Autour de Brue-Auriac
La Chapelle Notre Dame du Revest, Saint-Martin-de-Pallières, Brue-Auriac.
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La chapelle Notre Dame du Revest.
Au Ier siècle avant JC une villa gallo-romaine est édifiée à l’emplacement actuel de la chapelle et sur les terres qui l’entourent. Le site est alors divisé en deux parties : l’espace agricole (qui exploitait des vignes) et l’habitation, ce qui est l’organisation typique des villas antiques. La villa est occupée jusqu’au Ve, VIe siècle. Au VIe siècle, un monastère cassianite (de l’ordre de St Cassien) est construit à l’emplacement de l’ancienne villa gallo-romaine. Ce monastère est dévasté par les infidèles, vraisemblablement les Sarrasins, au VIIIe siècle. Dès lors, les colons s’établissent sur les hauteurs à l’abri d’un château fort et ce serait là l’origine du castrum, du village d’Esparron.
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La chapelle Notre Dame du Revest.
Une fois la Provence libérée des sarrasins, Geoffroi de Rians, fils de Pons le jeune et neveu de Guillaume comte de Provence (un des libérateurs), reçu la terre du Revest, comme nombreux seigneurs ou descendants reçurent à l’époque des terres et des titres (à l’exemple des vicomtes de Marseille) en récompense de leurs participation aux combats. Toutefois, ayant à cœur de conserver la vocation religieuse du lieu, Geoffroi de Rians céda en 1025 la terre du Revest à l’abbaye St Victor de Marseille qui avait alors nombreuses possessions dans la région. Ce don, nous précise la charte de St Victor, est fait en vue de rebâtir le monastère. C’est ainsi que le monastère au début du XI e siècle est reconstruit.
L'édifice est inscrit à l'Inventaire des Monuments Historiques en 1926. La chapelle et son environnement, avec les chênes centenaires, ont reçu le label « site classé » en 1934.
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La chapelle Notre Dame du Revest.
En 1539 le chapitre collégial de Grignan prend possession des prieurés, les propriétés du monastère étant alors en ruine. En 1673 Jean-Baptiste d’Arcussia, seigneur d’Esparron, acheta aux chanoines les terres du Revest (environ 20 ha). A la Révolution les chapitres sont supprimés et au XIXème siècle le Revest devient propriété de la paroisse.
De puissants contreforts calent le côté Nord et lui donnent un aspect monumental isolé dans le paysage rural dépourvu d’autres constructions. L'abside a un appareil plus soigné que celui des murs gouttereaux car c'est un espace sacré.
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La chapelle Notre Dame du Revest.
Le chevet est ouvert par une fine baie ébrasée.
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La chapelle Notre Dame du Revest.
Les bâtiments du monastère ont laissé la place à un vaste cimetière en 1856.
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La chapelle Notre Dame du Revest.
La façade est ouverte par un portail aux longs clavaux. On peut voir de nombreus trous de boulin. L'appareil est de plus en plus petit suivant la hauteur.
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La chapelle Notre Dame du Revest.
La chapelle actuelle du XIIe siècle est un bel exemple d'édifice roman provençal. Elle est dotée d'une nef unique à quatre travées, voûtée en berceau. La longue nef est séparée en deux parties par un "jubé", sorte de grille de bois transversale.
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La chapelle Notre Dame du Revest.
Dans l'abside est dressé un pilier portant une petite statue de Marie.
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La chapelle Notre Dame du Revest.
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La chapelle Notre Dame du Revest.
La voûte de l'abside.
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La chapelle Notre Dame du Revest.
Petite travée à l'entrée de l'abside.
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La chapelle Notre Dame du Revest.
La chapelle Notre Dame du Revest. Niche de l'abside dans la petite travée.
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La chapelle Notre Dame du Revest.
Pierre en corbeau. Le corbeau est, en architecture, un élément saillant d'un mur. En structure intérieure, il permet de soutenir une poutre, une voûte, un arc ou une statue.
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La chapelle Notre Dame du Revest.
La nef, vue de l'abside.
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La chapelle Notre Dame du Revest.
Un arc doubleau est un arc perpendiculaire à l’axe de la voûte et appuyé contre la face intérieure des murs (il double la voûte).
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La chapelle Notre Dame du Revest.
Un arc de décharge est un élément d'architecture, qui a pour but l'allègement du poids du mur sur le linteau en repoussant les charges sur les côtés. il est surmonté d'un cordon en forme de tore. On ne trouve des cordons que dans l’architecture romane.
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La chapelle Notre Dame du Revest.
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La chapelle Notre Dame du Revest.
Voûte d'une travée, espace entre deux arcs doubleaux.
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La chapelle Notre Dame du Revest.
Pierre tombale des d'Arcussia.
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La chapelle Notre Dame du Revest.
Autel st Jean de la nef.
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La chapelle Notre Dame du Revest.
Autel st Georges de la nef.
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La chapelle Notre Dame du Revest.
A gauche de l'entrée sont exposées trois stèles de calcaire, gravées de longs textes en latin et en français médiéval.
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La chapelle Notre Dame du Revest.
Le bénitier.
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Esparron-de-Pallières.
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Saint-Martin-de-Pallières
L'habitat à Saint-Martin s'est structuré au pied du château fortifié, construit sur un rocher dominant la vue. Cette position offrait à ce lieu une qualité de défense remarquable. Un glacis (pente à découvert précédant la fortification) séparait l'habitat de la plaine. Au début du XIVe siècle, le village était alors un des pôles importants de la région, mais il subit la peste noire de 1348. Presque inhabité en 1471, il se repeupla au XVIe siècle. Seigneurie des Vintimille au XIVe siècle, le fief fut érigé en marquisat par lettres patentes de janvier 1661 pour Pierre de Laurens, Conseiller au Parlement de Provence en 1623.
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Saint-Martin-de-Pallières
La place de la Mairie. Sur cette place, à l’emplacement de la mairie actuelle, se tenait l’église du village ainsi que le cimetière qui lui était accolé. Les vestiges d’une porte à pilastres cannelés sont l’unique témoin du bâtiment. Cette place fut longtemps le seul espace public du village.
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Saint-Martin-de-Pallières
La tour de l'Horloge et son campanile. Ce beffroi carré surmonté d'un campanile fut construit en 1830 par la municipalité. A cette époque, les républicains édifiaient, en grand nombre, des tours d'horloge pour concurrencer les clochers des églises. La cloche du campanile était destinée à sonner les heures qui rythmaient la vie sociale du village, quand celle de l'église annonçait la célébration des offices religieux. L'horloge de Saint-Martin présente l'originalité d'avoir conservé son mécanisme d'origine, ce qui peut excuser son approximation et certaines variations au gré du temps ! Cette tour marque avec les silhouettes de l'église, du château et du pigeonnier, l'identité visuelle du village.
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Saint-Martin-de-Pallières
A l'abri derrière un mur d'enceinte aujourd'hui disparu, le village a gardé son aspect moyenâgeux, disposé en réseau serré de maisons étroites et de petites rues en pente.
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Saint-Martin-de-Pallières
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Saint-Martin-de-Pallières
Mentionné pour la première fois en 1055, le castrum de Saint-Martin se réduisit longtemps au bâtiment central actuel. C'est au début du XVIIe siècle Pierre de Laurens acquit la terre de Saint-Martin, après que s'y soient succédées plusieurs des plus grandes familles de Provence. Magistrat, il devint conseiller au Parlement de Provence à Aix, ouvrant la voie à plusieurs de ses descendants, successivement parlementaires, procureurs ou même Président à mortier.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, l’histoire de Saint-Martin, comme celle de nombreux villages de la région, est liée à Aix-en-Provence. Cette ville, alors capitale judiciaire et administrative, exerça une influence importante sur les campagnes à travers le renouvellement des familles seigneuriales. À partir des années 1610, aux anciennes lignées féodales dont les antiques demeures ont peu évolué depuis la fin du Moyen Âge, succèdent des membres du Parlement de Provence et de la Cour des Comptes. Issus de la noblesse de robe, ils sont désireux d’ajouter à leurs hôtels aixois, une résidence terrienne où pouvait s’exprimer leur puissance. Les châteaux de la Verdière, d’Esparronde-Paillières, de Pontevès et de Seillons, entre autres, devinrent ainsi maison d’été de parlementaires aixois et connurent de profondes transformations. À Saint-Martin, les Laurens, famille de magistrats, conseillers ou présidents à mortier au Parlement, en acquérant le château, entreprirent de lui donner l’éclat et l’apparat qui convenait à leur rang.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, le village voit son château réaménagé pour plus de confort (percement de fenêtres). Un grand parc de douze hectares y est créé avec une citerne de grande contenance ainsi que des jardins en terrasses. Ce parc et la citerne viennent compléter les aménagements que l’on retrouve à cette époque dans plusieurs villages alentour. Un géomètre aixois, Ouvière, traça les plans du parc et conçu ses aménagements de colonnades et de balustrades. Dès 1820, la restauration du château, dégradé à la période révolutionnaire, est lancée. Il est également agrandi entre 1862 et 1865 (reconstruction des tourrs, tour et façades de l'aile droite du château).
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
La galerie reliant la nouvelle église (XVIIe siècle) au château.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
Il fut la propriété des Vintimille, des Castellane, des Forbin, des Glandevez, des Laurens et des Boisgelin. Les Laurens lui donnèrent son aspect actuel.
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L'église de Saint-Martin-de-Pallières.
La porte d'entrée.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
Rue de Boisgelin, 1732-1804, archevêque d'Aix.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
Rue de Boisgelin, 1732-1804, archevêque d'Aix. Au fond, l'église. En 1774, se marrièrent Jean Marie de Boisgelin et Adélaïde de Laurens de Peyrolles, marquise de Saint-Martin-de-Pallières, fille de Pierre de Laurens de Peyrolles, chevalier, marquis de Peyrolles, conseiller du roi et président à Mortier.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
Pierre de Laurens y aménagea l'intérieur et les alentours du château, suivi par les générations qui lui succédèrent, transformant l'austère forteresse médiévale en une belle demeure de villégiature. Il obtint en 1661 du Roi Louis XIV de faire ériger la terre de Saint- Martin en Marquisat. L'unique descendante de la lignée, Marguerite Adélaïde, épousa Gilles Dominique de Boisgelin, dont l'oncle, archevêque d'Aix et académicien, prononça le discours du sacre de Louis XVI à Reims puis celui du Concordat. Ses descendants écrivent encore aujourd'hui l'histoire de cette demeure.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
La bâtisse est parée d’une façade en pierre de taille, d’une porte sculptée de motifs, et des mascarons allégoriques inspirés de ceux de leur hôtel de la place des Quatre-Dauphins à Aix.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
Les mascarons.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
Ancienne bibliothèque.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
Ancienne bibliothèque.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
Vierge de Notre-Dame-de-la-Garde.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
Arbre généalogique des comtes et marquis d'Arène de Conkublet. Jean d'Arène fut consul de la ville de Marseille au XVe, ainsi que Nicolas d'Arène en 1534, et d'autres Arène.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
Eugène de Mazenod.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
St Jean l'évangéliste (copie).
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
St Jérôme.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
St Sébastien.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
La terrasse à partir de laquelle on découvre, d’un coup d’œil, une grande partie du territoire dépendant du ressort des Laurens.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
Le château de Saint-Martin-de-Pallières. A droite, sur une butte, le château de la Verdière.
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L'église de Saint-Martin-de-Pallières.
Après l'effondrement de l'église primitive en 1688, le petit-fils de Pierre de Laurens, Pierre Joseph de Laurens, proposa de construire une nouvelle église à ses frais, près du château. Il demanda en retour que la communauté participe à hauteur de 600 livres et que sa famille garde une chapelle privée, surmontée d'une tribune offrant un accès direct depuis le château ; elle y aura également son caveau. L'édifice fut terminé en 1690 et placée sous le vocable de Notre dame de l'Assomption, en raison du transfert de la chapellenie de Brue du même nom, ancienne seigneurie des Laurens. L'illustre sculpteur, Pierre Puget, ami et concepteur de l'hôtel particulier de Pierre de Laurens à Aix, en aurait dessiné les plans.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
La cuisine.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
La cuisine.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
Le four à patisseries.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
La partie la plus ancienne du château (XIe-XIIe) où venait se réfugier la population.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
Le four à pain.
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Le château de Saint-Martin-de-Pallières.
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L'église de Saint-Martin-de-Pallières.
Vue de la tribune d’où M. de Laurens et sa famille assistaient aux offices. Cette tribune fut construite en même temps que la chapelle, qui devint ensuite l'église.
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L'église de Saint-Martin-de-Pallières.
Les grands travaux exigeaient l’engagement de maîtres d’œuvre confirmés. À Saint-Martin, Pierre Puget, qui a effectué plusieurs chantiers pour les Laurens à Aix dont l’hôtel de Peyrolles, semble avoir inspiré les plans de l’église dont le classicisme et la facture urbaine suscitent intérêt et surprise dans cet environnement.
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L'église de Saint-Martin-de-Pallières.
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L'église de Saint-Martin-de-Pallières.
Le groupe de l’Assomption dans la chapelle de la Vierge. En haut, armes des Boigelin à gauche, celles des Laurens à droite (branche de laurier).
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L'église de Saint-Martin-de-Pallières.
L'église de Saint-Martin-de-groupe représentant l’Assomption de la Vierge, a traditionnellement été attribué à l’artiste Pierre Puget. En effet, ce dernier était un proche de la famille des Laurens et aurait conçu le plan sur lequel fut aménagé l’hôtel particulier de Pierre de Laurens, actuel hôtel de Boisgelin, à Aix-en-Provence. C’est donc tout naturellement qu’un rapprochement peut être fait entre cette œuvre et le sculpteur marseillais.
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L'église de Saint-Martin-de-Pallières.
Le groupe de l’Assomption dans la chapelle de la Vierge.
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L'église de Saint-Martin-de-Pallières.
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L'église de Saint-Martin-de-Pallières.
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L'église de Saint-Martin-de-Pallières.
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L'église de Saint-Martin-de-Pallières.
A droite, la tribune.
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L'église de Saint-Martin-de-Pallières.
Le chœur de l’église et son retable en bois doré du XVIIe siècle. Orifkammes de la Provence et des Laurens.
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L'église de Saint-Martin-de-Pallières.
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L'église de Saint-Martin-de-Pallières.
Le retable en bois sculpté et doré, acquis en 1784 par l'intermédiaire du cardinal de Boisgelin, archevêque d'Aix (classé monument historique en 1912 ).
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L'église de Saint-Martin-de-Pallières.
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L'église de Saint-Martin-de-Pallières.
La Résurrection.
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L'église de Saint-Martin-de-Pallières.
L'Assomption.
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L'église de Saint-Martin-de-Pallières.
Saint Etienne et, au second plan, saint Laurent et Saint Sébastien.
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L'église de Saint-Martin-de-Pallières.
L'Annonciation
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L'église de Saint-Martin-de-Pallières.
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L'église de Saint-Martin-de-Pallières.
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L'église de Saint-Martin-de-Pallières.
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L'église de Saint-Martin-de-Pallières.
Le baptistère.
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L'église de Saint-Martin-de-Pallières.
Chapelle Notre-Dame de Lourdes.
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Saint-Martin-de-Pallières
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Saint-Martin-de-Pallières
La place des Bancau. Les alentours de cette place, cœur du village ancien, témoignèrent de l'exode rural qui toucha la région de la fin du XIXe siècle jusqu'aux années 1970 et qui vida le village de la plupart de ses habitants. On appelait cet endroit le Quartier des Ruines avant qu'il ne soit réhabilité et mis en valeur en 1995 par un théâtre de verdure. Cette place porte le nom de la technique de la culture en restanques, « bancau » (prononcez bancaou) en provençal. Cette méthode ancestrale consistait à retenir la terre en édifiant des murets de pierres sèches. Elle permettait de gagner du terrain dans les emplacements accidentés, mais aussi de limiter le risque de ruissellement, de crues et d'incendies. Les cultures en restanques ont aujourd'hui, pour la plupart, été envahies par la forêt ou. ...par l’urbanisation.
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Saint-Martin-de-Pallières
Les anciennes écuries et l'ancien moulin qui est l'entrée de la citerne.
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Saint-Martin-de-Pallières
Entrée des anciennes écuries.
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Saint-Martin-de-Pallières
Les anciennes écuries.
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La citerne de Saint-Martin-de-Pallières
Cette curiosité architecturale fut construite en 1747, c'est alors la plus grande citerne d'Europe, pour répondre aux besoins en eau des jardins du château. Impressionnante par ses dimensions (plus de 500m²), cette citerne étonne avant tout par sa singularité. Ses voûtes en croisées d'ogives soutenues par pas moins de 20 piliers rappellent l'architecture gothique d'époque. La citerne est ainsi inscrite aux Monuments Historiques depuis 2003. Les propriétaires, conscients de la valeur architecturale de ce monument, ont entrepris en février 2017 de considérables travaux afin de l'ouvrir au public en mai dernier.
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La citerne de Saint-Martin-de-Pallières
L'escalier d'accès à corbeaux.
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La citerne de Saint-Martin-de-Pallières
A gauche, tuyau d'une surverse.
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La citerne de Saint-Martin-de-Pallières
Sa voûte soutenue par piliers et pouvant contenir 2800 m3 d'eau témoigne de la démesure de l'entreprise qui fait de ce parc un des sites grandioses du département. La citerne et le parc sont inscrits à l'inventaire des Monuments-Historiques depuis 2003.
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La citerne de Saint-Martin-de-Pallières
A l'endroit de l'arrosoir se trouve l'arrivée de l'eau.
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La citerne de Saint-Martin-de-Pallières
Puisard.
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La citerne de Saint-Martin-de-Pallières
Saint-Martin-de-Pallières. surverse.
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Le parc du château de Saint-Martin-de-Pallières.
La grande allée ou allée du seigneur.
Ce parc de 7 hectares fut créé au XVIIIIe siècle par François de Laurens, sous la maîtrise d’œuvre du géomètre aixois 0uvière. Au terme de colossaux travaux de terrassement, considérés dans la région comme le chantier du siècle, il fit planter trois majestueuse allée de buis et d’arbres, transplantés un par un, bordées de massifs arborés à perte de vue. La tradition attribue à Antoinette de Melun, son épouse, descendante des illustres seigneurs des Flandres, le tracé de ces allées sur le modèle des grands domaines de son pays natal.
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Le parc du château de Saint-Martin-de-Pallières.
Allée de l'ours (ou de l'ourse).
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Le parc du château de Saint-Martin-de-Pallières.
Le pigeonnier.
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Le parc du château de Saint-Martin-de-Pallières.
Le pigeonnier.
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Le parc du château de Saint-Martin-de-Pallières.
Le pigeonnier.
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Le parc du château de Saint-Martin-de-Pallières.
Le pigeonnier. A gauche, l'échelle qui permet d'accéder aux 700 alvéoles.
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Le parc du château de Saint-Martin-de-Pallières.
Le pigeonnier.
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Le parc du château de Saint-Martin-de-Pallières.
Le pigeonnier.
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Le parc du château de Saint-Martin-de-Pallières.
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Brue-Auriac
Au XIe siècle, le territoire communal de Brue-Auriac était partagé entre trois communautés d’habitants : Brue, Auriac et Saint-Esteve. Le Castellas, emplacement médiéval de Brue, est mentionné pour la première fois en 1075. Il fut construit sur un site d’éperon barré. Au début du XIVe siècle, Brue comptait 42 foyers, Auriac 4 et Saint-Estèphe 41. À la fin du XIVe siècle, les trois sites furent désertés. Lors de la reprise démographique, l’habitat était dispersé et constitué de bastides. Le Castellas joua un rôle de château seigneurial au moins jusqu'à la deuxième moitié du XVIIe siècle. En 1746, Georges Roux de acquit les terres de Brue afin de créer à partir de 1750 une ville neuves dans la plaine. En 1765, le village comptait 832 habitants. En 1840, les communes de Brue et Auriac furent réunies par ordonnance royale. En 2005, le village comptait 1103 habitants.
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Brue-Auriac
Le cours Roux de Corse, prolongement majestueux du château, est large de 13 mètres
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Brue-Auriac
Cette chapelle était le lieu de la sépulture de Georges Roux de Corse. Les offices y furent un temps célébrés. Mais au début du XIXe siècle, les propriétaires de la chapelle et d'une maison attenante voulurent les transformer en habitation. Sa dépouille fut alors transportée à la chapelle Notre-Dame. Ces travaux pour faire d'un lieu de culte un lieu habitation ont laissé des traces dans l'architecture de l'édifice: orientation changée, portes condamnées... Une porte monumentale décorée avec virtuosité témoigne de ce passé religieux.
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Brue-Auriac
La porte condamnée.
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Brue-Auriac
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Brue-Auriac
Maison qu'a sans doute habité Georges Roux de Corse. Riche armateur marseillais, il acquit la terre de Brue en 1746. Louis XV lui fit l'honneur de l'élever en marquisat, en remerciement de ses services dans le négoce avec les Antilles. Sur ces terres qu'on disait «incultes et inhabités», il bâtit une ville neuve sur un plan symétrique, Les rues, bordées de maisons de quatre étages, s'organisaient depuis le château. Il mit en place un système économique florissant. Plusieurs commerces et artisanats virent ainsi le jour: faïencerie, magnanerie, toilerie, filature de coton. Il encourageait l'agriculture et inventait sa propre monnaie: on payait alors dans les commerces avec des cartes puis avec des jetons de cuir à son effigie, que les commerçants lui échangeaient ensuite contre de l'argent. Mais ces temps de prospérité s'achevèrent en 1774/ lorsque des revers de fortune entraînèrent sa ruine.
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Brue-Auriac
Le style du château laisse supposer qu'il fut construit à la fin du XVIIe siècle. Comme de nombreuses demeures provençales de cette époque, il présente un étage noble avec double escalier d'entrée.
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En 1746, Georges Roux de Corse l’acheta à la famille de Laurens pour le remanier. Il abrita alors une magnanerie dont il tentait, sans succès, de faire une manufacture royale. A la Révolution le château fut pillé. Vers 1839, il devint une faïencerie, puis une maison d'habitation.
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Brue-Auriac
Le cours Roux de Corse, prolongement majestueux du château, est large de 13 mètres.
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Eglise Saint Georges.
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Eglise Saint Georges.
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Eglise Saint Georges.
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Brue-Auriac
A gauche, statue de st Georges terrassant le dragon.
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Eglise Saint Georges.
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Brue-Auriac
Le pigeonnier. Emblème des lieux ce pigeonnier est un des plus beaux de Provence et répertorié comme le plus grand d'Europe du haut de ses 22,50 m. Il pouvait contenir plus de 12 000 pigeons. Il a été construit vers 1750 à l'instigation de Georges Roux de Corse.
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La chapelle Notre-Dame et son-prieuré
Cette chapelle du XIIe siècle, accompagnée d'un prieuré, dépendait de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille. En 1531, celle-ci entreprit une rénovation du site. Elle fit construire un logis attenant pour le fermier chargé de l'exploitation du domaine. Il s'en servait alors comme d'une écurie ! Les culots supportant la voûte sont ornés de motifs géométriques.
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La chapelle Notre-Dame et son-prieuré
Au XIXe siècle, après la réunion des deux villages de Brue et Auriac, la chapelle servit d'église paroissiale. Elle céda en 1858 ce rôle à la nouvelle église construite au centre du village. Elle comporte une nef à trois travées avec chapelle latérale voûtée demi-berceau. Les restes de Georges Roux, riche armateur marseillais qui a racheté les terres de Brue en 1735, reposent sous l'autel.
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La chapelle Notre-Dame et son-prieuré
La porte en plein-cintre avec de larges claveaux, est surmontée d’un Christ sculpté bénissant de la main droite et tenant le Livre de la main gauche.
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La chapelle Notre-Dame et son-prieuré
Le Christ sculpté bénissant de la main droite et tenant le Livre de la main gauche. Le personnage porte une étole, c'est donc, peut-être, l'évêque qui fait la chrismation, c'est-à-dire qu'il bénit la chapelle.
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La chapelle Notre-Dame et son-prieuré
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