Mimet
Château-Bas, la ville de Mimet, la ville de Biver.
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Château Bas.
Ici, avant ce château, existait, comme à la ferme de La Tour, un lieu d'exploitation agricole et sans doute, une ferme forte pour y recevoir les impôts en nature des paysans mimétains. Il n’en reste que des caves d’au moins du quatorzième siècle. Le 28 août 1680, François-Robert Doria, écuyer, seigneur de Saint-Cesary et de Mimet, vend à Cosme d’Estienne de Chaussegros, aussi seigneur de Mimet (petit fils de Jean d’Estienne Chaussegros, viguier de Marseille, qui lutta avec ardeur contre les ligueurs), ce qu’on appelait la « maison basse » et qui n’était que ruines. Cosme d’Estienne décide aussitôt de rebâtir un « château » dans le goût de l’époque, la référence étant Versailles. En 1681 ou 1682 la construction de la bastide, les deux ailes et la fontaine dans la cour d’honneur était terminée. Le seigneur de Mimet disposait donc de deux logements : le médiéval au village, forteresse peu confortable, et le moderne, à la mode, la maison basse.
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Château Bas.
En 1771, Honoré de Gras de Prégentil, Conseiller au Parlement d’Aix, achète la terre, place et seigneurie de Mimet, viguerie d’Aix, à Charles-Louis-Sextius de Grimaldi, marquis de Régusse, seigneur de Mimet par sa femme, fille de Louis d’Estienne, 'un petit fils de Jean d’Estienne. Il plante de la vigne, des cerisiers, des noyers, des châtaigniers, des poiriers, des ormeaux, des tilleuls, des pins, des marronniers et des oliviers. Les de Gras garderont Château-Bas jusqu'en 1838, quand le fils d'Honoré vendra le domaine de Château-Bas à la famille de Foresta originaire d'Italie mais implantée en Provence dès le XVIe siècle.
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Château Bas.
À cette bastide, il faut rajouter le pigeonnier dont l'existence est assurée dès 1783. Au total, Château-Bas, bastide telle qu'on en fit à Marseille et à Aix, était à la fois résidence pour les jours d'été et exploitation agricole dûment gérée par contrat. Sans oublier le parc pour les promenades et les divertissements.
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Château Bas.
Vers 1930, Noriot, marchand de voitures de luxe, devient propriétaire de Château-Bas. Il fit ajouter au portail d'entrée, un N en fer forgé inclus à la ferronnerie construite par de Gras. Un autre N fut peint sur la façade nord de la bastide. A la fin des années 60, M. Boviatsis, propriétaire de Château-Bas avait voulu vendre le domaine. Brigitte Bardot, un temps intéressée, a finalement laissé l'affaire. La CCAS d'EDF s'est alors porté acquéreur dans les années 1980. Puis, ce fut l'Agglomération dans les années 2000 qui l'a acheté et revendu à la mairie. Actuellement le château est la propriété du Pays d'Aix. Au sommet du fronton, la date de 1847 (ou 1647 ?).
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Le portail d'entrée avec le N en fer forgé inclus à la ferronnerie construite par de Gras.
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Vu de l'extérieur, le N est inversé.
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L'ensemble est de style néoclassique.
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Si c'est un mascaron représentant une saison, ce serait l'automne avce les feuilles de vigne et les raisins.
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La plaque y précise que l'empereur Charles Quint s'y serait arrêté en 1524, ou un peu plus tard, en 1536 ou 1536.
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Cheminée de 1707.
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Château Bas.
Les statues en fer sont récentes (XXe siècle ?).
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Château Bas.
Homme-cerf. Serait-ce Actéon, petit-fils d'Apollon, chasseur orgueilleux transformé en cerf par Artémis après avoir surpris celle-ci prenant son bain, entièrement nue, et dévoré vivant par ses propres chiens qui ne le reconnaissaient pas ?
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Artémis ?
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Les peintures sont elles aussi récentes.
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Derrière la grille, la fontaine.
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Cette fontaine, qui se trouve à présent devant le portail de la cour d'honneur, est celle qui se trouvait au milieu de la cour d’honneur. Elle avait été démontée et a été remontée en 2016-2017. L'eau sort par quatre conduits placés dans la bouche de quatre mascarons aux angles d’un bloc pyramidal en pierre de Rognes ou en pierre de safre. Le tout sculpté d’entrelacs et de végétaux. Un piédouche supporte l’ensemble recouvert et fermé par un bloc décoré, surmonté d’une petite pyramide et d’une boule.
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Les mascarons représentent des vieillards barbus, dans le plus pur style aixois.
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Un micocoulier
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Les trois façades sont différentes, ce qui montrent trois étapes de construction.
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La façade sud centrale.
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Cadran solaire de 1835.
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Les de Foresta, qui achetèrent Château-Bas en 1838, installèrent leurs armes et leur blason sur le mur sud de la bastide, avec leur devise "a nido devota tonanti" ("voué à Dieu dès le berceau"). Selon l'usage, elles remplaçèrent celles des de Gras.
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Château Bas.
Au retrait des ailes par rapport à la façade sud de la bastide, se trouvent deux placettes ombragées. Honoré de Gras y fait édifier, sur chacune, une fontaine, l'une avec bassin circulaire et l'autre avec bassin plus ou moins rectangulaire. Dans le goût de l’époque, elles sont dédiées à la nature et moussues, comme à Aix sur le cours à carrosses, actuel Cours Mirabeau. La disposition en Y des trois fontaines est respectée.
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C'est la fontaine à bassin hexagono-rectangulaire. Comme à Aix, les fontaines sont décorées de gaudrons.
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Sur cette façade, les fenêtres sont en anse de panier. Devant se trouve la troisième fontaine.
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C'est la fontaine à bassin rond.
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Devant la façade principale se trouve une grande terrasse délimitée par une balustrade.
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Château Bas.
Aux extrémités de la balustrade, se trouvent deux lions en train de capturer un serpent à leurs pieds.
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Aux extrémités de la balustrade, se trouvent deux lions en train de capturer un serpent à leurs pieds.
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Aux extrémités de la balustrade, se trouvent deux lions en train de capturer un serpent à leurs pieds.
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Aux extrémités de la balustrade, se trouvent deux lions en train de capturer un serpent à leurs pieds.
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Le Pigeonnier du Château-Bas. Construit en 1903, restauré en 2016, à côté de la partie agricole du XXe siècle. On en connaît l'existence assurée dès 1783.
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Le Pigeonnier du Château-Bas. Cosme d'Estienne de Chaussegros, quand il fit bâtir Château-Bas, il y édifia un colombier "à pied" et non sur piliers. Ces colombiers ne devaient contenir que de 60 à 120 boulins : le boulin étant le nid, en terre cuite ou en osier, du couple de pigeons. Le colombier de Château-Bas en avait certainement bien plus, vu sa taille. Il était exposé au midi selon les recommandations du temps, et une ceinture de carreaux vernissés empêchait putois, rats et fouines de monter vers les ouvertures pour manger les oeufs. Bâtiment important, il affirmait la puissance seigneuriale des de Gras car seul le seigneur pouvait en avoir un. L'avantage, outre les pigeonneaux ou "innocents", recommandés pour les malades en convalescence, car c'était une nourriture revigorante, était que les pigeons fournissaient un engrais recherché pour les potagers. L'histoire du pigeonnier s'arrête le 11 août 1789, date de l'abolition de toute règlementation passée sur les colombiers et les pigeons. Le pigeonnier, peu à peu, a été abandonné, puis livré au vandalisme : il est tombé en ruines et rien de ce qui lui permettait de fonctionner n'est resté.
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Vestiges des bâtiments du XIVe siècle.
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Platane. Platanus sp. L, Platanaceae. Cet arbre est apparu au cours du XVIIIème siècle en Europe. Il est couramment utilisé comme arbre d'ornement et d'alignement le long des routes. Il se prête bien à la taille et donne un bon bois de chauffage. Dur et dense, il est aussi utilisé en menuiserie. Mais un champignon apparu en Italie après la deuxième guerre mondiale menace actuellement l'espèce courante qui devra être remplacée par un nouvel hybride-résistant.
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L'oppidum de la Tête de l'Ost. Ce site du début du second âge du fer a probablement été fondé au IVe siècle av. J.-C. Le site est alors occupé par la tribu celto-ligure des Salyens ou Salluviens. Le contexte économique et politique évolue sous l'influence des grecs, de phocéens et bientôt des romains. Les indigènes se retirent plus ou moins sur des domaines moins fertiles et mieux protégés mais accentuent leurs échanges avec les nouveaux venus comme en témoigne le mobilier retrouvé. Le site a été abandonné après trois siècles d'occupation mais témoigne d'une première destruction partielle. L'abandon final serait consécutif aux campagnes romaines de -125, -124 puis 123 av. J.-C.
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Mimet.
Mimet est le plus haut village des Bouches-du-Rhône, sa mairie étant située à 497 m d'altitude et le point le plus haut s'élevant à 779 m (Tête du Grand Puech). On a proposé les étymologies suivantes : Montismeta, la borne de la montagne ; Mediana meta, la borne intermédiaire qui séparerait Aix de Marseille ; Nemeton, nom d’une divinité gauloise.
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Mimet.
A gauche, le campanile de l'église. Au centre, les restes du château médiéval. La période mérovingienne vit sans doute les moines de St-Victor apparaître dans la région, mais la certitude complète ne nous est donnée qu’en 1022. Au XIe siècle, le pays appartient au comté d’Aix ; son château, situé à 501 m. d’altitude dans une position très forte, date peut-être de cette époque, mais a été fortement remanié et détruit par la suite.
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Mimet.
Audibert II d’Esparron-Auriol disposa, vers 1309, par testament, de la partie de Mimet dont il était possesseur, en faveur des religieuses de St-Zacharie. En 1334, l’autre partie de Mimet est détenue par Guillaume de Candolle. Aux XVe et XVIe siècles, le nom des Chaussegros remplaça celui des Candolle à Mimet. Une alliance fit ensuite passer cette terre dans la famille d’Estienne. A la fin du XVIe siècle, la famille d’Estienne possède Mimet en coseigneurie. En 1771, la seigneurie est vendue à Louis-Martin de Gras qui la garda jusqu’à la Révolution. La commune de Mimet est comprise dans le canton de Gardanne depuis 1790.
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Mimet.
La rue qui va de la place de la poste à celle de la mairie.
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La place de la mairie
Le clocher de l'église dont le campanile a été rajouté à la Révolution. L'horloge a été placée sur le clocher en 1793 et en 1794 la cloche pour sonner les heures laïques.
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La place de la mairie
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La place de la mairie
En 1865, on réussit à capter une source au-dessus de Mimet, vers le Collet de Lafont. L’eau arrivait cette fois « par gravité ». On construisit alors cette fontaine : conque en pierre froide, lion en fonte, robinet, les fers pour mettre la cruche, deux pilastres supportant un fronton, le tout appuyé à des plis de roches calcaires.
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La place de la mairie
Le lion en fonte.
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La place de la mairie
Abreuvoir en pierre du XVIIe siècle, provenant de Fontbelle où se trouvait un lavoir privé, à deux bacs, avec borne fontaine et toute une installation de captage de sources, d'un bassin de rétention.
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La place de la mairie
Contrepoids de pressoir à huile romain, provenant des Vignes Basses. Environ 2000 ans. Les arcades proviennent du moulin romain.
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La place de la mairie
Contrepoids de pressoir à huile romain, provenant des Vignes Basses. Environ 2000 ans.
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La place de la mairie
Le rempart du village.
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La place de la mairie
Le rempart du village.
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La place de la mairie
Le rempart du village. On aperçoit deux archères.
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La Sainte Victoire.
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L'église de la Transfiguration
Suite à la première église paroissiale, Notre-Dame du Cyprès, au Régalé, qu'on peut estimer être du VIIIe siècle, avec un cimetière autour, une nouvelle église fut construite au XIe siècle, avec le château, la rue du village et les maisons. Le plan général de Mimet n'a pas évolué depuis.
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L'église de la Transfiguration
Une vierge à l'Enfant.
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L'église de la Transfiguration
En 1020, il n'y avait qu'une nef plus basse et moins longue que celle d'aujourd'hui qui date de 1770. Notre-Dame de la Nativité devint l'église de la Transfiguration en 1510 ( ou l'inverse) et fut agrandie en 1526. Des réparations dans l'église se feront en 1695 et en 1726, puis encore en 1770 où elle est rehaussée et agrandie de six mètres (3 cannes de 2 mètres), on le voit à la différence de couleur des pierres. L'aspect actuel date de ce temps. Les deux chapelles latérales sont ajoutées. Elle est de style roman.
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L'église de la Transfiguration
Au fond du choeur, on voit bien la hauteur initiale de la chapelle grâce à la différence de couleur des pierres : elle s'arrêtait au niveau de la niche centrale, on devine d'ailleurs la forme de la voûte.
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L'église de la Transfiguration
Durant la Révolution, le prêtre jureur Laurent Brachet (1779-1793, curé de Mimet), très aimé de la population, rendit la vie religieuse possible. À sa mort et jusqu'en 1799, les sacrements sont délivrés clandestinement. C'est un prêtre de Gardanne qui le fera à ses risques et périls, surtout au moment de la Terreur, en 1794 et 1795. De son temps et avec un esprit de compromis, Laurent Brachet sauvera bien des choses, ramenées de N.-D. des Anges dans l'église paroissiale.
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L'église de la Transfiguration
Les entrées des chapelles latérales sont en ogive. Sont-elles d’époque ?
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L'église de la Transfiguration
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L'église de la Transfiguration
La Transfiguration du Sauveur : c'est une reproduction de l'original qui date de 1624, du peintre Claude Vignon, son tableau se trouvant dans le Loiret. Claude Vignon, élève du Caravage, né à Tours en 1593 et mort à Paris en 1670. La Transfiguration est le changement d'apparence corporelle de Jésus pendant quelques instants de sa vie terrestre, pour révéler sa nature divine à trois de ses disciples : Pierre, Jacques, et Jean. Aux côtés de Jésus se tiennent Élie à droite et Moïse à gauche tenant les Tables de la Loi.
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L'église de la Transfiguration
Le choeur. A droite, on voit bien la différence de couleur des pierres marquant le rehaussement de l'église en 1770.
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L'église de la Transfiguration
Le choeur. Sur l'ancien autel de 1842 se trouvent des chandeliers et une croix en métal doré et argenté de style Louis XV mais du XIXe siècle.
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L'église de la Transfiguration
Le tabernacle du premier autel de 1842. Il est en marbre orné de pampres de vigne et de blés. Dans sa porte est sculpté le Bon Pasteur portant sur ses épaules la brebis.
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L'église de la Transfiguration
Statue de Notre Dame des Anges en marbre du XVIIe siècle provenant de la chapelle N.-D. des Anges. La Vierge portait dans la main droite le sceptre de la royauté divine. Une couronne de métal devait être placée autrefois sur le voile de Marie
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L'église de la Transfiguration
Statue de Notre Dame des Anges en marbre du XVIIe siècle provenant de la chapelle N.-D. des Anges. La Vierge portait dans la main droite le sceptre de la royauté divine. Une couronne en métal devait être placée autrefois sur le voile de Marie.
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L'église de la Transfiguration
Carrelage provenant de l’ermitage de N.-D. des Anges.
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Carrelage en trompe-l'œil provenant de l’ermitage de N.-D. des Anges. A droite, l'autel de 1842. Le carrelage a été protégé durant deux siècles par l'autel qui était au-dessus.
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L'église de la Transfiguration
La cloture de chœur en fer forgé sans soudure mais riveté, style Louis XV, avec deux médaillons, provenant de l’ermitage de N.-D.-des-Anges.
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La cloture de chœur en fer forgé, style Louis XV, avec deux médaillons, provenant de l’ermitage de N.-D.-des-Anges.
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L'église de la Transfiguration
Le médaillon de N.-D.-des-Anges avec la Vierge entourée de nuées où apparaissent des têtes de chérubins.
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L'autre médaillon avec les noms Jésus - Maria (c'est la congrégation de l'Oratoire qui s'installe, en 1640, à N.-D. des Anges), entouré de la couronne d'épines.
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L'église de la Transfiguration
Le 2 mars 2008, descente d’une cloche de 1774 échappée de la destruction lors de la Révolution, et remplacement par une autre.
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L'église de la Transfiguration
Cloche de 1774. En haut, l'inscription "a fulgure et tempesta libera nos domine", ce qui veut dire "de la foudre et de la tempête, délivre-nous, Seigneur", I G 1774 (Galopin, le fondeur)
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L'église de la Transfiguration
Cloche de 1774. En bas, les noms des deux parrains "I (ou L) DELUY (Deleuil) et I SAMAR (Samat) consuls".
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L'église de la Transfiguration
Saint Jean Baptiste vêtu d'une tunique en poils de chameau tenant un livre (Ancien Testament) sur lequel repose un agneau (le Christ). Statue en bois doré (fin XVIème début XVIIème), provenant d'un retable de l’ermitage de N.-D.-des-Anges.
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Saint Jean Evangéliste. Statue en bois doré (fin XVIème début XVIIème), provenant d'un retable de l’ermitage de N.-D.-des-Anges. Il est représenté les yeux levés vers le ciel, tenant un calice d'où sortait un serpent et avec l'aigle qui l'accompagne à ses pieds.
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L'église de la Transfiguration
Peinture datant d'une trentaine d'années, peinte par une Franciscaine.
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L'église de la Transfiguration
Chapelle de la vierge, à gauche. Pietà en bois d'olivier du XVIe siècle. Auteur inconnu. Elle était enduit de plâtre peint, mais un décapage, qui lui a rendu sa beauté, a fait disparaitre sa polychromie. Elle proviendrait, peut être, elle aussi, de l’ermitage de N.-D.-des-Anges.
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L'église de la Transfiguration
Sainte Anne et Marie.
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L'église de la Transfiguration
La Nativité. Les deux santons (Maria et Joseph en bois peint) proviennent de la 1ère crèche d’église de Provence, de 1644, par Etienne Laloissier. Ils faisaient partie d'une crèche d'église de six santons : Marie, Jésus, Joseph, l'Ange, la tête du boeuf et celle de l'âne sortant du rocher.
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L'église de la Transfiguration
Un ange musicien.
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L'église de la Transfiguration
Sain Benoît - Joseph Labre. Vagabond de Dieu (1748-1783). Il est l'aîné d'une famille de quinze enfants d'un laboureur d'Amettes dans le nord de la France. Il passe sa jeunesse dans les champs avec son père et ses frères. Mais il rêve d'être moine. A 19 ans, il se présente dans plusieurs monastères de chartreux, mais il est repouusé car trop jeune, ou jugé de santé trop fragile. Désormais c'est "ailleurs" qu'il vivra dans l'errance et le pèlerinage perpétuel. En sept ans, il parcourut près de 30.000 kilomètres d'un sanctuaire à l'autre, vivant dans le plus extrême dénuement. Mais son lieu de prédilection, c'est Rome où il passe ses journées en prière dans les églises, logeant avec tant d'autres pauvres dans les ruines du Colisée, distribuant à de plus pauvres ce qu'on lui donne. Le mercredi saint 1783, on le ramasse mourant sur les marches d'une église. Il est le saint patron des sans-domicile fixe, des pauvres et des exclus. Béatifié par Pie IX en 1860, il est canonisé par Léon XIII le 8 décembre 1883. Copie du portrait par Antonio Cavallucci, vers 1795.
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L'église de la Transfiguration
Chapelle Saint Joseph, à droite.
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L'église de la Transfiguration
Pèlerins d’Emmaüs. Bas-relief en bois doré du XVIIème. Il devait faire partie d'un retable de N.-D. des Anges, démantelé, à présent attribué à Jean Doux.
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L'église de la Transfiguration
Autel de saint Joseph du XIXe siècle.
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L'église de la Transfiguration
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L'église de la Transfiguration
Oratoire de saint François. Statue de saint Antoine de Padoue.
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Oratoire de saint François. Statue de la Vierge à l'Enfant.
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L'église de la Transfiguration
Oratoire de saint François.
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L'église de la Transfiguration
Oratoire de saint François.
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L'église de la Transfiguration
Oratoire de saint François.
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Rempart du château.
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Rempart du château.
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La Sainte Victoire.
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Gardanne.
Au premier plan, la Ferme de la Tour, les tours et la cheminée de la centrale thermique. Au fond, Aix-en-Provence, puis le Luberon.
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La Ferme de la Tour.
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Biver
Les deux terrils avec derrière l'aqueduc de Roquefavour, la tour du puits Morandat, les cheminées d'Alteo, Gardanne.
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Le Pilon du Roi.
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Une des tours du Château
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Une des tours du Château
Porte Renaissance.
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L'autre tour du château
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L'ancien presbytère.
L’ensemble, église de Mimet plus presbytère, jardin et écurie, est né au XIe siècle et restera jusqu’à la Révolution de 1789 entre les mains des prêtres. Le presbytère était très grand, sans doute trop : 12 pièces, 260 m2, escalier extérieur dans une tour (on le retrouve aujourd'hui, au milieu de la bâtisse, englobé dedans). Épernon détruira le presbytère en 1592 ou 1595. Ce n’est qu’au XVIIe siècle que l’on reconstruisit ce qui existe aujourd’hui : un ensemble rebâti sur des vestiges médiévaux, du Xe-XIe siècles (une cave-écurie voûtée). Le presbytère du XVIe siècle détruit par Épernon, avec ses probables trois étages, dépassait en hauteur le clocher, il fut ramené à deux, par humilité.
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L'ancien presbytère.
Les écuries du presbytère, aujourd'hui Maison de la mémoire qui reçoit les premières collections (vestiges celto-ligures de l’oppidum de la Teste de l’Ost, objets de la vie quotidienne mimétaine aux XIXe et XXe siècles), photographies anciennes et modernes, documents, textes et livres sur le Mimet .
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Restaurant du Grand Puech.
Un moment de réconfort bien agréable.
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Le lavoir de Font Soutane.
Le vallat de Font Soutane (quartier des Rampauds) alimente une source figurant sur le cadastre napoléonien de 1833. Le mot "soutane" signifie en provençal inférieur ou souterrain : il s'agit sans doute d'un captage dont on a perdu l'origine. Les cinq lavoirs de Mimet ont été édifiés selon le même plan, par le même maître d'oeuvre : une construction standardisée.
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Le lavoir de Font Soutane.
On distingue deux bacs de lavoir avec planche à frotter des deux côtés, arrivée de l'eau à droite et évacuation à gauche. Ces planches sont en pierre froide, lisse et au-dessus se trouve la poutre en bois pour l'égouttage du linge. Ce lavoir, démonté soigneusement, a été remonté en l'état à l'entrée du village, en 2016, à l'abri d'une "grotte".
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Le lavoir de Font Soutane.
Evacuation de l'eau.
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La ferme de la Tour.
La ferme de la Tour s'appelle ainsi parce qu'elle était dotée d'une tour de défense. Elle faisait partie du domaine seigneurial et sa construction a dû se réaliser en même temps que le château de Mimet. Le seigneur de Mimet possède, en-dehors de son château, des terres nobles, c'est-à-dire qui ne paient pas d'impôts au roi. Il s'agit du domaine de Château Bas, de la Bastide Neuve et de la Tour. Ces trois propriétés sont presque contiguës, formant un assortiment de terres capables de produire des cultures variées. Pour la Tour, les principales sont la vigne, l'olivier et le blé, plus les troupeaux. Soit le vin, l'huile, la farine, la viande et le lait, plus les dérivés de chaque production. Pour ces propriétés, les seigneurs doivent prêter l'hommage au roi. Les seigneurs ont été éliminés par la Révolution et la Tour qui appartenait au seigneur de Gras de Prégentil est passée de main en main puis à une autre famille de la noblesse, les de Foresta. En 1925, la mairie de Mimet l'achète aux Foresta. Elle resta en exploitation jusqu'aux années 1970. Le parking est situé juste sur l'aire à battre le blé, la fenêtre à meneaux du XVe-XVIe siècle a pu être sauvée de justesse.
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La ferme de la Tour.
On remarque sur la tour une entrée voûtée en plein cintre du Xe-XIe siècle. Elle est placée en hauteur : on y accédait par une échelle que l'on sortait et entrait de l'intérieur. Cette tour dotée de meurtrières permettait la protection de la ferme : un avant-poste où on y abritait les récoltes et peut-être des impôts en nature. Malheureusement les travaux des année 80 l'ont dénaturée : tour traitée tel un pigeonnier avec toit en pente, perte de l'entrée en chicane, comblement de l'arquebusière.
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La glacière.
Construite entre 1642 et 1646, restaurée en 2016.
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La glacière.
Fin décembre 1642, une petite révolution se prépare à Mimet. Louis XIII gouverne la France avec Richelieu et à la mort de ce dernier, avec Mazarin. Deux marchands marseillais écrivent au Roi : ils possèdent un terrain au Passage de Mimet et veulent profiter de la nouvelle mode introduite par les reines Catherine et Marie de Médicis : boire glacé le vin alors que jusqu'ici, on le buvait très chaud ! Roubaud et Roman écrivent au Roi dont tout dépend ; la réponse est positive.
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La glacière.
On creuse un puits de 7 mètres de diamètre, sur 12 de profondeur. Ensuite, il faut bâtir les murs, puis il faut édifier ce qui sort de terre : la "cape de four". Une voûte de pierre est formée, soutenant sable et terre pour l'isolation. L'ouverture est à l'ouest, au vent de la montagne. L'eau d'une source était amenée dans un bassin de congélation d'environ 10 m sur 10 m et qu'on remplissait sur 10 cm. La nuit l'eau liquide se transformait en glace. On la cassait en morceaux que l'on introduisaient dans la glacière, en alternance avec de la paille et des pièces de tissu de lin.
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La glacière.
Epaisseur des murs : 1,15 m. Contenance : 300 m3 de glace. Production de glace à rafraichir pour Marseille et Aix. Dès juin, on prélevait de la glace que l'on chargeait sur des mulets qui, par le col Sainte-Anne, se dirigeaient vers Marseille. L'usage de la glace était triple : le premier pour les hôpitaux ; le deuxième, pour rafraîchir les vins, eaux parfumées, limonades et boissons diverses ; le troisième pour la confection des sorbets à partir de jus de fruits et de sucre et obtenus dans des sorbetières manuelles.
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La glacière.
La toiture de la "cape de four" dominée par les maisons, dont la tour du château, de Mimet.
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La ville de Mimet.
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Le puits Gérard.
C'est l'un des principaux charbonnages de l'unité de production de Provence des Houillères du Bassin du Centre et du Midi. Il est exploité de 1950 à 2003 et mesure 726,36 mètres de profondeur. Il est connu pour son chevalement conservé au début du XXIe siècle. Le 25 février 1969, un éboulement fait 6 morts, ce qui est l'accident le plus grave des HBCM. Des ventilateurs et un nouvel atelier de réparation et un hangar industriel sont ajoutés au carreau de la mine entre 1974 et 1979. L'extraction cesse en 1989 à la suite de l'ouverture du puits Z. Il sert encore de puits d'aérage, d'exhaure et service jusqu’à la fermeture des mines en 2003.
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Le puits Gérard.
Le chevalement métallique moderne construit en 1947 par la société Construction Mécanique et Entreprise est de type faux-carré porteur avec deux bigues en poutrelles à caisson. L'axe des molettes se situe à 34 mètres de haut, chacune d'elles possède un diamètre de 5,5 mètres. On voiten l'habillage de béton autour du faux-carré du chevalement qui assurait l'étanchéité. Aujourd'hui le puits est encore partiellement ouvert, noyé jusqu'à quelques dizaines de mètres sous le niveau de la Galerie de la Mer. De puissantes pompes immergées maintiennent le niveau d'eau à la cote -60 (à 350 m sous le sol) et l'envoie vers la mer via une canalisation circulant dans la Galerie de la Mer.
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Biver.
En 1854, Ernest Biver est un jeune ingénieur des Mines, capitaine d’Etat-major de l’armée belge, il décide de faire carrière dans l’industrie. Arrivé dans les Bouches-du-Rhône pour un poste dans les mines de lignite, il impose rapidement de nouvelles techniques d’exploitation et de gestion, le bassin connait l’essor économique. En 1889, le ministre des Travaux Publics déclare d’utilité publique le projet d’une galerie partant des mines de Gardanne et allant aboutir à la Madrague. En mai 1891, Ernest Biver découvre le puits de mine, qui est foncé en 1893, le village qui prend son nom : Puits Biver en 1926, Cité Biver en 1946. Il meurt 16 ans avant l’achèvement de sa grande réalisation, la galerie de la Mer, creusée de Biver à La Madrague, pour évacuer les eaux qui envahissent les puits de mine.
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Biver.
Sainte Barbe, patronne des mineurs, des artilleurs et des pompiers. Statue réalisée par un mineur, Auguste Ghigo en 1859, placée ici en 1989.
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Biver.
Un ginkgo biloba.
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Biver.
A droite, ancienne ferme. A gauche, bâtiment de 1950 avec des claustras en brique.
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Biver.
Fresque représentant la vie des habitants à Biver.
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Biver.
L'église du Sacré Coeur au clocher pointu. Construite en 1925 et financée par la Société Nouvelle des Charbonnages des BdR.
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Biver.
Habitat pour les mineurs, 1950.
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Biver.
Les terrils des Molx ou Collevieille. Ils mesurent environ 100 m de haut et ils sont composés des déchets rocheux (stériles) de la mine de lignite de Gardanne. Depuis l’arrêt de l’exploitation, des pins ont pris racine dans les éboulis rocheux.
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Biver.
Lampe de mineur géante et les cheminées d'Alteo, l'usine d'alumine.
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