Quartier de Sainte Marguerite.

<center>L'Huveaune.</center>Pont du boulevard Michelet.
L'Huveaune.
Pont du boulevard Michelet.
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<center>L'Huveaune.</center>Pont du boulevard Michelet.
L'Huveaune.
Pont du boulevard Michelet.
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<center>Bords de l'Huveaune.</center>
Bords de l'Huveaune.
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<center>Autour du stade.</center>
Autour du stade.
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<center>Autour du stade.</center>
Autour du stade.
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<center>Autour du stade.</center>
Autour du stade.
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<center>Autour du stade.</center>
Autour du stade.
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<center>Autour du stade.</center>
Autour du stade.
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<center>Autour du stade.</center>Clinique Monticelli.
Autour du stade.
Clinique Monticelli.
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<center>Autour du stade.</center>
Autour du stade.
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<center>Autour du stade.</center>
Autour du stade.
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<center>Autour du stade.</center>Sur les bords de l'Huveaune.
Autour du stade.
Sur les bords de l'Huveaune.
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<center>Le stade Vélodrome vu du stade Delort.</center>Le stade Delort. Restructuré en 2015, une piste d’athlétisme entoure le carré de pelouse naturelle. Il s’agit d’ailleurs du seul stade de Marseille où on peut accueillir des compétitions d’athlétisme d’envergure nationale et internationale.
Le stade Vélodrome vu du stade Delort.
Le stade Delort. Restructuré en 2015, une piste d’athlétisme entoure le carré de pelouse naturelle. Il s’agit d’ailleurs du seul stade de Marseille où on peut accueillir des compétitions d’athlétisme d’envergure nationale et internationale.
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<center>Le stade Vélodrome vu du stade Delort.</center>
Le stade Vélodrome vu du stade Delort.
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<center>Le stade Vélodrome </center>Le bulbe de la station d'épuration.
Le stade Vélodrome
Le bulbe de la station d'épuration.
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<center>Le stade Vélodrome </center>Entrée Ganay.
Le stade Vélodrome
Entrée Ganay.
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<center>Le stade Vélodrome .</center>
Le stade Vélodrome .
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<center>Le stade Vélodrome </center>Bâtiment intergénérationnel.
Le stade Vélodrome
Bâtiment intergénérationnel.
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<center>Le pont Dromel</center>On arrive au quartier de sainte-Marguerite. Ici, l'Huveaune et le Jarret se rejoignent. Le nom de Marguerite n’a rien à voir avec la sainte. Il viendrait de l’amalgame de trois mots « Maris guadum itinéris », c’est-à-dire « le gué du chemin de la mer ». Le Prado actuel était un immense marécage et la seule voie vers le rivage de Bonneveine passait par le Rouet (nom qui vient de rota, la route) et Sainte-Marguerite. Ce chemin de direction nord-sud s’infléchissait dans le sens Est-Ouest à la hauteur de Mazargues, là où finissait la région des marécages.
Le pont Dromel
On arrive au quartier de sainte-Marguerite. Ici, l'Huveaune et le Jarret se rejoignent. Le nom de Marguerite n’a rien à voir avec la sainte. Il viendrait de l’amalgame de trois mots « Maris guadum itinéris », c’est-à-dire « le gué du chemin de la mer ». Le Prado actuel était un immense marécage et la seule voie vers le rivage de Bonneveine passait par le Rouet (nom qui vient de rota, la route) et Sainte-Marguerite. Ce chemin de direction nord-sud s’infléchissait dans le sens Est-Ouest à la hauteur de Mazargues, là où finissait la région des marécages.
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<center>Le pont Dromel</center>Ce gué sur l’Huveaune se trouvait au niveau du pont de Dromel. Ce pont, plusieurs fois endommagé par les crues, avait déjà fait l’objet d’une réparation en 1329. Il fut définitivement remplacé par un viaduc à deux arches en 1839. Sous ces deux arches coulaient le Jarret et l‘Huveaune.
Le pont Dromel
Ce gué sur l’Huveaune se trouvait au niveau du pont de Dromel. Ce pont, plusieurs fois endommagé par les crues, avait déjà fait l’objet d’une réparation en 1329. Il fut définitivement remplacé par un viaduc à deux arches en 1839. Sous ces deux arches coulaient le Jarret et l‘Huveaune.
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<center>Le pont Dromel</center>Aujourd'hui, l'Huveaune arrive sur la droite de la photo en passant sous un horrible pont en béton.
Le pont Dromel
Aujourd'hui, l'Huveaune arrive sur la droite de la photo en passant sous un horrible pont en béton.
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<center>Le pont Dromel</center>A gauche, l'Huveaune. A droite, le Jarret.
Le pont Dromel
A gauche, l'Huveaune. A droite, le Jarret.
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<center>Le pont Dromel</center>Une autre origine possible du nom viendrait de celui de l’ancienne église Sainte-Marie-de-Margarita, donnée aux moines de Saint-Victor en 1072. Ses dimensions et son harmonie la faisait comparer à un bijou (en latin, perle se dit marguerita). Mais le nom de
Le pont Dromel
Une autre origine possible du nom viendrait de celui de l’ancienne église Sainte-Marie-de-Margarita, donnée aux moines de Saint-Victor en 1072. Ses dimensions et son harmonie la faisait comparer à un bijou (en latin, perle se dit marguerita). Mais le nom de "Marguerite" est antérieur à l'église, c’est d’ailleurs pour cela qu’elle s’appelait Sainte-Marie-de-Margarita. Peut-être que ce coin était si agréable qu’on le comparait à une perle ? L'église prit le nom du quartier vers le début XIIe siècle. Selon Régis Bertrand (université de Provence), ce nom viendrait du fait qu'on pouvait trouver des pierres précieuses sur les rives de l'Huveaune.
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<center>La palais des sports.</center>Cette structure métallique jaune, franchement connotée années 80, marque justement l’entrée du Palais des Sports de Marseille. Conçu par l’architecte Jean-Jacques Letellier, il a été inauguré en 1988, presque 50 ans après les premières décisions municipales qui préparaient sa construction.
La palais des sports.
Cette structure métallique jaune, franchement connotée années 80, marque justement l’entrée du Palais des Sports de Marseille. Conçu par l’architecte Jean-Jacques Letellier, il a été inauguré en 1988, presque 50 ans après les premières décisions municipales qui préparaient sa construction.
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<center>La palais des sports.</center>La palais des sports, la station de métro et le parc Dromel, construit en 1950,  occupent le domaine ayant appartenu à la famille Dromel, riches commerçants, qui fondèrent ici un orphelinat dirigé par les sœurs de Saint-Vincent de Paul, dans les années 1860.
La Maison DROMEL AINE est la plus ancienne confiserie Chocolaterie Marseillaise. Créée en 1760 à l’époque du roi Louis XV, la famille DROMEL s’installe rue de Rome non loin du port de Marseille afin d’assurer la commercialisation des denrées importées de nos colonies : Sucre – Café – Cacao – Thés – Epices …. Monsieur Dromel fut à l’origine du carré de sucre en inventant une machine à découper les pains entiers.
La palais des sports.
La palais des sports, la station de métro et le parc Dromel, construit en 1950, occupent le domaine ayant appartenu à la famille Dromel, riches commerçants, qui fondèrent ici un orphelinat dirigé par les sœurs de Saint-Vincent de Paul, dans les années 1860. La Maison DROMEL AINE est la plus ancienne confiserie Chocolaterie Marseillaise. Créée en 1760 à l’époque du roi Louis XV, la famille DROMEL s’installe rue de Rome non loin du port de Marseille afin d’assurer la commercialisation des denrées importées de nos colonies : Sucre – Café – Cacao – Thés – Epices …. Monsieur Dromel fut à l’origine du carré de sucre en inventant une machine à découper les pains entiers.
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<center>La palais des sports.</center>
La palais des sports.
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<center>La palais des sports.</center>
La palais des sports.
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<center>Le Parc Dromel.</center>Ici se trouvait le premier hameau de Sainte Marguerite où s'élevait la première église du XIe siècle. Il ne reste du domaine Dromel que quelques platanes au milieu des immeubles.
Le Parc Dromel.
Ici se trouvait le premier hameau de Sainte Marguerite où s'élevait la première église du XIe siècle. Il ne reste du domaine Dromel que quelques platanes au milieu des immeubles.
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<center>Les Templiers</center>Bas de l'avenue de Sainte Marguerite. L'avocat Jean-Joseph Seytres, propriétaire du lieu au début du siècle dernier, le légua à Mme veuve Templier, née Seytres en 1857 qui le légua à son tour à César-Marius Templier, ancien capitaine, en 1876. Il lui laissa son nom. Puis il devint
Les Templiers
Bas de l'avenue de Sainte Marguerite. L'avocat Jean-Joseph Seytres, propriétaire du lieu au début du siècle dernier, le légua à Mme veuve Templier, née Seytres en 1857 qui le légua à son tour à César-Marius Templier, ancien capitaine, en 1876. Il lui laissa son nom. Puis il devint "Les Templiers", un lotissement immobilier.
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<center>Les Templiers</center>La bastide correspondait, dès le XVIIe siècle, à un besoin de villégiature du citadin. Le bon peuple se contentait quant à lui du
Les Templiers
La bastide correspondait, dès le XVIIe siècle, à un besoin de villégiature du citadin. Le bon peuple se contentait quant à lui du "cabanon", institution marseillaise elle aussi. La bastide est une propriété rurale de rendement, comportant ferme et maison de maître. Le propriétaire était souvent un courtier, de commerce ou maritime, un négociant (huiliers, savonniers, etc). Le fermier (méger) et sa famille étaient chargés de gérer la propriété, ils l'habitent toute l'année et assurent l'entretien de la maison du maître. A Sainte Marguerite, leur implantation fut favorisée par les nombreuses sources et par l’eau de la branche méridionale du canal de Marseille. Ces bastides étaient surtout situées le long du Grand Chemin de Marseille à Cassis, futur boulevard de Sainte-Marguerite.
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<center>Résidence Belle Ombre.</center>Avant la Révolution, la bastide de Mr Jean-Christophe Hornbostel, négociant rue Mazarade, devait être une oasis de verdure accueillante parmi les chemins poussiéreux. La ou les bastides, plutôt, car il s'agissait en fait de trois maisons de maître sur un terrain de près de 4 ha, complanté de vignes et oliviers comme il était de coutume dans ce terroir. En 1957, Mme Assada  y installera une clinique post-chirurgicale.
Résidence Belle Ombre.
Avant la Révolution, la bastide de Mr Jean-Christophe Hornbostel, négociant rue Mazarade, devait être une oasis de verdure accueillante parmi les chemins poussiéreux. La ou les bastides, plutôt, car il s'agissait en fait de trois maisons de maître sur un terrain de près de 4 ha, complanté de vignes et oliviers comme il était de coutume dans ce terroir. En 1957, Mme Assada y installera une clinique post-chirurgicale.
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<center>Chapelle des Trinitaires.</center>Elle est située au 16 Avenue des Trinitaires. Le bâtiment abrite aujourd'hui l'ehpad Regain. Le portail, avec sur les piliers et les battants la croix des Trinitaires. Pour le détail de la description : https://photomichmat.net/calanques_eglises/eglises/giniez/index.html
Chapelle des Trinitaires.
Elle est située au 16 Avenue des Trinitaires. Le bâtiment abrite aujourd'hui l'ehpad Regain. Le portail, avec sur les piliers et les battants la croix des Trinitaires. Pour le détail de la description : https://photomichmat.net/calanques_eglises/eglises/giniez/index.html
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<center>Chapelle des Trinitaires.</center>Les Trinitaires est un  ordre religieux dit rédempteur fondé en 1194 par le Français saint Jean de Matha et Félix de Valois, à l'origine pour racheter les chrétiens prisonniers des
Chapelle des Trinitaires.
Les Trinitaires est un ordre religieux dit rédempteur fondé en 1194 par le Français saint Jean de Matha et Félix de Valois, à l'origine pour racheter les chrétiens prisonniers des "infidèles", qui aujourd'hui aide les captifs de toutes sortes, visitent les prisonniers et les malades.
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<center>Carrefour des boulevards de Ste Marguerite et de Paul Claudel.</center>C'était la place du deuxième hameau du village, dit le hameau de la Maçonne.
Carrefour des boulevards de Ste Marguerite et de Paul Claudel.
C'était la place du deuxième hameau du village, dit le hameau de la Maçonne.
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<center>Carrefour des boulevards de Ste Marguerite et de Paul Claudel.</center>Au départ de l’actuel Bd. Paul Claudel - qui n’était encore que le « chemin de St-Tronc » se trouvait le terminus de la « patache », ce vieil omnibus à 2 chevaux qui, tous les 2 tramways, partait en cahotant vers la place de St- Tronc avec son plein de voyageurs descendus du  24, qui faisait la ligne Préfecture-Le Redon. Cet omnibus partait de devant le bar Les Platanes, et ce fut le dernier omnibus marseillais. Le 24 est le célèbre tramway de la partie de boules de Pagnol, qui s’arrêta pour laisser finir la mène en pleine chaussée.
Carrefour des boulevards de Ste Marguerite et de Paul Claudel.
Au départ de l’actuel Bd. Paul Claudel - qui n’était encore que le « chemin de St-Tronc » se trouvait le terminus de la « patache », ce vieil omnibus à 2 chevaux qui, tous les 2 tramways, partait en cahotant vers la place de St- Tronc avec son plein de voyageurs descendus du 24, qui faisait la ligne Préfecture-Le Redon. Cet omnibus partait de devant le bar Les Platanes, et ce fut le dernier omnibus marseillais. Le 24 est le célèbre tramway de la partie de boules de Pagnol, qui s’arrêta pour laisser finir la mène en pleine chaussée.
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<center>L'Atelier des Arts.</center>Outre ses activités associatives l'Atelier des arts possède une salle de spectacle, qui a été entièrement réaménagé en 2006 et 2007 afin de pouvoir accueillir toutes sortes de spectacles : théâtre, concert, danse...
L'Atelier des Arts.
Outre ses activités associatives l'Atelier des arts possède une salle de spectacle, qui a été entièrement réaménagé en 2006 et 2007 afin de pouvoir accueillir toutes sortes de spectacles : théâtre, concert, danse...
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<center>La Roseraie</center>Ces immeubles, construits en 1970, se trouvent sur l'emplacement d'une bastide ayant appartenu à un négociant suisse, Louis-Eugène Gigandet.
La Roseraie
Ces immeubles, construits en 1970, se trouvent sur l'emplacement d'une bastide ayant appartenu à un négociant suisse, Louis-Eugène Gigandet.
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<center>Ancien atelier de cycles et motos.</center>Etienne Rey, né en 1911, tourneur-mécanicien, mais qui tint un magasin de cycle, d’abord impasse du chalet, de 1945 à 1950, puis 130 boulevard de Ste Marguerite de 1950 à 1985. Il fut coureur cycliste en 1ère catégorie, a créé une équipe à Ste Marguerite, a été dirigeant de divers clubs cyclistes (Entente Sportive Sainte Marguerite-Le Cabot-Le Redon), a participé à diverses course, rallyes cyclistes et a fait du vélo jusqu’à 80 ans. Ami de Raoul Rémy, Etienne Rey a eu aussi Marcel Tinazi comme apprenti, avant que celui-ci ne gagne ses galons de coureur sur route.
Ancien atelier de cycles et motos.
Etienne Rey, né en 1911, tourneur-mécanicien, mais qui tint un magasin de cycle, d’abord impasse du chalet, de 1945 à 1950, puis 130 boulevard de Ste Marguerite de 1950 à 1985. Il fut coureur cycliste en 1ère catégorie, a créé une équipe à Ste Marguerite, a été dirigeant de divers clubs cyclistes (Entente Sportive Sainte Marguerite-Le Cabot-Le Redon), a participé à diverses course, rallyes cyclistes et a fait du vélo jusqu’à 80 ans. Ami de Raoul Rémy, Etienne Rey a eu aussi Marcel Tinazi comme apprenti, avant que celui-ci ne gagne ses galons de coureur sur route.
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<center>Vert Pré.</center>Mme veuve Dalmas, née Françoise-Dorothée Surian, légua au début du XIXe siècle à son fils Simon Dalmas, une belle propriété : il devait la céder au négociant Joseph-Casimir Plagniol en 1856 qui fit raser l'ancienne bastide et demanda dès 1858 à l'architecte Condamin de lui construire un manoir de style Louis XIII. Paul Borelli-Plagniol, hérita de son grand-père du domaine
Vert Pré.
Mme veuve Dalmas, née Françoise-Dorothée Surian, légua au début du XIXe siècle à son fils Simon Dalmas, une belle propriété : il devait la céder au négociant Joseph-Casimir Plagniol en 1856 qui fit raser l'ancienne bastide et demanda dès 1858 à l'architecte Condamin de lui construire un manoir de style Louis XIII. Paul Borelli-Plagniol, hérita de son grand-père du domaine "Vert-Pré" alors qu'il était encore mineur. Sa grand-mère, Flavie de Roux, veuve de Jérôme Borelli, y résida après la vente du château "Beausoleil" situé de l'autre côté du chemin de Ste-Marguerite. Avant la guerre de 1914, l'administration de la "Maison du Marin" acheta de Paul Borelli, la propriété pour y installer l’"Hôpital des Marins". Le château fut ensuite démoli et fit place aux bâtiments du centre médico-pédagogique "Vert-Pré" en 1959.
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<center>Place du docteur Vauthier.</center>Les immeubles de 1960 furent bâtis sur l'emplacement du domaine
Place du docteur Vauthier.
Les immeubles de 1960 furent bâtis sur l'emplacement du domaine "Le Bocage" ayant appartenu à Joseph Baude, marguillier de la paroisse en 1809.
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<center>Place du docteur Vauthier.</center>
Place du docteur Vauthier.
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<center>Place du docteur Vauthier.</center>Le monument aux morts.
Place du docteur Vauthier.
Le monument aux morts.
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<center>Place du docteur Vauthier.</center>Statue de Sainte Marguerite. Sainte Marguerite d’Antioche (si elle a existé) est une martyre du IIIe siècle, martyrisée par Olibrius, préfet d’Orient, qu’elle refusa d’épouser.
Place du docteur Vauthier.
Statue de Sainte Marguerite. Sainte Marguerite d’Antioche (si elle a existé) est une martyre du IIIe siècle, martyrisée par Olibrius, préfet d’Orient, qu’elle refusa d’épouser.
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<center>Le lotissement Barry.</center>Ce qui deviendra le lotissement Barry était une propriété fort vaste, couvrant les terres anciennement dénommées
Le lotissement Barry.
Ce qui deviendra le lotissement Barry était une propriété fort vaste, couvrant les terres anciennement dénommées "Clos de Cazeaux". Son nom est celui d’un courtier maritime, Fernand Barry, qui acquit, en 1910, ce domaine sur lequel Jérôme Borelli, négociant et armateur d'origine génoise, avait fait construire avant 1846 le Château Beausoleil, ce qu’on appelle encore de nos jours « le Château ». Quand Mr Barry vendra le tout en 1926, des maisons individuelles de la Loi Loucheur furent construites tout autour du château. Ce dernier en a perdu son toit d'ardoise et sa flèche, mais la source continua à couler sur la petite place durant plusieurs années, avant qu’on ne la bouche.
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<center>Le lotissement Barry.</center>La ferme, par contre, rebaptisée
Le lotissement Barry.
La ferme, par contre, rebaptisée "Clair Logis", se dresse toujours au numéro 5 de l'avenue Eugène Cuénot.
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<center>La campagne Hesse ou lei Roure.</center>C'est en 1835 que Jean-Antoine Hesse acquiert la campagne dont le premier propriétaire fut Jacques Sarrebourse de Pontleroy, seigneur de Beaulieu (près de Rognes) au milieu du XVIIIe siècle. Un autre propriétaire fut l'ancien Conventionnel Barras. Elle accueillit dans ses murs le prince de Talleyrand-Périgord pendant l'hiver 1825-1826. 
Un des petits-fils de Jean-Antoine Hesse , Ernest-Bruno, se maria avec Joséphine-Marie Gillibert qui donna son nom à la rue. Il donna le nom
La campagne Hesse ou lei Roure.
C'est en 1835 que Jean-Antoine Hesse acquiert la campagne dont le premier propriétaire fut Jacques Sarrebourse de Pontleroy, seigneur de Beaulieu (près de Rognes) au milieu du XVIIIe siècle. Un autre propriétaire fut l'ancien Conventionnel Barras. Elle accueillit dans ses murs le prince de Talleyrand-Périgord pendant l'hiver 1825-1826. Un des petits-fils de Jean-Antoine Hesse , Ernest-Bruno, se maria avec Joséphine-Marie Gillibert qui donna son nom à la rue. Il donna le nom "Lei Roure" à la bastide. A sa destruction, dans les années 1960, le lotissement construit à son emplacement reprit ce nom. La maison du fermier échappa à la démolition et reste encore visible.
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<center>Eglise de Sainte Marguerite.</center>L’église est précédée d’un boulevard d’une cinquantaine de mètres, qui est bordé d'arbres, terminé par une placette. Pur voir le détail de la description : https://photomichmat.net/calanques_eglises/eglises/index.htm .
Eglise de Sainte Marguerite.
L’église est précédée d’un boulevard d’une cinquantaine de mètres, qui est bordé d'arbres, terminé par une placette. Pur voir le détail de la description : https://photomichmat.net/calanques_eglises/eglises/index.htm .
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<center>Eglise de Sainte Marguerite.</center>A l'origine simple prieuré rattaché à l'abbaye de Saint-Victor, l'église actuelle de Sainte Marguerite a été édifiée en 1850-1851, sur les plans de l'architecte Charles Bodin, suivant un plan basilical. Elle fut consacrée le 15 octobre 1855 par Monseigneur de Mazenod, sous le titre de la Bienheureuse Vierge Marie Immaculée avec Sainte Marguerite pour patronne. Elle est située dans le troisième hameau, le plus récent, le hameau de l'église.
Eglise de Sainte Marguerite.
A l'origine simple prieuré rattaché à l'abbaye de Saint-Victor, l'église actuelle de Sainte Marguerite a été édifiée en 1850-1851, sur les plans de l'architecte Charles Bodin, suivant un plan basilical. Elle fut consacrée le 15 octobre 1855 par Monseigneur de Mazenod, sous le titre de la Bienheureuse Vierge Marie Immaculée avec Sainte Marguerite pour patronne. Elle est située dans le troisième hameau, le plus récent, le hameau de l'église.
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<center>Eglise de Sainte Marguerite.</center>Sur la façade, on peut voir quatre pilastres. Elle dispose d’une porte de style roman avec plusieurs archivoltes concentriques soutenues par des colonnettes. Les deux statues en fonte, fondues par Durenne, représentent Saint Joseph et la Vierge et ont été placées des deux côtés de l’entrée en 1868.
Eglise de Sainte Marguerite.
Sur la façade, on peut voir quatre pilastres. Elle dispose d’une porte de style roman avec plusieurs archivoltes concentriques soutenues par des colonnettes. Les deux statues en fonte, fondues par Durenne, représentent Saint Joseph et la Vierge et ont été placées des deux côtés de l’entrée en 1868.
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<center>Eglise de Sainte Marguerite.</center>Son clocher pyramidal dresse sa flèche à 30 mètres de hauteur et renferme quatre cloches en fenêtres de 1867.
Eglise de Sainte Marguerite.
Son clocher pyramidal dresse sa flèche à 30 mètres de hauteur et renferme quatre cloches en fenêtres de 1867.
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<center>Eglise de Sainte Marguerite.</center>A l'intétieur, la nef centrale est terminée par une abside, et est bordée par deux bas-côtés. Elle est voûtée en berceau en plein cintre. La voûte repose sur des colonnes monolithiques de 6 mètres de hauteur et qui la séparent des bas-côtés. Les chapiteaux imitent le style roman. Ils présentent des motifs d'animaux fantastiques ou de végétaux stylisés. CVertains chapiteaux du choeur illustrent divers épisodes du martyre de Sainte Marguerite, d'autre, le Sacrifice d'Abraham, Daniel et les lions, Moïse présentant les tables de la loi, les envoyés de Moïse de retour de la terre promise.
Eglise de Sainte Marguerite.
A l'intétieur, la nef centrale est terminée par une abside, et est bordée par deux bas-côtés. Elle est voûtée en berceau en plein cintre. La voûte repose sur des colonnes monolithiques de 6 mètres de hauteur et qui la séparent des bas-côtés. Les chapiteaux imitent le style roman. Ils présentent des motifs d'animaux fantastiques ou de végétaux stylisés. CVertains chapiteaux du choeur illustrent divers épisodes du martyre de Sainte Marguerite, d'autre, le Sacrifice d'Abraham, Daniel et les lions, Moïse présentant les tables de la loi, les envoyés de Moïse de retour de la terre promise.
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<center>Synagogue Tiferet-Israël.</center>Elle est située au 205 boulevard Sainte-Marguerite et fut construite entre 1969 et 1973. L'arrchitecte est Fernand Boukobza. Deux volumes forts, parallélépipède et pyramide tronquée –distingués par la césure de l’axe principal d’accès– expriment les deux fonctions principales de l’édifice, école talmudique et lieu de culte. Pour ce dernier, le choix d’un plan carré de seize mètres de côté, convient au dispositif du culte centré sur l’officiant. La peau extérieure de l’édifice est en béton brut de décoffrage, avec un jeu accentué d’alternance de bandes en relief et en creux. Le volume réservé à l’école talmudique distingue un rez-de-chaussée largement transparent de l’étage plus fermé et scandé par des volumes pleins en porte-à-faux. Cette austérité convenable de l’extérieur est tempérée à l’intérieur par l’utilisation de la pierre en placage et du bois.
Synagogue Tiferet-Israël.
Elle est située au 205 boulevard Sainte-Marguerite et fut construite entre 1969 et 1973. L'arrchitecte est Fernand Boukobza. Deux volumes forts, parallélépipède et pyramide tronquée –distingués par la césure de l’axe principal d’accès– expriment les deux fonctions principales de l’édifice, école talmudique et lieu de culte. Pour ce dernier, le choix d’un plan carré de seize mètres de côté, convient au dispositif du culte centré sur l’officiant. La peau extérieure de l’édifice est en béton brut de décoffrage, avec un jeu accentué d’alternance de bandes en relief et en creux. Le volume réservé à l’école talmudique distingue un rez-de-chaussée largement transparent de l’étage plus fermé et scandé par des volumes pleins en porte-à-faux. Cette austérité convenable de l’extérieur est tempérée à l’intérieur par l’utilisation de la pierre en placage et du bois.
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<center>Hôpital de Sainte Marguerite.</center>Cet hôpital occupe l'emplacement de l'ancien château Lafon. C'est Jean-Auguste Lafon, d'origine lyonnaise, qui avait donné son nom à la propriété. Il avait fondé un important négoce de bois et de rhum des colonies et était même devenu armateur. La bastide Lafon n'est plus à présent qu'une annexe de l'important ensemble hospitalier et les aménagements intérieurs ne rappellent en rien l'ordonnance originelle des lieux.
Hôpital de Sainte Marguerite.
Cet hôpital occupe l'emplacement de l'ancien château Lafon. C'est Jean-Auguste Lafon, d'origine lyonnaise, qui avait donné son nom à la propriété. Il avait fondé un important négoce de bois et de rhum des colonies et était même devenu armateur. La bastide Lafon n'est plus à présent qu'une annexe de l'important ensemble hospitalier et les aménagements intérieurs ne rappellent en rien l'ordonnance originelle des lieux.
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<center>Hôpital de Sainte Marguerite.</center>Depuis 1741 les vieillards, les enfants abandonnés et les indigents de la ville étaient reçus à la Vieille Charité. Un siècle plus tard, l’hospice est dans un état pitoyable. Dès 1857, le Ministre de l’Intérieur demande le transfert de la Charité à la « campagne». En septembre 1877 la commission des hospices fait l’acquisition d’une propriété, située au quartier de Sainte Marguerite appartenant à Monsieur Lafon et à Madame Veuve Double née Lafon, sa sœur.
Hôpital de Sainte Marguerite.
Depuis 1741 les vieillards, les enfants abandonnés et les indigents de la ville étaient reçus à la Vieille Charité. Un siècle plus tard, l’hospice est dans un état pitoyable. Dès 1857, le Ministre de l’Intérieur demande le transfert de la Charité à la « campagne». En septembre 1877 la commission des hospices fait l’acquisition d’une propriété, située au quartier de Sainte Marguerite appartenant à Monsieur Lafon et à Madame Veuve Double née Lafon, sa sœur.
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<center>Hôpital de Sainte Marguerite.</center>Des plans sont faits par Monsieur De Foucault pour la construction du nouvel édifice et son exécution est étudiée dans tous ses détails. Malheureusement, les hospices n’ont pas les ressources financières pour mener à bien le projet. En 1882, la commission des hospices sollicite le double concours de l’Etat et de la Ville. En février 1885, un appel d’offre est lancé pour la construction d’une partie du nouvel hospice de la Charité. Afin de financer la deuxième tranche de travaux, la commission des hospices redemande l’autorisation d’ouvrir une loterie, de quatre millions. Demande à nouveau refusée par le ministère. Le docteur Zani Métaxas va à Paris et obtient finalement gain de cause. Inaugurée en 1889 par le maire, le docteur Siméon Flaissière, la nouvelle Charité ne sera terminée et mise totalement en service qu’en 1897, soit douze ans après la pose de la première pierre.
Hôpital de Sainte Marguerite.
Des plans sont faits par Monsieur De Foucault pour la construction du nouvel édifice et son exécution est étudiée dans tous ses détails. Malheureusement, les hospices n’ont pas les ressources financières pour mener à bien le projet. En 1882, la commission des hospices sollicite le double concours de l’Etat et de la Ville. En février 1885, un appel d’offre est lancé pour la construction d’une partie du nouvel hospice de la Charité. Afin de financer la deuxième tranche de travaux, la commission des hospices redemande l’autorisation d’ouvrir une loterie, de quatre millions. Demande à nouveau refusée par le ministère. Le docteur Zani Métaxas va à Paris et obtient finalement gain de cause. Inaugurée en 1889 par le maire, le docteur Siméon Flaissière, la nouvelle Charité ne sera terminée et mise totalement en service qu’en 1897, soit douze ans après la pose de la première pierre.
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<center>Hôpital de Sainte Marguerite.</center>En 1888 les hospices font l’acquisition de la propriété de Madame Jauffret veuve Guis, domaine limitrophe, d’environ cinq hectares, pour agrandir le terrain de Sainte Marguerite et surtout pour bénéficier d’une entrée sur la route de Marseille à Cassis, ce qui évitera d’élargir la traverse Gaye. En effet, à l’origine l’entrée principale était prévue sur le boulevard de la Gaye, à l’époque une traverse très étroite. On la nommait porte Viton.
Hôpital de Sainte Marguerite.
En 1888 les hospices font l’acquisition de la propriété de Madame Jauffret veuve Guis, domaine limitrophe, d’environ cinq hectares, pour agrandir le terrain de Sainte Marguerite et surtout pour bénéficier d’une entrée sur la route de Marseille à Cassis, ce qui évitera d’élargir la traverse Gaye. En effet, à l’origine l’entrée principale était prévue sur le boulevard de la Gaye, à l’époque une traverse très étroite. On la nommait porte Viton.
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<center>Hôpital de Sainte Marguerite.</center>Initialement le projet architectural était très proche de celui de la Conception, lui-même inspiré de l’architecture de l’hôpital Lariboisière à Paris : il s’agissait d’un vaste quadrilatère au centre duquel se trouvait une grande cour (de 125 m de long sur 75 m de large), plantée d’arbres.
Au nord fût édifié le grand bâtiment de l’administration, composé d’un corps central de quarante mètres de façade, élevé de trois étages sur rez-de-chaussée ; de deux corps latéraux de vingt mètres de façade chacun, ayant deux étages sur rez-de-chaussée, et de deux pavillons de tête, de trois étages sur rez-de-chaussée mesurant l’un et l’autre en façade de dix mètres de longueur. A cette ligne de bâtiments d’une longueur de cent mètres viennent s’ajouter deux prolongements à simple rez-de-chaussée, affectés celui de droite aux cuisines et celui de gauche aux bains, chacun mesurant quarante mètres de longueur.
Hôpital de Sainte Marguerite.
Initialement le projet architectural était très proche de celui de la Conception, lui-même inspiré de l’architecture de l’hôpital Lariboisière à Paris : il s’agissait d’un vaste quadrilatère au centre duquel se trouvait une grande cour (de 125 m de long sur 75 m de large), plantée d’arbres. Au nord fût édifié le grand bâtiment de l’administration, composé d’un corps central de quarante mètres de façade, élevé de trois étages sur rez-de-chaussée ; de deux corps latéraux de vingt mètres de façade chacun, ayant deux étages sur rez-de-chaussée, et de deux pavillons de tête, de trois étages sur rez-de-chaussée mesurant l’un et l’autre en façade de dix mètres de longueur. A cette ligne de bâtiments d’une longueur de cent mètres viennent s’ajouter deux prolongements à simple rez-de-chaussée, affectés celui de droite aux cuisines et celui de gauche aux bains, chacun mesurant quarante mètres de longueur.
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<center>Hôpital de Sainte Marguerite.</center>Au nord fût édifié le grand bâtiment de l’administration, composé d’un corps central de quarante mètres de façade, élevé de trois étages sur rez-de-chaussée ; de deux corps latéraux de vingt mètres de façade chacun, ayant deux étages sur rez-de-chaussée, et de deux pavillons de tête, de trois étages sur rez-de-chaussée mesurant l’un et l’autre en façade de dix mètres de longueur. A cette ligne de bâtiments d’une longueur de cent mètres viennent s’ajouter deux prolongements à simple rez-de-chaussée, affectés celui de droite aux cuisines et celui de gauche aux bains, chacun mesurant quarante mètres de longueur.
Hôpital de Sainte Marguerite.
Au nord fût édifié le grand bâtiment de l’administration, composé d’un corps central de quarante mètres de façade, élevé de trois étages sur rez-de-chaussée ; de deux corps latéraux de vingt mètres de façade chacun, ayant deux étages sur rez-de-chaussée, et de deux pavillons de tête, de trois étages sur rez-de-chaussée mesurant l’un et l’autre en façade de dix mètres de longueur. A cette ligne de bâtiments d’une longueur de cent mètres viennent s’ajouter deux prolongements à simple rez-de-chaussée, affectés celui de droite aux cuisines et celui de gauche aux bains, chacun mesurant quarante mètres de longueur.
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<center>Hôpital de Sainte Marguerite.</center>Au fronton du bâtiment de l’administration on voit encore le blason des hospices civils de Marseille, sculpté à l’époque.
Hôpital de Sainte Marguerite.
Au fronton du bâtiment de l’administration on voit encore le blason des hospices civils de Marseille, sculpté à l’époque.
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<center>Hôpital de Sainte Marguerite.</center>Le blason des hospices civils de Marseille date de 1889.
Hôpital de Sainte Marguerite.
Le blason des hospices civils de Marseille date de 1889.
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<center>Hôpital de Sainte Marguerite.</center>En haut et à gauche la colombe rappelant l’hôpital du Saint Esprit et les coquilles d’argent ainsi que la croix de Lorraine évoquant l’hôpital Saint Jacques de Galice ; en bas et à gauche la croix potencée accompagnée de quatre croisettes, insigne de l’hôpital des insensés de Saint Lazare ; à droite et de haut en bas la croix d’argent des armes de Marseille, le pélican (blason de la vieille Charité), l’étoile à cinq pointes en souvenir des enfants abandonnés qui portaient une étoile à cinq branches sur leur vêtement. Enfin au-dessus de la couronne subsiste la croix qui sera supprimée quelques années plus tard au moment de la laïcisation des hôpitaux. En bas, un rameau d'olivier et un de chêne.
Hôpital de Sainte Marguerite.
En haut et à gauche la colombe rappelant l’hôpital du Saint Esprit et les coquilles d’argent ainsi que la croix de Lorraine évoquant l’hôpital Saint Jacques de Galice ; en bas et à gauche la croix potencée accompagnée de quatre croisettes, insigne de l’hôpital des insensés de Saint Lazare ; à droite et de haut en bas la croix d’argent des armes de Marseille, le pélican (blason de la vieille Charité), l’étoile à cinq pointes en souvenir des enfants abandonnés qui portaient une étoile à cinq branches sur leur vêtement. Enfin au-dessus de la couronne subsiste la croix qui sera supprimée quelques années plus tard au moment de la laïcisation des hôpitaux. En bas, un rameau d'olivier et un de chêne.
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<center>Hôpital de Sainte Marguerite.</center>Un des pavillons des assistés qui sont disposés par deux à l’est et à l’ouest. Elevés de deux étages sur rez-de-chaussée ils comprennent chacun six salles de vingt lits soit 120 lits par pavillon. Documentation tirée de l'article ' L'hôpital Sainte Marguerite, par le Professeur Georges François
Hôpital de Sainte Marguerite.
Un des pavillons des assistés qui sont disposés par deux à l’est et à l’ouest. Elevés de deux étages sur rez-de-chaussée ils comprennent chacun six salles de vingt lits soit 120 lits par pavillon. Documentation tirée de l'article ' L'hôpital Sainte Marguerite, par le Professeur Georges François", de l'Association des Amis du Patrimoine Médical de Marseille.
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<center>Institut Paoli-Calmette.</center>C’est en 1917 que pour la première fois est née l’idée de créer des structures médico-chirurgicales pour une action concertée de lutte contre le cancer. En 1922 la décision est prise de créer en France de tels centres. A Marseille, par décret du 18 janvier
1923, l’école de médecine est dotée d’un « Institut pour l’étude du cancer et du radium », destiné à l’enseignement et la recherche. Il a pour directeurs, le professeur Alezais et le professeur Peyron. L’Institut s’installe au Pharo, dans le pavillon d’anatomie. En 1925 Léon Imbert, chirurgien à l’Hôtel-Dieu, destine quelques lits de son service au traitement des cancéreux. Le 1er novembre 1927, le centre quitte l’Hôtel Dieu et s’installe, sur les terrains de l’hospice de Sainte
Marguerite, dans un pavillon séparé de l’hospice appelé Château Lafon. En 1948 le centre s’installe dans le bâtiment même de l’hôpital Sainte Marguerite, pavillon 1, où il
occupe 140 lits.
Institut Paoli-Calmette.
C’est en 1917 que pour la première fois est née l’idée de créer des structures médico-chirurgicales pour une action concertée de lutte contre le cancer. En 1922 la décision est prise de créer en France de tels centres. A Marseille, par décret du 18 janvier 1923, l’école de médecine est dotée d’un « Institut pour l’étude du cancer et du radium », destiné à l’enseignement et la recherche. Il a pour directeurs, le professeur Alezais et le professeur Peyron. L’Institut s’installe au Pharo, dans le pavillon d’anatomie. En 1925 Léon Imbert, chirurgien à l’Hôtel-Dieu, destine quelques lits de son service au traitement des cancéreux. Le 1er novembre 1927, le centre quitte l’Hôtel Dieu et s’installe, sur les terrains de l’hospice de Sainte Marguerite, dans un pavillon séparé de l’hospice appelé Château Lafon. En 1948 le centre s’installe dans le bâtiment même de l’hôpital Sainte Marguerite, pavillon 1, où il occupe 140 lits.
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<center>Institut Paoli-Calmette.</center>A la mort du doyen Lucien Cornil, en 1952, la direction du centre est confiée au professeur Jean Paoli. Sous sa direction, en 1956, le conseil d’administration décide de transférer le centre  (CRACM) sur un terrain jouxtant l’hôpital Sainte Marguerite, appartenant à l’AP-HM et cédé par bail emphytéotique.
Le 19 mars 1969, le nouveau centre anti cancéreux de Marseille, est inauguré.
En 1974, le professeur Xavier Sérafino succède à Jean Paoli et donne au centre le nom d’Institut Paoli Calmette (I.P.C) en hommage à Jean Paoli et à Irène Calmette qui fût sa fidèle collaboratrice et qui mourra victime de la radio activité. De l'article
Institut Paoli-Calmette.
A la mort du doyen Lucien Cornil, en 1952, la direction du centre est confiée au professeur Jean Paoli. Sous sa direction, en 1956, le conseil d’administration décide de transférer le centre (CRACM) sur un terrain jouxtant l’hôpital Sainte Marguerite, appartenant à l’AP-HM et cédé par bail emphytéotique. Le 19 mars 1969, le nouveau centre anti cancéreux de Marseille, est inauguré. En 1974, le professeur Xavier Sérafino succède à Jean Paoli et donne au centre le nom d’Institut Paoli Calmette (I.P.C) en hommage à Jean Paoli et à Irène Calmette qui fût sa fidèle collaboratrice et qui mourra victime de la radio activité. De l'article "De l'Institut du cancer au Centre Paoli-Calmette' par le Professeur Yves Baille.
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<center>Institut Paoli-Calmette.</center>En 1937, le professeur Lucien Cornil, nouveau doyen, avait de grandes ambitions pour ce centre dont il venait de prendre la direction. Il souhaitait installer le centre à la « Clinique moderne ».
Il s’agissait d’une clinique située, juste à côté de l’hospice de Sainte Marguerite dans le quartier dit du Coin joli. Mais ce projet se heurta à l’opposition des habitants du quartier, qui feront une pétition pour
s’opposer à ce projet, car disaient-ils, le cancer est contagieux et qu’ils ne voulaient pas de ce centre dans leur paisible quartier.
Malgré le soutien des autorités parisiennes affirmant que le cancer n’est pas contagieux, le projet ne verra pas le jour.
Institut Paoli-Calmette.
En 1937, le professeur Lucien Cornil, nouveau doyen, avait de grandes ambitions pour ce centre dont il venait de prendre la direction. Il souhaitait installer le centre à la « Clinique moderne ». Il s’agissait d’une clinique située, juste à côté de l’hospice de Sainte Marguerite dans le quartier dit du Coin joli. Mais ce projet se heurta à l’opposition des habitants du quartier, qui feront une pétition pour s’opposer à ce projet, car disaient-ils, le cancer est contagieux et qu’ils ne voulaient pas de ce centre dans leur paisible quartier. Malgré le soutien des autorités parisiennes affirmant que le cancer n’est pas contagieux, le projet ne verra pas le jour.
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<center> L'hôpital Salvator.</center>Cette vaste propriété, autrefois désignée sous le nom de
L'hôpital Salvator.
Cette vaste propriété, autrefois désignée sous le nom de "Grande campagne", fut le bien de la famille Carraire au XVIIIe siècle. La bastide et ses terres le 6 octobre 1807 furent achetées par Pierre-François Demoussian, descendant d’une famille de marchands-gantiers et parfumeur, établis sur la Canebière. Par succession, la fabrique de parfum et la bastide arrivèrent dans les mains de Louis- André-Félix Salvator en 1858. Fils de courtier en marchandises et courtier lui-même, celui-ci embellira la propriété qu'il nomma Entrmont, y créant dès 1870, cascade et petit lac artificiel et en faisant un splendide domaine. Louis Salvator et son épouse Noémie Laurens, ont en projet de fonder un hôpital privé. Ils se sont manifestement inspirés par l’œuvre du couple Boucicaut, propriétaires des magasins du Bon marché, à l’origine de la création à Paris de l’hôpital qui porte leur nom. A sa mort, le 9 juin 1898, il léguera aux Hospices de Marseille 7 millions de francs de l'époque, ainsi que la propriété "Entremont", à charge d'y installer un établissement hospitalier.
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<center> L'hôpital Salvator.</center>L'aménagement de l'hôpital n'alla pas sans mal : en 1905 le projet n'avait toujours pas abouti et on aménagea à l'état d'hôpital la propriété, la ferme et le château, en y installant d'abord 150 lits de malades. Puis on se décida à entreprendre les travaux : le château est démoli, on ne garde que la ferme dont les arrangements intérieurs en vue de l'hospitalisation sont jugés satisfaisants. Cette partie fut longtemps réservée aux malades contagieux.
L'hôpital Salvator.
L'aménagement de l'hôpital n'alla pas sans mal : en 1905 le projet n'avait toujours pas abouti et on aménagea à l'état d'hôpital la propriété, la ferme et le château, en y installant d'abord 150 lits de malades. Puis on se décida à entreprendre les travaux : le château est démoli, on ne garde que la ferme dont les arrangements intérieurs en vue de l'hospitalisation sont jugés satisfaisants. Cette partie fut longtemps réservée aux malades contagieux.
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<center> L'hôpital Salvator.</center>Sur ce vaste terrain se trouvent deux bâtiments : la maison de maître, appelée le Château, de trois étages, sept fenêtres de façade avec une chapelle privée à l’intérieur et la Ferme, avec ses deux étages sur rez-de-chaussée, près de l’entrée principale, ainsi que les dépendances au fond du parc, un lac et une maison de gardien (photo).
L'hôpital Salvator.
Sur ce vaste terrain se trouvent deux bâtiments : la maison de maître, appelée le Château, de trois étages, sept fenêtres de façade avec une chapelle privée à l’intérieur et la Ferme, avec ses deux étages sur rez-de-chaussée, près de l’entrée principale, ainsi que les dépendances au fond du parc, un lac et une maison de gardien (photo).
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<center> L'hôpital Salvator.</center>Dès 1900, la commission administrative désigne Victor Huot, architecte des hospices pour réaliser les plans du nouvel hôpital.
L’ensemble de la construction sera sobre, avec de grandes fenêtres pour l’air et la lumière.
 Le sous sol a un accès extérieur avec fenêtres. 
 Au rez-de-chaussée surélevé on trouve l’administration.
 Les salles de malades, occupent le rez-de-chaussée et le premier étage des ailes.
 L’aile gauche pour les hommes, l’aile droite pour les femmes et les enfants.
Au total il y aura huit salles d’une largeur de huit mètres chacune avec 16 lits et huit chambres d’isolement à un lit, soit 136 lits pour les convalescents
L'hôpital Salvator.
Dès 1900, la commission administrative désigne Victor Huot, architecte des hospices pour réaliser les plans du nouvel hôpital. L’ensemble de la construction sera sobre, avec de grandes fenêtres pour l’air et la lumière.  Le sous sol a un accès extérieur avec fenêtres.  Au rez-de-chaussée surélevé on trouve l’administration.  Les salles de malades, occupent le rez-de-chaussée et le premier étage des ailes.  L’aile gauche pour les hommes, l’aile droite pour les femmes et les enfants. Au total il y aura huit salles d’une largeur de huit mètres chacune avec 16 lits et huit chambres d’isolement à un lit, soit 136 lits pour les convalescents
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<center> L'hôpital Salvator.</center>Dans les années 1960, l’hôpital Salvator accueille le centre antipoison, le laboratoire de chirurgie expérimentale, le centre hyperbare et un service de réanimation.
L’hôpital Salvator a joué un rôle important dans l’histoire de l’hospitalisation à Marseille, de 1904 à 2007, date à laquelle le dernier malade quitte l’hôpital.
A l’heure actuelle, l’hôpital Salvator (249 bd Sainte Marguerite - 13009 Marseille) abrite des services spécialisés en psychiatrie orientés vers l’enfance et l’adolescence
L'hôpital Salvator.
Dans les années 1960, l’hôpital Salvator accueille le centre antipoison, le laboratoire de chirurgie expérimentale, le centre hyperbare et un service de réanimation. L’hôpital Salvator a joué un rôle important dans l’histoire de l’hospitalisation à Marseille, de 1904 à 2007, date à laquelle le dernier malade quitte l’hôpital. A l’heure actuelle, l’hôpital Salvator (249 bd Sainte Marguerite - 13009 Marseille) abrite des services spécialisés en psychiatrie orientés vers l’enfance et l’adolescence
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<center> L'hôpital Salvator.</center>
L'hôpital Salvator.
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<center> L'hôpital Salvator.</center>Statue de Constant Ambroise Roux représentant les convalescents rendant hommage à Louis Salvator, la femme assise symbolisant la lassitude.
L'hôpital Salvator.
Statue de Constant Ambroise Roux représentant les convalescents rendant hommage à Louis Salvator, la femme assise symbolisant la lassitude.
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<center> L'hôpital Salvator.</center>
L'hôpital Salvator.
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<center> L'hôpital Salvator.</center>Deux pigeons.
L'hôpital Salvator.
Deux pigeons.
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<center> L'hôpital Salvator.</center>Le parc de l'hôpital Salvator s'étend sur une surface de 7 ha, écrin de nature et de calme en plein coeur de la ville. En 2013, le jardinier paysagiste Gilles Clément a proposé de réaliser le jardin de l'hospitalité riche d'espaces ludiques, oniriques et écologiques. Il vise à améliorer la qualité de vie des enfants et adolescents en soins et de l'ensemble des usagers
L'hôpital Salvator.
Le parc de l'hôpital Salvator s'étend sur une surface de 7 ha, écrin de nature et de calme en plein coeur de la ville. En 2013, le jardinier paysagiste Gilles Clément a proposé de réaliser le jardin de l'hospitalité riche d'espaces ludiques, oniriques et écologiques. Il vise à améliorer la qualité de vie des enfants et adolescents en soins et de l'ensemble des usagers
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<center> L'hôpital Salvator.</center>Le parc.
L'hôpital Salvator.
Le parc.
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<center> L'hôpital Salvator.</center>Le parc.
L'hôpital Salvator.
Le parc.
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<center> L'hôpital Salvator.</center>Le théâtre en plein air peut accueillir 200 spectateurs. Il est aménagé en lieu et place de l'ancien étang aujourd'hui asséché. Profitant de la topographie en creux, des gradins enherbés sont aménagés face à l'ancienne rocaille de l'étang qui constitue un fond de scène romantique et sauvage.
L'hôpital Salvator.
Le théâtre en plein air peut accueillir 200 spectateurs. Il est aménagé en lieu et place de l'ancien étang aujourd'hui asséché. Profitant de la topographie en creux, des gradins enherbés sont aménagés face à l'ancienne rocaille de l'étang qui constitue un fond de scène romantique et sauvage.
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<center> L'hôpital Salvator.</center>La chapelle.
L'hôpital Salvator.
La chapelle.
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<center> L'hôpital Salvator.</center>
L'hôpital Salvator.
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<center> L'hôpital Salvator.</center>Une dépendance.
L'hôpital Salvator.
Une dépendance.
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<center> L'hôpital Salvator.</center>Le portail donnant sur l'ancien chemin de Cassis.
L'hôpital Salvator.
Le portail donnant sur l'ancien chemin de Cassis.
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<center>La ZAC Régny en 2015.</center>
La ZAC Régny en 2015.
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<center>La ZAC Régny en 2015.</center>
La ZAC Régny en 2015.
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<center>La ZAC Régny en 2022.</center>
La ZAC Régny en 2022.
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<center>La ZAC Régny en 2022.</center>
La ZAC Régny en 2022.
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<center>La ZAC Régny en 2022.</center>
La ZAC Régny en 2022.
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<center>Le boulevard Urbain Sud.</center>
Le boulevard Urbain Sud.
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<center>La bastide Grand Pré.</center>La bastide Grand Pré ( ancien chemin de Cassis ) fut le bien de la famille D'Anthoine ( famille très proche de Napoléon Bonaparte ) En effet, François Félix , D'Anthoine acquit la bastide en 1817. Son père resta Ignace D'Anthoine, riche négociant fut fait Baron de St Joseph ( bastide St Joseph , actuelle Mairie de secteur dans les quartiers Nord ) par l'Empereur Napoléon 1er. Il resta dans l'histoire, d'abord comme Maire de Marseille de 1805 à 1813, puis comme époux de Rose Clary , soeur de Désirée Clary , épouse de Bernadotte et future Reine de Suède.
La bastide Grand Pré.
La bastide Grand Pré ( ancien chemin de Cassis ) fut le bien de la famille D'Anthoine ( famille très proche de Napoléon Bonaparte ) En effet, François Félix , D'Anthoine acquit la bastide en 1817. Son père resta Ignace D'Anthoine, riche négociant fut fait Baron de St Joseph ( bastide St Joseph , actuelle Mairie de secteur dans les quartiers Nord ) par l'Empereur Napoléon 1er. Il resta dans l'histoire, d'abord comme Maire de Marseille de 1805 à 1813, puis comme époux de Rose Clary , soeur de Désirée Clary , épouse de Bernadotte et future Reine de Suède.
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<center>La bastide Grand Pré.</center>
La bastide Grand Pré.
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<center>La bastide Grand Pré.</center>
La bastide Grand Pré.
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<center>L'Armande en 2013.</center>Abandonnée pendant de nombreuses années la belle bastide a été entièrement rénovée en septembre 2013 afin d’accueillir une école juive.
L'Armande en 2013.
Abandonnée pendant de nombreuses années la belle bastide a été entièrement rénovée en septembre 2013 afin d’accueillir une école juive.
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<center>L'Armande en 2013.</center>Construite dans la première moitié du XIXe siècle sur des terres ayant appartenu à un sieur Paris - nom connu dans le quartier - cette
L'Armande en 2013.
Construite dans la première moitié du XIXe siècle sur des terres ayant appartenu à un sieur Paris - nom connu dans le quartier - cette "opulente résidence aux confortables aménagements et au parc toujours verdoyant" selon les termes de l'abbé Arnaud, l'historiographe local, domine encore de sa tour de guet l'hôpital-hospice qui la jouxte. Une façade classique à quatorze fenêtres et à fronton triangulaire se dresse devant le charmant bassin qui orne le parc.
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<center>L'Armande en 2013.</center>Sur le fronton est marqué 1851. C'est Charles Bortoli qui, dans les années 1890 acquit la propriété pour ne la céder que dans les années 30 à la famille Lepercq ; le notaire Raphaël Jan et son épouse née Aviérinos la possédèrent entre 1937 et 1960, date à laquelle elle passa entre les mains de la famille de Leusse.
L'Armande en 2013.
Sur le fronton est marqué 1851. C'est Charles Bortoli qui, dans les années 1890 acquit la propriété pour ne la céder que dans les années 30 à la famille Lepercq ; le notaire Raphaël Jan et son épouse née Aviérinos la possédèrent entre 1937 et 1960, date à laquelle elle passa entre les mains de la famille de Leusse.
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<center>L'Armande en 2013.</center>Les dépendances.
L'Armande en 2013.
Les dépendances.
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<center>L'Armande en 2013.</center>
L'Armande en 2013.
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<center>L'Armande en 2013.</center>A noter les beaux vases d'Anduze décorant
l'entrée de la propriété.
L'Armande en 2013.
A noter les beaux vases d'Anduze décorant l'entrée de la propriété.
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<center>L'Armande en 2013.</center>La balustrade.
L'Armande en 2013.
La balustrade.
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