Le Vieux Port.
Du Mucem au Pharo.
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Entrée du Vieux Port
A gauche, le fort St Jean avec la tour du fanal et celle du roi René et à droite, le palais du pharo.
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Entrée du Vieux Port
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Entrée du port de la Joliette.
A gauche, le phare de Sainte- Marie et la longue digue de la Joliette qui est hors service depuis une trentaine d'années. Derrière, La tour CMA-CGM. A droite, la jetée
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Entrée du port de la Joliette.
Le phare de Sainte- Marie.
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Entrée du port de la Joliette.
Située à l'entrée du port, la Cathédrale affirme la position de Marseille comme porte de l'Orient. A droite, la Désirade, élégante tourelle qui signale une pointe de rochers.
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Le Mucem et la tour du Fanal.
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La tour du Fanal et le fort Saint-Jean.
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Fort St Jean
C'est sur la rive Nord du Lacydon que les Hospitaliers chevaliers de l'ordre de Saint-Jean établirent, à la fin du XIIe siècle, l'une de leurs premières commanderies. Fondé vers 1090, avant les premières croisades, le futur ordre de Malte choisit également le promontoire Nord pour y installer la chapelle Saint-Jean Baptiste, première église romane de la cité phocéenne, devenue église Saint-Jean après sa démolition à la fin du XIIIe siècle. Grâce à l'argent récupéré après le procès des Templiers,Ils firent ensuite construire l'hôpital au nord de l'église, partiellement encastré dans le rocher et exhaussant le rivage, ils purent créer une cour sur laquelle donnait le palais du commandeur bâti en bordure de la passe. Des murs solides entouraient le tout et formaient un bastion indépendant de la ville. Il était achevé en 1365, voire un peu plus tôt, puisqu'à cette date, le palais du commandeur accueillit la suite pontificale accompagnant le pape Urbain V. Cette muraille n'empêchât pas l'invasion des Aragonais, en 1423. A gauche, l'hôtel du commandeur donnant sur la mer. A droite, la tour du roi René.
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Fort St Jean
Le 20 novembre 1423, une flotte aragonaise attaque la ville et la met à sac. La tour Maubert est détruite, et les assaillants emportent en guise de trophée la chaîne qui défendait l'entrée du port, toujours visible aujourd'hui dans la cathédrale de Valence (Espagne). Dès 1452, le Roi René, qui cherche à redresser la ville, fait construire une nouvelle tour, qui prendra son nom, en lieu et place de la tour Maubert. Elle est financée en partie par la ville, en partie par les pêcheurs de Saint-Jean. Durant cette période en revanche, les Hospitaliers de Saint-Jean se désintéressent progressivement du site, et les bâtiments se détériorent.
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Entrée du Vieux Port
A gauche, le Pharo, à droite l'intérieur du fort St Jean, avec la tour du fanal.
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Entrée du Vieux Port
Fort Saint Nicolas.
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Entrée du Vieux Port
Le palais du Pharo.
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Entrée du Vieux Port
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Entrée du Vieux Port
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Le Vieux Port
Le palais du Pharo et le fort Saint-Jean.
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Le Vieux Port
Le retour de la pêche.
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Le Vieux Port
La mairie et les immeubles Fernand Pouillon.
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Le Vieux Port
Notre-Dame de la Garde
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Le Vieux Port
L'èglise St Ferréol et une tour Labourdette.
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Le Vieux Port
Pêcheur et marché aux poissons.
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Le Vieux Port
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Le Vieux Port
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Le Vieux Port
Le fort Saint-Nicolas.
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Le Vieux Port
C'est en 600 avant Jésus-Christ que des Grecs venus de Phocée en Asie Mineure (actuelle Turquie) débarquent dans la calanque du Lacydon habitée par un peuple celto-ligure, les Salyens. La légende raconte que Massalia est née d'une histoire d'amour, celle de Protis, le grec, et de Gyptis la fille du chef ligure. Dédaignant princes et héritiers locaux, celle-ci choisit comme époux le bel aventurier grec... Le choix de ce site n'est pas innocent ; la rive nord du port, sur laquelle fut établie la cité, était protégée par trois collines (Saint-Laurent, les Moulins et les Carmes) et bénéficiait en outre de l'eau pure de la source du Lacydon. De plus, les îles de Pomègues et Ratonneau constituaient une barrière défensive naturelle non négligeable.
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Ancienne digue du Fort St Jean.
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Ancienne digue du Fort St Jean.
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Ancienne digue du Fort St Jean.
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Ancienne digue du Fort St Jean.
Au loin, les îles du Frioul.
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Ancienne digue du Fort St Jean.
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Fort Saint Jean
Le Nord du site du Lacydon fut occupé dès l'antiquité par les Phocéens. Des fouilles archéologiques indiquent en effet les traces d'une tour de guet bâtie sur les lieux. On ignore presque tout de ce qu'a pu être ce site après la chute de l'empire romain et pendant le premier millénaire de notre ère. Marseille est une ville riche et active, bien située, qui attire les convoitises aussi bien des barbares que des rois Francs qui se partagent l'Europe. En outre, elle se trouve prise dans des rivalités politiques. La ville est donc ravagée à plusieurs reprises : en 476, 536, 736, 739, 838, 848 et en 923 ou les sarrasins s'emparent même de Saint-Victor. C'est sans doute le siècle le plus néfaste que Marseille a vécu.
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La tour du Fanal.
Depuis 1644, le fanal Saint-Jean, qu'on appelle aussi la tour ronde, dresse sa façade cylindrique. C'est peu avant l'arrivée triomphale de Louis XIV à Marseille en 1660 qu'elle fut bâtie à la demande des armateurs marseillais. Les travaux sont adjugés à trois maçons : Bœuf, Gay et Alluys.
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La tour du Fanal.
Chaque soir, on y brûlait des troncs d'arbres pour signaler l'entrée du port.
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Fort Saint Jean
Dès le IXe siècle, l'évêque Babon fait édifier un Castrum, dénommé Château Babon, pour servir de refuge aux habitants face à ces incursions répétées et se défendre contre l'ennemi. Aucun vestige n'a été retrouvé de cette ancienne place forte, mais il semblerait qu'elle ait occupé un espace comprenant le site de Saint-Jean et s'étendant jusqu'à la place de la Major.
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Fort Saint Jean
Au début du Xllle siècle une tour (dite Maubec ou Maubert) fut construite pour assurer le contrôle de l'entrée du port. Malgré toutes les mesures prises par les Marseillais pour se protéger, les troupes aragonaises s'introduisirent en 1423 dans la ville et la mirent à sac. La tour Maubert fut alors entièrement détruite. La première préoccupation du roi René, lorsqu'il hérita du comté de Provence en 1435, fut d'assurer la sécurité de Marseille. Les remparts furent remis en état et la tour reconstruite par l'ingénieur génois Pardo et le maître maçon Jehan Robert. Celle-ci, appelée « Tour Carrée », puis ultérieurement « Tour du Roi René » fut élevée de 1447 à 1463. De là une chaîne de 225 anneaux était tendue chaque nuit jusqu'à la rive opposée, interdisant l'accès au port à tous les envahisseurs.
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Fort Saint Jean
Les pierres plates. La Provence passée dans les possessions du roi de France en 1481, celui-ci maintint dans la tour un capitaine et sa garnison afin d'assurer la défense de la ville. En 1511-1512, un pont-levis fut construit. Au XVIle siècle, lors de la fortification du site, ordonné par Louis XIV (réalisée par le Chevalier de Clerville), la tour du roir René fut englobée au niveau de sa façade Nord dans l'enceinte du fort Saint-Jean. Ce fort fut construit pour assurer la surveillance de la vieille ville à la suite de la rébellion des Marseillais contre le pouvoir royal (de 1658 à 1660).
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Fort Saint Jean
Les pierres plates.
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Fort Saint Jean avant la restauration.
La cour avec l'hôpital.
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Fort Saint Jean avant la restauration
L'hôpital et la galerie des officiers.
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Fort Saint Jean avant la restauration.
La chapelle St Jean avant restauration.
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Fort Saint Jean avant la restauration.
Ruines d'anciennes casernes. A l'intérieur du fort, il reste peu de vestiges de la fortification du XVIIe siècle car le bas-fort a été très endommagé par l'explosion d'un dépôt de munitions en 1944, installé par l'armée allemande.
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Fort Saint Jean avant la restauration.
Ancienne caserne, bâtiment Georges Henri Rivière. En 1909, l'esplanade du Fort Supérieur reçoit une caserne pour y loger des services de la Légion Etrangère. Pour le fort Saint Jean après restauration, voir le Mucem.
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La tour du roi René.
La tour carrée est un ouvrage monumental de 34 mètres au-dessus de la mer, pourvu de très peu d'ouvertures, souvent de simples meurtrières, et les étages sont reliés entre eux par un étroit escalier à vis. Un large quai protégeait son soubassement où fut construit le premier Bureau de la santé de Marseille. Ce quai, démoli en 1954, laissa place à la promenade actuelle, que l'on appelle les pierres plates.
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La tour du roi René.
Ses trois salles -une par étage - sont désormais utilisées comme autant de galeries d'exposition.
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La tour du roi René.
Exposition sur la pêche.
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La tour du roi René.
Une des voûtes.
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La tour du roi René.
151 marches conduisent aujourd'hui à sa terrasse, surplombant la ville à 34 mètres de hauteur. Digue du fort St Jean et esplanade où seront construits le Mucem et la Villa Méditerranée.
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La tour du roi René.
Galerie de la montée des canons. Les deux niveaux de la forteresse sont reliés par un tunnel qui permet le passage des canons depuis la partie basse pour les hisser à la partie haute.
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La tour du roi René.
Les pierres plates.
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Fort Saint Jean
L'entrée principale, du temps de Louis XIV, qui apparaît encore sur la façade qui domine le Mémorial des camps de la mort fut condamnée au milieu du XIXe siècle, lors du creusement du canal qui relia le Vieux-Port et les nouveaux ports depuis le bassin de la Joliette.
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Quai de la Tourette
Vauban prit l'initiative de creuser une douve inondable à volonté pour isoler le fort du port. Il fait également construire de l'autre côté du fossé une fortification triangulaire, appelée demi-lune, située face à l’entée principale du fort. En 1844, lors de la création du bassin de la Joliette et du percement du canal de jonction entre les deux ports, le canal Saint-Jean, on en fait une île, seulement reliée à la terre ferme par un pont tournant à l'entrée du canal. Côté Est, les fortifications extérieures, le bastion demi-lune et le fossé disparaissent. Ce canal sera comblé en 1939 et devint la voie routière que l'on connaît aujourd'hui sous le nom de "quai de la tourette".
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Consignes sanitaires.
Edifiée en 1719 par l'architecte Mazin pour y installer les médecins et chirurgiens chargés du contrôle sanitaire des marins et des bateaux qui entraient dans le port de Marseille. L'intendance sanitaire fonctionna jusqu'au XIXe siècle. Son organisation remarquable et ses compétences servirent de modèle à tous les grands ports méditerranéens.
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Consignes sanitaires.
Jusqu'en 1660, le bureau de la santé se trouvait devant la tour Saint-Jean. La construction des remparts de Louis XIV entraîne son déplacement. On fait alors construire un pavillon flottant ou patache. L'autorisation à bâtir le pavillon de la consigne sanitaire date de 1717. En 1719 la première pierre est posée. Mais un an plus tard la ville connaît la plus terrible épidémie de peste de son histoire.
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Consignes sanitaires.
Edifiée en 1719 par l'architecte Mazin, c'est un mélange de baroque et de néoclassicisme inspiré de la renaissance.
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Consignes sanitaires.
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Consignes sanitaires.
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Consignes sanitaires.
Le fronton de l'attique porte les armes royales (martelées) à coté de celles de Marseille.
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Consignes sanitaires.
La statue de Saint-Roch, qui est en fait une copie de Chardigny, a été réalisée après la révolution.
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Consignes sanitaires.
Trop exigu le bâtiment est doublé à l'identique en 1862 par l'architecte Désiré Michel.
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Consignes sanitaires.
Aujourd'hui, ces consignes ont perdu leur fonction sanitaire mais abritent toujours des services administratifs.
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Eglise Saint Laurent.
Construite au XIIème siècle, Saint Laurent était l'église paroissiale du plus vieux quartier de Marseille : le quartier St Jean. Edifiée au sommet de la butte à laquelle elle a donné son nom, elle profile au dessus du port son clocher en forme de tour de guet. Elle conserve encore, malgré de nombreux remaniements, les éléments essentiels de son architecture romano-provençale.
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Eglise Saint Laurent.
Le montreur d'oursons, statue en bronze de Botinelly, 1911, achetée vpar la ville en 1927.
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Eglise Saint Laurent.
Le montreur d'oursons, statue en bronze de Botinelly, 1911, achetée par la ville en 1927.
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Eglise Saint Laurent.
Allégorie de "Marseille" de Louis Botinelly, remplacée par le montreur d'oursons, et qui est maintenant à l'entrée de la mairie.
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Eglise Saint Laurent.
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Eglise Saint Laurent.
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Eglise Saint Laurent.
A gauche, la chapelle sainte Catherine. Elle a été construite en 1604, pour les Pénitents Blancs.
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Le Vieux Port.
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Le Vieux Port.
Les immeubles Pouillon. En janvier 1943, la destruction méthodique du quartier du Vieux-Port par les troupes d'occupation allemandes, assistées des forces de police de Vichy, constitue l'un des épisodes qui ont le plus marqué la mémoire collective marseillaise. Accusés d'abriter des éléments de la pègre et de la Résistance, les vieux quartiers du Vieux-Port ont été évacués brutalement à partir du 24 janvier 1943, les immeubles dynamités et leur population, près de 20 000 personnes - en majeure partie des immigrés - déplacée sans ménagement ni préparation, prélude pour beaucoup à la déportation. La reconstruction du Vieux-Port devient après la guerre de 1939-1945, l'enjeu le plus important de la Ville. Le surprenant alignement de près de 600 mètres de long, encadrant l'Hôtel de Ville, en est un des meilleurs exemples. En fait, c'est l'œuvre de Fernand Pouillon qui construit les immeubles du quai en collaboration avec André Devin, sous la tutelle de l'architecte en chef Auguste Perret. Ce sont des blocs réguliers, construits en pierre blonde du Pont du Gard, et constituant des avant-corps massifs élevés sur de belles et agréables arcades en rez-de-chaussée.
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Le Vieux Port.
Le nouveau ferry-boat.
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Le Vieux Port.
L'ancien Ferry-Boat.
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Le Vieux Port.
L'emplacement où se trouve l'actuel Hôtel de Ville est occupé dès le XIIIe siècle par la Maison de Ville qui réunissait les marchands et les consuls de la ville. Mais ce n'est qu'au XVIIe siècle que l'Hôtel de Ville sera construit. Il symbolise le nouveau statut politique de la ville ordonné par Louis XIV. Érigé sur des pilotis - la mer venait alors lécher les fondations - le bâtiment n'est pas celui qu'avait, dans un premier temps, dessiné Pierre Puget. Le projet étant trop coûteux, on retint celui proposé par l'architecte Jean-Baptiste Méolans qui travaillait avec l'ingénieur Enéas Bilondelle, la direction des travaux étant assurée par Gaspard Puget, le frère de l'architecte retoqué qui n'eut, comme lot de consolation, que l'honneur de signer le médaillon qui surmonte la porte principale et qu'on voit sous le célèbre balcon réalisé en 1669 par Jean Suquet. L'Hôtel de Ville fut agrandi à la fin du XVIIIe siècle grâce à l'achat de maisons particulières formant ainsi l'arrière corps.
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Le Vieux Port.
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L'hôtel de ville.
La construction du bâtiment, commencée en 1653, s'est achevée vingt ans après! Deux pavillons à fronton encadrent une partie légèrement en retrait, située au-dessus d'un balcon et de la porte principale. Plusieurs sculpteurs ont collaboré à l'exécution de cette façade en pierre rose de la Couronne -les colonnes de l'entrée étaient en marbre polychrome avant d'être elles -aussi refaites en simple pierre - lui donnant cet aspect baroque si particulier.
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Le "Porche à l’italienne", également nommé "enjambement", est un pont à deux étages qui passe au-dessus de la rue de la Loge et qui relie les deux corps de bâtiment de l’Hôtel de Ville : le Pavillon Puget (côté quai) et le Pavillon Bargemon (côté place). Il fut réalisé de 1782 à 1786, par Joseph-Esprit Brun, pour remplacer le pont en bois d’origine. Cette particularité, d’avoir isolé les deux étages, s’explique par l’utilisation exclusive du rez-de-chaussée à la Loge des marchands, qui devait rester séparée du siège de l’administration municipale, au premier étage.
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L’Hôtel de Ville date de l’époque Louis XIV, comme en témoigne la présence du buste du "Roi Soleil", entouré de bas et hauts reliefs réalisés par Basso d'après un modèle de Nicolas Galinier. Ce buste fut exécuté par Martin Grosfils, sculpteur liégeois, mais fut refait en 1823 par Nicolas Galinier.
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Au-dessus du balcon, sur la façade méridionale, se trouvait le magnifique médaillon, œuvre de Pierre Puget, décoré aux armes de France. Mis en place en 1674, il avait été sculpté d’une seule pièce de marbre malgré ses dimensions imposantes : 2,15 m de hauteur par 1,65 m de largeur. En 1890, Frétigny, professeur de l’Ecole des Beaux-arts de Marseille, entreprit la restauration de l’écusson sur la demande de la municipalité. En 1913, le sculpteur Stanislas Clastrier le remplaça par un moulage. Ce moulage n’a pu être conservé au moment de sa dépose en 1968, et fut remplacé par une copie très fidèle à l’original, exécutée par le sculpteur Mérindol.
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Ce balcon reste symbolique des moments de liesses marseillaises… Le Maire y accueille de nombreuses personnalités. Ici, lors du titre de Champion de France de l'OM.
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En 1795, la Première République Française est gouvernée sous la forme d’un « Directoire » par 5 grands directeurs : Reubell, Barras, La Révellière Lépeaux, Carnot et Letourneur. Ces derniers, pour taxer davantage la noblesse française qui passait toujours pour très riche, mirent en place un impôt sur les portes et les fenêtres. Ainsi, de nombreux propriétaires choisirent de murer les ouvertures de leurs immeubles et châteaux afin de payer moins d’impôts. Il en est allé de même à l’Hôtel de Ville de Marseille.
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Au bout d’une trentaine d’années, cet impôt fut supprimé car accusé d’accroître considérablement l’insalubrité des logements, devenus sombres et mal aérés à cause des ouvertures minuscules. Jusqu’à aujourd’hui, aucun maire de Marseille n’a pris la décision de rouvrir ces fenêtres qui avaient été fermées par soucis d’économie…
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Porte latérale.
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La seule façon d'accéder au premier étage était de passer par une maison acquise par la municipalité et située à l'arrière. Elle était reliée à l'Hôtel de Ville par un pont de bois, au-dessus de la rue de la Loge. Dans cette "maison secondaire", la Ville fit construire, un escalier monumental à double volée. Exécuté par Hermitte, c'est l’œuvre de l’architecte Joseph-Esprit Brun (1786) et a été construit en pierre de Saint Rémy. Au bout de la première rampe centrale, il se partage en deux grandes rampes latérales.
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Les deux rampes latérales se réunissent à leur sommet par un beau palier à colonnes qui permet de rejoindre le premier étage du Pavillon Puget.
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Quant à la rampe de marbre blanc de Carrare, la municipalité avait d’abord songé à une rampe en fer, mais le serrurier Brugère, à qui avaient été confiés les travaux, déclara son impossibilité d’exécuter les détails particuliers demandés par Michel-Robert Penchaux, directeur des travaux publics. En 1816, la rampe fut donc faite en marbre, par le sculpteur Félix Garbeille sur les plans de l’architecte François Michault, directeur des travaux publics à ce moment là.
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Un lustre électrique réalisé en 1921 par A. Rebufat et P. Olive en orne le plafond.
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Au milieu de l’escalier, une niche abrite depuis 1945 une allégorie de "Marseille" de Louis Botinelly. Elle a remplacé le buste de "La République" mise en place en 1880 et sculptée par le Marseillais Stanislas Clastrier.
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Allégorie de "Marseille" de Louis Botinelly.
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Dans une niche située à mi-pente et à gauche de l’escalier monumental, se trouve la statue représentant la "Ville de Marseille". Comme la rampe de marbre, elle est également due au ciseau de Félix Garbeille.
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Dans une niche située à mi-pente et à droite de l’escalier monumental, se trouve la statue allégorique de "La Paix Victorieuse" de Pierre-Joseph Chardigny.
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Salle du rez-de-chaussée qui était la « loge » des marchands.
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Salle Bailli de Suffren. Pierre André de Suffren de Saint Tropez, dit le « Bailli de Suffren », fut un très célèbre marin français, né au château de Saint- Cannat (près d’Aix-en-Provence) le 17 juillet 1729, et mort le 8 décembre 1788 à Paris.
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Boullogne (Jean de, dit Valentin Moïse), 1591, L'ouïe.
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Boullogne (Jean de, dit Valentin Moïse), 1591, Le Toucher.
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Désormais réservée aux manifestations de prestige, l'ancienne salle de délibération qui s'ouvre sur le balcon d'honneur se distingue par la frise qui se déroule en haut des murs. Dans les cartouches, tous de même taille et gravés de la même façon défilent les noms de tous ceux qui ont "gouverné" Marseille, depuis Martin Etienne dit le Juste (1790-1791) jusqu'à Jean-Claude Gaudin. Les statues sont en zinc doré réalisées par de Crescent. Le sujet en est « Le Temps », évoqué par les quatre saisons. Ces quatre statues sortent de la fonderie Miroy frères de Paris.
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Le buste de Pierre Puget est une œuvre de Foucou.
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Bureau du premier adjoint.
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Dans le bureau du premier adjoint, se trouve la célèbre cheminée de marbre exécutée par le sculpteur Bourguignon, Alexandre-Charles Renaud, en 1794 en remplacement de celle qui avait été démolie dans la tourmente révolutionnaire. Le sujet devait représenter des évènements principaux de la Révolution. Réalisés dans un style s’inspirant de l’antiquité, les bas-reliefs de la frise représentent « Le triomphe des armées et de la République ».
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En avant de la Loi encore couverte d’un voile funèbre qui protège la Justice et la Vérité, la République présente au dieu Mars les peuples que ses armes viennent d’affranchir. Devant elle, ses deux enfants, la Liberté et l’Egalité, sont abrités derrière le guerrier.
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Les législateurs délibèrent et Apollon rend l’essor aux lettres et aux arts. A droite, Hercule soutient l’Italie dans sa lutte contre l’aigle d’Autriche et contre la colère papale.
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A gauche, Marseille est relevée par le Commerce, pendant qu’au premier plan, le coq gaulois achève de triompher du léopard anglais.
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Le coq gaulois achève de triompher du léopard anglais.
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Dominant le Vieux-Port et la place d’Hôtel de Ville, le balcon du premier étage offre un panorama magnifique sur le Palais du Pharo, les bateaux dont le célèbre Ferry Boat, les quartiers du centre ville et la merveilleuse Notre-Dame de la Garde.
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Le bureau du Maire.
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Le bureau du Maire. Pierre Mignard, 1612-1695. Ninon de Lenclos.
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Le bureau du Maire. Autoportrait d'Antoine Magaud, 1817-1899.
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Salle de délibérations de l'espace Villeneuve-Bargemon.
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Salle de délibérations de l'espace Villeneuve-Bargemon. Statue de Marianne cuirassée.
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Armoiries de Marseille. Il est tout à fait possible que la croix marseillaise ait été à l’origine la croix de l’emblème de l’abbaye avant d’être celui des vaisseaux massaliotes. Le sceau de la commune de Marseille datant de 1243 où Saint-Victor porte la croix sur son bouclier va dans ce sens. Le fond de l'écu (le dessin du blason en forme de bouclier) est blanc et il contient une croix de couleur bleue. Cette croix est héritée du temps des Croisades. A cette époque, chaque port d’embarquement vers la Terre Sainte arborait sur leurs vaisseaux une croix de couleur différente afin de distinguer les flottes les unes des autres. Or, Marseille était un important port d'embarquement qui fournissait aux Croisés, des vaisseaux, du ravitaillement et des vivres. La couleur bleue fut choisie pour identifier les navires de la ville. Les tenants sont un taureau armé d'un trident à gauche et un lion armé d'un caducée à droite. Le caducée est le symbole du commerce, le trident celui de la mer : le tout représente les échanges commerciaux par voie maritime. Le lion et le taureau sont des symboles empruntés aux pièces de monnaie massaliotes. Le taureau symbolise le labeur, l'endurance et le lion la force, le rayonnement. La devise "Actibus immensis urbs fulget Massiliensis" signifie "La Ville de Marseille resplendit par ses hauts faits". Ces armoiries ont été surmontées, en 1826, d'une couronne murale symbolisant les anciens remparts de Marseille.
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Le Vieux Port.
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Le Vieux Port.
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Espace Villeneuve-Bargemon.
Dallage en granit rosé et jaune. Hamoutêne est attiré par l'art japonais d'où le coté minéral de la place.
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Espace Villeneuve-Bargemon.
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Espace Villeneuve-Bargemon.
Christophe de Villeneuve-Bargemon né le 27 juin 1771 au château de Bargemon (Var), décédé le 12 octobre 1829 est un préfet, conseiller d'État. Il est nommé après la défaite de Waterloo, préfet des Bouches-du-Rhône. Dans ce département il fait restaurer des monuments antiques (théâtre d'Arles), construire de nombreux bâtiments publics (Arc de Triomphe de Marseille, Lazaret du Frioul), et lance des grands travaux de viabilité : routes, ponts et canaux.
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Espace Villeneuve-Bargemon.
Statue Pythéas et Euthymène. Le thème de cette œuvre, statue-janus, fut proposé par l’architecte Michel-Robert Penchaud en février 1804. Ce monument fut commandé au sculpteur Barthélémy-François Chardigny, mais achevé par Joseph-Antoine Chinard en 1809.
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Espace Villeneuve-Bargemon.
Pythéas est considéré comme l’un des plus anciens explorateurs scientifiques ayant laissé une trace dans l’Histoire. Il a effectué vers 340-325 av. J.-C. un voyage dans les mers du nord de l’Europe.
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Espace Villeneuve-Bargemon.
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Espace Villeneuve-Bargemon.
Euthymènes est un navigateur du Ve siècle av. J.-C, qui explora les côtes de l’Afrique jusqu’à l’embouchure d’un grand fleuve supposé être le Sénégal.
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Espace Villeneuve-Bargemon.
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Place Jules Verne.
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Place Jules Verne.
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La Maison Diamantée.
Construite à la fin du XVIe siècle, elle est l'une des plus anciennes demeures de Marseille, avec l'Hôtel de Cabre. Elle doit son nom au décor de bossages en pointes de diamants, inspiré du Palais des Diamants de Ferrare. Après avoir été édifiée par de riches commanditaires d'origines espagnole et italienne, la Maison Diamantée fut habitée par de grandes familles, comme celle du Premier Echevin de la Ville Pierre de Saboulin-Bolléna ou les Castellane Majastre. Portail central : portail dont l'ébrasement extérieur est formé de claveaux en ressaut un-sur-deux, couronné d'une frise dorique, alternant patènes et triglyphes. Portail droit : portail formé d'une porte cochère inscrite dans une travée pseudo-corinthienne couronné d'un fronton semi-segmentaire interrompu et d'un édicule à niche.
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La Maison Diamantée.
Son édification reste cependant incertaine car très ancienne. On considérait, il y a peu de temps, qu'elle avait été édifiée en 1570 par Pierre Gardiolle, marchand d'origine catalane enrichi par le commerce avec le Levant. Mais des travaux plus récents suggèrent que la façade et l'escalier pourraient dater des années 1593-1620. L'essentiel des constructions serait alors dû au contrôleur d'artillerie Nicolas de Robbio, d'origine piémontaise, ce qui expliquerait l'aspect quasi militaire de cet ensemble un peu froid rappelant la Méditerranée de Philippe II et dont le langage serait celui du maniérisme.
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La Maison Diamantée.
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Espace Villeneuve-Bargemon.
Au premier plan, vestiges du mur des thermes romains.
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L'Hôtel Daviel
Jacques Daviel s'établit à Marseille afin de combler les vides laissés par le fléau de la peste de 1720. Chirurgien du roi Louis XV et ophtalmologue, Jacques Daviel est notamment connu pour avoir réalisé, en 1745, la première opération de la cataracte. Il fait construire l’hôtel par les frères Gérard de 1743 à 1747. Il abrite aujourd'hui les bureaux des élus du Conseil Municipal.
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L'Hôtel Daviel
Le bâtiment est construit en pierre rose des carrières de la Couronne (Côte bleue). La façade qui donne sur la place Daviel est divisée par des pilastres à chapiteaux ioniques.
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L'Hôtel Daviel
L'étage noble est orné d’un splendide balcon en ferronnerie, dû au sculpteur Verdiguier et constitué de panneaux dits "à la marguerite", typiques de l’art des artisans marseillais du XVIIIe. C’est depuis ce balcon qu’étaient rendues les sentences révolutionnaires, en contrebas, la guillotine étant dressée sur la place.
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L'Hôtel Daviel
L'écusson de Marseille, tenus par des enfants.
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L'Hôtel Daviel
L’avant-corps est couronné d’un fronton allégorique. Les sculptures, également dues à Verdiguier, représentent la Justice personnifiée au travers d'une main, la torche de Thémis (déesse de la Justice, de la loi et de l'équité), les armes du roi (angelots, que la Révolution endommagea).
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Les Accoules.
Le Clocher des Accoules est le seul vestige d'une église qui avait été construite au XIIIe s. et qui tomba "sous le pic des démolisseurs" pendant la Terreur, sur ordre des Conventionnels Barras et Fréron.
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Les Accoules.
L'église actuelle, de plan centré, date du XIXe siècle.
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Les Accoules.
Au pied du clocher actuel se trouve aujourd'hui la "chapelle du Calvaire" dédiée à Notre Dame du Bon Secours, édifiée en 1828 par les Oblats de Marie Immaculée, fondés quelques années auparavant par Eugène de Mazenod, futur évêque de Marseille. Elle est constituée de faux rochers formant une grotte avec un grand calvaire sur un édicule de bois.
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Les Accoules.
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Fontaine aux Poissons.
C'est une oeuvre de Bernard Brandi.
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Fontaine aux Poissons.
C'est une oeuvre de Bernard Brandi.
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Espace Villeneuve-Bargemon.
A gauche, les vestiges du mur des thermes romains, au fond, l'hôtel Dieu.
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L'Hôtel-Dieu.
Fondé au XIIème siècle sous le nom d'Hôpital de St-Esprit sur le même emplacement, il a été une première fois agrandi en 1593. Au milieu du XVIIIème siècle, l'hôpital est reconstruit d'après les plans de Mansart, le neveu de Jules Hardouin Mansart. Il est remanié sous le Second Empire et érigé en véritable monument dédié à la médecine. Au XIXème siècle, la question de l'agrandissement de l'Hôtel-Dieu se pose une nouvelle fois. Il faut attendre le Second Empire pour voir entreprendre les travaux par l'architecte Blanchet qui prolonge l'aile gauche de la cour, érige les pavillons aux extrémités des deux ailes et surélève l'ensemble du bâtiment d'un étage tout en respectant son architecture du XVIIIème siècle. Il est en rénovation pour accueillir un hôtel 5 étoiles.
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L'Hôtel-Dieu.
Fondé au XIIe siècle, sous le nom d'Hôpital du St Esprit, il fut agrandi à la fin du XVIe siècle par l'annexion d'un autre hôpital, l'hôpital Saint-Jacques-de-Galice. Guillaume de Vair, ancien Garde des Sceaux et président de la Chambre Souveraine de Provence, laissa par testament 36 000 livres à l'hôpital. L'Hôtel Dieu était géré par des recteurs qui à chaque entrée en fonction devaient verser une aumône pour permettre l'achat de lits en fer.
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L'Hôtel-Dieu.
Les travaux d'agrandissement furent ralentis par des problèmes financiers mais au XVIIIe siècle, des dons inattendus permirent de les terminer. Il a été construit à partir de 1753 par l'architecte marseillais Claude-Henri-Jacques d'Aggeville (1721-1794) sur les plans et élévations de l'architecte du roi Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne (1711-1778), petit-fils de Jules Hardouin-Mansart. Après quelques modifications, ce fut une des plus belles réalisations hospitalières de l'Ancien Régime avec un bâtiment de 3 étages aérés par des galeries en arcade.
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Avant la rénovation.
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Le bâtiment fut réaménagé dans son état actuel de 1860 à 1866 par l'architecte des hôpitaux de Marseille, Félix Blanchet. Il prolongea l'aile gauche de la cour, érigea les pavillons aux extrémités des deux ailes et suréleva l'ensemble du bâtiment d'un étage. Le nouvel Hôtel-Dieu fut inauguré par Napoléon III, le 15 novembre 1866, jour de fête de l'impératrice Eugénie. En 1993, les derniers malades quittent l'Hôtel Dieu. L’établissement assure alors l'enseignement des élèves infirmiers. Il ferme définitivement ses portes en 2006 avant sa réouverture en hôtel 5 étoiles en juin 2013.
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Les architectes de l'hôtel intercontinental sont Anthony Bechu, Emmanuel Dujardin, en collaboration avec Tangram, mandataire de la partie architecturale. Le décorateur est Jean-Philippe Nuel et le constructeur, Eiffage Construction Provence.
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Avant la rénovation. Buste en bronze de Daviel, chirurgien du roi, sur le parvis de l'Hôtel-Dieu de Marseille. On peut lire sur le socle : « A exécuté pour la première fois son opération de la cataracte par l'extraction du cristallin le 2(1) avril 1745 à Marseille. »
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La cour arrière.
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Avant la rénovation. Buste en bronze d'Augustin Fabre, par Emile Aldebert, 1893. Augustin Fabre (1836-1884) est le frère de l’armateur marseillais Cyprien Fabre. Il effectue son internat de médecine à Paris (1856-1861) avant de revenir exercer dans la cité phocéenne. Professeur suppléant à l’École de Médecine en 1864, il devient titulaire de la chaire de pathologie en 1868. Puis, à partir de 1871, il préside la Société de Médecine. Par ailleurs fervent chrétien, il exprime sa foi par la charité : il soigne gratuitement les nécessiteux deux jours par semaine, devenant ainsi le « bon docteur » ou encore le « médecin des pauvres ». Sa popularité est telle que, lorsqu’il meurt brusquement, ses obsèques sont suivies par 20000 personnes et prennent l’allure d’un deuil public.
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