Les Baux de Provence.

Le village, le château et Van Gogh aux Carrières de Lumière.

<center>Les Baux. Le Château.</center>Au XIe siècle, installés définitivement sur le rocher des Baux, les seigneurs des Baux font construire un château à l'extrême nord-est de l'éperon. Prétendant descendre du roi mage Balthazar, ils prennent pour emblème l'étoile à 16 raies, et rejette la tutelle des comtes de Provence et de l'empereur.
Au début du XIIe siècle, ils entreprennent une lutte contre les comtes catalans dont ceux-ci sortent vainqueurs, pour la possession du comté de Provence ( Raymond des Baux, les guerres baussenques).
Au XIVe siècle, ils profitent des troubles qui accompagnent l’avènement de la reine Jeanne pour intriguer à nouveau. Ils se déclarent contre le pape, contre le comte de Provence mais pour l’antipape d’Avignon. L’avant-dernier seigneur des baux, Raymonde Turenne, se comporte comme un véritable chef de bande mettant la Provence à feu et à sang.
Au milieu du XVe siècle, à la mort d’Alix des Baux, dernière héritière de la famille, la seigneurie revient au comte de Provence, Louis III d’Anjou. Quand René d’Anjou en fait don à sa deuxième femme, Jeanne de Laval, une période de calme s’installe.
Les Baux. Le Château.
Au XIe siècle, installés définitivement sur le rocher des Baux, les seigneurs des Baux font construire un château à l'extrême nord-est de l'éperon. Prétendant descendre du roi mage Balthazar, ils prennent pour emblème l'étoile à 16 raies, et rejette la tutelle des comtes de Provence et de l'empereur. Au début du XIIe siècle, ils entreprennent une lutte contre les comtes catalans dont ceux-ci sortent vainqueurs, pour la possession du comté de Provence ( Raymond des Baux, les guerres baussenques). Au XIVe siècle, ils profitent des troubles qui accompagnent l’avènement de la reine Jeanne pour intriguer à nouveau. Ils se déclarent contre le pape, contre le comte de Provence mais pour l’antipape d’Avignon. L’avant-dernier seigneur des baux, Raymonde Turenne, se comporte comme un véritable chef de bande mettant la Provence à feu et à sang. Au milieu du XVe siècle, à la mort d’Alix des Baux, dernière héritière de la famille, la seigneurie revient au comte de Provence, Louis III d’Anjou. Quand René d’Anjou en fait don à sa deuxième femme, Jeanne de Laval, une période de calme s’installe.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Dès que la Provence devient française, les Baux sont légués à la couronne de France en 1481, mais la ville s’oppose à Louis XI qui fait démanteler le château : la seigneurie perd ses terres et devient simple baronnie donnée en apanage à de grands personnages.
Le connétable Anne de Montmorency, à qui elle échoit en 1528, fait renaître l’époque de faste connue trois siècles plus tôt (restauration du château, construction d’hôtels particuliers et d’églises dans le style nouveau). En son absence, le connétable nomme Claude de Manville viguier des Baux. Très tôt, la femme et les neveux de Manville se déclarent favorables aux idées des protestants : pillages et incendies reprennent. Au XVIIe s., Antoine de Villeneuve, dernier gouverneur des Baux, prend parti pour le duc d’Orléans contre Louis XIII et les Baussencs accueillent les insurgés aixois (les cascavéu) opposés aux édits d’imposition de Richelieu : la ville est occupée sur ordre du roi.
En 1631, à la demande des habitants, les remparts et le château sont détruits et le domaine de la seigneurie vendu à la Ville. Malgré cette vente, Louis XIII transforme la baronnie en marquisat qu’il donne en 1642 aux Grimaldi qui en portent toujours le titre, pour les remercier d’avoir chassé de la ville les Espagnols.
Les Baux sont rattachés à la France contre dédommagement pécuniaire lors de la révolution en 1791.
Les Baux. Le Château.
Dès que la Provence devient française, les Baux sont légués à la couronne de France en 1481, mais la ville s’oppose à Louis XI qui fait démanteler le château : la seigneurie perd ses terres et devient simple baronnie donnée en apanage à de grands personnages. Le connétable Anne de Montmorency, à qui elle échoit en 1528, fait renaître l’époque de faste connue trois siècles plus tôt (restauration du château, construction d’hôtels particuliers et d’églises dans le style nouveau). En son absence, le connétable nomme Claude de Manville viguier des Baux. Très tôt, la femme et les neveux de Manville se déclarent favorables aux idées des protestants : pillages et incendies reprennent. Au XVIIe s., Antoine de Villeneuve, dernier gouverneur des Baux, prend parti pour le duc d’Orléans contre Louis XIII et les Baussencs accueillent les insurgés aixois (les cascavéu) opposés aux édits d’imposition de Richelieu : la ville est occupée sur ordre du roi. En 1631, à la demande des habitants, les remparts et le château sont détruits et le domaine de la seigneurie vendu à la Ville. Malgré cette vente, Louis XIII transforme la baronnie en marquisat qu’il donne en 1642 aux Grimaldi qui en portent toujours le titre, pour les remercier d’avoir chassé de la ville les Espagnols. Les Baux sont rattachés à la France contre dédommagement pécuniaire lors de la révolution en 1791.
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<center>Les Baux.</center> Dans le prolongement du vallon de la Fontaine, le Val d’Enfer s’enfonce dans le massif. Il est célèbre pour ses rochers de mollasse aux formes étranges, sculptés par l’érosion. À la nuit tombante, beaucoup ont cru y reconnaître les rochers et les grottes de « L’Enfer » de Dante. Un autre grand écrivain, devenu cinéaste, Jean Cocteau, a tourné en 1959, dans le décor naturel du val d’Enfer, son « Testament d’Orphée ».

Mais le Val d’Enfer est aussi le théâtre du combat mortel que se livrèrent Vincent et Ourrias, les prétendants rivaux de Mireille, dans l’opéra de Charles Gounod, inspiré de l’œuvre de Frédéric Mistral, Mirèio.
Les Baux.
Dans le prolongement du vallon de la Fontaine, le Val d’Enfer s’enfonce dans le massif. Il est célèbre pour ses rochers de mollasse aux formes étranges, sculptés par l’érosion. À la nuit tombante, beaucoup ont cru y reconnaître les rochers et les grottes de « L’Enfer » de Dante. Un autre grand écrivain, devenu cinéaste, Jean Cocteau, a tourné en 1959, dans le décor naturel du val d’Enfer, son « Testament d’Orphée ». Mais le Val d’Enfer est aussi le théâtre du combat mortel que se livrèrent Vincent et Ourrias, les prétendants rivaux de Mireille, dans l’opéra de Charles Gounod, inspiré de l’œuvre de Frédéric Mistral, Mirèio.
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<center>Les Baux.</center>Le Val d’Enfer est l'endroit choisi par Richelieu pour établir son camp en 1631 afin d'anéantir la forteresse des Baux. Ce sera l'ultime guerre livrée par le château. Après 27 jours de siège, il tombera aux mains de Louis XIII.
Les Baux.
Le Val d’Enfer est l'endroit choisi par Richelieu pour établir son camp en 1631 afin d'anéantir la forteresse des Baux. Ce sera l'ultime guerre livrée par le château. Après 27 jours de siège, il tombera aux mains de Louis XIII.
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<center>Les Baux.</center>
Les Baux.
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<center>Les Baux.</center>
Les Baux.
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<center>Les Baux.</center>Autour du rocher des Baux.
Les Baux.
Autour du rocher des Baux.
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<center>Les Baux.</center> La Vierge Noire.
Les Baux.
La Vierge Noire.
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<center>Les Baux.</center>Chapelle des Trémaïé. Les Trémaïé (provençal Tremaïe, /tramaje. « Trois Maries ») sont un bas-relief rupestre daté de l'époque gallo- romaine. Comme le rocher se trouve dans une position instable, menaçant de continuer à rouler une chapelle lui est accolée depuis le XIXe siècle, 1845 précisément, afin de le stabiliser complètement. De1830, début du culte catholique lié aux Trémaïé, jusqu'à 1910 environ, les habitants des Baux y effectuaient un pèlerinage tous tes 21 mai. Pour l'occasion, ils portaient une petite statue polychrome représentant la barque sur laquelle les Trois Maries débarquèrent en Provence.
Les Baux.
Chapelle des Trémaïé. Les Trémaïé (provençal Tremaïe, /tramaje. « Trois Maries ») sont un bas-relief rupestre daté de l'époque gallo- romaine. Comme le rocher se trouve dans une position instable, menaçant de continuer à rouler une chapelle lui est accolée depuis le XIXe siècle, 1845 précisément, afin de le stabiliser complètement. De1830, début du culte catholique lié aux Trémaïé, jusqu'à 1910 environ, les habitants des Baux y effectuaient un pèlerinage tous tes 21 mai. Pour l'occasion, ils portaient une petite statue polychrome représentant la barque sur laquelle les Trois Maries débarquèrent en Provence.
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<center>Les Baux.</center>Le monument a reçu, au XVIIe siècle au plus tard, le nom provençal de Trémaïé (« Trois Maries »). Les habitants des Baux voyaient dans ce bas-relief trois femmes, qu'ils associaient aux compagnes du Christ, connues sous le nom de saintes Maries : Marie-Madeleine, Marie Salomé, citées par les apôtres Jean et Jacques et Marie Jacobée. Ces trois femmes montées dans une barque à Joppé, en Palestine, accostèrent sur le plateau du château des Baux, selon la légende. En effet, la mer bordait la chaîne des Alpilles en ce temps-là. Cette identification est erronée, ne serait-ce que par le fait que les trois personnes sculptées sont en fait un homme (à gauche) et deux femmes. Le bas-relief est sculpté dans une niche de 2 mètres sur 1,35 mètre, elle aussi sculptée et ornée d'acrotères.  de voir dans ce bas-relief les visages des saintes Maries remontent à la croyance provençale séculaire.
Les Baux.
Le monument a reçu, au XVIIe siècle au plus tard, le nom provençal de Trémaïé (« Trois Maries »). Les habitants des Baux voyaient dans ce bas-relief trois femmes, qu'ils associaient aux compagnes du Christ, connues sous le nom de saintes Maries : Marie-Madeleine, Marie Salomé, citées par les apôtres Jean et Jacques et Marie Jacobée. Ces trois femmes montées dans une barque à Joppé, en Palestine, accostèrent sur le plateau du château des Baux, selon la légende. En effet, la mer bordait la chaîne des Alpilles en ce temps-là. Cette identification est erronée, ne serait-ce que par le fait que les trois personnes sculptées sont en fait un homme (à gauche) et deux femmes. Le bas-relief est sculpté dans une niche de 2 mètres sur 1,35 mètre, elle aussi sculptée et ornée d'acrotères. de voir dans ce bas-relief les visages des saintes Maries remontent à la croyance provençale séculaire.
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<center>Les Baux. Le Château.</center>
Les Baux. Le Château.
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<center>Les Baux. Le Château.</center>
Les Baux. Le Château.
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<center>Les Baux. Le Château.</center>
Les Baux. Le Château.
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<center>Les Baux.</center>Vallon de la Fontaine.
Les Baux.
Vallon de la Fontaine.
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<center>Les Baux.</center> La porte Mage, entrée du village.
Les Baux.
La porte Mage, entrée du village.
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<center>Les Baux.</center> La porte Mage, entrée du village.
Les Baux.
La porte Mage, entrée du village.
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<center>Les Baux.</center>Au fond, la maison du Roi, ainsi nommé parce qu'elle servait de logis au représentant de l'autorité royale.
Les Baux.
Au fond, la maison du Roi, ainsi nommé parce qu'elle servait de logis au représentant de l'autorité royale.
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<center>Les Baux.</center>Hôtel de Jean de Brion, abritant la Fondation Louis Jou.
Les Baux.
Hôtel de Jean de Brion, abritant la Fondation Louis Jou.
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<center>Les Baux.</center>Hôtel de Jean de Brion.  Louis Jou (1882-1968) était maître typographe et graveur.
Les Baux.
Hôtel de Jean de Brion. Louis Jou (1882-1968) était maître typographe et graveur.
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<center>Les Baux.</center>Hôtel de Manville.  L'édifice fut construit en 1571 par Flayelle, architecte du Vivarais pour le compte de Claude II de Manville. C’est le neveu de Claude Ier de Manville issu d’une famille toulousaine, capitaine des galères royales, chevalier du Saint-Sépulcre, nommé ensuite capitaine viguier des Baux. Cette propriété a été offerte par le prince Bianchi de Médicis de Manville à la municipalité pour accueillir la mairie.
Les Baux.
Hôtel de Manville. L'édifice fut construit en 1571 par Flayelle, architecte du Vivarais pour le compte de Claude II de Manville. C’est le neveu de Claude Ier de Manville issu d’une famille toulousaine, capitaine des galères royales, chevalier du Saint-Sépulcre, nommé ensuite capitaine viguier des Baux. Cette propriété a été offerte par le prince Bianchi de Médicis de Manville à la municipalité pour accueillir la mairie.
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<center>Les Baux.</center>Hôtel de Manville. Cour à loggia, représentative de l'architecture régionale de l'hôtel particulier au XVIe siècle.
Les Baux.
Hôtel de Manville. Cour à loggia, représentative de l'architecture régionale de l'hôtel particulier au XVIe siècle.
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<center>Les Baux.</center>Hôtel de Manville.
Les Baux.
Hôtel de Manville.
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<center>Les Baux.</center>Hôtel de Manville.
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Hôtel de Manville.
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<center>Les Baux.</center>Hôtel de Manville.
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Hôtel de Manville.
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<center>Les Baux.</center>Tout en haut, le donjon du château.
Les Baux.
Tout en haut, le donjon du château.
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<center>Les Baux.</center>Fenêtre Post Tenebras Lux surmontée de l’inscription Post tenebras lux 1571 (« Après les ténèbres, la lumière – 1571 »), devise calviniste ; cette maison fut la propriété de Brisson Peyre (ou Jean de Manville), laboureur, en 1571, et a été cédée en 1584 à Charles Laugier, lieutenant du viguier des Baux. Maison de Claude II, sa femme est enterrée à Saint-Vincent.
Les Baux.
Fenêtre Post Tenebras Lux surmontée de l’inscription Post tenebras lux 1571 (« Après les ténèbres, la lumière – 1571 »), devise calviniste ; cette maison fut la propriété de Brisson Peyre (ou Jean de Manville), laboureur, en 1571, et a été cédée en 1584 à Charles Laugier, lieutenant du viguier des Baux. Maison de Claude II, sa femme est enterrée à Saint-Vincent.
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<center>Les Baux.</center>Place prince Rainier III de Monaco.
Les Baux.
Place prince Rainier III de Monaco.
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<center>Les Baux.</center> Atelier de Louis de Jou.
Les Baux.
Atelier de Louis de Jou.
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<center>Les Baux.</center> Atelier de Louis de Jou.
Les Baux.
Atelier de Louis de Jou.
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<center>Les Baux.</center> Atelier de Louis de Jou.
Les Baux.
Atelier de Louis de Jou.
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<center>Les Baux.</center> Atelier de Louis de Jou.
Les Baux.
Atelier de Louis de Jou.
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<center>Les Baux.</center>Rue de la Calade.
Les Baux.
Rue de la Calade.
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<center>Les Baux.</center> Rue ver la porte d'Eyguières.
Les Baux.
Rue ver la porte d'Eyguières.
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<center>Les Baux.</center>Porte d'Eyguières (« Porte de l'eau »), unique porte charretière du village.
Les Baux.
Porte d'Eyguières (« Porte de l'eau »), unique porte charretière du village.
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<center>Les Baux.</center>
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<center>Les Baux.</center>
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<center>Les Baux.</center>Maison de Bertrand Mocadeu.
Les Baux.
Maison de Bertrand Mocadeu.
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<center>Les Baux.</center>Maison de Bertrand Mocadeu.
Les Baux.
Maison de Bertrand Mocadeu.
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<center>Les Baux.</center>Maison de Jean Manso le Vieux.
Les Baux.
Maison de Jean Manso le Vieux.
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<center>Les Baux.</center>
Les Baux.
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<center>Les Baux.</center>Arrière de la maison de Jean Manso le Vieux.
Les Baux.
Arrière de la maison de Jean Manso le Vieux.
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<center>Les Baux.</center>> Hôtel des Porcelets. Il date de 1569. D'abord habité par les Lère, puis par Jeanne de Quiqueran, baronne des Baux, est devenu le musée Yves Brayer.
Les Baux.
> Hôtel des Porcelets. Il date de 1569. D'abord habité par les Lère, puis par Jeanne de Quiqueran, baronne des Baux, est devenu le musée Yves Brayer.
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<center>Les Baux.</center>Hôtel des Porcelets.
Les Baux.
Hôtel des Porcelets.
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<center>Les Baux.</center>Hôtel des Porcelets.
Les Baux.
Hôtel des Porcelets.
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<center>Les Baux.</center> L'église Saint-Vincent. La chapelle funéraire de Banville est surmontée d'un lanternon renaissance à trois gargouilles, faisant office de lanterne des morts.
Les Baux.
L'église Saint-Vincent. La chapelle funéraire de Banville est surmontée d'un lanternon renaissance à trois gargouilles, faisant office de lanterne des morts.
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<center>Les Baux.</center> L'église Saint-Vincent. La chapelle funéraire de Banville est surmontée d'un lanternon renaissance à trois gargouilles, faisant office de lanterne des morts.
Les Baux.
L'église Saint-Vincent. La chapelle funéraire de Banville est surmontée d'un lanternon renaissance à trois gargouilles, faisant office de lanterne des morts.
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<center>Les Baux.</center>L'église Saint-Vincent. C'est un édifice du XIIe siècle, à moitié troglodytique, de style roman et renaissance. L'église et son escalier extérieur ont été restaurés en 1862 par l'architecte Henri Révoil. Elle est dédiée à Vincent de Saragosse, un saint né en Espagne au IIIe siècle et qui occupait les fonctions de diacre de l'évêque Valère.
Les Baux.
L'église Saint-Vincent. C'est un édifice du XIIe siècle, à moitié troglodytique, de style roman et renaissance. L'église et son escalier extérieur ont été restaurés en 1862 par l'architecte Henri Révoil. Elle est dédiée à Vincent de Saragosse, un saint né en Espagne au IIIe siècle et qui occupait les fonctions de diacre de l'évêque Valère.
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<center>Les Baux.</center> L'église Saint-Vincent.  Elle comprend une nef principale voûtée en berceau brisé. La nef de droite en entrant est la partie la plus ancienne qui remonte au 10e siècle. Sa voûte est en plein cintre, ornée à sa naissance de festons triangulaires caractéristiques de l'époque carolingienne. Cette nef comprend trois chapelles troglodytes. Au XVIe siècle, trois chapelles gothiques viennent se greffer au flanc nord. Du XVIIe siècle, une troisième travée, pastiche roman, prolonge la nef vers l'est.
Les Baux.
L'église Saint-Vincent. Elle comprend une nef principale voûtée en berceau brisé. La nef de droite en entrant est la partie la plus ancienne qui remonte au 10e siècle. Sa voûte est en plein cintre, ornée à sa naissance de festons triangulaires caractéristiques de l'époque carolingienne. Cette nef comprend trois chapelles troglodytes. Au XVIe siècle, trois chapelles gothiques viennent se greffer au flanc nord. Du XVIIe siècle, une troisième travée, pastiche roman, prolonge la nef vers l'est.
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<center>Les Baux.</center> La nef principale voûtée en berceau brisé.
Les Baux.
La nef principale voûtée en berceau brisé.
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<center>Les Baux.</center>
Les Baux.
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<center>Les Baux.</center> St Christophe.
Les Baux.
St Christophe.
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<center>Les Baux.</center>Le bas-côté gauche est flanqué au sud de trois chapelles troglodytiques.
Les Baux.
Le bas-côté gauche est flanqué au sud de trois chapelles troglodytiques.
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<center>Les Baux.</center> La première chapelle troglodyte, à gauche,  est voûtée d'ogives et abrite les fonds baptismaux dont la cuve, rapportée, pourrait dater du XVIIIe siècle.
Les Baux.
La première chapelle troglodyte, à gauche, est voûtée d'ogives et abrite les fonds baptismaux dont la cuve, rapportée, pourrait dater du XVIIIe siècle.
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<center>Les Baux.</center> La seconde abrite un ancien tombeau ainsi qu'une cuve creusée dans le roc (les premiers fonds baptismaux de l'église). C'est là, semble-t-il, que l'on procédait à l'antique cérémonie du baptême des nouveau-nés par immersion.
Les Baux.
La seconde abrite un ancien tombeau ainsi qu'une cuve creusée dans le roc (les premiers fonds baptismaux de l'église). C'est là, semble-t-il, que l'on procédait à l'antique cérémonie du baptême des nouveau-nés par immersion.
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<center>Les Baux.</center>Dans la troisième, on trouve une statue moderne de saint François d'Assise.
Les Baux.
Dans la troisième, on trouve une statue moderne de saint François d'Assise.
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<center>Les Baux.</center> La nef centrale est flanquée au sud d'un bas-côté couvert d'un berceau en plein cintre dont l'arc doubleau et les corniches sont ornés de festons triangulaires.
Les Baux.
La nef centrale est flanquée au sud d'un bas-côté couvert d'un berceau en plein cintre dont l'arc doubleau et les corniches sont ornés de festons triangulaires.
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<center>Les Baux.</center>
Les Baux.
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<center>Les Baux.</center> Les trois chapelles de gauche, depuis l'entrée, sont nommées Saint-Marc, Saint-Sébastien et Sainte-Croix qui est celle des Manville.
Les Baux.
Les trois chapelles de gauche, depuis l'entrée, sont nommées Saint-Marc, Saint-Sébastien et Sainte-Croix qui est celle des Manville.
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<center>Les Baux.</center> Chapelle St Marc.
Les Baux.
Chapelle St Marc.
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<center>Les Baux.</center> Chapelle St Marc. C'était celle de deux confréries, la confrérie des vignerons et celle des tondeurs de moutons qui y ont laissé leur marque sous la forme de cul-de-lampe orné de feuilles de vigne et de ciseaux à tondre.
Les Baux.
Chapelle St Marc. C'était celle de deux confréries, la confrérie des vignerons et celle des tondeurs de moutons qui y ont laissé leur marque sous la forme de cul-de-lampe orné de feuilles de vigne et de ciseaux à tondre.
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<center>Les Baux.</center> Ciseaux à tondre en clef de voûte.
Les Baux.
Ciseaux à tondre en clef de voûte.
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<center>Les Baux.</center> Dans la  dernière chapelle de gauche, de style renaissance, on trouve le tombeau des Manville, en marbre de Carrare, élevé au début du XXe siècle.
Les Baux.
Dans la dernière chapelle de gauche, de style renaissance, on trouve le tombeau des Manville, en marbre de Carrare, élevé au début du XXe siècle.
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<center>Les Baux.</center> Cénotaphe des Manville.
Les Baux.
Cénotaphe des Manville.
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<center>Les Baux.</center> Elle a conservé de beaux éléments architecturaux : voûte gothique flamboyant ornée de liernes et de tiercerons, avec les armoiries de la famille de Manville, arc orné en communication avec la chapelle précédente dédiée à saint Sébastien.
Les Baux.
Elle a conservé de beaux éléments architecturaux : voûte gothique flamboyant ornée de liernes et de tiercerons, avec les armoiries de la famille de Manville, arc orné en communication avec la chapelle précédente dédiée à saint Sébastien.
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<center>Les Baux.</center>Clef de voûte  avec les armoiries de la famille des Manville.
Les Baux.
Clef de voûte avec les armoiries de la famille des Manville.
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<center>Les Baux.</center> Une pierre tombale dressée figure un personnage dans une position de prière, à genoux et les mains jointes. Le style est médiéval et une date y figure : 7 octobre 1467, mort du défunt représenté. Le texte en latin de l'Ave Maria fait le tour de la pierre.
Les Baux.
Une pierre tombale dressée figure un personnage dans une position de prière, à genoux et les mains jointes. Le style est médiéval et une date y figure : 7 octobre 1467, mort du défunt représenté. Le texte en latin de l'Ave Maria fait le tour de la pierre.
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<center>Les Baux.</center> Les vitraux de l'église ont été réalisés par le maître Max Ingrand et offerts en 1960 par le prince Rainier III de Monaco. Trois périodes ressortent de ce chemin vers le salut conté par les vitraux de l'église des Baux :
Période actuelle, avec la figure du tondeur de mouton en façade,
Les Baux.
Les vitraux de l'église ont été réalisés par le maître Max Ingrand et offerts en 1960 par le prince Rainier III de Monaco. Trois périodes ressortent de ce chemin vers le salut conté par les vitraux de l'église des Baux : Période actuelle, avec la figure du tondeur de mouton en façade,
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<center>Les Baux.</center>ou encore l'allégorie de la nuit de Noël placée au-dessus du porche d'entrée, nuit de Noël toujours célébrée ici avec beaucoup de ferveur,
Les Baux.
ou encore l'allégorie de la nuit de Noël placée au-dessus du porche d'entrée, nuit de Noël toujours célébrée ici avec beaucoup de ferveur,
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<center>Les Baux.</center>pour converger vers l'étoile du berger qui domine, au-dessus de l'autel, tous les autres vitraux, symbolique du chemin vers le Christ Sauveur, qui caractérise si bien cette église.
Les Baux.
pour converger vers l'étoile du berger qui domine, au-dessus de l'autel, tous les autres vitraux, symbolique du chemin vers le Christ Sauveur, qui caractérise si bien cette église.
70
<center>Les Baux.</center> Période de cette chrétienté naissante, avec son cortège de martyrs, sacrifiant leur vie pour leur foi en Jésus Christ, tel saint Laurent sur son grill,
Les Baux.
Période de cette chrétienté naissante, avec son cortège de martyrs, sacrifiant leur vie pour leur foi en Jésus Christ, tel saint Laurent sur son grill,
71
<center>Les Baux.</center> sainte Lucie avec les symboles de son martyr, corde et épée,
Les Baux.
sainte Lucie avec les symboles de son martyr, corde et épée,
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<center>Les Baux.</center> ou bien saint Sébastien criblé de flèches.
Les Baux.
ou bien saint Sébastien criblé de flèches.
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<center>Les Baux.</center>Période de la vie sur terre de Jésus-Christ, symbolisée par sa mère, la Vierge Marie
Les Baux.
Période de la vie sur terre de Jésus-Christ, symbolisée par sa mère, la Vierge Marie
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<center>Les Baux.</center>puis par les instruments de la Passion,
Les Baux.
puis par les instruments de la Passion,
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<center>Les Baux.</center> ensuite par Sainte Anne (mère de la Vierge),
Les Baux.
ensuite par Sainte Anne (mère de la Vierge),
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<center>Les Baux.</center>enfin par Saint Jean-Baptiste qui baptisait les foules dans les eaux du Jourdain et annonçait sans cesse la venue du messie.
Les Baux.
enfin par Saint Jean-Baptiste qui baptisait les foules dans les eaux du Jourdain et annonçait sans cesse la venue du messie.
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<center>Les Baux.</center>Dans les deux nefs, du côté occidental, se trouvent deux tribunes, construites au XVIe siècle. On remarque tout autour de la nef principale, au-dessous de la corniche, les vestiges d'une frise peinte en noir, entrecoupée d'écussons aux armes de la famille Grimaldi, peinte à l'occasion du décès d'un prince de Monaco, marquis des Baux.
Les Baux.
Dans les deux nefs, du côté occidental, se trouvent deux tribunes, construites au XVIe siècle. On remarque tout autour de la nef principale, au-dessous de la corniche, les vestiges d'une frise peinte en noir, entrecoupée d'écussons aux armes de la famille Grimaldi, peinte à l'occasion du décès d'un prince de Monaco, marquis des Baux.
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<center>Les Baux.</center>La chapelle des Pénitents, datant du XVIIe siècle, érigée par les Pénitents blancs et dédiée à Sainte Estelle, protectrice des pénitents des Baux et du Félibrige. La porte d'entrée est surmontée d'un bas-relief représentant deux pénitents agenouillés.
Les Baux.
La chapelle des Pénitents, datant du XVIIe siècle, érigée par les Pénitents blancs et dédiée à Sainte Estelle, protectrice des pénitents des Baux et du Félibrige. La porte d'entrée est surmontée d'un bas-relief représentant deux pénitents agenouillés.
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<center>Les Baux.</center>Ancienne chapelle de la confrérie des Pénitents Blancs. XVIIe s. Décorée en 1974 par le peintre Yves BRAYER, sur le thème des Bergers de Provence. Les sujets, liés à l’Annonce aux bergers et à la Nativité sont placés dans le paysage des Alpilles et du Val d'Enfer.
Les Baux.
Ancienne chapelle de la confrérie des Pénitents Blancs. XVIIe s. Décorée en 1974 par le peintre Yves BRAYER, sur le thème des Bergers de Provence. Les sujets, liés à l’Annonce aux bergers et à la Nativité sont placés dans le paysage des Alpilles et du Val d'Enfer.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Cet ancien hôtel de Glandevès (XIV-XVe siècles), devenu au XVe propriété de la famille de la Tour, surnommée du Brau, est l'entrée du site. C'est une gtande salle voûtée d'ogives.
Les Baux. Le Château.
Cet ancien hôtel de Glandevès (XIV-XVe siècles), devenu au XVe propriété de la famille de la Tour, surnommée du Brau, est l'entrée du site. C'est une gtande salle voûtée d'ogives.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Armoiries des seigneurs des Baux.
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Armoiries des seigneurs des Baux.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Chapelle Saint Blaise. Ancienne chapelle de la confrérie des tisserands et de celle des cardeurs dont Saint-Blaise est le patron, sa construction remonte au XIIe siècle. Sa façade s’ouvre par une porte en plein cintre, arrondie en haut et surmontée d’un oculus et d’un campanile.
Les Baux. Le Château.
Chapelle Saint Blaise. Ancienne chapelle de la confrérie des tisserands et de celle des cardeurs dont Saint-Blaise est le patron, sa construction remonte au XIIe siècle. Sa façade s’ouvre par une porte en plein cintre, arrondie en haut et surmontée d’un oculus et d’un campanile.
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<center>Les Baux. Le Château.</center>Chapelle Saint Blaise. Jusqu’au XVIIIe siècle, la chapelle servit régulièrement de lieu de réunion à la confrérie des cardeurs de daine et des tisserands, d’où le nom donné à la chapelle : St Blaise, étant le patron des cardeurs de laine.
Comme les trois autres chapelles St Vincent et St André dans le village, Ste Catherine la chapelle du château, la chapelle St Biaise présente les caractéristiques des édifices romans de Provence. A droite, ruines de l'hôpital Quiquéran.
Les Baux. Le Château.
Chapelle Saint Blaise. Jusqu’au XVIIIe siècle, la chapelle servit régulièrement de lieu de réunion à la confrérie des cardeurs de daine et des tisserands, d’où le nom donné à la chapelle : St Blaise, étant le patron des cardeurs de laine. Comme les trois autres chapelles St Vincent et St André dans le village, Ste Catherine la chapelle du château, la chapelle St Biaise présente les caractéristiques des édifices romans de Provence. A droite, ruines de l'hôpital Quiquéran.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Chapelle Saint Blaise. De plan rectangulaire, elle est très simple comme beaucoup de petites chapelles romanes que l’on peut croiser sur les routes de Provence.
Les Baux. Le Château.
Chapelle Saint Blaise. De plan rectangulaire, elle est très simple comme beaucoup de petites chapelles romanes que l’on peut croiser sur les routes de Provence.
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<center>Les Baux. Le Château</center> Chapelle Saint Blaise.
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Chapelle Saint Blaise.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Hôpital Quiquéran. Jusqu’au milieu du XVIe siècle, seule une maison charitable située dans le vallon de la Fontaine, accueillait malades et lépreux.
En 1566, Jean et Claude de Manville firent un don pour la construction d’un nouvel hôpital. Jeanne de Quiqueran, épouse d’Honoré des Martins, Gouverneur des Baux, fit élever l’hôpital en 1583. Rebaptisé plus tard
Les Baux. Le Château.
Hôpital Quiquéran. Jusqu’au milieu du XVIe siècle, seule une maison charitable située dans le vallon de la Fontaine, accueillait malades et lépreux. En 1566, Jean et Claude de Manville firent un don pour la construction d’un nouvel hôpital. Jeanne de Quiqueran, épouse d’Honoré des Martins, Gouverneur des Baux, fit élever l’hôpital en 1583. Rebaptisé plus tard "Hôtel Dieu et charité des Baux", il ne ferma qu'en 1787. Cette « maison de bienfaisance » vivait grâce aux rentes des particuliers que leurs héritiers continuaient à payer de génération en génération. Quelques-unes étaient versées en argent mais la plupart se faisaient en nature sous forme de donations de blé, de vin ou d’huile. La façade était composée d’un portique au rez-de-chaussée et d’une galerie haute ornée de colonnettes doriques supportant la toiture. À gauche, dans l’angle Ouest il subsiste le témoin d’un pilier. L’hôpital accueillit des malades jusqu’à la Révolution française.
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<center>Les Baux. Le château.</center> Charloun Rieu. Ce paysan du village du Paradou, grand poète de la Provence, fut surnommé
Les Baux. Le château.
Charloun Rieu. Ce paysan du village du Paradou, grand poète de la Provence, fut surnommé "Charloun dou Paradou". Considéré comme l'un des plus authentiques poètes populaires de la terre provençale, il participa à la renaissance de la langue et de la culture provençale. Son œuvre la plus connue est le recueil des "Chants du terroir", publié en 1897. Ce monument, œuvre du sculpteur marseillais Botinelly, fut élevé en 1930, en l'honneur du poète de la Terre des Baux.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Charloun Rieu. Face arrière du monument.
Les Baux. Le Château.
Charloun Rieu. Face arrière du monument.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Charloun Rieu. Face arrière du monument.
Les Baux. Le Château.
Charloun Rieu. Face arrière du monument.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Plan dallé. La ville haute des Baux n'avait ni puits, ni sources ; des citernes privées ou publiques recevaient les eaux pluviales.
Par la porte d'Eyguières, ou porte de l’eau, on allait chercher l'eau dans le vallon au lieu-dit Carita.
En 1868, une citerne de 882 m3 fut construite sur la place de l'église Saint-Vincent.
Les eaux pluviales étaient recueillies par ce plan dallé ou impluvium, d'une surface de 30 ares, soit environ 3000 m2.
Les Baux. Le Château.
Plan dallé. La ville haute des Baux n'avait ni puits, ni sources ; des citernes privées ou publiques recevaient les eaux pluviales. Par la porte d'Eyguières, ou porte de l’eau, on allait chercher l'eau dans le vallon au lieu-dit Carita. En 1868, une citerne de 882 m3 fut construite sur la place de l'église Saint-Vincent. Les eaux pluviales étaient recueillies par ce plan dallé ou impluvium, d'une surface de 30 ares, soit environ 3000 m2.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Moulin à vent.
Privilège seigneurial, construit et entretenu par les seigneurs des Baux, le moulin à vent était à la disposition de tous. Dans ce lieu propice à la rencontre et aux échanges, les paysans venaient avec leurs ânes chargés de blé, et repartaient avec de la farine contre paiement d'un droit d'usage. 
Ce moulin fut construit sur un promontoire très exposé au vent, après la destruction, par le Maréchal de Vitry, en 1632, de tous les moulins du Château et du village. Il est fidèle à l'image traditionnelle de la Provence de Frédéric Mistral et d'Alphonse Daudet.
Les Baux. Le Château.
Moulin à vent. Privilège seigneurial, construit et entretenu par les seigneurs des Baux, le moulin à vent était à la disposition de tous. Dans ce lieu propice à la rencontre et aux échanges, les paysans venaient avec leurs ânes chargés de blé, et repartaient avec de la farine contre paiement d'un droit d'usage. Ce moulin fut construit sur un promontoire très exposé au vent, après la destruction, par le Maréchal de Vitry, en 1632, de tous les moulins du Château et du village. Il est fidèle à l'image traditionnelle de la Provence de Frédéric Mistral et d'Alphonse Daudet.
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<center>Les Baux. Le Château.</center>  Plan dallé. La ville haute des Baux n'avait ni puits, ni sources ; des citernes privées ou publiques recevaient les eaux pluviales.
Par la porte d'Eyguières, ou porte de l’eau, on allait chercher l'eau dans le vallon au lieu-dit Carita.
En 1868, une citerne de 882 m3 fut construite sur la place de l'église Saint-Vincent.
Les eaux pluviales étaient recueillies par ce plan dallé ou impluvium, d'une surface de 30 ares, soit environ 3000 m2.
Les Baux. Le Château.
Plan dallé. La ville haute des Baux n'avait ni puits, ni sources ; des citernes privées ou publiques recevaient les eaux pluviales. Par la porte d'Eyguières, ou porte de l’eau, on allait chercher l'eau dans le vallon au lieu-dit Carita. En 1868, une citerne de 882 m3 fut construite sur la place de l'église Saint-Vincent. Les eaux pluviales étaient recueillies par ce plan dallé ou impluvium, d'une surface de 30 ares, soit environ 3000 m2.
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<center>Les Baux. Le Château.</center>  Plateau de Costapera. 
Les parois abruptes du plateau de Costapera surplombent le vallon de la Fontaine qui doit son nom à ses nombreuses sources.
En 1631, les habitants des Baux, gagnés par la Réforme protestante, s’insurgent contre l’autorité royale. Menés par Gaston d’Orléans, frère ennemi du roi, ils montent une rébellion.
Pour contrer les insurgés et faire le siège des Baux, l’armée de Louis XIII établit son camp à Costapera, connu aussi sous le nom de Camp de Richelieu.
Une compagnie de 100 hommes priva la ville de vivres et d’eau pendant 27 jours. Le 7 juillet 1631, la ville se rendit après un combat où furent tirées plus de 500 arquebusades et mousquetades.
Les Baux. Le Château.
Plateau de Costapera. Les parois abruptes du plateau de Costapera surplombent le vallon de la Fontaine qui doit son nom à ses nombreuses sources. En 1631, les habitants des Baux, gagnés par la Réforme protestante, s’insurgent contre l’autorité royale. Menés par Gaston d’Orléans, frère ennemi du roi, ils montent une rébellion. Pour contrer les insurgés et faire le siège des Baux, l’armée de Louis XIII établit son camp à Costapera, connu aussi sous le nom de Camp de Richelieu. Une compagnie de 100 hommes priva la ville de vivres et d’eau pendant 27 jours. Le 7 juillet 1631, la ville se rendit après un combat où furent tirées plus de 500 arquebusades et mousquetades.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Le trébuchet du château est le plus grand de France, avec ses 16 mètres de haut. Aussi puissant que précis et d'une portée de 200 mètres, il permettait de propulser grâce à son système de balancier des boules de pierre de 50 à 100 kilos. Pesant 7 tonnes, 60 soldats étaient nécessaires à son installation et à son maniement.
Les Baux. Le Château.
Le trébuchet du château est le plus grand de France, avec ses 16 mètres de haut. Aussi puissant que précis et d'une portée de 200 mètres, il permettait de propulser grâce à son système de balancier des boules de pierre de 50 à 100 kilos. Pesant 7 tonnes, 60 soldats étaient nécessaires à son installation et à son maniement.
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<center>Les Baux. Le Château.</center>  Le trébuchet XIIe-XIVe siècles.
Le trébuchet est la plus grande des machines de siège offensives. Les assaillants l'utilisaient pour percer les lourdes murailles de pierre de plusieurs mètres d'épaisseur qui entouraient les châteaux ou places fortes. Très puissant et d'une très grande précision, il pouvait envoyer à plus de 200 mètres des boulets de pierre pesant jusqu'à 140 kg.
<br>
Le trébuchet est une arme de siège composée d'une grande verge, d'un contrepoids appelé « huche » et d'une poche dans laquelle les assaillants plaçaient les projectiles. Il permet une cadence de tir de 2 jets par heure.
Pour préparer le tir du trébuchet, il faut en premier lieu le bander. Les servants tournent la roue de carrier pour tendre la corde et faire descendre la poche. Ils bloquent la verge avec une cheville reliée à une corde, et placent les boulets de pierre dans la poche. Le servant peut alors faire sauter la cheville en tirant la corde ; la verge n'étant plus retenue se redresse d'un mouvement rapide par un effet de levier et propulse le boulet avec une très grande puissance.<br>
Ce sont les Croisés qui ont introduit le trébuchet en Europe vers le XIIe siècle après l'avoir découvert en Orient : les Maures travaillaient avec des architectes arméniens capables de fabriquer cette machine redoutable.
Les Baux. Le Château.
Le trébuchet XIIe-XIVe siècles. Le trébuchet est la plus grande des machines de siège offensives. Les assaillants l'utilisaient pour percer les lourdes murailles de pierre de plusieurs mètres d'épaisseur qui entouraient les châteaux ou places fortes. Très puissant et d'une très grande précision, il pouvait envoyer à plus de 200 mètres des boulets de pierre pesant jusqu'à 140 kg.
Le trébuchet est une arme de siège composée d'une grande verge, d'un contrepoids appelé « huche » et d'une poche dans laquelle les assaillants plaçaient les projectiles. Il permet une cadence de tir de 2 jets par heure. Pour préparer le tir du trébuchet, il faut en premier lieu le bander. Les servants tournent la roue de carrier pour tendre la corde et faire descendre la poche. Ils bloquent la verge avec une cheville reliée à une corde, et placent les boulets de pierre dans la poche. Le servant peut alors faire sauter la cheville en tirant la corde ; la verge n'étant plus retenue se redresse d'un mouvement rapide par un effet de levier et propulse le boulet avec une très grande puissance.
Ce sont les Croisés qui ont introduit le trébuchet en Europe vers le XIIe siècle après l'avoir découvert en Orient : les Maures travaillaient avec des architectes arméniens capables de fabriquer cette machine redoutable.
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<center>Les Baux. Le Château.</center>  La bricole VIIIe-XVe siècles.
La bricole est une arme défensive « anti personnelle ». Placée sur le haut des remparts de la ville ou du château à défendre, elle était utilisée pour bombarder à vue les assaillants. Les hommes étant préposés à l'utilisation des armes de trait, la bricole était souvent maniée par des femmes ; vingt d'entre elles étaient généralement nécessaires à son maniement. <br>

La bricole est un engin de jet comme le couillard, qui peut tirer des boulets pesant jusqu'à 12 kg. En temps de siège, les boulets devenaient rares : les défenseurs envoyaient alors de gros galets, des pierres taillées ou encore des « patons », des agglomérats de pierres pilées, de chaux et de sable.
Pour des tireurs entraînés, la portée peut atteindre 80 mètres avec une cadence de tir pouvant atteindre un tir par minute. Cette cadence très rapide permettait aux défenseurs du château de décimer toute une charge de cavalerie. <br>

La bricole fait son apparition au VIIIe siècle. C'est une bricole comme celle que vous pouvez voir qui tua Simon de Montfort lors du siège de la ville de Toulouse, en 1218. <br>

Le mot bricole vient de l'italien bricola, qui signifie « fabriqué sur place ». Cette machine est à l'origine de l'expression
Les Baux. Le Château.
La bricole VIIIe-XVe siècles. La bricole est une arme défensive « anti personnelle ». Placée sur le haut des remparts de la ville ou du château à défendre, elle était utilisée pour bombarder à vue les assaillants. Les hommes étant préposés à l'utilisation des armes de trait, la bricole était souvent maniée par des femmes ; vingt d'entre elles étaient généralement nécessaires à son maniement.
La bricole est un engin de jet comme le couillard, qui peut tirer des boulets pesant jusqu'à 12 kg. En temps de siège, les boulets devenaient rares : les défenseurs envoyaient alors de gros galets, des pierres taillées ou encore des « patons », des agglomérats de pierres pilées, de chaux et de sable. Pour des tireurs entraînés, la portée peut atteindre 80 mètres avec une cadence de tir pouvant atteindre un tir par minute. Cette cadence très rapide permettait aux défenseurs du château de décimer toute une charge de cavalerie.
La bricole fait son apparition au VIIIe siècle. C'est une bricole comme celle que vous pouvez voir qui tua Simon de Montfort lors du siège de la ville de Toulouse, en 1218.
Le mot bricole vient de l'italien bricola, qui signifie « fabriqué sur place ». Cette machine est à l'origine de l'expression "sattirer des bricoles"
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<center>Les Baux. Le Château.</center>  Le Couillard XIVe-XVIe siècles.
Le couillard est une machine à contrepoids. Ses performances lui ont permis pendant longtemps de concurrencer l'artillerie à poudre grâce à sa cadence de tir et à son équipe très réduite (4 à 8 servants).<br>
Le couillard a été introduit en France au XIVe siècle et a été utilisé jusqu'au XVIe siècle. Les contrepoids des premiers couillards étaient de grands sacs en cuir remplis de terre. Ils ont été remplacés par des huches en bois et en fer riveté, remplies de métal.
Les Baux. Le Château.
Le Couillard XIVe-XVIe siècles. Le couillard est une machine à contrepoids. Ses performances lui ont permis pendant longtemps de concurrencer l'artillerie à poudre grâce à sa cadence de tir et à son équipe très réduite (4 à 8 servants).
Le couillard a été introduit en France au XIVe siècle et a été utilisé jusqu'au XVIe siècle. Les contrepoids des premiers couillards étaient de grands sacs en cuir remplis de terre. Ils ont été remplacés par des huches en bois et en fer riveté, remplies de métal.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Catapulte ou baliste XIe-XIVe siècles. Cette importante machine de siège médiévale permettait d’envoyer jusqu’à 250 mètres de grosses pierres, des feux grégeois ou des charognes. Également utilisée contre les personnes, sa portée et sa capacité de déplacement permettaient d’empêcher toute sortie des assiégés.
Pesant plus de 4 tonnes, cet engin était transporté entièrement démonté sur les lieux de combat. Une machine de ce type fut utilisée aux Baux lors du siège contre Robert de Duras (1355).
Les Baux. Le Château.
Catapulte ou baliste XIe-XIVe siècles. Cette importante machine de siège médiévale permettait d’envoyer jusqu’à 250 mètres de grosses pierres, des feux grégeois ou des charognes. Également utilisée contre les personnes, sa portée et sa capacité de déplacement permettaient d’empêcher toute sortie des assiégés. Pesant plus de 4 tonnes, cet engin était transporté entièrement démonté sur les lieux de combat. Une machine de ce type fut utilisée aux Baux lors du siège contre Robert de Duras (1355).
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<center>Les Baux. Le Château.</center>   Le bélier, quant à lui, servait à frapper la base des murs des places assiégées pour les disloquer, les faire crouler et ainsi ouvrir des brèches.
Les Baux. Le Château.
Le bélier, quant à lui, servait à frapper la base des murs des places assiégées pour les disloquer, les faire crouler et ainsi ouvrir des brèches.
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<center> Les Baux. Le Château.</center>
Les Baux. Le Château.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Tour Sarrasine.
Le nom de la tour Sarrasine, nous rappelle que, durant tout le Moyen-Age, les plaines de Provence furent la proie des razzias sarrasines. Venus de la mer, les barbaresques pénétrèrent à plus de 30 km à l'intérieur des terres, et laissèrent à feux et à sang les villages et les châteaux.
Pour pouvoir réagir et contrer ces raids, il fallait donc maintenir des hommes en armes et tenir des postes d’observation.
Après la destruction du rempart reliant la tour des Bannes à gauche et la tour Sarrasine à droite, le passage est surnommé le « trou du vent dominant » à cause du mistral, vent du Nord.
Les Baux. Le Château.
Tour Sarrasine. Le nom de la tour Sarrasine, nous rappelle que, durant tout le Moyen-Age, les plaines de Provence furent la proie des razzias sarrasines. Venus de la mer, les barbaresques pénétrèrent à plus de 30 km à l'intérieur des terres, et laissèrent à feux et à sang les villages et les châteaux. Pour pouvoir réagir et contrer ces raids, il fallait donc maintenir des hommes en armes et tenir des postes d’observation. Après la destruction du rempart reliant la tour des Bannes à gauche et la tour Sarrasine à droite, le passage est surnommé le « trou du vent dominant » à cause du mistral, vent du Nord.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Porte de l'Auro. Auro, en provençal signifie le vent du nord, le terrible mistral.
Les Baux. Le Château.
Porte de l'Auro. Auro, en provençal signifie le vent du nord, le terrible mistral.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Le « trou du vent dominant ».
Les Baux. Le Château.
Le « trou du vent dominant ».
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Le « trou du vent dominant ».
Les Baux. Le Château.
Le « trou du vent dominant ».
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Le « trou du vent dominant ».
Les Baux. Le Château.
Le « trou du vent dominant ».
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Seconde basse-cour. Isolée de la première basse-cour par un fossé, cette partie du château devait abriter au Moyen-Age, les ateliers et le personnel domestique du château : écuries, maréchal-ferrant, bourrelier, chenil...
Curieusement, l'élévation des parois a conservé l'aspect lisse et régulier dû à l'exploitation du calcaire du second âge du Fer (60-30 av. J.C). L'extraction de la taille de la pierre commence en effet, dès le 1er siècle av. J.C sur l'ensemble du plateau des Baux, recouvert ici et là de remblais de carrières antiques. Une fois les assaillants fait prisonniers, ils étaient mis au pilori. Cet outil était destiné à humilier les intrus et prisonniers. La tête et les poignets coincés dans des panneaux de bois, ils étaient exposés au regard et aux insultes des passants. Inventée au XIIe siècle, c’était une condamnation infamante que seuls les seigneurs hauts justiciers, pouvaient prononcer.
Les Baux. Le Château.
Seconde basse-cour. Isolée de la première basse-cour par un fossé, cette partie du château devait abriter au Moyen-Age, les ateliers et le personnel domestique du château : écuries, maréchal-ferrant, bourrelier, chenil... Curieusement, l'élévation des parois a conservé l'aspect lisse et régulier dû à l'exploitation du calcaire du second âge du Fer (60-30 av. J.C). L'extraction de la taille de la pierre commence en effet, dès le 1er siècle av. J.C sur l'ensemble du plateau des Baux, recouvert ici et là de remblais de carrières antiques. Une fois les assaillants fait prisonniers, ils étaient mis au pilori. Cet outil était destiné à humilier les intrus et prisonniers. La tête et les poignets coincés dans des panneaux de bois, ils étaient exposés au regard et aux insultes des passants. Inventée au XIIe siècle, c’était une condamnation infamante que seuls les seigneurs hauts justiciers, pouvaient prononcer.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Seconde basse-cour.
Les Baux. Le Château.
Seconde basse-cour.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Seconde basse-cour. On remarque, à gauche, un canal de descente taillé dans le rocher et servant à l'écoulement et à la récupération des eaux de pluie.
Les Baux. Le Château.
Seconde basse-cour. On remarque, à gauche, un canal de descente taillé dans le rocher et servant à l'écoulement et à la récupération des eaux de pluie.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Seconde basse-cour. Isolée de la première basse-cour par un fossé, les maisons formaient un véritable village à l’abri des murs du château.
Les Baux. Le Château.
Seconde basse-cour. Isolée de la première basse-cour par un fossé, les maisons formaient un véritable village à l’abri des murs du château.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Seconde basse-cour. Isolée de la première basse-cour par un fossé, les maisons formaient un véritable village à l’abri des murs du château.
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Seconde basse-cour. Isolée de la première basse-cour par un fossé, les maisons formaient un véritable village à l’abri des murs du château.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Seconde basse-cour, avec la montée à la tour sarrasine.
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Seconde basse-cour, avec la montée à la tour sarrasine.
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<center>Les Baux. Le Château.</center>La tour Sarrasine est construite au sommet d’une saillie rocheuse. Elle ferme le château au Sud et protège ainsi l’accès par la Porte « de l’Auro ». Cette structure proposait un ingénieux système défensif imaginé pour égarer les importuns qui, croyant pénétrer dans le château, étaient repoussés sous les murs de la forteresse. Fausses portes et accidents de terrain trompaient ainsi les assaillants.
Les Baux. Le Château.
La tour Sarrasine est construite au sommet d’une saillie rocheuse. Elle ferme le château au Sud et protège ainsi l’accès par la Porte « de l’Auro ». Cette structure proposait un ingénieux système défensif imaginé pour égarer les importuns qui, croyant pénétrer dans le château, étaient repoussés sous les murs de la forteresse. Fausses portes et accidents de terrain trompaient ainsi les assaillants.
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<center>Les Baux. Le château.</center> Dans la vallée des Baux, la culture de la vigne et de l’olivier domine. Dès la préhistoire on cultive l’olivier sur le pourtour de la Méditerranée, mais c’est vers 600 avant JC que les phocéens répandent sa culture en Provence. Culture prospère mais fragile, elle a été, dans le passé, en partie remplacée par la vigne. Aujourd’hui les deux cultures coexistent, donnant au paysage une grande douceur.
Les Baux. Le château.
Dans la vallée des Baux, la culture de la vigne et de l’olivier domine. Dès la préhistoire on cultive l’olivier sur le pourtour de la Méditerranée, mais c’est vers 600 avant JC que les phocéens répandent sa culture en Provence. Culture prospère mais fragile, elle a été, dans le passé, en partie remplacée par la vigne. Aujourd’hui les deux cultures coexistent, donnant au paysage une grande douceur.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Le « trou aux lièvres » est un passage en pente aménagé de larges marches traversant tout le rocher. Ce fossé d’une grande profondeur barrait l’accès ouest du Château. À l’extérieur, il était surveillé par une terrasse assommoir aménagée dans la roche. Si un intrus s’approchait, les grades pouvaient ainsi le repérer et le repousser en lui jetant des projectiles. Même si l’intrus parvenait à entrer, il s’exposait encore à recevoir des projectiles provenant du toit de la chapelle juste à gauche. À l’époque, elle avait deux étages surmontés de créneaux. Ce système défensif constituait également une échappatoire efficace en cas de siège.
Les Baux. Le Château.
Le « trou aux lièvres » est un passage en pente aménagé de larges marches traversant tout le rocher. Ce fossé d’une grande profondeur barrait l’accès ouest du Château. À l’extérieur, il était surveillé par une terrasse assommoir aménagée dans la roche. Si un intrus s’approchait, les grades pouvaient ainsi le repérer et le repousser en lui jetant des projectiles. Même si l’intrus parvenait à entrer, il s’exposait encore à recevoir des projectiles provenant du toit de la chapelle juste à gauche. À l’époque, elle avait deux étages surmontés de créneaux. Ce système défensif constituait également une échappatoire efficace en cas de siège.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Trou aux lièvres. Des éléments dans les murs comme cette ancienne porte, nous montrent qu’à l’époque, la terrasse avait deux étages surmontés de créneaux.
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Trou aux lièvres. Des éléments dans les murs comme cette ancienne porte, nous montrent qu’à l’époque, la terrasse avait deux étages surmontés de créneaux.
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Intégré au système de défense du château au Moyen-Age, le trou aux lièvres était le seul passage, protégé à l'est, permettant un accès direct au cœur du château.
Le souterrain qui débouche de l'autre côté du rocher, permettait d'entrer et de sortir sous la surveillance des gardes postés dans une galerie surplombant le passage.
Au XVe siècle, les ennemis qui avaient trompé la vigilance des gardes et réussi à entrer, butaient sur une
Les Baux. Le Château.
> Intégré au système de défense du château au Moyen-Age, le trou aux lièvres était le seul passage, protégé à l'est, permettant un accès direct au cœur du château. Le souterrain qui débouche de l'autre côté du rocher, permettait d'entrer et de sortir sous la surveillance des gardes postés dans une galerie surplombant le passage. Au XVe siècle, les ennemis qui avaient trompé la vigilance des gardes et réussi à entrer, butaient sur une " fausse porte " où ils étaient capturés.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Trou aux lièvres et mur de la chapelle ste Catherine.
Les Baux. Le Château.
Trou aux lièvres et mur de la chapelle ste Catherine.
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<center>Les Baux. Le Château.</center>  La première basse-cour donnait accès aux habitations seigneuriales. On y croisait armures et belles robes mais aussi les servantes qui portent le pain à cuire dans la maison du four ou vont puiser de l’eau à la citerne. Les gardes logeaient également dans cette partie du château.
Les Baux. Le Château.
La première basse-cour donnait accès aux habitations seigneuriales. On y croisait armures et belles robes mais aussi les servantes qui portent le pain à cuire dans la maison du four ou vont puiser de l’eau à la citerne. Les gardes logeaient également dans cette partie du château.
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<center>Les Baux. Le Château.</center>  La première basse-cour.
Les Baux. Le Château.
La première basse-cour.
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<center>Les Baux. Le Château.</center>  Chapelle Ste Catherine. Construite près de l’entrée, la chapelle castrale assurait la protection religieuse et physique du château. Au XIIe siècle, elle était dédiée à la Vierge Marie, puis à Sainte Catherine depuis le XVIe siècle.
Les Baux. Le Château.
Chapelle Ste Catherine. Construite près de l’entrée, la chapelle castrale assurait la protection religieuse et physique du château. Au XIIe siècle, elle était dédiée à la Vierge Marie, puis à Sainte Catherine depuis le XVIe siècle.
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<center>Les Baux. Le Château.</center>  Chapelle Ste Catherine. Difficile d’imaginer que cette chapelle ruinée et à la voûte effondrée fut un lieu richement décoré dédié au recueillement et à la prière. Pourtant au début du XVe siècle, Alix, la dernière châtelaine des Baux y suivait l’office depuis un petit oratoire de bois garni de tapis et de coussins de soie verte brodée de lézards au fil d’argent.
Les Baux. Le Château.
Chapelle Ste Catherine. Difficile d’imaginer que cette chapelle ruinée et à la voûte effondrée fut un lieu richement décoré dédié au recueillement et à la prière. Pourtant au début du XVe siècle, Alix, la dernière châtelaine des Baux y suivait l’office depuis un petit oratoire de bois garni de tapis et de coussins de soie verte brodée de lézards au fil d’argent.
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<center>Les Baux. Le Château.</center>  Chapelle Ste Catherine. La voûte et sa croisée d’ogives à liernes et tiercerons de style gothique. Initialement de style roman avec une voute en berceau, elle fut restaurée au XVIe siècle.
Les Baux. Le Château.
Chapelle Ste Catherine. La voûte et sa croisée d’ogives à liernes et tiercerons de style gothique. Initialement de style roman avec une voute en berceau, elle fut restaurée au XVIe siècle.
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<center>Les Baux. Le Château.</center>  Chapelle Ste Catherine. Vestiges d'une litre funéraire ou litre seigneuriale ou litre funèbre (emprunt au latin médiéval lista, « bordure »), ou encore ceinture funèbre ou ceinture de deuil. C'était, sous l'Ancien Régime, une bande noire posée à l'intérieur et parfois même à l'extérieur d'une église pour honorer un défunt.
Les Baux. Le Château.
Chapelle Ste Catherine. Vestiges d'une litre funéraire ou litre seigneuriale ou litre funèbre (emprunt au latin médiéval lista, « bordure »), ou encore ceinture funèbre ou ceinture de deuil. C'était, sous l'Ancien Régime, une bande noire posée à l'intérieur et parfois même à l'extérieur d'une église pour honorer un défunt.
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<center>Les Baux. Le Château.</center>  Chapelle Ste Catherine. Ses arcs romans sont les plus anciens vestiges du château.
Les Baux. Le Château.
Chapelle Ste Catherine. Ses arcs romans sont les plus anciens vestiges du château.
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<center>Les Baux. Le Château.</center>  Chapelle Ste Catherine.
Les Baux. Le Château.
Chapelle Ste Catherine.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Salle du donjon.
Les Baux. Le Château.
Salle du donjon.
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<center>Les Baux. Le Château.</center>Le donjon.
Les Baux. Le Château.
Le donjon.
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<center>Les Baux. Le Château.</center>Le donjon.
Les Baux. Le Château.
Le donjon.
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<center>Les Baux. Le Château.</center>Première basse-cour. 
La première basse-cour intérieure du château accueillait l'ensemble des fonctions résidentielles et communes, tandis que le donjon, situé sur le sommet rocheux était le logis du seigneur et de sa famille.
La basse-cour desservait un grand bâtiment résidentiel contigu au donjon, comprenant la chapelle, des salles voûtées d’ogives, la citerne et la maison du four. 
Par une étroite ruelle creusée d'une rigole, collectant l'eau des toitures, on accédait à un large passager taillé dans le rocher qui reliait les salles basses du château aux salles hautes.
Les Baux. Le Château.
Première basse-cour. La première basse-cour intérieure du château accueillait l'ensemble des fonctions résidentielles et communes, tandis que le donjon, situé sur le sommet rocheux était le logis du seigneur et de sa famille. La basse-cour desservait un grand bâtiment résidentiel contigu au donjon, comprenant la chapelle, des salles voûtées d’ogives, la citerne et la maison du four. Par une étroite ruelle creusée d'une rigole, collectant l'eau des toitures, on accédait à un large passager taillé dans le rocher qui reliait les salles basses du château aux salles hautes.
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<center>Les Baux. Le Château.</center>> La maison du four. La maison du four était l’endroit permettant de cuire le pain. Elle comportait trois pièces au rez-de-chaussée.
Les Baux. Le Château.
> La maison du four. La maison du four était l’endroit permettant de cuire le pain. Elle comportait trois pièces au rez-de-chaussée.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> La maison du four. Dans celle de gauche, se trouve le four avec à sa droite, un évier avec un trou d’évacuation. Une fenêtre qui conserve encore aujourd’hui les départs de ses meneaux, ouvre sur la ruelle castrale.
Les Baux. Le Château.
La maison du four. Dans celle de gauche, se trouve le four avec à sa droite, un évier avec un trou d’évacuation. Une fenêtre qui conserve encore aujourd’hui les départs de ses meneaux, ouvre sur la ruelle castrale.
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<center>Les Baux. Le Château.</center>La maison du four. Le four.
Les Baux. Le Château.
La maison du four. Le four.
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<center>Les Baux. Le Château.</center>Les Baux. Le Château.<br> Le donjon. Pour construire le donjon, les seigneurs des Baux avaient fait tailler le rocher donnant sur le vallon sur une hauteur pouvant atteindre 20 mètres, pour défier toute escalade. Il est en grande partie rupestre. Pour le construire, le rocher a largement été évidé. Les pierres étaient donc à disposition, prête à être taillées à une époque où de nombreux châteaux sont encore construits en bois. Les carrières, en effet, étaient souvent éloignées et le transport coûtait cher. Au premier niveau, le donjon ne comportait qu’une pièce, mais à partir du premier étage, il y en avait trois et ses dimensions étaient alors de 35 mètres sur 12.
Les Baux. Le Château.
Les Baux. Le Château.
Le donjon. Pour construire le donjon, les seigneurs des Baux avaient fait tailler le rocher donnant sur le vallon sur une hauteur pouvant atteindre 20 mètres, pour défier toute escalade. Il est en grande partie rupestre. Pour le construire, le rocher a largement été évidé. Les pierres étaient donc à disposition, prête à être taillées à une époque où de nombreux châteaux sont encore construits en bois. Les carrières, en effet, étaient souvent éloignées et le transport coûtait cher. Au premier niveau, le donjon ne comportait qu’une pièce, mais à partir du premier étage, il y en avait trois et ses dimensions étaient alors de 35 mètres sur 12.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Le donjon. Logis du seigneur les salles étaient réparties sur quatre niveaux :
La salle basse couverte d’une voûte sur croisée d’ogives, d’une hauteur de 6 mètres, servait autrefois de salle publique.
Le 1er étage, d'une hauteur de 10 mètres, comprenait des chambres.
Les trois salles du 2e étage, d’une hauteur de 6 mètres, servaient de salles de réception et pouvaient être chauffées grâce à une grande cheminée.
Le 3e étage comprenait la chambre du seigneur, dont il subsiste deux fenêtres, ainsi que plusieurs décors sculptés, dont, à l’ouest, St Georges terrassant le dragon.
Toutes les salles voûtées étaient ornées de consoles sculptées à figures humaines polychromes, et les murs étaient peints de motifs géométriques aux couleurs vives.
Les Baux. Le Château.
Le donjon. Logis du seigneur les salles étaient réparties sur quatre niveaux : La salle basse couverte d’une voûte sur croisée d’ogives, d’une hauteur de 6 mètres, servait autrefois de salle publique. Le 1er étage, d'une hauteur de 10 mètres, comprenait des chambres. Les trois salles du 2e étage, d’une hauteur de 6 mètres, servaient de salles de réception et pouvaient être chauffées grâce à une grande cheminée. Le 3e étage comprenait la chambre du seigneur, dont il subsiste deux fenêtres, ainsi que plusieurs décors sculptés, dont, à l’ouest, St Georges terrassant le dragon. Toutes les salles voûtées étaient ornées de consoles sculptées à figures humaines polychromes, et les murs étaient peints de motifs géométriques aux couleurs vives.
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<center>Les Baux. Le Château.</center>
Les Baux. Le Château.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> La tour Sarrasine.
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La tour Sarrasine.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> La tour Sarrasine. Au pied, la seconde basse-cour.
Les Baux. Le Château.
La tour Sarrasine. Au pied, la seconde basse-cour.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Le donjon.
Les Baux. Le Château.
Le donjon.
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<center>Les Baux. Le Château.</center>
Les Baux. Le Château.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> De l’éperon, la Camargue et la Provence s'étendent à perte de vue. Au loin, les étangs, comme celui de Vaccarès, sont des bras morts du Rhône. Par temps clair, on devine la Camargue, la plus importante réserve zoologique et botanique de France. 

Sur la gauche s’étend la plaine de la Crau. Sa partie aride abrite une flore et une faune exceptionnelles alors que sa partie irriguée accueille des troupeaux de moutons mérinos qui, l’été, montent dans les Alpes.  Plus au sud, derrière les collines, la vallée était traversée par la via Aurelia, la route antique tracée par les Romains.
Les Baux. Le Château.
De l’éperon, la Camargue et la Provence s'étendent à perte de vue. Au loin, les étangs, comme celui de Vaccarès, sont des bras morts du Rhône. Par temps clair, on devine la Camargue, la plus importante réserve zoologique et botanique de France. Sur la gauche s’étend la plaine de la Crau. Sa partie aride abrite une flore et une faune exceptionnelles alors que sa partie irriguée accueille des troupeaux de moutons mérinos qui, l’été, montent dans les Alpes. Plus au sud, derrière les collines, la vallée était traversée par la via Aurelia, la route antique tracée par les Romains.
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<center>Les Baux. Le Château.</center>
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Le village.
Les Baux. Le Château.
Le village.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Le Val d'Enfer.
Les Baux. Le Château.
Le Val d'Enfer.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Salles basses. A côté des salles d'apparat du logis seigneurial, toute une série de salles, creusées dans le roc, assuraient le service du château.
Les plus proches abritaient les cuisines et les celliers, d’autres les ateliers des artisans attachés au château, comme les forgerons pour préparer les armes pour la guerre ou la chasse.
Au XIXe siècle, ces salles servirent de carrières de pierre, ce qui modifia l'aspect du sol.
Les Baux. Le Château.
Salles basses. A côté des salles d'apparat du logis seigneurial, toute une série de salles, creusées dans le roc, assuraient le service du château. Les plus proches abritaient les cuisines et les celliers, d’autres les ateliers des artisans attachés au château, comme les forgerons pour préparer les armes pour la guerre ou la chasse. Au XIXe siècle, ces salles servirent de carrières de pierre, ce qui modifia l'aspect du sol.
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<center>Les Baux. Le Château.</center>Les cuisines.
Les Baux. Le Château.
Les cuisines.
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<center>Les Baux. Le Château.</center>Les cuisines.
Les Baux. Le Château.
Les cuisines.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Salles basses et la tour Paravelle. Elle protégeait l’angle nord-ouest du château et surveillait le vallon de la Fontaine et le val d’Enfer mais surtout le col de la Vayède dont l’élévation assez importante faisait de ce lieu un endroit particulièrement adapté à l’installation d’un siège.
Les Baux. Le Château.
Salles basses et la tour Paravelle. Elle protégeait l’angle nord-ouest du château et surveillait le vallon de la Fontaine et le val d’Enfer mais surtout le col de la Vayède dont l’élévation assez importante faisait de ce lieu un endroit particulièrement adapté à l’installation d’un siège.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Citerne.
Au Moyen-Age, l'eau est l'un des éléments vitaux du château, et par conséquent, en l'absence de puits, la grande citerne se trouve au centre de la basse-cour.
Les cuisines du château, dont il ne reste rien, ne devaient donc pas être très éloignées de la citerne. Les eaux de pluie étaient récupérées dans cet important réservoir autrefois couvert d'une voûte en berceau brisé. La citerne fut par la suite, réaménagée en salle comme en témoigne le décor de la porte. Les murs étaient enduits d’un mélange de terre cuite pilée, de sable et de chaux les rendant étanches. Il existait à l’origine trois citernes. Les deux autres citernes se trouvaient au sommet du rocher à côté du donjon et près de la chapelle castrale.
Les Baux. Le Château.
Citerne. Au Moyen-Age, l'eau est l'un des éléments vitaux du château, et par conséquent, en l'absence de puits, la grande citerne se trouve au centre de la basse-cour. Les cuisines du château, dont il ne reste rien, ne devaient donc pas être très éloignées de la citerne. Les eaux de pluie étaient récupérées dans cet important réservoir autrefois couvert d'une voûte en berceau brisé. La citerne fut par la suite, réaménagée en salle comme en témoigne le décor de la porte. Les murs étaient enduits d’un mélange de terre cuite pilée, de sable et de chaux les rendant étanches. Il existait à l’origine trois citernes. Les deux autres citernes se trouvaient au sommet du rocher à côté du donjon et près de la chapelle castrale.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Pigeonnier, la tour Paravelle et le donjon. 

L’élevage de pigeons se développe au Moyen Âge. En effet, la viande étant un luxe, il y avait un réel besoin de diversification alimentaire. Au Château des Baux, le haut bâtiment abritant le pigeonnier est contemporain du donjon. 

Pendant toute la période féodale, les seigneurs laïques ou ecclésiastiques, étaient pratiquement seuls à bénéficier du privilège de construire ou d’exploiter d’immenses pigeonniers qui pouvaient contenir jusqu’à 2000 niches. Ce droit féodal a été aboli à la Révolution.
Les Baux. Le Château.
Pigeonnier, la tour Paravelle et le donjon. L’élevage de pigeons se développe au Moyen Âge. En effet, la viande étant un luxe, il y avait un réel besoin de diversification alimentaire. Au Château des Baux, le haut bâtiment abritant le pigeonnier est contemporain du donjon. Pendant toute la période féodale, les seigneurs laïques ou ecclésiastiques, étaient pratiquement seuls à bénéficier du privilège de construire ou d’exploiter d’immenses pigeonniers qui pouvaient contenir jusqu’à 2000 niches. Ce droit féodal a été aboli à la Révolution.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Pigeonnier. Privilège seigneurial, le droit de colombier fut aboli à la fin du XVIIe siècle en Provence.
Le pigeon, avec sa chair savoureuse était un gibier très apprécié sur la table des seigneurs, et le fumier, appelé
Les Baux. Le Château.
Pigeonnier. Privilège seigneurial, le droit de colombier fut aboli à la fin du XVIIe siècle en Provence. Le pigeon, avec sa chair savoureuse était un gibier très apprécié sur la table des seigneurs, et le fumier, appelé "colombin", était un appoint important pour les cultures. Les pigeons n'étaient pas tous chassés, certains étaient utilisés comme messagers, car ils pouvaient transporter les missives rapidement, sur de longues distances, avec de faibles risques d'interception. Les pigeonniers sont exposés, au sud, à l'abri du Mistral. Le château conserve deux pigeonniers taillés dans le roc, celui-ci et le deuxième dans la seconde basse-cour.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Pigeonnier. Au-dessus, la tour Paravelle. Les niches des pigeons taillées dans la paroi rocheuse sont appelées « boulins ». On y recueillait les œufs ou les pigeonneaux au moyen d’une échelle. Elles sont prévues pour abriter un couple.
Les Baux. Le Château.
Pigeonnier. Au-dessus, la tour Paravelle. Les niches des pigeons taillées dans la paroi rocheuse sont appelées « boulins ». On y recueillait les œufs ou les pigeonneaux au moyen d’une échelle. Elles sont prévues pour abriter un couple.
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<center>Les Baux. Le Château.</center>
Les Baux. Le Château.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Silos à grains.
Dans ces silos creusés dans le roc, on entreposait des céréales pour les conserver. Profonds de 2 mètres environ, ils étaient fermés d'une dalle de pierre.
Ces silos furent utilisés jusqu'au début du XIVe siècle, et servirent de fosse-dépotoir lors de l'abandon de la grotte par ses habitants.
Lors de fouilles archéologiques, on y trouva des débris de vaisselle de cuisine et des objets domestiques d'utilisation courante, tels que pierres à aiguiser, broyeurs, boucles de ceinture, serpette, etc..
Les Baux. Le Château.
Silos à grains. Dans ces silos creusés dans le roc, on entreposait des céréales pour les conserver. Profonds de 2 mètres environ, ils étaient fermés d'une dalle de pierre. Ces silos furent utilisés jusqu'au début du XIVe siècle, et servirent de fosse-dépotoir lors de l'abandon de la grotte par ses habitants. Lors de fouilles archéologiques, on y trouva des débris de vaisselle de cuisine et des objets domestiques d'utilisation courante, tels que pierres à aiguiser, broyeurs, boucles de ceinture, serpette, etc..
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Habitats troglodytes. Au pied de la tour de Bannes, cet ancien quartier du village blotti dans cette grotte, appelé aussi «Baume de Roucas», se caractérise par des salles creusées dans le roc servant d'habitations et de remises jusqu'au XIXe siècle.
Les Baux. Le Château.
Habitats troglodytes. Au pied de la tour de Bannes, cet ancien quartier du village blotti dans cette grotte, appelé aussi «Baume de Roucas», se caractérise par des salles creusées dans le roc servant d'habitations et de remises jusqu'au XIXe siècle.
175
<center>Les Baux. Le hâteau.</center> Habitats troglodytes. Les maisons troglodytiques forment un quartier, mentionné dans les cadastres du XVIe siècle comme la « Baume de Roucas ». En occitan, « Baume » signifie grotte et « rouca » signifie rocher. C’était donc un quartier d’habitations rupestres, qui devait ressembler à celles de la seconde basse-cour.
Les Baux. Le hâteau.
Habitats troglodytes. Les maisons troglodytiques forment un quartier, mentionné dans les cadastres du XVIe siècle comme la « Baume de Roucas ». En occitan, « Baume » signifie grotte et « rouca » signifie rocher. C’était donc un quartier d’habitations rupestres, qui devait ressembler à celles de la seconde basse-cour.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Habitats troglodytes. Les maisons troglodytiques forment un quartier, mentionné dans les cadastres du XVIe siècle comme la « Baume de Roucas ». En occitan, « Baume » signifie grotte et « rouca » signifie rocher. C’était donc un quartier d’habitations rupestres, qui devait ressembler à celles de la seconde basse-cour.
Les Baux. Le Château.
Habitats troglodytes. Les maisons troglodytiques forment un quartier, mentionné dans les cadastres du XVIe siècle comme la « Baume de Roucas ». En occitan, « Baume » signifie grotte et « rouca » signifie rocher. C’était donc un quartier d’habitations rupestres, qui devait ressembler à celles de la seconde basse-cour.
177
<center>Les Baux. Le Château.</center> Habitats troglodytes. Les nombreuses niches étaient utilisées pour le rangement, les cuves pour conserver l’eau et l'huile d'olive, ou les viandes dans du sel.
Aux murs et au plafond, des trous munis de poignées, permettaient de suspendre du matériel.
Les Baux. Le Château.
Habitats troglodytes. Les nombreuses niches étaient utilisées pour le rangement, les cuves pour conserver l’eau et l'huile d'olive, ou les viandes dans du sel. Aux murs et au plafond, des trous munis de poignées, permettaient de suspendre du matériel.
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<center>Les Baux. Le Château.</center>
Les Baux. Le Château.
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<center>Les Baux. Le Château.</center>Ces maisons sont le témoin de l’ingéniosité des habitants de Baux qui ont utilisés la pierre pour rendre leurs maisons plus fonctionnelles : des étagères sont modelées dans la paroi, des cheminées aménagées dans l’épaisseur du rocher ou encore des poignées permettant d’accrocher du matériel et de faire sécher du jambon.
Les Baux. Le Château.
Ces maisons sont le témoin de l’ingéniosité des habitants de Baux qui ont utilisés la pierre pour rendre leurs maisons plus fonctionnelles : des étagères sont modelées dans la paroi, des cheminées aménagées dans l’épaisseur du rocher ou encore des poignées permettant d’accrocher du matériel et de faire sécher du jambon.
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<center>Les Baux. Le Château.</center>
Les Baux. Le Château.
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Les Baux. Le Château.
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<center>Les Baux. Le Château.</center> Hôpital Quiquéran.
Les Baux. Le Château.
Hôpital Quiquéran.
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<center>Les carrières du Val d'Enfer. </center> Situées au cœur du Parc Régional des Alpilles, les carrières du Val d'Enfer furent exploitées à des fins industrielles jusqu’en 1935. Depuis le IIe siècle avant J.-C., les pierres des carrières sont réputées pour leur découpe facile et la blancheur des blocs calcaires. Elles furent utilisées pour la construction de Glanum à Saint Rémy de Provence, du village médiéval des Baux de Provence et pour l’édification du Château des Baux.
Les carrières du Val d'Enfer.
Situées au cœur du Parc Régional des Alpilles, les carrières du Val d'Enfer furent exploitées à des fins industrielles jusqu’en 1935. Depuis le IIe siècle avant J.-C., les pierres des carrières sont réputées pour leur découpe facile et la blancheur des blocs calcaires. Elles furent utilisées pour la construction de Glanum à Saint Rémy de Provence, du village médiéval des Baux de Provence et pour l’édification du Château des Baux.
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<center>Les carrières du Val d'Enfer. </center>  En 1821, les carriers découvrent un minéral rouge. Il sera utilisé pour l’extraction de l’aluminium et baptisé bauxite du nom de la commune voisine des Baux de Provence.
Les carrières du Val d’Enfer aujourd’hui classées Monument Naturel, portent encore les traces de leur passé industriel. Les murs marqués par les extractions intensives de la pierre par la méthode dite de « la scie crocodile» offrent aux carrières un visage empreint de mystère et de majesté.
Les carrières du Val d'Enfer.
En 1821, les carriers découvrent un minéral rouge. Il sera utilisé pour l’extraction de l’aluminium et baptisé bauxite du nom de la commune voisine des Baux de Provence. Les carrières du Val d’Enfer aujourd’hui classées Monument Naturel, portent encore les traces de leur passé industriel. Les murs marqués par les extractions intensives de la pierre par la méthode dite de « la scie crocodile» offrent aux carrières un visage empreint de mystère et de majesté.
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<center>Les carrières du Val d'Enfer. </center>  La porte des Lions à Mycènes a inspiré les sculpteurs.
Les carrières du Val d'Enfer.
La porte des Lions à Mycènes a inspiré les sculpteurs.
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<center>Les carrières du Val d'Enfer. </center> Van Gogh.
Les carrières du Val d'Enfer.
Van Gogh.
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<center>Les carrières du Val d'Enfer. </center> Van Gogh.
Les carrières du Val d'Enfer.
Van Gogh.
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