Jardins de Baudouvin et d’Orvès, Méounes les Montrieux, la chartreuse de Montrieux.
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Jardin de Baudouvin
La grande allée de platanes à feuilles d’érable marque l’entrée du domaine et conduit à la bastide.
Les pièces les plus anciennes citent indifféremment fief de Baudouvin ou de Baudouin. Il s’agissait en fait du fief du sieur Baudouin dont le nom provençal est Baudouvin. Le domaine est mentionné pour la première fois en 1437. Le bon roi René, comte de Provence, autorisa la donation du château de La Valette et du domaine de Baudouvin qui en dépendait, à Eléon de Glandevès, Seigneur de la Garde. L’acte stipulait que cette noble terre contenait d’abondantes sources (Horts, Foux) et qu’elle s’étendait du mont Coudon à Solliès-Ville. Gaspard de Thomas, baron de la Garde, vendit le 18 octobre 1612, à Claude Cabasson, écuyer de la Valette, le fief de Baudouvin. Les de Cabasson gardèrent pendant longtemps ce domaine qui passa aux de Rippert par le mariage de Blanche de Cabasson avec noble Jacques de Rippert, seigneur du Revest.
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Jardin de Baudouvin
Au XIXe siècle, le domaine devint la propriété de Mr Bénet dont la petite nièce, Marthe Bénet épouse de Félix Vincent, en devint héritière. Henri de Rothschild, en devint propriétaire en octobre 1926, et, grâce à M. Bonnefoy, habile horticulteur et gérant du domaine, Baudouvin est couvert de jardins potagers, de vergers et de vignobles. En date du 24 mars 1942, le château devint alors la résidence du Préfet maritime jusqu’en 1986, date à laquelle la ville de la Valette-du-Var en devint propriétaire.
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La Bastide
En 1785, la grande maison de Samson fut démolie par les de Calabro et remplacée par l’actuel château. Le terroir de Baudouvin fut réuni et incorporé à la commune de La Valette pour ne faire avec elle qu’un seul et même terroir, le 21 juillet 1791.
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Jardin de Baudouvin
Les jardins potagers sont répartis en vingt carrés et alternent les plantations. Toutes sont typiques de la Provence et respectueuses d’une agriculture raisonnée.
L’aménagement des jardins de Baudouvin résulte de la volonté du maire de La Valette-du-Var, Christiane Hummel, qui l’a conçu et porté avec conviction. Cette ambition permet aujourd’hui de mettre en exergue un élément majeur du patrimoine de la ville. De tous temps, La Valette fut une terre de maraîchers – cresson, fraises et citrons qui approvisionnaient les navires au long cours – et la tradition des jardins est encore vivace dans l’identité valettoise. Le Jardin de Baudouvin, labellisé « jardin remarquable », label décerné par l’Etat pour récompenser et mettre en avant les jardins « dont le dessin, les plantes et l’entretien sont d’un niveau remarquable » est un lieu unique dans le Var.
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Iris
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Iris
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Iris
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Iris
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Iris
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Iris
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Arum
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Ancien moulin.
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Atelier de travail éphémère d'Antoine Boudin
Il y a quelques mois, nous avons dû abattre un platane, Antoine Boudin a proposé d'utiliser le bois de cet arbre pour réaliser le mobilier du jardin. Au fond, à droite, l'ancien moulin.
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Atelier de travail éphémère d'Antoine Boudin
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Culture en espalier.
Disposition d'arbres fruitiers plantés le long d'un mur sur lequel on palisse les branches, pour favoriser l'ensoleillement et protéger des intempéries les fleurs et les fruits. On a ici des figuiers.
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Fleurs de chou.
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Blettes colorées.
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Blettes colorées.
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Blettes colorées.
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Gingembre
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Le verger
Délimité par une haie de chênes verts, il forme un jardin clos et abrité. Une première ceinture accueille les agrumes (mandariniers, kumquat, citron) adaptés au climat valettois. Plus bas, des cultures florales en tapis et les rosiers... Des bigaradiers encadrent le pavement planté de mâts photovoltaïques
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Citronnier épineux.
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Citronnier épineux.
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Le moulin de l'arbitelle.
Situé à l’aval de la grande serve destinée à recueillir l’eau de la Foux. Autrefois, le moulin pouvait continuer à fonctionner l’été même quand le débit d’eau faiblissait.
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Le Jardin de l'ombre
À l’ombre d’un cèdre de l’Atlas, une végétation luxuriante rassemble quelques beaux spécimens tropicaux. Fougères arborescentes, oiseaux de paradis, Sabals (petits palmiers) et autres bambous font le charme de cet espace réellement rafraîchissant.
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La grande serve
Provenant de la source de la Foux, l'eau est omniprésente dans le domaine. Derrière, le mont Coudon.
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Jonquille.
À l’emplacement d’anciennes cressonnières, la prairie fleurie est ombragée d’arbres peu communs (Jacaranda, Phytolacca, Sterculia, Paulownia). Semée de pâquerettes et de mellifères, elle est traversée par un serpentin d’eau où libellules et coccinelles abondent. C’est également le domaine réservé des abeilles, et des trois ruches qui produisent un délicieux miel toutes-fleurs... Le miel de Baudouvin.
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La tèse ou tèso.
Elle évoque une forme de chasse très ancienne et propre aux bastides. La tèso est constituée d’une allée boisée longue de 150 mètres. On y tendait un filet dans lequel les petits oiseaux se prenaient au piège. C’est un espace rare du paysage provençal, significatif des bastides du 18e siècle.
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La Bastide
Elle compte trois étages pour une superficie de 1 200 m 2 . Elle fut résidence du Préfet maritime jusqu’en 1986, date à laquelle la commune racheta le Domaine.
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La Bastide
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Samson
L’œuvre représente Samson terrassant un lion et fut construite au XVIIème siècle par le seigneur De Thomas, à l’occasion du mariage de son fils avec une demoiselle de Nas de Tourris. L’interprétation allégorique marque la domination de la seigneurie de Baudouvin (incarnée par Samson) sur celle des Nas de Tourris dont l’écu porte un lion tirant la langue. La statue fut déplacée par les Allemands en 1942 et réinstallée par l’Amiral Barjot en 1957.
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La Bastide
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La Bastide
Les armes de la marine.
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La Bastide
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La Bastide
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La Bastide
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La Bastide
La salle des mariages.
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La chapelle.
La chapelle attenante est dédiée à Notre Dame du Sacré-Cœur.
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La chapelle.
Les 4 saisons climatiques. Peinture murale. François Michaud est l'artiste invité pour le solstice d'été à investir les murs de la chapelle et à réaliser une proposition artistique liée aux saisons et au jardin. François Michaud est un artiste franco- canadien. Il vit et travaille entre le sud de la France et Victoria sur l'île de Vancouver
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La chapelle.
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La chapelle.
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La chapelle.
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La chapelle.
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La chapelle.
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L'allée principale.
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Jardin d’Orvès.
Un des piliers de l'entrée.
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Jardin d’Orvès.
Allée d'oliviers.
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Jardin d’Orvès.
En 2005, le jardin a été labellisé « Jardin remarquable » par le Ministère de la Culture et de la Communication, l’un des premiers à l’être dans le Var.
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Jardin d’Orvès.
Chasmanthe aethiopica est un bulbe à fleur orange qui nous vient d'Afrique du Sud.
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Jardin d’Orvès.
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Jardin d’Orvès.
Bastide construite en 1695, peut-être par le Gouverneur de Toulon de l’époque, à l’intérieur d’un jardin autrefois entièrement entouré de murs, le « hortus inclusus » de l’antiquité, lui-même situé à l’intérieur d’une grande propriété agricole. Elle a appartenu à Louis Martini d’Orvès, Commissaire général pour la Santé lors de l’épidémie de peste de 1721 à Toulon. Elle a été rachetée en 1925 par le peintre Pierre Deval et sa femme Henriette, récemment rentrés d’Alger après y avoir passé deux ans. Ils devaient y passer le plus clair de leur vie, de 1925 à 1993. Leur fille, Françoise Darlington-Deval, prit leur suite, après être rentrée d’Angleterre en 1992.
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Jardin d’Orvès.
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Jardin d’Orvès.
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Jardin d’Orvès.
La chapelle.
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Jardin d’Orvès.
Bassin alimenté par une source. Le jardin est doté d'un système d'irrigation par gravité, avec goulottes, bassins à différents niveaux, norias, puits, source, fontaines.
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Jardin d’Orvès.
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Jardin d’Orvès.
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Jardin d’Orvès.
Arbousier de Chypre ou Arbousier grec (arbutus andrachne) à écorce orangée et lisse.
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Jardin d’Orvès.
Aire de battage.
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Jardin d’Orvès.
Palmier washingtonia.
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Jardin d’Orvès.
Eucalyptus citronné.
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Jardin d’Orvès.
Pin parasol vieux de 110 ans.
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Jardin d’Orvès.
Pin parasol vieux de 110 ans.
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Jardin d’Orvès.
Acacia erioloba ou arbre à girafe du fait qu'il s'agit de leur nourriture principale dans les parties sèches du Kalahari.
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Jardin d’Orvès.
Olivier vieux de 500-1000 ans.
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Jardin d’Orvès.
Olivier vieux de 500-1000 ans.
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Jardin d’Orvès.
Melia ou margousier.
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Méounes les Montrieux
Les « villas Long ». En 1933, Mr Long fit construire 8 villas. En 1952, elles furent transformées en deux écoles, Garçons et Filles, avec, au centre, la Poste. En 1954, la mairie s'y installa. En 1990, les écoles s'installèrent dans de nouveaux bâtiments et la mairie dans une maison de maître, le long de La Lône.
Fontaine de Prestige la plus récente, construite en 2004. Elle est surmontée d'une vasque. Cette fontaine comprend quatre canons verticaux qui versent leur eau dans un bassin de forme ronde.
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Méounes les Montrieux
La Statue de la Vierge, réalisée par un moine Chartreux.
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Eglise saint Eutrope ou de l’Assomption de la Vierge
L'église saint Eutrope est un édifice du XVIe siècle dont la construction a débuté en 1540. Elle sera progressivement agrandie en raison de l’accroissement de la population. En 1743, l’église a été solennellement consacrée par l’évêque de Marseille, Monseigneur de Belsunce. Sa façade au fronton à courbures et aux ouvertures symétriques est typique de la Renaissance, mais son architecture sobre évoque davantage la simplicité romane. Au-dessus de la fenêtre se présente l’inscription latine « Domus dei et porta cacli » pour « Maison de Dieu et porte du ciel ». Tout en haut, la croix porte des attributs de la crucifixion.
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Eglise saint Eutrope ou de l’Assomption de la Vierge
Elle est placée sous le vocable de l'Assomption de la Sainte Vierge, mais le patron est Saint Eutrope, qui fut évêque d'Orange. La porte est divisée en trois panneaux en largeur et en hauteur. Les panneaux du haut forment imposte. Les cadres des panneaux sont ornés de clous forgés, saillants, à pointe de diamant. Elle date de 1679.
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Eglise saint Eutrope ou de l’Assomption de la Vierge
Accolé au chevet, le clocher a été érigé entre 10 et 30 ans après la construction de l’église -on ne le sait pas exactement- puis entièrement rebâti en 1615. Carré, il s’élève à 27 mètres environ, et possède une particularité qui le rend unique : le clocheton de pierre qui le surmonte et abrite la cloche des heures. En effet, on n’en trouve pas de semblable dans la région, où abondent les campaniles en fer forgé. A l’origine, chaque étage possédait 4 ouvertures pour 12 cloches, elles furent obstruées faute de moyen pour les construire.
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Eglise saint Eutrope ou de l’Assomption de la Vierge
Constitué d’un dôme soutenu par huit arches à colonnes, le clocheton, surmonté d’une croix, est parfaitement rond et posé sur une estrade de pierre elle aussi circulaire. Cloche du campanile-lanternon : Inscription et date : A DE MONTERIVIO ... FVNDITVR ET BAPTISATVR MARIA MDCLXVIII SEDENTERMAE D.D... IMPERANTE NATO CHRTO REGNANTE LVDOV XIIII TVSSANO DE FORBINO IN MAS EPISCOP LEOPOL IGNATIO REGNANTO F ALEXIO PRI VENITE ET ADORATE ... EIVS. 1668. Cette cloche proviendrait de la Chartreuse de Montrieux.
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Eglise saint Eutrope ou de l’Assomption de la Vierge
L’église contient des pierres de réemploi, ici une placée à l'envers, d’un ancien temple gallo-romain.
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Eglise saint Eutrope ou de l’Assomption de la Vierge
Au centre, la nef de 1540, d'abord à abside plate et qui fut prolongée par le chœur vers 1591. La nef dite de saint Eutrope, à gauche, a été construite en 1666 tandis que celle dite du rosaire, à droite, a été bâtie en 1678.
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Eglise saint Eutrope ou de l’Assomption de la Vierge
L'architecture est composée d'un mélange de styles : croisées d'ogives pour le gothique, piliers massifs pour le roman.
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Le chœur
Au centre du Chœur, le maitre autel en marbre polychrome.
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Le chœur
A gauche : Descente de Croix, Présentation de saint Jean-Baptiste à Jésus. Au centre : Assomption de la Vierge. A droite : Noli Me Tangere, Couronnement de la Vierge par la Sainte Trinité.
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Assomption de la Vierge
Huile sur toile de Le Roy (peintre marseillais) du 17e siècle (1684). Encadrement d'Antoine Maunier, ébéniste à Saint Maximin au 17e siècle, en bois sculpté et doré à décor de feuilles d'acanthes et de chênes. Chutes latérales à décor de têtes d'anges avec feuillages. Traverse supérieure cintrée avec deux anges ailés, assis et tenant chacun le cartouche sur lequel figure l’inscription en latin : "Mater Christi Ora Pro Nobis" "Mère du Christ Priez pour Nous"
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Maître-autel.
Tombeau, galbé en hauteur, plaqué de marbre vert et jaune et encadré de marbre blanc. Cartouche, au milieu, en marbre blanc. La face des gradins est plaquée de marbre vert. 18e siècle.
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A gauche du chœur
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La Résurrection de Lazare
Elle représente Jésus entouré de Marthe et de Marie Madeleine incitant Lazare à sortir de son tombeau. Ecole provençale du 18ème siècle. Proviendrait du monastère de Montrieux.
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La Descente de croix
Elle représente le corps du Christ entouré des Saintes Femmes. Ecole Provençale du 18ème siècle.
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Descente de Croix et Présentation de saint Jean-Baptiste à Jésus.
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La Présentation de saint Jean-Baptiste à Jésus
Sainte Elisabeth avec son fils Jean-Baptiste, qui présente à Jésus une coupe de fruits, et la Sainte Famille (Jésus - Marie - Joseph). Ecole Provençale du 17ème siècle.
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La Présentation de saint Jean-Baptiste à Jésus
Sainte Elisabeth avec son fils Jean-Baptiste, qui présente à Jésus une coupe de fruits, et la Sainte Famille (Jésus - Marie - Joseph). Ecole Provençale du 17ème siècle.
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Tableau : le Couronnement de la Vierge
Huile sur toile « Le Couronnement de la Vierge par la Sainte Trinité», (le Père, le Fils et le Saint Esprit). Ecole Provençale du 17 siècle. La Vierge est agenouillée entre le Christ et Dieu le Père. Ces derniers tendent une couronne au-dessus de sa tête et, autour, une ribambelle de petits angelots. Ce tableau proviendrait du monastère de Montrieux.
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Tableau : Jésus Christ et Marie Madeleine
Huile sur toile intitulée « Noli Me Tangere » (ne me touche pas) représentant la première apparition de Jésus Christ le matin de Pâques à Marie Madeleine. Ecole Provençale du 18ème siècle. La sainte est à genoux devant le Christ, un vase de parfum est déposé à côté d'elle. Le Christ porte un outil pour travailler la terre dans sa main gauche. 18ème siècle.
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A droite du chœur
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A droite du chœur
Enfant Jésus de Prague. L'Enfant Jésus lève la main droite en signe de bénédiction tandis qu'il soutient le globe terrestre de sa main gauche. La statuette est coiffée d'une couronne et revêtue de tenues brodées.
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Fonts baptismaux
Baptistère en marbre rose du 17e siècle. Grilles aux vantaux ouvragés. Encadrement en pierres et de style Gréco-Romain. 19e siècle (1854). Don de la famille Laurent Emeric.
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Retable de Saint Eloi
Retable en bois sculpté et doré à décor de feuilles de chêne. Chutes latérales à tiges et feuilles de fougère et à feuillage d'Acanthes. Fronton : chantourné à décor central de rayons de soleil et de l'Esprit Saint. 18éme siècle. Autel en marbre blanc de Carrare. Milieu du 19éme siècle.
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Retable de Saint Eloi
Huile sur toile, représentant Saint Eloi et Saint Clair (Miracle de l'Aveugle). Signée : Esprit Senes (E. S). 19éme siècle (1848). Saint Clair est en train de guérir un aveugle. C'est le premier évêque de Nantes ou d'Albi.
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Retable des Ames du Purgatoire
Retable en bois sculpté et doré à deux montants cannelés et à ornement en forme de baguette à décor de feuilles d'Acanthes longues, découpées et recourbées ainsi que des têtes d'angelot. Fronton : présente un cartouche à fond noir et avec l'inscription « Autel Privilégié » avec les symboles du temps qui passe (sablier) et de la mort (faux et os). 17e siècle. Autel en marbre blanc de Carrare, en marbre noir et en pierre taillée. Milieu du 19ème siècle.
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Retable des Ames du Purgatoire
Huile sur toile, représentant des anges intercédant auprès de la Vierge Marie pour les âmes du purgatoire. Signé : C. Dupin. 17ème siècle.
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Autel saint Lazare.
Autel en marbre blanc de Carrare. Milieu du 19e siècle. Huile sur toile représentant Sainte Marie Madeleine agenouillée, Sainte Marthe et Saint Lazare. Encadrement en bois sculpté, mouluré et doré.
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Autel saint Lazare.
Huile sur toile représentant : Saint Lazare (au centre) tenant sa crosse d'évêque ; Sainte Marthe (à droite) terrassant avec de l'eau bénite la Tarasque qui dévore un enfant ; Sainte Marie-Madeleine (à gauche) priant dans la grotte du massif de la Sainte Baume. Ecole Provençale du 18ème siècle.
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Autel et retable dit de saint Eutrope
Retable en bois sculpté et doré à deux colonnes torsadées à décor de rameaux de vignes avec feuilles et grappes. Tabernacle : fronton brisé à tête d'angelot ; porte à têtes d'angelot. Autel en bois sculpté, doré et polychrome. L'ensemble est du 17e siècle.
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Autel et retable dit de saint Eutrope
Retable en bois sculpté et doré à deux colonnes torsadées à décor de rameaux de vignes avec feuilles et grappes. Tabernacle : fronton brisé à tête d'angelot ; porte à têtes d'angelot. Autel en bois sculpté, doré et polychrome. L'ensemble est du 17e siècle.
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Autel et retable dit de saint Eutrope
Huile sur toit représentant Saint Eutrope, patron de la paroisse, entouré à sa droite de Saint André et à sa gauche de Sainte Apollonie. Cette dernière passe pour guérir de la rage de dents et des maux de tête. Fronton : huile sur toile représentant Dieu bénissant « 1a Terre ». Parties latérales : deux huiles sur toiles. Saint Michel terrassant le démon (à droite) ; Saint Raphaël, Archange, guidant le jeune Tobie. L'ensemble est du 18e siècle. A gauche, un évêque barbu et mitré, tient une crosse, de la main gauche, et fait un geste de bénédiction de la main droite.
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Autel et retable dit de saint Eutrope
Autel en bois sculpté, doré et polychrome.
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Autel et retable de la Donation du Rosaire
Retable architecruré en bois sculpté et doré à deux colonnes torsadées et pilastres ornés de motifs de pampres, de raisins et de feuillages Architrave à motifs de têtes d'angelots.
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Autel et retable de la Donation du Rosaire
Huile sur toile, représentant la Vierge Marie de laquelle Saint Dominique reçoit un chapelet, ainsi que Sainte Catherine de Sienne tenant un scapulaire. Fronton : cartouche ovale avec huile sur toile représentant «l’Assomption de la Vierge Marie » Parties latérales : deux médaillons représentant chacun un portrait en huile sur toile, Saint Jean à gauche, la Vierge à droite.
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Autel et retable de la Donation du Rosaire
Huile sur toile, représentant la Vierge Marie de laquelle Saint Dominique reçoit un chapelet, ainsi que Sainte Catherine de Sienne tenant un scapulaire.
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Autel et retable de la Donation du Rosaire
Fronton : cartouche ovale avec huile sur toile représentant «l’Assomption de la Vierge Marie »
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Autel du Sacré-Coeur
Huile sur toile, représentant le Christ, dans le ciel, portant la main à son torse sur lequel est représenté le Sacré Coeur. Encadrement en bois sculpté, mouluré et doré. Début du 19e siècle. Autel en marbre polychrome de Carrare. Sur l'antependium, un bas-relief avec deux cœurs entrelacés : celui de Jésus-Christ avec la couronne d’épines, celui de la Vierge Marie transpercé par un glaive. Devant l'autel, marche en marqueterie. Milieu du 19e siècle.
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Retable Saint Joseph
Retable: en bois sculpté et doré à chutes latérales en crosses de tiges enroulées en volutes. Encadrement en godron à ornement en relief de forme ovale allongée. Fronton cintré à motifs de rameaux sinueux de vignes avec feuilles et grappes. En son centre, médaillon représentant un cœur et une tête d'angelot. Du milieu du 18e siècle. Tableau : Saint Roch, Saint Sébatien et Saint Joseph.
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Retable Saint Joseph
Huile sur toile, représentant : Saint Joseph (au centre) ; Saint Sébastien (à droite) martyr percé de flèches «patron des archers » ; Saint Roch (à gauche) montrant les stigmates de la peste, accompagné d'un chien qui lui apportait quotidiennement un pain, « patron des pestiférés ». Signé : Le Roy (peintre marseillais). 17e siècle.
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Retable Saint Joseph
Saint Joseph et Jésus.
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Retable Saint Joseph
Autel en marbre blanc de Carrare et à pilastres en marbre rose. Le bas-relief représente Jésus bénissant Saint Joseph décédé. Du 19e siècle (1869).
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Retable de Saint François de Sales
Huile sur toile, représentant Saint François de Sales intercédant, à genoux, auprès de la Vierge Marie. Signé : Le Roy, peintre marseillais. 17e siècle (1678). Encadrement : en bois sculpté et doré et laqué noir à décor de feuilles d'acanthes longues, découpées et recourbées. Fronton en bois sculpté et doré en enroulement de feuilles de fougères ; en son centre, un motif’ en cœur. 17e siècle. Autel en marbre blanc de Carrare. Milieu du 19e siècle.
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Sainte Madeleine.
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Saint Michel.
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Saint Bruno.
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Saint Eutrope
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Sainte Marie.
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Apparition du Sacré-Coeur à Sainte Marie Alacoque en 1673.
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Saint Joseph.
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Le clocher des saint Eutrope.
Le changement marquant dans l'organisation morphologique du village réside dans l'implantation d'un nouvel axe Nord-Sud (la D 554) qui relie Brignoles à Toulon, fractionnant le village en deux parties.
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Le grand lavoir
Ce lavoir a été réalisé en 1934 à la demande de M. Chariots, alors maire de la commune. Il était couvert pour protéger les «bugadilères » des intempéries et aménagé pour permettre l’étendage du linge de grande taille. Des douches-vidoirs venaient compléter cet ensemble. Le lavoir est actuellement surmonté d'une pergola en fer forgé.
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Le grand lavoir
Arrivée de l'eau dans le lavoir. C'est en cette année 1934 que le maire installe le tout-à-l'égout dans le village, progrès qui n'arrivera que bien plus tard dans les autres communes.
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La Lône
Le canal d'arrosage qui alimente le lavoir.
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Une cascade de la Lône.
Un canal d'arrosage (à droite) faisait fonctionner un moulin à farine avant d'alimenter le grand lavoir. Il s'engouffrait ensuite dans un siphon lui permettant de traverser la route pour l'alimentation d'un moulin à huile, d'un moulin à farine et d'un moulin à tan. Il poursuivait ensuite son cours jusqu'au lavoir de la croix.
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L'ancien moulin à farine.
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La place des anciennes écoles
La fontaine des quatre saisons, inscrite aux Monuments historiques, doit son nom aux quatre masques représentant les quatre saisons reversant leur eau dans un bassin Renaissance aux formes très élégantes. Elle était surmontée en 1905 par un buste de la République, que l'on retrouve aujourd’hui à quelques pas sur la fontaine de la Grand rue.
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La place des anciennes écoles
L'Hiver, symbolisé par un vieillard, et l'Automne avec des raisins dans sa chevelure.
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La place des anciennes écoles
L'Eté, un jeune homme, et le Printemps avec la chevelure fleurie.
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La place des anciennes écoles
Elle est surmontée d'un panier d'abondance.
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La place des anciennes écoles
Emile Aldebert est l’auteur des médaillons sculptés, datés de 1895, qui ornent la « Maison des têtes ». Il a été formé à l’école des Beaux-arts de Marseille. En haut, à gauche, Cérés avec des épis de blé, et, à droite, Pomone, la divinité des fruits. Au centre, deux branches liées, une de chêne, l'autre de pin. En bas, à droite, Marius, le général romain. A gauche, un Teuton (?), barbare qu'il vainquit à Pourrières en 102. Cette demeure datant de 1767 présente les particularités des maisons provençales: tuiles canal, génoises à trois rangs, symétrie des fenêtres en façade, volets à persiennes. La porte en bois massif encadrée de pierres de taille, le heurtoir et les éléments de ferronnerie rajoutent à la richesse de cette façade.
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La place des anciennes écoles
Face à cette maison se tenait le groupe scolaire du village construit en 1905 en remplacement d’un ancien immeuble. Il comprenait une école de garçons et une de filles. En 1958, il sera transféré dans les « villas Long » situées le long de la départementale, à côté de la mairie actuelle, avant d’être installé dans l’école Joseph Ducret en 1995.
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Fontaine à la Marianne.
C'est une fontaine de prestige à socle, à un seul canon surmonté d'un buste sculpté par Aldebert en 1905. Elle a pris maintenant la fonction de fontaine de quartier mais se situe sur l'ancienne voie principale du village, d'où son appellation de fontaine de prestige.
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La calade du « Poidou »
Au bas de la calade du Poidou, deux pierres inclinées forment un lavoir bas au ras de l'eau de la Lône. Une pierre trouée permettait de caler la pièce de savon. On imagine les lavandières à genoux qui frappaient le linge avec le battoir pour évacuer la saleté et le savon. Après le rinçage, le linge était tordu et retordu pour l’égouttage puis séché au soleil et au vent.
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La Grand Rue
Cette rue est la voie principale du village jusqu'à l'époque napoléonienne au milieu du XIXème siècle. Cet axe nord sud traversait la commune. Des axes secondaires est-ouest reliaient les différents points du centre de Méounes. Aujourd'hui, le bâti situé sur l'actuelle Grand'Rue a peu changé, tout comme au niveau de la rue du Four et de la montée des Anciennes Ecoles alors nommée rue de l'Eglise. Le changement marquant dans l'organisation morphologique réside dans l'implantation d'un nouvel axe, fractionnant le village en deux parties. Alors que la partie Est a sensiblement peu évoluée, de nouvelles constructions se sont développées côté Ouest, aux alentours de l'église St Eutrope.
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Calade vers la chapelle Saint Michel
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Calade vers la chapelle Saint Michel
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La chapelle Saint Michel.
La première église paroissiale fut bâtie sur l'emplacement d'un sanctuaire païen vers le 7ème siècle et dédiée à St Lazare, puis quand les habitants se furent enfermés dans le castrum pour assurer leur sécurité, ils y bâtirent une église qu’ils dédièrent à Notre-Dame. Plus tard, les maisons s’étant construites sur les pentes de la colline, la chapelle Saint-Michel du XVème siècle dut servir d’église jusqu’au jour où s’éleva l’église du bas village.
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La chapelle Saint Michel.
Au 15ème siècle, la chapelle Saint Michel est construite pour recentrer le lieu de culte au sein du village. En effet, au Moyen Age, un castellum (château fort) situé au sommet de la colline de la Vierge protège les habitations qui se développent le long des courbes de niveaux, en contrebas. La chapelle Saint Lazare (aujourd'hui habitation privée) située sur l'autre versant de la vallée, chapelle paroissiale jusqu'en 1219, est abandonnée au profit de la chapelle Saint Michel. A son tour délaissée au milieu du 16ème siècle (pour cause de la construction du sanctuaire Saint Eutrope) elle devint le siège d'une confrérie de pénitents blancs de 1739 à 1792 et, après une interruption de quelques années, de 1804 à 1863.
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La chapelle Saint Michel.
Les pénitents blancs avaient un rôle humanitaire qui consistait à s'entraider pendant les maladies, à habiller les morts et à les porter au cimetière. Vers la fin des années 1950, la toiture s'écroula entièrement et le bâtiment fût abandonné. Ce n'est que dans les années 80 que des travaux furent effectués et ceux-ci terminés, la chapelle fût à nouveau consacrée par le vicaire général de l'époque afin de permettre la reprise des cérémonies religieuses.
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La chapelle Saint Michel.
Il est à regretter que la restauration de ce lieu n'ait pas permis de conserver les pots acoustiques qui se situaient au-dessus du maitre-autel, dans les trous encire visibles. C'était une imitation des vases en airain que les Romains disposaient dans leurs théâtres. La chapelle était alors le seul monument dans le Var à en posséder. Cette chapelle est également occupée par l'association l'ASER qui y donne régulièrement des conférences.
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La chapelle Saint Michel.
St Michel body-buildé.
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Le clocher de saint Eutrope.
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La Lône
La présence de l'eau a été un facteur déterminant dans le développement de Méounes-lcs-Montrieux. En plus d’assurer la consommation quotidienne des villageois, elle a permis l’installation et le développement d’activités agricoles et artisanales. La Lône qui traverse le village a fait fonctionner divers moulins à huile, à farine et à sumac durant plusieurs siècles. Une papeterie était installée entre le XVIIe et le XXe siècle, alimentée par un canal dévié du Gapeau. Le vestige d’un martinet à cuivre atteste la présence de cette industrie utilisant également un canal dévié du Gapeau. En contrebas de la montée des anciennes écoles, le lavoir de l’Espancier était un lieu de rassemblement quotidien pour les femmes où elles lavaient le linge le long du parapet en pierre.
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Chartreuse de Montrieux
Sur le chemin qui monte à la chartreuse.
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Chartreuse de Montrieux
Sur le chemin qui monte à la chartreuse.
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Chartreuse de Montrieux
Sur le chemin qui monte à la chartreuse.
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Chartreuse de Montrieux
En 1084, Bruno avait fondé près de Grenoble ce qui allait devenir la Grande Chartreuse. Plus tard, plusieurs moines chartreux de Saint-Victor, à Marseille, avaient été envoyés à Méounes pour bâtir Montrieux. Les chartreux s'établirent sur le site en 1137 et cette chartreuse est la 8e maison de l'ordre. C’est vers 1342, que Gherardo Petracco, frère du poète Pétrarque, s'installa à Montrieux après la mort de son amour la « Bella Donna ». Pétrarque lui rendit visite deux fois. Lors de la grande peste de 1348, Gherardo refusa de quitter la chartreuse et fut le seul survivant. Il se rendit à la Grande Chartreuse où on lui permit de choisir des religieux pour repeupler le monastère. Ce sont les frères de Montrieux qui essaimèrent en Provence et notamment fondèrent la chartreuse de Notre-Dame de la Verne. (1170). L'édifice sera plusieurs fois détruit et les bâtiments actuels datent des XVIIe et XVIIIe siècles.
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Chartreuse de Montrieux
Le monastère ayant été abandonné à la Révolution, les moines s'y établissent à nouveau en 1843 et en sont chassés manu militari une nouvelle fois en 1903 en vertu de la loi relative au contrat d'association de 1901. Les religieux, 14 pères et 14 frères lais, se réfugient à la chartreuse de la Cervara en Italie et en 1936, la communauté de la Cervara fusionne avec celle de Montrieux, quitte le monastère de Cervara pour aller dans la chartreuse de Mougères. En 1903, les Chartreux reviennent à Méounes-lès-Montrieux. Ils occupent encore les lieux aujourd’hui., où ils continuent leur vie de prière et de travail. Petit groupe de moines, vivant solitairement, mais uni sous un Prieur, et se rassemblant trois fois par jour pour l'Eucharistie et le chant de la Liturgie des heures, ils poursuivent, chacun dans leur cellule, leur quête de Dieu, qui les a conduit dans ce lieu.
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Chartreuse de Montrieux
Il ne reste rien des bâtiments primitifs, Montrieux n'ayant pas été épargné au cours de ses neuf siècles d'existence par les guerres, les pillages, les destructions et autres adversités. Mais le Monastère s'élève toujours au même emplacement et il est bien probable que le plan actuel reste à peu près celui de la construction du XIIème siècle.
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Chartreuse de Montrieux
L'église.
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Chartreuse de Montrieux
L'église.
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Chartreuse de Montrieux
Les maisons des cellules des moines.
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Chartreuse de Montrieux
La chapelle Sainte-Roseline.
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Chartreuse de Montrieux
Sainte Roseline.
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Chartreuse de Montrieux
La chapelle Sainte-Roseline.
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Chartreuse de Montrieux
La chapelle Sainte-Roseline. La mort de sainte Roseline.
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Chartreuse de Montrieux
La chapelle Sainte-Roseline. Le miracle des Roses. Roseline de Villeneuve, née en 1263 et décédée en 1329, est une moniale chartreuse française, considérée comme sainte par l'Église catholique. Roseline est rattachée à ce que l'on appelle « Le miracle des Roses ». La généreuse fille du seigneur du village se cachait pour donner à manger aux pauvres qui la sollicitaient. Un matin, son père Arnaud de Villeneuve (en train de lui baiser la main), qui se doutait des largesses de sa fille, se cache près du cellier pour la confondre… Il ne tarde pas à la voir arriver, le tablier chargé de victuailles. Lorsqu'il lui demande de montrer le contenu de son tablier, Roseline (prenant, dit-on, Dieu à témoin) ouvre craintivement son tablier duquel dépasse une brassée de roses en lieu et place de la nourriture « subtilisée ».
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Chartreuse de Montrieux
La chapelle Sainte-Roseline. Bienheureux (BX) Saint Jean d'Espagne, né le 1123 à Almanza (Royaume de León) et mort le 25 juin 1160 à la chartreuse du Reposoir, est un saint de l'Église catholique, fondateur de la chartreuse du Reposoir (Faucigny). Il fut prieur de Montrieux en 1145.
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Chartreuse de Montrieux
La chapelle Sainte-Roseline. Saint Joseph.
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Chartreuse de Montrieux
La chapelle Sainte-Roseline. Au centre le Christ entouré de Saint Jean-Baptiste et Saint Hugues, évêque de Grenoble, qui guide Saint Bruno et ses six compagnons (à gauche, frères André et Etienne de Bourg ; à droite, Bienheureux Landuin, Etienne de Die, Hugues, frère Guérin.)
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Chartreuse de Montrieux
La chapelle Sainte-Roseline. Vierge à l'Enfant sculptée par un moine.
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Chartreuse de Montrieux
La chapelle Sainte-Roseline.
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Chartreuse de Montrieux
La chapelle Sainte-Roseline. Les sept étoiles représentent saint Bruno et ses six compagnons. Elles entourent la croix des Chartreux : un globe terrestre surmonté d'une croix.
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Chartreuse de Montrieux
Autour de cette fontaine, l'après-midi du 19 août 1944, le colonel de Linarés rassembla le 3ème tirailleurs algériens et une section du 83ème génie pour, guidé par la résistance locale, traverser le massif de Siou Blanc de nuit afin de libérer dès le petit matin Le Revest puis investir Toulon.
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Chartreuse de Montrieux
Buste de saint Bruno.
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