Tarascon 2024

<center>Le château de Tarascon</center>Sur le côté du château, la Tarasque. C'était une bête qui était censée hanter les marécages près de Tarascon, détruisant tout sur son passage et terrorisant la population. Ce monstre peut avoir de multiples formes, mais la plus fréquemment illustrée est pourvue de six courtes pattes comme celles d'un ours, d'un poitrail comme celui d'un bœuf, d'une carapace de tortue mais épineuse, et d'une queue écailleuse. Sa tête pouvait ressembler à celle d'un lion aux oreilles de cheval avec un visage de vieil homme. Sainte Marthe la dompte, lui passe une laisse autour du cou, mais rendue inoffensive elle est tuée et mise en pièce par les habitants.
Le château de Tarascon
Sur le côté du château, la Tarasque. C'était une bête qui était censée hanter les marécages près de Tarascon, détruisant tout sur son passage et terrorisant la population. Ce monstre peut avoir de multiples formes, mais la plus fréquemment illustrée est pourvue de six courtes pattes comme celles d'un ours, d'un poitrail comme celui d'un bœuf, d'une carapace de tortue mais épineuse, et d'une queue écailleuse. Sa tête pouvait ressembler à celle d'un lion aux oreilles de cheval avec un visage de vieil homme. Sainte Marthe la dompte, lui passe une laisse autour du cou, mais rendue inoffensive elle est tuée et mise en pièce par les habitants.
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<center>Le château de Tarascon</center>Sur le côté du château, la Tarasque. Au fond, la Collégiale Royale Sainte Marthe.
Le château de Tarascon
Sur le côté du château, la Tarasque. Au fond, la Collégiale Royale Sainte Marthe.
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<center>Le château de Tarascon</center>À cet emplacement s'élevait un premier château qui fut occupé au milieu du XIIIe siècle par Charles d’Anjou, comte de Provence et frère de Saint-Louis, roi de France. Ce château est agrandi par son fils Charles II dit « le boiteux ». Le château fut assiégé par Du Guesclin pour le roi de France, puis par Raymond de Turenne pour le comte des Baux, dans les années 1380-90. En fort mauvais état à cause de ces deux sièges, il fut rasé en 1400 et reconstruit dès 1401, par Louis II d'Anjou à l'emplacement qu'il occupait. Les travaux avancent rapidement, mais sont interrompus quelques années plus tard et sont repris de 1428 à 1435 par son fils Louis III d'Anjou. L'architecte était Jean Robert auquel furent adjoints les sculpteurs Simon de Beaujeu et Jacques Morel. Les travaux se terminent en 1435-40 et le château possède alors sa physionomie actuelle, tout à fait représentative des débuts de la Renaissance. Le roi René n'y apporta que de petites modifications de 1447 à 1449.
Le château de Tarascon
À cet emplacement s'élevait un premier château qui fut occupé au milieu du XIIIe siècle par Charles d’Anjou, comte de Provence et frère de Saint-Louis, roi de France. Ce château est agrandi par son fils Charles II dit « le boiteux ». Le château fut assiégé par Du Guesclin pour le roi de France, puis par Raymond de Turenne pour le comte des Baux, dans les années 1380-90. En fort mauvais état à cause de ces deux sièges, il fut rasé en 1400 et reconstruit dès 1401, par Louis II d'Anjou à l'emplacement qu'il occupait. Les travaux avancent rapidement, mais sont interrompus quelques années plus tard et sont repris de 1428 à 1435 par son fils Louis III d'Anjou. L'architecte était Jean Robert auquel furent adjoints les sculpteurs Simon de Beaujeu et Jacques Morel. Les travaux se terminent en 1435-40 et le château possède alors sa physionomie actuelle, tout à fait représentative des débuts de la Renaissance. Le roi René n'y apporta que de petites modifications de 1447 à 1449.
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<center>Le château de Tarascon</center>Le château est bâti sur un îlot rocheux en bordure du Rhône qui le longe d'un côté tandis qu'un fossé taillé dans le roc pouvant recevoir les eaux du Rhône le sépare de la ville.Côté Rhône., la Tour carrée du sud-ouest et, derrière, la Tour de l'Artillerie, puis le logis des cuisines. L'aile ouest en bordure du Rhône ne nécessitait pas les mêmes précautions pour la défense, d'où la présence de grandes fenêtres donnant sur le Rhône. Cette aile ne comprend à chaque étage qu'une seule grande salle destinée aux réceptions, cérémonies et banquets.
Le château de Tarascon
Le château est bâti sur un îlot rocheux en bordure du Rhône qui le longe d'un côté tandis qu'un fossé taillé dans le roc pouvant recevoir les eaux du Rhône le sépare de la ville.Côté Rhône., la Tour carrée du sud-ouest et, derrière, la Tour de l'Artillerie, puis le logis des cuisines. L'aile ouest en bordure du Rhône ne nécessitait pas les mêmes précautions pour la défense, d'où la présence de grandes fenêtres donnant sur le Rhône. Cette aile ne comprend à chaque étage qu'une seule grande salle destinée aux réceptions, cérémonies et banquets.
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<center>Le château de Tarascon</center>Côté Rhône, la Tour carrée du sud-ouest et, derrière, la Tour de l'Artillerie.
Le château de Tarascon
Côté Rhône, la Tour carrée du sud-ouest et, derrière, la Tour de l'Artillerie.
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<center>Le château de Tarascon</center>La Tour carrée du sud-ouest et, la Tour ronde des Chapelles qui doit son nom à deux chapelles superposées. En juillet 1480, le roi René meurt à Aix. Il lègue son royaume à son neveu Charles du Maine. Mais celui-ci meurt en décembre 1481. Il lègue son royaume au roi de France, Louis XI. Dès 1482, la Provence est française, et le château de Tarascon ne garde plus de frontière. Pendant les guerres de religion, il redevient forteresse, Tarascon restant fidèle à Henry IV, qui l'honora en 1590. Il devint ensuite prison, des graffitis en témoignent, ce qui évita la démolition à la Révolution.
Le château de Tarascon
La Tour carrée du sud-ouest et, la Tour ronde des Chapelles qui doit son nom à deux chapelles superposées. En juillet 1480, le roi René meurt à Aix. Il lègue son royaume à son neveu Charles du Maine. Mais celui-ci meurt en décembre 1481. Il lègue son royaume au roi de France, Louis XI. Dès 1482, la Provence est française, et le château de Tarascon ne garde plus de frontière. Pendant les guerres de religion, il redevient forteresse, Tarascon restant fidèle à Henry IV, qui l'honora en 1590. Il devint ensuite prison, des graffitis en témoignent, ce qui évita la démolition à la Révolution.
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<center>Le château de Tarascon</center>La Tour carrée du sud-ouest et la Tour ronde des Chapelles. C'est le château proprement dit, constitué d'une muraille de 3 à 4 m d’épaisseur et de 45 m de haut avec deux tours rondes (tour de l'Horloge et tour des Chapelles) à l'est et deux tours carrées à l'ouest côté Rhône. Les architectes avaient adopté, pour la façade la plus exposée, des tours rondes plus résistantes et faciles à défendre que les tours carrées. Cette survivance de l'emploi des tours carrées, à une époque où dans le reste de la France on y avait renoncé, marque un certain archaïsme. Une des caractéristiques de ce château est d'avoir des courtines de même hauteur que les tours qu'elles relient créant ainsi un niveau de défense et de circulation continu : c'était une tendance déjà ancienne qu'on trouve par exemple à la Bastille de Paris. L'aile méridionale n'a pas de fenêtre côté sud, car elle est la plus exposée en cas d'attaque. Les seules fenêtres donnent sur la cour d’honneur. Elle est desservie par un escalier à vis situé dans la tour du Rhône (angle sud-ouest) qui présente un pan coupé. Les créneaux avaient disparu au XIXe siècle, alors que l'édifice était mal entretenu. Les Monuments Historiques les ont rétablis en 1894-97.
Le château de Tarascon
La Tour carrée du sud-ouest et la Tour ronde des Chapelles. C'est le château proprement dit, constitué d'une muraille de 3 à 4 m d’épaisseur et de 45 m de haut avec deux tours rondes (tour de l'Horloge et tour des Chapelles) à l'est et deux tours carrées à l'ouest côté Rhône. Les architectes avaient adopté, pour la façade la plus exposée, des tours rondes plus résistantes et faciles à défendre que les tours carrées. Cette survivance de l'emploi des tours carrées, à une époque où dans le reste de la France on y avait renoncé, marque un certain archaïsme. Une des caractéristiques de ce château est d'avoir des courtines de même hauteur que les tours qu'elles relient créant ainsi un niveau de défense et de circulation continu : c'était une tendance déjà ancienne qu'on trouve par exemple à la Bastille de Paris. L'aile méridionale n'a pas de fenêtre côté sud, car elle est la plus exposée en cas d'attaque. Les seules fenêtres donnent sur la cour d’honneur. Elle est desservie par un escalier à vis situé dans la tour du Rhône (angle sud-ouest) qui présente un pan coupé. Les créneaux avaient disparu au XIXe siècle, alors que l'édifice était mal entretenu. Les Monuments Historiques les ont rétablis en 1894-97.
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<center>Le château de Tarascon</center>Il se compose de deux parties bien distinctes : au sud le logis proprement dit. Nous avons en façade avant deux tours rondes, ce qui est plus Français que Provençal. Celle de droite est la tour de l'Horloge, ainsi appelée parce qu'elle abritait un mécanisme d'horlogerie. L'autre est la tour des chapelles. Elle contient la chapelle basse et la chapelle royale, du moins leurs absides, les nefs se développant dans l'aile sud.  La haute-cour est la partie militaire et seigneuriale. En tant que telle, elle est plus défendue et plus luxueuse. On voit d'ailleurs bien la différence de hauteur entre les deux parties. Le logis seigneurial n'a pas de rempart. C'est la hauteur des étages d'habitation qui sert de rempart, d'autant que les tours sont partiellement engagées dans la construction. Elles ne font qu'un avec les bâtiments. Pas de fenêtres en bas, d'autant plus que c'est au-dessus du rez-de-chaussée, étant donné qu'il y a des
caves. Les fenêtres du rez-de-chaussée sont petites, de même que celles du troisième étage, mais parce que c'est l'étage de la domesticité. Les fenêtres des étages intermédiaires sont Renaissance avec des larmiers. Elles furent grillagées lorsque c'était une prison.
Le château de Tarascon
Il se compose de deux parties bien distinctes : au sud le logis proprement dit. Nous avons en façade avant deux tours rondes, ce qui est plus Français que Provençal. Celle de droite est la tour de l'Horloge, ainsi appelée parce qu'elle abritait un mécanisme d'horlogerie. L'autre est la tour des chapelles. Elle contient la chapelle basse et la chapelle royale, du moins leurs absides, les nefs se développant dans l'aile sud. La haute-cour est la partie militaire et seigneuriale. En tant que telle, elle est plus défendue et plus luxueuse. On voit d'ailleurs bien la différence de hauteur entre les deux parties. Le logis seigneurial n'a pas de rempart. C'est la hauteur des étages d'habitation qui sert de rempart, d'autant que les tours sont partiellement engagées dans la construction. Elles ne font qu'un avec les bâtiments. Pas de fenêtres en bas, d'autant plus que c'est au-dessus du rez-de-chaussée, étant donné qu'il y a des caves. Les fenêtres du rez-de-chaussée sont petites, de même que celles du troisième étage, mais parce que c'est l'étage de la domesticité. Les fenêtres des étages intermédiaires sont Renaissance avec des larmiers. Elles furent grillagées lorsque c'était une prison.
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<center>Le château de Tarascon</center>Au nord, la deuxième partie, la basse-cour, réservée aux communs. C'est là que se font les activités domestiques, où animaux et récoltes sont conservés, où logent les domestiques. On voit  la différence entre haute-cour et basse-cour. Il y a la hauteur, d'une part, ainsi que la physionomie. La basse-cour n'est pas totalement entourée de bâtiments. On a donc un rempart avec trois tours rectangulaires, reliées entre elles par un chemin de ronde crénelé.
Le château de Tarascon
Au nord, la deuxième partie, la basse-cour, réservée aux communs. C'est là que se font les activités domestiques, où animaux et récoltes sont conservés, où logent les domestiques. On voit la différence entre haute-cour et basse-cour. Il y a la hauteur, d'une part, ainsi que la physionomie. La basse-cour n'est pas totalement entourée de bâtiments. On a donc un rempart avec trois tours rectangulaires, reliées entre elles par un chemin de ronde crénelé.
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<center>Le château de Tarascon</center>Bas des tours rondes : la Tour des Chapelles et la Tour de l'Horloge. Le château est entouré de larges douves, aujourd'hui séparées du Rhône par un mur, mais initialement en eau.
Le château de Tarascon
Bas des tours rondes : la Tour des Chapelles et la Tour de l'Horloge. Le château est entouré de larges douves, aujourd'hui séparées du Rhône par un mur, mais initialement en eau.
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<center>Le château de Tarascon</center>Pour les douves, le rocher a été taillé lisse, pour ne donner aucune prise à une escalade. Il a aussi été taillé selon la forme du château, ce qui n'était pas toujours le cas. Cela permet d'économiser de la maçonnerie, en faisant des tours moins hautes, puisqu'une partie de la hauteur voulue a été taillée dans le rocher, donnant un caractère impressionnant.
Le château de Tarascon
Pour les douves, le rocher a été taillé lisse, pour ne donner aucune prise à une escalade. Il a aussi été taillé selon la forme du château, ce qui n'était pas toujours le cas. Cela permet d'économiser de la maçonnerie, en faisant des tours moins hautes, puisqu'une partie de la hauteur voulue a été taillée dans le rocher, donnant un caractère impressionnant.
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<center>Le château de Tarascon</center>Bas des tours rondes : la Tour des Chapelles et la Tour de l'Horloge. Entre, on voit des morceaux de murs correspondant à des fondations de constructions antérieures. Au bas des tours rondes, un glacis en empattement.
Le château de Tarascon
Bas des tours rondes : la Tour des Chapelles et la Tour de l'Horloge. Entre, on voit des morceaux de murs correspondant à des fondations de constructions antérieures. Au bas des tours rondes, un glacis en empattement.
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<center>Le château de Tarascon</center>Le pont qui enjambe les douves permet d'entrer dans le château. Les trois tours carrées : la Tour d'escalier du chemin de ronde ; une Tour ; la Tour Marie.
Le château de Tarascon
Le pont qui enjambe les douves permet d'entrer dans le château. Les trois tours carrées : la Tour d'escalier du chemin de ronde ; une Tour ; la Tour Marie.
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<center>Le château de Tarascon</center>Devant la port d'entrée., vue sur la Collégiale Royale Sainte Marthe.
Le château de Tarascon
Devant la port d'entrée., vue sur la Collégiale Royale Sainte Marthe.
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<center>Le château de Tarascon</center>A l'origine, un pont-levis donnait accès à la haute-cour. Sont conservés les espaces réservés aux bras de levage, sur la porte principale. A côté, la petite porte était réservée aux piétons. Au-dessus de la porte, on a une petite fenêtre Renaissance avec larmiers.
Le château de Tarascon
A l'origine, un pont-levis donnait accès à la haute-cour. Sont conservés les espaces réservés aux bras de levage, sur la porte principale. A côté, la petite porte était réservée aux piétons. Au-dessus de la porte, on a une petite fenêtre Renaissance avec larmiers.
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<center>Le château de Tarascon</center>Cour d'entrée. A gauche, la Tour d'escalier du chemin de ronde.
Le château de Tarascon
Cour d'entrée. A gauche, la Tour d'escalier du chemin de ronde.
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<center>Le château de Tarascon</center>Cour d'entrée. A gauche, la Tour d'escalier du chemin de ronde.  A droite, la Tour de l'Horloge.
Le château de Tarascon
Cour d'entrée. A gauche, la Tour d'escalier du chemin de ronde. A droite, la Tour de l'Horloge.
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<center>Le château de Tarascon</center>Cour d'entrée.
Le château de Tarascon
Cour d'entrée.
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<center>Le château de Tarascon</center>Cour d'entrée surmontée du donjon, avec le pont qui permet d'y accéder.
Le château de Tarascon
Cour d'entrée surmontée du donjon, avec le pont qui permet d'y accéder.
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<center>Le château de Tarascon</center>A droite, la Tour de l'Horloge et à gauche, la Tour d'escalier du chemin de ronde.
Le château de Tarascon
A droite, la Tour de l'Horloge et à gauche, la Tour d'escalier du chemin de ronde.
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<center>Le château de Tarascon</center>Sommet de  la Tour de l'Horloge, crénelée et avec des mâchicoulis. Compte tenu de l'époque de construction, le début du XVe siècle, le système de mâchicoulis est répandu largement depuis un siècle. Ils sont ici très saillants et très soignés. C'est une construction de qualité. Les créneaux portent des archères cruciformes.
Le château de Tarascon
Sommet de la Tour de l'Horloge, crénelée et avec des mâchicoulis. Compte tenu de l'époque de construction, le début du XVe siècle, le système de mâchicoulis est répandu largement depuis un siècle. Ils sont ici très saillants et très soignés. C'est une construction de qualité. Les créneaux portent des archères cruciformes.
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<center>Le château de Tarascon</center>Cour d'entrée. A gauche, le donjon, à droite, la Tour de l'Artillerie,  derrière le mur donnant sur le Rhône. Par elle, on accède aux étages. C'est une grosse tour carrée, dont la fonction est de défendre la porte donnant sur le Rhône. En bas, la porte du Rhône.
Le château de Tarascon
Cour d'entrée. A gauche, le donjon, à droite, la Tour de l'Artillerie, derrière le mur donnant sur le Rhône. Par elle, on accède aux étages. C'est une grosse tour carrée, dont la fonction est de défendre la porte donnant sur le Rhône. En bas, la porte du Rhône.
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<center>Le château de Tarascon</center>La muraille sur le Rhône est percée d'une porte donnant accès à un débarcadère. Par porte arrivait le ravitaillement. On le rentrait dans le château par la petite  porte à gauche.
Le château de Tarascon
La muraille sur le Rhône est percée d'une porte donnant accès à un débarcadère. Par porte arrivait le ravitaillement. On le rentrait dans le château par la petite porte à gauche.
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<center>Le château de Tarascon</center>La porte du Rhône.
Le château de Tarascon
La porte du Rhône.
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<center>Le château de Tarascon</center>Le bâtiment des communs. Il comprend six pièces voûtées en enfilade, dont certaines possèdent une cheminée.
Le château de Tarascon
Le bâtiment des communs. Il comprend six pièces voûtées en enfilade, dont certaines possèdent une cheminée.
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<center>Le château de Tarascon</center>Le bâtiment des communs. Une cheminée.
Le château de Tarascon
Le bâtiment des communs. Une cheminée.
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<center>Le château de Tarascon</center>Le bâtiment des communs. . La pièce centrale abrite l'apothicairerie de l'Hôtel-Dieu. Les pots à pharmacie et leurs armoires ont été transférés ici en 1986. Ils sont 212, en provenance de Saint-Jean du Désert (Marseille), Nevers, Moustiers, et surtout Montpellier. Ils datent du XVIIIe siècle. Leur décor bleu est à base de cobalt et de manganèse. Ils sont exposés dans une boiserie du XVIIIe siècle.
Le château de Tarascon
Le bâtiment des communs. . La pièce centrale abrite l'apothicairerie de l'Hôtel-Dieu. Les pots à pharmacie et leurs armoires ont été transférés ici en 1986. Ils sont 212, en provenance de Saint-Jean du Désert (Marseille), Nevers, Moustiers, et surtout Montpellier. Ils datent du XVIIIe siècle. Leur décor bleu est à base de cobalt et de manganèse. Ils sont exposés dans une boiserie du XVIIIe siècle.
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<center>Le château de Tarascon</center>Le bâtiment des communs. On a une collection exceptionnelle de pots canons, chevrettes et urnes, dans une bibliothèque du XVIIIe.
Le château de Tarascon
Le bâtiment des communs. On a une collection exceptionnelle de pots canons, chevrettes et urnes, dans une bibliothèque du XVIIIe.
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<center>Le château de Tarascon</center>Le bâtiment des communs. On a une collection exceptionnelle de pots canons, chevrettes et urnes, dans une bibliothèque du XVIIIe.
Le château de Tarascon
Le bâtiment des communs. On a une collection exceptionnelle de pots canons, chevrettes et urnes, dans une bibliothèque du XVIIIe.
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<center>Le château de Tarascon</center>La basse-cour. Elle est protégée, à l'est, d'un rempart pourvu de trois tours carrées. Ici, elles sont fermées à l'arrière. Ce ne sont pas des tours ouvertes à la gorge. Au fond, la tour Marie.
Le château de Tarascon
La basse-cour. Elle est protégée, à l'est, d'un rempart pourvu de trois tours carrées. Ici, elles sont fermées à l'arrière. Ce ne sont pas des tours ouvertes à la gorge. Au fond, la tour Marie.
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<center>Le château de Tarascon</center>La basse-cour. Sur le mur nord, des impacts de balles rappellent le siège tenu en juin 1652 : les soldats du roi Louis XIV affrontent la garnison du château rebelle à son accession au pouvoir.
Le château de Tarascon
La basse-cour. Sur le mur nord, des impacts de balles rappellent le siège tenu en juin 1652 : les soldats du roi Louis XIV affrontent la garnison du château rebelle à son accession au pouvoir.
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<center>Le château de Tarascon</center>La basse-cour. Derrière, ce sont les murs des communs eux-mêmes qui constituent le rempart. Le bâtiment des communs comprend six pièces. Les portes s’ouvrent vers la basse-cour et le jardin.
Elles sont surmontées à l’extérieur de reliefs sculptés, très abîmés, illustrant des corps de métiers : un petit tonneau évoque le serviteur chargé des boissons, l’échanson.
Le château de Tarascon
La basse-cour. Derrière, ce sont les murs des communs eux-mêmes qui constituent le rempart. Le bâtiment des communs comprend six pièces. Les portes s’ouvrent vers la basse-cour et le jardin. Elles sont surmontées à l’extérieur de reliefs sculptés, très abîmés, illustrant des corps de métiers : un petit tonneau évoque le serviteur chargé des boissons, l’échanson.
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<center>Le château de Tarascon</center>La basse-cour. Le jardin de la basse-cour donne une idée d'un jardin du XVe siècle. Le jardin du Moyen-âge, alors strictement utilitaire (potager, plantes médicinales), sous l'influence de la Renaissance, devient un jardin mixte, utilitaire et d'agrément, commençant à développer des allées rectilignes, préfigurant le jardin à la Française des XVIIe-XVIIIe siècles. Le roi René fut l'un des premiers collectionneurs de rosiers et de plantes rares. Il fit aussi combler les douves pour installer un jardin par-dessus. Il y introduisit le raisin muscat et l'œillet, encore inconnus en France. Les Monuments Historiques firent rouvrir les douves entre 1942 et 1945 pour restituer l'aspect d'origine.
Le château de Tarascon
La basse-cour. Le jardin de la basse-cour donne une idée d'un jardin du XVe siècle. Le jardin du Moyen-âge, alors strictement utilitaire (potager, plantes médicinales), sous l'influence de la Renaissance, devient un jardin mixte, utilitaire et d'agrément, commençant à développer des allées rectilignes, préfigurant le jardin à la Française des XVIIe-XVIIIe siècles. Le roi René fut l'un des premiers collectionneurs de rosiers et de plantes rares. Il fit aussi combler les douves pour installer un jardin par-dessus. Il y introduisit le raisin muscat et l'œillet, encore inconnus en France. Les Monuments Historiques firent rouvrir les douves entre 1942 et 1945 pour restituer l'aspect d'origine.
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<center>Le château de Tarascon</center>La basse-cour.
Le château de Tarascon
La basse-cour.
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<center>Le château de Tarascon</center>Rampe et porte d'accès au donjon. L'accès à la cour d'honneur, et donc au logis seigneurial, est surmonté d'un puissant donjon carré qui culmine à 48m de haut. Le pont de pierre a remplacé, au XVIIe siècle, l’ancien pont-levis en bois.
Le château de Tarascon
Rampe et porte d'accès au donjon. L'accès à la cour d'honneur, et donc au logis seigneurial, est surmonté d'un puissant donjon carré qui culmine à 48m de haut. Le pont de pierre a remplacé, au XVIIe siècle, l’ancien pont-levis en bois.
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<center>Le château de Tarascon</center>L'escalier, entre la tour et le mur,  est récent.
Le château de Tarascon
L'escalier, entre la tour et le mur, est récent.
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<center>Le château de Tarascon</center>On entrait dans la cour d'honneur  par un étroit couloir en chicane permettant une meilleure défense. La chicane est dans la base du donjon.
Le château de Tarascon
On entrait dans la cour d'honneur par un étroit couloir en chicane permettant une meilleure défense. La chicane est dans la base du donjon.
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<center>Le château de Tarascon</center>Par ailleurs, le couloir était protégé d'une herse métallique et dans son plafond se trouvait un assommoir.
Le château de Tarascon
Par ailleurs, le couloir était protégé d'une herse métallique et dans son plafond se trouvait un assommoir.
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. Entrée de la cour. Au centre, la Tour du sud-ouest.
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. Entrée de la cour. Au centre, la Tour du sud-ouest.
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. Jusque-là, l'architecture est militaire. Mais cette cour d'honneur révèle une belle composition Renaissance, avec fenêtres à meneaux, larmiers, clés pendantes. Le Gothique tardif s'exprime aussi ici, avec balustrade et des décors muraux à flammes et accolades.
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. Jusque-là, l'architecture est militaire. Mais cette cour d'honneur révèle une belle composition Renaissance, avec fenêtres à meneaux, larmiers, clés pendantes. Le Gothique tardif s'exprime aussi ici, avec balustrade et des décors muraux à flammes et accolades.
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. Un large perron permet d'accéder à une terrasse, depuis laquelle on pénètre dans la chapelle inférieure. Sous la terrasse, la porte donne accès à une cave-cellier. En bas, à gauche, la Grande Cave. Elle comprend une grande salle souterraine où l’on conserve, au XVe siècle, l’huile et le vin dans des jarres. Ponctuellement, la cave sert aussi de cachot.
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. Un large perron permet d'accéder à une terrasse, depuis laquelle on pénètre dans la chapelle inférieure. Sous la terrasse, la porte donne accès à une cave-cellier. En bas, à gauche, la Grande Cave. Elle comprend une grande salle souterraine où l’on conserve, au XVe siècle, l’huile et le vin dans des jarres. Ponctuellement, la cave sert aussi de cachot.
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. Au-dessus de l'escalier, une niche Renaissance à l'antique expose les bustes du roi René et de Jeanne de Laval (1454). Ces bustes, mutilés à la Révolution, sont probablement l'œuvre de Francesco Laurana.
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. Au-dessus de l'escalier, une niche Renaissance à l'antique expose les bustes du roi René et de Jeanne de Laval (1454). Ces bustes, mutilés à la Révolution, sont probablement l'œuvre de Francesco Laurana.
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. La niche est entourée de deux piliers cannelés et chapiteaux à feuilles d'acanthe. Les arcs reposent sur une colonne centrale de même nature. Au-dessus, les blasons des époux et leur couronne royale. Les bustes sont posés sur des socles portant leurs noms. René est coiffé d'une large toque. Ces bustes sont très abîmés parce qu'ils furent jetés dans le puits à la Révolution. En dessous, une inscription
latine : « Ces divins héros, illustres par les lys de France et la Croix, s’avancent côte à côte, et préparent leur départ pour les cieux »
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. La niche est entourée de deux piliers cannelés et chapiteaux à feuilles d'acanthe. Les arcs reposent sur une colonne centrale de même nature. Au-dessus, les blasons des époux et leur couronne royale. Les bustes sont posés sur des socles portant leurs noms. René est coiffé d'une large toque. Ces bustes sont très abîmés parce qu'ils furent jetés dans le puits à la Révolution. En dessous, une inscription latine : « Ces divins héros, illustres par les lys de France et la Croix, s’avancent côte à côte, et préparent leur départ pour les cieux »
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. Le plus remarquable est l'escalier à vis extérieur, tout à fait Renaissance, qui prend naissance au-dessus du puits. Circulaire, il est renforcé de mini contreforts. De larges fenêtres rectangulaires l'éclairent. Très joli, il est antérieur à celui de Blois, qui lui ressemble. A droite, au dernier étage, une fenêtre en gothique flamboyant éclaire la chapelle supérieure.
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. Le plus remarquable est l'escalier à vis extérieur, tout à fait Renaissance, qui prend naissance au-dessus du puits. Circulaire, il est renforcé de mini contreforts. De larges fenêtres rectangulaires l'éclairent. Très joli, il est antérieur à celui de Blois, qui lui ressemble. A droite, au dernier étage, une fenêtre en gothique flamboyant éclaire la chapelle supérieure.
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. L'escalier et le puits.
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. L'escalier et le puits.
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur.
Le château de Tarascon
La cour d'honneur.
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. Les vestiges de l’oratoire d’Isabelle de Lorraine (1400-1453), première épouse de René Ier , est situé à gauche de la tourelle d’escalier.
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. Les vestiges de l’oratoire d’Isabelle de Lorraine (1400-1453), première épouse de René Ier , est situé à gauche de la tourelle d’escalier.
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. L'entrée de la chapelle de la Vierge et la chapelle des chantres.
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. L'entrée de la chapelle de la Vierge et la chapelle des chantres.
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. La chapelle des chantres. René Ier fait aménager cette chapelle en 1448-1449 pour les jeunes chanteurs, qui participent aux offices religieux.
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. La chapelle des chantres. René Ier fait aménager cette chapelle en 1448-1449 pour les jeunes chanteurs, qui participent aux offices religieux.
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. La chapelle des chantres.
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. La chapelle des chantres.
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. La chapelle des chantres. Les qualités acoustiques de cette pièce viennent de ses ouvertures. Un porte-voix donne sur la chapelle basse.
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. La chapelle des chantres. Les qualités acoustiques de cette pièce viennent de ses ouvertures. Un porte-voix donne sur la chapelle basse.
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. La chapelle basse, ou Grande chapelle, ou chapelle de la Vierge. Entrée de la chapelle.
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. La chapelle basse, ou Grande chapelle, ou chapelle de la Vierge. Entrée de la chapelle.
52
<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. La chapelle basse, ou Grande chapelle, ou chapelle de la Vierge. Quoique gothique, elle est peu éclairée par de petites fenêtres, à cause du poids des étages au-dessus d'elle.
Une nef unique s'achève par un chœur à trois baies étroites en ogives, afin de ne pas affaiblir la défense. Ce choeur est logé dans la tour des chapelles.
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. La chapelle basse, ou Grande chapelle, ou chapelle de la Vierge. Quoique gothique, elle est peu éclairée par de petites fenêtres, à cause du poids des étages au-dessus d'elle. Une nef unique s'achève par un chœur à trois baies étroites en ogives, afin de ne pas affaiblir la défense. Ce choeur est logé dans la tour des chapelles.
53
<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. La chapelle basse, ou Grande chapelle, ou chapelle de la Vierge. On a six fines colonnes de fins arcs de voûtes. Entre, il y a cinq voûtains étroits ; trois autres arcs partent vers des culots, ce qui délimite, en tout, neuf voûtains.
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. La chapelle basse, ou Grande chapelle, ou chapelle de la Vierge. On a six fines colonnes de fins arcs de voûtes. Entre, il y a cinq voûtains étroits ; trois autres arcs partent vers des culots, ce qui délimite, en tout, neuf voûtains.
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. La chapelle basse, ou Grande chapelle, ou chapelle de la Vierge.
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. La chapelle basse, ou Grande chapelle, ou chapelle de la Vierge.
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. La chapelle basse, ou Grande chapelle, ou chapelle de la Vierge. La voûte du chœur comporte huit branches qui rayonnent à partir d'une clef sculptée représentant le couronnement de la Vierge. Quatre des huit branches portent les symboles des quatre évangélistes
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. La chapelle basse, ou Grande chapelle, ou chapelle de la Vierge. La voûte du chœur comporte huit branches qui rayonnent à partir d'une clef sculptée représentant le couronnement de la Vierge. Quatre des huit branches portent les symboles des quatre évangélistes
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. La chapelle basse, ou Grande chapelle, ou chapelle de la Vierge. La tribune.
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. La chapelle basse, ou Grande chapelle, ou chapelle de la Vierge. La tribune.
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. La chapelle basse, ou Grande chapelle, ou chapelle de la Vierge. Les culots,
à la retombée des voûtes, figurent des vieillards, allégories des prophètes de l’Ancien Testament et des feuilles de vignes.
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. La chapelle basse, ou Grande chapelle, ou chapelle de la Vierge. Les culots, à la retombée des voûtes, figurent des vieillards, allégories des prophètes de l’Ancien Testament et des feuilles de vignes.
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. La chapelle basse, ou Grande chapelle, ou chapelle de la Vierge.
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. La chapelle basse, ou Grande chapelle, ou chapelle de la Vierge.
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. La chapelle basse, ou Grande chapelle, ou chapelle de la Vierge.
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. La chapelle basse, ou Grande chapelle, ou chapelle de la Vierge.
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. La chapelle basse, ou Grande chapelle, ou chapelle de la Vierge. Sur les pierres de l'entrée sont gravés des graffitis.
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. La chapelle basse, ou Grande chapelle, ou chapelle de la Vierge. Sur les pierres de l'entrée sont gravés des graffitis.
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. La chapelle basse, ou Grande chapelle, ou chapelle de la Vierge. Sur les pierres de l'entrée, qui représentent des anges, sont gravés des graffitis.
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. La chapelle basse, ou Grande chapelle, ou chapelle de la Vierge. Sur les pierres de l'entrée, qui représentent des anges, sont gravés des graffitis.
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. La chapelle basse, ou Grande chapelle, ou chapelle de la Vierge. Sur les pierres de l'entrée sont gravés des graffitis.
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. La chapelle basse, ou Grande chapelle, ou chapelle de la Vierge. Sur les pierres de l'entrée sont gravés des graffitis.
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. La chapelle basse, ou Grande chapelle, ou chapelle de la Vierge. Sur les pierres de l'entrée sont gravés des graffitis.
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. La chapelle basse, ou Grande chapelle, ou chapelle de la Vierge. Sur les pierres de l'entrée sont gravés des graffitis.
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. La chapelle basse, ou Grande chapelle, ou chapelle de la Vierge. Au XIXe siècle, des détenus de la
maison d’arrêt gravent des graffiti sur les montants de la porte d’entrée.
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. La chapelle basse, ou Grande chapelle, ou chapelle de la Vierge. Au XIXe siècle, des détenus de la maison d’arrêt gravent des graffiti sur les montants de la porte d’entrée.
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. La chapelle basse, ou Grande chapelle, ou chapelle de la Vierge. Sur les pierres de l'entrée sont gravés des graffitis.
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. La chapelle basse, ou Grande chapelle, ou chapelle de la Vierge. Sur les pierres de l'entrée sont gravés des graffitis.
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. Sur le côté nord, se trouve, une galerie voûtée d'ogives reposant sur des culots ornés.
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. Sur le côté nord, se trouve, une galerie voûtée d'ogives reposant sur des culots ornés.
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. La galerie voûtée d'ogives.
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. La galerie voûtée d'ogives.
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. Deux combattants.
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. Deux combattants.
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. Deux combattants.
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. Deux combattants.
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur.
Le château de Tarascon
La cour d'honneur.
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. Un péicvan.
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. Un péicvan.
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. La tarasque.
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. La tarasque.
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. Un personnage.
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. Un personnage.
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<center>Le château de Tarascon</center>Salle des Festins. Nous sommes dans l'aile ouest, qui est l'aile d'apparat. Les trois niveaux ne comprennent chacun qu'une seule grande salle de 200 m2. Ici, est la salle des festins. Son décor, comme dans le reste du château, est plutôt sobre. Il y a peu d'éléments sculptés. L'impression de vide vient de ce que ces pièces étaient décorées de tentures et d'un mobilier en bois mobile. A gauche de la porte principale, il y a un lave-mains, dont les eaux s'écoulaient directement dans la Rhône.
Le château de Tarascon
Salle des Festins. Nous sommes dans l'aile ouest, qui est l'aile d'apparat. Les trois niveaux ne comprennent chacun qu'une seule grande salle de 200 m2. Ici, est la salle des festins. Son décor, comme dans le reste du château, est plutôt sobre. Il y a peu d'éléments sculptés. L'impression de vide vient de ce que ces pièces étaient décorées de tentures et d'un mobilier en bois mobile. A gauche de la porte principale, il y a un lave-mains, dont les eaux s'écoulaient directement dans la Rhône.
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<center>Le château de Tarascon</center>Salle des Festins. Le lave-mains
Le château de Tarascon
Salle des Festins. Le lave-mains
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<center>Le château de Tarascon</center>Salle des Festins. Les fenêtres, larges, pourvues de bancs, offrent une vue sur le Rhône et Beaucaire.
Le château de Tarascon
Salle des Festins. Les fenêtres, larges, pourvues de bancs, offrent une vue sur le Rhône et Beaucaire.
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<center>Le château de Tarascon</center>Salle des Festins. Le plafond est en mélèze des Alpes, et porte des traces de peinture. Il en est de même au premier étage, où l'on voit des animaux fantastiques dans les caissons.
Le château de Tarascon
Salle des Festins. Le plafond est en mélèze des Alpes, et porte des traces de peinture. Il en est de même au premier étage, où l'on voit des animaux fantastiques dans les caissons.
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<center>Le château de Tarascon</center>Salle des Festins. Une des cheminées ou chauffoirs.
Le château de Tarascon
Salle des Festins. Une des cheminées ou chauffoirs.
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<center>Le château de Tarascon</center>Salle des Festins. Le linteau de l'autre chauffoir est à crochets.
Le château de Tarascon
Salle des Festins. Le linteau de l'autre chauffoir est à crochets.
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<center>Le château de Tarascon</center>Salle des Festins. La tarasque de Christian Lacroix
Le château de Tarascon
Salle des Festins. La tarasque de Christian Lacroix
81
<center>Le château de Tarascon</center>Grande salle ou salle d'apparat. Cette pièce sert de salle à manger et de salle d’apparat pour Louis II et Yolande d’Aragon (1384-1442).
Le château de Tarascon
Grande salle ou salle d'apparat. Cette pièce sert de salle à manger et de salle d’apparat pour Louis II et Yolande d’Aragon (1384-1442).
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<center>Le château de Tarascon</center>Grande salle ou salle d'apparat. Un chauffoir.
Le château de Tarascon
Grande salle ou salle d'apparat. Un chauffoir.
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<center>Le château de Tarascon</center>Grande salle ou salle d'apparat. Un chauffoir.
Le château de Tarascon
Grande salle ou salle d'apparat. Un chauffoir.
84
<center>Le château de Tarascon</center>Grande salle ou salle d'apparat. Les murs sont constellés de graffiti de prisonniers britanniques gravés au XVIIIe siècle.s.
Le château de Tarascon
Grande salle ou salle d'apparat. Les murs sont constellés de graffiti de prisonniers britanniques gravés au XVIIIe siècle.s.
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<center>Le château de Tarascon</center>Grande salle ou salle d'apparat. Siège du pouvoir régalien du comte, le château sert, dès le début, de lieu de détention. La fonction carcérale du château est accentuée entre 1642 et 1926.
Tour à tour, le site est utilisé comme prison, maison d’arrêt et de correction. Les salles sont alors transformées en cachots collectifs ou individuels. Sous la Révolution française, les partisans de Robespierre y sont exécutés en 1795. De cette histoire, subsistent des centaines de graffiti gravés par des soldats espagnols, des marins britanniques de la Royal Navy et hollandais, témoins des guerres euro- méditerranéennes des XVIIe et XVIIIe siècles. Rapatriés à l'arrière du front dans ce vieux château, les prisonniers sont maintenus en détention en attendant d'être échangés ou rançonnés. L'usage carcéral et continu du XVe siècle jusqu'à 1926, date de la fermeture de la prison.
Le château de Tarascon
Grande salle ou salle d'apparat. Siège du pouvoir régalien du comte, le château sert, dès le début, de lieu de détention. La fonction carcérale du château est accentuée entre 1642 et 1926. Tour à tour, le site est utilisé comme prison, maison d’arrêt et de correction. Les salles sont alors transformées en cachots collectifs ou individuels. Sous la Révolution française, les partisans de Robespierre y sont exécutés en 1795. De cette histoire, subsistent des centaines de graffiti gravés par des soldats espagnols, des marins britanniques de la Royal Navy et hollandais, témoins des guerres euro- méditerranéennes des XVIIe et XVIIIe siècles. Rapatriés à l'arrière du front dans ce vieux château, les prisonniers sont maintenus en détention en attendant d'être échangés ou rançonnés. L'usage carcéral et continu du XVe siècle jusqu'à 1926, date de la fermeture de la prison.
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<center>Le château de Tarascon</center>Grande salle ou salle d'apparat. Graffitis.  « Charles Morgan of Newport in Monmoutshire taken April y 26th 1757 » Traduction : 
« Charles Morgan de Newport dans le Monmoutshire pris le 26 avril 1757 ».
Le château de Tarascon
Grande salle ou salle d'apparat. Graffitis. « Charles Morgan of Newport in Monmoutshire taken April y 26th 1757 » Traduction : « Charles Morgan de Newport dans le Monmoutshire pris le 26 avril 1757 ».
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<center>Le château de Tarascon</center>Grande salle ou salle d'apparat. Graffitis.
Le château de Tarascon
Grande salle ou salle d'apparat. Graffitis.
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<center>Le château de Tarascon</center>Grande salle ou salle d'apparat. Le plafond est en mélèze des Alpes.
Le château de Tarascon
Grande salle ou salle d'apparat. Le plafond est en mélèze des Alpes.
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<center>Le château de Tarascon</center>Grande salle ou salle d'apparat. De nombreuses salles sont plafonnées
Le château de Tarascon
Grande salle ou salle d'apparat. De nombreuses salles sont plafonnées "à la française" et sont ornés de closoirs (planchettes en bois peints placées de façon oblique entre les solives des charpentes), décorés d'animaux réels ou imaginaires, des scènes de vie, ou des scènes transgressives.
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<center>Le château de Tarascon</center>Grande salle ou salle d'apparat. Ces peintures aux figures fantastiques décorent les entrevous des plafonds. Elles sont attribuées aux artistes du roi René et rattachées aux campagnes 1447-1449 et 1476-1479.
Le château de Tarascon
Grande salle ou salle d'apparat. Ces peintures aux figures fantastiques décorent les entrevous des plafonds. Elles sont attribuées aux artistes du roi René et rattachées aux campagnes 1447-1449 et 1476-1479.
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<center>Le château de Tarascon</center>Grande salle ou salle d'apparat. Dans les closoirss figurent des animaux monstrueux,  caractéristiques des bestiaires du Moyen Âge.
Le château de Tarascon
Grande salle ou salle d'apparat. Dans les closoirss figurent des animaux monstrueux, caractéristiques des bestiaires du Moyen Âge.
92
<center>Le château de Tarascon</center>Chambre de Louis II. Elle est équipée de latrines donnant sur le fleuve., de fenêtres à meneaux et d’une cheminée encastrée.
Le château de Tarascon
Chambre de Louis II. Elle est équipée de latrines donnant sur le fleuve., de fenêtres à meneaux et d’une cheminée encastrée.
93
<center>Le château de Tarascon</center>Chambre de Louis II. A l'extrême droite, on voit une tour carrée détruite au XIXe siècle lors de la construction d'un abattoir à sa place.
Le château de Tarascon
Chambre de Louis II. A l'extrême droite, on voit une tour carrée détruite au XIXe siècle lors de la construction d'un abattoir à sa place.
94
<center>Le château de Tarascon</center>Chambre du chapelain. Le chapelain, maître des offices, occupe cette chambre.
Le château de Tarascon
Chambre du chapelain. Le chapelain, maître des offices, occupe cette chambre.
95
<center>Le château de Tarascon</center>Chambre du chapelain. René Ier fait aménager dans les années 1470 une tribune en bois, qui donne sur la chapelle basse  et conduit vers l’escalier d’honneur.
Le château de Tarascon
Chambre du chapelain. René Ier fait aménager dans les années 1470 une tribune en bois, qui donne sur la chapelle basse et conduit vers l’escalier d’honneur.
96
<center>Le château de Tarascon</center>Chambre du chapelain. Les latrines.
Le château de Tarascon
Chambre du chapelain. Les latrines.
97
<center>Le château de Tarascon</center>Escalier en colimaçon, ou à vis, ou hélicoïdal.
Le château de Tarascon
Escalier en colimaçon, ou à vis, ou hélicoïdal.
98
<center>Le château de Tarascon</center>Grand retrait. Le grand retrait sert de chambre.
Le château de Tarascon
Grand retrait. Le grand retrait sert de chambre.
99
<center>Le château de Tarascon</center>Grand retrait. Les latrines.
Le château de Tarascon
Grand retrait. Les latrines.
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<center>Le château de Tarascon</center>Grand retrait. Un four.
Le château de Tarascon
Grand retrait. Un four.
101
<center>Le château de Tarascon</center>Grand retrait. Les salles du dernier étage sont dotées de remarquables voûtes avec des croisées en ogives. Sous la voûte majestueuse, les culots sont ornés de feuilles de vignes et de blasons anciennement peints, figurant des fleurs de lys et des croix de Jérusalem, emblèmes des ducs d’Anjou.
Le château de Tarascon
Grand retrait. Les salles du dernier étage sont dotées de remarquables voûtes avec des croisées en ogives. Sous la voûte majestueuse, les culots sont ornés de feuilles de vignes et de blasons anciennement peints, figurant des fleurs de lys et des croix de Jérusalem, emblèmes des ducs d’Anjou.
102
<center>Le château de Tarascon</center>Grand retrait. Sous la voûte majestueuse, les culots sont
ornés de feuilles de vignes et de blasons anciennement peints, figurant des fleurs de lys et des croix de Jérusalem, emblèmes des ducs d’Anjou.
Le château de Tarascon
Grand retrait. Sous la voûte majestueuse, les culots sont ornés de feuilles de vignes et de blasons anciennement peints, figurant des fleurs de lys et des croix de Jérusalem, emblèmes des ducs d’Anjou.
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<center>Le château de Tarascon</center>Grand retrait. Sous la voûte majestueuse, les culots sont
ornés de feuilles de vignes et de blasons anciennement peints, figurant des fleurs de lys et des croix de Jérusalem, emblèmes des ducs d’Anjou.
Le château de Tarascon
Grand retrait. Sous la voûte majestueuse, les culots sont ornés de feuilles de vignes et de blasons anciennement peints, figurant des fleurs de lys et des croix de Jérusalem, emblèmes des ducs d’Anjou.
104
<center>Le château de Tarascon</center>Grande garde-robe. L’inventaire du mobilier réalisé en 1457 révèle que cette grande pièce, équipée de deux cheminées, sert de salle à
manger, puis de grenier.
Le château de Tarascon
Grande garde-robe. L’inventaire du mobilier réalisé en 1457 révèle que cette grande pièce, équipée de deux cheminées, sert de salle à manger, puis de grenier.
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<center>Le château de Tarascon</center>Grande garde-robe. Le roi René et Jeanne de Laval. René 1er d’Anjou, Comte de Guise, Duc de Bar de Lorraine et d’Anjou, Roi de Naples, de Jérusalem et d’Aragon est surnommé « le Bon Roi René ». En 1454 suite au décès d’Isabelle 1ère de Lorraine son épouse, il se remarie avec Jeanne de Laval (1433-1498). Amoureux des arts, c’est un grand mécène. Il contribue à la relance de l’économie en Anjou affectée par la guerre de Cent ans. Il meurt à Aix-en-Provence le 10 juillet 1480 et est enterré dans la cathédrale d’Angers au côté de sa première épouse.
Le château de Tarascon
Grande garde-robe. Le roi René et Jeanne de Laval. René 1er d’Anjou, Comte de Guise, Duc de Bar de Lorraine et d’Anjou, Roi de Naples, de Jérusalem et d’Aragon est surnommé « le Bon Roi René ». En 1454 suite au décès d’Isabelle 1ère de Lorraine son épouse, il se remarie avec Jeanne de Laval (1433-1498). Amoureux des arts, c’est un grand mécène. Il contribue à la relance de l’économie en Anjou affectée par la guerre de Cent ans. Il meurt à Aix-en-Provence le 10 juillet 1480 et est enterré dans la cathédrale d’Angers au côté de sa première épouse.
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<center>Le château de Tarascon</center>Grande garde-robe.
Le château de Tarascon
Grande garde-robe.
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<center>Le château de Tarascon</center>Grande garde-robe.
Le château de Tarascon
Grande garde-robe.
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<center>Le château de Tarascon</center>Grande garde-robe. Les prisonniers
britanniques ont gravé de nombreux graffiti contre le mur sud
Le château de Tarascon
Grande garde-robe. Les prisonniers britanniques ont gravé de nombreux graffiti contre le mur sud
109
<center>Le château de Tarascon</center>Escalier montant à la terrasse.
Le château de Tarascon
Escalier montant à la terrasse.
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<center>Le château de Tarascon</center>La terrasse du Château.
Le château de Tarascon
La terrasse du Château.
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<center>Le château de Tarascon</center>La terrasse du Château.
Le château de Tarascon
La terrasse du Château.
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneu.A droite, la  fenêtre gothique de la chapelle haute.
Le château de Tarascon
La cour d'honneu.A droite, la fenêtre gothique de la chapelle haute.
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<center>Le château de Tarascon</center>La cour d'honneur. L'escalier à vis, intégré dans une tourelle en saillie, dessert les trois étages du Château..
Le château de Tarascon
La cour d'honneur. L'escalier à vis, intégré dans une tourelle en saillie, dessert les trois étages du Château..
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<center>Le château de Tarascon</center>Gargouilles de la cour d'honneur.
Le château de Tarascon
Gargouilles de la cour d'honneur.
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<center>Le château de Tarascon</center>Gargouille de la cour d'honneur.
Le château de Tarascon
Gargouille de la cour d'honneur.
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<center>Le château de Tarascon</center>Depuis la vaste terrasse du Château, on jouit d'un splendide panorama sur la forteresse de Beaucaire.
Le château de Tarascon
Depuis la vaste terrasse du Château, on jouit d'un splendide panorama sur la forteresse de Beaucaire.
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<center>Le château de Tarascon</center>La forteresse de Beaucaire.
Le château de Tarascon
La forteresse de Beaucaire.
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<center>Le château de Tarascon</center>Beaucaire.
Le château de Tarascon
Beaucaire.
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<center>Le château de Tarascon</center>A gauche de l’usine de pâte à papier, sur la ligne de crêet, une petite forme rectangulaire est l'Abbaye de Montmajour.
Le château de Tarascon
A gauche de l’usine de pâte à papier, sur la ligne de crêet, une petite forme rectangulaire est l'Abbaye de Montmajour.
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<center>Le château de Tarascon</center>Les toits de Tarascon.
Le château de Tarascon
Les toits de Tarascon.
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<center>Le château de Tarascon</center>La Collégiale Royale Sainte Marthe.
Le château de Tarascon
La Collégiale Royale Sainte Marthe.
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<center>Le château de Tarascon</center>la Collégiale Royale Sainte Marthe.  La girouette représente la tarasque.
Le château de Tarascon
la Collégiale Royale Sainte Marthe. La girouette représente la tarasque.
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<center>Le château de Tarascon</center>Au fond, dans les nuages, le Ventoux.
Le château de Tarascon
Au fond, dans les nuages, le Ventoux.
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<center>Le château de Tarascon</center>Grande chambre. Le capitaine du château, responsable de la garnison, est logé dans ces
appartements. Contrairement à l’aile côté Rhône, les cheminées de l’aile côté ville sont sculptées, et non plus encastrées. Les culots sont décorés d’animaux et d’un personnage grimaçant.
Le château de Tarascon
Grande chambre. Le capitaine du château, responsable de la garnison, est logé dans ces appartements. Contrairement à l’aile côté Rhône, les cheminées de l’aile côté ville sont sculptées, et non plus encastrées. Les culots sont décorés d’animaux et d’un personnage grimaçant.
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<center>Le château de Tarascon</center>Grande chambre
Le château de Tarascon
Grande chambre
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<center>Le château de Tarascon</center>Grande chambre. La voûte d'ogives.
Le château de Tarascon
Grande chambre. La voûte d'ogives.
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<center>Le château de Tarascon</center>Grande chambre. Les culots sont décorés d’animaux et d’un personnage grimaçant.
Le château de Tarascon
Grande chambre. Les culots sont décorés d’animaux et d’un personnage grimaçant.
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<center>Le château de Tarascon</center>Grande chambre. Une chauve-souris.
Le château de Tarascon
Grande chambre. Une chauve-souris.
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<center>Le château de Tarascon</center>Grande chambre. Un personnage grimaçant.
Le château de Tarascon
Grande chambre. Un personnage grimaçant.
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<center>Le château de Tarascon</center>Grande chambre. La cheminée.
Le château de Tarascon
Grande chambre. La cheminée.
131
<center>Le château de Tarascon</center>Chambre du capitaine. Le capitaine dispose d’une chambre privée avec cheminée.
Le château de Tarascon
Chambre du capitaine. Le capitaine dispose d’une chambre privée avec cheminée.
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<center>Le château de Tarascon</center>Chambre du capitaine.
Le château de Tarascon
Chambre du capitaine.
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<center>Le château de Tarascon</center>Chambre du capitaine. Les retombées des arcs sont décorées de culots figurant des chauves-souris (ici), des personnages et un aigle.
Le château de Tarascon
Chambre du capitaine. Les retombées des arcs sont décorées de culots figurant des chauves-souris (ici), des personnages et un aigle.
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<center>Le château de Tarascon</center>Chambre du capitaine. Un aigle.
Le château de Tarascon
Chambre du capitaine. Un aigle.
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<center>Le château de Tarascon</center>Chambre du capitaine. Un personnage
Le château de Tarascon
Chambre du capitaine. Un personnage
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<center>Le château de Tarascon</center>Chapelle haute. Au Moyen Âge, la chapelle haute est réservée au prince. Si des familiers peuvent assister aux offices, seuls le seigneur et son épouse disposent des deux oratoires, de part et d’autre de la nef.
Le château de Tarascon
Chapelle haute. Au Moyen Âge, la chapelle haute est réservée au prince. Si des familiers peuvent assister aux offices, seuls le seigneur et son épouse disposent des deux oratoires, de part et d’autre de la nef.
137
<center>Le château de Tarascon</center>Chapelle haute. A droite et à gauche de l'abside, se situent les oratoires du roi et de la reine, dont les accès étaient sûrement cachés derrière une tapisserie. Des oculi permettaient de les aérer, pendant que brûlait un brasero.
Le château de Tarascon
Chapelle haute. A droite et à gauche de l'abside, se situent les oratoires du roi et de la reine, dont les accès étaient sûrement cachés derrière une tapisserie. Des oculi permettaient de les aérer, pendant que brûlait un brasero.
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<center>Le château de Tarascon</center>Chapelle haute. Elle possède deux voûtes en croisées d'ogives et une abside à six nervures. Les culots sont sculptés de feuillages et d'animaux fantastiques. On y trouve la baie monumentale gothique.
Le château de Tarascon
Chapelle haute. Elle possède deux voûtes en croisées d'ogives et une abside à six nervures. Les culots sont sculptés de feuillages et d'animaux fantastiques. On y trouve la baie monumentale gothique.
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<center>Le château de Tarascon</center>Chapelle haute. Le blason peint du duc d’Anjou Louis III orne la clef de voûte du chœur.
Le château de Tarascon
Chapelle haute. Le blason peint du duc d’Anjou Louis III orne la clef de voûte du chœur.
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<center>Le château de Tarascon</center>Chambre des étuves. La chambre des étuves est une salle d’eau, dont le sol est chauffé à la manière des bains de vapeur de l’Antiquité. Elle est réservée au seigneur et démontre l’importance accordée, au Moyen Âge, à la propreté du corps.
Le château de Tarascon
Chambre des étuves. La chambre des étuves est une salle d’eau, dont le sol est chauffé à la manière des bains de vapeur de l’Antiquité. Elle est réservée au seigneur et démontre l’importance accordée, au Moyen Âge, à la propreté du corps.
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<center>Le château de Tarascon</center>Chambre des étuves.
Le château de Tarascon
Chambre des étuves.
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<center>Le château de Tarascon</center>Chambre des étuves.
Le château de Tarascon
Chambre des étuves.
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<center>Le château de Tarascon</center>L'escalier d'honneur.
Le château de Tarascon
L'escalier d'honneur.
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<center>Le château de Tarascon</center>Chambre de René Ier. Cette chambre est occupée par
René Ier lors de ses séjours en 1447-1449. Son plafond est totalement restauré en 2000.
Le château de Tarascon
Chambre de René Ier. Cette chambre est occupée par René Ier lors de ses séjours en 1447-1449. Son plafond est totalement restauré en 2000.
145
<center>Le château de Tarascon</center>Chambre de René Ier. La fenêtre, donnant sur la ville, est munie de grandes banquettes en pierre, appelées coussièges.
Le château de Tarascon
Chambre de René Ier. La fenêtre, donnant sur la ville, est munie de grandes banquettes en pierre, appelées coussièges.
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<center>Le château de Tarascon</center>Chambre de René Ier.
Le château de Tarascon
Chambre de René Ier.
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<center>Le château de Tarascon</center>Cabinet d'écriture. Le cabinet d’écriture est utilisé par René Ier et par son artiste enlumineur favori, Barthélemy d’Eyck ( vers 1472). Ce dernier peint les enluminures
illustrant les œuvres écrites par le
prince.
Le château de Tarascon
Cabinet d'écriture. Le cabinet d’écriture est utilisé par René Ier et par son artiste enlumineur favori, Barthélemy d’Eyck ( vers 1472). Ce dernier peint les enluminures illustrant les œuvres écrites par le prince.
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<center>Le château de Tarascon</center>Chambre de Marguerite de Chambley. La pièce est occupée en 1447-1449 par l’épouse du sénéchal Louis de Beauvau (1409-1462), Marguerite de Chambley (vers 1423-1456). Elle dispose d’une
chambre privée à l’instar de la reine. Une tarasque en osier. de Daniel Benibghi lors de l'exposition
Le château de Tarascon
Chambre de Marguerite de Chambley. La pièce est occupée en 1447-1449 par l’épouse du sénéchal Louis de Beauvau (1409-1462), Marguerite de Chambley (vers 1423-1456). Elle dispose d’une chambre privée à l’instar de la reine. Une tarasque en osier. de Daniel Benibghi lors de l'exposition "Pascal Monteil et Regards d'Artistes sur le château".
149
<center>Le château de Tarascon</center>Grande chambre. Ces appartements laissent imaginer la splendeur des décors médiévaux de la demeure princière.
Le château de Tarascon
Grande chambre. Ces appartements laissent imaginer la splendeur des décors médiévaux de la demeure princière.
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<center>Le château de Tarascon</center>Grande chambre.
Le château de Tarascon
Grande chambre.
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<center>Le château de Tarascon</center>Grande chambre. Les plafonds sont
restaurés dans les années 1960. Sur
les closoirs, on devine une dame de
cour accompagnée de son chien, des musiciens, des animaux familiers ou monstrueux. Ces décors sont sans doute
réalisés sous la conduite de Barthélémy d’Eyck, vers 1450
Le château de Tarascon
Grande chambre. Les plafonds sont restaurés dans les années 1960. Sur les closoirs, on devine une dame de cour accompagnée de son chien, des musiciens, des animaux familiers ou monstrueux. Ces décors sont sans doute réalisés sous la conduite de Barthélémy d’Eyck, vers 1450
152
<center>Le château de Tarascon</center>Petite chambre. Le plafond de cette chambre a été en partie noirci par les fumées de la cheminée. On devine cependant une
frise décorative en bois, unique dans ce château. Les murs sont gravés de graffiti de détenus civils et militaires emprisonnés au XVIIIe siècle avant et durant la Révolution française.
Le château de Tarascon
Petite chambre. Le plafond de cette chambre a été en partie noirci par les fumées de la cheminée. On devine cependant une frise décorative en bois, unique dans ce château. Les murs sont gravés de graffiti de détenus civils et militaires emprisonnés au XVIIIe siècle avant et durant la Révolution française.
153
<center>Le château de Tarascon</center>Grande chambre. La cheminée est ornée du blason aux lions de la famille de Beauvau. Pierre (1380-1435) et Louis sont les conseillers
et familiers des ducs d’Anjou et portent chacun à leur tour le titre de sénéchal. Représentant les princes, ils conduisent notamment les travaux de construction du château en lien avec le maître des
œuvres du roi, Jean Robert. Lors de
certains séjours, la chambre est aussi occupée par les épouses des princes.
Le château de Tarascon
Grande chambre. La cheminée est ornée du blason aux lions de la famille de Beauvau. Pierre (1380-1435) et Louis sont les conseillers et familiers des ducs d’Anjou et portent chacun à leur tour le titre de sénéchal. Représentant les princes, ils conduisent notamment les travaux de construction du château en lien avec le maître des œuvres du roi, Jean Robert. Lors de certains séjours, la chambre est aussi occupée par les épouses des princes.
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<center>Le château de Tarascon</center>Grande chambre.
Le château de Tarascon
Grande chambre.
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<center>Le château de Tarascon</center>Salle des Galères. Cette salle rappelle que le château servit de prison. On y trouve divers graffitis réalisés par les prisonniers. Les murs de cette chambre sont gravés
de graffiti datés de la fin du XVe siècle (vers 1480). Ils ont sans doute été réalisés par un maître-bâtisseur de navires, d’origine catalane, adversaire du roi René Ier. On ne connaît pas le motif exact de son emprisonnement. Une caraque.
Le château de Tarascon
Salle des Galères. Cette salle rappelle que le château servit de prison. On y trouve divers graffitis réalisés par les prisonniers. Les murs de cette chambre sont gravés de graffiti datés de la fin du XVe siècle (vers 1480). Ils ont sans doute été réalisés par un maître-bâtisseur de navires, d’origine catalane, adversaire du roi René Ier. On ne connaît pas le motif exact de son emprisonnement. Une caraque.
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<center>Le château de Tarascon</center>Autour de la porte d’entrée, on découvre un autel dédié à la
Vierge et des jeux de table très prisés au Moyen Âge, les échecs et le tric-trac.
Le château de Tarascon
Autour de la porte d’entrée, on découvre un autel dédié à la Vierge et des jeux de table très prisés au Moyen Âge, les échecs et le tric-trac.
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<center>Le château de Tarascon</center>Une nef médiévale.
Le château de Tarascon
Une nef médiévale.
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<center>Le château de Tarascon</center>Une façade du château ?
Le château de Tarascon
Une façade du château ?
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<center>Le château de Tarascon</center>Une fuste.
Le château de Tarascon
Une fuste.
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<center>Le château de Tarascon</center>
Le château de Tarascon
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<center>Le château de Tarascon</center>Des fustes.
Le château de Tarascon
Des fustes.
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<center>Le château de Tarascon</center>Contre le mur est, une scène
de combat naval oppose six navires
catalans et angevins. Elle illustre les batailles pour la maîtrise du royaume de Naples, de Sicile et de Jérusalem, contre les princes d’Aragon.
Le château de Tarascon
Contre le mur est, une scène de combat naval oppose six navires catalans et angevins. Elle illustre les batailles pour la maîtrise du royaume de Naples, de Sicile et de Jérusalem, contre les princes d’Aragon.
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<center>Le château de Tarascon</center>Deux fustes.
Le château de Tarascon
Deux fustes.
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<center>Le château de Tarascon</center>Une nef médiévale.
Le château de Tarascon
Une nef médiévale.
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<center>Le château de Tarascon</center>Un Golgotha.
Le château de Tarascon
Un Golgotha.
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<center>Le château de Tarascon</center>
Le château de Tarascon
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<center>Le château de Tarascon</center>La clef de voûte.
Le château de Tarascon
La clef de voûte.
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<center>Tarascon</center>Ici la justice rendue du XVIIe siècle jusqu'en 1858.
Tarascon
Ici la justice rendue du XVIIe siècle jusqu'en 1858.
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<center>Tarascon</center>
Tarascon
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<center>l'Hôtel-de-Ville</center>Il a été édifié au XVIIe siècle sous le règne du roi de France Louis XIV. En 1644, les Consuls, nobles et bourgeois, décident de transférer l'ancienne Maison commune, située à proximité de l'église Sainte-Marthe, vers le cœur du quartier commerçant, place du Marché. La construction du nouvel édifice, destiné à accueillir les réunions des Consuls et conserver les actes et privilèges de la cité, débute en 1648. Dès lors, l'Hôtel de Ville constitue le lieu emblématique du pouvoir communal.
l'Hôtel-de-Ville
Il a été édifié au XVIIe siècle sous le règne du roi de France Louis XIV. En 1644, les Consuls, nobles et bourgeois, décident de transférer l'ancienne Maison commune, située à proximité de l'église Sainte-Marthe, vers le cœur du quartier commerçant, place du Marché. La construction du nouvel édifice, destiné à accueillir les réunions des Consuls et conserver les actes et privilèges de la cité, débute en 1648. Dès lors, l'Hôtel de Ville constitue le lieu emblématique du pouvoir communal.
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<center>Les arcades.</center>
Les arcades.
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<center>Les arcades.</center>
Les arcades.
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<center>L'Hôtel d'Aiminy</center>L’hôtel d'Aiminy constitue l'un des plus majestueux hôtels particuliers de Tarascon. Il a été élevé au XVIIe siècle par les Aiminy, famille noble dont plusieurs membres ont été consuls de la Ville. Les agrandissements latéraux ont donné à cet ensemble la physionomie d'un hôtel dit « à la parisienne », disposant d'une cour intérieure et d'écuries. Le portail de style Louis XV est orné de motifs rocaille.
L'Hôtel d'Aiminy
L’hôtel d'Aiminy constitue l'un des plus majestueux hôtels particuliers de Tarascon. Il a été élevé au XVIIe siècle par les Aiminy, famille noble dont plusieurs membres ont été consuls de la Ville. Les agrandissements latéraux ont donné à cet ensemble la physionomie d'un hôtel dit « à la parisienne », disposant d'une cour intérieure et d'écuries. Le portail de style Louis XV est orné de motifs rocaille.
174
<center>L'Hôtel d'Aiminy</center>La façade de la maison est percée de fenêtres à meneaux et décorée de bossages. Charles Demery installe ici, en 1916, sa fabrique de tissus imprimés, héritière des fabriques Jourdan et Véran, présentes à Tarascon depuis 1818. Son neveu, Charles Demery lui succède en 1937 et il crée, le 3 juin 1939, la marque Souleiado, dont le rayonnement est aujourd’hui international.
L'Hôtel d'Aiminy
La façade de la maison est percée de fenêtres à meneaux et décorée de bossages. Charles Demery installe ici, en 1916, sa fabrique de tissus imprimés, héritière des fabriques Jourdan et Véran, présentes à Tarascon depuis 1818. Son neveu, Charles Demery lui succède en 1937 et il crée, le 3 juin 1939, la marque Souleiado, dont le rayonnement est aujourd’hui international.
175
<center>L'Hôtel d'Aiminy</center>La boutique Souleiado de Tarascon se situe dans l'Hôtel Particulier d'Aiminy, lieu même du musée, qui abritait autrefois une manufacture d'Indiennes et qui retrace aujourd'hui les secrets de fabrication des célèbres indiennes et leur utilisation depuis le XVIIIè siècle.
L'Hôtel d'Aiminy
La boutique Souleiado de Tarascon se situe dans l'Hôtel Particulier d'Aiminy, lieu même du musée, qui abritait autrefois une manufacture d'Indiennes et qui retrace aujourd'hui les secrets de fabrication des célèbres indiennes et leur utilisation depuis le XVIIIè siècle.
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<center>SOULEIADO.</center>Tapisserie Louis Philippe.
SOULEIADO.
Tapisserie Louis Philippe.
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<center>SOULEIADO.</center>
SOULEIADO.
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<center>SOULEIADO.</center>Enveloppe arlésienne ou cape à la polonaise.
SOULEIADO.
Enveloppe arlésienne ou cape à la polonaise.
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<center>SOULEIADO.</center>
SOULEIADO.
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<center>SOULEIADO.</center>Robe fond ramoneur.
SOULEIADO.
Robe fond ramoneur.
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<center>SOULEIADO.</center>
SOULEIADO.
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<center>SOULEIADO.</center>L'étuvage. Une fois le tissu imprimé, les ouvriers plaçaient ce dernier dans l'étuve permettant la fixation des couleurs. Une étape nécessaire pour que la gomme arabique qui était mélangée aux pigments puisse tenir son rôle de fixateur.
Depuis notre origine, cette étuve à vapeur nous permit le fixage des couleurs sur nos percales. Au 19ème siècle, cette cavité était reliée à une chaudière à bois. Elle fut ensuite alimentée en chaleur par une chaudière à charbon, pour finir dès les années 30 par une alimentation en fuel.
SOULEIADO.
L'étuvage. Une fois le tissu imprimé, les ouvriers plaçaient ce dernier dans l'étuve permettant la fixation des couleurs. Une étape nécessaire pour que la gomme arabique qui était mélangée aux pigments puisse tenir son rôle de fixateur. Depuis notre origine, cette étuve à vapeur nous permit le fixage des couleurs sur nos percales. Au 19ème siècle, cette cavité était reliée à une chaudière à bois. Elle fut ensuite alimentée en chaleur par une chaudière à charbon, pour finir dès les années 30 par une alimentation en fuel.
183
<center>SOULEIADO.</center>L'eau chaude produisait de la vapeur, sa densité était surveillée par un manomètre. La chaudière devait être poussée jusqu'à 190°, pour que la vapeur atteigne les 90°. C'est seulement à cette température qu'était libérée la vapeur. Elle s'engouffrait alors dans les conduits qui alimentaient l'étuve.
Pour placer l'étoffe dans l'étuve à vapeur, sans que les faces imprimées ne se touchent, l'utilisation d'une barre à crochet était indispensable. Cette barre en métal mesurait 1 m de long sur laquelle 4 crochets étaient soudés. Elle permettait de placer en alternance, un métrage de jute et le tissu imprimé.
Une fois que le processus de séchage était terminé, le tissu partait pour sa dernière phase de préparation : le lavage
SOULEIADO.
L'eau chaude produisait de la vapeur, sa densité était surveillée par un manomètre. La chaudière devait être poussée jusqu'à 190°, pour que la vapeur atteigne les 90°. C'est seulement à cette température qu'était libérée la vapeur. Elle s'engouffrait alors dans les conduits qui alimentaient l'étuve. Pour placer l'étoffe dans l'étuve à vapeur, sans que les faces imprimées ne se touchent, l'utilisation d'une barre à crochet était indispensable. Cette barre en métal mesurait 1 m de long sur laquelle 4 crochets étaient soudés. Elle permettait de placer en alternance, un métrage de jute et le tissu imprimé. Une fois que le processus de séchage était terminé, le tissu partait pour sa dernière phase de préparation : le lavage
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<center>SOULEIADO.</center>Une fois que les percales étaient imprimées et fixées, il était indispensable de les laver à grande eau pour les libérer des surcharges de couleurs et de gomme arabique.
Cette pièce s'est modernisée depuis sa création.
SOULEIADO.
Une fois que les percales étaient imprimées et fixées, il était indispensable de les laver à grande eau pour les libérer des surcharges de couleurs et de gomme arabique. Cette pièce s'est modernisée depuis sa création.
185
<center>SOULEIADO.</center>En 1806 le grand lavoir servait uniquement au nettoyage des tamis de couleurs ainsi que des étoffes. Dès 1939, on plaça les tourniquets au-dessus du lavoir.
SOULEIADO.
En 1806 le grand lavoir servait uniquement au nettoyage des tamis de couleurs ainsi que des étoffes. Dès 1939, on plaça les tourniquets au-dessus du lavoir.
186
<center>SOULEIADO.</center>Les pièces de tissu pouvaient être passées en calandre, à la demande. Cette phase avait pour but de comprimer la fibre du tissu afin de lui donner une certaine fermeté, c'est un repassage à froid.
SOULEIADO.
Les pièces de tissu pouvaient être passées en calandre, à la demande. Cette phase avait pour but de comprimer la fibre du tissu afin de lui donner une certaine fermeté, c'est un repassage à froid.
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<center>SOULEIADO.</center>
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<center>SOULEIADO.</center>Au centre, sac ADIANA.
SOULEIADO.
Au centre, sac ADIANA.
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<center>SOULEIADO.</center>
SOULEIADO.
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<center>SOULEIADO.</center>aspect physique ou de leur tissu d’abandon déposé par leur mère ...
On retiendra dans les actes Marseillais:
Beaucoup de bébés portant les patronymes :
« .. DU RUBAN COULEUR DE FEU » ruban attaché au poigné de couleur garance
« Honnoré DE LA CALOTTE BOUTISSE » petit bonnet en tissu piqué
« Janne DE LA PIESSE DE BAYETTE » pièce en tissu fin de laine
« Pierre DE LA SEDE CRAMOYSINE » mot provençal pour la soie
L’Hôtel Dieu ferma ses portes et perdit sa fonction hospitalière en 2006.
Lors de travaux de rénovation pour transformer le bâtiment en palace, un endroit jusqu’alors insoupçonné a été mis à jour : |
Une pièce entière de billets d’abandon, ces fameuses remarques. Une pièce entière de couleurs, de motifs, d’indiennes et d’espoir enfouis ...
SOULEIADO.
aspect physique ou de leur tissu d’abandon déposé par leur mère ... On retiendra dans les actes Marseillais: Beaucoup de bébés portant les patronymes : « .. DU RUBAN COULEUR DE FEU » ruban attaché au poigné de couleur garance « Honnoré DE LA CALOTTE BOUTISSE » petit bonnet en tissu piqué « Janne DE LA PIESSE DE BAYETTE » pièce en tissu fin de laine « Pierre DE LA SEDE CRAMOYSINE » mot provençal pour la soie L’Hôtel Dieu ferma ses portes et perdit sa fonction hospitalière en 2006. Lors de travaux de rénovation pour transformer le bâtiment en palace, un endroit jusqu’alors insoupçonné a été mis à jour : | Une pièce entière de billets d’abandon, ces fameuses remarques. Une pièce entière de couleurs, de motifs, d’indiennes et d’espoir enfouis ...
193
<center>SOULEIADO.</center>Hélène Demery. Collection années 40.
SOULEIADO.
Hélène Demery. Collection années 40.
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<center>SOULEIADO.</center>Hélène Demery. Collection années 40.
SOULEIADO.
Hélène Demery. Collection années 40.
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<center>SOULEIADO.</center>Nicole Barra.
SOULEIADO.
Nicole Barra.
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<center>SOULEIADO.</center>Nicole Barra.
SOULEIADO.
Nicole Barra.
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<center>SOULEIADO.</center>Nicole Barra.
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Nicole Barra.
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<center>SOULEIADO.</center>Nicole Barra.
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Nicole Barra.
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<center>SOULEIADO.</center>Chantal Thomass.
SOULEIADO.
Chantal Thomass.
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<center>SOULEIADO.</center>Léopold Lelée, dit Léo Lelée, né le 13 décembre 1872 à Chemazé (Mayenne) et mort le 26 juin 1947 à Arles. A gauche, l'été. A droite le printemps.
SOULEIADO.
Léopold Lelée, dit Léo Lelée, né le 13 décembre 1872 à Chemazé (Mayenne) et mort le 26 juin 1947 à Arles. A gauche, l'été. A droite le printemps.
201
<center>SOULEIADO.</center>Léopold Lelée, dit Léo Lelée, né le 13 décembre 1872 à Chemazé (Mayenne) et mort le 26 juin 1947 à Arles. A gauche, l'hiver. A droite,  l'automne.
SOULEIADO.
Léopold Lelée, dit Léo Lelée, né le 13 décembre 1872 à Chemazé (Mayenne) et mort le 26 juin 1947 à Arles. A gauche, l'hiver. A droite, l'automne.
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<center>SOULEIADO.</center>Paperolles.
SOULEIADO.
Paperolles.
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<center>SOULEIADO.</center>Paperolles.
SOULEIADO.
Paperolles.
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<center>SOULEIADO.</center>Les « Santibelli » sont des statuettes généralement hautes d’une quarantaine de centimètres. Moulées en terre cuite, mais également en plâtre, provenant d'Italie, elles sont peintes de couleurs très vives, parfois parsemées de paillettes, et- ou dorées à la feuille. Ces statues religieuses ou profanes sont généralement agrémentées d'un décor en papier découpé, plumes et paillettes: bouquets de fleur, auréoles, guirlandes et découpages complètent souvent la statue qu'un globe de verre protège.
SOULEIADO.
Les « Santibelli » sont des statuettes généralement hautes d’une quarantaine de centimètres. Moulées en terre cuite, mais également en plâtre, provenant d'Italie, elles sont peintes de couleurs très vives, parfois parsemées de paillettes, et- ou dorées à la feuille. Ces statues religieuses ou profanes sont généralement agrémentées d'un décor en papier découpé, plumes et paillettes: bouquets de fleur, auréoles, guirlandes et découpages complètent souvent la statue qu'un globe de verre protège.
205
<center>SOULEIADO.</center>L'origine du nom de ces statuettes est difficile à cerner :ici on évoque un sobriquet bien marseillais qui qualifie de « santibelli » le benêt de pas vraiment dégourdi.
Les « Santibelli » auraient emprunté leur nom à Marseille ; là on imagine que « santibelli » vient du cri poussé par les vendeurs italiens qui selon la tradition colportaient ces objets : « Santi ....Belli » comme un cri de la rue, qui dans un raccourci serait resté pour désigner ces statuettes vendues à la criée
SOULEIADO.
L'origine du nom de ces statuettes est difficile à cerner :ici on évoque un sobriquet bien marseillais qui qualifie de « santibelli » le benêt de pas vraiment dégourdi. Les « Santibelli » auraient emprunté leur nom à Marseille ; là on imagine que « santibelli » vient du cri poussé par les vendeurs italiens qui selon la tradition colportaient ces objets : « Santi ....Belli » comme un cri de la rue, qui dans un raccourci serait resté pour désigner ces statuettes vendues à la criée
206
<center>SOULEIADO.</center>En observant un ensemble de « Santibelli », on constate que le principe de fabrication de ces objets était d'utiliser des éléments adaptables à différentes représentation. Les mêmes corps ou habits, les mêmes membres ou accessoires servent indifféremment, mais selon une combinaison différente, à représenter tel ou tel saint. La qualité esthétique des représentations est réelle et la finesse de ces statues est un des facteurs de leur charme. Cette technique de fabrication est révélatrice d'un savoir-faire que les santonniers provençaux adopteront.
Les « Santibelli » ont connu sans doute un extrême succès populaire dès le début du XIX siècle, pour connaître ensuite une désaffection qui les a fait peu à peu mépriser. Les historiens commencent seulement à porter un regard sérieux sur cet art même si l'histoire de ces statuettes a encore un goût de mystère
SOULEIADO.
En observant un ensemble de « Santibelli », on constate que le principe de fabrication de ces objets était d'utiliser des éléments adaptables à différentes représentation. Les mêmes corps ou habits, les mêmes membres ou accessoires servent indifféremment, mais selon une combinaison différente, à représenter tel ou tel saint. La qualité esthétique des représentations est réelle et la finesse de ces statues est un des facteurs de leur charme. Cette technique de fabrication est révélatrice d'un savoir-faire que les santonniers provençaux adopteront. Les « Santibelli » ont connu sans doute un extrême succès populaire dès le début du XIX siècle, pour connaître ensuite une désaffection qui les a fait peu à peu mépriser. Les historiens commencent seulement à porter un regard sérieux sur cet art même si l'histoire de ces statuettes a encore un goût de mystère
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<center>SOULEIADO.</center>Santons en mie de pain.
SOULEIADO.
Santons en mie de pain.
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<center>SOULEIADO.</center>
SOULEIADO.
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<center>SOULEIADO.</center>
SOULEIADO.
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<center>SOULEIADO.</center>
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<center>SOULEIADO.</center>Panetière provençale.
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Panetière provençale.
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<center>SOULEIADO.</center>Panetière provençale.
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Panetière provençale.
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SOULEIADO.
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SOULEIADO.
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<center>SOULEIADO.</center>L'atelier.
SOULEIADO.
L'atelier.
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<center>SOULEIADO.</center>L'atelier.
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L'atelier.
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<center>SOULEIADO.</center>L'atelier.
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L'atelier.
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<center>SOULEIADO.</center>L'atelier.
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L'atelier.
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<center>SOULEIADO.</center>L'atelier.
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L'atelier.
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<center>SOULEIADO.</center>L'atelier.
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L'atelier.
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<center>SOULEIADO.</center>L'atelier. Les tampons.
SOULEIADO.
L'atelier. Les tampons.
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<center>SOULEIADO.</center>L'atelier. Les tampons.
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L'atelier. Les tampons.
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<center>SOULEIADO.</center>Les WC.
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Les WC.
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<center>SOULEIADO.</center>Ciergerie des Prémontrés.
SOULEIADO.
Ciergerie des Prémontrés.
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