Aix-en-Provence

Pavillon noir, la Ville, les Thermes, salle des états de Provence, la cathédrale, hôtel de Châteaurenard, St-Jean-de-Malte, chapelle des Oblats, Pavillon Vendôme.

<center>Le Pavillon noir. </center> Le Pavillon Noir a été construit entre 2004 et 2006, conçu par l'architecte Rudy Ricciotti en 1999. Il est destiné à accueillir le Ballet Preljocaj. Le pavillon est composé de béton armé brut de couleur noire, et de verre.
Le Pavillon noir.
Le Pavillon Noir a été construit entre 2004 et 2006, conçu par l'architecte Rudy Ricciotti en 1999. Il est destiné à accueillir le Ballet Preljocaj. Le pavillon est composé de béton armé brut de couleur noire, et de verre.
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<center>Le Pavillon noir. </center> Ce parallélépipède rectangle de 3 000 m2 fait 27 mètres de haut ainsi que 18 mètres de large. Il est composé de quatre salles de répétitions pour le Ballet Preljocaj qui se situent dans la partie supérieure du pavillon. La scène de spectacle (de 17 m × 14,5 m) au contraire se situe en sous-sol et peut accueillir jusqu'à 386 spectateurs.
Le Pavillon noir.
Ce parallélépipède rectangle de 3 000 m2 fait 27 mètres de haut ainsi que 18 mètres de large. Il est composé de quatre salles de répétitions pour le Ballet Preljocaj qui se situent dans la partie supérieure du pavillon. La scène de spectacle (de 17 m × 14,5 m) au contraire se situe en sous-sol et peut accueillir jusqu'à 386 spectateurs.
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<center>Le Pavillon noir. </center>
Le Pavillon noir.
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<center>Le Pavillon noir. </center>
Le Pavillon noir.
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Le Grand Théâtre de Provence a été conçu par les architectes italiens Vittorio Gregotti et Paolo Colao pour accueillir des opéras et concerts du Festival international d'art lyrique d'Aix-en-Provence et financé par la Communauté du Pays d'Aix. Il est monté sur ressort, afin d'éliminer efficacement les vibrations parasites de la voie ferrée, toute proche.
Le Grand Théâtre de Provence a été conçu par les architectes italiens Vittorio Gregotti et Paolo Colao pour accueillir des opéras et concerts du Festival international d'art lyrique d'Aix-en-Provence et financé par la Communauté du Pays d'Aix. Il est monté sur ressort, afin d'éliminer efficacement les vibrations parasites de la voie ferrée, toute proche.
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La Sainte Victoire.
La Sainte Victoire.
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Le clocher de la cathédrale.
Le clocher de la cathédrale.
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<center>La fontaine de la Rotond</center> La place (100m de diamètre) est créée entre 1840 et 1850. En 1860, est réalisée la fontaine de la Rotonde sur les plans des ingénieurs Tournadre et Sylvestre. Hauteur 12m, bassins de 32, 15 et 8m de diamètres, surmontés de 3 statues: la Justice, l'Agriculture et les Beaux-Arts. Piédestal à dauphins, lions et puttis chevauchants des cygnes
La fontaine de la Rotond
La place (100m de diamètre) est créée entre 1840 et 1850. En 1860, est réalisée la fontaine de la Rotonde sur les plans des ingénieurs Tournadre et Sylvestre. Hauteur 12m, bassins de 32, 15 et 8m de diamètres, surmontés de 3 statues: la Justice, l'Agriculture et les Beaux-Arts. Piédestal à dauphins, lions et puttis chevauchants des cygnes
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<center>La fontaine de la Rotond</center> La fontaine est construite en pierre froide des carrières de Saint-Antonin, de Pourrières et de Fuveau. Avant cette fontaine s'élevait celle des Chevaux Marins, détruite à la Révolution.
La fontaine de la Rotond
La fontaine est construite en pierre froide des carrières de Saint-Antonin, de Pourrières et de Fuveau. Avant cette fontaine s'élevait celle des Chevaux Marins, détruite à la Révolution.
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<center>La fontaine de la Rotond</center> De nombreuses fontaines peuplent la ville d'Aix-en-Provence, ville thermale reconnue depuis l'antiquité. Aix tire d'ailleurs son nom du mot latin pour eau, « aquae ». Au XVème siècle, le Comte de Provence, Louis II, ordonne la construction de ces fontaines, suivant la tradition antique de la ville. Différents aqueducs et barrages sont alors construits pour acheminer l'eau des sources provençales (notamment la source des Pinchinats). En 1875, le canal du Verdon, puis en 1946 le barrage de Bimont sont de plus créés pour alimenter les canalisations souterraines.
La fontaine de la Rotond
De nombreuses fontaines peuplent la ville d'Aix-en-Provence, ville thermale reconnue depuis l'antiquité. Aix tire d'ailleurs son nom du mot latin pour eau, « aquae ». Au XVème siècle, le Comte de Provence, Louis II, ordonne la construction de ces fontaines, suivant la tradition antique de la ville. Différents aqueducs et barrages sont alors construits pour acheminer l'eau des sources provençales (notamment la source des Pinchinats). En 1875, le canal du Verdon, puis en 1946 le barrage de Bimont sont de plus créés pour alimenter les canalisations souterraines.
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<center>La fontaine de la Rotond</center> Une chaîne, coulée maillon par maillon au centre aixois d'Arts et Métiers ParisTech entoure le monument. Quatre groupes de deux lions sont disposés sur des socles en marbre du Tholonet, au bord du bassin circulaire de 32 mètres de diamètre. À l'intérieur de ce bassin, quatre groupes d'enfants montent des cygnes de fonte bronzée coulés dans les usines Muel Wahl et Compagnie de Tusey (près de Vaucouleurs - Meuse ). Le bassin principal est surmonté d'un autre bassin, plus petit, de 15 mètres de diamètre. La vasque, de 8 mètres de diamètre, a été fondue dans les ateliers Berthet, à Aix-en-Provence5. Le piédestal qui surmonte la vasque a été réalisée par François Truphème (1820-1888).
La fontaine de la Rotond
Une chaîne, coulée maillon par maillon au centre aixois d'Arts et Métiers ParisTech entoure le monument. Quatre groupes de deux lions sont disposés sur des socles en marbre du Tholonet, au bord du bassin circulaire de 32 mètres de diamètre. À l'intérieur de ce bassin, quatre groupes d'enfants montent des cygnes de fonte bronzée coulés dans les usines Muel Wahl et Compagnie de Tusey (près de Vaucouleurs - Meuse ). Le bassin principal est surmonté d'un autre bassin, plus petit, de 15 mètres de diamètre. La vasque, de 8 mètres de diamètre, a été fondue dans les ateliers Berthet, à Aix-en-Provence5. Le piédestal qui surmonte la vasque a été réalisée par François Truphème (1820-1888).
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<center>La fontaine de la Rotond</center> Dauphins, cygnes et enfants, œuvres de Truphème.
La fontaine de la Rotond
Dauphins, cygnes et enfants, œuvres de Truphème.
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<center>La fontaine de la Rotond</center> Les trois statues qui la surmontent, représentent la Justice (vers le Cours), l’Agriculture et le Commerce (vers Marseille) et les Beaux-Arts (vers Avignon), formant une étoile routière. Ramus, Chabaud et Ferrat en sont les auteurs. Ici, la Justice et l'Agriculture et le Commerce.
La fontaine de la Rotond
Les trois statues qui la surmontent, représentent la Justice (vers le Cours), l’Agriculture et le Commerce (vers Marseille) et les Beaux-Arts (vers Avignon), formant une étoile routière. Ramus, Chabaud et Ferrat en sont les auteurs. Ici, la Justice et l'Agriculture et le Commerce.
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<center>La fontaine de la Rotond</center> L'Agriculture et le Commerce et les Beaux Arts.
La fontaine de la Rotond
L'Agriculture et le Commerce et les Beaux Arts.
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Fontaine des Augustins, place des Augustins Edifiée en 1620, reconstruite en 1820 avec ajout d'une colonne en granit antique surmontée d'une étoile en cuivre. Bassin circulaire avec 3 canons d'eau non potable et un d'eau potable.
Fontaine des Augustins, place des Augustins Edifiée en 1620, reconstruite en 1820 avec ajout d'une colonne en granit antique surmontée d'une étoile en cuivre. Bassin circulaire avec 3 canons d'eau non potable et un d'eau potable.
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Cette fontaine a été construite en 1620 au bas de la rue Espariat, elle était placée près de la porte royale, contre le mur du couvent. Vers 1705, la ville commande au fils Vallon une nouvelle fontaine : elle sera rehaussée d’une pyramide surmontée d’une boule. Disparue, une nouvelle fontaine est créée en 1820. L’assise de la fontaine est en pierre froide de Peynier, un bassin circulaire à piédestal cubique et l’ensemble avait été dessiné par l’architecte aixois Beisson.
Cette fontaine a été construite en 1620 au bas de la rue Espariat, elle était placée près de la porte royale, contre le mur du couvent. Vers 1705, la ville commande au fils Vallon une nouvelle fontaine : elle sera rehaussée d’une pyramide surmontée d’une boule. Disparue, une nouvelle fontaine est créée en 1820. L’assise de la fontaine est en pierre froide de Peynier, un bassin circulaire à piédestal cubique et l’ensemble avait été dessiné par l’architecte aixois Beisson.
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C’est en 1820 qu’on la décore d’une colonne romaine provenant du palais comtal, sur l’emplacement de l’actuel palais de justice. Au sommet de cette colonne se trouve une étoile en cuivre à douze pointes exécutée par le chaudronnier aixois Aigueparre.
C’est en 1820 qu’on la décore d’une colonne romaine provenant du palais comtal, sur l’emplacement de l’actuel palais de justice. Au sommet de cette colonne se trouve une étoile en cuivre à douze pointes exécutée par le chaudronnier aixois Aigueparre.
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La Tour des Augustins flanquée au nord du couvent des Augustins, bâtie au XVe siècle et surmontée en 1677 d’une belle ferronnerie.
La Tour des Augustins flanquée au nord du couvent des Augustins, bâtie au XVe siècle et surmontée en 1677 d’une belle ferronnerie.
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<center> L'église du Saint- Esprit. </center> Elle a été construite au XVIIIe siècle à l'emplacement d'un hôpital, dénommé l'hôpital du Saint-Esprit1 géré au XIVe siècle par les frères hospitaliers de l'Ordre du Saint-Esprit (ou Ordre du Saint-Esprit), fondé à Montpellier vers 1197. L'intérieur est résolument moderne, les lignes sont épurées, les arcs sont en plein-cintres. Laurent Vallon joue énormément avec l'espace, créant de nombreuses illusions : les nefs latérales sont écrasées par la nef principale afin de donner une impression d’espace, et une corniche fait le tour de tout l’intérieur, constituant un liant unifiant les différents éléments de l’église en assurant une continuité.
L'église du Saint- Esprit.
Elle a été construite au XVIIIe siècle à l'emplacement d'un hôpital, dénommé l'hôpital du Saint-Esprit1 géré au XIVe siècle par les frères hospitaliers de l'Ordre du Saint-Esprit (ou Ordre du Saint-Esprit), fondé à Montpellier vers 1197. L'intérieur est résolument moderne, les lignes sont épurées, les arcs sont en plein-cintres. Laurent Vallon joue énormément avec l'espace, créant de nombreuses illusions : les nefs latérales sont écrasées par la nef principale afin de donner une impression d’espace, et une corniche fait le tour de tout l’intérieur, constituant un liant unifiant les différents éléments de l’église en assurant une continuité.
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<center> L'église du Saint- Esprit. </center>
L'église du Saint- Esprit.
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<center> L'église du Saint- Esprit. </center> L’église du Saint-Esprit est la seule église ancienne d’Aix-en-Provence qui a conservé son autel d’origine. Il aurait été fait par le sculpteur Jean-Baptiste Casella, originaire de Milan sur un dessin d’Auguste Ramel, sculpteur sur bois, d’Aix. Six colonnes entourent l’autel avec un entablement surmonté de quatre grandes volutes soutenant un motif au sommet. Sous le baldaquin, dans une gloire, la colombe, signe du Saint-Esprit, est entouré d’anges et de rayons
L'église du Saint- Esprit.
L’église du Saint-Esprit est la seule église ancienne d’Aix-en-Provence qui a conservé son autel d’origine. Il aurait été fait par le sculpteur Jean-Baptiste Casella, originaire de Milan sur un dessin d’Auguste Ramel, sculpteur sur bois, d’Aix. Six colonnes entourent l’autel avec un entablement surmonté de quatre grandes volutes soutenant un motif au sommet. Sous le baldaquin, dans une gloire, la colombe, signe du Saint-Esprit, est entouré d’anges et de rayons
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<center> L'église du Saint- Esprit. </center> Le triptyque de l'Assomption. Quand il est fermé sur les revers des volets on peut y voir une Annonciation avec des merveilleuses figures de l'Ange et de la Vierge Marie ; on ignore malheureusement l'auteur de ces figures peintes en grisailles qui dénotent une influence italienne.
L'église du Saint- Esprit.
Le triptyque de l'Assomption. Quand il est fermé sur les revers des volets on peut y voir une Annonciation avec des merveilleuses figures de l'Ange et de la Vierge Marie ; on ignore malheureusement l'auteur de ces figures peintes en grisailles qui dénotent une influence italienne.
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Fontaine Gilly création de la place avec sa fontaine en 1988, en l'honneur du sculpteur S. Gilly. Artiste sculpteur du XXème siècle, son œuvre s’affirme tant dans la rénovation de Monuments Historiques (Opéra de Paris, Arc de Triomphe...) que par des centaines de pièces, bustes en noyer, marbre, bronze, bas-relief … dont plusieurs ornent divers lieux aixois dont la faculté de droit.
Fontaine Gilly création de la place avec sa fontaine en 1988, en l'honneur du sculpteur S. Gilly. Artiste sculpteur du XXème siècle, son œuvre s’affirme tant dans la rénovation de Monuments Historiques (Opéra de Paris, Arc de Triomphe...) que par des centaines de pièces, bustes en noyer, marbre, bronze, bas-relief … dont plusieurs ornent divers lieux aixois dont la faculté de droit.
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Fontaine des Tanneurs rue Ferriére, rue des Couronnes Edifiée en 1761, d’après les plans de Georges Vallon, alimentée par l’eau qui vient de la fontaine de l’Hôtel de Ville, reconstruite en 1862. Bassin octogonal à bords rectilignes et concaves. Décors fleuris
Fontaine des Tanneurs rue Ferriére, rue des Couronnes Edifiée en 1761, d’après les plans de Georges Vallon, alimentée par l’eau qui vient de la fontaine de l’Hôtel de Ville, reconstruite en 1862. Bassin octogonal à bords rectilignes et concaves. Décors fleuris
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La nouvelle fontaine sera construite en pierre de Calissane et le bassin en pierre de Pourrière. Urne et ornements du dé central sont de style Louis XV et Napoléon III. Le projet est dessiné par l’inspecteur des eaux de la Ville.
La nouvelle fontaine sera construite en pierre de Calissane et le bassin en pierre de Pourrière. Urne et ornements du dé central sont de style Louis XV et Napoléon III. Le projet est dessiné par l’inspecteur des eaux de la Ville.
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On va de la place des Augustins à la place des Tanneurs par la rue de la Couronne, sur l’emplacement de l’ancien rempart au début du 17ème siècle. La place est à la jonction de six rues. Les artisans tanneurs s’installent dans ce quartier il y a plus de deux siècles, d’où le nom de rue des Tanneurs et rue de la Tannerie-vieille. Le platane est âgé d'environ 300 ans.
On va de la place des Augustins à la place des Tanneurs par la rue de la Couronne, sur l’emplacement de l’ancien rempart au début du 17ème siècle. La place est à la jonction de six rues. Les artisans tanneurs s’installent dans ce quartier il y a plus de deux siècles, d’où le nom de rue des Tanneurs et rue de la Tannerie-vieille. Le platane est âgé d'environ 300 ans.
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Chapelle des pénitents gris. <br> Les Confréries de Pénitents ne sont pas des Ordres religieux, mais des associations de laïcs soumises à une règle, nées d'un élan populaire au 13e siècle. Elles sont dévouées à un métier ou à une cause charitable particulière, généralement l'inhumation des indigents,  des victimes d'épidémies ou des suppliciés. Les Pénitents viennent de tous milieux sociaux ; la capuche qui termine leur habit, dont le port est obligatoire durant les processions et les œuvres, assure à la fois l'anonymat et l'égalité. Les premières confréries de Pénitents d'Aix remontent à 1520. Celle des Pénitents Gris vit le jour en novembre 1677, dévouée à enterrer les pauvres et les étrangers. Elle doit son nom à leur robe de solide toile de bure grise, dans laquelle ils sont inhumés. Très respectés de leurs concitoyens, les Pénitents Gris se réorganisent après la Révolution et prennent la succession de toutes les confréries d'Aix. Ils s'installent en 1859 dans l'ancienne chapelle des Pénitents Noirs. Celle-ci conserve de nombreuses œuvres d'art sacré d'exception, dont une Mise au Tombeau sculptée en 1510.
Chapelle des pénitents gris.
Les Confréries de Pénitents ne sont pas des Ordres religieux, mais des associations de laïcs soumises à une règle, nées d'un élan populaire au 13e siècle. Elles sont dévouées à un métier ou à une cause charitable particulière, généralement l'inhumation des indigents, des victimes d'épidémies ou des suppliciés. Les Pénitents viennent de tous milieux sociaux ; la capuche qui termine leur habit, dont le port est obligatoire durant les processions et les œuvres, assure à la fois l'anonymat et l'égalité. Les premières confréries de Pénitents d'Aix remontent à 1520. Celle des Pénitents Gris vit le jour en novembre 1677, dévouée à enterrer les pauvres et les étrangers. Elle doit son nom à leur robe de solide toile de bure grise, dans laquelle ils sont inhumés. Très respectés de leurs concitoyens, les Pénitents Gris se réorganisent après la Révolution et prennent la succession de toutes les confréries d'Aix. Ils s'installent en 1859 dans l'ancienne chapelle des Pénitents Noirs. Celle-ci conserve de nombreuses œuvres d'art sacré d'exception, dont une Mise au Tombeau sculptée en 1510.
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Fontaine Pascal, cours Sextius offerte en 1922 par l'industriel Pacal. Eau chaude issue des thermes. Le monument, dessiné par l’architecte Lieutaud et exécuté par le sculpteur Baille, montre, sur une urne située au sommet, une farandole de 4 jeunes Provençales, accompagnées sur le piédestal par un tambourinaire. De chaque côté du massif au centre, sont représentées 2 têtes d’un Bacchus juvénile, dont les canons crachent l’eau dans 2 vasques en coquilles.
Fontaine Pascal, cours Sextius offerte en 1922 par l'industriel Pacal. Eau chaude issue des thermes. Le monument, dessiné par l’architecte Lieutaud et exécuté par le sculpteur Baille, montre, sur une urne située au sommet, une farandole de 4 jeunes Provençales, accompagnées sur le piédestal par un tambourinaire. De chaque côté du massif au centre, sont représentées 2 têtes d’un Bacchus juvénile, dont les canons crachent l’eau dans 2 vasques en coquilles.
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La fontaine  procurait de l'eau thermale, dont il reste une borne sur son coté, les canons distribuant désormais l’eau de la ville.
La fontaine procurait de l'eau thermale, dont il reste une borne sur son coté, les canons distribuant désormais l’eau de la ville.
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Une précédente fontaine fut édifiée à cet emplacement en 1713 mais la source à partir de laquelle elle tirait l’eau n’en apportait pas assez. En temps de sécheresse, la population du quartier souffrait de ce manque, et des épidémies se propageaient. En 1833, afin de mettre un terme à ces pénuries répétées, on fora plus profondément dans le puits. Pour célébrer ce nouveau flux d’eau, une fontaine fut construite après la démolition de l’ancienne, qui rappelait des temps difficiles.

La situation resta inchangée jusqu’en 1922 quand Sylvain Pascal, un riche commerçant de la rue des Cordeliers, décida d’honorer les habitants de son quartier en offrant une fontaine symbolisant la beauté et le charme de la Provence.
Une précédente fontaine fut édifiée à cet emplacement en 1713 mais la source à partir de laquelle elle tirait l’eau n’en apportait pas assez. En temps de sécheresse, la population du quartier souffrait de ce manque, et des épidémies se propageaient. En 1833, afin de mettre un terme à ces pénuries répétées, on fora plus profondément dans le puits. Pour célébrer ce nouveau flux d’eau, une fontaine fut construite après la démolition de l’ancienne, qui rappelait des temps difficiles. La situation resta inchangée jusqu’en 1922 quand Sylvain Pascal, un riche commerçant de la rue des Cordeliers, décida d’honorer les habitants de son quartier en offrant une fontaine symbolisant la beauté et le charme de la Provence.
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Cette tour en pierre grise est un vestige du rempart.
Cette tour en pierre grise est un vestige du rempart.
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Soubassement d'une ancienne tour.
Soubassement d'une ancienne tour.
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<center> Les Thermes. </center>
Les Thermes.
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Les Thermes.
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Les Thermes.
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Les Thermes.
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Les Fontètes, rue Merindol remplace en 1858 les puits captant les sources sous la place. Surmontée d'un triton. Elle s’inscrit dans le décor d’une place composée de hautes façades
Les Fontètes, rue Merindol remplace en 1858 les puits captant les sources sous la place. Surmontée d'un triton. Elle s’inscrit dans le décor d’une place composée de hautes façades
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Fontêtes signifie en provençal « petites fontaines ». Il indique clairement que l’eau est ici présente abondamment. Les sources cachées, rejaillissant naturellement autrefois, se recueillaient en un puits situé sur la partie haute de la place. L’actuelle fontaine est venue remplacer ce puits en 1858.
Fontêtes signifie en provençal « petites fontaines ». Il indique clairement que l’eau est ici présente abondamment. Les sources cachées, rejaillissant naturellement autrefois, se recueillaient en un puits situé sur la partie haute de la place. L’actuelle fontaine est venue remplacer ce puits en 1858.
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Son sommet est coiffé d’un angelot agenouillé sur une tortue, soufflant dans une corne et portant un coquillage en pendentif. Cette statue de bronze est la copie de l’original qui fût volé.
Son sommet est coiffé d’un angelot agenouillé sur une tortue, soufflant dans une corne et portant un coquillage en pendentif. Cette statue de bronze est la copie de l’original qui fût volé.
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Son décor est très soigné, dotée de mascarons : deux têtes de lion et deux angelots, chacun posé sur des rosaces entourées d’arcs sculptés et de fines fleurs.
Son décor est très soigné, dotée de mascarons : deux têtes de lion et deux angelots, chacun posé sur des rosaces entourées d’arcs sculptés et de fines fleurs.
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Le nom de Fontêtes signifie en provençal « petites fontaines ». Il indique clairement que l’eau est ici présente abondamment. En effet, au Moyen Age, et jusqu’en 1676, la place qui se situait non loin de beaucoup d’habitations, possédait de nombreuses sources d’eau. On y bâtit donc plusieurs puits, d’où le nom au pluriel de petites fontaines. En 1676, la place fut pavée et les différents puits se regroupèrent pour n’en former plus qu’un.
Le nom de Fontêtes signifie en provençal « petites fontaines ». Il indique clairement que l’eau est ici présente abondamment. En effet, au Moyen Age, et jusqu’en 1676, la place qui se situait non loin de beaucoup d’habitations, possédait de nombreuses sources d’eau. On y bâtit donc plusieurs puits, d’où le nom au pluriel de petites fontaines. En 1676, la place fut pavée et les différents puits se regroupèrent pour n’en former plus qu’un.
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Ancienne auberge.
Ancienne auberge.
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Un pélerin de Saint Jacques de Compostelle.
Un pélerin de Saint Jacques de Compostelle.
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Fontaine Amado, forum des Cardeurs créée par le céramiste Amado en 1977. La sculpture, une œuvre du sculpteur aixois Jean Amado, occupe le centre du bassin ; c’est un bloc massif en ciment de basalte couleur de terre, creusé d’anfractuosités plus ou moins profondes sur lesquelles l’eau ruisselle, anime les parois, et favorise le développement d’une végétation qui englobe le matériau et estompe les arêtes. La fontaine cache en fait une bouche d’aération du parc de stationnement souterrain des Cardeurs, habilement dissimulée.
Fontaine Amado, forum des Cardeurs créée par le céramiste Amado en 1977. La sculpture, une œuvre du sculpteur aixois Jean Amado, occupe le centre du bassin ; c’est un bloc massif en ciment de basalte couleur de terre, creusé d’anfractuosités plus ou moins profondes sur lesquelles l’eau ruisselle, anime les parois, et favorise le développement d’une végétation qui englobe le matériau et estompe les arêtes. La fontaine cache en fait une bouche d’aération du parc de stationnement souterrain des Cardeurs, habilement dissimulée.
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La tour de l'horloge (ou tour communale), accolée à l'hôtel de ville, enjambe la rue. Construite sur un soubassement de calcaire blanc datant de l'époque romaine, elle fut surélevée en 1510 et décorée d'accolades et pinacles flamboyants. À son sommet se trouve, dans une cage en ferronnerie datant du XVIe siècle, la cloche du ban, qui appelait autrefois au conseil ou à la défense dans le périmètre d'une lieu
La tour de l'horloge (ou tour communale), accolée à l'hôtel de ville, enjambe la rue. Construite sur un soubassement de calcaire blanc datant de l'époque romaine, elle fut surélevée en 1510 et décorée d'accolades et pinacles flamboyants. À son sommet se trouve, dans une cage en ferronnerie datant du XVIe siècle, la cloche du ban, qui appelait autrefois au conseil ou à la défense dans le périmètre d'une lieu
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Fontaine de l’Hotel de Ville, sculptée en partie par Jean-Pancrace Chastel en 1756. De style classique, bassin en pierre dure à 4 pans en retraits conçu par Georges Vallon, piédestal en pierre de Calisanne et Bibemus, plaques de marbres avec textes dédicatoires. La colonne vient de fouilles romaines des ruines du palais comtal. Les 4 macarons d’où coule l’eau symbolisent l’hygiène après la peste de 1720. Source : Pinchinat via l’aqueduc romain
Fontaine de l’Hotel de Ville, sculptée en partie par Jean-Pancrace Chastel en 1756. De style classique, bassin en pierre dure à 4 pans en retraits conçu par Georges Vallon, piédestal en pierre de Calisanne et Bibemus, plaques de marbres avec textes dédicatoires. La colonne vient de fouilles romaines des ruines du palais comtal. Les 4 macarons d’où coule l’eau symbolisent l’hygiène après la peste de 1720. Source : Pinchinat via l’aqueduc romain
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<center> Hôtel de Ville d'Aix-en-Provence</center>Les plaques de marbres sont gravées en latin à la gloire du roi Louis XV, du Duc de Villars qui fut gouverneur, du président du Parlement Gallois de la Tour… L’une rappelle que ce sont les Romains qui ont amené l’eau à Aix.
Hôtel de Ville d'Aix-en-Provence
Les plaques de marbres sont gravées en latin à la gloire du roi Louis XV, du Duc de Villars qui fut gouverneur, du président du Parlement Gallois de la Tour… L’une rappelle que ce sont les Romains qui ont amené l’eau à Aix.
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Hôtel de Ville d'Aix-en-Provence
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<center> Hôtel de Ville d'Aix-en-Provence</center> Le duc de Villars.
Hôtel de Ville d'Aix-en-Provence
Le duc de Villars.
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<center> Hôtel de Ville d'Aix-en-Provence</center>A la mémoire de Louis Hector duc de  Villars, maréchal de France, gouverneur de Provence, Honoré Armand duc de Villars son fils, aussi gouverneur de Provence, a donné cette statue la ville d'Aix, où il a fondé un grand nombre d'établissements utiles.
Hôtel de Ville d'Aix-en-Provence
A la mémoire de Louis Hector duc de Villars, maréchal de France, gouverneur de Provence, Honoré Armand duc de Villars son fils, aussi gouverneur de Provence, a donné cette statue la ville d'Aix, où il a fondé un grand nombre d'établissements utiles.
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<center> Hôtel de Ville d'Aix-en-Provence</center>Salle des Etats de Provence <br>
Hôtel de Ville d'Aix-en-Provence
Salle des Etats de Provence
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<center> Hôtel de Ville d'Aix-en-Provence</center>Salle des Etats de Provence <br> A gauche, armoiries de Martigues, Palamède de Forbin. Au centre, couronnement de Boson. A droite, armoiries de Salon, François de Clapiers de Vauvenargues du Sambuc.
Hôtel de Ville d'Aix-en-Provence
Salle des Etats de Provence
A gauche, armoiries de Martigues, Palamède de Forbin. Au centre, couronnement de Boson. A droite, armoiries de Salon, François de Clapiers de Vauvenargues du Sambuc.
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<center> Hôtel de Ville d'Aix-en-Provence</center>Salle des Etats de Provence <br> A gauche, armoiries de Moustiers Sainte Marie, Jeanne 1er, Reine de Sicile et de Provence. Au centre, Nicolas Claude Fabri de Peiresc. A droite, armoiries des Saintes Maries de la Mer, Gaspard, Marquis de Gueidan.
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Salle des Etats de Provence
A gauche, armoiries de Moustiers Sainte Marie, Jeanne 1er, Reine de Sicile et de Provence. Au centre, Nicolas Claude Fabri de Peiresc. A droite, armoiries des Saintes Maries de la Mer, Gaspard, Marquis de Gueidan.
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<center> Hôtel de Ville d'Aix-en-Provence</center>Salle des Etats de Provence <br> Gabriel Honoré de Riquetti, Comte de Mirabeau. A gauche, armoiries de Toulon et la Marquise de Sévigné. A droite, armoiries d'Avignon et  Madame la Présidente d'Albertas.
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Salle des Etats de Provence
Gabriel Honoré de Riquetti, Comte de Mirabeau. A gauche, armoiries de Toulon et la Marquise de Sévigné. A droite, armoiries d'Avignon et Madame la Présidente d'Albertas.
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<center> Hôtel de Ville d'Aix-en-Provence</center>Salle des Etats de Provence <br> Tarascon, par Louis Gautier. A gauche, armoiries de Grasse et Fauris de saint Vincens. A droite, armoiries d'Arles et Jean Baptiste de Boyer, Marquis d'Argens.
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Tarascon, par Louis Gautier. A gauche, armoiries de Grasse et Fauris de saint Vincens. A droite, armoiries d'Arles et Jean Baptiste de Boyer, Marquis d'Argens.
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<center> Hôtel de Ville d'Aix-en-Provence</center>Salle des Etats de Provence <br> Les habitants d'Aix secourant les Marseillais contre les Aragonais, Dandré-Bardon. A droite, armoiries de Marseille et Jean Joseph Pierre Pascalis.
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Les habitants d'Aix secourant les Marseillais contre les Aragonais, Dandré-Bardon. A droite, armoiries de Marseille et Jean Joseph Pierre Pascalis.
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<center> Hôtel de Ville d'Aix-en-Provence</center>Salle des Etats de Provence <br> Forcalquier par louis Gautier. Armoiries de Sisteron et Jean Pierre François de Ripert, Marquis de Montclar.
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Forcalquier par louis Gautier. Armoiries de Sisteron et Jean Pierre François de Ripert, Marquis de Montclar.
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<center> Hôtel de Ville d'Aix-en-Provence</center>Salle des Etats de Provence <br> A gauche, armoiries de Barcelonnette, Charles François Bouche et Guillaume du Vair (masqué). Au centre, amours de Jacques Carpenel. A droite, armoiries de Digne, François A, Comte de Grignan et Laurent de Fonscolombe.
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A gauche, armoiries de Barcelonnette, Charles François Bouche et Guillaume du Vair (masqué). Au centre, amours de Jacques Carpenel. A droite, armoiries de Digne, François A, Comte de Grignan et Laurent de Fonscolombe.
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<center> Hôtel de Ville d'Aix-en-Provence</center>Salle des Etats de Provence <br> A gauche, armoiries de Digne, François A, Comte de Grignan et Laurent de Fonscolombe. Au centre, amours de Jacques Carpenel. A droite, armoiries de Carpentras, Joseph Clapiers, Marquis de Vauvenargues, Pauline, Marquise de Simiane.
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A gauche, armoiries de Digne, François A, Comte de Grignan et Laurent de Fonscolombe. Au centre, amours de Jacques Carpenel. A droite, armoiries de Carpentras, Joseph Clapiers, Marquis de Vauvenargues, Pauline, Marquise de Simiane.
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<center> Hôtel de Ville d'Aix-en-Provence</center>Salle des Etats de Provence <br> Au centre, amours de Jacques Carpenel. A droite, Armoiries d'Orange, Joseph de Huitze , Claude Arnulphy.
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Au centre, amours de Jacques Carpenel. A droite, Armoiries d'Orange, Joseph de Huitze , Claude Arnulphy.
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<center> Hôtel de Ville d'Aix-en-Provence</center>Salle des Etats de Provence <br> A gauche, armoiries de Fréjus, Jean Baptiste de Félix Saint-Maime Comte de Muy, Honoré Armand Duc de Vilars. A droite, armoiries de Nice, Lucrèce de Rascas, la Belle du Canet.
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Salle des Etats de Provence
A gauche, armoiries de Fréjus, Jean Baptiste de Félix Saint-Maime Comte de Muy, Honoré Armand Duc de Vilars. A droite, armoiries de Nice, Lucrèce de Rascas, la Belle du Canet.
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<center> Hôtel de Ville d'Aix-en-Provence</center>Salle des Etats de Provence <br> A gauche, armoiries d'Hyères, François Marius Granet. au centre, Aix par Louis Gautier. A droite, armoiries de Forcalquier, Pierre Gassendi.
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Salle des Etats de Provence
A gauche, armoiries d'Hyères, François Marius Granet. au centre, Aix par Louis Gautier. A droite, armoiries de Forcalquier, Pierre Gassendi.
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<center> Hôtel de Ville d'Aix-en-Provence</center>Salle des Etats de Provence <br> Fondation d'Aix par C. Sextius Calvinus. Armoiries de Tarascon, Jean Scholastique Pitton.
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Salle des Etats de Provence
Fondation d'Aix par C. Sextius Calvinus. Armoiries de Tarascon, Jean Scholastique Pitton.
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<center> Hôtel de Ville d'Aix-en-Provence</center>Salle des Etats de Provence <br> Nice par Louis Gautier. Armoiries de Draguignan, Jean Baptiste Van Loo.
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Salle des Etats de Provence
Nice par Louis Gautier. Armoiries de Draguignan, Jean Baptiste Van Loo.
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<center>La cathédrale Saint-Sauveur. </center>
La cathédrale Saint-Sauveur.
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La cathédrale Saint-Sauveur.
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La cathédrale Saint-Sauveur.
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<center>La cathédrale Saint-Sauveur. </center> Saint Michel.
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Saint Michel.
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<center>La cathédrale Saint-Sauveur. </center> Le baptistère a été construit au début du VIe siècle5, voire du Ve siècle, sur l'emplacement de l'ancienne place du forum d'Aquae Sextiae
La cathédrale Saint-Sauveur.
Le baptistère a été construit au début du VIe siècle5, voire du Ve siècle, sur l'emplacement de l'ancienne place du forum d'Aquae Sextiae
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<center>La cathédrale Saint-Sauveur. </center> Le baptistère  possède une coupole décorée de gypseries surmontant des colonnes d'époque romaine remployées.
La cathédrale Saint-Sauveur.
Le baptistère possède une coupole décorée de gypseries surmontant des colonnes d'époque romaine remployées.
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<center>La cathédrale Saint-Sauveur. </center> Transfiguration du Sauveur, de Jean Daret fils.
La cathédrale Saint-Sauveur.
Transfiguration du Sauveur, de Jean Daret fils.
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<center>La cathédrale Saint-Sauveur. </center> Transfiguration du Sauveur, de Jean Daret fils.
La cathédrale Saint-Sauveur.
Transfiguration du Sauveur, de Jean Daret fils.
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<center>La cathédrale Saint-Sauveur. </center> Transfiguration du Sauveur, de Jean Daret fils.
La cathédrale Saint-Sauveur.
Transfiguration du Sauveur, de Jean Daret fils.
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<center>La cathédrale Saint-Sauveur. </center> Transfiguration du Sauveur, de Jean Daret fils.
La cathédrale Saint-Sauveur.
Transfiguration du Sauveur, de Jean Daret fils.
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La cathédrale Saint-Sauveur.
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<center>La cathédrale Saint-Sauveur. </center> La cathédrale possède un grand orgue, construit en 1643, sur le flanc nord du chœur gothique. Ce buffet est classé aux Monuments Historiques. Un autre orgue d'aspect similaire mais factice a été construit en face de lui, pour imiter l'esprit baroque italien et ibérique.
La cathédrale Saint-Sauveur.
La cathédrale possède un grand orgue, construit en 1643, sur le flanc nord du chœur gothique. Ce buffet est classé aux Monuments Historiques. Un autre orgue d'aspect similaire mais factice a été construit en face de lui, pour imiter l'esprit baroque italien et ibérique.
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<center>La cathédrale Saint-Sauveur. </center>
La cathédrale Saint-Sauveur.
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<center>La cathédrale Saint-Sauveur. </center> Le cloitre.
La cathédrale Saint-Sauveur.
Le cloitre.
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<center>Hôtel de Châteaurenard. </center> L’hôtel est construit vers 1650 par l’architecte Pierre Pavillon (1612-1670). En 1654, Jean Daret, peintre bruxellois établi à Aix dès 1636, décore la cage d’escalier d’un magnifique trompe-l’œil,
Hôtel de Châteaurenard.
L’hôtel est construit vers 1650 par l’architecte Pierre Pavillon (1612-1670). En 1654, Jean Daret, peintre bruxellois établi à Aix dès 1636, décore la cage d’escalier d’un magnifique trompe-l’œil,
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Un souterrain a été construit sur les fondations du palais comtal. Il servait au transfert des prisonniers directement du prétoire aux geôles. De nos jours, le souterrain sert aux avocats, greffiers, magistrats … pour circuler entre le palais Montclar et le palais Verdun.
Un souterrain a été construit sur les fondations du palais comtal. Il servait au transfert des prisonniers directement du prétoire aux geôles. De nos jours, le souterrain sert aux avocats, greffiers, magistrats … pour circuler entre le palais Montclar et le palais Verdun.
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Emplacement d'une noria.
Emplacement d'une noria.
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Mur de l'ancienne prison. Les premiers Comtes de Provence vont  construire un complexe palatial autour des vestiges romains. Le palais abrite la Cour des comptes et le Parlement de Provence. Par la suite, les parlementaires d’Aix décident la destruction de l’édifice en 1776, qu’ils jugeaient trop vétuste et obsolète. Sur décision du Roi, le palais doit être reconstruit. Pour ce faire, il confit le projet à Claude Nicolas Ledoux, architecte. Cependant, la Révolution éclate et un décret de l’Assemblée Nationale met un terme au projet. En 1825, un nouvel architecte, Michel Robert Penchaud, reprend les travaux et le projet de l’architecte Ledoux. Il termine ainsi le Palais de justice puis la prison en avril 1832.
Mur de l'ancienne prison. Les premiers Comtes de Provence vont construire un complexe palatial autour des vestiges romains. Le palais abrite la Cour des comptes et le Parlement de Provence. Par la suite, les parlementaires d’Aix décident la destruction de l’édifice en 1776, qu’ils jugeaient trop vétuste et obsolète. Sur décision du Roi, le palais doit être reconstruit. Pour ce faire, il confit le projet à Claude Nicolas Ledoux, architecte. Cependant, la Révolution éclate et un décret de l’Assemblée Nationale met un terme au projet. En 1825, un nouvel architecte, Michel Robert Penchaud, reprend les travaux et le projet de l’architecte Ledoux. Il termine ainsi le Palais de justice puis la prison en avril 1832.
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Le 10 avril 1934, Georges Alexandre Sarrejani, ancien avocat d’affaires et assassin, est le dernier prisonnier à être exécuté publiquement devant l’entrée de la prison. Cet événement marque la fermeture progressive de l’établissement carcéral. En 1997, changement d’affection pour la prison. Jean Loup Robert et Jean Michel Battesti, architectes, transforment la prison en une cour d’Appel appelée Palais Montclar (en l’honneur de Jean François Ripert de Monclart, procureur général au Parlement, érudit et mécène du XVIIIème siècle). La nouvelle cour d’Appel d’Aix en Provence est inaugurée le 23 janvier 1998.
Le 10 avril 1934, Georges Alexandre Sarrejani, ancien avocat d’affaires et assassin, est le dernier prisonnier à être exécuté publiquement devant l’entrée de la prison. Cet événement marque la fermeture progressive de l’établissement carcéral. En 1997, changement d’affection pour la prison. Jean Loup Robert et Jean Michel Battesti, architectes, transforment la prison en une cour d’Appel appelée Palais Montclar (en l’honneur de Jean François Ripert de Monclart, procureur général au Parlement, érudit et mécène du XVIIIème siècle). La nouvelle cour d’Appel d’Aix en Provence est inaugurée le 23 janvier 1998.
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Fontaine des Précheurs, place des Précheurs La fontaine des Prêcheurs est l'une des plus monumentale et imposante des fontaines que compte la ville d'Aix-en-Provence. Elle a été construite en 1758 par Chastel avec un style riche. Tout comme celle de l'Hôtel de Ville, créée également par Chastel, cette fontaine est un hommage aux personnages importants de la ville : Vous pouvez voir une dédicade honorant Caïus Sextius, le fondateur de la ville antique d'Aquae Sextius. Elle représente aussi le siècle des lumières : 4 lions portent une obélisque en pierre de Calissane. Cette colonne est coiffée d’un globe que tient dans ses serres un aigle aux ailes déployées. Sur le socle on observe des draperies, des lions, une des 4 inscriptions adressées par
Fontaine des Précheurs, place des Précheurs La fontaine des Prêcheurs est l'une des plus monumentale et imposante des fontaines que compte la ville d'Aix-en-Provence. Elle a été construite en 1758 par Chastel avec un style riche. Tout comme celle de l'Hôtel de Ville, créée également par Chastel, cette fontaine est un hommage aux personnages importants de la ville : Vous pouvez voir une dédicade honorant Caïus Sextius, le fondateur de la ville antique d'Aquae Sextius. Elle représente aussi le siècle des lumières : 4 lions portent une obélisque en pierre de Calissane. Cette colonne est coiffée d’un globe que tient dans ses serres un aigle aux ailes déployées. Sur le socle on observe des draperies, des lions, une des 4 inscriptions adressées par "l’Académie des Inscriptions et des Belles Lettres" de Paris et 4 médaillons. Ces médaillons réalisés entre 1793 et 1833 furent détruits et reconstitués. Ils représentent le fondateur d’Aix Sextius Calvinus, le dernier comte de Provence Charles III du Maine, le futur Comte de Provence Louis XVIII et Louis XV, grand-père de Louis XVIII.
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Passage couvert médièval.
Passage couvert médièval.
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Les fouilles devant la palais de justice.
Les fouilles devant la palais de justice.
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Les fouilles devant la palais de justice.
Les fouilles devant la palais de justice.
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Les fouilles devant la palais de justice.
Les fouilles devant la palais de justice.
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Placée, en 1685, à l'intersection de deux rues (la rue des Chapeliers et la rue des Bagniers) dans un quartier artisanal, la fontaine des Bagniers qui recevait l'eau chaude pour le bonheur des gens du lieu, dût être retirée de la route avec la croissance de la circulation en 1759. La fontaine gênait, alors les Vallons (père et fils) furent chargés de mettre la fontaine contre un mur pour libérer le passage. Le transfert a fait perdre à la fontaine son courant d'eau chaude qui à présent touche la fontaine moussue, sur le cours des Carrosses. Aujourd'hui seul le bassin élégamment arrondi, est d'origine, la fontaine est verticale, adossée au mur.
Placée, en 1685, à l'intersection de deux rues (la rue des Chapeliers et la rue des Bagniers) dans un quartier artisanal, la fontaine des Bagniers qui recevait l'eau chaude pour le bonheur des gens du lieu, dût être retirée de la route avec la croissance de la circulation en 1759. La fontaine gênait, alors les Vallons (père et fils) furent chargés de mettre la fontaine contre un mur pour libérer le passage. Le transfert a fait perdre à la fontaine son courant d'eau chaude qui à présent touche la fontaine moussue, sur le cours des Carrosses. Aujourd'hui seul le bassin élégamment arrondi, est d'origine, la fontaine est verticale, adossée au mur.
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La fontaine des bagniers - aussi appelée fontaine des Chapeliers - se trouve en pleine ville, adossée rue des chapeliers, face à la rue des bagniers dont elle porte le nom. C’est l’une des plus anciennes : elle a été construite en 1687, mais déplacée de quelques mètres en 1758. Elle était à l’origine, alimentée en eau chaude, mais celle-ci fut remplacée par l’eau de la ville au moment de ce déplacement. Pourquoi ? Parce que l’eau thermale qui venait de la rue des Chaudronniers se perdait en grande partie dans les caves voisines. On rassembla donc les eaux chaudes par des canaux et des aqueducs souterrains et on les dirigea sur le cours vers la fontaine
La fontaine des bagniers - aussi appelée fontaine des Chapeliers - se trouve en pleine ville, adossée rue des chapeliers, face à la rue des bagniers dont elle porte le nom. C’est l’une des plus anciennes : elle a été construite en 1687, mais déplacée de quelques mètres en 1758. Elle était à l’origine, alimentée en eau chaude, mais celle-ci fut remplacée par l’eau de la ville au moment de ce déplacement. Pourquoi ? Parce que l’eau thermale qui venait de la rue des Chaudronniers se perdait en grande partie dans les caves voisines. On rassembla donc les eaux chaudes par des canaux et des aqueducs souterrains et on les dirigea sur le cours vers la fontaine " moussue ". Quant à la fontaine des Bagniers, elle fut, comme on l’a dit, alimentée en eau froide. Mais l’eau chaude y a coulé pendant soixante-douze ans. Rongée par le temps, il ne reste du XVIIème siècle que le bassin en forme d’auge. La tête et le massif sont du XXème, d’après les modèles originaux. Toute la partie supérieure, les deux pilastres à refend qui sont surmontés d'une corniche en saillie et les décorations ont été rénovés. Les deux mascarons placés à hauteur convenable afin de pas éclabousser passants, ou autre, ressembleraient à un père et fils, tout deux bien joufflus. L’ensemble est de l’architecte Georges Vallon.
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C'est en 1926, en apercevant que toute la partie supérieure et intérieure de la fontaine abrite un espace non utilisé, qu'Ambroise Vollard, marchand de tableaux et ami de Paul Cézanne, demande la permission de rendre hommage au célèbre peintre en y intégrant une médaille  en bronze de son portrait entourée d'une couronne de fleurs et de fruits. Le droit sera accordé et un dessin de Renoir servira en guise de modèle pour le portrait. La fontaine est surnommée
C'est en 1926, en apercevant que toute la partie supérieure et intérieure de la fontaine abrite un espace non utilisé, qu'Ambroise Vollard, marchand de tableaux et ami de Paul Cézanne, demande la permission de rendre hommage au célèbre peintre en y intégrant une médaille en bronze de son portrait entourée d'une couronne de fleurs et de fruits. Le droit sera accordé et un dessin de Renoir servira en guise de modèle pour le portrait. La fontaine est surnommée "fontaine Cézanne".
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Hôtel de Boyer d'Eguilles. Bâti en 1672, sa façade est cachée, par une cour dont le portail à carrosse date de 1715. Cet hôtel reprend un plan parisien, tandis que le modèle des hôtels aixois laisse aimablement admirer les façades en front de rue. Boyer d'Eguilles, un des plus grands collectionneurs européens de son temps, en fut à la fois, le commanditaire et l'architecte. La façade baroque est d'ordre colossal (deux niveaux réunis par une seule hauteur de pilastres). Les ailes ne furent ra jamais terminées par manque d'argent. Elle renferme un escalier d'une parfaite stéréotomie (art de la taille des pierres en vue de leur assemblage direct). L'hôtel conserve des décors de salons des 17e et 18e siècles, ceux d'origine furent complétés par d'autres venant de divers hôtels particuliers aixois. Transformé en vermicellerie au 19e siècle, il fut réhabilité et abrita au 20e siècle le Muséum d'Histoire Naturelle.
Hôtel de Boyer d'Eguilles. Bâti en 1672, sa façade est cachée, par une cour dont le portail à carrosse date de 1715. Cet hôtel reprend un plan parisien, tandis que le modèle des hôtels aixois laisse aimablement admirer les façades en front de rue. Boyer d'Eguilles, un des plus grands collectionneurs européens de son temps, en fut à la fois, le commanditaire et l'architecte. La façade baroque est d'ordre colossal (deux niveaux réunis par une seule hauteur de pilastres). Les ailes ne furent ra jamais terminées par manque d'argent. Elle renferme un escalier d'une parfaite stéréotomie (art de la taille des pierres en vue de leur assemblage direct). L'hôtel conserve des décors de salons des 17e et 18e siècles, ceux d'origine furent complétés par d'autres venant de divers hôtels particuliers aixois. Transformé en vermicellerie au 19e siècle, il fut réhabilité et abrita au 20e siècle le Muséum d'Histoire Naturelle.
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La place a été construite en six ans, de 1735 à 1741, par Jean-Baptiste d’Albertas face à l’hôtel où il demeurait, rue Espariat, à côté de l’hôtel Boyer d’Eguilles. La place est bordée de petits hôtels illustrant la volonté du seigneur de dégager l’entrée de son hôtel et de donner une certaine unité à l’ensemble. La beauté du lieu est donnée par un remarquable équilibre des lignes : lignes horizontales des murs à refends du rez-de-chaussée et des moulures de l’étage, lignes verticales des pilastres encadrant deux étages. Fontaine et place, dans un environnement de choix, dégagent un charme qui évoque immanquablement la douceur de vivre du XVIII-ème siècle.

Jean-Baptiste d’Albertas, président de la cour des comptes, est assassiné en 1790 par un jeune homme, Anicet Martel, que l’on condamnera à être roué vif et qui sera exécuté sur la place du palais. Son squelette se retrouvera dans le cabinet de réflexion d’une loge maçonnique. La douceur de vivre était relative.
La place a été construite en six ans, de 1735 à 1741, par Jean-Baptiste d’Albertas face à l’hôtel où il demeurait, rue Espariat, à côté de l’hôtel Boyer d’Eguilles. La place est bordée de petits hôtels illustrant la volonté du seigneur de dégager l’entrée de son hôtel et de donner une certaine unité à l’ensemble. La beauté du lieu est donnée par un remarquable équilibre des lignes : lignes horizontales des murs à refends du rez-de-chaussée et des moulures de l’étage, lignes verticales des pilastres encadrant deux étages. Fontaine et place, dans un environnement de choix, dégagent un charme qui évoque immanquablement la douceur de vivre du XVIII-ème siècle. Jean-Baptiste d’Albertas, président de la cour des comptes, est assassiné en 1790 par un jeune homme, Anicet Martel, que l’on condamnera à être roué vif et qui sera exécuté sur la place du palais. Son squelette se retrouvera dans le cabinet de réflexion d’une loge maçonnique. La douceur de vivre était relative.
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Fontaine d'Albertas, place d'Albertas Nouvelle fontaine de 1912 avec un bassin en fonte créé par les élèves de d'école des Arts et Métiers
Fontaine d'Albertas, place d'Albertas Nouvelle fontaine de 1912 avec un bassin en fonte créé par les élèves de d'école des Arts et Métiers
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Fontaine des 9 Canons Construite en 1691 par Laurent Vallon, elle remplace une fontaine-abreuvoir où venaient se désaltérer les troupeaux en transhumance avant la création du Cours. On voit sur le sol le tracé ancien de la fontaine, qui fut rétrécite pour la circulation.
Fontaine des 9 Canons Construite en 1691 par Laurent Vallon, elle remplace une fontaine-abreuvoir où venaient se désaltérer les troupeaux en transhumance avant la création du Cours. On voit sur le sol le tracé ancien de la fontaine, qui fut rétrécite pour la circulation.
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Erigée en 1651 par Laurent Vallon sur le cours Mirabeau, au niveau de la rue Joseph-Cabassol, la fontaine des 9 canons est composée de deux vasques superposées. Grâce à sa margelle basse, elle constituait à l’époque un abreuvoir pour les moutons en transhumance d’Arles vers les Alpes. Cette fontaine a d’ailleurs été l’une des dernières utilisée à des usages domestiques.
Erigée en 1651 par Laurent Vallon sur le cours Mirabeau, au niveau de la rue Joseph-Cabassol, la fontaine des 9 canons est composée de deux vasques superposées. Grâce à sa margelle basse, elle constituait à l’époque un abreuvoir pour les moutons en transhumance d’Arles vers les Alpes. Cette fontaine a d’ailleurs été l’une des dernières utilisée à des usages domestiques.
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<center> Le quartier Mazarin. </center>
Le quartier Mazarin.
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<center> Le quartier Mazarin. </center><center> Fontaines des 4 Dauphins</center> Sculptée en 1667 par Jean-Claude Rambot sur l’ancienne place Mazarine, la fontaine des Quatre Dauphins a rapidement imposé son style. Si bien qu’elle a donné son nouveau nom à la place, la rue qui la traverse conservant celui de Mazarine. Par sa situation, elle renouvelle la thématique de la fontaine jusque-là souvent adossée et fait penser aux grandes fontaines italiennes de l'âge baroque. 

Protégée au titre des Monuments Historiques en 1905, elle se compose d’un bassin circulaire réalisé en pierre froide de la Sainte Baume, dont le centre est occupé par un obélisque décalé et supporté par quatre dauphins. Leurs nageoires caudales sont quant à elles sculptées dans de la pierre de Calissanne.

Pour l’anecdote, le sommet de l’obélisque fut orné successivement par une fleur de lys dorée, une pomme de pin, puis une croix de Malte et à nouveau une pomme de pin, réalisée par le sculpteur Servian après la Deuxième Guerre Mondiale. Vandalisée dans les années 80, elle fut remplacée à l’identique.
Le quartier Mazarin.
Fontaines des 4 Dauphins
Sculptée en 1667 par Jean-Claude Rambot sur l’ancienne place Mazarine, la fontaine des Quatre Dauphins a rapidement imposé son style. Si bien qu’elle a donné son nouveau nom à la place, la rue qui la traverse conservant celui de Mazarine. Par sa situation, elle renouvelle la thématique de la fontaine jusque-là souvent adossée et fait penser aux grandes fontaines italiennes de l'âge baroque. Protégée au titre des Monuments Historiques en 1905, elle se compose d’un bassin circulaire réalisé en pierre froide de la Sainte Baume, dont le centre est occupé par un obélisque décalé et supporté par quatre dauphins. Leurs nageoires caudales sont quant à elles sculptées dans de la pierre de Calissanne. Pour l’anecdote, le sommet de l’obélisque fut orné successivement par une fleur de lys dorée, une pomme de pin, puis une croix de Malte et à nouveau une pomme de pin, réalisée par le sculpteur Servian après la Deuxième Guerre Mondiale. Vandalisée dans les années 80, elle fut remplacée à l’identique.
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<center> Le quartier Mazarin. </center><center> Fontaines des 4 Dauphins</center> Fontaines des 4 Dauphins (rue Cardinale, rue du 4 Sept) située en plein coeur du quartier Mazarin, elle date de l'année 1667. Le bassin rond est en pierre de St Baume, les sculptures en Calissanne, selon un modèle italien, du sculpteur Jean-Claude Rambot. En face, l'hôtel de Boisgelin, construit vers 1650 par Pavillon et Rambot, présente une façade à lourde frise dorique.
Le quartier Mazarin.
Fontaines des 4 Dauphins
Fontaines des 4 Dauphins (rue Cardinale, rue du 4 Sept) située en plein coeur du quartier Mazarin, elle date de l'année 1667. Le bassin rond est en pierre de St Baume, les sculptures en Calissanne, selon un modèle italien, du sculpteur Jean-Claude Rambot. En face, l'hôtel de Boisgelin, construit vers 1650 par Pavillon et Rambot, présente une façade à lourde frise dorique.
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<center> Le quartier Mazarin. </center><center> Fontaines des 4 Dauphins</center>
Le quartier Mazarin.
Fontaines des 4 Dauphins
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<center>L'église Saint-Jean-de-Malte</center> Elle se situe à l'extrémité est de la rue Cardinale. Elle a été construite sur l'emplacement d'une première chapelle érigée par les Hospitaliers à leur installation à Aix, au XIIe siècle.
L'église Saint-Jean-de-Malte
Elle se situe à l'extrémité est de la rue Cardinale. Elle a été construite sur l'emplacement d'une première chapelle érigée par les Hospitaliers à leur installation à Aix, au XIIe siècle.
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<center>L'église Saint-Jean-de-Malte</center> Ses travaux de construction se seraient étalés de 1272 à 1277, même si ces dates ne sont pas avérées. Le clocher de l'église s'élève à 67 mètres. C'est le point le plus élevé de la ville d'Aix-en-Provence.
L'église Saint-Jean-de-Malte
Ses travaux de construction se seraient étalés de 1272 à 1277, même si ces dates ne sont pas avérées. Le clocher de l'église s'élève à 67 mètres. C'est le point le plus élevé de la ville d'Aix-en-Provence.
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<center>L'église Saint-Jean-de-Malte</center> La façade telle qu'on peut la voir aujourd'hui a été remaniée au XVIIe siècle, même si elle a été construite au XIIIe siècle. Le pignon qui la domine est surmonté d'une croix de Malte. Le portail  possède deux vantaux datés de la fin du XVIIe siècle ou du début du XVIIIe siècle. Ils étaient décorés à l'origine de croix de Malte, mais cette décoration a été supprimée.
L'église Saint-Jean-de-Malte
La façade telle qu'on peut la voir aujourd'hui a été remaniée au XVIIe siècle, même si elle a été construite au XIIIe siècle. Le pignon qui la domine est surmonté d'une croix de Malte. Le portail possède deux vantaux datés de la fin du XVIIe siècle ou du début du XVIIIe siècle. Ils étaient décorés à l'origine de croix de Malte, mais cette décoration a été supprimée.
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<center>L'église Saint-Jean-de-Malte</center>Le détail architectural qui frappe le plus au regard de la façade est ces deux tours octogonales, hautes de trente-deux mètres, qui se dressent de part et d'autre de l'édifice. Elles sont percées de meurtrières étroites et surmontées d'une coiffe en pyramide. À leur sommet, un balcon les relie et surmonte une grande rose de 4 mètres de diamètre16. La tour de gauche date de la construction du clocher, tandis que celle de droite a été réalisée en même temps que le balcon, en 1691. Au-dessus du portail se trouve un tympan décoré de trèfles et d'arcs trilobés. u-dessus, on peut apercevoir deux gargouilles à tête de chien que l'on peut rapprocher des armoiries du prieur Jean-Claude Viany.
L'église Saint-Jean-de-Malte
Le détail architectural qui frappe le plus au regard de la façade est ces deux tours octogonales, hautes de trente-deux mètres, qui se dressent de part et d'autre de l'édifice. Elles sont percées de meurtrières étroites et surmontées d'une coiffe en pyramide. À leur sommet, un balcon les relie et surmonte une grande rose de 4 mètres de diamètre16. La tour de gauche date de la construction du clocher, tandis que celle de droite a été réalisée en même temps que le balcon, en 1691. Au-dessus du portail se trouve un tympan décoré de trèfles et d'arcs trilobés. u-dessus, on peut apercevoir deux gargouilles à tête de chien que l'on peut rapprocher des armoiries du prieur Jean-Claude Viany.
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<center>L'église Saint-Jean-de-Malte</center>
L'église Saint-Jean-de-Malte
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<center>L'église Saint-Jean-de-Malte</center>
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<center>L'église Saint-Jean-de-Malte</center> Cet orgue des années 2000 a été commandé à la maison Kern.
L'église Saint-Jean-de-Malte
Cet orgue des années 2000 a été commandé à la maison Kern.
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<center>L'église Saint-Jean-de-Malte</center>
L'église Saint-Jean-de-Malte
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<center> Le quartier Mazarin. </center>Chapelle du couvent des Andrettes. 1702.
Le quartier Mazarin.
Chapelle du couvent des Andrettes. 1702.
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<center> Le quartier Mazarin. </center>Maison natale de Folco de Baroncelli (1er novembre 1869), marquis de Javoun, poète et manadier.
Le quartier Mazarin.
Maison natale de Folco de Baroncelli (1er novembre 1869), marquis de Javoun, poète et manadier.
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<center> Le quartier Mazarin. </center>
Le quartier Mazarin.
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<center> Le quartier Mazarin. </center>
Le quartier Mazarin.
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<center> Le quartier Mazarin. </center>
Le quartier Mazarin.
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Cours Mirabeau.
Cours Mirabeau.
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Fontaine « moussue », cours Mirabeau. Elle doit son nom à la mousse verte et épaisse qui la recouvre. Elle est alimentée par la source thermale chaude à 23°C des Bagniers. Cette fontaine est l'oeuvre de l'architecte Fossé en 1667. Cette fontaine était à l’origine ornée d'un triton, détruit nuitamment par des gens pris de boisson. En 1670, elle reçut quatre angelots supportant une vasque de pierre. Cette fontaine avait une importance particulière, car placée sur le
Fontaine « moussue », cours Mirabeau. Elle doit son nom à la mousse verte et épaisse qui la recouvre. Elle est alimentée par la source thermale chaude à 23°C des Bagniers. Cette fontaine est l'oeuvre de l'architecte Fossé en 1667. Cette fontaine était à l’origine ornée d'un triton, détruit nuitamment par des gens pris de boisson. En 1670, elle reçut quatre angelots supportant une vasque de pierre. Cette fontaine avait une importance particulière, car placée sur le "cours à carrosses", promenade de plaisir et de parade, et dans l'axe de la rue centrale du nouveau quartier Mazarin, résidence des parlementaires. Il fut donc décidé en 1687 d'y amener les eaux chaudes jusque-là crachées par la fontaine des Bagniers. Son aspect lui vient de la prolifération de mousse et de calcaire due à une eau à 18 degrés. En 1708 un décret interdit, non sans difficultés, que les ménagères viennent y faire leur lessive.
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Construite en 1666 par l’architecte Jacques Fossé, la fontaine dite
Construite en 1666 par l’architecte Jacques Fossé, la fontaine dite "moussue" est l’une des trois fontaines du cours Mirabeau. Elle devait être ornée d’un triton, remplacé trois ans plus tard par quatre enfants soutenant une vasque d’où sortait l’eau de la ville. On ne voit plus rien de tout cela aujourd’hui. Il reste un dé large, déformé et recouvert de mousse. Une photo du début du siècle laisse deviner quatre formes vagues qui pourraient avoir été les enfant sculptés par Fossé, mais rien n’est moins sûr. L’érudit Emile Lèbre, à qui l’on doit un savant petit traité des plantes poussant dans les rues d’Aix, a noté trois mousses de variétés différentes, une algue à filaments et plusieurs espèce de diatomées (algues unicellulaires). Dix ans plus tard, l’eau thermale qui arrivait à la fontaine de la rue des Chaudronniers est déviée vers la fontaine du cours qui devient donc une fontaine d’eau chaude. Elle recevra après davantage d’eau thermale venant des Bagniers. Pas assez cependant pour avoir une eau jaillissante comme le voulaient les consuls. Il fallut interdire aux ménagères d’y venir laver leur linge mais on y a longtemps puisé des seaux pour laver le pas des portes et les escaliers des immeubles voisins. Pensez donc : de l’eau chaude en hiver ! Précisons que cette eau thermale n’est pas potable. Mais elle fait aujourd’hui encore la particularité de cette fontaine qui l’été se fond dans le décor naturel du cours Mirabeau.
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Les deux Garçons.
Les deux Garçons.
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Fontaine d’Argent, entre la rue de la Fontaine d’Argent et la rue de la Mule noire. Elle permît de capter une source libre et d’alimenter en eau le quartier de Villeneuve, septième agrandissement de la ville, débuté dès 1583 sur un plan régulier aux rues en angles droits, dit hippodaméen. Elle a été construite en 1758 selon les plans, influencés par le courant baroque, de Georges Vallon, avec la participation de Jean Chastel pour les sculptures. Elle se présente dans l'évidement d‘un mur en demi-cercle avec un bassin en contre courbe. Les têtes de jeunes turcs, rappelant la mode des turqueries, très en vogue alors, sont en pierre de Calisanne, on voit la trace du blason municipal. Avant l’eau carbonée venait de la source Parraud. Pétrifiante, elle demandait des récurages fréquents. En 1910, c’était l’eau du Péchinat et aujourd’hui l’eau du Verdon.
Fontaine d’Argent, entre la rue de la Fontaine d’Argent et la rue de la Mule noire. Elle permît de capter une source libre et d’alimenter en eau le quartier de Villeneuve, septième agrandissement de la ville, débuté dès 1583 sur un plan régulier aux rues en angles droits, dit hippodaméen. Elle a été construite en 1758 selon les plans, influencés par le courant baroque, de Georges Vallon, avec la participation de Jean Chastel pour les sculptures. Elle se présente dans l'évidement d‘un mur en demi-cercle avec un bassin en contre courbe. Les têtes de jeunes turcs, rappelant la mode des turqueries, très en vogue alors, sont en pierre de Calisanne, on voit la trace du blason municipal. Avant l’eau carbonée venait de la source Parraud. Pétrifiante, elle demandait des récurages fréquents. En 1910, c’était l’eau du Péchinat et aujourd’hui l’eau du Verdon.
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<center>Hôtelde Maliverny. </center> L'hôtel fut construit pour la famille Antelmy de la Cépède dans le nouveau quartier Villeneuve. Vers 1650, il fut racheté par les Maliverny, originaires de Cotignac dans le Var. Le haut portail à carrosses (remanié à la fin du XVIIe siècle), s'ouvre dans une modeste cour d'honneur en forme d'étrave tronquée. Les murs d'enceinte s'évasent vers la façade principale divisée en deux bâtiments « en équerre ». Le portail et les murs sont coiffés d'une balustrade en pierre.
Hôtelde Maliverny.
L'hôtel fut construit pour la famille Antelmy de la Cépède dans le nouveau quartier Villeneuve. Vers 1650, il fut racheté par les Maliverny, originaires de Cotignac dans le Var. Le haut portail à carrosses (remanié à la fin du XVIIe siècle), s'ouvre dans une modeste cour d'honneur en forme d'étrave tronquée. Les murs d'enceinte s'évasent vers la façade principale divisée en deux bâtiments « en équerre ». Le portail et les murs sont coiffés d'une balustrade en pierre.
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Il choisit d'édifier son hôtel particulier dans le nouveau quartier Villeneuve de l'époque et demande à l'architecte Louis Jaubert (qui a déjà conçu l'hôtel de Boyer-d'Éguilles) de réaliser:
Il choisit d'édifier son hôtel particulier dans le nouveau quartier Villeneuve de l'époque et demande à l'architecte Louis Jaubert (qui a déjà conçu l'hôtel de Boyer-d'Éguilles) de réaliser: "une demeure baroque mais sans emphase, qui ne manque pas d'allure et qui reflète l'autorité de son propriétaire"3. Les travaux commencent en 1675 et se terminent en 1680.
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<center>Hôtel de Grimaldi Régusse. </center> C'est le prévôt général de la Maréchaussée Antoine de Laurans de Peyrolle, de la branche cadette des familles de Brue et de Saint Martin, qui fit construire cette demeure au style baroque-aixois accompli, pour le président du parlement de Provence de l'époque, Mr Charles de Grimaldi-Régusse. Il choisit d'édifier son hôtel particulier dans le nouveau quartier Villeneuve de l'époque et demande à l'architecte Louis Jaubert (qui a déjà conçu l'hôtel de Boyer-d'Éguilles) de réaliser:
Hôtel de Grimaldi Régusse.
C'est le prévôt général de la Maréchaussée Antoine de Laurans de Peyrolle, de la branche cadette des familles de Brue et de Saint Martin, qui fit construire cette demeure au style baroque-aixois accompli, pour le président du parlement de Provence de l'époque, Mr Charles de Grimaldi-Régusse. Il choisit d'édifier son hôtel particulier dans le nouveau quartier Villeneuve de l'époque et demande à l'architecte Louis Jaubert (qui a déjà conçu l'hôtel de Boyer-d'Éguilles) de réaliser: "une demeure baroque mais sans emphase, qui ne manque pas d'allure et qui reflète l'autorité de son propriétaire". Les travaux commencent en 1675 et se terminent en 1680.
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<center>Hôtel de Grimaldi Régusse. </center>
Hôtel de Grimaldi Régusse.
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Hôtel de Grimaldi Régusse.
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Ancienne chapelle des pénitents blancs.
Ancienne chapelle des pénitents blancs.
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Chapelle des pénitents blancs des carmes.
Chapelle des pénitents blancs des carmes.
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Chapelle des pénitents blancs des carmes.
Chapelle des pénitents blancs des carmes.
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Chapelle des Oblats <br> Située en haut du cours Mirabeau, la chapelle se trouve sur l’emplacement de l’ancien couvent des Carmélites (1625). L’édifice alors hors les murs, fut reconstruit de 1695 à 1701 sur des plans de Thomas Veyrier qui réalisa également la décoration. Son oncle fut un élève de Pierre Puget, architecte de la chapelle de la Vieille Charité de Marseille dotée d’une des premières coupoles ovales de la région. Les carmélites sont expulsées de leur couvent à la Révolution française et la chapelle est transformée en temple de la Raison. En 1816, l'abbé Eugène de Mazenod, futur évêque de Marseille. Nous retrouvons une symbolique très présente dans toutes les églises romanes. Les quatre piliers qui forment un carré et qui soutiennent la coupole représente la terre, le monde des hommes. La coupole, ronde en général et parfois ovale comme ici, symbolise le ciel.
Chapelle des Oblats
Située en haut du cours Mirabeau, la chapelle se trouve sur l’emplacement de l’ancien couvent des Carmélites (1625). L’édifice alors hors les murs, fut reconstruit de 1695 à 1701 sur des plans de Thomas Veyrier qui réalisa également la décoration. Son oncle fut un élève de Pierre Puget, architecte de la chapelle de la Vieille Charité de Marseille dotée d’une des premières coupoles ovales de la région. Les carmélites sont expulsées de leur couvent à la Révolution française et la chapelle est transformée en temple de la Raison. En 1816, l'abbé Eugène de Mazenod, futur évêque de Marseille. Nous retrouvons une symbolique très présente dans toutes les églises romanes. Les quatre piliers qui forment un carré et qui soutiennent la coupole représente la terre, le monde des hommes. La coupole, ronde en général et parfois ovale comme ici, symbolise le ciel.
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Chapelle des Oblats <br> La belle nef, ornée de décors baroques, a malheureusement été maltraitée par les années et tout ce qui restait comme décoration a été grattée au moment de la restauration de 1960. Le baldaquin surmontant l’hôtel a disparu à la révolution.
Chapelle des Oblats
La belle nef, ornée de décors baroques, a malheureusement été maltraitée par les années et tout ce qui restait comme décoration a été grattée au moment de la restauration de 1960. Le baldaquin surmontant l’hôtel a disparu à la révolution.
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Chapelle des Oblats <br>
Chapelle des Oblats
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Chapelle des Oblats <br> La chapelle des Oblats possède elle aussi une coupole elliptique couvrant la nef en croix latine, sans collatéraux, ce qui accentue l’effet de hauteur. Largement éclairée par un lanterneau et quatre œils de bœufs, elle repose sur des pilastres composites à décor original.
Chapelle des Oblats
La chapelle des Oblats possède elle aussi une coupole elliptique couvrant la nef en croix latine, sans collatéraux, ce qui accentue l’effet de hauteur. Largement éclairée par un lanterneau et quatre œils de bœufs, elle repose sur des pilastres composites à décor original.
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Chapelle des Oblats <br> Quatre grandes statues sur les piliers qui soutiennent la coupole dont deux datent de la construction de l’église. Saint-Jean, apôtre-du Cœur de Jésus. Dès que l’église de la Mission est rouverte, Eugène de Mazenod introduit la dévotion du Sacré-Cœur. La confrérie du Sacré-Cœur de la ville d’Aix aura là son siège. La statue en bois, acquise en 1873 a été réalisée par un artiste qui travaillait à la construction de la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, alors qu’un autre oblat, Mgr Guibert, était archevêque de Paris.
Chapelle des Oblats
Quatre grandes statues sur les piliers qui soutiennent la coupole dont deux datent de la construction de l’église. Saint-Jean, apôtre-du Cœur de Jésus. Dès que l’église de la Mission est rouverte, Eugène de Mazenod introduit la dévotion du Sacré-Cœur. La confrérie du Sacré-Cœur de la ville d’Aix aura là son siège. La statue en bois, acquise en 1873 a été réalisée par un artiste qui travaillait à la construction de la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, alors qu’un autre oblat, Mgr Guibert, était archevêque de Paris.
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Chapelle des Oblats <br> Saint Charles Borromée, grande figure d’évêque, après le Concile de Trente. Le prénom de Charles était donné à tous les enfants de la famille de Mazenod.
Chapelle des Oblats
Saint Charles Borromée, grande figure d’évêque, après le Concile de Trente. Le prénom de Charles était donné à tous les enfants de la famille de Mazenod.
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Chapelle des Oblats <br> Saint-Roch. Saint dont la dévotion était grande en Provence. Né à Montpellier, il fut victime de la peste. Il alla se réfugier en forêt et la tradition raconte qu’un chien le découvrit et lui apporta régulièrement de la nourriture. C’est pour cela que Saint-Roch est toujours représenté avec un chien. Il est invoqué pour les cas de peste ou de maladies semblables.
Chapelle des Oblats
Saint-Roch. Saint dont la dévotion était grande en Provence. Né à Montpellier, il fut victime de la peste. Il alla se réfugier en forêt et la tradition raconte qu’un chien le découvrit et lui apporta régulièrement de la nourriture. C’est pour cela que Saint-Roch est toujours représenté avec un chien. Il est invoqué pour les cas de peste ou de maladies semblables.
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Chapelle des Oblats <br> Saint Jean de la Croix, le réformateur du Carmel avec Sainte Thérèse d’Avila (XVe siècle) qui rappelle que cette église fut construite pour des Carmélites.
Chapelle des Oblats
Saint Jean de la Croix, le réformateur du Carmel avec Sainte Thérèse d’Avila (XVe siècle) qui rappelle que cette église fut construite pour des Carmélites.
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Chapelle des Oblats <br> Au-dessus des deux portes qui donnent sur la chapelle intérieure (le chœur des carmélites), deux statues. A gauche, Sainte Marie-Madeleine dont la tradition dit qu’elle est arrivée à Marseille avec Lazare et les autres Marie.
Chapelle des Oblats
Au-dessus des deux portes qui donnent sur la chapelle intérieure (le chœur des carmélites), deux statues. A gauche, Sainte Marie-Madeleine dont la tradition dit qu’elle est arrivée à Marseille avec Lazare et les autres Marie.
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Chapelle des Oblats <br>
Chapelle des Oblats
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Chapelle des Oblats <br> Le crucifix et l’autel sont des œuvres modernes en métal, faîtes entre 1980 et 1984 par un artiste de la région, à l’occasion de la Béatification d'Eugène de Mazenod (1975).
Chapelle des Oblats
Le crucifix et l’autel sont des œuvres modernes en métal, faîtes entre 1980 et 1984 par un artiste de la région, à l’occasion de la Béatification d'Eugène de Mazenod (1975).
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Chapelle des Oblats <br> Statue d'Eugène de Mazenod. Le fils de l'artiste de la région fit, à la même période, la statue de Saint Eugène.
Chapelle des Oblats
Statue d'Eugène de Mazenod. Le fils de l'artiste de la région fit, à la même période, la statue de Saint Eugène.
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Chapelle des Oblats <br> Sainte Marthe et saint Joseph. Sainte Marthe avec le dragon, la
Chapelle des Oblats
Sainte Marthe et saint Joseph. Sainte Marthe avec le dragon, la "Tarasque* qui terrorisait la cité. La légende raconte que Sainte Marthe venant des Saintes Maries de la Mer a marché à la rencontre du monstre, a fait un signe de croix et la bête devint docile comme un petit chien.
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Chapelle des Oblats <br> L’église est dédiée au Sacré-Cœur, d’où le vitrail au-dessus de l’entrée.
Chapelle des Oblats
L’église est dédiée au Sacré-Cœur, d’où le vitrail au-dessus de l’entrée.
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Chapelle des Oblats <br>
Chapelle des Oblats
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Cloître des Oblats <br>
Cloître des Oblats
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Cloître des Oblats <br> Les Missionnaires Oblats de Marie Immaculée forment une congrégation cléricale missionnaire de droit pontifical qui se consacre principalement aux missions. La congrégation est fondée à Aix-en-Provence le 25 janvier 1816 par saint Eugène de Mazenod (1782-1861). Originellement établie dans le but de revivifier l'Église de Provence après la Révolution française notamment par un apostolat missionnaire dans les zones défavorisées, la congrégation missionnaire est aujourd'hui présente dans de nombreux pays. En 1841, à la demande de Mgr Ignace Bourget, la congrégation envoie ses premiers missionnaires au Canada. En 1880, les missionnaires prennent en charge les offices de l'église Saint-Thomas de Saint-Hélier à l'île de Jersey. En 1895, ils ouvrent une première communauté en Allemagne. En 1903, les oblats de Marie-Immaculée sont expulsés de France ; ils y reviennent après la Première Guerre mondiale. Les premiers missionnaires oblats arrivent en 1931 au Congo belge. Trois d'entre eux sont assassinés pendant la rébellion muléliste en 1964. Les oblats s'installent au Laos en 1935.
Cloître des Oblats
Les Missionnaires Oblats de Marie Immaculée forment une congrégation cléricale missionnaire de droit pontifical qui se consacre principalement aux missions. La congrégation est fondée à Aix-en-Provence le 25 janvier 1816 par saint Eugène de Mazenod (1782-1861). Originellement établie dans le but de revivifier l'Église de Provence après la Révolution française notamment par un apostolat missionnaire dans les zones défavorisées, la congrégation missionnaire est aujourd'hui présente dans de nombreux pays. En 1841, à la demande de Mgr Ignace Bourget, la congrégation envoie ses premiers missionnaires au Canada. En 1880, les missionnaires prennent en charge les offices de l'église Saint-Thomas de Saint-Hélier à l'île de Jersey. En 1895, ils ouvrent une première communauté en Allemagne. En 1903, les oblats de Marie-Immaculée sont expulsés de France ; ils y reviennent après la Première Guerre mondiale. Les premiers missionnaires oblats arrivent en 1931 au Congo belge. Trois d'entre eux sont assassinés pendant la rébellion muléliste en 1964. Les oblats s'installent au Laos en 1935.
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Cloître des Oblats <br>
Cloître des Oblats
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Cloître des Oblats <br> Stèles funéraires.
Cloître des Oblats
Stèles funéraires.
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Centre International Eugène de Mazenod <br> Salle voûtée en sous-sol dénommée salle Mazenod. La congrégation des oblats de Marie-Immaculée sert de foyer international (le « Centre international Eugène de Mazenod », ou CIEM), accueillant des étudiants, et de maison de sessions pour les oblats du monde entier et a été rénovée en 2014.
Centre International Eugène de Mazenod
Salle voûtée en sous-sol dénommée salle Mazenod. La congrégation des oblats de Marie-Immaculée sert de foyer international (le « Centre international Eugène de Mazenod », ou CIEM), accueillant des étudiants, et de maison de sessions pour les oblats du monde entier et a été rénovée en 2014.
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Centre International Eugène de Mazenod <br> La chapelle.
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La chapelle.
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Centre International Eugène de Mazenod <br> La chapelle.
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La chapelle.
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Centre International Eugène de Mazenod <br> La chapelle.
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La chapelle.
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Centre International Eugène de Mazenod <br>
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Centre International Eugène de Mazenod <br> Passage vers la bibliothèque qui servit de chambre à Eugène de Mazenod.
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Passage vers la bibliothèque qui servit de chambre à Eugène de Mazenod.
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Centre International Eugène de Mazenod <br>
Centre International Eugène de Mazenod
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Centre International Eugène de Mazenod <br> Salle de Fondation. Élu pour un mandat de six ans renouvelable une fois, le supérieur général est assisté d'un vicaire général, d'un premier assistant général, d'un second assistant général, de cinq conseillers généraux responsables chacun des provinces par continent, d'un secrétaire général et enfin d'un trésorier général.
L'Europe est désormais organisée en six provinces. L'Asie est organisée en six provinces. L'Afrique est organisée en sept provinces. Il existe encore quatre provinces en Amérique du Nord, trois au Canada. L'Amérique du Sud est partagée en six provinces.
Centre International Eugène de Mazenod
Salle de Fondation. Élu pour un mandat de six ans renouvelable une fois, le supérieur général est assisté d'un vicaire général, d'un premier assistant général, d'un second assistant général, de cinq conseillers généraux responsables chacun des provinces par continent, d'un secrétaire général et enfin d'un trésorier général. L'Europe est désormais organisée en six provinces. L'Asie est organisée en six provinces. L'Afrique est organisée en sept provinces. Il existe encore quatre provinces en Amérique du Nord, trois au Canada. L'Amérique du Sud est partagée en six provinces.
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Centre International Eugène de Mazenod <br> Vestiges de peintures murales.
Centre International Eugène de Mazenod
Vestiges de peintures murales.
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Centre International Eugène de Mazenod <br> Vestiges de peintures murales.
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Vestiges de peintures murales.
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Centre International Eugène de Mazenod <br> Vestiges de peintures murales.
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Vestiges de peintures murales.
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Centre International Eugène de Mazenod <br> Vestiges de peintures murales.
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Vestiges de peintures murales.
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Maison du Logis au Bras d'Or où vécut Darius Milhaud.  Le Logis du Bras d'Or fut construit vers 1670. C'était une grande auberge destinée à recevoir voyageurs et commerçants de tous genres avec leurs bestiaux (principalement moutons). Un rez-de-chaussée, un étage, sept fenêtres de façade rythmant agréablement volume et décors, très belle corniche denticulée, ancoules massives et niche d'angle.  La famille Milhaud modifie l’aspect extérieur à la fin du XIXe siècle en créant une porte latérale surmontée d’un cartouche entouré de feuillages et d’un linteau supporté par deux consoles. Le Logis du Bras d’Or a au cours de son histoire échappé à la destruction de nombreuses fois. Elle accueille désormais l'Agence régionale des arts du spectacle (Arcade) et abrite une salle multimédia dédiée à Darius Milhaud.
Maison du Logis au Bras d'Or où vécut Darius Milhaud. Le Logis du Bras d'Or fut construit vers 1670. C'était une grande auberge destinée à recevoir voyageurs et commerçants de tous genres avec leurs bestiaux (principalement moutons). Un rez-de-chaussée, un étage, sept fenêtres de façade rythmant agréablement volume et décors, très belle corniche denticulée, ancoules massives et niche d'angle. La famille Milhaud modifie l’aspect extérieur à la fin du XIXe siècle en créant une porte latérale surmontée d’un cartouche entouré de feuillages et d’un linteau supporté par deux consoles. Le Logis du Bras d’Or a au cours de son histoire échappé à la destruction de nombreuses fois. Elle accueille désormais l'Agence régionale des arts du spectacle (Arcade) et abrite une salle multimédia dédiée à Darius Milhaud.
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<center>Le pavillon de Vendôme. </center>  Il a été construit par Louis de Mercœur, duc de Vendôme, désireux de posséder une folie hors la ville d'Aix. Ce pavillon doit sa renommée à ce qu'il aurait abrité les amours du duc de Vendôme et de la Belle du Canet, Lucrèce de Forbin-Solliès, veuve d'Honoré de Rascas, seigneur du Canet. Le duc voulait l'épouser, mais ce plan contrariait le roi Louis XIV car Mercœur était veuf de Laure Mancini, nièce du cardinal Jules Mazarin, conseiller à la cour. Puisque cette union aurait été considérée comme une mésalliance, et ne pouvant l'épouser, le duc décida de devenir amant de la dame. Des quatre pavillons d'angles qui cantonnaient autrefois le jardin, deux seuls nous sont parvenus, dont l'un a été transformé en chapelle au XIXe siècle.
Le pavillon de Vendôme.
Il a été construit par Louis de Mercœur, duc de Vendôme, désireux de posséder une folie hors la ville d'Aix. Ce pavillon doit sa renommée à ce qu'il aurait abrité les amours du duc de Vendôme et de la Belle du Canet, Lucrèce de Forbin-Solliès, veuve d'Honoré de Rascas, seigneur du Canet. Le duc voulait l'épouser, mais ce plan contrariait le roi Louis XIV car Mercœur était veuf de Laure Mancini, nièce du cardinal Jules Mazarin, conseiller à la cour. Puisque cette union aurait été considérée comme une mésalliance, et ne pouvant l'épouser, le duc décida de devenir amant de la dame. Des quatre pavillons d'angles qui cantonnaient autrefois le jardin, deux seuls nous sont parvenus, dont l'un a été transformé en chapelle au XIXe siècle.
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<center>Le pavillon de Vendôme. </center> Le pavillon de Vendôme illustre l'un des plus beaux exemples de l'architecture classique en Provence. Construit à partir de 1665 avec de la pierre jaunâtre des carrières de Bibémus, le bâtiment ne possédait à l'origine qu'un seul étage avec une grande frise supportant un toit à la Mansart en ardoise percé de lucarnes ajourées. Considérablement remanié au XVIIIe siècle, le pavillon fut surélevé d'un étage et son toit fut couvert de tuiles romaines. Les ouvertures au rez-de-chaussée furent fermées. Les ornements extérieurs superposent des pilastres de style dorique au rez-de-chaussée, ionique au premier étage et composite au deuxième étage.
Le pavillon de Vendôme.
Le pavillon de Vendôme illustre l'un des plus beaux exemples de l'architecture classique en Provence. Construit à partir de 1665 avec de la pierre jaunâtre des carrières de Bibémus, le bâtiment ne possédait à l'origine qu'un seul étage avec une grande frise supportant un toit à la Mansart en ardoise percé de lucarnes ajourées. Considérablement remanié au XVIIIe siècle, le pavillon fut surélevé d'un étage et son toit fut couvert de tuiles romaines. Les ouvertures au rez-de-chaussée furent fermées. Les ornements extérieurs superposent des pilastres de style dorique au rez-de-chaussée, ionique au premier étage et composite au deuxième étage.
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<center>Le pavillon de Vendôme. </center> Les deux atlantes baroques (allégories de l'Aurore et du Crépuscule), réalisés dans de la pierre blanche de Calissanne, encadrent l'entrée principale et soutiennent un balcon aux ferronneries d'origine. Ils ont été réalisés par le sculpteur Jean-Claude Rambot avec la participation du sculpteur Pierre Pavillon. Les guirlandes de fruits et le mascaron du portail représentent l'été.
Le pavillon de Vendôme.
Les deux atlantes baroques (allégories de l'Aurore et du Crépuscule), réalisés dans de la pierre blanche de Calissanne, encadrent l'entrée principale et soutiennent un balcon aux ferronneries d'origine. Ils ont été réalisés par le sculpteur Jean-Claude Rambot avec la participation du sculpteur Pierre Pavillon. Les guirlandes de fruits et le mascaron du portail représentent l'été.
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<center>Le pavillon de Vendôme. </center> Le jardin à la française du pavillon de Vendôme, aujourd'hui jardin public, a été reconstitué d'après des documents gravés du XVIIe siècle. Il est orné en son centre d'une fontaine circulaire ornée d'un putti.
Le pavillon de Vendôme.
Le jardin à la française du pavillon de Vendôme, aujourd'hui jardin public, a été reconstitué d'après des documents gravés du XVIIe siècle. Il est orné en son centre d'une fontaine circulaire ornée d'un putti.
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<center>Le pavillon de Vendôme. </center> Sur les deux consoles de pierres du deuxième étages figuraient jusqu'à la Révolution les bustes du roi et du dauphin.
Le pavillon de Vendôme.
Sur les deux consoles de pierres du deuxième étages figuraient jusqu'à la Révolution les bustes du roi et du dauphin.
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Le pavillon de Vendôme.
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