Place Estrangin, Palais de Justice, Tribunal Correctionnel, Tribunal de Commerce.
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L'hôtel de la Banque de France
Construit de 1885 à 1886, il est très sobre. L'architecte Letz avait conçu un projet grandiose qui ne sera pas réalisé.
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Fontaine place Estrangin.
La fontaine actuelle mise en place en 1890 est une œuvre de Letz et d'André-Joseph Allar et de son frère Gaudensi Allar. Elle est dédiée à la célébration du commerce.
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Fontaine place Estrangin.
Le sculpteur André Allar choisit Mercure enfant et une sirène tenant une corne d'abondance pour illustrer cette richesse et représente les quatre continents avec lesquels la ville fait commerce dans des rostres entourant le bassin et reliés entre eux par des guirlandes de fleurs et de fruits.
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Fontaine place Estrangin.
Mercure enfant et la sirène.
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Fontaine place Estrangin.
La sirène.
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Fontaine place Estrangin.
L'Afrique
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Fontaine place Estrangin.
L'Amérique.
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Fontaine place Estrangin.
L'Europe.
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Fontaine place Estrangin.
L'Asie.
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Fontaine place Estrangin.
Buste du Rhône.
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Fontaine place Estrangin.
Buste de la Durance.
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Fontaine place Estrangin.
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Fontaine place Estrangin.
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L’hôtel de la Caisse d’Épargne.
Il a été édifié en 1904 suivant les plans de l'architecte Tournaire et s'inspire du style Louis XVI.
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L’hôtel de la Caisse d’Épargne.
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L’hôtel de la Caisse d’Épargne.
Le fronton a été sculpté par Henri-Édouard Lombard. A gauche, la terre. A droite, la mer. Au centre, le blason de Marseille, la préfecture.
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L’hôtel de la Caisse d’Épargne.
Au dessus des portes est gravé à gauche, Travail et à droite, Prévoyance. Puis, quatre écussons : un voilier, un taureau, un lion, une femme.
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L’hôtel de la Caisse d’Épargne.
Au dessus des trois grandes baies Constant Roux a très finement sculpté les têtes de Thétis, qui était une néréide et qui représente la mer, Mercure, le commerce, et Cérès, la terre.
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L’hôtel de la Caisse d’Épargne.
Blason d'Arles, une des deux sous-préfectures.
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L’hôtel de la Caisse d’Épargne.
Blason d'Aix, l'autre sous-préfecture.
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L’hôtel de la Caisse d’Épargne.
Sur le barreaux de la fenêtre, les deux lettres C et E (Caisees d'Epargne).
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L’hôtel de la Caisse d’Épargne.
Le relief d'Auguste Carli représente l'allégorie de l'Epargne, soit une femme drapée tenant un livret dans la main et entourée de deux forgerons qui lui confient leurs économies, c’est l’image de la prévoyance et d'un couple agé à l'air serein, leur retraite étant assurée par l’épargne. A l’arrière plan on remarque un laboureur et un semeur, symboles de prospérité.
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Monument à Paul Peytral.
Ce monument signé Auguste Carli commémore la mémoire de l’homme politique Paul Peytral (1842-1919), ancien ministre des Finances de 1889 à 1899, sénateur des Bouches-du-Rhône de 1894 à 1919. L’œuvre fut inauguré le 3 octobre 1926.
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Palais de Justice
Ce terrain était occupé par l'arsenal des galères jusqu'à ce que le roi le vende. Le premier palais de justice construit entre 1743 et 1747 se trouvait dans la vieille ville, place Daviel. Au début du XIXe siècle les locaux de l’hôtel Daviel s’avérèrent insuffisants et le préfet de l’époque de La Coste proposa dès 1839 au conseil général un projet de reconstruction sur l’emplacement même de l’ancien palais. Après bien des hésitations, en 1856, la décision de transférer le palais de justice de la place Daviel à la place Monthyon est prise.
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Palais de Justice
Angelots de la fonderie du Val d'Osne. Le Val d’Osne, situé en Haute-Marne, près de Saint Dizier, a été créé en 1836 par Jean-Pierre Victor André pour fabriquer du mobilier urbain et de la fonte décorative. Il devient rapidement la plus importante fonderie d’art de France, mêlant art et industrie. Plus tard, la production (qui se prolonge toujours actuellement) se fera à Sommevoire (Haute-Marne) par la GHM (Générale d’hydraulique et de mécanique), Antoine Durenne ayant racheté le Val d’Osne et continuant à produire d’innombrables statues, fontaines et pièces de mobilier urbain. Cette fonderie réalisa les fontaines Wallace, les armatures des bâtiments des Halles de Paris, les bouches de métro signées Guimard, etc.
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Palais de Justice
Angelots de la fonderie du Val d'Osne.
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Palais de Justice
Angelots de la fonderie du Val d'Osne.
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Palais de Justice
Angelots de la fonderie du Val d'Osne.
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Palais de Justice
Angelots de la fonderie du Val d'Osne.
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Palais de Justice
L’architecte est M. Auguste Martin, celui de la Préfecture. Le style est néo-classique. L’inauguration a lieu le 4 novembre 1862. La façade principale donne sur la place Monthyon qui doit son nom au sieur Jean-Baptiste de Montyon, intendant de Provence au XVIIIème siècle. Au centre de cette façade se trouve une porte monumentale composée d’un perron de 25 marches, un péristyle d’ordre ionique de six colonnes.
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Palais de Justice
Le péristyle est surmonté d’un fronton triangulaire sur lequel est représenté la Justice tenant la balance et la main de Justice, avec à sa droite la Force, avec l'épée, et dans l’angle le Crime accroupi représenté par un homme ligoté et à sa gauche la Prudence et l’Innocence, avec le miroir, une femme lui présentyant la Loi. Cet ensemble a été sculpté par Guillaume.
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Palais de Justice
Guillaume a ausi effectué les deux bas reliefs placés sous le porche représentant la justice protectrice, à gauche...
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Palais de Justice
et la justice répressive, à droite.
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Palais de Justice
Statue de Pierre Antoine Berryer, député des Bouches du Rhône en 1834.
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Palais de Justice
Façade latérale de la rue Breteuil.
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Palais de Justice
Façade latéral : la Fermeté et la Modération sculptées par Pierre Travaux.
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Palais de Justice
Façade latérale : la Vigilance et la Sagesse sculptées par Pierre Travaux.
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Palais de Justice
La façade postérieure, rue Grignan, est peu décorée. On y voit deux lions accotant la table commémorative et un fronton sculpté des armes napoléoniennes, le tout sculpté par Émile Aldebert.
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Palais de Justice
Au fronton sont sculptés les armes napoléoniennes. Plus bas, deux lions accotant la table commémorative.
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Palais de Justice
Deux statues de Joseph Marius Ramus occupent les angles rentrant du péristyle et représentent La Force ...
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et la Prudence.
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Palais de Justice
Façade latérale, rue Emile Pollak.
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Palais de Justice
Façade latérale : la Vigilance et la Sagesse sculptées par Pierre Travaux.
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Palais de Justice
Le fronton.
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Palais de Justice
Vue de l'entrée.
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Palais de Justice
La salle des pas perdus forme un carré de 16 mètres de côté. La voussure est composée de 4 côtés inégaux divisés en 5 caissons, un grand au centre et 4 petits. Chacun des grands caissons représente un législateur, chaque petit caisson, un juriste qui a travaillé à l’époque du législateur, l'ensemble étant sculpté par François Gilbert.
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Palais de Justice
Napoléon Ier.
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Palais de Justice
Solon.
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Palais de Justice
Justinien.
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Palais de Justice
Charlemagne.
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Palais de Justice
Dans les écoinçons, les qualités requises pour les magistrats sont également illustrées : Modération et Force.
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Palais de Justice
Napoléon Ier avec Cambacérès, Tronchet, à gauche et de haut en bas, Portalis et Bigot de Préameneu, rédacteurs du Code Civil (avec Jacques de Maleville), à droite.
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Palais de Justice
Equité, Raison.
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Palais de Justice
Justinien avec Tribonien, Thallèle, Théophile et Dorothée
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Palais de Justice
Droit, Liberté.
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Palais de Justice
Solon avec Thalès, Anacharsis, Bias et Épiménide.
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Palais de Justice
Autorité, Ordre.
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Palais de Justice
Charlemagne avec Alcuin, Anségise, Angilbert et Éginhard. L'attitude de Charlemagne, montrant sa cheville, montre la clémence du jugement.
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Palais de Justice
Tout autour, 16 colonnes en marbre rouge du Languedoc.
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Palais de Justice
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Palais de Justice
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Palais de Justice
La Provence présentant ses jurisconsultes à la France, 1862. Sculpture de F. Chabaud.
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Palais de Justice
Le Serment des magistrats entre les mains de Louis Bonaparte.
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Palais de Justice
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Palais de Justice
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Palais de Justice
Le greffe.
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Le greffe.
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Le greffe.
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Ttribunal civil.
La pose de la première pierre eut lieu le 31 janvier 1931. Le bâtiment fut inauguré le 16 juillet 1933. L'architecte est Castel et les sculptures sont de Sartorio. Le style est art-déco.
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Ttribunal civil.
La clé de porte représente un glaive frappé de la devise ORDO et entouré par deux serpents.
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Ttribunal civil.
Au centre du bas-relief se trouve une balance avec en fond les tables de la loi etencadrée de serpents représentant la prudence. Ce motif central repose sur un relief, Hercule terrassant l’hydre de Lerne, évoquant la loi vigilante face aux crimes. Sur la partie gauche, une allégorie féminine de la Justice porte un glaive et un bouclier afin de protéger la famille, sculptée dans le coin inférieur. Dans la partie droite, l'allégorie de la Loi est armée d'une épée et du flambeau civilisateur afin de châtier les criminels, figurés en bas.
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Ttribunal civil.
Cette sculpture de Sartorio représente la Loi sous les traits d'une femme portant le flambeau civilisateur du droit, devant les tables de la loi. A l’arrière-plan, les faisceaux des licteurs symbolisent l'application de la loi.
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Ttribunal civil.
A l’intérieur du hall, les murs sont ornés de grands panneaux de Jean Lair intitulés l'Abolition des peines corporelles sous la révolution française : le bûcher des sorcières la pendaison, le passage à la roue, la décollation, l'ordalie (appelé jugement de Dieu), l'écartèlement, le tribunal de l'inquisition.
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Ttribunal civil.
A l’intérieur du hall, les murs sont ornés de grands panneaux de Jean Lair intitulés l'Abolition des peines corporelles sous la révolution française : le bûcher des sorcières la pendaison, le passage à la roue, la décollation, l'ordalie (appelé jugement de Dieu), l'écartèlement, le tribunal de l'inquisition.
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Ttribunal civil.
L'écartélement.
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Ttribunal civil.
Ce panneau représente l'Abolition de ces pratiques à l'époque des lumières. Jean Lair, s'inspirant du serment du jeu de paume (1791) de Jacques Louis David, a peint les députés du tiers état jurant devant la constitution française. A l’arrière-plan, la Bastille tombe aux mains des sans-culottes ; une femme drapée de blanc, symbole de la loi républicaine, domine la scène.
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Ttribunal civil.
Ce panneau représente l'Abolition de ces pratiques à l'époque des lumières. Jean Lair, s'inspirant du serment du jeu de paume (1791) de Jacques Louis David, a peint les députés du tiers état jurant devant la constitution française. A l’arrière-plan, la Bastille tombe aux mains des sans-culottes ; une femme drapée de blanc, symbole de la loi républicaine, domine la scène.
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Ttribunal civil.
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Tribunal de Commerce.
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Tribunal de Commerce.
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Tribunal de Commerce.
La clé de porte représente un caducée entouré par des serpents.
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Tribunal de Commerce.
Le bas-relief du tribunal de commerce fut aussi établi à partir du motif central des Tables de La loi, mais ici, un caducée et un globe armillaire (symbolisant le commerce et le voyage) remplace la balance. Une allégorie de l'abondance, identifiable par sa corne débordant de fruits, veille sur le commerce, évoqué par des bateaux sur le côté gauche et sur l'industrie symbolisée par des usines sur le côté droit.
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Tribunal de Commerce.
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Tribunal de Commerce.
Le plafond du hall est décoré d'une toile de Charles Zubienan où l'artiste a symbolisé les étapes de la création des lois du commerce en France.
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Tribunal de Commerce.
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Tribunal de Commerce.
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Tribunal de Commerce.
Luminaire.
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Tribunal de Commerce.
Statue de Thémis, déesse de la justice de la loi et de l'équité sculptée en 1933 par Henri Raybaud. Cette allégorie inspirée des koré de la statuaire grec archaïque, tient dans sa main gauche la loi, sa main droite posée sur un glaive.
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Tribunal de Commerce.
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Un vaste escalier rampant dessert les quatre étages.
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Tribunal de Commerce.
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La verrière.
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Ferronnerie de la verrière représentant des feuilles de chêne.
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Bureau du président. La première toile marouflée, la justice maritime à Athènes au temps de Lysias, signé Marcel Poggioli montre le célèbre recteur Lysias (vers 440 vers 380 avant JC) tenant le rouleau de l'un de ses discours à la main face à un personnage drapé d'u
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Tribunal de Commerce.
L'autre œuvre, peinte par Jean Lyon, Solon abolissant les lois draconiennes, illustre l'instant où Solon (vers 640 vers 580 avant Jésus-Christ) proclame les nouvelles lois à Athènes.
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Tribunal de Commerce.
Bureau du président. Marseille antique, située au-dessus de la porte d'entrée. Une jeune femme, que l’on a identifiée comme Gyptis, drapée d'une toge est placée
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Tribunal de Commerce.
Salon d’honneur. Cérès d’Oscar Eichacker. Groupe sculpté par Louis Botinelly.
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Tribunal de Commerce.
Salon d’honneur. Groupe sculpté par Louis Botinelly : la loi et la justice protégeant le droit. Le droit est représenté comme un homme nu à l'image des héros de l'Antiquité. À sa gauche la loi porte comme attribut un flambeau ; à sa droite, la justice tient un miroir symbolisant la vérité. Une colombe, symbole de paix, et un serpent, représentation de la vigilance, se tiennent de part et d'autre du Droit.
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Salon d’honneur. Cérès d’Oscar Eichacker.
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Thétis d’Oscar Eichacker.
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Hercule d’Oscar Eichacker.
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Tribunal de Commerce.
Grande salle d'audience. Toile réalisée par Henri Brémond. Un char flanqué de cornes d'abondance est tiré par trois chevaux. Au premier plan, une frise de personnages symbolise la richesse de Marseille : un personnage porte une victoire de Samothrace évoque le passé antique de la ville, une femme drapée d'une toge blanche portant des épis de blé représente la prospérité, un semeur figure l'abondance, et un ouvrier avec sa pelle personnifie le travail. Devant eux, trois putti portent un plateau de fruits et de fleurs. Un personnage a été ajouté par rapport à l'esquisse préparatoire du projet. Il est situé au-dessus du premier cheval, aux côtés de la femme aux cheveux blonds. C'est sans doute Gaston castel, portrait rajouté par Bremond en hommage à l'architecte. On discerne les créneaux de l’abbaye de St Victor et le profil de la basilique Notre-Dame de la Garde. Au bas de cette grande composition, un cartouche donne le titre de l'œuvre : à la gloire de Marseille, capitale méditerranéenne, métropole coloniale.
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Tribunal de Commerce.
Autour du motif central une large frise où se trouve représentés, à gauche un kouros portant un bateau, Marseille centre du commerce maritime méditerranéen et à droite un kouros tenant un caducée et des épis de blé, Marseille centre du commerce rural provençal. Le reste de la frise est composé de médaillons : l'Indochine, la Tunisie, l'Algérie, le Maroc, l’AOF, l'Égypte la Grèce, l'Italie et l'Espagne.
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kouros portant un bateau, Marseille centre du commerce maritime méditerranéen.
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kouros tenant un caducée et des épis de blé, Marseille centre du commerce rural provençal.
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Grande salle d'audience. Vitraux aux motifs géométriques.
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Grande salle d'audience.
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Grande salle d'audience. Marianne de Sartorio.
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Grande salle d'audience.
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Vestiaire des juges. La Loi capitulaire de Marius Barret représente Charlemagne entouré d'hommes en armes, des moines copiant sur des lutrins.
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Vestiaire des juges. La Loi celtique, toile d’Henri Aurrens, montre deux druides au milieu d'une forêt.
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Seconde salle d'audience. Le peintre Jean Julien a conçu un vaste panneau composé d’une frise de personnages et souligné par la phrase" Sous la protection de la Justice qui assure la sécurité et la concorde entre les hommes, l'agriculture s'épanouit et dispense ses richesses". Au centre de la toile, l'allégorie de la justice, au pied de laquelle plusieurs putti déposent une imposante guirlande de fleurs et de fruits. À gauche, la paix une colombe sur son épaule, tient une palme ; à droite la loi porte son attribut, le miroir. Un cortège de paysans chargés de panier débordant de fruits, un couple enlacé et une mère portant son enfant complète la représentation.
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Panneau décoratif de Louis de Lombardon intitulé le Comte de Provence Raymond Béranger V donne les lois à la Provence. Le comte, assis sur son trône, donne audiences à ses baillis. À sa gauche, portant les attributs de la loi se trouve son conseiller, Romée de Villeneuve. Louis de Lombardon souhaita évoquer ici l'édification des cours de justice par le comte de Provence. Au centre de la toile sont figurées ses quatre filles. Leurs mariages assureront à Raymond Béranger une stabilité politique sans pareille.
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