Peyrolles, Meyrargues

<center>Tour de l'Horloge du XVIIe siècle.</center>
Tour de l'Horloge du XVIIe siècle.
1
<center>Tour de l'Horloge du XVIIe siècle. </center>
Tour de l'Horloge du XVIIe siècle.
2
<center>Peyrolles</center>Les maisons sont alignées suivant l'ancien rempart.
Peyrolles
Les maisons sont alignées suivant l'ancien rempart.
3
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Façade Nord. La première construction féodale XIIe siècle fut un château de petites dimensions. Les parties les plus anciennes visibles remontent au XIIIe siècle, à l'époque où les archevêques d’Aix-en-Provence en étaient les propriétaires. Le roi René acquiert Peyrolles en 1475. La forteresse d'alors se transforme en résidence d'agrément, plus agréable, et y passe plusieurs étés. Sa mort en 1480, puis celle de son neveu et successeur en 1481, font passer le comté de Provence aux mains du roi de France. Devenu propriété royale, le château est administre par des officiers royaux et donc très peu entretenu.
Au XVIIe siècle, François-Marie de Cazeneuve en obtient la jouissance et entreprend alors d'importants travaux qui donneront son aspect actuel au château.
Château de Peyrolles-en-Provence
Façade Nord. La première construction féodale XIIe siècle fut un château de petites dimensions. Les parties les plus anciennes visibles remontent au XIIIe siècle, à l'époque où les archevêques d’Aix-en-Provence en étaient les propriétaires. Le roi René acquiert Peyrolles en 1475. La forteresse d'alors se transforme en résidence d'agrément, plus agréable, et y passe plusieurs étés. Sa mort en 1480, puis celle de son neveu et successeur en 1481, font passer le comté de Provence aux mains du roi de France. Devenu propriété royale, le château est administre par des officiers royaux et donc très peu entretenu. Au XVIIe siècle, François-Marie de Cazeneuve en obtient la jouissance et entreprend alors d'importants travaux qui donneront son aspect actuel au château.
4
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>En 1668, Louis XIV le cède à Henri de Forbin Maynier, baron d’Oppède. Son fils le vend dès 1681 à Antoine de Laurens, cadet d’une famille de parlementaires à Aix, capitaine aux armées du roi, grand Prévôt de Provence. Les Laurens marqueront profondément Peyrolles, notamment par leurs travaux d’urbanisme qui ne sont souvent pas du goût des Peyrollais. La tension est telle qu’en 1787, le dernier seigneur de Peyrolles, Marie-Marguerite de Laurens, préfère quitter Peyrolles. Pendant la Révolution, la population s’empare du domaine seigneurial, mais touche peu au château. La dame de Peyrolles récupérera ses biens en 1806. Après la mort de sa fille et seule héritière en 1813, le domaine est peu à peu morcelé. En 1863, la mairie en achète une partie et y emménage les écoles (qui y resteront jusqu’aux années 1960), divers particuliers, le reste.
Château de Peyrolles-en-Provence
En 1668, Louis XIV le cède à Henri de Forbin Maynier, baron d’Oppède. Son fils le vend dès 1681 à Antoine de Laurens, cadet d’une famille de parlementaires à Aix, capitaine aux armées du roi, grand Prévôt de Provence. Les Laurens marqueront profondément Peyrolles, notamment par leurs travaux d’urbanisme qui ne sont souvent pas du goût des Peyrollais. La tension est telle qu’en 1787, le dernier seigneur de Peyrolles, Marie-Marguerite de Laurens, préfère quitter Peyrolles. Pendant la Révolution, la population s’empare du domaine seigneurial, mais touche peu au château. La dame de Peyrolles récupérera ses biens en 1806. Après la mort de sa fille et seule héritière en 1813, le domaine est peu à peu morcelé. En 1863, la mairie en achète une partie et y emménage les écoles (qui y resteront jusqu’aux années 1960), divers particuliers, le reste.
5
<center>Peyrolles</center>Vestiges de l'ancien rempart où se trouve l'entrée de la grotte des Palmiers.
Peyrolles
Vestiges de l'ancien rempart où se trouve l'entrée de la grotte des Palmiers.
6
<center>Grotte aux Palmiers</center>La grotte a des dimensions modestes ; elle mesure 20 m de long et 10 m de large. Le plafond est entièrement constitué d'une dalle de tuf d'une épaisseur de 3 m. Elle s'avance sous les fondations du château et se termine sous sa cour.
Grotte aux Palmiers
La grotte a des dimensions modestes ; elle mesure 20 m de long et 10 m de large. Le plafond est entièrement constitué d'une dalle de tuf d'une épaisseur de 3 m. Elle s'avance sous les fondations du château et se termine sous sa cour.
7
<center>Grotte aux Palmiers</center>On peut observer que des troncs de palmiers, dont le bois a disparu, ont laissé leurs empreintes en forme de cônes imprimeé dans l’épaisseur de la dalle de pierre, au niveau du plafond de la cavité et sur les parois. La plus grande mesure 1 m de diamètre et 2 m de hauteur. On dénombre, au total, 15 empreintes de taille différentes mais seules quelques-unes sont bien marquées. Les traces des troncs de palmiers étant différentes entre elles, nous pouvons supposer que des palmiers de diverses espèces peuplaient notre région au tertiaire.
Grotte aux Palmiers
On peut observer que des troncs de palmiers, dont le bois a disparu, ont laissé leurs empreintes en forme de cônes imprimeé dans l’épaisseur de la dalle de pierre, au niveau du plafond de la cavité et sur les parois. La plus grande mesure 1 m de diamètre et 2 m de hauteur. On dénombre, au total, 15 empreintes de taille différentes mais seules quelques-unes sont bien marquées. Les traces des troncs de palmiers étant différentes entre elles, nous pouvons supposer que des palmiers de diverses espèces peuplaient notre région au tertiaire.
8
<center>Grotte aux Palmiers</center>
Grotte aux Palmiers
9
<center>Grotte aux Palmiers</center>
Grotte aux Palmiers
10
<center>Grotte aux Palmiers</center>D'autres fossiles sont présents : il s'agit de fougères (ici), de feuilles et de tiges de différentes espèces.
Grotte aux Palmiers
D'autres fossiles sont présents : il s'agit de fougères (ici), de feuilles et de tiges de différentes espèces.
11
<center>Grotte aux Palmiers</center>
Grotte aux Palmiers
12
<center>Grotte aux Palmiers</center>Fossiles de fruits du palmier.
Grotte aux Palmiers
Fossiles de fruits du palmier.
13
<center>Grotte aux Palmiers</center>Fossiles de fruits du palmier.
Grotte aux Palmiers
Fossiles de fruits du palmier.
14
<center>Grotte aux Palmiers</center>Fossiles de fruits du palmier.
Grotte aux Palmiers
Fossiles de fruits du palmier.
15
<center>Grotte aux Palmiers</center>Après la fossilisation, l'eau de la Durance ou d'une autre origine, dissout la partie basse plus tendre que le tuf, ce qui crée la grotte.
Grotte aux Palmiers
Après la fossilisation, l'eau de la Durance ou d'une autre origine, dissout la partie basse plus tendre que le tuf, ce qui crée la grotte.
16
<center>Grotte aux Palmiers</center>Au fond, le trou qui arrive dans la cour du château, bouché apr une coulée de boue.
Grotte aux Palmiers
Au fond, le trou qui arrive dans la cour du château, bouché apr une coulée de boue.
17
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Façade Nord.
Château de Peyrolles-en-Provence
Façade Nord.
18
<center>Grotte aux Palmiers</center>Au pied du château, dans le rempart Nord, une belle porte en arc brisé fermée par un portail de fer forgé indique l'entrée de la Grotte aux Palmiers, site unique en Europe, abritant une quinzaine d'empreintes de palmiers fossilisées vieilles de 6,5 millions d'années. Cette grotte redécouverte en 1979, par des enfants, puis explorée par M. Ely, professeur d'anglais et M. Maurel, président de l’association Peyrolles Retro, était connue depuis longtemps par les Provençaux. Au Moyen Age, ils s'en servaient comme réserve (garde-manger), puis, pendant la guerre, d'abri en cas de bombardement (traces de foyers).
Grotte aux Palmiers
Au pied du château, dans le rempart Nord, une belle porte en arc brisé fermée par un portail de fer forgé indique l'entrée de la Grotte aux Palmiers, site unique en Europe, abritant une quinzaine d'empreintes de palmiers fossilisées vieilles de 6,5 millions d'années. Cette grotte redécouverte en 1979, par des enfants, puis explorée par M. Ely, professeur d'anglais et M. Maurel, président de l’association Peyrolles Retro, était connue depuis longtemps par les Provençaux. Au Moyen Age, ils s'en servaient comme réserve (garde-manger), puis, pendant la guerre, d'abri en cas de bombardement (traces de foyers).
19
<center>Peyrolles</center>Les maisons sont alignées suivant l'ancien rempart.
Peyrolles
Les maisons sont alignées suivant l'ancien rempart.
20
<center>Peyrolles</center>Entrée du château.
Peyrolles
Entrée du château.
21
<center>Peyrolles</center>Une tour médiévale de l'ancien rempart.
Peyrolles
Une tour médiévale de l'ancien rempart.
22
<center>Peyrolles</center>Une tour médiévale de l'ancien rempart. Cette tour avec ses mâchicoulis  protégeait le château.
Peyrolles
Une tour médiévale de l'ancien rempart. Cette tour avec ses mâchicoulis protégeait le château.
23
<center>Eglise Saint-Pierre</center>L'édifice est surmonté par un clocher en pierre de taille, grande tour carrée, qui contenait autrefois plusieurs cloches mais actuellement, il n’en reste plus qu’une seule. Vers le XIVe siècle, le clocher roman laisse place au clocher actuel et un escalier extérieur est bâti pour y accéder. Il fut remaniée au XVIIe siècle.
Eglise Saint-Pierre
L'édifice est surmonté par un clocher en pierre de taille, grande tour carrée, qui contenait autrefois plusieurs cloches mais actuellement, il n’en reste plus qu’une seule. Vers le XIVe siècle, le clocher roman laisse place au clocher actuel et un escalier extérieur est bâti pour y accéder. Il fut remaniée au XVIIe siècle.
24
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Elle a fait l'objet d'au moins cinq phases de construction. Une première nef romane en berceau brisé est bâtie au XIIe siècle. Elle ne comprend alors que trois travées, dont une de chœur avec son abside en cul-de-four. Vers le XIVe siècle, le clocher roman laisse place au clocher actuel et un escalier extérieur est bâti pour y accéder. Suite à un échange avec l'archevêque d'Aix en 1475, le roi René acquiert la seigneurie de Peyrolles. C'est dans ce contexte que la nef est flanquée de deux bas-côtés comprenant dès lors cinq chapelles. Au milieu du XVIIe siècle, la chapelle du Saint-Sacrement et la chapelle de confrérie en soubassement sont réalisées simultanément grâce à la volonté d'Honoré Caire, chirurgien et anatomiste royal au collège et à l'université d'Aix. La chapelle basse dédiée à la confrérie de Saint-Joseph est accessible depuis l'extérieur.
Eglise Saint-Pierre
Elle a fait l'objet d'au moins cinq phases de construction. Une première nef romane en berceau brisé est bâtie au XIIe siècle. Elle ne comprend alors que trois travées, dont une de chœur avec son abside en cul-de-four. Vers le XIVe siècle, le clocher roman laisse place au clocher actuel et un escalier extérieur est bâti pour y accéder. Suite à un échange avec l'archevêque d'Aix en 1475, le roi René acquiert la seigneurie de Peyrolles. C'est dans ce contexte que la nef est flanquée de deux bas-côtés comprenant dès lors cinq chapelles. Au milieu du XVIIe siècle, la chapelle du Saint-Sacrement et la chapelle de confrérie en soubassement sont réalisées simultanément grâce à la volonté d'Honoré Caire, chirurgien et anatomiste royal au collège et à l'université d'Aix. La chapelle basse dédiée à la confrérie de Saint-Joseph est accessible depuis l'extérieur.
25
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Portail classique (vers 1660).
Eglise Saint-Pierre
Portail classique (vers 1660).
26
<center>Eglise Saint-Pierre</center>L’église est agrandie à l'Ouest d'une travée vers 1712, donnant à l'édifice une nouvelle façade.
Eglise Saint-Pierre
L’église est agrandie à l'Ouest d'une travée vers 1712, donnant à l'édifice une nouvelle façade.
27
<center>Eglise Saint-Pierre</center>1999 : pose en façade d’une statue de saint Pierre.
Eglise Saint-Pierre
1999 : pose en façade d’une statue de saint Pierre.
28
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Façade sud. L'église est bâtie sur le rocher, qui culmine au chœur. Seule la dernière chapelle au sud) ne repose pas sur le roc mais sur une autre chapelle.
Eglise Saint-Pierre
Façade sud. L'église est bâtie sur le rocher, qui culmine au chœur. Seule la dernière chapelle au sud) ne repose pas sur le roc mais sur une autre chapelle.
29
<center>Eglise Saint-Pierre</center>La chapelle basse dédiée à la confrérie de Saint-Joseph est accessible depuis l'extérieur par un portail Renaissance du début du XVIIe siècle.
Eglise Saint-Pierre
La chapelle basse dédiée à la confrérie de Saint-Joseph est accessible depuis l'extérieur par un portail Renaissance du début du XVIIe siècle.
30
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Façade sud.
Eglise Saint-Pierre
Façade sud.
31
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Façade sud.
Eglise Saint-Pierre
Façade sud.
32
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Le bas-côté gauche. Chapelle des fonts baptismaux. Vitrail du baptême du Christ (début du XIXe siècle).
Eglise Saint-Pierre
Le bas-côté gauche. Chapelle des fonts baptismaux. Vitrail du baptême du Christ (début du XIXe siècle).
33
<center>Eglise Saint-Pierre</center>La nef mesure 22 m de long, 12 m de large et 9,5 m de hauteur sous voûte. Voûtée en berceau, elle témoigne de l’heureux mariage du XIIème et du XVIIème siècles
Eglise Saint-Pierre
La nef mesure 22 m de long, 12 m de large et 9,5 m de hauteur sous voûte. Voûtée en berceau, elle témoigne de l’heureux mariage du XIIème et du XVIIème siècles
34
<center>Eglise Saint-Pierre</center>A la première partie, romane, ont été rajoutées des chapelles (bas-côtés) de style gothique sous le Roi René. Au XVIIe siècle quelques modifications lui ont donné son aspect actuel : bâtiment orienté Est-Ouest, composé d'une nef principale encadrée de 2 bas-côtés, et d'une sacristie.
Ainsi, la partie romane de l'édifice est constituée par le chœur et les chapelles de chaque côté de celui-ci. Au XVe siècle, ont été construits les bas-côtés et la nef.
Eglise Saint-Pierre
A la première partie, romane, ont été rajoutées des chapelles (bas-côtés) de style gothique sous le Roi René. Au XVIIe siècle quelques modifications lui ont donné son aspect actuel : bâtiment orienté Est-Ouest, composé d'une nef principale encadrée de 2 bas-côtés, et d'une sacristie. Ainsi, la partie romane de l'édifice est constituée par le chœur et les chapelles de chaque côté de celui-ci. Au XVe siècle, ont été construits les bas-côtés et la nef.
35
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Bas-côté sud.
Eglise Saint-Pierre
Bas-côté sud.
36
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Le bas-côté droit. Chapelle Notre-Dame-des-Grâces (XVIe-XIXe siècle). Vierge à l’Enfant en bois (1664).
Autel, vitraux et parements en marbre, avec l’A et le M entrelacés d’Ave Maria (XIXe siècle).
Eglise Saint-Pierre
Le bas-côté droit. Chapelle Notre-Dame-des-Grâces (XVIe-XIXe siècle). Vierge à l’Enfant en bois (1664). Autel, vitraux et parements en marbre, avec l’A et le M entrelacés d’Ave Maria (XIXe siècle).
37
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Le bas-côté droit. Chapelle Saint-Joseph (XVe-XIXe siècle). Statue du saint avec l’Enfant Jésus, en plâtre, autel en marbre, peintures, vitraux (XIXe siècle).
Eglise Saint-Pierre
Le bas-côté droit. Chapelle Saint-Joseph (XVe-XIXe siècle). Statue du saint avec l’Enfant Jésus, en plâtre, autel en marbre, peintures, vitraux (XIXe siècle).
38
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Chapelle du Saint-Sacrement (début du XVIIe siècle). Ancienne chapelle du Rosaire (autel démoli avant 1969).
Ancien maître-autel, en bois sculpté et doré (XVIIe siècle). Bien que voûtée d’ogives, elle semble postérieure aux chapelles précédentes : les culots sont en effet d’une facture radicalement différente.
Eglise Saint-Pierre
Chapelle du Saint-Sacrement (début du XVIIe siècle). Ancienne chapelle du Rosaire (autel démoli avant 1969). Ancien maître-autel, en bois sculpté et doré (XVIIe siècle). Bien que voûtée d’ogives, elle semble postérieure aux chapelles précédentes : les culots sont en effet d’une facture radicalement différente.
39
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Chapelle du Saint-Sacrement (début du XVIIe siècle). Médaillons : à gauche, les compagnons d’Emmaüs ; à droite : le sacrifice d’Isaac. Sur la porte du tabernacle, l’Agneau est couché sur le Livre aux sept sceaux de l’Apocalypse.
Eglise Saint-Pierre
Chapelle du Saint-Sacrement (début du XVIIe siècle). Médaillons : à gauche, les compagnons d’Emmaüs ; à droite : le sacrifice d’Isaac. Sur la porte du tabernacle, l’Agneau est couché sur le Livre aux sept sceaux de l’Apocalypse.
40
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Chapelle du Saint-Sacrement (début du XVIIe siècle). Ancien maître-autel, en bois sculpté et doré (XVIIe siècle).
Eglise Saint-Pierre
Chapelle du Saint-Sacrement (début du XVIIe siècle). Ancien maître-autel, en bois sculpté et doré (XVIIe siècle).
41
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Chapelle du Saint-Sacrement (début du XVIIe siècle). Tableau de saint Dominique recevant le chapelet des mains de l’Enfant-Jésus debout devant la Vierge (XVIIe siècle), provenant de l’autel du Rosaire. A droite du tableau, on reconnaît sainte Catherine d'Alexandrie, avec à ses pieds la palme du martyr et derrière elle la roue de son martyre. Le chien en bas à gauche symbolise les Dominicains (en latin : Dominicanes, les Dominicains = Domini canes, les chiens du Seigneur) : ils protègent le monde (globe) par la Parole de Dieu (cierge enflammé). En bas, les âmes du purgatoire implorant la grâce.
Eglise Saint-Pierre
Chapelle du Saint-Sacrement (début du XVIIe siècle). Tableau de saint Dominique recevant le chapelet des mains de l’Enfant-Jésus debout devant la Vierge (XVIIe siècle), provenant de l’autel du Rosaire. A droite du tableau, on reconnaît sainte Catherine d'Alexandrie, avec à ses pieds la palme du martyr et derrière elle la roue de son martyre. Le chien en bas à gauche symbolise les Dominicains (en latin : Dominicanes, les Dominicains = Domini canes, les chiens du Seigneur) : ils protègent le monde (globe) par la Parole de Dieu (cierge enflammé). En bas, les âmes du purgatoire implorant la grâce.
42
<center>Eglise Saint-Pierre</center>La voûte romane est soutenue par des arcs reposant sur des culs-de-lampe moulurés avec simplicité sans doute du XVIIème siècle.
Eglise Saint-Pierre
La voûte romane est soutenue par des arcs reposant sur des culs-de-lampe moulurés avec simplicité sans doute du XVIIème siècle.
43
<center>Eglise Saint-Pierre</center>La nef. Vierge à l'Enfant. Dessous , l'incription Regina Coeli (ou coali) signifie « Reine du Ciel”. C'est un chant d'allégresse car Marie est invitée à se réjouir de la résurrection de son fils. C'est la plus récente des Antiennes mariales (XIVe siècle) destinées à terminer l'office.
Eglise Saint-Pierre
La nef. Vierge à l'Enfant. Dessous , l'incription Regina Coeli (ou coali) signifie « Reine du Ciel”. C'est un chant d'allégresse car Marie est invitée à se réjouir de la résurrection de son fils. C'est la plus récente des Antiennes mariales (XIVe siècle) destinées à terminer l'office.
44
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Le bas-côté gauche. Vitrail de saint Pierre (début du XIXe siècle).
Eglise Saint-Pierre
Le bas-côté gauche. Vitrail de saint Pierre (début du XIXe siècle).
45
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Le bas-côté droit. Vitrail du Sacré-Coeur de Jésus.
Eglise Saint-Pierre
Le bas-côté droit. Vitrail du Sacré-Coeur de Jésus.
46
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Le bas-côté gauche. L’autel de  St Pierre. La statue de St Pierre est en bois doré du XIXe siècle. Autel en bois (XVIIe siècle, remanié aux XIXe et XXe siècles). Le tombeau a un décor de vigne. Au centre, 
le calice et l'hostie sont surmontés de la coquille. Ces éléments sont typiques du XVIIIe siècle, sous Louis XIV. La porte du tabernacle est ornée de l'Agenau aux sept sceaux. Aux écoinçons du tabernacle, les symboles des Evangélistes, saints Matthieu, Luc, Marc, Jean.
Eglise Saint-Pierre
Le bas-côté gauche. L’autel de St Pierre. La statue de St Pierre est en bois doré du XIXe siècle. Autel en bois (XVIIe siècle, remanié aux XIXe et XXe siècles). Le tombeau a un décor de vigne. Au centre, le calice et l'hostie sont surmontés de la coquille. Ces éléments sont typiques du XVIIIe siècle, sous Louis XIV. La porte du tabernacle est ornée de l'Agenau aux sept sceaux. Aux écoinçons du tabernacle, les symboles des Evangélistes, saints Matthieu, Luc, Marc, Jean.
47
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Le Chœur (XIIe-XVIIe siècles). L'abside est voûtée en cul de four. L'autel est de 1969.
Eglise Saint-Pierre
Le Chœur (XIIe-XVIIe siècles). L'abside est voûtée en cul de four. L'autel est de 1969.
48
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Le Chœur (XIIe-XVIIe siècles). Statue de la Vierge à l’Enfant en bois (XVIIe siècle), provenant de l’autel du Rosaire.
Eglise Saint-Pierre
Le Chœur (XIIe-XVIIe siècles). Statue de la Vierge à l’Enfant en bois (XVIIe siècle), provenant de l’autel du Rosaire.
49
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Le Chœur (XIIe-XVIIe siècles). Ancienne croix de procession (XVIIe siècle). En effet, Peyrolles était une étape sur le pèlerinage de Marseille à Grenoble.
Eglise Saint-Pierre
Le Chœur (XIIe-XVIIe siècles). Ancienne croix de procession (XVIIe siècle). En effet, Peyrolles était une étape sur le pèlerinage de Marseille à Grenoble.
50
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Le bas-côté droit. Chapelle Saint-Joseph (XVe-XIXe siècle). L'Enfant Jésus est endormi dans les bras de saint Joseph.
Eglise Saint-Pierre
Le bas-côté droit. Chapelle Saint-Joseph (XVe-XIXe siècle). L'Enfant Jésus est endormi dans les bras de saint Joseph.
51
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Le bas-côté gauche. Le buste reliquaire de St Eloi, évêque de Noyons. Cet orfèvre, auteur du mausolée de St Denis, fut le conseiller de Dagobert 1er et on le voit ici avec les outils de la Passion dans ses bras.
Eglise Saint-Pierre
Le bas-côté gauche. Le buste reliquaire de St Eloi, évêque de Noyons. Cet orfèvre, auteur du mausolée de St Denis, fut le conseiller de Dagobert 1er et on le voit ici avec les outils de la Passion dans ses bras.
52
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Le bas-côté droit. Un bénitier en marbre.
Eglise Saint-Pierre
Le bas-côté droit. Un bénitier en marbre.
53
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Le bas-côté droit.
Eglise Saint-Pierre
Le bas-côté droit.
54
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Le bas-côté droit. Vitrail de saint Joseph.
Eglise Saint-Pierre
Le bas-côté droit. Vitrail de saint Joseph.
55
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Le bas-côté gauche. Statue en plâtre (XIXe siècle) de Notre- Dame de la Salette entourée des deux bergers dauphinois à qui elle apparut en 1846, Mélanie et Maximin. Au sol, plaque en marbre d’une confrérie placée sous cette invocation (XIXe siècle). Les ouvertures des chapelles sont décalées par rapport aux arcade.s des années 1600, comme les arcs de la voûte.
Eglise Saint-Pierre
Le bas-côté gauche. Statue en plâtre (XIXe siècle) de Notre- Dame de la Salette entourée des deux bergers dauphinois à qui elle apparut en 1846, Mélanie et Maximin. Au sol, plaque en marbre d’une confrérie placée sous cette invocation (XIXe siècle). Les ouvertures des chapelles sont décalées par rapport aux arcade.s des années 1600, comme les arcs de la voûte.
56
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Le bas-côté droit. Statue en plâtre (XIXe siècle) de sainte Thérèse de l’Enfant- Jésus.
Eglise Saint-Pierre
Le bas-côté droit. Statue en plâtre (XIXe siècle) de sainte Thérèse de l’Enfant- Jésus.
57
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Le bas-côté droit. Chapelle « des seigneurs » (XVe siècle). Chemin de croix et vitrail de  saint Louis de Gonzague (1568-1591), novice jésuite mort au service des pestiférés et patron de la jeunesse, figure familière de l’Eglise du XIXème siècle.
Eglise Saint-Pierre
Le bas-côté droit. Chapelle « des seigneurs » (XVe siècle). Chemin de croix et vitrail de saint Louis de Gonzague (1568-1591), novice jésuite mort au service des pestiférés et patron de la jeunesse, figure familière de l’Eglise du XIXème siècle.
58
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Le bas-côté droit.
Eglise Saint-Pierre
Le bas-côté droit.
59
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Le bas-côté droit. Chapelle « des seigneurs » (XVe siècle). Chemin de croix et vitrail de  saint Louis de Gonzague (1568-1591), novice jésuite mort au service des pestiférés et patron de la jeunesse, figure familière de l’Eglise du XIXème siècle.
Eglise Saint-Pierre
Le bas-côté droit. Chapelle « des seigneurs » (XVe siècle). Chemin de croix et vitrail de saint Louis de Gonzague (1568-1591), novice jésuite mort au service des pestiférés et patron de la jeunesse, figure familière de l’Eglise du XIXème siècle.
60
<center>Eglise Saint-Pierre</center>
Eglise Saint-Pierre
61
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Le bas-côté droit. Chapelle Saint-Joseph (XVe-XIXe siècle). Culots sculptés des arcs de la voûte (XVe siècle) : à droite de l’autel, un blason ; à gauche, une quintefeuille (fleur héraldique).
Eglise Saint-Pierre
Le bas-côté droit. Chapelle Saint-Joseph (XVe-XIXe siècle). Culots sculptés des arcs de la voûte (XVe siècle) : à droite de l’autel, un blason ; à gauche, une quintefeuille (fleur héraldique).
62
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Chapelle du Saint-Sacrement (début du XVIIe siècle).
Eglise Saint-Pierre
Chapelle du Saint-Sacrement (début du XVIIe siècle).
63
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Chapelle du Saint-Sacrement (début du XVIIe siècle).
Eglise Saint-Pierre
Chapelle du Saint-Sacrement (début du XVIIe siècle).
64
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Chapelle du chœur (XIIe siècle ?). Fonts baptismaux en marbre (XVIIe siècle).
Eglise Saint-Pierre
Chapelle du chœur (XIIe siècle ?). Fonts baptismaux en marbre (XVIIe siècle).
65
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Chapelle du chœur (XIIe siècle ?).  Contre le mur, le tableau est à double face (XVIIe siècle), représentant : un Christ en gloire (ici), et au dos une Vierge en majesté.
Eglise Saint-Pierre
Chapelle du chœur (XIIe siècle ?). Contre le mur, le tableau est à double face (XVIIe siècle), représentant : un Christ en gloire (ici), et au dos une Vierge en majesté.
66
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Le bas-côté droit. Chapelle Notre-Dame-des-Grâces (XVIe-XIXe siècle). Médaillons : à gauche, l’Annonciation
Eglise Saint-Pierre
Le bas-côté droit. Chapelle Notre-Dame-des-Grâces (XVIe-XIXe siècle). Médaillons : à gauche, l’Annonciation
67
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Le bas-côté droit. Chapelle Notre-Dame-des-Grâces (XVIe-XIXe siècle). à droite, la Visitation.
Eglise Saint-Pierre
Le bas-côté droit. Chapelle Notre-Dame-des-Grâces (XVIe-XIXe siècle). à droite, la Visitation.
68
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Le bas-côté droit. Chapelle Notre-Dame-des-Grâces (XVIe-XIXe siècle).
Eglise Saint-Pierre
Le bas-côté droit. Chapelle Notre-Dame-des-Grâces (XVIe-XIXe siècle).
69
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Le bas-côté droit. Chapelle Notre-Dame-des-Grâces (XVIe-XIXe siècle). Retable en marbre blanc, sculpté de deux médaillons, représentant l'Annonciation et la Visitation.
Eglise Saint-Pierre
Le bas-côté droit. Chapelle Notre-Dame-des-Grâces (XVIe-XIXe siècle). Retable en marbre blanc, sculpté de deux médaillons, représentant l'Annonciation et la Visitation.
70
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Le bas-côté droit. Chapelle Notre-Dame-des-Grâces (XVIe-XIXe siècle).
Eglise Saint-Pierre
Le bas-côté droit. Chapelle Notre-Dame-des-Grâces (XVIe-XIXe siècle).
71
<center>Eglise Saint-Pierre</center>La seconde pièce de la sacristie, à angle droit de la première, investit tardivement le premier étage d'un bâtiment existant. Ensuite, à droite, le curé établit son logement.
Eglise Saint-Pierre
La seconde pièce de la sacristie, à angle droit de la première, investit tardivement le premier étage d'un bâtiment existant. Ensuite, à droite, le curé établit son logement.
72
<center>Peyrolles</center>
Peyrolles
73
<center>Peyrolles</center>Porte de 1663.
Peyrolles
Porte de 1663.
74
<center>Eglise Saint-Pierre</center>En 1876, l'architecte Huot couvre entièrement la toiture en tuile, ce qui implique de revoir le chemin d'accès au clocher. Il surélève alors la cage d'escalier (tourelle accolée au clocher)  afin d'accéder au clocher par la baie Est de la chambre des cloches.
Eglise Saint-Pierre
En 1876, l'architecte Huot couvre entièrement la toiture en tuile, ce qui implique de revoir le chemin d'accès au clocher. Il surélève alors la cage d'escalier (tourelle accolée au clocher) afin d'accéder au clocher par la baie Est de la chambre des cloches.
75
<center>Peyrolles</center>Porte de 1663.
Peyrolles
Porte de 1663.
76
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Façade sud. Le soubassement fait partie du château médiéval.
Château de Peyrolles-en-Provence
Façade sud. Le soubassement fait partie du château médiéval.
77
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Terrasse est. C'est là où se trouvait l'ècole de garçons. Au milieu de cette terrasse coulait un ruisseau.
Château de Peyrolles-en-Provence
Terrasse est. C'est là où se trouvait l'ècole de garçons. Au milieu de cette terrasse coulait un ruisseau.
78
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Adossée au mur médiéval, une fontaine en pierre du pays, avec la statue de Lysimaque, né vers 361 av. J.-C. et mort à la bataille de Couroupédion en 281,  général macédonien et l'un des Diadoques d'Alexandre le Grand. Un témoignage de Justin laisse entendre que Lysimaque, s'est opposé à Alexandre en aidant à mourir Callisthène, coupable de crime de lèse-majesté, par le poison pour abréger ses souffrances, et qu'il a été lui-même jeté aux lions, mais qu'ayant terrassé le fauve, il serait devenu un favori du roi.
Château de Peyrolles-en-Provence
Adossée au mur médiéval, une fontaine en pierre du pays, avec la statue de Lysimaque, né vers 361 av. J.-C. et mort à la bataille de Couroupédion en 281, général macédonien et l'un des Diadoques d'Alexandre le Grand. Un témoignage de Justin laisse entendre que Lysimaque, s'est opposé à Alexandre en aidant à mourir Callisthène, coupable de crime de lèse-majesté, par le poison pour abréger ses souffrances, et qu'il a été lui-même jeté aux lions, mais qu'ayant terrassé le fauve, il serait devenu un favori du roi.
79
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>L'école des filles.
Château de Peyrolles-en-Provence
L'école des filles.
80
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Façade et terrasse est.
Château de Peyrolles-en-Provence
Façade et terrasse est.
81
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Sous la terrasse, le petit musée de l'Instruction Publique.
Château de Peyrolles-en-Provence
Sous la terrasse, le petit musée de l'Instruction Publique.
82
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Sous la terrasse, le petit musée de l'Instruction Publique.
Château de Peyrolles-en-Provence
Sous la terrasse, le petit musée de l'Instruction Publique.
83
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Sous la terrasse, le petit musée de l'Instruction Publique.
Château de Peyrolles-en-Provence
Sous la terrasse, le petit musée de l'Instruction Publique.
84
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Sous la terrasse, le petit musée de l'Instruction Publique.
Château de Peyrolles-en-Provence
Sous la terrasse, le petit musée de l'Instruction Publique.
85
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Sous la terrasse, le petit musée de l'Instruction Publique.
Château de Peyrolles-en-Provence
Sous la terrasse, le petit musée de l'Instruction Publique.
86
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Sous la terrasse, le petit musée de l'Instruction Publique.
Château de Peyrolles-en-Provence
Sous la terrasse, le petit musée de l'Instruction Publique.
87
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Hall d'entrée. L’accès se fait par un escalier réalisé en 1778 en pierre de Bonnieux (Luberon) agrémenté d'une rampe en fer forgé couronnée d'une urne également en fer forgé.
Château de Peyrolles-en-Provence
Hall d'entrée. L’accès se fait par un escalier réalisé en 1778 en pierre de Bonnieux (Luberon) agrémenté d'une rampe en fer forgé couronnée d'une urne également en fer forgé.
88
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Le lustre de l'entrée.
Château de Peyrolles-en-Provence
Le lustre de l'entrée.
89
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Au milieu de cette cour s'élevait le mur médiéval. Les ailes sont en retour d'équerre. Sur l'aile sud, à gauche, on retrouve les ouvertures en arcades où se trouvaient les écuries et les cuisines. Cette aile est très classique et dépourvue de toute décoration intérieure. A l’extrêmité de l'aile nord, à droite, se trouvaient 1es appartements des domestiques.
Château de Peyrolles-en-Provence
Au milieu de cette cour s'élevait le mur médiéval. Les ailes sont en retour d'équerre. Sur l'aile sud, à gauche, on retrouve les ouvertures en arcades où se trouvaient les écuries et les cuisines. Cette aile est très classique et dépourvue de toute décoration intérieure. A l’extrêmité de l'aile nord, à droite, se trouvaient 1es appartements des domestiques.
90
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>L’aile nord comprenait des appartements à l’étage, de grandes cuisines au rez-de-chaussée et du temps du Roi René, il existait une immense cheminée (5m de long) qui malheureusement a disparu. A l’extrême ouest de cette aile se trouvaient aussi 1es appartements des domestiques.
Château de Peyrolles-en-Provence
L’aile nord comprenait des appartements à l’étage, de grandes cuisines au rez-de-chaussée et du temps du Roi René, il existait une immense cheminée (5m de long) qui malheureusement a disparu. A l’extrême ouest de cette aile se trouvaient aussi 1es appartements des domestiques.
91
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>
Château de Peyrolles-en-Provence
92
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Le corps central, imposant a une façade  de style classique. La pierre de taille utilisée est un grés à liant calcaire dur, extrait dans la carrière située à 2 km du village, exploitée jusqu’en 1930. Il y a superposition d'ordres : au rez-de-chaussée, des arcades ; au 1er étage, des fenêtres inscrites dans une travée de pilastres de style dorique ; le dernier étage, appelé attique, est constitué de petites fenêtres.
Château de Peyrolles-en-Provence
Le corps central, imposant a une façade de style classique. La pierre de taille utilisée est un grés à liant calcaire dur, extrait dans la carrière située à 2 km du village, exploitée jusqu’en 1930. Il y a superposition d'ordres : au rez-de-chaussée, des arcades ; au 1er étage, des fenêtres inscrites dans une travée de pilastres de style dorique ; le dernier étage, appelé attique, est constitué de petites fenêtres.
93
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>
Château de Peyrolles-en-Provence
94
<center>Eglise Saint-Pierre</center>Au début du XVIIIe siècle, un agrandissement est effectué. Sans doute est-ce l'époque de l'aménagement de la sacristie derrière l'abside qui est alors percée d'une porte. Elle se cantonne à une pièce jusqu'au moins au début du XIXe siècle.
Eglise Saint-Pierre
Au début du XVIIIe siècle, un agrandissement est effectué. Sans doute est-ce l'époque de l'aménagement de la sacristie derrière l'abside qui est alors percée d'une porte. Elle se cantonne à une pièce jusqu'au moins au début du XIXe siècle.
95
<center>Tour de l'Horloge du XVIIe siècle. </center>Ce beffroi et son campanile sont des vestiges de l'ancienne cité médiévale.
Tour de l'Horloge du XVIIe siècle.
Ce beffroi et son campanile sont des vestiges de l'ancienne cité médiévale.
96
<center>Tour de l'Horloge du XVIIe siècle.</center>Les fontaines de chaque côté de la porte.
Tour de l'Horloge du XVIIe siècle.
Les fontaines de chaque côté de la porte.
97
<center>Tour de l'Horloge du XVIIe siècle.</center>De part et d'autre, les maisons font partie de la muraille médiévale.
Tour de l'Horloge du XVIIe siècle.
De part et d'autre, les maisons font partie de la muraille médiévale.
98
<center>Peyrolles</center>La fontaine Neuvière.
Peyrolles
La fontaine Neuvière.
99
<center>Peyrolles</center>
Peyrolles
100
<center>Peyrolles</center>
Peyrolles
101
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>D'une construction imposante, l'entrée du château est constituée d'un portail monumental à arcade.
Château de Peyrolles-en-Provence
D'une construction imposante, l'entrée du château est constituée d'un portail monumental à arcade.
102
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Le portail s'ouvre sur une vaste cour de 25 m sur 50 m autour de laquelle s'agencent les ailes du château et le corps central.
Château de Peyrolles-en-Provence
Le portail s'ouvre sur une vaste cour de 25 m sur 50 m autour de laquelle s'agencent les ailes du château et le corps central.
103
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>A son extrémité se  trouvait une tour ronde, remplacée par ce petit pavillon qui fut employé comme école des filles par la mairie.
Château de Peyrolles-en-Provence
A son extrémité se trouvait une tour ronde, remplacée par ce petit pavillon qui fut employé comme école des filles par la mairie.
104
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>De l'époque médiévale subsiste ce mur de défense, percé de meurtières, et dont l'épaisseur de 1,54 m est exceptionnelle en Provence.
Château de Peyrolles-en-Provence
De l'époque médiévale subsiste ce mur de défense, percé de meurtières, et dont l'épaisseur de 1,54 m est exceptionnelle en Provence.
105
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Le ruisseau se déversait par ce masque dans les jardins.
Château de Peyrolles-en-Provence
Le ruisseau se déversait par ce masque dans les jardins.
106
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>L'escalier est surmonté d'une console (masque en plâtre).
Château de Peyrolles-en-Provence
L'escalier est surmonté d'une console (masque en plâtre).
107
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Lustre de l'antichambre.
Château de Peyrolles-en-Provence
Lustre de l'antichambre.
108
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Salle des mariages.
Château de Peyrolles-en-Provence
Salle des mariages.
109
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Salle des mariages. Au mur, un tableau de Gabriel Guay, date de 1877, représente « Latone et les paysans ». Ce tableau relate l'histoire de Latone : ici, elle porte dans ses bras ses jumeaux. Voulant les désaltérer, elle s'approche de la mare où des paysans travaillent. Ceux-ci refusent de la laisser boire et l'un d'entre eux brouille volontairement l'eau. Seulement ils ne savent pas que Latone est une déesse qui, pour se venger, les transformera en reptiles amphibiens, crapaud ou triton.
Château de Peyrolles-en-Provence
Salle des mariages. Au mur, un tableau de Gabriel Guay, date de 1877, représente « Latone et les paysans ». Ce tableau relate l'histoire de Latone : ici, elle porte dans ses bras ses jumeaux. Voulant les désaltérer, elle s'approche de la mare où des paysans travaillent. Ceux-ci refusent de la laisser boire et l'un d'entre eux brouille volontairement l'eau. Seulement ils ne savent pas que Latone est une déesse qui, pour se venger, les transformera en reptiles amphibiens, crapaud ou triton.
110
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Salle des mariages. Le cuisinier de Nicolas II se retira à Peyrolles. Il fit don à la ville des cadeaux qu’il reçut du Tsar : le cartel , les candélabres et autres objets.
Château de Peyrolles-en-Provence
Salle des mariages. Le cuisinier de Nicolas II se retira à Peyrolles. Il fit don à la ville des cadeaux qu’il reçut du Tsar : le cartel , les candélabres et autres objets.
111
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Salle des mariages.
Château de Peyrolles-en-Provence
Salle des mariages.
112
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Salle des mariages. Cheminée en marbre rose de Vitrolles sur laquelle ont été déposés un cartel et deux candélabres provenant de la Russie des Tsars.
Château de Peyrolles-en-Provence
Salle des mariages. Cheminée en marbre rose de Vitrolles sur laquelle ont été déposés un cartel et deux candélabres provenant de la Russie des Tsars.
113
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Bureau des adjoints au maire.
Château de Peyrolles-en-Provence
Bureau des adjoints au maire.
114
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Bureau des adjoints au maire.
Château de Peyrolles-en-Provence
Bureau des adjoints au maire.
115
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Bureau du maire. Cheminée en marbre gris avec une horloge et deux candélabres en bronze doré.
Château de Peyrolles-en-Provence
Bureau du maire. Cheminée en marbre gris avec une horloge et deux candélabres en bronze doré.
116
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Bureau du maire. Gypserie représentant un adoubement.
Château de Peyrolles-en-Provence
Bureau du maire. Gypserie représentant un adoubement.
117
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Bureau du maire. Cartel et candélabres du Tsar.
Château de Peyrolles-en-Provence
Bureau du maire. Cartel et candélabres du Tsar.
118
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Bureau du maire. Cette tête dite de Bacchus, dieu romain du vin, est en fait celle de Pomone, nymphe romaine qui veille sur les fruits. En marbre du Pentélique, cette tête de femme date du 1er siècle.
Château de Peyrolles-en-Provence
Bureau du maire. Cette tête dite de Bacchus, dieu romain du vin, est en fait celle de Pomone, nymphe romaine qui veille sur les fruits. En marbre du Pentélique, cette tête de femme date du 1er siècle.
119
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Bureau du maire. Tableau de Georges Scott. 1903.
Château de Peyrolles-en-Provence
Bureau du maire. Tableau de Georges Scott. 1903.
120
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Vue de la terrasse du maire.
Château de Peyrolles-en-Provence
Vue de la terrasse du maire.
121
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Au fond, le Concors.
Château de Peyrolles-en-Provence
Au fond, le Concors.
122
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>A gauche, le défilé de Mirabeau. Au fond, la montagne de Vautubière, au-dessus de Jouques.
Château de Peyrolles-en-Provence
A gauche, le défilé de Mirabeau. Au fond, la montagne de Vautubière, au-dessus de Jouques.
123
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Les Trois Frères, le défilé de Mirabeau.
Château de Peyrolles-en-Provence
Les Trois Frères, le défilé de Mirabeau.
124
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Bureau du maire.
Château de Peyrolles-en-Provence
Bureau du maire.
125
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Escalier du XVIIe, à droite, le mur du donjon.
Château de Peyrolles-en-Provence
Escalier du XVIIe, à droite, le mur du donjon.
126
<center>Château de Peyrolles-en-Provence</center>Les cheminées ont été rénovées récemment.
Château de Peyrolles-en-Provence
Les cheminées ont été rénovées récemment.
127
<center>Peyrolles</center>Une cheminée du château, la fontaine Neuvière.
Peyrolles
Une cheminée du château, la fontaine Neuvière.
128
<center>Tour de l'Horloge du XVIIe siècle.</center>
Tour de l'Horloge du XVIIe siècle.
129
<center>Peyrolles</center>Sur cette mosaïque de Larissa, 2019, sont représentés les lieux emblématiques de la ville. Dans les coins, le beffroi, la chapelle du Saint Sépulcre, la chapelle ND d'Astors, le lac. Au centre, le château, l'église Saint Pierre et la tour ronde.
Peyrolles
Sur cette mosaïque de Larissa, 2019, sont représentés les lieux emblématiques de la ville. Dans les coins, le beffroi, la chapelle du Saint Sépulcre, la chapelle ND d'Astors, le lac. Au centre, le château, l'église Saint Pierre et la tour ronde.
130
<center>Chapelle du Saint-Sépulcre.</center>C'est le monument le plus ancien de Peyrolles, construit au début du XIIe siècle.
Chapelle du Saint-Sépulcre.
C'est le monument le plus ancien de Peyrolles, construit au début du XIIe siècle.
131
<center>Chapelle du Saint-Sépulcre.</center>Située sur un promontoire, la chapelle occupe l'emplacement du premier «castrum», c'est-à-dire de la première forteresse en bois datant du IXe ou Xe siècle. Ce rocher est le premier site d'habitation du village car à l’époque, l'eau de la Durance coulait à ses pieds.
Chapelle du Saint-Sépulcre.
Située sur un promontoire, la chapelle occupe l'emplacement du premier «castrum», c'est-à-dire de la première forteresse en bois datant du IXe ou Xe siècle. Ce rocher est le premier site d'habitation du village car à l’époque, l'eau de la Durance coulait à ses pieds.
132
<center>Chapelle du Saint-Sépulcre.</center>
Chapelle du Saint-Sépulcre.
133
<center>Chapelle du Saint-Sépulcre.</center>De faible dimension (6,20 m de long), son originalité réside dans sa forme quadrilobée c'est à dire à quatre nefs égales disposées en forme de croix grecque.
Chapelle du Saint-Sépulcre.
De faible dimension (6,20 m de long), son originalité réside dans sa forme quadrilobée c'est à dire à quatre nefs égales disposées en forme de croix grecque.
134
<center>Chapelle du Saint-Sépulcre.</center>De faible dimension (6,20 m de long), son originalité réside dans sa forme quadrilobée c'est à dire à quatre nefs égales disposées en forme de croix grecque.
Chapelle du Saint-Sépulcre.
De faible dimension (6,20 m de long), son originalité réside dans sa forme quadrilobée c'est à dire à quatre nefs égales disposées en forme de croix grecque.
135
<center>Chapelle du Saint-Sépulcre.</center>Dans le chœur on peut admirer un retable, récemment restauré qui représente la «Mise au Tombeau du Christ ».
Chapelle du Saint-Sépulcre.
Dans le chœur on peut admirer un retable, récemment restauré qui représente la «Mise au Tombeau du Christ ».
136
<center>Chapelle du Saint-Sépulcre.</center>Le carré central est voûté en berceau brisé dont la hauteur atteint 9 m en son centre. Il est éclairé par deux fenêtres géminées.
Chapelle du Saint-Sépulcre.
Le carré central est voûté en berceau brisé dont la hauteur atteint 9 m en son centre. Il est éclairé par deux fenêtres géminées.
137
<center>Chapelle du Saint-Sépulcre.</center>De part et d’autre du « chœur », on trouve des petits panonceaux de fer peint, remontant au XVIIème siècle, souvenirs d’une confrérie de pénitents qui avait choisi la chapelle comme lieu de culte particulier.s,  ce qui explique que la chapelle porte également le nom de chapelle des Pénitents.
Chapelle du Saint-Sépulcre.
De part et d’autre du « chœur », on trouve des petits panonceaux de fer peint, remontant au XVIIème siècle, souvenirs d’une confrérie de pénitents qui avait choisi la chapelle comme lieu de culte particulier.s, ce qui explique que la chapelle porte également le nom de chapelle des Pénitents.
138
<center>Chapelle du Saint-Sépulcre.</center>Ce retable représente l'ensevelissement du Christ, avec autour de lui, de gauche à droite : une sainte femme (Marthe ?), saint Jean (barbu !), la Vierge, Marie Madeleine, les saintes femmes (Marie Jacobé et Marie Salomé) portant des pots d'aromate. Aux pieds du Christ, Joseph d'Arimathie, et à sa tête, Nicodème. Le troisième homme ? Tout bas, le vase destiné à recueillir le sang du Christ (le Graal), des instruments de la Passion (la couronne d'épines, une tenaille, un clou).
Chapelle du Saint-Sépulcre.
Ce retable représente l'ensevelissement du Christ, avec autour de lui, de gauche à droite : une sainte femme (Marthe ?), saint Jean (barbu !), la Vierge, Marie Madeleine, les saintes femmes (Marie Jacobé et Marie Salomé) portant des pots d'aromate. Aux pieds du Christ, Joseph d'Arimathie, et à sa tête, Nicodème. Le troisième homme ? Tout bas, le vase destiné à recueillir le sang du Christ (le Graal), des instruments de la Passion (la couronne d'épines, une tenaille, un clou).
139
<center>Chapelle du Saint-Sépulcre.</center>La «Mise au Tombeau du Christ » a été peint sur bois en 1607. On voit, au bas et de chaque côté du tableau, les donateurs : à gauche Claude Chateminois, en habit d'homme de loi car il était le viguier de Peyrolles, c’est à dire, le juge qui avait la fonction de prévôt royal, à droite sa femme, Gabrielle de Cariolis.
Chapelle du Saint-Sépulcre.
La «Mise au Tombeau du Christ » a été peint sur bois en 1607. On voit, au bas et de chaque côté du tableau, les donateurs : à gauche Claude Chateminois, en habit d'homme de loi car il était le viguier de Peyrolles, c’est à dire, le juge qui avait la fonction de prévôt royal, à droite sa femme, Gabrielle de Cariolis.
140
<center>Chapelle du Saint-Sépulcre.</center>Une procession de saints auréolés.
Chapelle du Saint-Sépulcre.
Une procession de saints auréolés.
141
<center>Chapelle du Saint-Sépulcre.</center>Les murs sont recouverts par des fresques du XIIème ou du XIIème siècle, dont il reste des vestiges importants mais fragiles. Au dessus de la porte il y a la tentation d'Adam et Eve. A gauche, Adam cachant sa nudité avec une feuille de vigne. A droite, Eve.
Chapelle du Saint-Sépulcre.
Les murs sont recouverts par des fresques du XIIème ou du XIIème siècle, dont il reste des vestiges importants mais fragiles. Au dessus de la porte il y a la tentation d'Adam et Eve. A gauche, Adam cachant sa nudité avec une feuille de vigne. A droite, Eve.
142
<center>Chapelle du Saint-Sépulcre.</center>La Pentecôte.
Chapelle du Saint-Sépulcre.
La Pentecôte.
143
<center>Chapelle du Saint-Sépulcre.</center>Défilé de saints auréolés.
Chapelle du Saint-Sépulcre.
Défilé de saints auréolés.
144
<center>Chapelle du Saint-Sépulcre.</center>Een haut du retable, on lit l'inscription : « Claude Chateminois a fait faire ce  retable ». Dans le fronton, la Sainte Trinité.
Chapelle du Saint-Sépulcre.
Een haut du retable, on lit l'inscription : « Claude Chateminois a fait faire ce retable ». Dans le fronton, la Sainte Trinité.
145
<center>Chapelle du Saint-Sépulcre.</center>Des croisés, l'épée levée.
Chapelle du Saint-Sépulcre.
Des croisés, l'épée levée.
146
<center>Chapelle du Saint-Sépulcre.</center>Lorsqu'on pénètre à l'intérieur, on se rend compte de la petitesse de cette chapelle. Constitué de 4 voûtes en cul-de-four, le carré central est voûté en berceau brisé dont la hauteur atteint 9 m en son centre.
Chapelle du Saint-Sépulcre.
Lorsqu'on pénètre à l'intérieur, on se rend compte de la petitesse de cette chapelle. Constitué de 4 voûtes en cul-de-four, le carré central est voûté en berceau brisé dont la hauteur atteint 9 m en son centre.
147
<center>Chapelle du Saint-Sépulcre.</center>Le Golgotha, Judas pendu à un arbre, une troupe descendant vers la ville qui pourrait être Peyrolles. Parmi les personnages qui descendent en armes de la colline, on peut voir un seigneur avec son bonnet carré fourré qui chevauche une mule rousse, flanqué d'un évêque mitré sur une mule blanche qui rit. Derrière eux, deux rabbins coiffés des mitres caractéristiques des juifs d'Avignon.
Chapelle du Saint-Sépulcre.
Le Golgotha, Judas pendu à un arbre, une troupe descendant vers la ville qui pourrait être Peyrolles. Parmi les personnages qui descendent en armes de la colline, on peut voir un seigneur avec son bonnet carré fourré qui chevauche une mule rousse, flanqué d'un évêque mitré sur une mule blanche qui rit. Derrière eux, deux rabbins coiffés des mitres caractéristiques des juifs d'Avignon.
148
<center>Chapelle du Saint-Sépulcre.</center>Sur le mur, à gauche de la porte, on aperçoit des graffitis figurant des voiliers du Moyen Age, gravés à même la pierre.
Chapelle du Saint-Sépulcre.
Sur le mur, à gauche de la porte, on aperçoit des graffitis figurant des voiliers du Moyen Age, gravés à même la pierre.
149
<center>Chapelle du Saint-Sépulcre.</center>Sur le mur, à gauche de la porte, on aperçoit des graffitis figurant des voiliers du Moyen Age, gravés à même la pierre. On les date du XVe siècle.
Chapelle du Saint-Sépulcre.
Sur le mur, à gauche de la porte, on aperçoit des graffitis figurant des voiliers du Moyen Age, gravés à même la pierre. On les date du XVe siècle.
150
<center>Chapelle du Saint-Sépulcre.</center>Défilé de saints auréolés.
Chapelle du Saint-Sépulcre.
Défilé de saints auréolés.
151
<center>Chapelle du Saint-Sépulcre.</center>
Chapelle du Saint-Sépulcre.
152
<center>Chapelle du Saint-Sépulcre.</center>
Chapelle du Saint-Sépulcre.
153
<center>Chapelle du Saint-Sépulcre.</center>C’est au 17eme siècle que clocher (clocheton sous arcade) a été rajouté sur un carre central. Le clocher actuel a été restaure en juillet 1976 car la foudre avait détruit sa partie haute.
Chapelle du Saint-Sépulcre.
C’est au 17eme siècle que clocher (clocheton sous arcade) a été rajouté sur un carre central. Le clocher actuel a été restaure en juillet 1976 car la foudre avait détruit sa partie haute.
154
<center>Chapelle du Saint-Sépulcre.</center>Ses absidioles, toutes identiques, ont une ouverture de 2,90 m et une profondeur de 1,80 m, ce qui limitent le nombre de visiteurs.
Chapelle du Saint-Sépulcre.
Ses absidioles, toutes identiques, ont une ouverture de 2,90 m et une profondeur de 1,80 m, ce qui limitent le nombre de visiteurs.
155
<center>Peyrolles</center>Oratoire  Sainte Mère de Dieu, 1603. Sur le pilier en pierre, intégré dans le mur de la maison d'angle, est inscrit :
Peyrolles
Oratoire Sainte Mère de Dieu, 1603. Sur le pilier en pierre, intégré dans le mur de la maison d'angle, est inscrit :" SALUS INFIRMORUM (guérison des malades) ORA PRO NOBIS (priez pour nous).
156
<center>Le château de Meyrargues</center>C'est probablement au Xe siècle qu'une première construction défensive est bâtie sur le site actuel du château. La forteresse est remaniée plusieurs fois, au XVe siècle et au XVIIe siècle. Le propriétaire le plus célèbre du château était Aliénor de Comminges  (1329-1402),  vicomtesse de Turenne, dame de Meyrargues, épouse de Guillaume III Roger de Beaufort. Le fief a ensuite appartenu aux familles provençales des Baux (haut Moyen Âge), d'Allagonia ou d'Alagonia (à partir du XVe siècle), de Valbelle (XVIIe siècle) puis d'Albertas.
Le château de Meyrargues
C'est probablement au Xe siècle qu'une première construction défensive est bâtie sur le site actuel du château. La forteresse est remaniée plusieurs fois, au XVe siècle et au XVIIe siècle. Le propriétaire le plus célèbre du château était Aliénor de Comminges (1329-1402), vicomtesse de Turenne, dame de Meyrargues, épouse de Guillaume III Roger de Beaufort. Le fief a ensuite appartenu aux familles provençales des Baux (haut Moyen Âge), d'Allagonia ou d'Alagonia (à partir du XVe siècle), de Valbelle (XVIIe siècle) puis d'Albertas.
157
<center>Meyrargues</center>Cours d'eau La Pourane qui se jette dans le Grand Vallat, un affluent de la Durance.
Meyrargues
Cours d'eau La Pourane qui se jette dans le Grand Vallat, un affluent de la Durance.
158
<center>Meyrargues</center>
Meyrargues
159
<center>Meyrargues</center>
Meyrargues
160
<center>Meyrargues</center>Une Vierge à l'Enfant.
Meyrargues
Une Vierge à l'Enfant.
161
<center>Meyrargues</center>Le château. C'est à Meyrargues qu'est signé, le 29 juin 1220, un accord entre Guillaume de Sabran et Raymond Bérenger IV de Provence, au sujet du comté de Forcalquier qu'ils se disputaient. Le sud du comté de Forcalquier est attribué à Guillaume de Sabran, de la Durance à Forcalquier non-incluse ; le nord jusqu'au Buëch allant à Raimond Bérenger. Avignon et L'Isle restaient indivis. Quelques communautés du sud (Montjustin, Grambois et Beaumont) restèrent à Raimond Bérenger, contre Peyruis, Châteauneuf et Château-Arnoux, au nord, qui allèrent à Guillaume de Sabran.
Meyrargues
Le château. C'est à Meyrargues qu'est signé, le 29 juin 1220, un accord entre Guillaume de Sabran et Raymond Bérenger IV de Provence, au sujet du comté de Forcalquier qu'ils se disputaient. Le sud du comté de Forcalquier est attribué à Guillaume de Sabran, de la Durance à Forcalquier non-incluse ; le nord jusqu'au Buëch allant à Raimond Bérenger. Avignon et L'Isle restaient indivis. Quelques communautés du sud (Montjustin, Grambois et Beaumont) restèrent à Raimond Bérenger, contre Peyruis, Châteauneuf et Château-Arnoux, au nord, qui allèrent à Guillaume de Sabran.
162
<center>Meyrargues</center>Une Vierge à l'Enfant.
Meyrargues
Une Vierge à l'Enfant.
163
<center>Meyrargues</center>Monument aux morts érigé en 1921 par le marbrier Jean Wodrascka. Il remplace l'arbre de la liberté planté en novembre 1792. La statue représente une Mariane tenant un drapeau et une couronne. Sur cette sculpture figure une médaille militaire, un coq Gaulois et un liseré au bas du drapé. Elle a été conçue à la mémoire des morts de la guerre de 1914-1918. Sur le socle, un cartouche porte le nom Marne. Sur les autres faces, on a Verdun et Yser. En dessous, un casque surmonte un rameau d'olivier et un rameau de chêne.
Meyrargues
Monument aux morts érigé en 1921 par le marbrier Jean Wodrascka. Il remplace l'arbre de la liberté planté en novembre 1792. La statue représente une Mariane tenant un drapeau et une couronne. Sur cette sculpture figure une médaille militaire, un coq Gaulois et un liseré au bas du drapé. Elle a été conçue à la mémoire des morts de la guerre de 1914-1918. Sur le socle, un cartouche porte le nom Marne. Sur les autres faces, on a Verdun et Yser. En dessous, un casque surmonte un rameau d'olivier et un rameau de chêne.
164
<center>L'église Saint André.</center>Mais cette église s’effondra au
XVIIIe siècle, puis fut reconstruite, au  XVIIIe également. Elle  a subi d'importantes modifications en 1822. <br> A Meyrargues, un petit « troglodyte », petit oiseau discret qui niche dans les trous des murs et des arbres, (ou un roitelet) faisait l’objet d’une drôle de coutume. Le 26 décembre de chaque année, une pétouze était lâchée dans l’église devant de jeunes garçons. Il s’agissait alors de l’attraper, sans lui faire mal, et de la porter jusqu’au château pour l’offrir vivante à la dame du seigneur. Celui qui réussissait était proclamé sur le champ par la foule le « Roi de la Pétouze ». Ce titre lui conférait d’office la présidence des fêtes et des réjouissances pour toute l’année. La pétouze, elle, était ensuite relâchée par la dame.
L'église Saint André.
Mais cette église s’effondra au XVIIIe siècle, puis fut reconstruite, au XVIIIe également. Elle a subi d'importantes modifications en 1822.
A Meyrargues, un petit « troglodyte », petit oiseau discret qui niche dans les trous des murs et des arbres, (ou un roitelet) faisait l’objet d’une drôle de coutume. Le 26 décembre de chaque année, une pétouze était lâchée dans l’église devant de jeunes garçons. Il s’agissait alors de l’attraper, sans lui faire mal, et de la porter jusqu’au château pour l’offrir vivante à la dame du seigneur. Celui qui réussissait était proclamé sur le champ par la foule le « Roi de la Pétouze ». Ce titre lui conférait d’office la présidence des fêtes et des réjouissances pour toute l’année. La pétouze, elle, était ensuite relâchée par la dame.
165
<center>L'église Saint André.</center>Copie du tableau de Véronèse, ”Les noces de Cana”, qui se trouve au Louvre.
L'église Saint André.
Copie du tableau de Véronèse, ”Les noces de Cana”, qui se trouve au Louvre.
166
<center>L'église Saint André.</center>Le tableau de Mazzocchi, de 1868, donné par Napoléon III, représentant la Vierge et sainte Catherine de Sienne.  Le Christ Enfant offre l'anneau, symbole du mariage mystique, à la sainte, avec saint Pierre à son côté qui la désigne. A droite, Saint Paul (?) tenant le livre de ses écrits. Les autre personnages (dont un femme)  tiennent la palme du martyre.
L'église Saint André.
Le tableau de Mazzocchi, de 1868, donné par Napoléon III, représentant la Vierge et sainte Catherine de Sienne. Le Christ Enfant offre l'anneau, symbole du mariage mystique, à la sainte, avec saint Pierre à son côté qui la désigne. A droite, Saint Paul (?) tenant le livre de ses écrits. Les autre personnages (dont un femme) tiennent la palme du martyre.
167
<center>L'église Saint André.</center>La chapelle de la Vierge.
L'église Saint André.
La chapelle de la Vierge.
168
<center>L'église Saint André.</center>Saint Joseph.
L'église Saint André.
Saint Joseph.
169
<center>L'église Saint André.</center>Une voûte en arêtes couvre une large nef à chœur plat, à trois travées,  accompagnée de chapelles latérales. Une corniche baroque court le long de la nef, dans le style aixois. Tout comme les piliers, elle est en pierre de Rognes. Entre les pilastres, des arcs en plein cintre donnent sur des
chapelles. Une statue de Saint André se trouve à gauche du choeur. Au fond du choeur, une Vierge à l'Enfant.
L'église Saint André.
Une voûte en arêtes couvre une large nef à chœur plat, à trois travées, accompagnée de chapelles latérales. Une corniche baroque court le long de la nef, dans le style aixois. Tout comme les piliers, elle est en pierre de Rognes. Entre les pilastres, des arcs en plein cintre donnent sur des chapelles. Une statue de Saint André se trouve à gauche du choeur. Au fond du choeur, une Vierge à l'Enfant.
170
<center>L'église Saint André.</center>Statue de Saint Louis. Sur l'antependium, la croix de Saint André.
L'église Saint André.
Statue de Saint Louis. Sur l'antependium, la croix de Saint André.
171
<center>L'église Saint André.</center>Sur l'antependium, la croix de Saint André, entourée des palmes du martyre.
L'église Saint André.
Sur l'antependium, la croix de Saint André, entourée des palmes du martyre.
172
<center>L'église Saint André.</center>Très simple, elle est Néo-classique. Son portail est composé de deux pilastres à impostes et d’une corniche. Une rosace et une grande croix sommitale en pierre d’Arles furent placées en 1900 au moment de la réfection de la façade. Ce sont les seuls décors extérieurs. <br>La paroisse de Meyrargues existe sûrement depuis le VIe siècle, mais la première mention d’une église ne date que du XIe siècle. Elle se trouvait à l’emplacement de la chapelle faisant face au château. En effet, le village médiéval, très resserré, se situait devant le château. Il fut rasé, au XVIe siècle semble-t-il, pour aménager des jardins à la Française, tandis que se constituait en contrebas le village actuel. L’église est alors édifiée sur un cimetière, intégrant une tour médiévale qui appartenait au seigneur et qui est devenue son clocher.
L'église Saint André.
Très simple, elle est Néo-classique. Son portail est composé de deux pilastres à impostes et d’une corniche. Une rosace et une grande croix sommitale en pierre d’Arles furent placées en 1900 au moment de la réfection de la façade. Ce sont les seuls décors extérieurs.
La paroisse de Meyrargues existe sûrement depuis le VIe siècle, mais la première mention d’une église ne date que du XIe siècle. Elle se trouvait à l’emplacement de la chapelle faisant face au château. En effet, le village médiéval, très resserré, se situait devant le château. Il fut rasé, au XVIe siècle semble-t-il, pour aménager des jardins à la Française, tandis que se constituait en contrebas le village actuel. L’église est alors édifiée sur un cimetière, intégrant une tour médiévale qui appartenait au seigneur et qui est devenue son clocher.
173
<center>Meyrargues</center>Restes d'une fenêtre à meneaux.
Meyrargues
Restes d'une fenêtre à meneaux.
174
<center>Meyrargues</center>
Meyrargues
175
<center>Le château de Meyrargues</center>Le premier seigneur connu de Meyrargues s’appelait Hugues des Baux, sa famille régna pendant 235 ans. En 1291, Hugues III de Baux, pressé par d’impérieux besoins d’argent, céda son bien au comte de Provence, Charles II. Les comtes de Provence inféodent ponctuellement cette seigneurie, alors prospère, pour remercier leurs alliés et vassaux, si bien que la terre de Meyrargues change plusieurs fois de maitres entre 1291 et 1442. En particulier :  1352 à 1362 Guillaume-Roger, comte de Beaufort ; 1362 à 1394 son fils Raymond de Beaufort, vicomte de Turenne ; 1399 à 1427, Jean II Le Meingre dit Boucicaut, maréchal de France qui fit des travaux entre 1406 et 1408. En 1442, le roi René en fait don à Artaluche d'AIagonia, gentilhomme napolitain qui l'avait soutenu pendant les guerres d'Italie. Il restera la propriété de cette famille pendant deux siècles.
Le château de Meyrargues
Le premier seigneur connu de Meyrargues s’appelait Hugues des Baux, sa famille régna pendant 235 ans. En 1291, Hugues III de Baux, pressé par d’impérieux besoins d’argent, céda son bien au comte de Provence, Charles II. Les comtes de Provence inféodent ponctuellement cette seigneurie, alors prospère, pour remercier leurs alliés et vassaux, si bien que la terre de Meyrargues change plusieurs fois de maitres entre 1291 et 1442. En particulier : 1352 à 1362 Guillaume-Roger, comte de Beaufort ; 1362 à 1394 son fils Raymond de Beaufort, vicomte de Turenne ; 1399 à 1427, Jean II Le Meingre dit Boucicaut, maréchal de France qui fit des travaux entre 1406 et 1408. En 1442, le roi René en fait don à Artaluche d'AIagonia, gentilhomme napolitain qui l'avait soutenu pendant les guerres d'Italie. Il restera la propriété de cette famille pendant deux siècles.
176
<center>L'église Saint André.</center>La tour médiévale, qui est devenue le clocher de l'église.
L'église Saint André.
La tour médiévale, qui est devenue le clocher de l'église.
177
<center>L'église Saint André.</center>La tour médiévale, qui est devenue le clocher de l'église.
L'église Saint André.
La tour médiévale, qui est devenue le clocher de l'église.
178
<center>Le château de Meyrargues</center>Louis d’Allagonia, seigneur de Meyrargues suspecté d’avoir pris part un complot contre Henri IV (il voulait livrer le port et la ville de Marseille à l'Espagne) fut décapité à Paris en 1605 sur un échafaud dressé en place de Grève le 19 décembre. Henri IV redonna ensuite les biens confisqués à son frère Honoré d'Alagonia, chevalier de Malte. Cet Honoré d'Alagonia fut le dernier mâle de la famille, le château est alors légué à l'un de ses parents, Léon de Valbelle, seigneur de Cadarache.
Le château de Meyrargues
Louis d’Allagonia, seigneur de Meyrargues suspecté d’avoir pris part un complot contre Henri IV (il voulait livrer le port et la ville de Marseille à l'Espagne) fut décapité à Paris en 1605 sur un échafaud dressé en place de Grève le 19 décembre. Henri IV redonna ensuite les biens confisqués à son frère Honoré d'Alagonia, chevalier de Malte. Cet Honoré d'Alagonia fut le dernier mâle de la famille, le château est alors légué à l'un de ses parents, Léon de Valbelle, seigneur de Cadarache.
179
<center>Le château de Meyrargues</center>Les descendants de Léon de Valbelle resteront jusqu'à la Révolution en possession du chateau auquel ils donneront sa configuration actuelle.  Après avoir connu plusieurs propriétaires, cette belle demeure provençale a été, en 1952, transformée en hôtel de luxe. 
Rachetée en 2015 par un fond d'investissement immobilier, elle a été complétement restaurée et divisée en appartements locatifs.
Le château de Meyrargues
Les descendants de Léon de Valbelle resteront jusqu'à la Révolution en possession du chateau auquel ils donneront sa configuration actuelle. Après avoir connu plusieurs propriétaires, cette belle demeure provençale a été, en 1952, transformée en hôtel de luxe. Rachetée en 2015 par un fond d'investissement immobilier, elle a été complétement restaurée et divisée en appartements locatifs.
180
<center>Le château de Meyrargues</center>Le château a conservé sa rudesse et sa sobriété extérieure, typique de l'architecture provençale.
Le château de Meyrargues
Le château a conservé sa rudesse et sa sobriété extérieure, typique de l'architecture provençale.
181
<center>Le château de Meyrargues</center>En 1650, l'édifice est détruit par les troupes du comte d'Alès pour punir l'engagement de Léon de Valbelle au coté des frondeurs. L'importante campagne de reconstruction qui est entreprise peu après modifie considérablement la physionnomie des batiments, qui conservent cependant une grande partie de leurs volumes initiaux. L'aile sud est abattue, ce qui donne au chateau une forme de fer à cheval. Désormais ouverte sur l'extérieur, la cour est précédée d'une vaste terrasse bordée de balustres de pierre et reliée aux jardins par un escalier.
Le château de Meyrargues
En 1650, l'édifice est détruit par les troupes du comte d'Alès pour punir l'engagement de Léon de Valbelle au coté des frondeurs. L'importante campagne de reconstruction qui est entreprise peu après modifie considérablement la physionnomie des batiments, qui conservent cependant une grande partie de leurs volumes initiaux. L'aile sud est abattue, ce qui donne au chateau une forme de fer à cheval. Désormais ouverte sur l'extérieur, la cour est précédée d'une vaste terrasse bordée de balustres de pierre et reliée aux jardins par un escalier.
182
<center>Le château de Meyrargues</center>L'escalier d'accès date du XVIIe siècle.
Le château de Meyrargues
L'escalier d'accès date du XVIIe siècle.
183
<center>Le château de Meyrargues</center>Il a été considérablement remanié à la Renaissance (fenêtres à
meneaux),
Le château de Meyrargues
Il a été considérablement remanié à la Renaissance (fenêtres à meneaux),
184
<center>Meyrargues</center>Au Xe siècle, le lieu se serait nommé Mairaniga, puis Meyranigae puis Castrum de Meyran aux XIVe siècle et XVe siècle. Sur la carte de Cassini (XVIIIe siècle), le lieu est mentionné sous le nom de « Merargues ». Le suffixe —argues viendrait du latin —anicum, signifiant petit domaine (champs)22. Ce suffixe est typique des toponymes du sud de la France. La racine serait tirée du nom du propriétaire primitif gallo-romain du lieu, pouvant être Mairan, Mayran ou Marius.Sabran.
Meyrargues
Au Xe siècle, le lieu se serait nommé Mairaniga, puis Meyranigae puis Castrum de Meyran aux XIVe siècle et XVe siècle. Sur la carte de Cassini (XVIIIe siècle), le lieu est mentionné sous le nom de « Merargues ». Le suffixe —argues viendrait du latin —anicum, signifiant petit domaine (champs)22. Ce suffixe est typique des toponymes du sud de la France. La racine serait tirée du nom du propriétaire primitif gallo-romain du lieu, pouvant être Mairan, Mayran ou Marius.Sabran.
185
<center>Le château de Meyrargues</center>La cour.
Le château de Meyrargues
La cour.
186
<center>Le château de Meyrargues</center>La cour. 1728 : mariage d'André Geoffroy de Valbelle avec  Marguerite de Valbelle.
Le château de Meyrargues
La cour. 1728 : mariage d'André Geoffroy de Valbelle avec Marguerite de Valbelle.
187
<center>Le château de Meyrargues</center>Inscription antique provenant de l'aqueduc, conservée sur un mur du
château : PIV MIO FLA  REIIANO
MION…
Le château de Meyrargues
Inscription antique provenant de l'aqueduc, conservée sur un mur du château : PIV MIO FLA REIIANO MION…
188
<center>Le château de Meyrargues</center>Armoiries au-dessus de la porte d'entrée.
Le château de Meyrargues
Armoiries au-dessus de la porte d'entrée.
189
<center>Le château de Meyrargues</center>La chapelle Saint Christophe. La voûte étoilée est moderne.
Le château de Meyrargues
La chapelle Saint Christophe. La voûte étoilée est moderne.
190
<center>Le château de Meyrargues</center>La chapelle Saint Christophe. A gauche, de bas en haut : l'aigle bicépahle de Boucicaut. Les six tourteaux des d'Alagonia. Les six roses avec une bande bleue de Raymond Roger, Vicomte de Turenne, propriétaire du château de 1362 à 1394. En haut, à droite, les armoiries d'Henri IV.
Le château de Meyrargues
La chapelle Saint Christophe. A gauche, de bas en haut : l'aigle bicépahle de Boucicaut. Les six tourteaux des d'Alagonia. Les six roses avec une bande bleue de Raymond Roger, Vicomte de Turenne, propriétaire du château de 1362 à 1394. En haut, à droite, les armoiries d'Henri IV.
191
<center>Le château de Meyrargues</center>La chapelle Saint Christophe.
Le château de Meyrargues
La chapelle Saint Christophe.
192
<center>Le château de Meyrargues</center>La chapelle Saint Christophe. Une console.
Le château de Meyrargues
La chapelle Saint Christophe. Une console.
193
<center>Le château de Meyrargues</center>La chapelle Saint Christophe.
Le château de Meyrargues
La chapelle Saint Christophe.
194
<center>Le château de Meyrargues</center>La chapelle Saint Christophe.
Le château de Meyrargues
La chapelle Saint Christophe.
195
<center>Le château de Meyrargues</center>La chapelle Saint Christophe. C'est la chapelle du château.
Le château de Meyrargues
La chapelle Saint Christophe. C'est la chapelle du château.
196
<center>Le château de Meyrargues</center>La chapelle Saint Christophe. Voûte en berceau avec un arc doubleau reposant sur des consoles de chaque côté.
Le château de Meyrargues
La chapelle Saint Christophe. Voûte en berceau avec un arc doubleau reposant sur des consoles de chaque côté.
197
<center>Le château de Meyrargues</center>1638 : les Valbelle prennent possession du château. Les armes sont celles de Marguerite-Delphine de Valbelle, dame de Tourves,  qui épousa André Geoffroy de Valbelle, un cousin éloigné. Au centre, le lévrier des de Valbelle, entourés des lions couronnés, car ils étaient vicomtes de Marseille et de la croix des ducs de Toulouse. Au-dessus, la couronne de duc.
Le château de Meyrargues
1638 : les Valbelle prennent possession du château. Les armes sont celles de Marguerite-Delphine de Valbelle, dame de Tourves, qui épousa André Geoffroy de Valbelle, un cousin éloigné. Au centre, le lévrier des de Valbelle, entourés des lions couronnés, car ils étaient vicomtes de Marseille et de la croix des ducs de Toulouse. Au-dessus, la couronne de duc.
198
<center>Le château de Meyrargues</center>Le soubassement est du XIe siècle.
Le château de Meyrargues
Le soubassement est du XIe siècle.
199
<center>Meyrargues</center>Le village s’étire le long d’une rue principale installée au
XIXe siècle, lors de son agrandissement vers le bas, et
d’une rue plus étroite, mais parallèle, qui fut la rue
principale jusqu’au milieu du XIXe siècle.
Meyrargues
Le village s’étire le long d’une rue principale installée au XIXe siècle, lors de son agrandissement vers le bas, et d’une rue plus étroite, mais parallèle, qui fut la rue principale jusqu’au milieu du XIXe siècle.
200
<center>Le château de Meyrargues</center>Fenêtre de la prison. Une des tours du XIe siècle.
Le château de Meyrargues
Fenêtre de la prison. Une des tours du XIe siècle.
201
<center>Le château de Meyrargues</center>Les deux tours rondes du XIe siècle.
Le château de Meyrargues
Les deux tours rondes du XIe siècle.
202
<center>Le château de Meyrargues</center>Au bas, il y avait les prisons où furent enfermés, en 1308,  27 templiers. On aperçoit une de ses fenêtres.
Le château de Meyrargues
Au bas, il y avait les prisons où furent enfermés, en 1308, 27 templiers. On aperçoit une de ses fenêtres.
203
<center>Le château de Meyrargues</center>La tour carrée date du XIVe siècle.
Le château de Meyrargues
La tour carrée date du XIVe siècle.
204
<center>L'aqueduc de la Traconnade</center>On ne connaît pas la date de construction de cet aqueduc (peut-être le Ier ou le IIe siècle apr. J.-C.). Il parcourait 37 km, prenant l’eau de la source de Traconnade, qui lui donne son nom, à l’est du territoire de Jouques. Il était l’un des quatre aqueducs alimentant Aix antique (Aqua-Sextia) : l'aqueduc de Traconnade, au nord, l'aqueduc de Vauvenargues et celui du Saint-Antonin (du Tholonet) à l'est, aqueduc de Lambesc-Eguilles à l'ouest.
L'aqueduc de la Traconnade
On ne connaît pas la date de construction de cet aqueduc (peut-être le Ier ou le IIe siècle apr. J.-C.). Il parcourait 37 km, prenant l’eau de la source de Traconnade, qui lui donne son nom, à l’est du territoire de Jouques. Il était l’un des quatre aqueducs alimentant Aix antique (Aqua-Sextia) : l'aqueduc de Traconnade, au nord, l'aqueduc de Vauvenargues et celui du Saint-Antonin (du Tholonet) à l'est, aqueduc de Lambesc-Eguilles à l'ouest.
205
<center>L'aqueduc de la Traconnade</center>Cet aqueduc est considéré par d'aucuns comme une réelle prouesse technique du fait qu'il parcourt 8 kilomètres sous le plateau qui sépare la vallée de l'Arc et celle de la Durance. À la surface, cette galerie est reliée par des puits de creusement allant jusqu'à 80 mètres de profondeur. Son débit était proche de 20 l par seconde. Les parois étaient à l’origine recouverte d’un enduit d’étanchéité de nature variable, d’un à deux centimètres d’épaisseur, parfois teinté en rouge. L’enduit hydraulique encore appelé opus signinum, est vulgairement appellé tuileau ; à base de chaux, sable et brique écrasée, cette dernière pouvant localement être remplacée par de la pouzzolane ; malaxé avec l’eau, il  devient  hydrofuge, très dur après séchage.
L'aqueduc de la Traconnade
Cet aqueduc est considéré par d'aucuns comme une réelle prouesse technique du fait qu'il parcourt 8 kilomètres sous le plateau qui sépare la vallée de l'Arc et celle de la Durance. À la surface, cette galerie est reliée par des puits de creusement allant jusqu'à 80 mètres de profondeur. Son débit était proche de 20 l par seconde. Les parois étaient à l’origine recouverte d’un enduit d’étanchéité de nature variable, d’un à deux centimètres d’épaisseur, parfois teinté en rouge. L’enduit hydraulique encore appelé opus signinum, est vulgairement appellé tuileau ; à base de chaux, sable et brique écrasée, cette dernière pouvant localement être remplacée par de la pouzzolane ; malaxé avec l’eau, il devient hydrofuge, très dur après séchage.
206