Marignane

La Chapelle Notre Dame de Pitié, l'Eglise saint Nicolas, le Musée des Traditions Populaires, le Château des Covet.

La chapelle Notre-Dame de Pitié est une chapelle implantée à Marignane sur un oppidum du IIIe siècle av. J.-C..
La tradition rapporte que le petit oratoire du début du XIIe siècle, Notre-Dame du Défens, entre la chapelle et l’habitation de son gardien, aurait été élevé par Raymond des Baux. En effet, effectivement parti à la première croisade avec son père Guillaume des Baux et son parrain le comte de Toulouse, Raymond échappe, contrairement aux deux autres, aux massacres dont ils ont fait l’objet en défendant leur position de Tripoli (1105).
Cet oratoire est étendu plus tard par une chapelle de style XVIIIe siècle. Ce site changera vraisemblablement de vocable après 1638 où dès lors, nombre de chapelles et d’églises passèrent sous le vocable de Notre-Dame de Pitié après que le 15 août, le roi Louis XIII, consacra la France à la Vierge Marie en un rituel pratiqué devant un tableau de Notre-Dame de Pitié.
Chapelle Notre-Dame-de-Pitié
La chapelle Notre-Dame de Pitié est une chapelle implantée à Marignane sur un oppidum du IIIe siècle av. J.-C.. La tradition rapporte que le petit oratoire du début du XIIe siècle, Notre-Dame du Défens, entre la chapelle et l’habitation de son gardien, aurait été élevé par Raymond des Baux. En effet, effectivement parti à la première croisade avec son père Guillaume des Baux et son parrain le comte de Toulouse, Raymond échappe, contrairement aux deux autres, aux massacres dont ils ont fait l’objet en défendant leur position de Tripoli (1105). Cet oratoire est étendu plus tard par une chapelle de style XVIIIe siècle. Ce site changera vraisemblablement de vocable après 1638 où dès lors, nombre de chapelles et d’églises passèrent sous le vocable de Notre-Dame de Pitié après que le 15 août, le roi Louis XIII, consacra la France à la Vierge Marie en un rituel pratiqué devant un tableau de Notre-Dame de Pitié.
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<center>Chapelle Notre-Dame-de-Pitié </center> La chapelle Notre-Dame de Pitié, monument le plus élevé de Marignane, domine le site du Mont Calvaire et le quartier du Devens. Elle offre un unique point de vue sur tout le territoire environnant et l'Etang de Berre. Ce sanctuaire compte parmi trois chapelles rurales dont il fut sans conteste la plus richement dotée depuis le XVIe siècle. Diversement nommée, Notre-Dame bénéficia sans discontinuer des attentions d'une confrérie fondée sous son titre, de la communauté, des frères minimes, d'un particulier, de la commune, de la paroisse, enfin de l'association des Amis de Marignane et de la Provence créée pour sa sauvegarde.<br> La chapelle actuelle a été édifiée à la suite d’un vœu émis dans des circonstances tragiques : en 1635, à la fin de l’été, après des pluies torrentielles et répétées, la Cadière déborda et inondant tout le territoire de Marignane. Dans le village, l’eau atteignit le 1er étage des maisons, faisant de nombreuses victimes, ce qui jeta la consternation et la misère dans le pays. Ce fut pendant ces terribles événements que le Clergé, les notables et l’ensemble de la population émirent le vœu mémorable que sitôt les eaux retirées, en reconnaissance, une chapelle serait construite au sommet de la colline, sur l’emplacement d’un édifice plus ancien et qui deviendrait le sanctuaire de la vénérable statue de la vierge se trouvant à l’église de Marignane. Ce vœu prévoyait également un ermitage attenant, destiné au gardiennage des lieux ; il stipulait en outre, par une promesse formelle, que chaque année, à la même époque, au soir du 7 septembre, veille de l’anniversaire de la nativité de la vierge, la statue serait descendue à l’église en procession solennelle, pour être remontée 15 jours plus tard, le 21 septembre, jour de la St Mathieu. A ce jour, cette manifestation a toujours lieu.
Chapelle Notre-Dame-de-Pitié
La chapelle Notre-Dame de Pitié, monument le plus élevé de Marignane, domine le site du Mont Calvaire et le quartier du Devens. Elle offre un unique point de vue sur tout le territoire environnant et l'Etang de Berre. Ce sanctuaire compte parmi trois chapelles rurales dont il fut sans conteste la plus richement dotée depuis le XVIe siècle. Diversement nommée, Notre-Dame bénéficia sans discontinuer des attentions d'une confrérie fondée sous son titre, de la communauté, des frères minimes, d'un particulier, de la commune, de la paroisse, enfin de l'association des Amis de Marignane et de la Provence créée pour sa sauvegarde.
La chapelle actuelle a été édifiée à la suite d’un vœu émis dans des circonstances tragiques : en 1635, à la fin de l’été, après des pluies torrentielles et répétées, la Cadière déborda et inondant tout le territoire de Marignane. Dans le village, l’eau atteignit le 1er étage des maisons, faisant de nombreuses victimes, ce qui jeta la consternation et la misère dans le pays. Ce fut pendant ces terribles événements que le Clergé, les notables et l’ensemble de la population émirent le vœu mémorable que sitôt les eaux retirées, en reconnaissance, une chapelle serait construite au sommet de la colline, sur l’emplacement d’un édifice plus ancien et qui deviendrait le sanctuaire de la vénérable statue de la vierge se trouvant à l’église de Marignane. Ce vœu prévoyait également un ermitage attenant, destiné au gardiennage des lieux ; il stipulait en outre, par une promesse formelle, que chaque année, à la même époque, au soir du 7 septembre, veille de l’anniversaire de la nativité de la vierge, la statue serait descendue à l’église en procession solennelle, pour être remontée 15 jours plus tard, le 21 septembre, jour de la St Mathieu. A ce jour, cette manifestation a toujours lieu.
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<center>Chapelle Notre-Dame-de-Pitié </center> Le portail date de la reconstruction totale de 1656, édifié en pierre rose de la Couronne selon un dessin du maçon d'Aix Jean Honorat. Baroque, il se compose de pilastres à entablement dorique, fronton brisé à volutes, le tout répété à échelle réduite au-dessus. La niche abritait une Pietà sculptée  sous une coquille Saint-Jacques. Un élan vertical guide vers le sommet de la façade percée d'un oculus, autrefois surmonté d'un clocheton à trois pyramides. L'enduit a été refait plusieurs fois, à chaux et sable, du Bolmon pour le plus ancien.
Chapelle Notre-Dame-de-Pitié
Le portail date de la reconstruction totale de 1656, édifié en pierre rose de la Couronne selon un dessin du maçon d'Aix Jean Honorat. Baroque, il se compose de pilastres à entablement dorique, fronton brisé à volutes, le tout répété à échelle réduite au-dessus. La niche abritait une Pietà sculptée sous une coquille Saint-Jacques. Un élan vertical guide vers le sommet de la façade percée d'un oculus, autrefois surmonté d'un clocheton à trois pyramides. L'enduit a été refait plusieurs fois, à chaux et sable, du Bolmon pour le plus ancien.
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<center>Chapelle Notre-Dame-de-Pitié </center> La nef reprend le modèle des chapelles rurales à trois travées, voûtées d'arêtes séparées par des arcs doubleaux en pierre de la Couronne. Ses dimensions n'ont pas varié depuis l'origine, de même que ses murs blanchis à la chaux et son pavage malloné. Les banquettes datent de 1656, déjà destinées au
Chapelle Notre-Dame-de-Pitié
La nef reprend le modèle des chapelles rurales à trois travées, voûtées d'arêtes séparées par des arcs doubleaux en pierre de la Couronne. Ses dimensions n'ont pas varié depuis l'origine, de même que ses murs blanchis à la chaux et son pavage malloné. Les banquettes datent de 1656, déjà destinées au " confort du public ".Trois fenêtres l'éclairaient au nord. Plusieurs autels la ponctuaient : ceux du Mont Calvaire, de Sainte-Maxime, de Saint-Michel. Un confessionnal coupait la banquette sud, les murs, garnis de lambris depuis 2015, se trouvaient tapissés d'ex-voto.
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<center>Chapelle Notre-Dame-de-Pitié </center> La statue de Notre-Dame reste celle qu'on porte en procession de nos jours pour les fêtes de la Nativité de la Vierge. De bois doré et peint, reposant sur un socle azuré, elle date du XVIIIe siècle. Il s'agit certainement de la Notre-Dame présente depuis le XVIe siècle dans la chapelle de l'Annonciade de l'église. Cette Vierge à l'Enfant couronnée de lis, emblème marial, a fait l'objet de citations sur des ex-voto. La tradition voulait qu'on la transporte la veille de la procession dans la chapelle Sainte-Anne (disparue) puis à nouveau dans l'église d'où elle
Chapelle Notre-Dame-de-Pitié
La statue de Notre-Dame reste celle qu'on porte en procession de nos jours pour les fêtes de la Nativité de la Vierge. De bois doré et peint, reposant sur un socle azuré, elle date du XVIIIe siècle. Il s'agit certainement de la Notre-Dame présente depuis le XVIe siècle dans la chapelle de l'Annonciade de l'église. Cette Vierge à l'Enfant couronnée de lis, emblème marial, a fait l'objet de citations sur des ex-voto. La tradition voulait qu'on la transporte la veille de la procession dans la chapelle Sainte-Anne (disparue) puis à nouveau dans l'église d'où elle " montait " au sanctuaire du Mont-Calvaire, suivie du clergé, des édiles des Pénitents Blancs, d'autres confréries et de la population.
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<center>Chapelle Notre-Dame-de-Pitié </center> Le tableau de l'immaculée Conception fait partie d’une paire disjointe. Copie d'une peinture du Sassoferrato (1609-1685) de la Pinacothèque du Vatican, il a été exécuté en 1898 par
Chapelle Notre-Dame-de-Pitié
Le tableau de l'immaculée Conception fait partie d’une paire disjointe. Copie d'une peinture du Sassoferrato (1609-1685) de la Pinacothèque du Vatican, il a été exécuté en 1898 par " B. Giove ", copiste attitré du Saint Siège. Les deux toiles furent offertes par le pape Léon XIII à Sauveur Barthélemy Bronzini (1863-1920), architecte de Bastia un temps traducteur bénévole de latin au Vatican. L'œuvre avait d'abord été donnée par ses descendants au couvent de Saint-Victoret, son pendant à une communauté près de Lyon. La Madone, assise sur le croissant de lune qui la désigne comme Immaculée Conception, baigne dans une lumière cristalline propre à la grande peinture classique.
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<center>Chapelle Notre-Dame-de-Pitié </center> Le trésor de Notre-Dame occupe la vitrine sud. Il rassemble des dons spontanés en général appendus à la statue. Dès le XVIe siècle, en temps ordinaire comme pour la procession, elle se couvrait de ces couronnes, rosaires, puis poissons et cœurs d'argent au XIXe siècle, parée de divers manteaux selon les fêtes et les époques. Le sceptre d’argent a peut-être remplacé un simple bouquet dans la main droite de la Vierge. Il porte la gravure commémorative de son don par les gardes nationaux de Marignane après 1870.
Chapelle Notre-Dame-de-Pitié
Le trésor de Notre-Dame occupe la vitrine sud. Il rassemble des dons spontanés en général appendus à la statue. Dès le XVIe siècle, en temps ordinaire comme pour la procession, elle se couvrait de ces couronnes, rosaires, puis poissons et cœurs d'argent au XIXe siècle, parée de divers manteaux selon les fêtes et les époques. Le sceptre d’argent a peut-être remplacé un simple bouquet dans la main droite de la Vierge. Il porte la gravure commémorative de son don par les gardes nationaux de Marignane après 1870.
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Chapelle Notre-Dame-de-Pitié
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Le premier ex-voto date de 1633 et concerne une jeune fille native de Barcelonnette qui aurait recouvré la parole après une dévotion faite à " Notre Dame au Devens " le jour de la Toussaint. La tradition du tableau votif existe depuis l’antiquité. Elle consiste à offrir une peinture promise lors d’une prière demandant le salut. La grâce obtenue, le tableau était réalisé par le " miraculé " lui-même, un de ses proches ou un peintre professionnel. Il figure le plus souvent l'évènement à l’origine au vœu. Les marignanais s’en remettaient en général à Notre-Dame de Pitié, représentée à travers une Pietà. A la fin du XVIIIe et au XIXe siècle, on lui préfère son aspect maternel et protecteur en invoquant la Vierge à l’Enfant ou de Miséricorde. En 1906, la chapelle abritait une centaine d'ex-voto, tant peints qu’inscrits en médaillons. De l’ensemble du XVIIe siècle, il ne reste qu’un panneau et l’on ne trouve aucun témoignage de l’épidémie de peste de 1720 qui a pourtant touché Marignane. Les quatre grands ex-voto carrés accrochés sur ce mur en 1906 ont aussi disparu, tout comme celui d’une des deux batailles d’Aboukir (1798-1799J. Un ex-voto collectif offert par les habitants de la ville, probablement après l’épidémie de choléra de 1865, a également quitté la collection. Au fil des siècles, les scènes et les paysages se montrent de plus en plus détaillés, les inscriptions gagnent en précision. L’ensemble conservé témoigne ainsi des principaux dangers encourus autrefois, la maladie d’abord, notamment infantile, puis les chutes, les Intempéries, les accidents du travail de plus en plus fréquents. La tradition se poursuivit jusqu’au XX siècle par Ie dépôt de plaques votives sur lesquelles dominent les inscriptions témoignant d’une alphabétisation désormais généralisée.
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Le plus ancien ex-voto conservé paraît des années 1690, les plus récents adoptent la forme de plaques inscrites. La plupart datent du XVIIIe siècle et l’on y observe une préférence pour la Vierge à l’Enfant au détriment de la Pietà de retour au XIXe siècle. Beaucoup ont pu être attribués à des peintres de Martigues : Joseph Blaÿ, Joseph-Antoine Bernard, Joseph Hilaire, auteur de véritables scènes documentaires vers 1850. Restaurés en 2010, ils présentent un état très lacunaire de la collection dans une vitrine conçue pour en apprécier la valeur artistique et didactique.<br> de gauche à droite et de bas en haurt : 
1. Famille priant Notre-Dame de Pitié pour la guérison d’une personne malade vers 1690 ? Bois.
2. Famille priant Notre-Dame de Pitié pour la guérison d’une personne malade. 1764. Bois. Ex-voto attribué au peintre Joseph Blaÿ (Marseille, 1740 - Martigues, 1795).
3. Famille priant pour la guérison d’une personne malade. 1774. Bois.
Ex-voto attribué au peintre Joseph Blaÿ (Marseille, 1740 - Martigues, 1795).
4. Fragment d’un tableau religieux : Dieu le Père. Vers 1785 Toile. Ce fragment attribué au peintre Joseph Blaÿ (Marseille, 1740 - Martigues, 1795) pourrait provenir d'un Couronnement de la Vierge inventorié dans la chapelle en 1906.
5. Famille ou communauté priant Notre-Dame de Pitié pour la guérison d’une personne malade 1778 Bois.
6. Père priant la Vierge à l’Enfant pour la survie d’un nouveau-né et d’une accouchée ? Vers 1785-1788? Bois. Ex-voto attribué au peintre Joseph-Antoine Bernard (Martigues, 1762 1835), neveu et élève de Joseph Blaÿ.
7. Femme sauvant un enfant de la noyade en implorant le Christ Salvatot Mundi. Fin XVIIIe siècle.
8. Cavalier tombé de son cheval implorant la Vierge à l'Enfant. 2e moitié du XVIIIe siècle. Bois. Ex-voto imitant peut-être un plat de faïence.
9. Femme priant Notre-Dame de Pitié (?) 1784. Toile. L'inscription, reprenant les paroles d’un chant religieux est extraite des lamentations du prophète Jérémie.
10. Famille priant la Vierge à l’Enfant pour la guérison d'une personne malade. 1789. Bois
11. Homme implorant la Vierge à l’enfant lors du sauvetage d’un vigneron tombé dans une cuve de vin. 1792. Bois. On observe un repentir, le peintre ayant recouvert son tracé et déplacé la figure de la Vierge à droite.
Le plus ancien ex-voto conservé paraît des années 1690, les plus récents sont des plaques inscrites. La plupart datent du XVIIIe siècle et l’on y observe une préférence pour la Vierge à l’Enfant au détriment de la Pietà de retour au XIXe siècle. Beaucoup ont pu être attribués à des peintres de Martigues : Joseph Blaÿ, Joseph-Antoine Bernard, Joseph Hilaire, auteur de véritables scènes documentaires vers 1850.
De gauche à droite et de bas en haut : 1. Famille priant Notre-Dame de Pitié pour la guérison d’une personne malade vers 1690 ? Bois. 2. Famille priant Notre-Dame de Pitié pour la guérison d’une personne malade. 1764. Bois. Ex-voto attribué au peintre Joseph Blaÿ (Marseille, 1740 - Martigues, 1795). 3. Famille priant pour la guérison d’une personne malade. 1774. Bois. Ex-voto attribué au peintre Joseph Blaÿ (Marseille, 1740 - Martigues, 1795). 4. Fragment d’un tableau religieux : Dieu le Père. Vers 1785 Toile. Ce fragment attribué au peintre Joseph Blaÿ (Marseille, 1740 - Martigues, 1795) pourrait provenir d'un Couronnement de la Vierge inventorié dans la chapelle en 1906. 5. Famille ou communauté priant Notre-Dame de Pitié pour la guérison d’une personne malade 1778 Bois. 6. Père priant la Vierge à l’Enfant pour la survie d’un nouveau-né et d’une accouchée ? Vers 1785-1788? Bois. Ex-voto attribué au peintre Joseph-Antoine Bernard (Martigues, 1762 1835), neveu et élève de Joseph Blaÿ. 7. Femme sauvant un enfant de la noyade en implorant le Christ Salvatot Mundi. Fin XVIIIe siècle. 8. Cavalier tombé de son cheval implorant la Vierge à l'Enfant. 2e moitié du XVIIIe siècle. Bois. Ex-voto imitant peut-être un plat de faïence. 9. Femme priant Notre-Dame de Pitié (?) 1784. Toile. L'inscription, reprenant les paroles d’un chant religieux est extraite des lamentations du prophète Jérémie. 10. Famille priant la Vierge à l’Enfant pour la guérison d'une personne malade. 1789. Bois 11. Homme implorant la Vierge à l’enfant lors du sauvetage d’un vigneron tombé dans une cuve de vin. 1792. Bois.
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<center>Chapelle Notre-Dame-de-Pitié </center> Famille priant Notre-Dame de Pitié pour la guérison d’une personne malade vers 1690 ? Bois. A gauche, Notre-Dame de Pitié, représentée à travers une Pietà, image de son humanité et de sa douleur à la descente de la croix.
Chapelle Notre-Dame-de-Pitié
Famille priant Notre-Dame de Pitié pour la guérison d’une personne malade vers 1690 ? Bois. A gauche, Notre-Dame de Pitié, représentée à travers une Pietà, image de son humanité et de sa douleur à la descente de la croix.
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<center>Chapelle Notre-Dame-de-Pitié </center> Famille priant pour la guérison d’une personne malade. 1774. Bois
Ex-voto attribué au peintre Joseph Blaÿ (Marseille, 1740 - Martigues, 1795).
Chapelle Notre-Dame-de-Pitié
Famille priant pour la guérison d’une personne malade. 1774. Bois Ex-voto attribué au peintre Joseph Blaÿ (Marseille, 1740 - Martigues, 1795).
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<center>Chapelle Notre-Dame-de-Pitié </center> Famille ou communauté priant Notre-Dame de Pitié pour la guérison d’une personne malade. 1778. Bois.
Chapelle Notre-Dame-de-Pitié
Famille ou communauté priant Notre-Dame de Pitié pour la guérison d’une personne malade. 1778. Bois.
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<center>Chapelle Notre-Dame-de-Pitié </center> Homme implorant la Vierge à l’enfant lors du sauvetage d’un vigneron tombé dans une cuve de vin. 1792. Bois. On observe un repentir, le peintre ayant recouvert son tracé et déplacé la figure de la Vierge à droite.
Chapelle Notre-Dame-de-Pitié
Homme implorant la Vierge à l’enfant lors du sauvetage d’un vigneron tombé dans une cuve de vin. 1792. Bois. On observe un repentir, le peintre ayant recouvert son tracé et déplacé la figure de la Vierge à droite.
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<center>Chapelle Notre-Dame-de-Pitié </center> 12. Marchand ou colporteur implorant Notre-Dame des Douleurs lors d'un violent orage vers 1800-1820 (?)
13. Victor Véran implorant Notre-Dame de Miséricorde lors de son accident de chasse. 1838. Bois. Joseph Victorin Véran est né le 23 décembre 1809 à Marignane. Il est qualifié de chapelier dans l'acte de son mariage le 16 janvier 1814. La date de l'ex-voto (1838 à l'origine) a été falsifiée pour une raison inconnue. Deux traverses de bois assemblées à vif dans des rainures renforcent le revers.
14. Deux femmes priant pour la guérison de Dorothée Lauzat 1841. Carton collé sur bois
Dorothée Claire Lauzat est née le 8 février 1838 à Marignane. Sa famille habite en 1841 au n°35 de la rue du Ci-devant Château (actuel Cours Mirabeau).
15. Femme priant saint Joseph pour la guérison de sa mère ( ?) malade. 1843. Bois. L’ex-voto provient de la chapelle Saint-Joseph de l'église paroissiale, à droite du chœur.
16. Famille priant Notre-Dame de Pitié suite à la chute de Rosine Jauffret. 1848. Bois. 
Marie Rosine Victorine Jauffret est née le 10 octobre 1844 à Marignane, fille de Joseph Jauffret et Appolonie Aymard, nièce de Rose Aymard, ici représentés. La famille habite au n°5 de la rue des Jardins (actuel n°10 de l’Avenue Jean Jaurès). Le panneau de bois remployé provient probablement d'un meuble démonté. La Pietà peinte en haut à gauche est une copie du tableau du retable de la chapelle.
17. Famille priant Notre-Dame de Pitié lors du sauvetage de Marie Quatresols tombée dans un trou de sable ( ?). 1861. Toile. Marie Quatresols est née le 30 avril 1852 à Marignane. Fille de Léon Quatresols et de Marianne Turc, elle habite au n°4 de la rue des Vieux Fours dans le village. L'inscription, en partie effacée (Marie Quatresols âgée de 8 mois/1861) est erronée, la fillette ayant alors 8 ans. Au revers de la toile, apparaît un cachet tamponné, illisible. La Pietà peinte en haut à gauche est une copie du tableau du retable de la chapelle.
18. Hilaire Justinesy implorant Notre-Dame de Miséricorde lors de son accident. 1856. Toile
Hilare Justinesy est né le 16 mars 1847, fils de Valentin Justinesy, agriculteur, et d'Hélène Martin. La famille habite en 1856 au n°3 de la rue des Jardins (actuelle avenue Jean Jaurès). La scène se déroule dans la cour d'une exploitation située au n°1 du chemin Saint-Pierre, probable lieu de travail du père de l'enfant Le tableau pourrait être attribué au peintre Joseph Hilaire (Marseille, 1804 - Martigues, 1870) connu comme peintre et peintre en bâtiment
19. Francesco Contrino en prière. XXe siècle. Toile
20. Buste de Vierge. 1992. Toile
12. Marchand ou colporteur implorant Notre-Dame des Douleurs lors d'un violent orage vers 1800-1820 (?) 13. Victor Véran implorant Notre-Dame de Miséricorde lors de son accident de chasse. 1838. Bois. Joseph Victorin Véran est né le 23 décembre 1809 à Marignane. Il est qualifié de chapelier dans l'acte de son mariage le 16 janvier 1814. La date de l'ex-voto (1838 à l'origine) a été falsifiée pour une raison inconnue. 14. Deux femmes priant pour la guérison de Dorothée Lauzat 1841. Carton collé sur bois Dorothée Claire Lauzat est née le 8 février 1838 à Marignane. 15. Femme priant saint Joseph pour la guérison de sa mère ( ?) malade. 1843. Bois. 16. Famille priant Notre-Dame de Pitié suite à la chute de Rosine Jauffret. 1848. Bois. Marie Rosine Victorine Jauffret est née le 10 octobre 1844 à Marignane, fille de Joseph Jauffret et Appolonie Aymard, nièce de Rose Aymard, ici représentés. Le panneau de bois remployé provient probablement d'un meuble démonté. La Pietà peinte en haut à gauche est une copie du tableau du retable de la chapelle. 17. Famille priant Notre-Dame de Pitié lors du sauvetage de Marie Quatresols tombée dans un trou de sable ( ?). 1861. Toile. Marie Quatresols est née le 30 avril 1852 à Marignane. Fille de Léon Quatresols et de Marianne Turc. L'inscription, en partie effacée (Marie Quatresols âgée de 8 mois/1861) est erronée, la fillette ayant alors 8 ans.La Pietà peinte en haut à gauche est une copie du tableau du retable de la chapelle. 18. Hilaire Justinesy implorant Notre-Dame de Miséricorde lors de son accident. 1856. Toile Hilare Justinesy est né le 16 mars 1847, fils de Valentin Justinesy, agriculteur, et d'Hélène Martin. La scène se déroule dans la cour d'une exploitation située au n°1 du chemin Saint-Pierre, probable lieu de travail du père de l'enfant Le tableau pourrait être attribué au peintre Joseph Hilaire (Marseille, 1804 - Martigues, 1870) connu comme peintre et peintre en bâtiment 19. Francesco Contrino en prière. XXe siècle. Toile 20. Buste de Vierge. 1992. Toile
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<center>Chapelle Notre-Dame-de-Pitié </center> Marchand ou colporteur implorant Notre-Dame des Douleurs lors d'un violent orage vers 1800-1820 (?)
Chapelle Notre-Dame-de-Pitié
Marchand ou colporteur implorant Notre-Dame des Douleurs lors d'un violent orage vers 1800-1820 (?)
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<center>Chapelle Notre-Dame-de-Pitié </center> Victor Véran implorant Notre-Dame de Miséricorde lors de son accident de chasse. 1838. Bois. Joseph Victorin Véran est né le 23 décembre 1809 à Marignane. Il est qualifié de chapelier dans l'acte de son mariage le 16 janvier 1814. La date de l'ex-voto (1838 à l'origine) a été falsifiée pour une raison inconnue. Deux traverses de bois assemblées à vif dans des rainures renforcent le revers.
Chapelle Notre-Dame-de-Pitié
Victor Véran implorant Notre-Dame de Miséricorde lors de son accident de chasse. 1838. Bois. Joseph Victorin Véran est né le 23 décembre 1809 à Marignane. Il est qualifié de chapelier dans l'acte de son mariage le 16 janvier 1814. La date de l'ex-voto (1838 à l'origine) a été falsifiée pour une raison inconnue. Deux traverses de bois assemblées à vif dans des rainures renforcent le revers.
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<center>Chapelle Notre-Dame-de-Pitié </center> Famille priant Notre-Dame de Pitié lors du sauvetage de Marie Quatresols tombée dans un trou de sable ( ?). 1861. Toile. Marie Quatresols est née le 30 avril 1852 à Marignane. Fille de Léon Quatresols et de Marianne Turc, elle habite au n°4 de la rue des Vieux Fours dans le village. L'inscription, en partie effacée (Marie Quatresols âgée de 8 mois/1861) est erronée, la fillette ayant alors 8 ans. Au revers de la toile, apparaît un cachet tamponné, illisible. La Pietà peinte en haut à gauche est une copie du tableau du retable de la chapelle.
Chapelle Notre-Dame-de-Pitié
Famille priant Notre-Dame de Pitié lors du sauvetage de Marie Quatresols tombée dans un trou de sable ( ?). 1861. Toile. Marie Quatresols est née le 30 avril 1852 à Marignane. Fille de Léon Quatresols et de Marianne Turc, elle habite au n°4 de la rue des Vieux Fours dans le village. L'inscription, en partie effacée (Marie Quatresols âgée de 8 mois/1861) est erronée, la fillette ayant alors 8 ans. Au revers de la toile, apparaît un cachet tamponné, illisible. La Pietà peinte en haut à gauche est une copie du tableau du retable de la chapelle.
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<center>Chapelle Notre-Dame-de-Pitié </center> Famille priant Notre-Dame de Pitié suite à la chute de Rosine Jauffret. 1848. Bois. 
Marie Rosine Victorine Jauffret est née le 10 octobre 1844 à Marignane, fille de Joseph Jauffret et Appolonie Aymard, nièce de Rose Aymard, ici représentés. La famille habite au n°5 de la rue des Jardins (actuel n°10 de l’Avenue Jean Jaurès). Le panneau de bois remployé provient probablement d'un meuble démonté. La Pietà peinte en haut à gauche est une copie du tableau du retable de la chapelle.
Chapelle Notre-Dame-de-Pitié
Famille priant Notre-Dame de Pitié suite à la chute de Rosine Jauffret. 1848. Bois. Marie Rosine Victorine Jauffret est née le 10 octobre 1844 à Marignane, fille de Joseph Jauffret et Appolonie Aymard, nièce de Rose Aymard, ici représentés. La famille habite au n°5 de la rue des Jardins (actuel n°10 de l’Avenue Jean Jaurès). Le panneau de bois remployé provient probablement d'un meuble démonté. La Pietà peinte en haut à gauche est une copie du tableau du retable de la chapelle.
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<center>Chapelle Notre-Dame-de-Pitié </center> Le chœur et l'autel ont été profondément modifiés pour l'un, totalement rapporté pour l'autre. Occupé par un autel de pierre surmonté d'un retable en 1656, il était séparé de la nef par une balustrade. Les marches ont été bâties par le maçon marignanais Jean Gueivian, sous-traitant pour l'équipe aixoise à la fin du chantier de 1656. Après la dépose du tableau en 1898, une niche cantonnée de motifs peints abrita la statue mariale, alors que deux plus petites étaient destinées aux ornements liturgiques.
L'autel de marbre rococo, d'un château des environs, n'y a pris place qu'après la restauration engagée en 1965.
Chapelle Notre-Dame-de-Pitié
Le chœur et l'autel ont été profondément modifiés pour l'un, totalement rapporté pour l'autre. Occupé par un autel de pierre surmonté d'un retable en 1656, il était séparé de la nef par une balustrade. Les marches ont été bâties par le maçon marignanais Jean Gueivian, sous-traitant pour l'équipe aixoise à la fin du chantier de 1656. Après la dépose du tableau en 1898, une niche cantonnée de motifs peints abrita la statue mariale, alors que deux plus petites étaient destinées aux ornements liturgiques. L'autel de marbre rococo, d'un château des environs, n'y a pris place qu'après la restauration engagée en 1965.
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<center>Chapelle Notre-Dame-de-Pitié </center> Sur deux ex-voto datés, de 1848 et 1861, apparaît une Pietà copiée d’après le tableau de l'ancien retable de la chapelle.
Après la reconstruction intégrale de la chapelle en I656, les marguilliers de la
Chapelle Notre-Dame-de-Pitié
Sur deux ex-voto datés, de 1848 et 1861, apparaît une Pietà copiée d’après le tableau de l'ancien retable de la chapelle. Après la reconstruction intégrale de la chapelle en I656, les marguilliers de la "luminaire de Notre-Dame du Devens" firent placer un retable neuf au fond du chœur. Au centre se voyait la toile, à l'origine clouée sur des planches, incarnant le vocable du sanctuaire. Celle-ci est la copie fidèle et remarquable de la Pietà exécutée par le peintre bolonais Annibal Carrache en 1599-1600. L'œuvre marignanaise a donc été réalisée à Rome, au second étage du Palais Farnèse. Son modèle y était conservé jusqu'aux alentours de 1660, avant de gagner Parme puis Naples où il se trouve aujourd’hui, au Musée de Capodimonte. Pierre Mignard (Troyes, 1610 Paris 1695) en est certainement l'auteur, longtemps actif à Rome, notamment comme copiste des peintures de Carrache au Palais Farnèse. De passage à Marseille et Aix en octobre et novembre I6S6, il put vendre cette copie (de I655 ?) achetée par l'intermédiaire de Jean-Baptiste II de Covet, marquis de Marignane. La Pietà a ainsi orné la chapelle jusqu'en 1896, date à laquelle elle fut déposée dans l'église paroissiale pour des raisons de sécurité. Plusieurs descriptions et traces anciennes permettent de proposer une reconstitution du retable l’ayant enchâssée pendant plus de deux siècles.
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<center>Chapelle Notre-Dame-de-Pitié </center> La Pietà du maître-autel demeure le tableau emblématique du sanctuaire. Il a remplacé en 1656 un panneau peint sur bois probablement au XVIe siècle, longtemps conservé. Copie de l'œuvre d'AnnibaI Carrache (1599-1600) actuellement à Naples, il a vraisemblablement été exécuté au Palais Farnèse par Pierre Mignard qui l'aurait vendu lors de son passage à Marseille et Aix, venant de Rome à l'automne 1656. La toile clouée au centre d’un retable classique en bois doré de style français a été déposée en 1898 dans l'église puis remise en place en 2015. Un tabernacle bleu empiétait sur sa partie basse et coupait le cadre qui en garde trace. Le groupe central du tableau a été copié sur plusieurs ex-voto.
Chapelle Notre-Dame-de-Pitié
La Pietà du maître-autel demeure le tableau emblématique du sanctuaire. Il a remplacé en 1656 un panneau peint sur bois probablement au XVIe siècle, longtemps conservé. Copie de l'œuvre d'AnnibaI Carrache (1599-1600) actuellement à Naples, il a vraisemblablement été exécuté au Palais Farnèse par Pierre Mignard qui l'aurait vendu lors de son passage à Marseille et Aix, venant de Rome à l'automne 1656. La toile clouée au centre d’un retable classique en bois doré de style français a été déposée en 1898 dans l'église puis remise en place en 2015. Un tabernacle bleu empiétait sur sa partie basse et coupait le cadre qui en garde trace. Le groupe central du tableau a été copié sur plusieurs ex-voto.
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<center>Chapelle Notre-Dame-de-Pitié </center> Le relief du Chemin de croix constitue le dernier reste d'un ensemble reliant le bourg (au pont de la Cadière) au Calvaire voisin. Il daterait de 1541 si l'on en croit un témoignage de 1904. Sept oratoires connus ont été vandalisés en 1903, y compris le dernier en contrebas de l'éperon rocheux d'où provient ce relief. Il figure le Christ tombant sous le poids de la croix, entouré d'un soldat romain coiffé à l'orientale, des Saintes Femmes et de Simon de Cyrène supportant la traverse, au total 8 personnages.
Chapelle Notre-Dame-de-Pitié
Le relief du Chemin de croix constitue le dernier reste d'un ensemble reliant le bourg (au pont de la Cadière) au Calvaire voisin. Il daterait de 1541 si l'on en croit un témoignage de 1904. Sept oratoires connus ont été vandalisés en 1903, y compris le dernier en contrebas de l'éperon rocheux d'où provient ce relief. Il figure le Christ tombant sous le poids de la croix, entouré d'un soldat romain coiffé à l'orientale, des Saintes Femmes et de Simon de Cyrène supportant la traverse, au total 8 personnages.
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<center>Chapelle Notre-Dame-de-Pitié </center> Le calvaire.
Chapelle Notre-Dame-de-Pitié
Le calvaire.
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<center>Chapelle Notre-Dame-de-Pitié </center> Le Calvaire érigé sur l’éperon rocheux.
Chapelle Notre-Dame-de-Pitié
Le Calvaire érigé sur l’éperon rocheux.
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<center>Chapelle Notre-Dame-de-Pitié </center> Pilier central du Calvaire portant la date de 1533, plus ancienne trace de la vocation religieuse du site. Les sept oratoires du chemin de croix et le calvaire sont du sculpteur Nicolas Petit, de Pertuis.
Chapelle Notre-Dame-de-Pitié
Pilier central du Calvaire portant la date de 1533, plus ancienne trace de la vocation religieuse du site. Les sept oratoires du chemin de croix et le calvaire sont du sculpteur Nicolas Petit, de Pertuis.
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<center>Chapelle Notre-Dame-de-Pitié </center> L'étang de Berre.
Chapelle Notre-Dame-de-Pitié
L'étang de Berre.
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La maison commune dite beffroi marque l'entrée principale de l'ancien bourg fortifié de Marignane, et le lien avec son terroir. On l'appelait
La maison commune dite beffroi marque l'entrée principale de l'ancien bourg fortifié de Marignane, et le lien avec son terroir. On l'appelait "portât', "pourtalef, porte de ville, maison commune, mairie, et récemment "beffro!'. Triple fonction lui fut assignée, parfois antagonistes, d'accueil, de défense et de centralisation de la vie publique. C'est ici, depuis le XVI' siècle, que se débattaient et se votaient les décisions de la communauté et que s'en conservait la mémoire. Elle fut le premier bâtiment reconstruit au siècle suivant après mise aux enchères, ancestral principe du marché public. Ni médiévale, ni Renaissance, ni classique, son architecture synthétise les trois styles à l'orée de l'époque moderne. La façade sud ,intégralement refaite en 1643 par le maçon Jean Gaffarel, présente un axe central au-dessus du portail surmonté d'une fenêtre à croisée et d'une demi-croisée à meneau. . Quatre mufles de lions posés en 1643 faisaient office de gargouilles. Le cadran d’horloge sud porte curieusement la date de 1516 coulée en plomb alors qu’il ne fut réalisé qu'entre 1552 et 1559. Le pourtour avec chérubins et cuirs en- roulés ne fut ajouté qu'en 1643 dans un style Renaissance tardif.
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<center>L’église Saint-Nicolas. </center> L’église Saint-Nicolas est au cœur de la vie de Marignane. Sans fondement à ce jour, il lui a été attribué par un érudit local du début XIXe siècle une origine légendaire de l’« époque du sacre de Charlemagne ».
L’église Saint-Nicolas.
L’église Saint-Nicolas est au cœur de la vie de Marignane. Sans fondement à ce jour, il lui a été attribué par un érudit local du début XIXe siècle une origine légendaire de l’« époque du sacre de Charlemagne ».
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<center>L’église Saint-Nicolas. </center> Sa tour carrée a une hauteur de 22 mètres.
L’église Saint-Nicolas.
Sa tour carrée a une hauteur de 22 mètres.
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<center>L’église Saint-Nicolas. </center> L'ensemble nef-choeur a été « raccroché » à une ancienne tour peut être du rempart, modifiée dans sa partie haute et par deux piliers d'arêtes au nord-est et au sud-est pour être de même facture que l'ensemble et la renforcer. L'ensemble des gargouilles est homogène à l'exception peut être de celle au nord-est, de facture plus ancienne.
L’église Saint-Nicolas.
L'ensemble nef-choeur a été « raccroché » à une ancienne tour peut être du rempart, modifiée dans sa partie haute et par deux piliers d'arêtes au nord-est et au sud-est pour être de même facture que l'ensemble et la renforcer. L'ensemble des gargouilles est homogène à l'exception peut être de celle au nord-est, de facture plus ancienne.
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<center>L’église Saint-Nicolas. </center> Façade nord.
L’église Saint-Nicolas.
Façade nord.
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<center>L’église Saint-Nicolas. </center>Elle se compose d’une nef principale haute de 8,50 m. La longueur du sanctuaire, du chœur à la grande porte, est de 30 m ; les deux nefs latérales, hautes de 5,50 m sont longues de 26 m seulement.
On suppose que cette église, à l’origine, devait être un temps d’idoles dédié à Diane des Ephésiens, ainsi qu’on le voit par les têtes de béliers et d’animaux apocalyptiques, et autres emblèmes ou figures, rappelant l’architecture du paganisme et placés en culs de lampe au bas des arceaux.
L’église Saint-Nicolas.
Elle se compose d’une nef principale haute de 8,50 m. La longueur du sanctuaire, du chœur à la grande porte, est de 30 m ; les deux nefs latérales, hautes de 5,50 m sont longues de 26 m seulement. On suppose que cette église, à l’origine, devait être un temps d’idoles dédié à Diane des Ephésiens, ainsi qu’on le voit par les têtes de béliers et d’animaux apocalyptiques, et autres emblèmes ou figures, rappelant l’architecture du paganisme et placés en culs de lampe au bas des arceaux.
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<center>L’église Saint-Nicolas. </center> Sa nef, partie visible la plus ancienne, a été datée par M. Germain entre 1091 et 1094 grâce aux textes du cartulaire ; il s’agit d’une « reconstruction » dont on ignore encore si elle se trouve sur l’église antérieure, également connue par les textes du cartulaire. Les évolutions principales sont des XIIIe (chœur et chapelle nord-est, restaurée au XVIe siècle), XVIe (quatre chapelles) et XIXe siècles (autres chapelles et surélévation des chapelles sud du XVIe siècle).
L’église Saint-Nicolas.
Sa nef, partie visible la plus ancienne, a été datée par M. Germain entre 1091 et 1094 grâce aux textes du cartulaire ; il s’agit d’une « reconstruction » dont on ignore encore si elle se trouve sur l’église antérieure, également connue par les textes du cartulaire. Les évolutions principales sont des XIIIe (chœur et chapelle nord-est, restaurée au XVIe siècle), XVIe (quatre chapelles) et XIXe siècles (autres chapelles et surélévation des chapelles sud du XVIe siècle).
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<center>L’église Saint-Nicolas. </center> Système de couvrement original. Cette nef est voûtée avec onze doubleaux surbaisssés en arc tiers point ou brisé, légèrement affaissée.
L’église Saint-Nicolas.
Système de couvrement original. Cette nef est voûtée avec onze doubleaux surbaisssés en arc tiers point ou brisé, légèrement affaissée.
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<center>L’église Saint-Nicolas. </center> C’est du haut du balcon que la famille seigneuriale assistait à la messe quand elle ne le faisait pas à la chapelle du château, un étage du « clocher-tour » décoré de liernes et de tiercerons.
L’église Saint-Nicolas.
C’est du haut du balcon que la famille seigneuriale assistait à la messe quand elle ne le faisait pas à la chapelle du château, un étage du « clocher-tour » décoré de liernes et de tiercerons.
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<center>L’église Saint-Nicolas. </center> Liernes : nervures qui partent du centre (clef de voûte) et qui arrivent en un point où sont rattachés deux tiercerons.
L’église Saint-Nicolas.
Liernes : nervures qui partent du centre (clef de voûte) et qui arrivent en un point où sont rattachés deux tiercerons.
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<center>L’église Saint-Nicolas. </center> Le sanctuaire, relativement spacieux, termine la nef principale, son beau pavage en carreaux de marbre blancs et noirs, datant de 1855, recouvre une grande partie des tombes dont  quelques unes des premiers âges. Ce chœur doit dater du XIVe siècle et les travaux ont dû se terminer vraisemblablement en 1336, date qui se trouvait au-dessus de la porte principale alors sur la nef, côté sud.
L’église Saint-Nicolas.
Le sanctuaire, relativement spacieux, termine la nef principale, son beau pavage en carreaux de marbre blancs et noirs, datant de 1855, recouvre une grande partie des tombes dont quelques unes des premiers âges. Ce chœur doit dater du XIVe siècle et les travaux ont dû se terminer vraisemblablement en 1336, date qui se trouvait au-dessus de la porte principale alors sur la nef, côté sud.
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<center>L’église Saint-Nicolas. </center>
L’église Saint-Nicolas.
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<center>L’église Saint-Nicolas. </center> Le maître-autel (retable) est une merveille de la Renaissance, tout entier en bois doré, de 6 m de hauteur et 4,25 m de large, rempli de sujets divers, statues, statuettes, bas-reliefs au nombre de 18 à l’origine.
Ce retable aurait été offert à l’église de Marignane par Louise de Savoie en 1518, mère du roi François 1er. D’après la légende, cet autel serait une imitation de l’un de ceux de Sainte-Marie Majeure de Rome. L'artiste lui-même nous est inconnu et son œuvre a du être exécutée après 1516, entre 1518 et 1534, obligatoirement avant 1540, car ce retable contient un homoncule, interdit depuis le concile de Trente en 1540.
L’église Saint-Nicolas.
Le maître-autel (retable) est une merveille de la Renaissance, tout entier en bois doré, de 6 m de hauteur et 4,25 m de large, rempli de sujets divers, statues, statuettes, bas-reliefs au nombre de 18 à l’origine. Ce retable aurait été offert à l’église de Marignane par Louise de Savoie en 1518, mère du roi François 1er. D’après la légende, cet autel serait une imitation de l’un de ceux de Sainte-Marie Majeure de Rome. L'artiste lui-même nous est inconnu et son œuvre a du être exécutée après 1516, entre 1518 et 1534, obligatoirement avant 1540, car ce retable contient un homoncule, interdit depuis le concile de Trente en 1540.
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<center>L’église Saint-Nicolas. </center> Le retable du maître de Marignane, polychrome de la Renaissance, doré avant Louis XV, a été offert par Louise de Savoie, en 1523 (donatrice représentée en Marie dans l’Annonciation) en marque d’autorité spirituelle sur la ville alors qu'elle en prenait la seigneurie au connétable de Bourbon comme il est évoqué dans le traité de Madrid de 1526. Il pourrait avoir été financé par Jacques de Beaune, baron de Semblançay. Il obéit à la régle de l'architecture antique, selon un arc de triomphe. Au centre, une Nativité, qui a été
L’église Saint-Nicolas.
Le retable du maître de Marignane, polychrome de la Renaissance, doré avant Louis XV, a été offert par Louise de Savoie, en 1523 (donatrice représentée en Marie dans l’Annonciation) en marque d’autorité spirituelle sur la ville alors qu'elle en prenait la seigneurie au connétable de Bourbon comme il est évoqué dans le traité de Madrid de 1526. Il pourrait avoir été financé par Jacques de Beaune, baron de Semblançay. Il obéit à la régle de l'architecture antique, selon un arc de triomphe. Au centre, une Nativité, qui a été "remontée" à cause de la pose du tabernacle vers 1650. Dans ses deux niches, il y avait les statues de St Eloi, patron des ménagers, et St Nicolas, patron des mariniers.
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<center>L’église Saint-Nicolas. </center> A gauche, sur le pilier, la date du 20 mai 1862 qui est celle d'une rénovation.
L’église Saint-Nicolas.
A gauche, sur le pilier, la date du 20 mai 1862 qui est celle d'une rénovation.
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<center>L’église Saint-Nicolas. </center>Marie Jacobé serait née du second mariage de sainte Anne avec Cléophas, frère de Joseph. Elle aurait épousé Alphée et aurait donné naissance à quatre fils : Jacques le mineur, Joseph le juste, qui est le même que Barsabas, Simon et Jude. Les phylactères nommant Saint-Jacques le Majeur et Saint Jacques le Mineur sont inversés. Erreur de l’artiste ? Message de Cornélius Agrippa, le médecin de Louise de Savoie, en relation avec ses écrits sur la vie privée de Sainte-Anne ? En bas, Ste Catherine d'Alexandrie devant les docteurs.
L’église Saint-Nicolas.
Marie Jacobé serait née du second mariage de sainte Anne avec Cléophas, frère de Joseph. Elle aurait épousé Alphée et aurait donné naissance à quatre fils : Jacques le mineur, Joseph le juste, qui est le même que Barsabas, Simon et Jude. Les phylactères nommant Saint-Jacques le Majeur et Saint Jacques le Mineur sont inversés. Erreur de l’artiste ? Message de Cornélius Agrippa, le médecin de Louise de Savoie, en relation avec ses écrits sur la vie privée de Sainte-Anne ? En bas, Ste Catherine d'Alexandrie devant les docteurs.
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<center>L’église Saint-Nicolas. </center>Marie Salomé serait née du troisième mariage de sainte Anne avec un homme dénommé aussi Salomé. Elle serait la femme de Zébédée et la mère des apôtres Jacques de Zébédée dit le Majeur et Jean, qui porte ici le calice. En bas, la décapitation de Ste Catherine d'Alexandrie
L’église Saint-Nicolas.
Marie Salomé serait née du troisième mariage de sainte Anne avec un homme dénommé aussi Salomé. Elle serait la femme de Zébédée et la mère des apôtres Jacques de Zébédée dit le Majeur et Jean, qui porte ici le calice. En bas, la décapitation de Ste Catherine d'Alexandrie
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<center>L’église Saint-Nicolas. </center> La Nativité. A gauche, le baiser sous la porte dorée. A droite, la Visitation.
L’église Saint-Nicolas.
La Nativité. A gauche, le baiser sous la porte dorée. A droite, la Visitation.
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<center>L’église Saint-Nicolas. </center> L'adoration des Mages, surmontée des trois archanges : St Gabriel, St Michel et St Raphaël.
L’église Saint-Nicolas.
L'adoration des Mages, surmontée des trois archanges : St Gabriel, St Michel et St Raphaël.
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<center>L’église Saint-Nicolas. </center> La voûte brisée du choeur gothique pentagonal.
L’église Saint-Nicolas.
La voûte brisée du choeur gothique pentagonal.
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<center>L’église Saint-Nicolas. </center> Tableau représentant St Vincent de Paule, qui est un religieux ermite italien, thaumaturge, fondateur de l'ordre des Minimes. Il avait prophétisé à Louise de Savoie la naissance d'un fils qui monterait sur le trône, le futur François Ier.
L’église Saint-Nicolas.
Tableau représentant St Vincent de Paule, qui est un religieux ermite italien, thaumaturge, fondateur de l'ordre des Minimes. Il avait prophétisé à Louise de Savoie la naissance d'un fils qui monterait sur le trône, le futur François Ier.
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<center>L’église Saint-Nicolas. </center> Le tableau représente St Eloi entouré de St Clair, patron des couturiers, et de Ste Marguerite, patronne des femmes mariées. Il est quasi certain que ce tableau, toujours conservé dans l'église mais certainement en partie repeint, corresponde à l'œuvre d'Honoré Caron de st Mitre. Bien qu'aucune autre toile ne soit malheureusement connue aujourd'hui, il convient de le considérer comme un peintre local relativement médiocre.
L’église Saint-Nicolas.
Le tableau représente St Eloi entouré de St Clair, patron des couturiers, et de Ste Marguerite, patronne des femmes mariées. Il est quasi certain que ce tableau, toujours conservé dans l'église mais certainement en partie repeint, corresponde à l'œuvre d'Honoré Caron de st Mitre. Bien qu'aucune autre toile ne soit malheureusement connue aujourd'hui, il convient de le considérer comme un peintre local relativement médiocre.
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<center>L’église Saint-Nicolas. </center> Vitrail moderne.
L’église Saint-Nicolas.
Vitrail moderne.
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<center>L’église Saint-Nicolas. </center> Cette nef latérale est la nef de l'église primitive du VIIe-VIIIe siècles.
L’église Saint-Nicolas.
Cette nef latérale est la nef de l'église primitive du VIIe-VIIIe siècles.
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<center>L’église Saint-Nicolas. </center>
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<center>L’église Saint-Nicolas. </center>
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<center>L’église Saint-Nicolas. </center> Emplacement des fonts baptismaux primitifs ?
L’église Saint-Nicolas.
Emplacement des fonts baptismaux primitifs ?
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<center>L’église Saint-Nicolas. </center>
L’église Saint-Nicolas.
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<center>L’église Saint-Nicolas. </center> La troisième chapelle,à gauche, est une chapelle alchimique. On y trouve la « salamandre couronnée », symbole du roi François Ier, la « Tarasque » représentant en Provence, la « Vouivre » ou la femme, être tellurique donnant son énergie au vivant.
L’église Saint-Nicolas.
La troisième chapelle,à gauche, est une chapelle alchimique. On y trouve la « salamandre couronnée », symbole du roi François Ier, la « Tarasque » représentant en Provence, la « Vouivre » ou la femme, être tellurique donnant son énergie au vivant.
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<center>L’église Saint-Nicolas. </center>
L’église Saint-Nicolas.
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<center>L’église Saint-Nicolas. </center>
L’église Saint-Nicolas.
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<center>Château des Cauvet </center> Le musée des Arts et Traditions Populaires.
Château des Cauvet
Le musée des Arts et Traditions Populaires.
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<center>Château des Cauvet </center> Le musée des Arts et Traditions Populaires.
Château des Cauvet
Le musée des Arts et Traditions Populaires.
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<center>Château des Cauvet </center> Le musée des Arts et Traditions Populaires.
Château des Cauvet
Le musée des Arts et Traditions Populaires.
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<center>Château des Cauvet </center> Le musée des Arts et Traditions Populaires.
Château des Cauvet
Le musée des Arts et Traditions Populaires.
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<center>Château des Cauvet </center> Le musée des Arts et Traditions Populaires. Mirabeau.
Château des Cauvet
Le musée des Arts et Traditions Populaires. Mirabeau.
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<center>Château des Cauvet </center> Vestige du rempart du château médiéval.
Château des Cauvet
Vestige du rempart du château médiéval.
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<center>Château des Cauvet </center> Le château de Marignane, aujourd'hui Hôtel de Ville, se présente comme une résidence aristocratique des XVIIe et XVIIIe siècles dans ses parties visitables. Il marqua cependant le bourg depuis bien plus longtemps, principale place forte du lieu depuis au moins l'an mil. Son histoire et sa physionomie s'articulent en trois grandes périodes liées aux dynasties qui l'occupèrent : les Baux au Moyen-âge (vers 1353 par Guillaume des Baux), les Tende-Savoie à la Renaissance, les Covet à l'époque moderne (le 21 février 1603 Jean-Baptiste Covet achète le marquisat de Marignane). La façade est donnant sur le parc, disparu, vint unifier les deux moitiés de cette aile. On en attribue l'initiative à Joseph-Gaspard de Covet, peut-être achevée en 1696. A l'angle nord une échauguette moderne vient rappeler l'existence de deux autres, cantonnant l'ancien corps médiéval. Comme un écran, elle se déploie dans un esprit des plus classiques, privilégiant les lignes horizontales. Elle adopte un parti comparé aux palais italiens comme le Palais Farnèse à Rome
Château des Cauvet
Le château de Marignane, aujourd'hui Hôtel de Ville, se présente comme une résidence aristocratique des XVIIe et XVIIIe siècles dans ses parties visitables. Il marqua cependant le bourg depuis bien plus longtemps, principale place forte du lieu depuis au moins l'an mil. Son histoire et sa physionomie s'articulent en trois grandes périodes liées aux dynasties qui l'occupèrent : les Baux au Moyen-âge (vers 1353 par Guillaume des Baux), les Tende-Savoie à la Renaissance, les Covet à l'époque moderne (le 21 février 1603 Jean-Baptiste Covet achète le marquisat de Marignane). La façade est donnant sur le parc, disparu, vint unifier les deux moitiés de cette aile. On en attribue l'initiative à Joseph-Gaspard de Covet, peut-être achevée en 1696. A l'angle nord une échauguette moderne vient rappeler l'existence de deux autres, cantonnant l'ancien corps médiéval. Comme un écran, elle se déploie dans un esprit des plus classiques, privilégiant les lignes horizontales. Elle adopte un parti comparé aux palais italiens comme le Palais Farnèse à Rome
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<center>Château des Cauvet </center>Le portail central, plus animé, est plus tardif, créé sous Louis-Anne Emmanuel de Covet, peut-être vers 1770.<br> 1603-1609. Jean-Baptiste Ier de Covet fait rénover la
Château des Cauvet
Le portail central, plus animé, est plus tardif, créé sous Louis-Anne Emmanuel de Covet, peut-être vers 1770.
1603-1609. Jean-Baptiste Ier de Covet fait rénover la " maison vieille " du château, avec nouveau portail, barba- cane ou mâchicoulis au- dessus. Il engage l'aménagement de l'aile nord sur les anciennes écuries devenues salle de jeu de paume, l'édification d'une chapelle avec armoiries et retable, une vaste cam¬pagne d'ornementation en gypserie. Il constitue un parc à partir du jardin seigneurial et offre une nouvelle porte d'entrée à la cité. Vers 1640. Henri de Covet fait amorcer la construction de l'aile nord. 1658-1668. Jean-Baptiste II de Covet achète deux maisons " joignant la porte du château " pour finir l'aile est, son grand escalier et ses appartements neufs qu'il habille de la façade réalisée en 1666 par Laurent Vallon. 1689. Reprise des travaux de la façade sud-est. Lettres de Madame de Sévigné au sujet de la beauté, grandeur puis décadence du château de Marignane. 1696. Probable achèvement de la façade est sur le parc, sous Joseph-Gaspard de Covet, d'après un témoignage oral. Vers 1730-1750 Joseph-Marie de Covet fait aménager et décorer le boudoir, l'appartement des bains et l'aile sud avec un portail à ses armes, la mise en place de deux canons sur la place, et une grande salle de bal. Vers 1770. Louis-Anne Emmanuel de Covet fait bâtir le portail monumental de la façade est. 1794-1796. Vente du château de l'émigré Covet en plusieurs lots restitués à ses héritiers vers 1800.
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<center>Château des Cauvet </center> La cour carrée est délimitée par quatre ailes aménagées ou bâties par les barons puis marquis de Covet. Elles constituent un palais urbain organisé autour d'un quadrilatère parfait. L'aile ouest présente des caractéristiques probablement du XVIe siècle comme les fenêtres à croisée, ainsi que des embellissements du XVIIe comme le portail à fronton brisé ordonné en 1605 par Jean-Baptiste Ier de Covet.
Château des Cauvet
La cour carrée est délimitée par quatre ailes aménagées ou bâties par les barons puis marquis de Covet. Elles constituent un palais urbain organisé autour d'un quadrilatère parfait. L'aile ouest présente des caractéristiques probablement du XVIe siècle comme les fenêtres à croisée, ainsi que des embellissements du XVIIe comme le portail à fronton brisé ordonné en 1605 par Jean-Baptiste Ier de Covet.
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<center>Château des Cauvet </center> L'aile nord dite
Château des Cauvet
L'aile nord dite " Jean-Baptiste Ier de Covet " fut élevée sur les anciennes écuries dès 1605. Deux rangs d'arcades en pierre blanche lui donnaient son aspect de galerie. Au rez-de-chaussée s'y ouvrait la salle du jeu de paume.
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<center>Château des Cauvet </center> L'aile est est due à Henri de Covet, vers 1640, puis à Jean-Baptiste II vers 1660-1670. Le premier fit édifier la travée gauche ouverte par de grandes fenêtres à fronton brisé dans le style des hôtels aixois. Son fils termina l'aile selon la même inspiration, grâce à l'acquisition en 1658 de deux maisons contiguës dont restent des traces dans l'escalier. Une immense loggia ouverte abrite ce dernier bâti en pierre de Calissanne. L'aile s'achève par les appartements neufs.
Château des Cauvet
L'aile est est due à Henri de Covet, vers 1640, puis à Jean-Baptiste II vers 1660-1670. Le premier fit édifier la travée gauche ouverte par de grandes fenêtres à fronton brisé dans le style des hôtels aixois. Son fils termina l'aile selon la même inspiration, grâce à l'acquisition en 1658 de deux maisons contiguës dont restent des traces dans l'escalier. Une immense loggia ouverte abrite ce dernier bâti en pierre de Calissanne. L'aile s'achève par les appartements neufs.
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<center>Château des Cauvet </center> A gauche, l'aile sud ferma enfin la cour sous Joseph-Marie de Covet vers 1750. Posée sur de fausses arcades répondant à celles du nord, elle abrite une longue salle de bal éclairée par une série de fenêtres typiques du style provençal du XVIIIe siècle. En face, l'ancien donjon. Un étage supplémentaire et un toit pyramidal le surmontaient.
Château des Cauvet
A gauche, l'aile sud ferma enfin la cour sous Joseph-Marie de Covet vers 1750. Posée sur de fausses arcades répondant à celles du nord, elle abrite une longue salle de bal éclairée par une série de fenêtres typiques du style provençal du XVIIIe siècle. En face, l'ancien donjon. Un étage supplémentaire et un toit pyramidal le surmontaient.
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<center>Château des Cauvet </center> L'escalier d'honneur.
Château des Cauvet
L'escalier d'honneur.
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<center>Château des Cauvet </center> Inscription : Maison commune. Salle des assemblées générales.
Château des Cauvet
Inscription : Maison commune. Salle des assemblées générales.
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<center>Château des Cauvet </center> L'antichambre, aussi désignée comme bibliothèque. Sous un plafond à la française la cheminée annonce l'ampleur et la portée morale des décors des pièces suivantes. La hotte, couverte de sculptures en gypse, fait se succéder des emblèmes de vertus. Dans l'esprit baroque provençal, deux cariatides soutiennent le manteau. Le style invite à voir une réalisation de sculpteurs aixois, peut-être Jean-Claude Rambot. Au-dessus du foyer, emblèmes de la Prudence.
Château des Cauvet
L'antichambre, aussi désignée comme bibliothèque. Sous un plafond à la française la cheminée annonce l'ampleur et la portée morale des décors des pièces suivantes. La hotte, couverte de sculptures en gypse, fait se succéder des emblèmes de vertus. Dans l'esprit baroque provençal, deux cariatides soutiennent le manteau. Le style invite à voir une réalisation de sculpteurs aixois, peut-être Jean-Claude Rambot. Au-dessus du foyer, emblèmes de la Prudence.
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<center>Château des Cauvet </center> L'antichambre. La Vérité dévoilée. Les Cauvet sont natifs de Bourg-en-Bresse. Un des fils va à Lyon, un autre à Marseile. Il s'associe alors avec Riquetti et Lenche et ils font commerce du corail. Il fait construire un hôtel sur l'actuelle place de Lenche, puis achète des terres  et devient seigneur de Marignane.
Château des Cauvet
L'antichambre. La Vérité dévoilée. Les Cauvet sont natifs de Bourg-en-Bresse. Un des fils va à Lyon, un autre à Marseile. Il s'associe alors avec Riquetti et Lenche et ils font commerce du corail. Il fait construire un hôtel sur l'actuelle place de Lenche, puis achète des terres et devient seigneur de Marignane.
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<center>Château des Cauvet </center> Le boudoir de Madame la Marquise, XVIIIe siècle.
Château des Cauvet
Le boudoir de Madame la Marquise, XVIIIe siècle.
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<center>Château des Cauvet </center> Le boudoir de Madame la Marquise, XVIIIe siècle.
Château des Cauvet
Le boudoir de Madame la Marquise, XVIIIe siècle.
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<center>Château des Cauvet </center> Le boudoir de Madame la Marquise, XVIIIe siècle.
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Le boudoir de Madame la Marquise, XVIIIe siècle.
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<center>Château des Cauvet </center> Le boudoir de Madame la Marquise, XVIIIe siècle.
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Le boudoir de Madame la Marquise, XVIIIe siècle.
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<center>Château des Cauvet </center> Le boudoir de Madame la Marquise, XVIIIe siècle.
Château des Cauvet
Le boudoir de Madame la Marquise, XVIIIe siècle.
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<center>Château des Cauvet </center> Le salon d'apparat décoré vers 1665 offre l'aspect d'une galerie des batailles, sous un plafond à la française orné de guirlandes et médaillons à thème martial. Une longue frise, appelée perspective au XVIIe siècle, couronne les murs, destinés à l'accrochage de tapisseries.
Château des Cauvet
Le salon d'apparat décoré vers 1665 offre l'aspect d'une galerie des batailles, sous un plafond à la française orné de guirlandes et médaillons à thème martial. Une longue frise, appelée perspective au XVIIe siècle, couronne les murs, destinés à l'accrochage de tapisseries.
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<center>Château des Cauvet </center> Cheminée polychromée et dorée.
Château des Cauvet
Cheminée polychromée et dorée.
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<center>Château des Cauvet </center> Soldat antique et trophée d'armes.
Château des Cauvet
Soldat antique et trophée d'armes.
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<center>Château des Cauvet </center> La Prise de la citadelle de Jérusalem par Godefroy de Bouillon, un épisode du roman
Château des Cauvet
La Prise de la citadelle de Jérusalem par Godefroy de Bouillon, un épisode du roman " La Jérusalem Délivrée " de Torquato Tasso, abondamment illustré dès la fin du XVIe siècle.
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<center>Château des Cauvet </center> Soldat antique et trophée d'armes.
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Soldat antique et trophée d'armes.
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<center>Château des Cauvet </center> Soldat antique et trophée d'armes.
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Soldat antique et trophée d'armes.
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<center>Château des Cauvet </center> Soldat antique et trophée d'armes.
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Soldat antique et trophée d'armes.
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<center>Château des Cauvet </center> la Bataille du Pont Milvius, inspirée de la composition de Giulio Romano au Vatican.
Château des Cauvet
la Bataille du Pont Milvius, inspirée de la composition de Giulio Romano au Vatican.
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<center>Château des Cauvet </center> Soldat antique et trophée d'armes.
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Soldat antique et trophée d'armes.
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<center>Château des Cauvet </center> Soldat antique et trophée d'armes.
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Soldat antique et trophée d'armes.
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<center>Château des Cauvet </center> Esquisse de la prise de Jérusalem, par manque d'argent après que Cauvet ait dû rembourser le trésor royal. Par ces tableaux, on ne peut s'empêcher d’y voir une revendication des Covet, cherchant à prouver, par des hauts faits d'armes, les origines de leur noblesse souvent remise en cause.
Château des Cauvet
Esquisse de la prise de Jérusalem, par manque d'argent après que Cauvet ait dû rembourser le trésor royal. Par ces tableaux, on ne peut s'empêcher d’y voir une revendication des Covet, cherchant à prouver, par des hauts faits d'armes, les origines de leur noblesse souvent remise en cause.
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<center>Château des Cauvet </center> Soldat antique et trophée d'armes.
Château des Cauvet
Soldat antique et trophée d'armes.
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<center>Château des Cauvet </center> Circoncision de Jésus. Ce tableau est daté et signé : ESPERIT CASTAGNIER FECIT Marseille 1624.
Château des Cauvet
Circoncision de Jésus. Ce tableau est daté et signé : ESPERIT CASTAGNIER FECIT Marseille 1624.
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<center>Château des Cauvet </center> La chambre, aujourd'hui la salle des mariages, puise à des sources plus féminines.
Château des Cauvet
La chambre, aujourd'hui la salle des mariages, puise à des sources plus féminines.
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<center>Château des Cauvet </center>L'alcôve.
Château des Cauvet
L'alcôve.
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<center>Château des Cauvet </center>
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<center>Château des Cauvet </center> Tapisserie d'Aubusson, mais qui n'est pas du château.
Château des Cauvet
Tapisserie d'Aubusson, mais qui n'est pas du château.
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<center>Château des Cauvet </center> Ces panneaux représentent les Arts et les Sciences.
Château des Cauvet
Ces panneaux représentent les Arts et les Sciences.
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<center>Château des Cauvet </center> Ces panneaux représentent les Arts et les Sciences.
Château des Cauvet
Ces panneaux représentent les Arts et les Sciences.
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<center>Château des Cauvet </center>
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<center>Château des Cauvet </center> Les initiales, que l'on voit aussi sur les murs, sont : A pour Anne, E pour Emilie, C pour Cauvet et M pour Marignane
Château des Cauvet
Les initiales, que l'on voit aussi sur les murs, sont : A pour Anne, E pour Emilie, C pour Cauvet et M pour Marignane
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<center>Château des Cauvet </center> Les
Château des Cauvet
Les " perspectives ", des alentours de 1665, forment une " galerie des femmes fortes de l'histoire romaine " inspirée des romans de Madeleine de Scudéry, " Les femmes illustres " et " La Clélie " : Caïus Mucius Scaevola se brûlant la main devant le roi étrusque
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<center>Château des Cauvet </center> Caïus Mucius Scaevola se brûlant la main devant le roi étrusque.
Château des Cauvet
Caïus Mucius Scaevola se brûlant la main devant le roi étrusque.
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<center>Château des Cauvet </center> Clélie faisant traverser le Tibre aux otages du roi étrusque.
Château des Cauvet
Clélie faisant traverser le Tibre aux otages du roi étrusque.
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<center>Château des Cauvet </center> Clélie faisant traverser le Tibre aux otages du roi étrusque.
Château des Cauvet
Clélie faisant traverser le Tibre aux otages du roi étrusque.
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<center>Château des Cauvet </center> Volumnie et Véturie venant convaincre Coriolan de ne pas marcher sur Rome. Le motif du cache-pot en faïence (à gauche et à droite) semble constituer la signature de Rodolphe Ziegler, auteur d'un décor où apparaît le même objet à Aix. Longtemps attribuées à Jean Daret, les peintures seraient plutôt dues à ce peintre d'origine suisse.
Château des Cauvet
Volumnie et Véturie venant convaincre Coriolan de ne pas marcher sur Rome. Le motif du cache-pot en faïence (à gauche et à droite) semble constituer la signature de Rodolphe Ziegler, auteur d'un décor où apparaît le même objet à Aix. Longtemps attribuées à Jean Daret, les peintures seraient plutôt dues à ce peintre d'origine suisse.
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<center>Château des Cauvet </center> Le décor de l'alcôve, archaïque, témoignerait d'une campagne liée au premier mariage de Jean-Baptiste II. Il célèbre l'union fertile sur un plafond à l'italienne : allégorie du printemps, médaillons à l'image des saisons (à gauche, l'été, à droite l'hiver).
Château des Cauvet
Le décor de l'alcôve, archaïque, témoignerait d'une campagne liée au premier mariage de Jean-Baptiste II. Il célèbre l'union fertile sur un plafond à l'italienne : allégorie du printemps, médaillons à l'image des saisons (à gauche, l'été, à droite l'hiver).
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<center>Château des Cauvet </center> Au centre, l'automne.
Château des Cauvet
Au centre, l'automne.
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<center>Château des Cauvet </center> Allégorie du printemps, sous les traits de Flore, symbolisant la nature, la fertilité. Mirabeau épouse le 23 juin 1772 en l'Église du Saint-Esprit d'Aix-en-Provence Émilie de Covet-Marignane, fille du puissant marquis de Marignane, qui avait refusé sa main au comte de Valbelle.
Château des Cauvet
Allégorie du printemps, sous les traits de Flore, symbolisant la nature, la fertilité. Mirabeau épouse le 23 juin 1772 en l'Église du Saint-Esprit d'Aix-en-Provence Émilie de Covet-Marignane, fille du puissant marquis de Marignane, qui avait refusé sa main au comte de Valbelle.
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