La Penne-sur-Huveaune - Saint-Marcel - La Servianne.

Le Pennelus, Saint-Marcel : l'oppidum ; le village ; les ruines du château ; ND de Nazareth ; l'exposition Post-graffiti au Château de Forbin. Le Monastère de la Servianne.

<center>La Penne-sur-Huveaune.</center>Monument aux morts des ateliers Vaglini, à Roquefort-la-Bédoule. Le blason : au premier d'or au lévrier de sinople, au second de gueules à la barre d'argent. La Penne-sur-Huveaune a un passé de plus de 2 000 ans. Elle est située sur une ancienne voie romaine (l'actuelle RN 8). Sur le plateau, existait peut être une villa romaine.
La Penne-sur-Huveaune.
Monument aux morts des ateliers Vaglini, à Roquefort-la-Bédoule. Le blason : au premier d'or au lévrier de sinople, au second de gueules à la barre d'argent. La Penne-sur-Huveaune a un passé de plus de 2 000 ans. Elle est située sur une ancienne voie romaine (l'actuelle RN 8). Sur le plateau, existait peut être une villa romaine.
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<center>La Penne-sur-Huveaune.</center>L'église Saint-Laurent du XVIIIe siècle. La façade nord, du XIXe siècle, est constituée d'un porche surmonté d'un arc en plein cintre, lui-même surmonté d'un  fronton ouvert triangulaire. Au Moyen-Age, la ville faisait partie de la baronnie d'Aubagne, sous l'autorité des seigneurs des Baux. Au XIVe siècle, François de Baux lègue la seigneurie  à sa nièce Alix. En 1402, Odon de Villars, époux et tuteur d’Alix, en fait donation à son neveu Philippe de Lévis, dans le cadre  d’un vaste accord avec Raymond de Turenne En 1473, cession de la seigneurie  par le roi René aux évêques de Marseille.
En 1481, à la mort du dernier comte de Provence, Charles III, la Provence est rattachée au royaume de France. La commune ne devient indépendante qu'à partir de 1575. Sur le plateau, existait un petit château, ainsi qu'un village et une église. Au XVIII siècle, le village descend vers l'Huveaune.
La Penne-sur-Huveaune.
L'église Saint-Laurent du XVIIIe siècle. La façade nord, du XIXe siècle, est constituée d'un porche surmonté d'un arc en plein cintre, lui-même surmonté d'un fronton ouvert triangulaire. Au Moyen-Age, la ville faisait partie de la baronnie d'Aubagne, sous l'autorité des seigneurs des Baux. Au XIVe siècle, François de Baux lègue la seigneurie à sa nièce Alix. En 1402, Odon de Villars, époux et tuteur d’Alix, en fait donation à son neveu Philippe de Lévis, dans le cadre d’un vaste accord avec Raymond de Turenne En 1473, cession de la seigneurie par le roi René aux évêques de Marseille. En 1481, à la mort du dernier comte de Provence, Charles III, la Provence est rattachée au royaume de France. La commune ne devient indépendante qu'à partir de 1575. Sur le plateau, existait un petit château, ainsi qu'un village et une église. Au XVIII siècle, le village descend vers l'Huveaune.
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<center>La Penne-sur-Huveaune.</center>L'église Saint-Laurent. Au dessus du fronton se trouve une niche avec la statue du saint, encadrée de deux baies cintrées à petit carreaux. Ce triplet de baies est encadré de pilastres se terminant par de hauts pinacles qui encadrent  le fronton triangulaire sommet d'une croix. Au XIXe siècle, les pricipales ressources étaient l'agriculture, l'élevage des chèvres et des moutons dans les collines et les vaches dans la vallée, la blanchicherie près de l'Huveaune.
La Penne-sur-Huveaune.
L'église Saint-Laurent. Au dessus du fronton se trouve une niche avec la statue du saint, encadrée de deux baies cintrées à petit carreaux. Ce triplet de baies est encadré de pilastres se terminant par de hauts pinacles qui encadrent le fronton triangulaire sommet d'une croix. Au XIXe siècle, les pricipales ressources étaient l'agriculture, l'élevage des chèvres et des moutons dans les collines et les vaches dans la vallée, la blanchicherie près de l'Huveaune.
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<center>La Penne-sur-Huveaune.</center>Le triplet de baies est encadré de pilastres se terminant par de hauts pinacles (des pyramidions) qui encadrent  le fronton triangulaire, avec au  sommet une croix.
La Penne-sur-Huveaune.
Le triplet de baies est encadré de pilastres se terminant par de hauts pinacles (des pyramidions) qui encadrent le fronton triangulaire, avec au sommet une croix.
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<center>La Penne-sur-Huveaune.</center>L'église Saint-Laurent. Une tour clocher, du XIX siècle, est accolée à la façade sud,  coiffée d'une toiture pyramidale.
La Penne-sur-Huveaune.
L'église Saint-Laurent. Une tour clocher, du XIX siècle, est accolée à la façade sud, coiffée d'une toiture pyramidale.
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<center>La Penne-sur-Huveaune.</center>La montée Paya avec le beffroi.
La Penne-sur-Huveaune.
La montée Paya avec le beffroi.
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<center>La Penne-sur-Huveaune.</center>Pour accéder à pied au Pennelus, on emprunte les escaliers de la montée Paya, qui est le plus ancien vestige routier de la Commune. Au fond, la chaîne de la sainte Baume avec le pic de Bertagne.
La Penne-sur-Huveaune.
Pour accéder à pied au Pennelus, on emprunte les escaliers de la montée Paya, qui est le plus ancien vestige routier de la Commune. Au fond, la chaîne de la sainte Baume avec le pic de Bertagne.
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<center>La Penne-sur-Huveaune.</center>La chaîne de la sainte Baume avec le pic de Bertagne.
La Penne-sur-Huveaune.
La chaîne de la sainte Baume avec le pic de Bertagne.
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<center>La Penne-sur-Huveaune.</center>Le pennelus et le Calvaire. La Pennelle est une construction massive en forme de pyramide tronquée. Sa base est rectangulaire (6,10 sur .2 mètres) et sa hauteur est d'environ 8 mètres. L’édifice présente un profil bombé. Les quatre élévations sont différentes et aucune n'est symétrique.
La Penne-sur-Huveaune.
Le pennelus et le Calvaire. La Pennelle est une construction massive en forme de pyramide tronquée. Sa base est rectangulaire (6,10 sur .2 mètres) et sa hauteur est d'environ 8 mètres. L’édifice présente un profil bombé. Les quatre élévations sont différentes et aucune n'est symétrique.
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<center>La Penne-sur-Huveaune.</center>Le Calvaire, avec, au fond, le Garlaban. Il fut érigé en souvenir d'une mission de 1897 prêchée par les rédemptoriste Fidele et Desbros et l'abbé J. Estienne. Faite en bois à l'origine, la croix a été plusieurs fois restaurée. En particulier en 1935, par les soins de l'abbé Peisson et bénite par Monseigneur Dubourg. Sa forme actuelle date de 1976.
La Penne-sur-Huveaune.
Le Calvaire, avec, au fond, le Garlaban. Il fut érigé en souvenir d'une mission de 1897 prêchée par les rédemptoriste Fidele et Desbros et l'abbé J. Estienne. Faite en bois à l'origine, la croix a été plusieurs fois restaurée. En particulier en 1935, par les soins de l'abbé Peisson et bénite par Monseigneur Dubourg. Sa forme actuelle date de 1976.
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<center>La Penne-sur-Huveaune.</center>La Penelle ou Pennelus, reste encore un monument à la fonction mystérieuse qui aura donné son nom à la commune de la Penne sur Huveaune. La fonction du Pennelus n’est pas clairement connue, pour certains il s’agirait d’un ancien tombeau ou temple grec, sépulture d’un imaginaire général Penellus, enterré avec ses armes et son cheval, borne de territoire pour certains. Bernard Savelli formule l’hypothèse de l’intégration du Penellus dans les défenses de l’ancien château fort de Candolle au Moyen Âge. L’hypothèse la plus crédible selon les recherches de la commune est celle d’un mausolée ou plus exactement d’une pile rurale, moins ornée.
La Penne-sur-Huveaune.
La Penelle ou Pennelus, reste encore un monument à la fonction mystérieuse qui aura donné son nom à la commune de la Penne sur Huveaune. La fonction du Pennelus n’est pas clairement connue, pour certains il s’agirait d’un ancien tombeau ou temple grec, sépulture d’un imaginaire général Penellus, enterré avec ses armes et son cheval, borne de territoire pour certains. Bernard Savelli formule l’hypothèse de l’intégration du Penellus dans les défenses de l’ancien château fort de Candolle au Moyen Âge. L’hypothèse la plus crédible selon les recherches de la commune est celle d’un mausolée ou plus exactement d’une pile rurale, moins ornée.
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<center>La Penne-sur-Huveaune.</center>Cette construction massive de 8 mètres de haut en forme de pyramide tronquée à la base rectangulaire remonterait à la fin du premier siècle avant J.C., construction dans le style de l’époque dite de “Sakkarah”, en référence à une pyramide à degrés égyptienne. Le monument était sans doute recouvert (marbre ?).
La Penne-sur-Huveaune.
Cette construction massive de 8 mètres de haut en forme de pyramide tronquée à la base rectangulaire remonterait à la fin du premier siècle avant J.C., construction dans le style de l’époque dite de “Sakkarah”, en référence à une pyramide à degrés égyptienne. Le monument était sans doute recouvert (marbre ?).
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<center>La Penne-sur-Huveaune.</center>Le monument, construit sur le rocher, est aujourd'hui creux, mais à l'origine il était plein, avec un noyau de terre et de pierres. Sa dégradation est d’origine multiple : chercheurs de trésors, prélèvement de matériaux pour la construction…Le couronnement de la pyramide est lui aussi dégradé. En 1551, il faisait office de borne limite avec la ville de Marseille. Il servit aussi de vigie, comme en 1720 lors de la peste. A l’origine un pyramidion semblait le couronner comme nous pouvons le découvrir sur un document de 1636, mais il se peut aussi que le sommet eut été, à l'origine, plat.
La Penne-sur-Huveaune.
Le monument, construit sur le rocher, est aujourd'hui creux, mais à l'origine il était plein, avec un noyau de terre et de pierres. Sa dégradation est d’origine multiple : chercheurs de trésors, prélèvement de matériaux pour la construction…Le couronnement de la pyramide est lui aussi dégradé. En 1551, il faisait office de borne limite avec la ville de Marseille. Il servit aussi de vigie, comme en 1720 lors de la peste. A l’origine un pyramidion semblait le couronner comme nous pouvons le découvrir sur un document de 1636, mais il se peut aussi que le sommet eut été, à l'origine, plat.
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<center>La Penne-sur-Huveaune.</center>L’élévation sud, très dégradée, présente un décrochement qui suppose la présence d’un escalier de montée vers un ex-voto apposé sur l’édifice. La pyramide est construite en blocage avec un parement extérieur en petit appareil régulier, parement en pierre froide locale, lié par un mortier romain d’une grande dureté. Les moellons en rang (assisés) renforce l'idée que c'est un monument romain.
La Penne-sur-Huveaune.
L’élévation sud, très dégradée, présente un décrochement qui suppose la présence d’un escalier de montée vers un ex-voto apposé sur l’édifice. La pyramide est construite en blocage avec un parement extérieur en petit appareil régulier, parement en pierre froide locale, lié par un mortier romain d’une grande dureté. Les moellons en rang (assisés) renforce l'idée que c'est un monument romain.
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<center>La Penne-sur-Huveaune.</center>Face nord. Sur la plateforme arrière on a retrouvé deux cuves cinéraires en marbre, ce qui renforce l'hypothèse d’un mausolée. Une est dépourvue de couvercle, mais il  reste des tenons de fixation en bronze. Aménagée en fontaine, transportée en 1965 au prieuré de St Jean de Garguier, elle est visible aujourd’hui dans le hall de la salle de spectacle de la commune. Sur cette plateforme il y avait donc un enclos funéraire.
La Penne-sur-Huveaune.
Face nord. Sur la plateforme arrière on a retrouvé deux cuves cinéraires en marbre, ce qui renforce l'hypothèse d’un mausolée. Une est dépourvue de couvercle, mais il reste des tenons de fixation en bronze. Aménagée en fontaine, transportée en 1965 au prieuré de St Jean de Garguier, elle est visible aujourd’hui dans le hall de la salle de spectacle de la commune. Sur cette plateforme il y avait donc un enclos funéraire.
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<center>La Penne-sur-Huveaune.</center>Face nord. Des trous de boulins sont restés apparents sur chacune des faces extérieures.
La Penne-sur-Huveaune.
Face nord. Des trous de boulins sont restés apparents sur chacune des faces extérieures.
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<center>La Penne-sur-Huveaune.</center>Aqueduc de la Candolle. Il a été construit en 1866 et sa mise en eau eut lieu en 1873. Il est situé sur la dérivation de la Milière. De longueur de 123 m et de 12 m de haut, il comporte 16 arches de 5 m d’ouverture.
La Penne-sur-Huveaune.
Aqueduc de la Candolle. Il a été construit en 1866 et sa mise en eau eut lieu en 1873. Il est situé sur la dérivation de la Milière. De longueur de 123 m et de 12 m de haut, il comporte 16 arches de 5 m d’ouverture.
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<center>Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel</center>L’oppidum des Baou de Saint-Marcel est un site d'habitation Ségobrige fortifié celto-ligure, fondé au premier quart du VIe siècle av. J.-C. et abandonné au dernier quart du IIe siècle av. J.-C. La muraille du village celto-ligure, côté intérieur.
Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel
L’oppidum des Baou de Saint-Marcel est un site d'habitation Ségobrige fortifié celto-ligure, fondé au premier quart du VIe siècle av. J.-C. et abandonné au dernier quart du IIe siècle av. J.-C. La muraille du village celto-ligure, côté intérieur.
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<center>Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel</center>En 1946, les fouilles de Max Escalon de Fonton révélaient les premières traces d'occupation de la basse vallée de l'Huveaune à Marseille : à la fin de la période glaciaire, il y a environ 12 000 ans, des groupes de chasseurs de la fin du Paléolithique supérieur s'abritaient dans les petites cavités des falaises du Baou de Saint-Marcel. Connu de longue date, ce site a été fouillé en 1930 par le Comte Henry de Gérin-Ricard. Isidore Gilles, l'abbé Eugène Arnaud et Alfred Saurel mentionnaient des « murailles » et des « poteries gauloises ». Les prospections actuelles complètent aussi les fouilles dirigées pendant une trentaine d'années par Paul Agostini, Guy Rayssiguier et Christiane Guichard.  Le site semble bien être un habitat indigène en rapport étroit avec Marseille mais dont rien ne dit qu'il lui était soumis.
Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel
En 1946, les fouilles de Max Escalon de Fonton révélaient les premières traces d'occupation de la basse vallée de l'Huveaune à Marseille : à la fin de la période glaciaire, il y a environ 12 000 ans, des groupes de chasseurs de la fin du Paléolithique supérieur s'abritaient dans les petites cavités des falaises du Baou de Saint-Marcel. Connu de longue date, ce site a été fouillé en 1930 par le Comte Henry de Gérin-Ricard. Isidore Gilles, l'abbé Eugène Arnaud et Alfred Saurel mentionnaient des « murailles » et des « poteries gauloises ». Les prospections actuelles complètent aussi les fouilles dirigées pendant une trentaine d'années par Paul Agostini, Guy Rayssiguier et Christiane Guichard. Le site semble bien être un habitat indigène en rapport étroit avec Marseille mais dont rien ne dit qu'il lui était soumis.
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<center>Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel</center>Les recherches ont montré une occupation du plateau au moins à partir de 575 av. J.-C. avec la construction d'un premier rempart défensif. Ce système est renforcé jusqu'à la fin du IVe siècle av. J.-C.. Entre le milieu du IVe et le début du IIe siècle av. J.-C. le site connait une occupation restreinte sans être totalement abandonné. Une reprise des activités architecturale et économique est constatée entre -150 ans et le dernier quart du IIe siècle av. J.-C.. L'agglomération est définitivement abandonnée vers la fin du IIe siècle av. J.-C..
Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel
Les recherches ont montré une occupation du plateau au moins à partir de 575 av. J.-C. avec la construction d'un premier rempart défensif. Ce système est renforcé jusqu'à la fin du IVe siècle av. J.-C.. Entre le milieu du IVe et le début du IIe siècle av. J.-C. le site connait une occupation restreinte sans être totalement abandonné. Une reprise des activités architecturale et économique est constatée entre -150 ans et le dernier quart du IIe siècle av. J.-C.. L'agglomération est définitivement abandonnée vers la fin du IIe siècle av. J.-C..
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<center>Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel</center>Le rempart offre un ensemble monumental souvent remanié après sa construction en lauzes de travertin dès le deuxième quart du VIe siècle av. J.-C.. Pour sa construction une technique indigène a été utilisée, associant une courtine à une tour ovoïde. Le rempart nord présente une courtine de 2,5 m d'épaisseur construite en blocs irréguliers de tuf de 0,6 x 0,5 m. Dès la deuxième moitié du VIe siècle av. J.-C. sont construites des habitations constituées d'une seule pièce d'une superficie moyenne de 12 m2. Les modes de construction n'évoluent pas au cours des siècles : la base des murs est constituée de deux parements de moellons de tuf de travertin liés par de l'argile.
Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel
Le rempart offre un ensemble monumental souvent remanié après sa construction en lauzes de travertin dès le deuxième quart du VIe siècle av. J.-C.. Pour sa construction une technique indigène a été utilisée, associant une courtine à une tour ovoïde. Le rempart nord présente une courtine de 2,5 m d'épaisseur construite en blocs irréguliers de tuf de 0,6 x 0,5 m. Dès la deuxième moitié du VIe siècle av. J.-C. sont construites des habitations constituées d'une seule pièce d'une superficie moyenne de 12 m2. Les modes de construction n'évoluent pas au cours des siècles : la base des murs est constituée de deux parements de moellons de tuf de travertin liés par de l'argile.
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<center>Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel</center>Vers -600. Des Segobriges (celto-ligures) construisent un village fortifié sur le plateau du baou de Saint-Marcel, verrou entre la colonie grecque de Marseille et l’Est. La position est très stratégique : elle  domine la vallée de l’Huveaune, alors constituée de marais,  là où elle est la plus étroite. Le site contrôle ainsi l’importante voie d’accès à Marseille côté Est par la vallée de l’Huveaune. La vallée de l’Huveaune et ses coteaux fournissent des ressources agricoles et l’Huveaune fournit de l’eau. Les Romains détruisent l’oppidum ‘à la fin du 2e siècle av. J.-C. lors des opérations de nettoyage qu’ils conduisent pour le compte des Marseillais.
Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel
Vers -600. Des Segobriges (celto-ligures) construisent un village fortifié sur le plateau du baou de Saint-Marcel, verrou entre la colonie grecque de Marseille et l’Est. La position est très stratégique : elle domine la vallée de l’Huveaune, alors constituée de marais, là où elle est la plus étroite. Le site contrôle ainsi l’importante voie d’accès à Marseille côté Est par la vallée de l’Huveaune. La vallée de l’Huveaune et ses coteaux fournissent des ressources agricoles et l’Huveaune fournit de l’eau. Les Romains détruisent l’oppidum ‘à la fin du 2e siècle av. J.-C. lors des opérations de nettoyage qu’ils conduisent pour le compte des Marseillais.
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<center>Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel</center>
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<center>Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel</center>Le plateau du Baou de Saint-Marcel où s'étendait le village celto-ligure.
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Le plateau du Baou de Saint-Marcel où s'étendait le village celto-ligure.
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<center>Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel</center>Le plateau du Baou de Saint-Marcel où s'étendait le village celto-ligure.
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Le plateau du Baou de Saint-Marcel où s'étendait le village celto-ligure.
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<center>Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel</center>Vestiges des habitations du village.
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Vestiges des habitations du village.
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<center>Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel</center>Vestiges des habitations du village.
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Vestiges des habitations du village.
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<center>Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel</center>Vestiges des habitations du village.
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Vestiges des habitations du village.
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<center>Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel</center>Vestiges des habitations du village.
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Vestiges des habitations du village.
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<center>Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel</center>Vestiges des habitations du village.
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Vestiges des habitations du village.
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<center>Village celto-ligure du Baou de Saint-Marcel</center>Vestiges des habitations du village.
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Vestiges des habitations du village.
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Vestiges des habitations du village.
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<center>Saint-Marcel.</center>Le vieux pont sur l'Huveaune qui n'est plus utilisé. XIe siècle.
Saint-Marcel.
Le vieux pont sur l'Huveaune qui n'est plus utilisé. XIe siècle.
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<center>Saint-Marcel.</center>L'Huveaune.
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L'Huveaune.
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L'Huveaune.
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L'Huveaune.
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<center>Saint-Marcel.</center>L'église est du XVIIe siècle et est restée inachevée.
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L'église est du XVIIe siècle et est restée inachevée.
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<center>Saint-Marcel.</center>Le clocher date du XVe siècle.
Saint-Marcel.
Le clocher date du XVe siècle.
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<center>Saint-Marcel.</center>Le clocher carré est surmonté d’un campanile provençal en fer forgé très aérien du XVIIIe siècle. Il suporte la cloche du tocsin.
Saint-Marcel.
Le clocher carré est surmonté d’un campanile provençal en fer forgé très aérien du XVIIIe siècle. Il suporte la cloche du tocsin.
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<center>Saint-Marcel.</center>Maison d'un négociant.
Saint-Marcel.
Maison d'un négociant.
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<center>Saint-Marcel.</center>L'ancien cinéma le Régence, du style art déco.
Saint-Marcel.
L'ancien cinéma le Régence, du style art déco.
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<center>Saint-Marcel.</center>Bâtiment de 1910, à l'angle de la route nationale Marseille-Aubagne à droite, et la route plus ancienne, datant des romains, qui reliait, et qui relie toujours, la rive gauche de l'Huveaune à La Penne et Aubagne.
Saint-Marcel.
Bâtiment de 1910, à l'angle de la route nationale Marseille-Aubagne à droite, et la route plus ancienne, datant des romains, qui reliait, et qui relie toujours, la rive gauche de l'Huveaune à La Penne et Aubagne.
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<center>Saint-Marcel.</center>L'ancienne usine de biscuits Prior. De très nombreuses usines se sont installées le long de l'Huveaune, de la voie ferrée et de la route nationale. Pratique pour faire venir facilement les matières premières qui arrivaient au port de Marseille. Une fois transformés dans les usines, les produits étaient exportés par train ou camion. Certaines ont été reconverties, comme ici en centre commercial. Au fond, une ancienne usine de plomb.
Saint-Marcel.
L'ancienne usine de biscuits Prior. De très nombreuses usines se sont installées le long de l'Huveaune, de la voie ferrée et de la route nationale. Pratique pour faire venir facilement les matières premières qui arrivaient au port de Marseille. Une fois transformés dans les usines, les produits étaient exportés par train ou camion. Certaines ont été reconverties, comme ici en centre commercial. Au fond, une ancienne usine de plomb.
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<center>Saint-Marcel.</center>Les établissement F.Méry-Rougier et Cie créèrent en 1950 au 73 Bd Saint Marcel l’usine de biscuiterie-biscotterie Prior et ses célèbres Bichoco et images et cadeaux à collectionner. Elle sera absorbée en 1970 par la société Pelletier (créée en 1896) et fermera définitivement ses portes en 1980.
Saint-Marcel.
Les établissement F.Méry-Rougier et Cie créèrent en 1950 au 73 Bd Saint Marcel l’usine de biscuiterie-biscotterie Prior et ses célèbres Bichoco et images et cadeaux à collectionner. Elle sera absorbée en 1970 par la société Pelletier (créée en 1896) et fermera définitivement ses portes en 1980.
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<center>Saint-Marcel.</center>La cheminée de l'ancienne usine
de biscuits Prior.
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La cheminée de l'ancienne usine de biscuits Prior.
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<center>Saint-Marcel.</center>La cheminée de l'ancienne usine
de biscuits Prior. Les établissement F.Méry-Rougier et Cie créèrent en 1950 au 73 Bd Saint Marcel l’usine de biscuiterie-biscotterie Prior et ses célèbres Bichoco et images et cadeaux à collectionner. Elle sera absorbée en 1970 par la société Pelletier (créée en 1896) et fermera définitivement ses portes en 1980.
Saint-Marcel.
La cheminée de l'ancienne usine de biscuits Prior. Les établissement F.Méry-Rougier et Cie créèrent en 1950 au 73 Bd Saint Marcel l’usine de biscuiterie-biscotterie Prior et ses célèbres Bichoco et images et cadeaux à collectionner. Elle sera absorbée en 1970 par la société Pelletier (créée en 1896) et fermera définitivement ses portes en 1980.
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<center>Saint-Marcel.</center>L'ancienne usine de biscuits Prior.
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L'ancienne usine de biscuits Prior.
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<center>Saint-Marcel.</center>
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<center>Saint-Marcel.</center>Le cimetière.
Saint-Marcel.
Le cimetière.
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<center>Saint-Marcel.</center>Le cimetière.
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Le cimetière.
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<center>Saint-Marcel.</center>Bastide du 19ème ornée de rocailles.
Saint-Marcel.
Bastide du 19ème ornée de rocailles.
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<center>Saint-Marcel.</center>Bastide du 19ème ornée de rocailles.
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Bastide du 19ème ornée de rocailles.
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<center>Saint-Marcel.</center>
Saint-Marcel.
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<center>Le canal de Marseille à Saint-Marcel.</center>
Le canal de Marseille à Saint-Marcel.
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<center>Le canal de Marseille à Saint-Marcel.</center>
Le canal de Marseille à Saint-Marcel.
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<center>Le canal de Marseille à Saint-Marcel.</center>
Le canal de Marseille à Saint-Marcel.
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<center>Saint-Marcel.</center>Jardins partagés au pied de la cité Néréides. Des jardins au cœur des cités pour recréer du lien entre les habitants et les sensibiliser à l’environnement, c’est l’idée mise en pratique dès 2005 par l’Atelier marseillais d’initiatives en écologie urbaine (Amieu).
Saint-Marcel.
Jardins partagés au pied de la cité Néréides. Des jardins au cœur des cités pour recréer du lien entre les habitants et les sensibiliser à l’environnement, c’est l’idée mise en pratique dès 2005 par l’Atelier marseillais d’initiatives en écologie urbaine (Amieu).
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<center>Saint-Marcel.</center>Le jardin pédagogique pour les enfants de l’école primaire en Réseau d’Education Prioritaire.
Saint-Marcel.
Le jardin pédagogique pour les enfants de l’école primaire en Réseau d’Education Prioritaire.
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<center>Saint-Marcel.</center>Vallon de la Vigie qui permet d'accéder au Mont Saint Cyr etaux ruines.
Saint-Marcel.
Vallon de la Vigie qui permet d'accéder au Mont Saint Cyr etaux ruines.
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<center>Saint-Marcel.</center>Vallon de la Vigie.
Saint-Marcel.
Vallon de la Vigie.
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<center>Ruines du château de Saint-Marcel.</center>, avec, en 925, la plus importante.
Ruines du château de Saint-Marcel.
, avec, en 925, la plus importante.
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<center>Saint-Marcel.</center>Au-dessus du village, les ruines du château. En haut, vestiges d'une tour ronde.
Saint-Marcel.
Au-dessus du village, les ruines du château. En haut, vestiges d'une tour ronde.
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<center>Ruines du château de Saint-Marcel.</center>Les Romains ont choisi de bâtir le castrum de Saint-Marcel sur ce rocher pour surplomber la vallée de l’Huveaune et avoir un panorama allant du massif de la Sainte-Baume à la colline de la Garde. Ils pouvaient ainsi surveiller l’arrivée potentielle d’envahisseurs maritimes ou terrestres.
Ruines du château de Saint-Marcel.
Les Romains ont choisi de bâtir le castrum de Saint-Marcel sur ce rocher pour surplomber la vallée de l’Huveaune et avoir un panorama allant du massif de la Sainte-Baume à la colline de la Garde. Ils pouvaient ainsi surveiller l’arrivée potentielle d’envahisseurs maritimes ou terrestres.
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<center>Ruines du château de Saint-Marcel.</center>Le castrum continue d’être un atout stratégique jusqu’au milieu du XVe siècle et fait l’objet de destructions et reconstructions successives. Il fonctionne en lien avec un autre castrum situé sur le Baou de Saint-Marcel, sur l’autre rive de l’Huveaune, de manière à verrouiller une porte d’entrée de la ville de Marseille.
Ruines du château de Saint-Marcel.
Le castrum continue d’être un atout stratégique jusqu’au milieu du XVe siècle et fait l’objet de destructions et reconstructions successives. Il fonctionne en lien avec un autre castrum situé sur le Baou de Saint-Marcel, sur l’autre rive de l’Huveaune, de manière à verrouiller une porte d’entrée de la ville de Marseille.
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<center>Ruines du château de Saint-Marcel.</center>La tour sud et la courtine. Construit sur le rocher de Saint-Clair (massif de Carpiagne/Saint-Cyr), sur une crête orientée est-ouest, le castrum de Saint-Marcel est l’unique vestige médiéval subsistant encore à Marseille actuellement. Certains de ses murs d’enceinte extérieurs sont encore élevés, tout comme les bases des deux tours parfaitement maçonnées. Les vestiges du logis intérieur (donjon et grande salle) sont quant à eux beaucoup plus abimés, car ils ont été détruits de manière volontaire par le sac des Catalans en 1423.
Ruines du château de Saint-Marcel.
La tour sud et la courtine. Construit sur le rocher de Saint-Clair (massif de Carpiagne/Saint-Cyr), sur une crête orientée est-ouest, le castrum de Saint-Marcel est l’unique vestige médiéval subsistant encore à Marseille actuellement. Certains de ses murs d’enceinte extérieurs sont encore élevés, tout comme les bases des deux tours parfaitement maçonnées. Les vestiges du logis intérieur (donjon et grande salle) sont quant à eux beaucoup plus abimés, car ils ont été détruits de manière volontaire par le sac des Catalans en 1423.
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<center>Ruines du château de Saint-Marcel.</center>La tour sud et la courtine. Fin Ve siècle : construction d’un castrum, avec tours et hauts murs maçonnés, nommé « Castellum Massiliense », dans lequel est érigée une chapelle dédiée à Saint Clair.
A partir de 710, le territoire subit les invasions sarrasines. 732 : destruction du château par les Sarrasins.
1059 : reconstruction du château sous le nom de « Castellum Sancti Marcelli », par Pons II, évêque de Marseille (1008 - 1073).
Au cours des siècles suivants, les terres de Saint-Marcel, et son château féodal, font l'objet de moultes transactions et querelles entre Comte de Provence, Vicomte de Marseille, les échevins de Marseille, le Prince des Baux, l'Abbaye de St Victor, l'Évéché de Marseille, etc... 
Il ne faut pas oublier qu'à cette époque, Saint-Marcel est une seigneurie indépendante de la ville de Marseille et que la Provence n'est pas une province du royaume de France.
1212 : cession de la propriété et du bâtiment par Rocelin, moine et vicomte à l’abbaye de Saint Victor.

1262 : donation du bâtiment par l’abbaye de Saint Victor à ses alliés, tels les comtes de Provence.
Ruines du château de Saint-Marcel.
La tour sud et la courtine. Fin Ve siècle : construction d’un castrum, avec tours et hauts murs maçonnés, nommé « Castellum Massiliense », dans lequel est érigée une chapelle dédiée à Saint Clair. A partir de 710, le territoire subit les invasions sarrasines. 732 : destruction du château par les Sarrasins. 1059 : reconstruction du château sous le nom de « Castellum Sancti Marcelli », par Pons II, évêque de Marseille (1008 - 1073). Au cours des siècles suivants, les terres de Saint-Marcel, et son château féodal, font l'objet de moultes transactions et querelles entre Comte de Provence, Vicomte de Marseille, les échevins de Marseille, le Prince des Baux, l'Abbaye de St Victor, l'Évéché de Marseille, etc... Il ne faut pas oublier qu'à cette époque, Saint-Marcel est une seigneurie indépendante de la ville de Marseille et que la Provence n'est pas une province du royaume de France. 1212 : cession de la propriété et du bâtiment par Rocelin, moine et vicomte à l’abbaye de Saint Victor. 1262 : donation du bâtiment par l’abbaye de Saint Victor à ses alliés, tels les comtes de Provence.
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<center>Ruines du château de Saint-Marcel.</center>La tour sud et la courtine. 
Fin du 14e s. La seigneurie de Saint-Marcel fait partie de la baronnie d’Aubagne qui est la propriété de François des Baux.
François de Baux lègue la seigneurie  à sa nièce Alix.
1402. Odon de Villars, époux et tuteur d’Alix, en fait donation à son neveu Philippe de Lévis, dans le cadre  d’un vaste accord avec Raymond de Turenne.
1423 : destruction vraisemblable du château lors du sac des Catalans. Les catalans auraient dynamité le donjon.
1473 : cession de la seigneurie et du château par le roi René aux évêques de Marseille.
En 1481, à la mort du dernier comte de Provence, Charles III, la Provence est rattachée au royaume de France, l'instigateur de se rapprochement se nomme Palamède de Forbin.
1593, en pleine guerre de réligion entre catholiques et protestants, les troupes du duc d'Epernon assiègent Aix en Provence et tentent de prendre les petites places fortes présentes dans le terroir marseillais. A Saint-Marcel, cette agitation a conduit à remettre en état le vieux château fort. La garnison qui a pris place dans le château de Saint-Marcel résiste aux assauts de la  troupe d'hommes d'armes qui avait reçu pour mission de prendre le fort de Saint-Marcel.
21 mai 1647 : cession de la seigneurie et du château aux échevins de Marseille jusqu’à la Révolution française.
Ruines du château de Saint-Marcel.
La tour sud et la courtine. Fin du 14e s. La seigneurie de Saint-Marcel fait partie de la baronnie d’Aubagne qui est la propriété de François des Baux. François de Baux lègue la seigneurie à sa nièce Alix. 1402. Odon de Villars, époux et tuteur d’Alix, en fait donation à son neveu Philippe de Lévis, dans le cadre d’un vaste accord avec Raymond de Turenne. 1423 : destruction vraisemblable du château lors du sac des Catalans. Les catalans auraient dynamité le donjon. 1473 : cession de la seigneurie et du château par le roi René aux évêques de Marseille. En 1481, à la mort du dernier comte de Provence, Charles III, la Provence est rattachée au royaume de France, l'instigateur de se rapprochement se nomme Palamède de Forbin. 1593, en pleine guerre de réligion entre catholiques et protestants, les troupes du duc d'Epernon assiègent Aix en Provence et tentent de prendre les petites places fortes présentes dans le terroir marseillais. A Saint-Marcel, cette agitation a conduit à remettre en état le vieux château fort. La garnison qui a pris place dans le château de Saint-Marcel résiste aux assauts de la troupe d'hommes d'armes qui avait reçu pour mission de prendre le fort de Saint-Marcel. 21 mai 1647 : cession de la seigneurie et du château aux échevins de Marseille jusqu’à la Révolution française.
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<center>Ruines du château de Saint-Marcel.</center>
Ruines du château de Saint-Marcel.
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<center>Ruines du château de Saint-Marcel.</center>Zone de la Grande salle et vestiges du donjon.
Ruines du château de Saint-Marcel.
Zone de la Grande salle et vestiges du donjon.
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<center>Ruines du château de Saint-Marcel.</center>Vestiges du donjon.
Ruines du château de Saint-Marcel.
Vestiges du donjon.
74
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>
Chapelle N.D. de Nazareth.
75
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Méconnue et pourtant l’un des plus vieux monuments de la ville de Marseille et abritant un des plus vieux autels de France daté du VIème siècle, la Chapelle Notre-Dame-de-Nazareth aurait été construite sur les hauteurs de Saint Marcel à partir de 1130 pour s’achever autour de 1200.. Autrefois des oliviers étaient plantés autour de la chapelle. C’est en 1921 que le curé Louis Arène fit planter 22 acacias sur le plateau. Malheureusement, ils ne résistèrent pas aux vandales.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Méconnue et pourtant l’un des plus vieux monuments de la ville de Marseille et abritant un des plus vieux autels de France daté du VIème siècle, la Chapelle Notre-Dame-de-Nazareth aurait été construite sur les hauteurs de Saint Marcel à partir de 1130 pour s’achever autour de 1200.. Autrefois des oliviers étaient plantés autour de la chapelle. C’est en 1921 que le curé Louis Arène fit planter 22 acacias sur le plateau. Malheureusement, ils ne résistèrent pas aux vandales.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>A gauche, le baou de Saint Marcel. Au centre, le petit Saint Marcel et la falaise des Crottes.
Chapelle N.D. de Nazareth.
A gauche, le baou de Saint Marcel. Au centre, le petit Saint Marcel et la falaise des Crottes.
77
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>La falaise des Crottes.
Chapelle N.D. de Nazareth.
La falaise des Crottes.
78
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>De style roman-provençal, la chapelle est orientée dans un axe Est-Ouest. Le porche actuel date du XVIe siècle.
Chapelle N.D. de Nazareth.
De style roman-provençal, la chapelle est orientée dans un axe Est-Ouest. Le porche actuel date du XVIe siècle.
79
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Cette croix a sa petite histoire : tandis qu’elle avait été fabriquée par un menuisier de Saint-Marcel, le Christ en bois sculpté avait été exécuté par un artisan de Marseille. La croix fut scellée sur son emplacement, mais quand il fallut poser le Christ, on ne trouva personne à Saint-Marcel qui voulut se charger de ce travail. Pris de superstition, les gens consultés refusèrent en disant: “Voueli pas clavela lou Christe” (je ne veux pas clouer le Christ). C’est finalement un nommé Marcel Rebuffat qui s’en chargea. Trisaïeul de Jean Issorel, il était ancien grenadier de la Garde Impériale, rescapé de la terrible campagne de Russie ; il ne devait plus craindre ni Dieu, ni Diable.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Cette croix a sa petite histoire : tandis qu’elle avait été fabriquée par un menuisier de Saint-Marcel, le Christ en bois sculpté avait été exécuté par un artisan de Marseille. La croix fut scellée sur son emplacement, mais quand il fallut poser le Christ, on ne trouva personne à Saint-Marcel qui voulut se charger de ce travail. Pris de superstition, les gens consultés refusèrent en disant: “Voueli pas clavela lou Christe” (je ne veux pas clouer le Christ). C’est finalement un nommé Marcel Rebuffat qui s’en chargea. Trisaïeul de Jean Issorel, il était ancien grenadier de la Garde Impériale, rescapé de la terrible campagne de Russie ; il ne devait plus craindre ni Dieu, ni Diable.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>La croix extérieure sur la façade nord. De part et d'autre de la croix, deux plaques de marbre ont été posées.
Sur celle de gauche on peut lire : “La population de Saint-Marcel Glorifie les morts de la Résistance pour la Libération (1944)”.
Sur celle de droite : “A N. D. de NAZARETH Les paroissiens de SAINT-MARCEL. Réfection de la chapelle”. Reconnaissance, Protection 1944. Souvenir, Année mariale 1949.
Chapelle N.D. de Nazareth.
La croix extérieure sur la façade nord. De part et d'autre de la croix, deux plaques de marbre ont été posées. Sur celle de gauche on peut lire : “La population de Saint-Marcel Glorifie les morts de la Résistance pour la Libération (1944)”. Sur celle de droite : “A N. D. de NAZARETH Les paroissiens de SAINT-MARCEL. Réfection de la chapelle”. Reconnaissance, Protection 1944. Souvenir, Année mariale 1949.
81
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Le clocher actuel, carré, a été construit au XVIe siècle, date à laquelle il a remplacé les cloches qui se trouvaient sur le mur pignon dans un clocher-mur situé au couchant, lors de l’agrandissement de l’église.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Le clocher actuel, carré, a été construit au XVIe siècle, date à laquelle il a remplacé les cloches qui se trouvaient sur le mur pignon dans un clocher-mur situé au couchant, lors de l’agrandissement de l’église.
82
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>La flèche en bois a été remplacée par une coupole en 1820 suite aux dégâts provoqués par la foudre. La vieille cloche a été bénite en 1820 et remplacée en 1925 par une autre,  fondue par les ateliers Toussaint Maurel.
Chapelle N.D. de Nazareth.
La flèche en bois a été remplacée par une coupole en 1820 suite aux dégâts provoqués par la foudre. La vieille cloche a été bénite en 1820 et remplacée en 1925 par une autre, fondue par les ateliers Toussaint Maurel.
83
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>A l'origine, elle servait d'église paroissiale pour le vieux village de Saint-Marcel, dont le centre s'est peu à peu déplacé vers la vallée, autour d'une nouvelle église et d'un quartier ouvrier tourné vers l'industrie ferroviaire. Sur cette façade, on peut voir l'ancienne porte d'entrée, aujourd'hui murée.
Chapelle N.D. de Nazareth.
A l'origine, elle servait d'église paroissiale pour le vieux village de Saint-Marcel, dont le centre s'est peu à peu déplacé vers la vallée, autour d'une nouvelle église et d'un quartier ouvrier tourné vers l'industrie ferroviaire. Sur cette façade, on peut voir l'ancienne porte d'entrée, aujourd'hui murée.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Journées du patrimoine 2016.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Journées du patrimoine 2016.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>
Chapelle N.D. de Nazareth.
86
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Le choeur.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Le choeur.
87
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Au fond du chœur, se trouve la statue en bois doré à la feuille, de Notre-Dame de Nazareth datant du XVIIe siècle. La niche de l’abside est illuminée par une sorte de soupirail éclairant en contre-jour la statue de Marie.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Au fond du chœur, se trouve la statue en bois doré à la feuille, de Notre-Dame de Nazareth datant du XVIIe siècle. La niche de l’abside est illuminée par une sorte de soupirail éclairant en contre-jour la statue de Marie.
88
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Statue de N.D. de Nazareth. Datant du XVIIe siècle, la statue, en bois doré à la feuille, mesure 1m10 de haut. La Vierge, représentée debout, porte l’Enfant Jésus assis sur son bras gauche ; elle tient dans la main droite un bouquet de fleurs en métal doré. La Vierge et l’Enfant portent des couronnes en argent. L’Enfant Jésus est nu, bénissant avec deux doigts, à la manière latine. La Vierge est vêtue d’une robe d’or rougeâtre tandis que ses épaules sont couvertes d’un manteau d’or éclatant.
Durant la Révolution il semblerait que Notre-Dame de Nazareth soit restée oubliée sur sa colline. Tandis que l’église paroissiale était pillée, et tout le mobilier brûlé sur place, nous n’avons aucun témoignage de déprédations à Nazareth. Il n’en demeure pas moins qu’en cette période troublée, la statue de la Vierge fut cachée par la famille Nioullon dans une campagne de la traverse des Raymonds.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Statue de N.D. de Nazareth. Datant du XVIIe siècle, la statue, en bois doré à la feuille, mesure 1m10 de haut. La Vierge, représentée debout, porte l’Enfant Jésus assis sur son bras gauche ; elle tient dans la main droite un bouquet de fleurs en métal doré. La Vierge et l’Enfant portent des couronnes en argent. L’Enfant Jésus est nu, bénissant avec deux doigts, à la manière latine. La Vierge est vêtue d’une robe d’or rougeâtre tandis que ses épaules sont couvertes d’un manteau d’or éclatant. Durant la Révolution il semblerait que Notre-Dame de Nazareth soit restée oubliée sur sa colline. Tandis que l’église paroissiale était pillée, et tout le mobilier brûlé sur place, nous n’avons aucun témoignage de déprédations à Nazareth. Il n’en demeure pas moins qu’en cette période troublée, la statue de la Vierge fut cachée par la famille Nioullon dans une campagne de la traverse des Raymonds.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>La couronne de la Vierge.
Chapelle N.D. de Nazareth.
La couronne de la Vierge.
90
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Autel tabulaire fin du IVe - début du Ve siècle.
Datant du V° siècle, provenant probablement des ruines du castellum, il fut découvert dans un champ voisin par le marquis Palamède de Forbin. Lors des réparations de 1874, Monsieur Grinda, architecte, le retrouva, formant une des marches de l’escalier qui était au seuil de la chapelle. Son sodé était aussi au-dehors, à quelques pas de lui. Il fut remis dans son état primitif et placé dans la chapelle Nord. Après le concile Vatican II (1962-1965), il prit place an milieu du chœur en 1967, permettant ainsi au célébrant de dire la messe face aux fidèles.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Autel tabulaire fin du IVe - début du Ve siècle. Datant du V° siècle, provenant probablement des ruines du castellum, il fut découvert dans un champ voisin par le marquis Palamède de Forbin. Lors des réparations de 1874, Monsieur Grinda, architecte, le retrouva, formant une des marches de l’escalier qui était au seuil de la chapelle. Son sodé était aussi au-dehors, à quelques pas de lui. Il fut remis dans son état primitif et placé dans la chapelle Nord. Après le concile Vatican II (1962-1965), il prit place an milieu du chœur en 1967, permettant ainsi au célébrant de dire la messe face aux fidèles.
91
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Cet autel en calcaire de la Couronne, se compose d’une table de pierre de 62 cm de large sur 1m15 de long et 15cm d’épaisseur, moulurée sur ses quatre côtés. Elle repose sur un pilier carré, sorte de cippe de 90 cm de haut et de 39 cm de côté ; les deux extrémités sont moulurées en gradin. Selon les spécialistes, la croix pâtée qui est an centre du pilier ne serait pas d’époque.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Cet autel en calcaire de la Couronne, se compose d’une table de pierre de 62 cm de large sur 1m15 de long et 15cm d’épaisseur, moulurée sur ses quatre côtés. Elle repose sur un pilier carré, sorte de cippe de 90 cm de haut et de 39 cm de côté ; les deux extrémités sont moulurées en gradin. Selon les spécialistes, la croix pâtée qui est an centre du pilier ne serait pas d’époque.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Autel tabulaire fin du IVe - début du Ve siècle.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Autel tabulaire fin du IVe - début du Ve siècle.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Autel tabulaire fin du IVe - début du Ve siècle.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Autel tabulaire fin du IVe - début du Ve siècle.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Autel tabulaire fin du IVe - début du Ve siècle.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Autel tabulaire fin du IVe - début du Ve siècle.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>
Chapelle N.D. de Nazareth.
96
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Socle de transport pour la Vierge lors des processions.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Socle de transport pour la Vierge lors des processions.
97
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Voile de protection de la Vierge lors des processions. Brodé au fil d'or par les confréries de Saint Marcel. XVIIIe siècle.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Voile de protection de la Vierge lors des processions. Brodé au fil d'or par les confréries de Saint Marcel. XVIIIe siècle.
98
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>
Chapelle N.D. de Nazareth.
99
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Sépulture de l’abbé Jean Roux.
Dans le sol de cette chapelle, sépulture de l’Abbé Jean Roux qui fut nommé curé de Saint-Marcel après la Révolution, lors du rétablissement du culte en 1793. Le 17 Août 1840, il achevait de célébrer la messe de l’octave à Notre-Dame de Nazareth quand soudain il s’effondra au pied de l’autel. Inhumé d’abord dans le cimetière de Saint-Marcel, son corps fut plus tard, et par les soins de Monsieur le curé Heurion, son successeur, secrètement transporté pendant la nuit dans la chapelle de Nazareth. L’Abbé Roux avait souvent, pendant sa vie, exprimer le désir d’y reposer après sa mort. Ce tombeau  se compose d’une plaque de marbre noir au centre de laquelle est placée une croix de marbre blanc. Sur le sol est une plaque de marbre blanc qui porte les inscriptions : “J’ai combattu le bon combat, j’ai consumé ma course, j’ai servi ma foi”, et 
“Ici repose ce bon pasteur Roux qui doit ressusciter d’ici. Celui-ci tient une juste récompense de la fin de sa vie; il donna sa parole pendant 40 lourdes années de travail. Il s'est rendu illustre autant par ses paroles que par ses actes.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Sépulture de l’abbé Jean Roux. Dans le sol de cette chapelle, sépulture de l’Abbé Jean Roux qui fut nommé curé de Saint-Marcel après la Révolution, lors du rétablissement du culte en 1793. Le 17 Août 1840, il achevait de célébrer la messe de l’octave à Notre-Dame de Nazareth quand soudain il s’effondra au pied de l’autel. Inhumé d’abord dans le cimetière de Saint-Marcel, son corps fut plus tard, et par les soins de Monsieur le curé Heurion, son successeur, secrètement transporté pendant la nuit dans la chapelle de Nazareth. L’Abbé Roux avait souvent, pendant sa vie, exprimer le désir d’y reposer après sa mort. Ce tombeau se compose d’une plaque de marbre noir au centre de laquelle est placée une croix de marbre blanc. Sur le sol est une plaque de marbre blanc qui porte les inscriptions : “J’ai combattu le bon combat, j’ai consumé ma course, j’ai servi ma foi”, et “Ici repose ce bon pasteur Roux qui doit ressusciter d’ici. Celui-ci tient une juste récompense de la fin de sa vie; il donna sa parole pendant 40 lourdes années de travail. Il s'est rendu illustre autant par ses paroles que par ses actes.
100
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Calice (argent et or, milieu du XVIIIe), ostensoir, ciboire (argent, fin XVIIIe)..
Chapelle N.D. de Nazareth.
Calice (argent et or, milieu du XVIIIe), ostensoir, ciboire (argent, fin XVIIIe)..
101
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Amulette.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Amulette.
102
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Monnaies gauloises. Potins.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Monnaies gauloises. Potins.
103
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Monnaies grecques. Obole.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Monnaies grecques. Obole.
104
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Tête de femme (Artemis). Grecque hellénistique. Terre cuite.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Tête de femme (Artemis). Grecque hellénistique. Terre cuite.
105
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Ex-voto.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Ex-voto.
106
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Accrochés aux parois de la nef, quelques tableaux figurant des scènes d’accidents ont été offerts en ex-voto. 1858, L'opération de la pierre de Victor Cayol.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Accrochés aux parois de la nef, quelques tableaux figurant des scènes d’accidents ont été offerts en ex-voto. 1858, L'opération de la pierre de Victor Cayol.
107
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Accident d'attelage.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Accident d'attelage.
108
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Une fillette est tombée d'une fenêtre.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Une fillette est tombée d'une fenêtre.
109
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>1791. Homme foudroyé.
Chapelle N.D. de Nazareth.
1791. Homme foudroyé.
110
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>1823. Accident de circulation hippomobile.
Chapelle N.D. de Nazareth.
1823. Accident de circulation hippomobile.
111
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>1855.
Chapelle N.D. de Nazareth.
1855.
112
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>1848.
Chapelle N.D. de Nazareth.
1848.
113
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>1892. Explosion dans un atelier de ferronnerie.
Chapelle N.D. de Nazareth.
1892. Explosion dans un atelier de ferronnerie.
114
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>
Chapelle N.D. de Nazareth.
115
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>1822.
Chapelle N.D. de Nazareth.
1822.
116
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>1837. Une enfant tombe dans l'Huveaune du haut d'un pont.
Chapelle N.D. de Nazareth.
1837. Une enfant tombe dans l'Huveaune du haut d'un pont.
117
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Ex-voto.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Ex-voto.
118
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Coeur offert à la Vierge de Nazareth le 3 octobre 1884 jour de la fête du Très Saint Rosaire pour les personnes dont les noms sont renfermés dans une enveloppe.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Coeur offert à la Vierge de Nazareth le 3 octobre 1884 jour de la fête du Très Saint Rosaire pour les personnes dont les noms sont renfermés dans une enveloppe.
119
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>
Chapelle N.D. de Nazareth.
120
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>
Chapelle N.D. de Nazareth.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>Chasuble et un manipule accroché au bras. ur le sol, à droite, une bourse de corporal.
Chapelle N.D. de Nazareth.
Chasuble et un manipule accroché au bras. ur le sol, à droite, une bourse de corporal.
122
<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>
Chapelle N.D. de Nazareth.
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<center>Chapelle N.D. de Nazareth.</center>
Chapelle N.D. de Nazareth.
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<center>La pagode bouddhiste Truc Lâm.</center>Une grande porte traditionnelle marque l’entrée de ce temple bouddhiste vietnamien, situé Boulevard de la Forbine.
La pagode bouddhiste Truc Lâm.
Une grande porte traditionnelle marque l’entrée de ce temple bouddhiste vietnamien, situé Boulevard de la Forbine.
125
<center>La pagode bouddhiste Truc Lâm.</center>Allée de statues.
La pagode bouddhiste Truc Lâm.
Allée de statues.
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<center>La pagode bouddhiste Truc Lâm.</center>Une des statues.
La pagode bouddhiste Truc Lâm.
Une des statues.
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<center>La pagode bouddhiste Truc Lâm.</center>
La pagode bouddhiste Truc Lâm.
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<center>Saint-Marcel.</center>La flèche de la tourelle du château Forbin.
Saint-Marcel.
La flèche de la tourelle du château Forbin.
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<center>Château Forbin.</center>Le Parc. Le nom de Forbin fait son apparition sur la scène provençale au cours de la dernière décennie du XIVe siècle. Installé à Aix puis à Marseille, le maître peaussier Guillaume Forbin (alias Fourbin), originaire de la ville de Langres, et habitant d'Aix, s'établit définitivement dans la cité phocéenne vers 1392-1394. Enrichis dans le commerce maritime méditerranéen, les Forbin comptaient une cinquantaine d'années plus tard au nombre des plus puissantes familles marchandes marseillaises.
Château Forbin.
Le Parc. Le nom de Forbin fait son apparition sur la scène provençale au cours de la dernière décennie du XIVe siècle. Installé à Aix puis à Marseille, le maître peaussier Guillaume Forbin (alias Fourbin), originaire de la ville de Langres, et habitant d'Aix, s'établit définitivement dans la cité phocéenne vers 1392-1394. Enrichis dans le commerce maritime méditerranéen, les Forbin comptaient une cinquantaine d'années plus tard au nombre des plus puissantes familles marchandes marseillaises.
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<center>Château Forbin.</center>Le parc et le canal de Marseille. La famille de Forbin est une famille de la noblesse provençale désormais éteinte. Ses membres ont illustré l'histoire de la Provence et du Comtat-Venaissin. Plusieurs personnages de cette famille se sont distingués au service du royaume de France, du Parlement de Provence et de l'Église catholique romaine. Elle a laissé un patrimoine architectural et artistique considérable en Provence, notamment les châteaux de La Barben, de La Verdière, de Sauvan, de La Fare, des Issarts, de Solliès, de Sainte-Croix-de-Verdon, de Peyrolles, de Mane, de Bonneval, de la Roque d'Anthéron, de Janson, de Saint Roman à Beaucaire, de Lagoy, de la Martre, de Gardanne, de Saint Marcel, d'Oppède-le-Vieux, de Villelaure et de Ménerbes. Cette maison a formé plusieurs branches, dont les principales sont celles de Forbin-Janson, de Forbin d'Oppède, de Forbin-Solliès, de Forbin de Sainte-Croix des Issarts, de Forbin-Gardanne, de Forbin-La Roque et de Forbin-La Barben.
Château Forbin.
Le parc et le canal de Marseille. La famille de Forbin est une famille de la noblesse provençale désormais éteinte. Ses membres ont illustré l'histoire de la Provence et du Comtat-Venaissin. Plusieurs personnages de cette famille se sont distingués au service du royaume de France, du Parlement de Provence et de l'Église catholique romaine. Elle a laissé un patrimoine architectural et artistique considérable en Provence, notamment les châteaux de La Barben, de La Verdière, de Sauvan, de La Fare, des Issarts, de Solliès, de Sainte-Croix-de-Verdon, de Peyrolles, de Mane, de Bonneval, de la Roque d'Anthéron, de Janson, de Saint Roman à Beaucaire, de Lagoy, de la Martre, de Gardanne, de Saint Marcel, d'Oppède-le-Vieux, de Villelaure et de Ménerbes. Cette maison a formé plusieurs branches, dont les principales sont celles de Forbin-Janson, de Forbin d'Oppède, de Forbin-Solliès, de Forbin de Sainte-Croix des Issarts, de Forbin-Gardanne, de Forbin-La Roque et de Forbin-La Barben.
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<center>Château Forbin.</center>Après avoir acquis le pavillon de chasse des seigneurs de Baux, Guillaume Forbin, maître peaussier, viendra s’y installer dans les années 1392-1394. Au fil du temps, d’améliorations en rénovations la demeure se transformera pour laisser place au Château Forbin. La configuration actuelle et le style Renaissance date des grands travaux de 1865, date à laquelle le marquis entrepris de grands travaux d’aménagement et fit transporter les fenêtres Renaissance de son hôtel particulier de la rue de Siam (avant qu’il ne soit démoli), jusqu’à Saint-Marcel. Après plusieurs années laissé à l’abandon et détérioré, le château fût racheté et rénové par un amoureux de vieilles pierres, conservant les éléments architecturaux qui pouvaient encore l’être (céramiques de la bibliothèque peintes par la marquise au XIX°, le fronton XVII° ou encore le testament du vieux loup de mer gravé sur une pierre…) préservant ainsi l’âme des Forbin.
Château Forbin.
Après avoir acquis le pavillon de chasse des seigneurs de Baux, Guillaume Forbin, maître peaussier, viendra s’y installer dans les années 1392-1394. Au fil du temps, d’améliorations en rénovations la demeure se transformera pour laisser place au Château Forbin. La configuration actuelle et le style Renaissance date des grands travaux de 1865, date à laquelle le marquis entrepris de grands travaux d’aménagement et fit transporter les fenêtres Renaissance de son hôtel particulier de la rue de Siam (avant qu’il ne soit démoli), jusqu’à Saint-Marcel. Après plusieurs années laissé à l’abandon et détérioré, le château fût racheté et rénové par un amoureux de vieilles pierres, conservant les éléments architecturaux qui pouvaient encore l’être (céramiques de la bibliothèque peintes par la marquise au XIX°, le fronton XVII° ou encore le testament du vieux loup de mer gravé sur une pierre…) préservant ainsi l’âme des Forbin.
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<center>Château Forbin.</center>Tourelle  de 1865. En 2000, il fût entièrement réaménagé pour être habité. Il est maintenat la propriété de trois collectionneurs qui y ont leurs appartements, mais ont aussi décidé d’en ouvrir une grande partie aux visiteurs pour partager leur goût pour l’art contemporain.
Château Forbin.
Tourelle de 1865. En 2000, il fût entièrement réaménagé pour être habité. Il est maintenat la propriété de trois collectionneurs qui y ont leurs appartements, mais ont aussi décidé d’en ouvrir une grande partie aux visiteurs pour partager leur goût pour l’art contemporain.
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<center>Château Forbin.</center>Ce lieu a été imaginé par trois collectionneurs passionnés, Stéphane Miquel et Caroline Pozzo di Borgo, fondateurs de Ghost, et Mr. Haegel, ancien industriel, qui ont souhaité faire découvrir au plus grand nombre leurs collections privées d’œuvres exclusives et uniques produites dans les années 80, mais aussi, et ponctuellement, des collections françaises, européennes et américaines à travers des expositions inédites racontant à la fois l’histoire d’une rébellion d’adolescents devenue langage puis courant artistique : le Post-graffiti old school et l’histoire d’un quartier infréquentable devenu un lieu créatif aux multiples facettes, l’East-Village. Enfin, et parce qu’il se veut un lieu de partage, de rencontres et d’échanges, de découvertes ou de redécouvertes, le Château de Forbin accueille également une résidence artistique ouverte sur la scène contemporaine et des événements culturels.
Château Forbin.
Ce lieu a été imaginé par trois collectionneurs passionnés, Stéphane Miquel et Caroline Pozzo di Borgo, fondateurs de Ghost, et Mr. Haegel, ancien industriel, qui ont souhaité faire découvrir au plus grand nombre leurs collections privées d’œuvres exclusives et uniques produites dans les années 80, mais aussi, et ponctuellement, des collections françaises, européennes et américaines à travers des expositions inédites racontant à la fois l’histoire d’une rébellion d’adolescents devenue langage puis courant artistique : le Post-graffiti old school et l’histoire d’un quartier infréquentable devenu un lieu créatif aux multiples facettes, l’East-Village. Enfin, et parce qu’il se veut un lieu de partage, de rencontres et d’échanges, de découvertes ou de redécouvertes, le Château de Forbin accueille également une résidence artistique ouverte sur la scène contemporaine et des événements culturels.
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<center>Château Forbin.</center>Un des plus illustre membre de la famille est Palamède de Forbin (Marseille, 1433–Aix-en-Provence, 12 février 1508), surnommé le Grand. Le 28 janvier 1455, il se marie à Aubagne avec Jeanne, fille de Charles Castillon de Beynes, baron d’Aubagne, conseiller du roi René, qui le nomme conseiller de son fils et héritier, Jean de Calabre, gouverneur de Gênes en 1458. En 1476, Louis XI le nomme conseiller et chambellan. Il resta principalement en Provence dont la succession étaitmenacée par Jean II d'Aragon et René de Lorraine, petit fils du roi René. Aussitôt la mort de ce dernier, le 10 juillet 1480, Charles V d'Anjou lui succéda en tant que dernier comte. A sa mort, 11 décembre 1481, faute d'héritier masculin, la Provence revint définitivement au royaume de France. En récompense de ses services, Louis XI nomma Palamède de Forbin grand-sénéchal, gouverneur et lieutenant-général de Provence et de Forcalquier, et lui donna la vicomté de Martigues, confisquée à François de Luxembourg qui avait essayé de rattacher la Provence au duché de Lorraine.
Château Forbin.
Un des plus illustre membre de la famille est Palamède de Forbin (Marseille, 1433–Aix-en-Provence, 12 février 1508), surnommé le Grand. Le 28 janvier 1455, il se marie à Aubagne avec Jeanne, fille de Charles Castillon de Beynes, baron d’Aubagne, conseiller du roi René, qui le nomme conseiller de son fils et héritier, Jean de Calabre, gouverneur de Gênes en 1458. En 1476, Louis XI le nomme conseiller et chambellan. Il resta principalement en Provence dont la succession étaitmenacée par Jean II d'Aragon et René de Lorraine, petit fils du roi René. Aussitôt la mort de ce dernier, le 10 juillet 1480, Charles V d'Anjou lui succéda en tant que dernier comte. A sa mort, 11 décembre 1481, faute d'héritier masculin, la Provence revint définitivement au royaume de France. En récompense de ses services, Louis XI nomma Palamède de Forbin grand-sénéchal, gouverneur et lieutenant-général de Provence et de Forcalquier, et lui donna la vicomté de Martigues, confisquée à François de Luxembourg qui avait essayé de rattacher la Provence au duché de Lorraine.
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<center>Château Forbin.</center>Claude de Forbin, chevalier puis comte de Gardanne, né en 1656 à Gardanne, mort à Marseille en 1733, est un officier de marine français. Sous les ordres de son oncle, il prend part à la campagne de Sicile à la fin de la guerre de Hollande. La paix revenue, il intègre la Marine royale. Il participe aux campagnes contre les pirates barbaresques menées en Méditerranée par le comte d'Estrées et Duquesne. En 1685, il sert dans la flotte chargée d'emmener un ambassadeur et plusieurs jésuites auprès de Narai, le roi de Siam. Sur place pendant trois ans, il est nommé amiral et général du roi de Siam, avant de regagner la France. En 1689, il est placé sous les ordres de Jean Bart à Dunkerque avec qui il s'adonne à la guerre de course. Il est chargé, toujours en compagnie de Jean Bart, d'escorter des navires marchands lorsque les deux hommes sont attaqués par une flotte anglaise plus puissante et faits prisonniers. Envoyés à Plymouth, ils parviennent malgré leurs blessures à s'échapper et à regagner la France à la rame. Dans les années 1695, il capture encore plusieurs navires avant d'être fait chevalier de Saint-Louis en 1699. Il reprend du service pendant la guerre de Succession d'Espagne. Il est alors élevé au grade de chef d'escadre. Entretenant de mauvaises relations avec le Secrétaire d'État à la Marine Pontchartrain, il demande à quitter le service en 1710 et se retire sur ses terres au château de Saint-Marcel, à Marseille, où il meurt le 2 mars 1733.
Château Forbin.
Claude de Forbin, chevalier puis comte de Gardanne, né en 1656 à Gardanne, mort à Marseille en 1733, est un officier de marine français. Sous les ordres de son oncle, il prend part à la campagne de Sicile à la fin de la guerre de Hollande. La paix revenue, il intègre la Marine royale. Il participe aux campagnes contre les pirates barbaresques menées en Méditerranée par le comte d'Estrées et Duquesne. En 1685, il sert dans la flotte chargée d'emmener un ambassadeur et plusieurs jésuites auprès de Narai, le roi de Siam. Sur place pendant trois ans, il est nommé amiral et général du roi de Siam, avant de regagner la France. En 1689, il est placé sous les ordres de Jean Bart à Dunkerque avec qui il s'adonne à la guerre de course. Il est chargé, toujours en compagnie de Jean Bart, d'escorter des navires marchands lorsque les deux hommes sont attaqués par une flotte anglaise plus puissante et faits prisonniers. Envoyés à Plymouth, ils parviennent malgré leurs blessures à s'échapper et à regagner la France à la rame. Dans les années 1695, il capture encore plusieurs navires avant d'être fait chevalier de Saint-Louis en 1699. Il reprend du service pendant la guerre de Succession d'Espagne. Il est alors élevé au grade de chef d'escadre. Entretenant de mauvaises relations avec le Secrétaire d'État à la Marine Pontchartrain, il demande à quitter le service en 1710 et se retire sur ses terres au château de Saint-Marcel, à Marseille, où il meurt le 2 mars 1733.
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<center>Château Forbin.</center>On peut voir sur la façade Est de la demeure de superbes fenêtres Renaissance récupérées avant la destruction de l’hôtel particulier des Forbin lors du percement de la Rue Impériale en 1864 (rebaptisée ensuite Rue de la République) qui se situait rue de Siam, rue nommée ainsi car Claude de Forbin, chevalier puis comte de Gardanne, sur place pendant trois ans fut nommé par Narai le Grand, Roi du Siam (actuel Laos), Grand Amiral de sa flotte et Chef de ses armées pour services rendus en 1689.
Château Forbin.
On peut voir sur la façade Est de la demeure de superbes fenêtres Renaissance récupérées avant la destruction de l’hôtel particulier des Forbin lors du percement de la Rue Impériale en 1864 (rebaptisée ensuite Rue de la République) qui se situait rue de Siam, rue nommée ainsi car Claude de Forbin, chevalier puis comte de Gardanne, sur place pendant trois ans fut nommé par Narai le Grand, Roi du Siam (actuel Laos), Grand Amiral de sa flotte et Chef de ses armées pour services rendus en 1689.
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<center>Château Forbin.</center>
Château Forbin.
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<center>Château Forbin.</center>La propriété est située dans un parc de sept hectares, jouxtant le parc national des Calanques au sein du village de Saint-Marcel. Ce site exceptionnel où règnent paix et sérénité est logé dans un cadre de verdure orné de statues gréco-romaines. Ici, sur le socle est marqué Cerbère ?
Château Forbin.
La propriété est située dans un parc de sept hectares, jouxtant le parc national des Calanques au sein du village de Saint-Marcel. Ce site exceptionnel où règnent paix et sérénité est logé dans un cadre de verdure orné de statues gréco-romaines. Ici, sur le socle est marqué Cerbère ?
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<center>Château Forbin.</center>
Château Forbin.
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<center>Château Forbin.</center>Le jardin à la Française.
Château Forbin.
Le jardin à la Française.
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<center>Château Forbin.</center>En 2019, l’immense propriété était mise en vente. On aurait pu alors imaginer que les nouveaux propriétaires allaient continuer à préserver dans le secret cet écrin exceptionnel qui suscite bien des fantasmes dans le quartier, car peu ont eu la chance d’y pénétrer. Bien au contraire, depuis le 25 juin 2020, ce château vie et s’ouvre au public accueillant une étonnante résidence d’artistes et l’exposition d’une des plus belles collections au monde de post-graffiti new-yorkais des années 80-90. Un mélange des genres inattendu imaginé par les collectionneurs, experts et passionnés, de la Galerie marseillaise Ghost, Stéphane Miquel et Caroline Pozzo di Borgo.
Château Forbin.
En 2019, l’immense propriété était mise en vente. On aurait pu alors imaginer que les nouveaux propriétaires allaient continuer à préserver dans le secret cet écrin exceptionnel qui suscite bien des fantasmes dans le quartier, car peu ont eu la chance d’y pénétrer. Bien au contraire, depuis le 25 juin 2020, ce château vie et s’ouvre au public accueillant une étonnante résidence d’artistes et l’exposition d’une des plus belles collections au monde de post-graffiti new-yorkais des années 80-90. Un mélange des genres inattendu imaginé par les collectionneurs, experts et passionnés, de la Galerie marseillaise Ghost, Stéphane Miquel et Caroline Pozzo di Borgo.
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<center>Château Forbin.</center>
Château Forbin.
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<center>Château Forbin.</center>
Château Forbin.
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<center>Château Forbin.</center>
Château Forbin.
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<center>Château Forbin.</center>
Château Forbin.
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<center>Château Forbin.</center>Fronton du XVIIe siècle. Armoiries de la famille : d’or au chevron d’azur accompagné de 3 têtes de Léopard de sable, arrachées, armées et lampassées de gueules posées.
Château Forbin.
Fronton du XVIIe siècle. Armoiries de la famille : d’or au chevron d’azur accompagné de 3 têtes de Léopard de sable, arrachées, armées et lampassées de gueules posées.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Tapis du studio néerlandais MOOOI.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Tapis du studio néerlandais MOOOI.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Au mur, tableau d'Aone.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Au mur, tableau d'Aone.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Kool Koor. Uranium 312. Pour le courant nommé « Post-graffiti », à distinguer du street-art, les œuvres se font toujours à la bombe, mais elles n’ont plus les murs ou les trains pour support mais des toiles souvent de grands formats afin d’être achetées par des collectionneurs et exposées dans des galeries et musées.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Kool Koor. Uranium 312. Pour le courant nommé « Post-graffiti », à distinguer du street-art, les œuvres se font toujours à la bombe, mais elles n’ont plus les murs ou les trains pour support mais des toiles souvent de grands formats afin d’être achetées par des collectionneurs et exposées dans des galeries et musées.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Phase 2 (né en 1957). C’est le père du style « Bubble » qui débuta, également, sur les rames de métro. 
C’est lui qui a eu l’idée de dessiner le contour des lettre en pouvant les remplir de couleurs. Phase2 est aussi une légende du graffiti mais aussi un Dj réputé de Hip-Hop.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Phase 2 (né en 1957). C’est le père du style « Bubble » qui débuta, également, sur les rames de métro. C’est lui qui a eu l’idée de dessiner le contour des lettre en pouvant les remplir de couleurs. Phase2 est aussi une légende du graffiti mais aussi un Dj réputé de Hip-Hop.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti. </center>Rammellzee. Armés de bombes, le plus souvent volées dans des ateliers de carrosserie dont ils mélangent les couleurs pour augmenter la palette chromatique, ils vont recouvrir la ville et les trains de leurs fresques et signatures, passant pour la grande majorité par la case prison. Chacun y va de son expérimentation. Quand Phase 2 innove avec ses lettres bubble, comme gonflées à l’hélium pour créer le Wild style, Rammellzee va plus loin dans les champs des possibles en créant ce qu’il nomme un « futurisme gothique » dont l’écriture sera l’apanage des seuls artistes initiés du mouvement qui se verront confier chacun une lettre.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Rammellzee. Armés de bombes, le plus souvent volées dans des ateliers de carrosserie dont ils mélangent les couleurs pour augmenter la palette chromatique, ils vont recouvrir la ville et les trains de leurs fresques et signatures, passant pour la grande majorité par la case prison. Chacun y va de son expérimentation. Quand Phase 2 innove avec ses lettres bubble, comme gonflées à l’hélium pour créer le Wild style, Rammellzee va plus loin dans les champs des possibles en créant ce qu’il nomme un « futurisme gothique » dont l’écriture sera l’apanage des seuls artistes initiés du mouvement qui se verront confier chacun une lettre.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Futura 2000 (Leonard Hilton McGurr). Pionnier du Graffiti – Abstrait (1955- à ce jour ). Graffeur sur murs et trains, il a trouvé l'inspiration sur le chemin de l’école en regardant les tags sur les murs les metros New-Yorkais et les trains. C’est le premier artiste à recouvrir un train sans utiliser de lettres. En 1981, c’est la consecration lors d’un expo aux cotés d’Andy Wharol et JM Basquiat et ce sera le début d’une longue serie d’expos internationales.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Futura 2000 (Leonard Hilton McGurr). Pionnier du Graffiti – Abstrait (1955- à ce jour ). Graffeur sur murs et trains, il a trouvé l'inspiration sur le chemin de l’école en regardant les tags sur les murs les metros New-Yorkais et les trains. C’est le premier artiste à recouvrir un train sans utiliser de lettres. En 1981, c’est la consecration lors d’un expo aux cotés d’Andy Wharol et JM Basquiat et ce sera le début d’une longue serie d’expos internationales.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>A droite, Don Leicht et John Fekner. Ils ont initié une collaboration en 1982 et créé ce personnage qui s’inspire du jeu d’arcade japonais Space Invaders.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
A droite, Don Leicht et John Fekner. Ils ont initié une collaboration en 1982 et créé ce personnage qui s’inspire du jeu d’arcade japonais Space Invaders.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Quik et Rick Prol.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Quik et Rick Prol.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Quik.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Quik.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Rick Prol.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Rick Prol.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Blade.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Blade.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Seen.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Seen.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Lady Pink, Futura 200 et Aone.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Lady Pink, Futura 200 et Aone.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Futura 2000.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Futura 2000.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Aone.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Aone.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Lady Pink. Son nom, résolument féminin, a été choisi en concertation avec ses pairs masculins qui souhaitaient qu’elle puisse revendiquer son statut de femme et non se masculiniser. Vers l’âge de quinze ans, elle commence par taguer son nom en utilisant des couleurs comme le rose ou le violet lavande apposés directement sur la toile à la bombe, sans dessin préparatoire.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Lady Pink. Son nom, résolument féminin, a été choisi en concertation avec ses pairs masculins qui souhaitaient qu’elle puisse revendiquer son statut de femme et non se masculiniser. Vers l’âge de quinze ans, elle commence par taguer son nom en utilisant des couleurs comme le rose ou le violet lavande apposés directement sur la toile à la bombe, sans dessin préparatoire.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Lady Pink.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Lady Pink.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Crash.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Crash.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Fab Five Freddy (Fred Brathwaite né en 1959). Du graffiti dans les années 70 à la musique dès 1981 dans le clip de Blondie « Rapture » il deviendra en 1988 animateur sur la chaine de télé MTV Rap.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Fab Five Freddy (Fred Brathwaite né en 1959). Du graffiti dans les années 70 à la musique dès 1981 dans le clip de Blondie « Rapture » il deviendra en 1988 animateur sur la chaine de télé MTV Rap.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Phase 2, inventeur du style Bubble.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Phase 2, inventeur du style Bubble.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>La salle à manger.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
La salle à manger.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Futura 2000.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Futura 2000.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Futura 2000.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Futura 2000.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Certaines toiles ont des parties fluorescentes.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Certaines toiles ont des parties fluorescentes.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Rammellzee.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Rammellzee.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Rammellzee.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Rammellzee.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Crash.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Crash.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Dondi White.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Dondi White.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>La bibliothèque. A droite de la fenêtre, Richard Hambleton, (Canada 1952-2017) alias « Shadowman » car il peignait des centaines de silhouettes, noires et avec un « air » menaçant, dans les rues de New-York..
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
La bibliothèque. A droite de la fenêtre, Richard Hambleton, (Canada 1952-2017) alias « Shadowman » car il peignait des centaines de silhouettes, noires et avec un « air » menaçant, dans les rues de New-York..
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>La bibliothèque.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
La bibliothèque.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>La bibliothèque. Superbe escalier en colimaçon, certainement signé Eiffel.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
La bibliothèque. Superbe escalier en colimaçon, certainement signé Eiffel.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>La bibliothèque. Superbe escalier en colimaçon, certainement signé Eiffel.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
La bibliothèque. Superbe escalier en colimaçon, certainement signé Eiffel.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>La bibliothèque. Les armoiries des Forbin : d’or au chevron d’azur accompagné de 3 têtes de Léopard de sable, arrachées, armées et lampassées de gueules posées.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
La bibliothèque. Les armoiries des Forbin : d’or au chevron d’azur accompagné de 3 têtes de Léopard de sable, arrachées, armées et lampassées de gueules posées.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>La bibliothèque.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
La bibliothèque.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>La bibliothèque. Blasons des alliés aux Forbins.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
La bibliothèque. Blasons des alliés aux Forbins.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>La bibliothèque.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
La bibliothèque.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>La bibliothèque. Les céramiques ont été peintes par Roselyne de Forbin d'Oppède.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
La bibliothèque. Les céramiques ont été peintes par Roselyne de Forbin d'Oppède.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>La bibliothèque. Armoiries : d’or au chevron d’azur accompagné de 3 têtes de Léopard de sable, arrachées, armées et lampassées de gueules posées. Devise : « Regem ego comitem me comes regem »
« Tu m'as fait Comte, je te fais Roi ». C'est une référence au rattachement de la Provence au Royaume de France, pour laquelle Palamède de Forbin a eu un rôle important et fut récompensé en étant nommé gouverneur et lieutenant-général de Provence, une fonction qui lui donnait autant de pouvoir qu’un roi, d’après une plaisanterie de Louis XI.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
La bibliothèque. Armoiries : d’or au chevron d’azur accompagné de 3 têtes de Léopard de sable, arrachées, armées et lampassées de gueules posées. Devise : « Regem ego comitem me comes regem » « Tu m'as fait Comte, je te fais Roi ». C'est une référence au rattachement de la Provence au Royaume de France, pour laquelle Palamède de Forbin a eu un rôle important et fut récompensé en étant nommé gouverneur et lieutenant-général de Provence, une fonction qui lui donnait autant de pouvoir qu’un roi, d’après une plaisanterie de Louis XI.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti. </center>La bibliothèque. Palamède de Forbin d'Oppède. Né le 23 juillet 1816 - Aix-en-Provence. Décédé le 28 janvier 1900 - Château de Saint-Marcel à Marseille, à l'âge de 83 ans. Capitaine de la Garde Nationale de Saint-Marcel (1870). Marié le 7 juin 1842 avec Roselyne de Villeneuve-Bargemon (1822-1884), puis,  le 15 janvier 1885, Aix-en-Provence avec Louise de Boisgelin 1861-1933. Il résida au Château de La Verdière et à celui de Saint-Marcel qu'il avait hérité de son cousin Fortuné-Joseph-Auguste de Forbin-Gardanne le 3 septembre 1823.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
La bibliothèque. Palamède de Forbin d'Oppède. Né le 23 juillet 1816 - Aix-en-Provence. Décédé le 28 janvier 1900 - Château de Saint-Marcel à Marseille, à l'âge de 83 ans. Capitaine de la Garde Nationale de Saint-Marcel (1870). Marié le 7 juin 1842 avec Roselyne de Villeneuve-Bargemon (1822-1884), puis, le 15 janvier 1885, Aix-en-Provence avec Louise de Boisgelin 1861-1933. Il résida au Château de La Verdière et à celui de Saint-Marcel qu'il avait hérité de son cousin Fortuné-Joseph-Auguste de Forbin-Gardanne le 3 septembre 1823.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>La bibliothèque. Roselyne Forbin d'Oppède (née de Villeneuve-Bargemon le 26 mars 1822 à Vesoul et décédée le 28 février 1884 à Marseille au château de Saint-Marcel) est une historienne française. C'est une figure marquante du milieu aristocratique du Second Empire. Elle est la fille de Joseph de Villeneuve-Bargemon (1782-1869), haut fonctionnaire et homme politique, et de Constance de Brosses. Elle épouse en 1842 Palamède de Forbin d'Oppède. Historienne, hagiographe, elle écrivit aussi sous le pseudonyme L. Maynier.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
La bibliothèque. Roselyne Forbin d'Oppède (née de Villeneuve-Bargemon le 26 mars 1822 à Vesoul et décédée le 28 février 1884 à Marseille au château de Saint-Marcel) est une historienne française. C'est une figure marquante du milieu aristocratique du Second Empire. Elle est la fille de Joseph de Villeneuve-Bargemon (1782-1869), haut fonctionnaire et homme politique, et de Constance de Brosses. Elle épouse en 1842 Palamède de Forbin d'Oppède. Historienne, hagiographe, elle écrivit aussi sous le pseudonyme L. Maynier.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>La bibliothèque.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
La bibliothèque.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>La bibliothèque. Fragment de pierre sculptée du Ve au VIe siècle trouvé au pied des murailles du vieux château de St Marcel.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
La bibliothèque. Fragment de pierre sculptée du Ve au VIe siècle trouvé au pied des murailles du vieux château de St Marcel.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Photographies en couleur d’Henry Chalfant, qui a documenté les graffeurs dans les dépôts du métro entre la fin des années 70 et le milieu des années 80. Il a réalisé qu’il était en présence d’une nouvelle forme d’expression, basée sur le lettrage et qu’il fallait documenter cette révolution.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Photographies en couleur d’Henry Chalfant, qui a documenté les graffeurs dans les dépôts du métro entre la fin des années 70 et le milieu des années 80. Il a réalisé qu’il était en présence d’une nouvelle forme d’expression, basée sur le lettrage et qu’il fallait documenter cette révolution.
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Château Forbin : exposition le post-graffiti.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Au centre, Dondi White (1961-1998), de vandale pour certains à héros pour d’autres pour une gloire post-mortem chez les collectionneurs. Le roi de la lettre qui avait pour « outil promotionnel » le métro et les trains se réinvente sur toile aux cotés de Futura et Zephyr.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Au centre, Dondi White (1961-1998), de vandale pour certains à héros pour d’autres pour une gloire post-mortem chez les collectionneurs. Le roi de la lettre qui avait pour « outil promotionnel » le métro et les trains se réinvente sur toile aux cotés de Futura et Zephyr.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Veste « signée » par de nombreux graffeurs dont Futura 2000.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Veste « signée » par de nombreux graffeurs dont Futura 2000.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Chambre d'artiste. A l’étage, quatre chambres donnant sur le parc luxuriant sont destinées à accueillir les artistes ou les invités qui viendront résider au château.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Chambre d'artiste. A l’étage, quatre chambres donnant sur le parc luxuriant sont destinées à accueillir les artistes ou les invités qui viendront résider au château.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Vue d'une chambre d'artiste.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Vue d'une chambre d'artiste.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Chambre d'artiste. Une oeuvre de Dondi White qui avait été offerte au chanteur des Beastie Boys.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Chambre d'artiste. Une oeuvre de Dondi White qui avait été offerte au chanteur des Beastie Boys.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Chambre d'artiste.
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Chambre d'artiste.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Chambre d'artiste.
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Chambre d'artiste.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Chambre d'artiste.
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Chambre d'artiste.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Vue d'une chambre d'artiste.
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Vue d'une chambre d'artiste.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Chambre d'artiste. Au-dessus du lit,A-one
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Chambre d'artiste. Au-dessus du lit,A-one
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<center>Château Forbin : exposition Rooks & Robots.</center>Cette exposition est composée d’une vingtaine de de toiles et papiers, créés dans l’atelier sur la thématique du robot par Kool Koor.
Château Forbin : exposition Rooks & Robots.
Cette exposition est composée d’une vingtaine de de toiles et papiers, créés dans l’atelier sur la thématique du robot par Kool Koor.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Kool Koor.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Kool Koor.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>Kool Koor.
Château Forbin : exposition le post-graffiti.
Kool Koor.
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<center>Château Forbin : exposition le post-graffiti.</center>
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Château Forbin : exposition le post-graffiti.
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<center></center><center>Monastère De La Serviane. </center> Le château de la Serviane dépendait d'une terre appelée La Rascassa, appartenait à la fin du XVème siècle à une famille Dupuy, dite Servian, du nom d'un capitaine de bâteau. Puis ce fut la maison de campagne de la famille Deluil-Martiny. Au milieu du XIXe siècle, ce n'était qu'une ferme flanquée de deux tours crénelées.
Monastère De La Serviane.
Le château de la Serviane dépendait d'une terre appelée La Rascassa, appartenait à la fin du XVème siècle à une famille Dupuy, dite Servian, du nom d'un capitaine de bâteau. Puis ce fut la maison de campagne de la famille Deluil-Martiny. Au milieu du XIXe siècle, ce n'était qu'une ferme flanquée de deux tours crénelées.
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<center></center><center>Monastère De La Serviane. </center> Fille de Paul Deluil-Martiny (Mort en 1876), avocat au barreau de Marseille, et d'Anaïs-Marie-Françoise de Solliers (1815-1876), qui était par sa mère l'arrière-petite-nièce d'Anne-Madeleine Remuzat, Marie Deluil-Martiny transforma la maison en couvent en 1879.
Monastère De La Serviane.
Fille de Paul Deluil-Martiny (Mort en 1876), avocat au barreau de Marseille, et d'Anaïs-Marie-Françoise de Solliers (1815-1876), qui était par sa mère l'arrière-petite-nièce d'Anne-Madeleine Remuzat, Marie Deluil-Martiny transforma la maison en couvent en 1879.
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<center></center><center>Monastère De La Serviane. </center> Marie Deluil-Martiny est né en 1841 à Marseille, sur la Canebière. En 1864, à l'occasion de l'une de ses visites à la Visitation de Marseille, elle découvre la
Monastère De La Serviane.
Marie Deluil-Martiny est né en 1841 à Marseille, sur la Canebière. En 1864, à l'occasion de l'une de ses visites à la Visitation de Marseille, elle découvre la "Garde d'Honneur du Sacré-Cœur de Jésus" fondée l'année précédente au monastère de Bourg-en-Bresse. Elle s'inscrit aussitôt au Cadran, entame une correspondance suivie avec Sœur Marie du Sacré-Cœur, et devient "Première Zélatrice" de l'association pour laquelle elle se dépense sans compter. En 1865, elle se rend à Bourg-en-Bresse, où elle effectue une retraite, puis en 1866 en pèlerinage à Paray-le-Monial, avec sa mère et sa sœur Amélie. En 1867, elle participe également à la préparation de l'ouvrage que Mgr Bougaud écrit sur la vie de Marguerite-Marie, rassemblant à son intention les écrits de saint François de Sales relatifs à la dévotion au Sacré-Cœur. En septembre 1868, elle se rend en pèlerinage à la Salette, et sa vocation d'immolation à Jésus-Christ crucifié se précise. En novembre, elle dépose sur l'autel son vœu d'obéissance à la grâce, qu'elle signe "Marie de Jésus, Fille du Cœur de Jésus". Elle fonde une nouvelle congrégation en 1873 à Berchem en Belgique appelée la Société des Filles du Sacré-Cœur, consacrées à l'adoration du Très Saint Sacrement.
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<center></center><center>Monastère De La Serviane. </center>  Afin de préparer une fondation sur le sol français, Marie repart pour Marseille le 3 décembre 1875. La maison d'Aix s'ouvre le 15 juin 1877, et elle obtient alors de l'évêque de Marseille Mgr Robert une nouvelle autorisation de fondation sur le sol de la capitale phocéenne. Ce sera sur la maison familiale, à La Servianne. Les premières novices s'y installent le 24 juin 1879. Mère Marie de Jésus fut assassiné en 1884 par l'ancien jardinier Louis Chave, remercié pour insuffisance dans son travail.
Elle fut béatifiée par Jean-Paul II en 1989 à Saint Pierre de Rome. Elle est fêtée à Anvers le 27 février.
Monastère De La Serviane.
Afin de préparer une fondation sur le sol français, Marie repart pour Marseille le 3 décembre 1875. La maison d'Aix s'ouvre le 15 juin 1877, et elle obtient alors de l'évêque de Marseille Mgr Robert une nouvelle autorisation de fondation sur le sol de la capitale phocéenne. Ce sera sur la maison familiale, à La Servianne. Les premières novices s'y installent le 24 juin 1879. Mère Marie de Jésus fut assassiné en 1884 par l'ancien jardinier Louis Chave, remercié pour insuffisance dans son travail. Elle fut béatifiée par Jean-Paul II en 1989 à Saint Pierre de Rome. Elle est fêtée à Anvers le 27 février.
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<center></center><center>Monastère De La Serviane. </center> Les Filles du Cœur de Jésus sont contemplatives consacrées à la prière pour la réparation des offenses faites au Sacré-Cœur de Jésus par l'adoration du Saint-Sacrement pour l'exaltation de l'Église et la perfection du clergé. Elles mènent une vie monastique et cloitrée. Elles obéissent à la règle d'Ig,nace de Loyola, adaptée à la vie contemplative. Ils existent 6 monastères  en Autriche, Croatie, France, Italie et Suisse, ce qui représente une soixantaine de soeurs. A Marseille, elles sont huit. La soeur principale est à Rome.
Monastère De La Serviane.
Les Filles du Cœur de Jésus sont contemplatives consacrées à la prière pour la réparation des offenses faites au Sacré-Cœur de Jésus par l'adoration du Saint-Sacrement pour l'exaltation de l'Église et la perfection du clergé. Elles mènent une vie monastique et cloitrée. Elles obéissent à la règle d'Ig,nace de Loyola, adaptée à la vie contemplative. Ils existent 6 monastères en Autriche, Croatie, France, Italie et Suisse, ce qui représente une soixantaine de soeurs. A Marseille, elles sont huit. La soeur principale est à Rome.
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<center></center><center>Monastère De La Serviane. </center> La pinède.
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<center></center><center>Monastère De La Serviane. </center> La pinède. Le 27 février 1884, au jardin du Monastère de la Servianne, Mère Marie de Jésus est assassinée par le jardinier du couvent, en haine de la religion. « Je lui pardonne, pour l’œuvre» sont ses dernières paroles.
Monastère De La Serviane.
La pinède. Le 27 février 1884, au jardin du Monastère de la Servianne, Mère Marie de Jésus est assassinée par le jardinier du couvent, en haine de la religion. « Je lui pardonne, pour l’œuvre» sont ses dernières paroles.
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<center></center><center>Monastère De La Serviane. </center> La pinède.
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La pinède.
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<center></center><center>Monastère De La Serviane. </center> La chapelle.
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<center></center><center>Monastère De La Serviane. </center> La chapelle. Saint Joseph.
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<center></center><center>Monastère De La Serviane. </center> La chapelle. Le Sacré-Coeur.
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