Musée de l'Annonciade et Ramatuelle.

<center>Le musée de l’Annonciade</center>Le musée est installé dans la chapelle Notre-Dame de l'Annonciade, dont il tire son nom. Elle a été édifiée vers 1510 par la confrérie des Pénitents blancs et fut vendue comme bien national à la Révolution. Son clocher est abattu en 1821 et le toit reçoit sa forme actuelle afin de convertir l'édifice en un atelier de construction marine. En 1937, la partie supérieure de la chapelle fut aménagée pour accueillir le « Museon Tropelen ». C'est en 1950 que le bâtiment, mis à la disposition de Georges Grammont, fut modifié à la demande de celui-ci par l'architecte Louis Süe afin d'en faire un musée pour abriter sa collection. Le nouveau musée ouvrit le 7 août 1955, présentant cinquante-six œuvres de la collection Grammont.
Le musée de l’Annonciade
Le musée est installé dans la chapelle Notre-Dame de l'Annonciade, dont il tire son nom. Elle a été édifiée vers 1510 par la confrérie des Pénitents blancs et fut vendue comme bien national à la Révolution. Son clocher est abattu en 1821 et le toit reçoit sa forme actuelle afin de convertir l'édifice en un atelier de construction marine. En 1937, la partie supérieure de la chapelle fut aménagée pour accueillir le « Museon Tropelen ». C'est en 1950 que le bâtiment, mis à la disposition de Georges Grammont, fut modifié à la demande de celui-ci par l'architecte Louis Süe afin d'en faire un musée pour abriter sa collection. Le nouveau musée ouvrit le 7 août 1955, présentant cinquante-six œuvres de la collection Grammont.
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<center>Le musée de l’Annonciade</center>Les années 1920 ont vu de nombreux musées de territoires se constituer avec un angle historique et ethnographique (musée alsacien, musée dauphinois, musée de Bretagne, musée basque...) suivant en cela l'exemple du Museon Arlatan en 1899 par Frédéric Mistral. La ville de Saint-Tropez a été l’un des foyers les plus actifs de l’avant-garde picturale au début du XXe siècle, grâce à Paul Signac qui y accosta en 1892 à bord de son yacht L’Olympia. Il tombe alors  sous le charme de Saint Tropez. Il peint les paysages tropéziens et les fait découvrir lors d'expositions parisiennes. Une myriade d’artistes vient alors rendre visite à ce chef de file du néo-impressionnisme. Un petit groupe de peintres, avec en tête Henri Person, décide de doter la ville de Saint-Tropez d'un musée. Les administrateurs de ce Museon sont Henri Person, Carlos Reymond, Jean-Alphonse Stival et André Turin, et la création du musée est entérinée le 15 octobre 1922.
Le musée de l’Annonciade
Les années 1920 ont vu de nombreux musées de territoires se constituer avec un angle historique et ethnographique (musée alsacien, musée dauphinois, musée de Bretagne, musée basque...) suivant en cela l'exemple du Museon Arlatan en 1899 par Frédéric Mistral. La ville de Saint-Tropez a été l’un des foyers les plus actifs de l’avant-garde picturale au début du XXe siècle, grâce à Paul Signac qui y accosta en 1892 à bord de son yacht L’Olympia. Il tombe alors sous le charme de Saint Tropez. Il peint les paysages tropéziens et les fait découvrir lors d'expositions parisiennes. Une myriade d’artistes vient alors rendre visite à ce chef de file du néo-impressionnisme. Un petit groupe de peintres, avec en tête Henri Person, décide de doter la ville de Saint-Tropez d'un musée. Les administrateurs de ce Museon sont Henri Person, Carlos Reymond, Jean-Alphonse Stival et André Turin, et la création du musée est entérinée le 15 octobre 1922.
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<center>Paul SIGNAC 1863-1935</center>Saint-Tropez, les pins parasols aux Canebiers, 1897
Huile sur toile
Don de Mme Berthe Signac, 1942
Paul SIGNAC 1863-1935
Saint-Tropez, les pins parasols aux Canebiers, 1897 Huile sur toile Don de Mme Berthe Signac, 1942
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<center>Paul SIGNAC 1863-1935</center>Saint-Tropez, le quai, 1899.
Huile sur toile. Don de Mme Berthe Signac, 1942
Paul SIGNAC 1863-1935
Saint-Tropez, le quai, 1899. Huile sur toile. Don de Mme Berthe Signac, 1942
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<center>Paul SIGNAC 1863-1935</center>Vue de Saint-Tropez, coucher de soleil au bois de pins,i, 1896.
Huile sur toile.
Don de Mme Berthe Signac, 1942
Paul SIGNAC 1863-1935
Vue de Saint-Tropez, coucher de soleil au bois de pins,i, 1896. Huile sur toile. Don de Mme Berthe Signac, 1942
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<center>Théodore VAN RYSSELBERGHE 1862-1926</center>Voiliers sur la mer, 1900.
Huile sur panneau.
Achat par la Ville de Saint-Tropez, 1983.Vue panoramique.
Théodore VAN RYSSELBERGHE 1862-1926
Voiliers sur la mer, 1900. Huile sur panneau. Achat par la Ville de Saint-Tropez, 1983.Vue panoramique.
6
<center>Georges SEURAT 1859-1891</center>Chenal de Gravelines (étude), 1890.
Huile sur bois. Legs Grammont, 1955. Collection du Centre Pompidou, MNAM/CCI, Paris.
En dépôt au Musée de l’Annonciade.<br>
Seurat est considéré avec Cézanne, Gauguin et Van Gogh, comme un des quatre grands peintres du post-impressionnisme. Il a fortement influencé les avant-gardes du XXe siècle, fauvisme, cubisme, futurisme, mouvements qui se sont revendiqués de lui., et il est l'inventeur de la technique dite divisionniste, de division des couleurs en points individuels, appelée également peinture optique ou chromo-luminarisme, et plus couramment pointillisme. Après sa mort, à 31 ans, son ami, Paul Signac, prit sa suite.
Georges SEURAT 1859-1891
Chenal de Gravelines (étude), 1890. Huile sur bois. Legs Grammont, 1955. Collection du Centre Pompidou, MNAM/CCI, Paris. En dépôt au Musée de l’Annonciade.
Seurat est considéré avec Cézanne, Gauguin et Van Gogh, comme un des quatre grands peintres du post-impressionnisme. Il a fortement influencé les avant-gardes du XXe siècle, fauvisme, cubisme, futurisme, mouvements qui se sont revendiqués de lui., et il est l'inventeur de la technique dite divisionniste, de division des couleurs en points individuels, appelée également peinture optique ou chromo-luminarisme, et plus couramment pointillisme. Après sa mort, à 31 ans, son ami, Paul Signac, prit sa suite.
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<center>Henri-Edmond CROSS 1856-1910</center>Le bois ou Nu sous bois, 1906-1907
Huile sur toile. Don de Mme Laffin-Grammont, 1963.
Henri-Edmond CROSS 1856-1910
Le bois ou Nu sous bois, 1906-1907 Huile sur toile. Don de Mme Laffin-Grammont, 1963.
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<center>Henri-Edmond CROSS 1856-1910</center>La baie de Cavalière, 1906-1907.
Huile sur toile.
Legs Grammont, 1955.
Collection du Centre Pompidou, MNAM/CCI, Paris.
En dépôt au Musée de l’Annonc
Henri-Edmond CROSS 1856-1910
La baie de Cavalière, 1906-1907. Huile sur toile. Legs Grammont, 1955. Collection du Centre Pompidou, MNAM/CCI, Paris. En dépôt au Musée de l’Annonc
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<center>Maximilien LUCE 1858-1941</center>Côte de la Citadelle à Saint-Tropez, 1892
Huile sur toile. Legs Grammont, 1955.
Maximilien LUCE 1858-1941
Côte de la Citadelle à Saint-Tropez, 1892 Huile sur toile. Legs Grammont, 1955.
10
<center>Henri PERSON 1876-1926</center>Golfe Juan, 1914. Huile sur toile.
Don de Michel Gaud, 2011
Henri PERSON 1876-1926
Golfe Juan, 1914. Huile sur toile. Don de Michel Gaud, 2011
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<center>Pierre BONNARD 1867-1947</center>Nu devant la cheminée, 1919.
Huile sur toile.
Legs Gram mont, 1955
Collection du Centre Pompidou, MNAM/CCI, Paris
En dépôt au Musée de l’Annonciade
Pierre BONNARD 1867-1947
Nu devant la cheminée, 1919. Huile sur toile. Legs Gram mont, 1955 Collection du Centre Pompidou, MNAM/CCI, Paris En dépôt au Musée de l’Annonciade
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<center>Maximilien LUCE 1858-1941</center>Portrait de Lucie Cousturier, 1903
Huile sur carton
Don de Ginette Signac, 1977. Le personnage est mis en valeur par ses tons sombres sur un fond clair.
Maximilien LUCE 1858-1941
Portrait de Lucie Cousturier, 1903 Huile sur carton Don de Ginette Signac, 1977. Le personnage est mis en valeur par ses tons sombres sur un fond clair.
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<center>Robert WLERICK 1882-1944</center>L’enfant au poisson, Jeune fille, Figure pour une fontaine, 1916-1941. Bronze.
Dépôt de l’état, 1955.
Robert WLERICK 1882-1944
L’enfant au poisson, Jeune fille, Figure pour une fontaine, 1916-1941. Bronze. Dépôt de l’état, 1955.
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<center>Aristide MAILLOL 1861-1944</center>La centrale des trois Nymhes, appelée la Nymphe. Bronze
Don de Mme Laffin-Grammont, 1963.
Aristide MAILLOL 1861-1944
La centrale des trois Nymhes, appelée la Nymphe. Bronze Don de Mme Laffin-Grammont, 1963.
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<center>Aristide MAILLOL 1861-1944</center>Baigneuse debout se coiffant, 1930.
Bronze.
Legs Grammont, 1955.
Collection du Centre Pompidou, MNAM/CCI, Paris. En dépôt au Musée de l’Annonciade.
Aristide MAILLOL 1861-1944
Baigneuse debout se coiffant, 1930. Bronze. Legs Grammont, 1955. Collection du Centre Pompidou, MNAM/CCI, Paris. En dépôt au Musée de l’Annonciade.
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<center>Aristide MAILLOL 1861-1944</center>La baigneuse drapée, 1921.
Bronze.
Musées Nationaux Récupération. Cette œuvre a été récupérée à la fin de la Seconde Guerre mondiale, confiée à la garde des musées nationaux, déposée au musée de l’Annonciade en 1955.
Centre Pompidou, MANM/CCI, Paris, en attente de sa restitution à ses légitimes propriétaires.
Aristide MAILLOL 1861-1944
La baigneuse drapée, 1921. Bronze. Musées Nationaux Récupération. Cette œuvre a été récupérée à la fin de la Seconde Guerre mondiale, confiée à la garde des musées nationaux, déposée au musée de l’Annonciade en 1955. Centre Pompidou, MANM/CCI, Paris, en attente de sa restitution à ses légitimes propriétaires.
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<center>Rénovation du musée.</center>Après la mort d'Henri Person, le premier conservateur de ce musée, ce dernier tombe peu à peu dans l’oubli. En 1936, le regain d’intérêt pour le Museon Tropelen revient à la veuve Person qui, avec l’aide de Georges Grammont permet à ce premier fonds de tableaux de devenir le noyau initial de la première version du Musée de l’Annonciade qui ouvre à l’étage de l’ancienne chapelle en août 1937. En 1950, le bâtiment fut mis en totalité à la disposition de Georges Grammont, qui le fit transformer par l’architecte Louis Suë (1875- 1968), avec le concours de collaborateurs comme le ferronnier Raymond Sube.
Rénovation du musée.
Après la mort d'Henri Person, le premier conservateur de ce musée, ce dernier tombe peu à peu dans l’oubli. En 1936, le regain d’intérêt pour le Museon Tropelen revient à la veuve Person qui, avec l’aide de Georges Grammont permet à ce premier fonds de tableaux de devenir le noyau initial de la première version du Musée de l’Annonciade qui ouvre à l’étage de l’ancienne chapelle en août 1937. En 1950, le bâtiment fut mis en totalité à la disposition de Georges Grammont, qui le fit transformer par l’architecte Louis Suë (1875- 1968), avec le concours de collaborateurs comme le ferronnier Raymond Sube.
19
<center>Edouard VUILLARD 1868-1940</center>La soupe d’Annette, vers 1900-1901.
Huile sur carton.
Legs Grammont, 1955.
Collection du Centre Pompidou, MNAM/CCI, Paris.
En dépôt au Musée de l’Annonciade. Vuillard, peintre de l'intérieur, fit partie des Nabis, comme Paul Sérusier, Maurice Denis, Pierre Bonnard, Félix Vallotton. Ils se baptisent les Nabis (« prophètes » en Hébreu), un terme qui traduit leur quête spirituelle et de renouveau esthétique. Inscrit dans l’histoire du postimpressionnisme mais en rupture avec l’impressionnisme, le mouvement nabi prône un retour à l’imaginaire et à la subjectivité. Le groupe éclate vers 1900, chacun ayant pris des voies différentes.
Edouard VUILLARD 1868-1940
La soupe d’Annette, vers 1900-1901. Huile sur carton. Legs Grammont, 1955. Collection du Centre Pompidou, MNAM/CCI, Paris. En dépôt au Musée de l’Annonciade. Vuillard, peintre de l'intérieur, fit partie des Nabis, comme Paul Sérusier, Maurice Denis, Pierre Bonnard, Félix Vallotton. Ils se baptisent les Nabis (« prophètes » en Hébreu), un terme qui traduit leur quête spirituelle et de renouveau esthétique. Inscrit dans l’histoire du postimpressionnisme mais en rupture avec l’impressionnisme, le mouvement nabi prône un retour à l’imaginaire et à la subjectivité. Le groupe éclate vers 1900, chacun ayant pris des voies différentes.
20
<center>Edouard VUILLARD 1868-1940</center>Intérieur aux deux chaises, 1901.
Huile sur carton.
Legs Grammont, 1955
Collection du Centre Pompidou, MNAM/CCI, Paris.
En dépôt au Musée de l’Annonciade
Edouard VUILLARD 1868-1940
Intérieur aux deux chaises, 1901. Huile sur carton. Legs Grammont, 1955 Collection du Centre Pompidou, MNAM/CCI, Paris. En dépôt au Musée de l’Annonciade
21
<center>Félix VALLOTTON 1865-1925</center>Misia à son bureau, vers 1897.
Gouache et pastel sur carton.
Don de Gilbert Cahen-Salvador, 1988. Misai est une mécène, égérie et pianiste française d’origine polonaise. Elle était mécène de nombreux peintres, poètes, et musiciens du début du XXe siècle. Elle devient le pôle d'attraction des peintres, surtout nabis, qui se disputent le droit de faire son portrait : Pierre Bonnard et Édouard Vuillard comptent parmi les premiers et plus fidèles amis.
Félix VALLOTTON 1865-1925
Misia à son bureau, vers 1897. Gouache et pastel sur carton. Don de Gilbert Cahen-Salvador, 1988. Misai est une mécène, égérie et pianiste française d’origine polonaise. Elle était mécène de nombreux peintres, poètes, et musiciens du début du XXe siècle. Elle devient le pôle d'attraction des peintres, surtout nabis, qui se disputent le droit de faire son portrait : Pierre Bonnard et Édouard Vuillard comptent parmi les premiers et plus fidèles amis.
22
<center>Edouard VUILLARD 1868-1940</center>Deux femmes sous la lampe, 1892. Huile sur toile. Legs Grammont, 1955.
Collection du Centre Pompidou, MNAM/CCI, Paris.
Edouard VUILLARD 1868-1940
Deux femmes sous la lampe, 1892. Huile sur toile. Legs Grammont, 1955. Collection du Centre Pompidou, MNAM/CCI, Paris.
23
<center>Pierre BONNARD 1867-1947</center>La ferme au toit rouge, vers  1923.
Huile sur toile
Legs Grammont, 1955.
Pierre BONNARD 1867-1947
La ferme au toit rouge, vers 1923. Huile sur toile Legs Grammont, 1955.
24
<center>Pierre BONNARD 1867-1947</center>La route rose, 1934.
Huile sur toile.
Legs Grammont, 1955.
Collection du Centre Pompidou, MNAM/CCI, Paris. En dépôt au Musée de l’Annonciade
Pierre BONNARD 1867-1947
La route rose, 1934. Huile sur toile. Legs Grammont, 1955. Collection du Centre Pompidou, MNAM/CCI, Paris. En dépôt au Musée de l’Annonciade
25
<center>Maurice DENIS 1870-1943</center>La première toilette (naissance de Bernadette), 1899.
Huile sur toile.
Don de Georges Grammont, 1946
Maurice DENIS 1870-1943
La première toilette (naissance de Bernadette), 1899. Huile sur toile. Don de Georges Grammont, 1946
26
<center>Charles DESPIAU 1874-1946</center>Madame André Derain, 1923.
Bronze.
Don de Madame Laffin-Grammont, 1963
Charles DESPIAU 1874-1946
Madame André Derain, 1923. Bronze. Don de Madame Laffin-Grammont, 1963
27
<center>Charles DESPIAU 1874-1946</center>Madame Othon Friesz, 1924.
Bronze.
Legs Grammont, 1955.
Collection du Centre Pompidou, MNAM/CCI, Paris. En dépôt au Musée de l’Annonciade
Charles DESPIAU 1874-1946
Madame Othon Friesz, 1924. Bronze. Legs Grammont, 1955. Collection du Centre Pompidou, MNAM/CCI, Paris. En dépôt au Musée de l’Annonciade
28
<center>Henri DOUCET 1883-1915</center>Place de Saint-Tropez, 1906.
Huile sur toile.
Don de Charles Vildrac, 1937
Henri DOUCET 1883-1915
Place de Saint-Tropez, 1906. Huile sur toile. Don de Charles Vildrac, 1937
29
<center>Albert Marquet (1875-1947)</center>Saint-Tropez, les maisons du port, 1905
Huile sur toile.
Fonds du Museon Tropelen
Albert Marquet (1875-1947)
Saint-Tropez, les maisons du port, 1905 Huile sur toile. Fonds du Museon Tropelen
30
<center>Pierre BONNARD 1867-1947</center>Le port de Saint-Tropez, 1914.
Huile sur toile.
Fonds du Museon Tropele
Pierre BONNARD 1867-1947
Le port de Saint-Tropez, 1914. Huile sur toile. Fonds du Museon Tropele
31
<center>Henri Lebasque (1865-1937)</center>Port de Saint-Tropez. 1906.
Huile sur toile. Fonds du Museon Tropelen.
Henri Lebasque (1865-1937)
Port de Saint-Tropez. 1906. Huile sur toile. Fonds du Museon Tropelen.
32
<center>Paul SIGNAC 1863-1935</center>L'orage, 1895.
Huile sur toile.
Achat de la Ville avec l’aide du FRAM, 1993
Paul SIGNAC 1863-1935
L'orage, 1895. Huile sur toile. Achat de la Ville avec l’aide du FRAM, 1993
33
<center>Théo VAN RYSSELBERGHE 1862-1926</center>Saint-Tropez, vue de la Chapelle Sainte-Anne, vers 1910.
Huile sur toile.
Legs Graham, 2019.
Théo VAN RYSSELBERGHE 1862-1926
Saint-Tropez, vue de la Chapelle Sainte-Anne, vers 1910. Huile sur toile. Legs Graham, 2019.
34
<center>Albert MARQUET 1875-1947</center>Saint-Tropez, le port, 1905.
Huile sur toile.
Legs Grammont, 1955.
Collection du Centre Pompidou, MNAM/CCI, Paris. En dépôt au Musée de l’Annonciade
Albert MARQUET 1875-1947
Saint-Tropez, le port, 1905. Huile sur toile. Legs Grammont, 1955. Collection du Centre Pompidou, MNAM/CCI, Paris. En dépôt au Musée de l’Annonciade
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<center>Albert MARQUET 1875-1947</center>Port de Marseille, 1918.
Huile sur toile.
Legs Grammont, 1955.
Collection du Centre Pompidou, MNAM/CCI, Paris.
En dépôt au Musée de l’Annonciade
Albert MARQUET 1875-1947
Port de Marseille, 1918. Huile sur toile. Legs Grammont, 1955. Collection du Centre Pompidou, MNAM/CCI, Paris. En dépôt au Musée de l’Annonciade
37
<center>Charles-Henri PERSON 1876-1926</center>Vue de Bordeaux, 1910. Huile sur toile.
Don de Louis-Jean Eude, 2010
Charles-Henri PERSON 1876-1926
Vue de Bordeaux, 1910. Huile sur toile. Don de Louis-Jean Eude, 2010
38
<center>Albert MARQUET 1875-1947</center>Paris, Quai d’Orléans vu du Quai de Béthune, vers 1930. Huile sur toile.
Legs Grammont, 1955.
Collection du Centre Pompidou, MNAM/CCI, Paris.
En dépôt au Musée de l’Annonciade
Albert MARQUET 1875-1947
Paris, Quai d’Orléans vu du Quai de Béthune, vers 1930. Huile sur toile. Legs Grammont, 1955. Collection du Centre Pompidou, MNAM/CCI, Paris. En dépôt au Musée de l’Annonciade
39
<center>Albert MARQUET 1875-1947</center>Port de Boulogne, 1930.
Huile sur toile. Legs Grammont, 1955.
Collection du Centre Pompidou, MNAM/CCI, Paris.
Albert MARQUET 1875-1947
Port de Boulogne, 1930. Huile sur toile. Legs Grammont, 1955. Collection du Centre Pompidou, MNAM/CCI, Paris.
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<center>Albert MARQUET 1875-1947</center>Port d'Alger, 1935.
Huile sur toile.
Legs Grammont, 1955.
Collection du Centre Pompidou, MNAM/CCI, Paris.
En dépôt au Musée de l’Annonciade.
Albert MARQUET 1875-1947
Port d'Alger, 1935. Huile sur toile. Legs Grammont, 1955. Collection du Centre Pompidou, MNAM/CCI, Paris. En dépôt au Musée de l’Annonciade.
41
<center>Albert MARQUET 1875-1947</center>Sète, le canal de Beaucaire, 1924.
Huile sur toile.
Legs Grammont, 1955.
Collection du Centre Pompidou, MNAM/CCI, Paris.
En dépôt au Musée de l’Annonciade.
Albert MARQUET 1875-1947
Sète, le canal de Beaucaire, 1924. Huile sur toile. Legs Grammont, 1955. Collection du Centre Pompidou, MNAM/CCI, Paris. En dépôt au Musée de l’Annonciade.
42
<center>Louis-Mathieu VERDILHAN 1875-1928</center>Les toits d’Allauch 1909.
Huile sur toile.
Achat avec l’aide du FRAM et de l’association Amis de l’Annonciade, 2013
Louis-Mathieu VERDILHAN 1875-1928
Les toits d’Allauch 1909. Huile sur toile. Achat avec l’aide du FRAM et de l’association Amis de l’Annonciade, 2013
43
<center>Roger de LA FRESNAYE 1885-1925</center>Le rameur, 1914.
Huile sur toile.
Acquis par la Ville de Saint-Tropez, 1962
Roger de LA FRESNAYE 1885-1925
Le rameur, 1914. Huile sur toile. Acquis par la Ville de Saint-Tropez, 1962
44
<center>Robert DELAUNAY 1885-1941</center>Femme à l'ombrelle ou La Parisienne, 1913.
Huile sur carton.
Don de Jacqueline Grammont et René de Montaigu, 1996
Robert DELAUNAY 1885-1941
Femme à l'ombrelle ou La Parisienne, 1913. Huile sur carton. Don de Jacqueline Grammont et René de Montaigu, 1996
45
<center>Othon FRIESZ 1879-1949</center>Le Jardin du Cap Brun, 1930.
Huile sur toile.
Legs Grammont, 1955.
Collection du Centre Pompidou, MNAM/CCI, Paris.
En dépôt au Musée de l’Annonciade
Othon FRIESZ 1879-1949
Le Jardin du Cap Brun, 1930. Huile sur toile. Legs Grammont, 1955. Collection du Centre Pompidou, MNAM/CCI, Paris. En dépôt au Musée de l’Annonciade
46
<center>Charles CAMOIN 1879-1965</center>Paysage de Saint-Tropez, 1908-1910.
Huile sur toile.
Legs Graham, 2019.
Charles CAMOIN 1879-1965
Paysage de Saint-Tropez, 1908-1910. Huile sur toile. Legs Graham, 2019.
47
<center>Henri MANGUIN 1874-1949</center>La gitane à l’atelier, 1906.
Huile sur toile.
Achat par la Ville de Saint-Tropez, 1976
Henri MANGUIN 1874-1949
La gitane à l’atelier, 1906. Huile sur toile. Achat par la Ville de Saint-Tropez, 1976
48
<center>Othon FRIESZ 1879-1949</center>Le port d’Anvers, 1906.
Huile sur toile.
Don de Madame Laffin-Grammont, 1963
Othon FRIESZ 1879-1949
Le port d’Anvers, 1906. Huile sur toile. Don de Madame Laffin-Grammont, 1963
49
<center>Henri MANGUIN 1874-1949</center>Etude pour les Trois Grâces, été 1905.
Huile sur toile.
Dépôt de l’Etat, 1939
Henri MANGUIN 1874-1949
Etude pour les Trois Grâces, été 1905. Huile sur toile. Dépôt de l’Etat, 1939
50
<center>André DERAIN 1880-1954</center>Westminster, 1906. Effets de soleil sur l'eau. Pont sur la Tamise (Saint et le pont de Waterloo). Le terme « fauvisme » est inventé par le critique d’art Louis Vauxcelles, suite à sa visite au Salon d’Automne de 1905, au Grand Palais. La salle VII de ce salon présente alors de jeunes peintres, on la surnomma: « La cage aux Fauves». Pourquoi ? À cause des couleurs et de la façon dont elles sont utilisées. Les réactions du public et des journalistes ont été très violentes. Le critique du journal Le Figaro, Camille Mauclair parle d’un «pot de peinture jeté à la tête du public» . Il utilise cette expression car les couleurs sont vives et le public, de cette époque, n’a pas l’habitude de voir une telle peinture. Les couleurs contrastent fortement les unes par rapport aux autres. Il n’y a pas de nuance, ni de recherche de dégradés. Le fauvisme est un mouvement exclusivement français. Il s’organise autour d’un artiste majeur : Henri Matisse. Les principaux représentants du fauvisme sont :  Henri Matisse (1869-1954) ; Maurice de Vlaminck (1876-1958) ; André Derain (1880-1954).
André DERAIN 1880-1954
Westminster, 1906. Effets de soleil sur l'eau. Pont sur la Tamise (Saint et le pont de Waterloo). Le terme « fauvisme » est inventé par le critique d’art Louis Vauxcelles, suite à sa visite au Salon d’Automne de 1905, au Grand Palais. La salle VII de ce salon présente alors de jeunes peintres, on la surnomma: « La cage aux Fauves». Pourquoi ? À cause des couleurs et de la façon dont elles sont utilisées. Les réactions du public et des journalistes ont été très violentes. Le critique du journal Le Figaro, Camille Mauclair parle d’un «pot de peinture jeté à la tête du public» . Il utilise cette expression car les couleurs sont vives et le public, de cette époque, n’a pas l’habitude de voir une telle peinture. Les couleurs contrastent fortement les unes par rapport aux autres. Il n’y a pas de nuance, ni de recherche de dégradés. Le fauvisme est un mouvement exclusivement français. Il s’organise autour d’un artiste majeur : Henri Matisse. Les principaux représentants du fauvisme sont : Henri Matisse (1869-1954) ; Maurice de Vlaminck (1876-1958) ; André Derain (1880-1954).
51
<center>Le port de Saint-Tropez.</center>
Le port de Saint-Tropez.
52
<center>Maximilien Luce (1858-1941)</center>Vue du Golfe de Saint-Tropez 1912.
Huile sur carton.
Fonds du Museon Tropelen
Maximilien Luce (1858-1941)
Vue du Golfe de Saint-Tropez 1912. Huile sur carton. Fonds du Museon Tropelen
53
<center>Théo Van Rysselberghe (1862-1926)</center>Eucalyptus sur la route de Bormes 1911.
Huile sur toile.
Fonds du Museon Tropelen
Théo Van Rysselberghe (1862-1926)
Eucalyptus sur la route de Bormes 1911. Huile sur toile. Fonds du Museon Tropelen
54
<center>Jôzef Pankiewicz (1866-1940)</center>Le golfe de Saint-Tropez. Vers 1921.
Huile sur toile. Fonds du Museon Tropelen
Jôzef Pankiewicz (1866-1940)
Le golfe de Saint-Tropez. Vers 1921. Huile sur toile. Fonds du Museon Tropelen
55
<center>Henri MANGUIN 1874-1949</center>Vue sur le Golfe de Saint-Tropez 1925.
Huile sur toile.
Fonds du Museon Tropelen
Henri MANGUIN 1874-1949
Vue sur le Golfe de Saint-Tropez 1925. Huile sur toile. Fonds du Museon Tropelen
56
<center>Georges d’Espagnat (1870-1950)</center>Paysage provençal. Non daté
Huile sur toile.
Fonds du Museon Tropelen
Georges d’Espagnat (1870-1950)
Paysage provençal. Non daté Huile sur toile. Fonds du Museon Tropelen
57
<center>Paul Signac (1869-1935)</center>Marseille, barques de pêche ou Le Fort Saint-Jean,
1907.
Huile sur toile.
Fonds du Museon Tropelen
Paul Signac (1869-1935)
Marseille, barques de pêche ou Le Fort Saint-Jean, 1907. Huile sur toile. Fonds du Museon Tropelen
58
<center>Jules Ribeaucourt (1866-1932)</center>Port de Saint-Tropez, 1908
Huile sur toile.
Fonds du Museon Tropelen
Jules Ribeaucourt (1866-1932)
Port de Saint-Tropez, 1908 Huile sur toile. Fonds du Museon Tropelen
59
<center>Henri Person (1876-1926)</center>Sortie du port de Saint-Tropez.
Non daté.
Huile sur toile.
Fonds du Museon Tropelen
Henri Person (1876-1926)
Sortie du port de Saint-Tropez. Non daté. Huile sur toile. Fonds du Museon Tropelen
60
<center>Les fondateurs du Museon Tropelen</center>André Turin (1879-1964), Carlos-Reymond (1884-1970), Henri Person (1876-1926). Il y a 100 ans, c’est à une initiative d’un petit groupe de peintres, avec en tête Henri Person, que revient l’idée de doter la ville de Saint-Tropez d'un musée. Ce souhait trouve un écho favorable auprès du maire de l’époque, maître Joseph Bernard.
Les administrateurs de ce Museon sont Henri Person, Carlos Reymond, Jean-Alphonse Stival et André Turin, délégué à Paris. Le premier conservateur, Henri Person, épaulé par Paul Signac dans ses démarches auprès des peintres afin de recueillir des dons de tableaux, décède hélas dès 1926, laissant l’avenir de ce musée incertain. Ce dernier tombe peu à peu dans l’oubli, les derniers dons remontant à 1929.
Les fondateurs du Museon Tropelen
André Turin (1879-1964), Carlos-Reymond (1884-1970), Henri Person (1876-1926). Il y a 100 ans, c’est à une initiative d’un petit groupe de peintres, avec en tête Henri Person, que revient l’idée de doter la ville de Saint-Tropez d'un musée. Ce souhait trouve un écho favorable auprès du maire de l’époque, maître Joseph Bernard. Les administrateurs de ce Museon sont Henri Person, Carlos Reymond, Jean-Alphonse Stival et André Turin, délégué à Paris. Le premier conservateur, Henri Person, épaulé par Paul Signac dans ses démarches auprès des peintres afin de recueillir des dons de tableaux, décède hélas dès 1926, laissant l’avenir de ce musée incertain. Ce dernier tombe peu à peu dans l’oubli, les derniers dons remontant à 1929.
61
<center>Henri Person (1876-1926)</center>La Calanque, 1912.
Huile sur toile.
Fonds du Museon Tropelen
Henri Person (1876-1926)
La Calanque, 1912. Huile sur toile. Fonds du Museon Tropelen
62
<center>Ramatuelle.</center>Le village de Ramatuelle s’élève sur un contrefort de la colline de Paillas, dominant ainsi toute la baie de Pampelonne et la plaine agricole, à une altitude d’environ 130 mètres.

Lové sur lui-même et se déroulant en forme d’escargot à partir du cœur du village, il s’est construit suivant un plan de sécurité circulaire imposé par des contraintes dont les quelques traces encore visibles des hautes murailles constituent l’héritage.

L’architecture du noyau villageois est typique des villages méditerranéens laissant apparaître des porches, des escaliers, des passages, des placettes, des ruelles étroites empierrées et fleuries, une église et son campanile.
Ramatuelle.
Le village de Ramatuelle s’élève sur un contrefort de la colline de Paillas, dominant ainsi toute la baie de Pampelonne et la plaine agricole, à une altitude d’environ 130 mètres. Lové sur lui-même et se déroulant en forme d’escargot à partir du cœur du village, il s’est construit suivant un plan de sécurité circulaire imposé par des contraintes dont les quelques traces encore visibles des hautes murailles constituent l’héritage. L’architecture du noyau villageois est typique des villages méditerranéens laissant apparaître des porches, des escaliers, des passages, des placettes, des ruelles étroites empierrées et fleuries, une église et son campanile.
63
<center>La porte sarrasine.</center>Au IXe siècle, la région est occupée par les Sarrasins pendant une soixantaine d'années. sont chassés par le comte Guillaume de Provence dit le Libérateur et en 1056, le territoire de Ramatuelle est cédé à l’abbaye de Saint-Victor de Marseille qui entreprend la reconstruction du village. Les restes de muraille actuellement visibles datent de cette période. Au cours des guerres de Religion, Ramatuelle est une place-forte de la ligue catholique du comte de Carcès qui s'oppose à la légitimité du roi « protestant » Henri IV. Le village est assiégé en 1592 par la milice de Saint-Tropez qui rase le village. On rapporte que les villageois à court de munitions, lancèrent des ruches d'abeilles aux assaillants fidèles au roi. En 1620, le village est entièrement reconstruit, seuls quelques éléments de la muraille, dont la porte sarrasine et le clocher de l'église qui est une ancienne tour-de-guet, datent d'avant la reconstruction.
La porte sarrasine.
Au IXe siècle, la région est occupée par les Sarrasins pendant une soixantaine d'années. sont chassés par le comte Guillaume de Provence dit le Libérateur et en 1056, le territoire de Ramatuelle est cédé à l’abbaye de Saint-Victor de Marseille qui entreprend la reconstruction du village. Les restes de muraille actuellement visibles datent de cette période. Au cours des guerres de Religion, Ramatuelle est une place-forte de la ligue catholique du comte de Carcès qui s'oppose à la légitimité du roi « protestant » Henri IV. Le village est assiégé en 1592 par la milice de Saint-Tropez qui rase le village. On rapporte que les villageois à court de munitions, lancèrent des ruches d'abeilles aux assaillants fidèles au roi. En 1620, le village est entièrement reconstruit, seuls quelques éléments de la muraille, dont la porte sarrasine et le clocher de l'église qui est une ancienne tour-de-guet, datent d'avant la reconstruction.
64
<center>L’église paroissiale Notre Dame de l'Assomption.</center>A la fin du XVIe siècle, l’église paroissiale de Ramatuelle a été détruite à la suite des Guerres de religions. Les consuls de la communauté décidèrent alors de la rebâtir sans en demander l’autorisation à l’évêque du diocèse ni au prieur. Ce nouveau lieu de culte édifié autour de l’année 1582 fut adossé au rempart qui entourait le village afin de faire l’économie de construction d’un mur.
L’église paroissiale Notre Dame de l'Assomption.
A la fin du XVIe siècle, l’église paroissiale de Ramatuelle a été détruite à la suite des Guerres de religions. Les consuls de la communauté décidèrent alors de la rebâtir sans en demander l’autorisation à l’évêque du diocèse ni au prieur. Ce nouveau lieu de culte édifié autour de l’année 1582 fut adossé au rempart qui entourait le village afin de faire l’économie de construction d’un mur.
65
<center>L’église paroissiale Notre Dame de l'Assomption.</center>La sacristie et le clocher.
L’église paroissiale Notre Dame de l'Assomption.
La sacristie et le clocher.
66
<center>L’église paroissiale Notre Dame de l'Assomption.</center>Le clocher est le vestige d’une des quatre tours de guet attestées au XIVe siècle et qui faisaient partie de l’enceinte fortifiée. La salle des gardes a été conservée et une partie du chemin de ronde court toujours sur le toit de l’église. Ces tours étaient indispensables à la population car elles permettaient de voir les nombreux dangers venant de la mer ou de la plaine : pirates, barbaresques, soldats et envahisseurs de toutes sortes dont on essayait ainsi de se prémunir. « L’œil de bœuf » qui s’ouvre sur la rue du clocher éclairait l’intérieur de l’église.
L’église paroissiale Notre Dame de l'Assomption.
Le clocher est le vestige d’une des quatre tours de guet attestées au XIVe siècle et qui faisaient partie de l’enceinte fortifiée. La salle des gardes a été conservée et une partie du chemin de ronde court toujours sur le toit de l’église. Ces tours étaient indispensables à la population car elles permettaient de voir les nombreux dangers venant de la mer ou de la plaine : pirates, barbaresques, soldats et envahisseurs de toutes sortes dont on essayait ainsi de se prémunir. « L’œil de bœuf » qui s’ouvre sur la rue du clocher éclairait l’intérieur de l’église.
67
<center>L’église paroissiale Notre Dame de l'Assomption.</center>Ce n’est que dans les premières années du XVIIe siècle que cette église fut achevée avec le percement de la grande porte datée de 1620. Cette entrée est ornée d’un riche portail en serpentinite (plus communément appelée serpentine), porphyre vert dont on a extrait les blocs dans une carrière du quartier de la Carrade à Cavalaire.
L’église paroissiale Notre Dame de l'Assomption.
Ce n’est que dans les premières années du XVIIe siècle que cette église fut achevée avec le percement de la grande porte datée de 1620. Cette entrée est ornée d’un riche portail en serpentinite (plus communément appelée serpentine), porphyre vert dont on a extrait les blocs dans une carrière du quartier de la Carrade à Cavalaire.
68
<center>Ramatuelle.</center>Ancienne porte d'entrée de l'église qui était à l’origine disposée en sens inverse.
Ramatuelle.
Ancienne porte d'entrée de l'église qui était à l’origine disposée en sens inverse.
69
<center>L’église paroissiale Notre Dame de l'Assomption.</center>Beau portail en serpentine provenant de l’Abbaye de la Verne à Collobrières (83).
L’église paroissiale Notre Dame de l'Assomption.
Beau portail en serpentine provenant de l’Abbaye de la Verne à Collobrières (83).
70
<center>L’église paroissiale Notre Dame de l'Assomption.</center>
L’église paroissiale Notre Dame de l'Assomption.
71
<center>L’église paroissiale Notre Dame de l'Assomption.</center>La partie latérale gauche de l’église correspond au mur de l’ancien rempart. De part et d'autre du choeur, les statues de saint Joseph et du Bon Pasteur. Elles sont en terre cuite peinte, polychrome et doré, le socle en bois doré et faux marbre, XIXe s.
Elles sont de facture identique et semblent provenir du même atelier.
Saint Joseph (à droite) tient une fleur de lys dans la main droite, la main gauche appuyée sur un bâton plat.
Pieds nus, il porte une robe et un manteau entièrement dorés.
Le Bon pasteur (àgauche) est représenté portant un mouton sur les épaules tenant de la main gauche les pattes avants de l'animal et de la main droite un bâton.
Pieds nus, il porte une robe et un manteau entièrement dorés.
L’église paroissiale Notre Dame de l'Assomption.
La partie latérale gauche de l’église correspond au mur de l’ancien rempart. De part et d'autre du choeur, les statues de saint Joseph et du Bon Pasteur. Elles sont en terre cuite peinte, polychrome et doré, le socle en bois doré et faux marbre, XIXe s. Elles sont de facture identique et semblent provenir du même atelier. Saint Joseph (à droite) tient une fleur de lys dans la main droite, la main gauche appuyée sur un bâton plat. Pieds nus, il porte une robe et un manteau entièrement dorés. Le Bon pasteur (àgauche) est représenté portant un mouton sur les épaules tenant de la main gauche les pattes avants de l'animal et de la main droite un bâton. Pieds nus, il porte une robe et un manteau entièrement dorés.
72
<center>Autel et retable en bois avec huile sur toile, XVIIe s.</center>Le retable est en bois doré composé de 4 colonnes torses à décor de rinceaux de vignes et d’un cartouche sommital.
La vigne est le symbole de l’Eucharistie, le sang du Christ.
Le cartouche sommital comprend le monogramme I H S, interprété plus librement au XVII comme signifiant en latin Iesus Hominum Jésus, Sauveur des hommes. L’huile sur toile représente la Vierge à l’Enfant couronnée, saint Michel archange et saint Jean-Baptiste.
Dans le registre supérieur, la Vierge couronnée tient l'Enfant Jésus sur ses genoux. En bas à droite, saint Jean-Baptiste vêtu d’une peau de bête, tient une grande croix faite de branches croisées. A ses pieds se tient un agneau. En bas à gauche, saint Michel archange. Il est vêtu comme un soldat à la tête des troupes célestes qu'il a combattu le démon. Il porte une une croix, arme avec laquelle il a vaincu le démon, figuré sous la forme d’un dragon rouge,  couleur symbole des passions humaines.
Autel et retable en bois avec huile sur toile, XVIIe s.
Le retable est en bois doré composé de 4 colonnes torses à décor de rinceaux de vignes et d’un cartouche sommital. La vigne est le symbole de l’Eucharistie, le sang du Christ. Le cartouche sommital comprend le monogramme I H S, interprété plus librement au XVII comme signifiant en latin Iesus Hominum Jésus, Sauveur des hommes. L’huile sur toile représente la Vierge à l’Enfant couronnée, saint Michel archange et saint Jean-Baptiste. Dans le registre supérieur, la Vierge couronnée tient l'Enfant Jésus sur ses genoux. En bas à droite, saint Jean-Baptiste vêtu d’une peau de bête, tient une grande croix faite de branches croisées. A ses pieds se tient un agneau. En bas à gauche, saint Michel archange. Il est vêtu comme un soldat à la tête des troupes célestes qu'il a combattu le démon. Il porte une une croix, arme avec laquelle il a vaincu le démon, figuré sous la forme d’un dragon rouge, couleur symbole des passions humaines.
73
<center>L'Assomption de la vierge. </center>L'Assomption de la vierge est une copie interprétée d'une célèbre Assomption de Bartolomé Murillo (sévillan 1618-1682). Sous la voûte du chœur est représenté la vierge s'élevant dans le ciel dans une mandorle dorée, ont revêtu de vêtement blanc et bleu, entouré de putti. Dans les écoinçons encadrant un décor de gypserie en trompe-l’œil, on peut voir le symbole des quatre évangiles. A droite en haut, l’aigle de Saint Jean l'évangéliste, souvent appelé l’aigle de Patmos en référence à l'île de la mer Égée, lieu de son exil. En bas le lion de Saint-Marc.
À gauche, en haut, le bœuf de Saint Luc. En bas l’homme de Saint Matthieu. 
Tous ces attributs sonts représentés avec un livre symbole des Évangiles écrits par ces saints.
Sur l'abside à fond plat au-dessus du retable une nuée, de forme arrondie et parsemée de putti, accueille la colombe du Saint-Esprit dans un médaillon.
En-dessous, deux anges de biais, en prière et un genou à terre, flanquent un ange de face présentant un phylactère sur lequel est écrit en latin un extrait de l’Evangile de Matthieu (11.28) : Venite ad me omnes qui laboratis et onerat estis et ego reficiam.
Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai le repos.
L'Assomption de la vierge.
L'Assomption de la vierge est une copie interprétée d'une célèbre Assomption de Bartolomé Murillo (sévillan 1618-1682). Sous la voûte du chœur est représenté la vierge s'élevant dans le ciel dans une mandorle dorée, ont revêtu de vêtement blanc et bleu, entouré de putti. Dans les écoinçons encadrant un décor de gypserie en trompe-l’œil, on peut voir le symbole des quatre évangiles. A droite en haut, l’aigle de Saint Jean l'évangéliste, souvent appelé l’aigle de Patmos en référence à l'île de la mer Égée, lieu de son exil. En bas le lion de Saint-Marc. À gauche, en haut, le bœuf de Saint Luc. En bas l’homme de Saint Matthieu. Tous ces attributs sonts représentés avec un livre symbole des Évangiles écrits par ces saints. Sur l'abside à fond plat au-dessus du retable une nuée, de forme arrondie et parsemée de putti, accueille la colombe du Saint-Esprit dans un médaillon. En-dessous, deux anges de biais, en prière et un genou à terre, flanquent un ange de face présentant un phylactère sur lequel est écrit en latin un extrait de l’Evangile de Matthieu (11.28) : Venite ad me omnes qui laboratis et onerat estis et ego reficiam. Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai le repos.
74
<center>Chœur.</center>Sur le mur à droite du chœur le baptême du Christ par Jean-Baptiste sur le Jourdain :
A droite, Jean-Baptiste est représenté en berger tenant une croix faite de branches. Le Christ est dans le Jourdain les mains jointes et la tête inclinée en signe d'humilité.
Dans le registre supérieur, au-dessus d'un nuage, on peut voir Dieu le Père les bras ouverts, en-dessous, dans le nuage, est figurée la colombe du Saint-Esprit. Dans le registre supérieur, au-dessus d'un nuage, on peut voir Dieu le Père les bras ouverts, en-dessous, dans le nuage, est figurée la colombe du Saint-Esprit Cette scène est une épiphanie ou manifestation de Dieu, ainsi représenté sous ses trois formes dans la religion catholique, le père, le fils et le Saint-Esprit
Sur le mur à gauche du chœur l'Annonciation :
A droite, l'archange Gabriel sur un nuage dans le ciel tient dans la main droite un rameau verdoyant symbole de la paix que Dieu veut établir avec les hommes. A gauche, la Vierge Marie est représentée chez elle, agenouillée pour évoquer son intercession en faveur de la miséricorde divine. Le vase de fleurs symbolise le printemps, époque de l'Annonciation. L'archange Gabriel échappe à la pesanteur alors que la jeune Marie est terrestre, mais la réponse de la Vierge Marie ne s'adresse pas au messager mais à Dieu qui est représenté ici sous la forme d'une colombe.
Chœur.
Sur le mur à droite du chœur le baptême du Christ par Jean-Baptiste sur le Jourdain : A droite, Jean-Baptiste est représenté en berger tenant une croix faite de branches. Le Christ est dans le Jourdain les mains jointes et la tête inclinée en signe d'humilité. Dans le registre supérieur, au-dessus d'un nuage, on peut voir Dieu le Père les bras ouverts, en-dessous, dans le nuage, est figurée la colombe du Saint-Esprit. Dans le registre supérieur, au-dessus d'un nuage, on peut voir Dieu le Père les bras ouverts, en-dessous, dans le nuage, est figurée la colombe du Saint-Esprit Cette scène est une épiphanie ou manifestation de Dieu, ainsi représenté sous ses trois formes dans la religion catholique, le père, le fils et le Saint-Esprit Sur le mur à gauche du chœur l'Annonciation : A droite, l'archange Gabriel sur un nuage dans le ciel tient dans la main droite un rameau verdoyant symbole de la paix que Dieu veut établir avec les hommes. A gauche, la Vierge Marie est représentée chez elle, agenouillée pour évoquer son intercession en faveur de la miséricorde divine. Le vase de fleurs symbolise le printemps, époque de l'Annonciation. L'archange Gabriel échappe à la pesanteur alors que la jeune Marie est terrestre, mais la réponse de la Vierge Marie ne s'adresse pas au messager mais à Dieu qui est représenté ici sous la forme d'une colombe.
75
<center>Bustes reliquaires de saint Tropez, de Sainte Maxime et de saint André</center>Buste reliquaire de saint Tropez en bols sculpté, polychrome et doré, XVIIIe  s. Le saint est représenté auréolé, vêtu à la romaine d’une cuirasse ciselée ornée d’une écharpe nouée sur l’épaule gauche. Les reliques sont manquantes.<br>
Buste reliquaire de sainte Maxime en bois sculpté, polychrome et doré, XVIIIe  s.
La sainte est représentée auréolée, vêtue d'une robe à col rond et coiffée d’un grand voile qui  recouvre sa poitrine. Les reliques sont manquantes. <br>Buste reliquaire de saint André en bois sculpté, polychrome et doré, XIXe s.
Le saint est représenté auréolé, torse nu à moitié recouvert d’un manteau drapé. Le buste et la tête du saint sont taillés dans un ensemble de 9 à 10 éléments massifs d’essence de feuillu (chêne ou fruitier) collés sous presse.
Les yeux en verre ont été intégrés lors du montage.
La croix fichée dans son dos par 4 clous en fer forgé, est faite de deux parties de troncs de cerisier.
Bustes reliquaires de saint Tropez, de Sainte Maxime et de saint André
Buste reliquaire de saint Tropez en bols sculpté, polychrome et doré, XVIIIe s. Le saint est représenté auréolé, vêtu à la romaine d’une cuirasse ciselée ornée d’une écharpe nouée sur l’épaule gauche. Les reliques sont manquantes.
Buste reliquaire de sainte Maxime en bois sculpté, polychrome et doré, XVIIIe s. La sainte est représentée auréolée, vêtue d'une robe à col rond et coiffée d’un grand voile qui recouvre sa poitrine. Les reliques sont manquantes.
Buste reliquaire de saint André en bois sculpté, polychrome et doré, XIXe s. Le saint est représenté auréolé, torse nu à moitié recouvert d’un manteau drapé. Le buste et la tête du saint sont taillés dans un ensemble de 9 à 10 éléments massifs d’essence de feuillu (chêne ou fruitier) collés sous presse. Les yeux en verre ont été intégrés lors du montage. La croix fichée dans son dos par 4 clous en fer forgé, est faite de deux parties de troncs de cerisier.
76
<center>Santons de la Vierge-Marie, saint Joseph et de l'Enfant Jésus</center>Statuettes de la Vierge Marie et de saint Joseph, en bois sculpté en un seul élément de résineux, polychrome et doré, yeux encastrés en verre, XVIIe s.
La riche polychromie de ces santons est le résultat d’une technique soignée et originale La peinture a été posée sur une dorure, puis avec un bâtonnet il a été dessiné des motifs qui laissent apparaître le doré.
La richesse et la qualité des vêtements pourraient indiquer une provenance espagnole ou nordique. L'Enfant Jésus XXe  s.
Résine plastique, coton, fils d’or.
Santons de la Vierge-Marie, saint Joseph et de l'Enfant Jésus
Statuettes de la Vierge Marie et de saint Joseph, en bois sculpté en un seul élément de résineux, polychrome et doré, yeux encastrés en verre, XVIIe s. La riche polychromie de ces santons est le résultat d’une technique soignée et originale La peinture a été posée sur une dorure, puis avec un bâtonnet il a été dessiné des motifs qui laissent apparaître le doré. La richesse et la qualité des vêtements pourraient indiquer une provenance espagnole ou nordique. L'Enfant Jésus XXe s. Résine plastique, coton, fils d’or.
77
<center>Tableau de saint André, saint Eloi et saint Pons</center>Huile sur toile marouflée XVIe  s. A droite, saint André vêtu d’une longue tunique et d'un manteau. Il porte les différents attributs qui le caractérisent l'auréole symbole de sa sainteté, le Livre qui garantit son statut d'apôtre porteur de la Parole Divine, la palme attribut du martyr et la croix en X instrument de son supplice
Au milieu, saint Eloi revêtu de la mitre, cape et crosse pastorale attribut de l'évêque Eloi. Le cheval rappelle son ancienne activité de maréchal-ferrant. A la fin du XVIe s. il y avait dans l'église paroissialel de Ramatuelle, une confrérie de saint Eloi et une chapelle dont l’autel lui était consacré.
A gauche, un évêque qui pourrait, être saint Pons, évêque de Nice au XIe s. Le livre ouvert qu’il tient dans les mains porte les mentions :
Sur la page de gauche, “VANT TO/VT TES / BIEN / LE DOV/NES AUX / POVRES” fait référence à un passage de l’Evangile de Luc (18,22). C'est la réponse de Jésus au fils de bonne famille qui lui demande « Que dois- je faire pour avoir la vie éternelle ? » « Une seule chose te manque : va, vends tous tes biens, donne l’argent aux pauvres et suis-moi ».
Sur la page de droite,
Tableau de saint André, saint Eloi et saint Pons
Huile sur toile marouflée XVIe s. A droite, saint André vêtu d’une longue tunique et d'un manteau. Il porte les différents attributs qui le caractérisent l'auréole symbole de sa sainteté, le Livre qui garantit son statut d'apôtre porteur de la Parole Divine, la palme attribut du martyr et la croix en X instrument de son supplice Au milieu, saint Eloi revêtu de la mitre, cape et crosse pastorale attribut de l'évêque Eloi. Le cheval rappelle son ancienne activité de maréchal-ferrant. A la fin du XVIe s. il y avait dans l'église paroissialel de Ramatuelle, une confrérie de saint Eloi et une chapelle dont l’autel lui était consacré. A gauche, un évêque qui pourrait, être saint Pons, évêque de Nice au XIe s. Le livre ouvert qu’il tient dans les mains porte les mentions : Sur la page de gauche, “VANT TO/VT TES / BIEN / LE DOV/NES AUX / POVRES” fait référence à un passage de l’Evangile de Luc (18,22). C'est la réponse de Jésus au fils de bonne famille qui lui demande « Que dois- je faire pour avoir la vie éternelle ? » « Une seule chose te manque : va, vends tous tes biens, donne l’argent aux pauvres et suis-moi ». Sur la page de droite, "MEMEN/TE MO/RI / PINIS”, memento mori, vieil adage latin qui signifie « souviens-toi que tu vas mourir », pensée qui s’est surtout développée à partir du christianisme
78
<center>La Mort de Joseph</center>Saint Joseph est représenté couché malade dans son lit les mains jointes en prière. Il est figuré en homme âgé afin de mettre en relief la paternité divine du Christ. A gauche. Marie, le regard porté vers son époux, pose affectueusement la main gauche sur son épaule. Elle porte une robe rouge pour indiquer son humanité et son manteau bleu symbolise la divinité dont elle est revêtue en tant que mère de Dieu. A gauche, le Christ en jeune homme, a la main gauche tendue vers le ciel en montrant la colombe de l'Esprit Saint Devant lui se tient une jeune femme non identifiée.
A droite, au pied du lit se tient un ange qui tient un cierge allumé. Derrière lui un moine, docteur de l'Eglise non identifié.
La Mort de Joseph
Saint Joseph est représenté couché malade dans son lit les mains jointes en prière. Il est figuré en homme âgé afin de mettre en relief la paternité divine du Christ. A gauche. Marie, le regard porté vers son époux, pose affectueusement la main gauche sur son épaule. Elle porte une robe rouge pour indiquer son humanité et son manteau bleu symbolise la divinité dont elle est revêtue en tant que mère de Dieu. A gauche, le Christ en jeune homme, a la main gauche tendue vers le ciel en montrant la colombe de l'Esprit Saint Devant lui se tient une jeune femme non identifiée. A droite, au pied du lit se tient un ange qui tient un cierge allumé. Derrière lui un moine, docteur de l'Eglise non identifié.
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<center>Saint Sébastien, saint François Xavier, saint Ignace de Loyola XVIIe s.
</center>Huile sur toile, signée S. Cosma, 1619. Au premier plan :
A droite, saint Sébastien est représenté nu, transpercé de flèches et attaché par le bras droit à un arbre. Les flèches sont une représentation symbolique de la peste et nous rappellent que saint Sébastien était invoqué pour combattre cette maladie. Le lierre qui court sur l’arbre est un symbole de fidélité donc de solidité de la foi.
A gauche est figuré un indien portant une épée et qui décoche les flèches sur le martyr. Tout oppose ces deux personnages situés de part et d’autre de la toile : au corps abandonné au sacrifice du martyr dans une blanche nudité christique fait contraste l'indien, à la peau mate, armé, dynamise, image de la force brutale dont la chemise rouge symbolise les passions humaines les plus basses et le paganisme.
Au deuxième plan, saint François Xavier, en chapeau et pèlerine, symbole de ses nombreux voyages, derrière lui, saint Ignace de Loyola en soutane.
A l’arrière-plan une représentation imaginaire de Rome, lieu du martyre de saint Sébastien.
Saint Sébastien, saint François Xavier, saint Ignace de Loyola XVIIe s.
Huile sur toile, signée S. Cosma, 1619. Au premier plan : A droite, saint Sébastien est représenté nu, transpercé de flèches et attaché par le bras droit à un arbre. Les flèches sont une représentation symbolique de la peste et nous rappellent que saint Sébastien était invoqué pour combattre cette maladie. Le lierre qui court sur l’arbre est un symbole de fidélité donc de solidité de la foi. A gauche est figuré un indien portant une épée et qui décoche les flèches sur le martyr. Tout oppose ces deux personnages situés de part et d’autre de la toile : au corps abandonné au sacrifice du martyr dans une blanche nudité christique fait contraste l'indien, à la peau mate, armé, dynamise, image de la force brutale dont la chemise rouge symbolise les passions humaines les plus basses et le paganisme. Au deuxième plan, saint François Xavier, en chapeau et pèlerine, symbole de ses nombreux voyages, derrière lui, saint Ignace de Loyola en soutane. A l’arrière-plan une représentation imaginaire de Rome, lieu du martyre de saint Sébastien.
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<center>Retable de la Sainte-Vierge XVIIe  s.</center>Autel et retable marial en bols sculpté XVIIe-XIXe s. et statue de la Vierge à l’Enfant XIXe s.
Le retable est composé de deux colonnes Ioniques à décor floral.
La niche centrale, aménagée ultérieurement en remplacement d’une toile peinte, est ornée d’un décor peint de semi étoilé sur fond bleu entouré de  putti et comprend une statue de la Vierge à l’Enfant dorée et polychrome XIXe s.
La partie sommitale est composée de deux pots-à-feu avec le symbole du Saint-Sacrement et des initiales A et M (Ave Maria) ainsi que de deux niches à coquilles qui encadrent une petite statue en bois doré de la Vierge à l’Enfant.
Retable de la Sainte-Vierge XVIIe s.
Autel et retable marial en bols sculpté XVIIe-XIXe s. et statue de la Vierge à l’Enfant XIXe s. Le retable est composé de deux colonnes Ioniques à décor floral. La niche centrale, aménagée ultérieurement en remplacement d’une toile peinte, est ornée d’un décor peint de semi étoilé sur fond bleu entouré de putti et comprend une statue de la Vierge à l’Enfant dorée et polychrome XIXe s. La partie sommitale est composée de deux pots-à-feu avec le symbole du Saint-Sacrement et des initiales A et M (Ave Maria) ainsi que de deux niches à coquilles qui encadrent une petite statue en bois doré de la Vierge à l’Enfant.
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<center>Saint André</center>
Saint André
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<center>Ramatuelle.</center>Sa place principale a conservé son appellation d'origine dite
Ramatuelle.
Sa place principale a conservé son appellation d'origine dite "de l'Ormeau". Sur cette place, Sully fit planter un orme pour marquer la pacification de la province et la conversion du roi Henri IV. A la mort de cet arbre, en 1983, on planta cet olivier. L'ormeau figure sur le blason de la ville.
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<center>Ramatuelle.</center>
Ramatuelle.
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<center>Ramatuelle.</center>Maison de 1858. Au-dessus de la porte, l'orme.
Ramatuelle.
Maison de 1858. Au-dessus de la porte, l'orme.
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<center>Ramatuelle.</center>Maison de 1858. Au-dessus de la porte, l'orme.
Ramatuelle.
Maison de 1858. Au-dessus de la porte, l'orme.
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<center>Ramatuelle.</center>
Ramatuelle.
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<center>Ramatuelle.</center>Rue des Sarrasins.
Ramatuelle.
Rue des Sarrasins.
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<center>Ramatuelle.</center>Place des tambourinaïres.
Ramatuelle.
Place des tambourinaïres.
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<center>Ramatuelle.</center>Place des tambourinaïres.
Ramatuelle.
Place des tambourinaïres.
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<center>Ramatuelle.</center>Place des tambourinaïres.
Ramatuelle.
Place des tambourinaïres.
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<center>Ramatuelle.</center>Place des tambourinaïres.
Ramatuelle.
Place des tambourinaïres.
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<center>Ramatuelle.</center>Rue des Amoureux.
Ramatuelle.
Rue des Amoureux.
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<center>Ramatuelle.</center>
Ramatuelle.
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<center>Ramatuelle.</center>
Ramatuelle.
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<center>Ramatuelle.</center>Rue du Rompe Cuou.
Ramatuelle.
Rue du Rompe Cuou.
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Ramatuelle.
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<center>Ramatuelle.</center>
Ramatuelle.
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<center>Ramatuelle.</center>
Ramatuelle.
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<center>Ramatuelle.</center>
Ramatuelle.
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<center>Ramatuelle.</center>Etal du boucher.
Ramatuelle.
Etal du boucher.
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<center>Ramatuelle.</center>Place Gabriel Péri. C'est là où s'élevait le château.
Ramatuelle.
Place Gabriel Péri. C'est là où s'élevait le château.
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<center>Ramatuelle.</center>Place Gabriel Péri.
Ramatuelle.
Place Gabriel Péri.
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<center>Ramatuelle.</center>Place Gabriel Péri.
Ramatuelle.
Place Gabriel Péri.
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<center>Ramatuelle.</center>Place Gabriel Péri. Le château.
Ramatuelle.
Place Gabriel Péri. Le château.
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<center>Ramatuelle.</center>Place Gabriel Péri. Le château.
Ramatuelle.
Place Gabriel Péri. Le château.
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<center>Ramatuelle.</center>Sous l’Ancien régime, la place Gabriel Péri était la place principale du village de Ramatuelle. L’escalier de la maison du n°2 permet l’accès à l’une des habitations issues de la division du château seigneurial. Cet escalier, dit Eiffel, daté de 1868, est un signe de modernité. Il montre une structure en métal, élément architectural rare dans un petit village varois au XIXe siècle.
Ramatuelle.
Sous l’Ancien régime, la place Gabriel Péri était la place principale du village de Ramatuelle. L’escalier de la maison du n°2 permet l’accès à l’une des habitations issues de la division du château seigneurial. Cet escalier, dit Eiffel, daté de 1868, est un signe de modernité. Il montre une structure en métal, élément architectural rare dans un petit village varois au XIXe siècle.
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<center>Ramatuelle.</center>Sur le dernière marche, la date de construction de l'escalier, 1868. Il permet l’accès à l’une des habitations issues de la division du château seigneurial.
Ramatuelle.
Sur le dernière marche, la date de construction de l'escalier, 1868. Il permet l’accès à l’une des habitations issues de la division du château seigneurial.
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<center>Ramatuelle.</center>La rampe.
Ramatuelle.
La rampe.
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<center>Ramatuelle.</center>La rampe.
Ramatuelle.
La rampe.
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<center>La Fontaine (1905).</center>Au XVIIIe siècle une fontaine publique située sur la place de l'Ormeau fournissait de l'eau aux Ramatuellois. Elle était alimentée par un canal dont l'eau traversait un moulin à huile et le faisait fonctionner, avant de jaillir dans la fontaine. En 1902, la commune décida d'acheter ce moulin à huile pour agrandir la place et édifier une nouvelle fontaine. Elle fut bâtie lors de l'agrandissement de la place de l’Ormeau, sous le mandat de Joseph Bernard, notaire et maire de Ramatuelle de 1900 à 1912. À sa droite, elle alimentait un abreuvoir aujourd'hui disparu.
La Fontaine (1905).
Au XVIIIe siècle une fontaine publique située sur la place de l'Ormeau fournissait de l'eau aux Ramatuellois. Elle était alimentée par un canal dont l'eau traversait un moulin à huile et le faisait fonctionner, avant de jaillir dans la fontaine. En 1902, la commune décida d'acheter ce moulin à huile pour agrandir la place et édifier une nouvelle fontaine. Elle fut bâtie lors de l'agrandissement de la place de l’Ormeau, sous le mandat de Joseph Bernard, notaire et maire de Ramatuelle de 1900 à 1912. À sa droite, elle alimentait un abreuvoir aujourd'hui disparu.
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<center>La Fontaine (1905).</center>
La Fontaine (1905).
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<center>Le moulin à huile.</center>Dans cette modeste habitation se trouvait un moulin à huile à sang daté de la fin du XVIIIe siècle. En 1720 a été installé le mécanisme. Ce moulin a fonctionné jusqu'en 1940. Entre 1960 et 1975, il a été transformé en boîte de nuit
Le moulin à huile.
Dans cette modeste habitation se trouvait un moulin à huile à sang daté de la fin du XVIIIe siècle. En 1720 a été installé le mécanisme. Ce moulin a fonctionné jusqu'en 1940. Entre 1960 et 1975, il a été transformé en boîte de nuit "L’Âne Bleu".
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<center>Le moulin à huile.</center>Le triturage durait jusqu'à 2 heures. On obtenait alors une pâte contenant la pulpe des olives et leurs noyaux concassés. Les roues étaient mues par un cheval.
Le moulin à huile.
Le triturage durait jusqu'à 2 heures. On obtenait alors une pâte contenant la pulpe des olives et leurs noyaux concassés. Les roues étaient mues par un cheval.
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<center>Le moulin à huile.</center>A droite, l'emplacement de la trappe par laquelle on déversait les olives.
Le moulin à huile.
A droite, l'emplacement de la trappe par laquelle on déversait les olives.
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<center>Le moulin à huile.</center>La pâte était mise dans des scourtins (escourtins en provençal) qui étaient placés dans la presse à chapelle.
Le moulin à huile.
La pâte était mise dans des scourtins (escourtins en provençal) qui étaient placés dans la presse à chapelle.
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<center>Le moulin à huile.</center>Emplacement d'une deuxième presse.
Le moulin à huile.
Emplacement d'une deuxième presse.
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<center>La tombe de Gérard Philipe</center>
La tombe de Gérard Philipe
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<center>La tombe de Gérard Philipe</center>
La tombe de Gérard Philipe
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