Au fond, la presqu'île de Saint-Mandrier et les Tamaris.
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Plages du Mourillon.
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Plages du Mourillon.
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Plages du Mourillon.
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Plages du Mourillon.
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La porte du séminaire Jésuite.
Après l'expulsion de France des jésuites en 1764, leur séminaire de Toulon fut transformé en hôpital de la marine.
À l'occasion de la destruction de l'hôpital de la marine en 1911, la belle porte en chêne de l'ancien séminaire des jésuites fut transportée devant la Corderie et placée contre le mur d'enceinte de l'arsenal. Les boiseries ont été réalisées par Louis Imbert, d’après des modèles de Claude Dubreuil, élève de Pierre Puget.
Désormais adossée contre la façade du pavillon est de la Corderie, elle est entourée de quatre colonnes doriques.
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La porte du séminaire Jésuite.
Le fronton oest orné de deux majestueuses. Celle de gauche représente la Religion et celle de droite la Force, armée d'une massue. C’est l’œuvre de Rombaud Langueneux réalisée par Tombarelli. Au-dessus, les armoiries de Louis XIV sont tenues par deux putti, le tout surmonté par la couronne royale.
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Entrée de l'arsenal.
Tour de l'horloge ou « tour carrée », dans l'enceinte de l'arsenal (seconde moitié XVIIIe siècle). Le pavillon, bâti sur pilotis entre 1772 et 1775, est surmonté d'une tour carrée de 24m, elle-même ornée d'une horloge avec cadran horaire.
La terrasse de la tour servait aux guetteurs en charge de la surveillance de l'Arsenal. Au-dessus de la terrasse, nichée au sommet de la tour, une cloche était enserrée dans un campanile en fer forgé.
À l'époque, elle annonçait les heures de début et de fin de travail. Elle sonna la mobilisation de 1914 et fut remplacée par une sirène en 1918.
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La Tour de l'horloge
Depuis 1929, la cloche est posée sur un socle devant le bâtiment de l'Horloge. Très endommagée lors des bombardements de la Seconde Guerre mondiale, le campanile a été refait au début des années 1950. Une fausse cloche en bois est suspendue dans le campanile depuis 1954.
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La porte de l'Arsenal
L'arsenal de Toulon fut créé par Henri IV en 1599, agrandi sous le règne de Louis XIV de 1680 à 1701. Il comportait une enceinte dont la porte fut érigée sous le règne de Louis XV. Elle fut construite en 1738, avec l'aide du personnel de l'Arsenal. La réalisation du projet architectural de la porte de l'Arsenal est attribuée à Bruno Nègre de Sainte Croix, ainsi qu'au sculpteur Jean Maucord, chef de l'atelier de sculpture de l'Arsenal. En 1956, cette porte de l'arsenal cesse d'être utilisée, la grille d'entrée actuelle ayant été réalisée. En 1976, cette porte est déplacée en lui faisant faire une rotation de 90° pour la plaquer sur la façade du musée de la Marine.
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La porte de l'Arsenal
Des études récentes ont montré que les colonnes sont romaines, en marbre de Carystos (ou Marbre Cipolin), de la ville antique de Leptis Magna, envoyées en France, avec d'autres, en 1688 et en 1690 par Claude Le Maire, consul de Tripoli, sur l'ordre de Jean-Baptiste Colbert de Seignelay. Le monument est fermé par une porte à deux vantaux en noyer et intérieurement par une grande grille qui date de 1832.
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La porte de l'Arsenal
La porte est surmontée d'un attique sur lequel est placé un grand écusson entouré d'armes et de drapeaux. De part et d'autre un petit génie soutient un bouquet de palmes et de lauriers : ces sculptures ont été réalisées par Joseph Hubac (1716-1761). Deux grandes statues en pierre de Calissane (environ 2,20m de hauteur) sont postées au-dessus de l'entablement. Minerve, déesse de l’intelligence et de la stratégie, placée à droite, fut réalisée par Maucord. Mars, dieu de la guerre, est l'oeuvre de Verdiguier.
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La porte de l'Arsenal
Louis XV roi très chrétien rétablit cette porte principale de l'arsenal maritime pour que rien ne dépérit de la splendeur du port de Toulon édifié sous Louis le Grand. 1738.
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La porte de l'Arsenal
Les quatre belles colonnes en marbre cipolin qui supportent le fronton ont été rapportées de Grèce par le marquis de Seignelay, ministre de la marine, en 1686.
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La porte de l'Arsenal
Derrière chaque paires de colonnes se trouvent deux bas-reliefs superposés et tous sculptés dans de la pierre jaune par Jean Michel Verdiguier ; ces quatre panneaux représentent des trophées d'armes et des attributs marins : mâts brisés avec leur voilure déchirée, sabre, ancre, gouvernail, épée, proue de galère, rames etc.
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Le musée de la Marine
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Le musée de la Marine
Le Port neuf ou l'arsenal de Toulon, pris dans l'angle du Parc d'Artillerie. Détail du tableau peint par Joseph Vernet à Toulon en 1755.
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Le musée de la Marine
Le cardinal de Richelieu, d'après Gian Lorenzo Bernini, dit le 1641. Richelieu est le véritable fondateur de la marine.
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Le musée de la Marine
Le port vieux de Toulon. La vue est prise du côté des magasins aux vivres, 1756. D'après Joseph Vernet.
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Le musée de la Marine
La corderie de Toulon, 1686 – 1692. Elle a été construite sur les plans de l'architecte Gobert. Elle mesure 402 m de long sur 20 m de large.
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Le musée de la Marine
La corderie de Toulon.
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Le musée de la Marine
Masque de lion. Maître fondeur : François Hurant. Fonderie de la marine, Toulon, 1682 – 1683. Fonte de cuivre. Quatre masques de lion sur les huit ont servi à supporter les extrémités de deux énormes chaînes destinées à fermer la darse neuve la nuit.
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Le musée de la Marine
Cloche de l'arsenal de Toulon. Fondeur général : Jean Baubé. Cette très belle cloche en bronze surnommée la « grosse cloche » mesure 1 m de diamètre à sa base et pèse près de 800 kg. Elle était ornée à l'origine d'une figure de Louis XIV qui fut martelée à la Révolution.
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Le musée de la Marine
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Le musée de la Marine
La rade de Toulon.
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Le musée de la Marine
Le Duquesne, vaisseau de 74 canons (1788 – 1805). Il est lancé en septembre 1788 et navigue en Méditerranée jusqu'en 1801.
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Le musée de la Marine
La Sultane, frégate de 26 canons (1765 – 1793).
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Le musée de la Marine
La Sultane.
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Le musée de la Marine
La Sultane.
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Le musée de la Marine
Poupe de la Sultane.
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Le musée de la Marine
De droite à gauche, Duquesne, Forbin, Du Gay-Trouin, Dumont d'urville.
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Le musée de la Marine
Atlante de poupe.
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Le musée de la Marine
Figure de proue du vaisseau le Neptune (1818 – 1868).
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Le musée de la Marine
Neptune armé de son trident. Neptune, le Poséidon des Grecs, est le dieu de la mer. C'est donc naturellement l'une des figures mythologiques les plus représentées en sculpture navale. Irascible, belliqueux mais généreux, on le reconnaît souvent comme un personnage de haute stature, assez rassurant portant la barbe et muni d'un trident. Neptune est aussi le maître des chevaux, animal auquel il est fréquemment associé.
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Le musée de la Marine
Décor de poupe provenant d'une demi-galère : « le Génie de la France au milieu des quatre saisons ».
Décor de poupe provenant de la galère La Valeur (1687 – 1696), panneau latéral gazuche : « Mars fait triompher les lys de France ».
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Le musée de la Marine
Décor de provenant du vaisseau le Montebello (1812 – 1889). Atlantes représentant « Hercule vêtu de la peau du lion de Némée ». Les deux figures en pied forment une paire disposée symétriquement à l'arrière du navire.
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Le musée de la Marine
Élément ornemental avec le tête de jeune homme. XVIIIe siècle
Élément ornemental avec tête de femme africaine. XVIIIe siècle.
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Le musée de la Marine
Bellone, déesse romaine de la guerre. Vers 1815. Ronde bosse en bois polychrome.
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Le musée de la Marine
Décor de poupe provenant du vaisseau Le Souverain (1819 – 1905). Ce tableau arrière est orné des armoiries royales entourées de drapeaux et d'emblèmes maritimes.
Écusson de dunette. XVIIIe siècle.
Décor de poupe d'un canot impérial. Époque premier empire. Deux génies de la mer soutiennent un écusson au centre duquel figure l'aigle impérial.
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Le musée de la Marine
Panneau décoratif représentant le roi Louis XVIII en médaillon. Entre 1814 et 1824.
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Le musée de la Marine
Jean Bart (Dunkerque, 1650 – 1702). Ronde bosse en tilleul.
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Le musée de la Marine
Figure de proue de la Sultane.
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Le musée de la Marine
Figure de proue du Duquesne.
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Le musée de la Marine
Atlante de poupe.
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Le musée de la Marine
La Dauphine, galère extraordinaire, 1736. Elle est l'œuvre du maître constructeur Reynoir. Ce fut l'une des deux dernières galères extraordinaires construites en France et la dernière à porter ce nom. Rebaptisée l'Espérance à la révolution, elle reste à flot jusqu'en 1792, mais ne navigue plus.
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Le musée de la Marine
La Dauphine, galère extraordinaire, 1736. Elle est l'œuvre du maître constructeur Reynoir. Ce fut l'une des deux dernières galères extraordinaires construites en France et la dernière à porter ce nom. Rebaptisée l'Espérance à la révolution, elle reste à flot jusqu'en 1792, mais ne navigue plus.
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Le musée de la Marine
La Dauphine, galère extraordinaire, 1736. Elle est l'œuvre du maître constructeur Reynoir. Ce fut l'une des deux dernières galères extraordinaires construites en France et la dernière à porter ce nom. Rebaptisée l'Espérance à la révolution, elle reste à flot jusqu'en 1792, mais ne navigue plus.
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Le musée de la Marine
Décor de poupe provenant de la galère de Versailles, 1685. Panneau latéral droit : « la France entourée des neuf muses » ce décor provient de la petite réale construite par Jean-Baptiste Chabert en 1685 pour le canal de Versailles. La France, sous les traits de Minerve, s'appuie sur une lance et un bouclier et désigne un médaillon portant l'emblème du Roi-Soleil. Elle est entourée des neuf muses et d'angelot.
Panneau latéral gauche : « la France reçoit les présents des quatre continents ». Minerve reçoit les hommages des quatre parties du monde. L'Europe, suivie de son cheval, tient un sceptre et une corne d'abondance ; derrière elle, l'Asie apporte avec son chameau les parfums de l'orient ; l'Afrique, agenouillée près d'un crocodile et d'un serpent, présente des épis de blé, tandis que l'Amérique, parée d'une cuirasse de plumes, porte son arc, sa flèche et son carquois.
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Le musée de la Marine
Visite de Seignelay et Vivonne à l'arsenal des galères de Marseille, 1678. D'après une peinture de l'école française du XVIIe siècle. Copie de Pierre-Louis GANNE (1906 -1982). L'arsenal des galères connaît son jour de gloire en 1678 lors de la venue à Marseille du secrétaire d'État à la Marine, le marquis de Seignelay. L'intendant général organise un grand spectacle destiné à montrer l'efficacité et le savoir-faire de l'arsenal : la construction (ou plutôt l'assemblage) d'une galère de 26 bancs en 24 heures ! L'exploit mobilise près d'un millier d'ouvriers : 330 charpentiers, 150 perceurs, 60 porteurs de clous, 80 portefaix, 260 calfats, 26 menuisiers, 60 sculpteurs, 8 peintres, et les forçats de la meilleure chiourme, celle de la Réale.
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Le musée de la Marine
Registre de matricules des galères, XVIIIe siècle. Ce registre concerne les listes des hommes enfermés sur les galères du roi. En 1748, le corps des galères est supprimé, un bagne à terre est institué, le registre devient registre du bagne. On y trouve les informations suivantes : le matricule du détenu, son nom, son prénom, son âge, sa profession, son origine familiale, et ses particularités physiques.
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Place d'Armes.
En bordure de l'Arsenal, cette place dessinée par Colbert et destinée à la revue des troupes s'appelait initialement Champ de Bataille, car elle avait été conçue pour le défilé des troupes. A gauche, elle longe l'ancienne corderie de l'arsenal.
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Place d'Armes.
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Place d'Armes.
Dans les années 1970 la place a été surélevée avec la création du parking souterrain.
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Place d'Armes.
L'îlot Saint Louis.
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Place d'Armes.
L'îlot Saint Louis.
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Place d'Armes.
On y effectue des animations au cours de l’année (Bacchus, Fête du livre, festivités de Noël).
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Place d'Armes.
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Rue Semard
Angle de la rue Semard et de la rue Anatole France. A gauche, emplacement où se trouvait la porte monumentale de l'ancien Séminaire des Jésuites.
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Fontaine de la porte royale.
Sculpture réalisée par Henri Milazzo et Brigitte Léger d'après les vestiges de la statue originale de Sébastien Pesetti. 1985.
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Fontaine de la porte royale.
Sculpture réalisée par Henri Milazzo et Brigitte Léger d'après les vestiges de la statue originale de Sébastien Pesetti. 1985.
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Fontaine de la porte royale.
Sculpture réalisée par Henri Milazzo et Brigitte Léger d'après les vestiges de la statue originale de Sébastien Pesetti. 1985.
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Rue Nicolas Laugier
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Sculpture de la « partie de Cartes».
Place Raimu, reproduction d’une célèbre scène du film « Marius » (premier volet de la trilogie de Pagnol), représente César (à gauche) et Panisse (à droite).
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Sculpture de la « partie de Cartes».
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Sculpture de la « partie de Cartes».
Place Raimu, reproduction d’une célèbre scène du film « Marius » (premier volet de la trilogie de Pagnol), représente César (à gauche) et Panisse (à droite). On peut s'asseoir sur les deux chaises aux places de Mr Brun et Escartefigue.
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Rue Chevalier Paul
Hôtel du port. Cette fresque murale a été réalisée dans le cadre de la réhabilitation de la vieille ville de Toulon. Elle représente un atelier de corderie et de voiles de la fin du XIXe siècle dans la partie supérieure. A la partie inférieure, l’hôtel du Port, un hôtel comme on en trouvait dans l’arrière-port de Toulon avec ses occupants habituels ou de passage. Elle a été réalisée en 1995 par Michel Deguil.
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Rue Chevalier Paul
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Toulon
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Rue du Noyer
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Rue du noyer
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Rue des Riaux
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Rue des Riaux
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La place du Globe
Photo 2024. La Place du Globe a été le point de départ de la rénovation urbaine de Toulon. Ce globe, anciennement fontaine, représentant notre « planète bleue », a été implanté en 2001. Dès 2002, la Maison de la Photographie sur cette même place a été inaugurée, puis le Metaxu et le Port des Créateurs, des lieux proposant la création artistique émergeante de la ville.
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La place du Globe
Photo 2012
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La place du Globe
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La place du Globe
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La place du Globe
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Passage de la place du globe à la place Baboulène.
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Place Eugène Baboulène.
Peintre Toulonnais, 1905-1994.
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Place Eugène Baboulène.
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Place Eugène Baboulène.
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Rue d'Alger
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Rue d'Alger
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Rue Pierre Semard
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Place de l'équerre
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Place de l'équerre
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Place de l'équerre
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Rue des Savonnières
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Rue des Savonnières
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Rue des Savonnières
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Rue des Savonnières
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Rue des Savonnières
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Rue des Savonnières
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Rue des Savonnières
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Rue des Savonnières
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Rue des Savonnières
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Rue des Savonnières
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Rue des Savonnières
Le Port des Créateur
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Rue des Savonnières
Au bout, le Bateau Sculpture.
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Le Bateau Sculpture.
Sur une petite place ombragée sous les palmiers au milieu du quartier du vieux Toulon dans l’arrière port, se trouve cette œuvre monumentale qui est la reproduction fidèle de la proue d’un navire royal du XVIIIe siècle. L’original de la figure de proue, représentant Neptune, dieu romain de la mer, se trouve au Musée National de la Marine. Derrièe, on pouvait voir une voile ou alors un rideau de théâtre, en trompe-l’œil, oeuvre de Michel Deguil.
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Le Bateau Sculpture.
Place Vatel. Cette œuvre monumentale, mise en couleurs en octobre 2021 par l’artiste Alexandre-Benjamin Navet, est la reproduction fidèle de la proue d’un navire royal du XVIIIe siècle. L’original de la figure de proue, représentant Neptune, dieu romain de la mer, se trouve au Musée National de la Marine.
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Le Bateau Sculpture.
Cette œuvre monumentale, mise en couleurs en octobre 2021 par l’artiste Alexandre-Benjamin Navet.
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Rue Lamodieu
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Rue Lamodieu
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Eglise St Louis.
L’église Saint-Louis fut construite à l’initiative de Monseigneur Armand de Chalucet, évêque de Toulon. Alors que les travaux de construction de l'église étaient engagés sur la place d'Armes en 1709, le roi Louis XVI ordonne sa démolition en 1780, prétextant que l'église gênerait le champ de manœuvre des troupes de la garnison sur la place d'Armes. Le chantier de la future église fut donc déplacé sur l’emplacement actuel, là où se dressaient auparavant le couvent des Capucins et la chapelle Saint Sébastien.
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Eglise St Louis.
Ce nouvel édifice est bâti par Sigaud de 1782 à 1788 mais, à cause de la Révolution française, il est tout d'abord dédié en 1794 au culte de la Raison et de l'être suprême, avant de servir de dépôt de munitions et de caserne jusqu'en 1803, où l'empereur Napoléon Ier le rend au culte catholique. L'église ne sera cependant consacrée que bien plus tard, le 25 janvier 1858, par l'évêque de Fréjus, Monseigneur Jordany. Exemple majeur de l’architecture religieuse néoclassique en France, d'inspiration gréco-romaine, elle comporte un parvis et quatre colonnes massives d'ordre toscan qui supportent un fronton triangulaire.
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Eglise St Louis.
Restaurée après guerre par Colas, c'est un bel exemple d'architecture néo-classique, en forme de temple grec. Elle comporte trois nefs séparées par des architraves reposant sur une double colonnade dorique en pierres blanches de Cassis.
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Eglise St Louis.
Le plafond à caissons.
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Eglise St Louis
Le chœur, entouré de dix colonnes corinthiennes, est surplombé d'une remarquable coupole à lanternons. Le Christ a le visage incliné vers sa gauche. Ses genoux sont pliés dans le sens opposé. En bois taillé, peint, doré, XVIIIe siècle.
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Eglise St Louis.
Le Christ a le visage incliné vers sa gauche. Ses genoux sont pliés dans le sens opposé. En bois taillé, peint, doré, XVIIIe siècle.
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Eglise St Louis.
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Eglise St Louis
Le chœur, entouré de dix colonnes corinthiennes, est surplombé d'une remarquable coupole à lanternons.
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Eglise St Louis.
Le rois Saint Louis, portant sur un coussin la Couronne d'Epines.
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Eglise St Louis.
Saint Pierre.
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Eglise St Louis
Bas-côté droit.
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Eglise St Louis.
Chapelle des Pénitents Noirs , avec une statue de saint Joseph
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Eglise St Louis.
Sainte Marie Madeleine.
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Eglise St Louis.
Saint Antoine l'Ermite ?
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Eglise St Louis
Un confessionnal
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Eglise St Louis.
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Eglise St Louis
Saint-Laurent. Réalisé par Marius Mullerké, sur du bois de châtaignier du massif des Mauress, ce bas-relief est un ex-voto d'un ancien prisonnier de guerre allemand devenu un vrai provençal.
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Eglise St Louis
La chaire.
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Eglise St Louis
La chaire. Saint Luc et saint Matthieu.
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Eglise St Louis.
La chaire. Remise des clés à Saint Pierre.
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Eglise St Louis
La chaire. Saint Jean.
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Eglise St Louis
La chaire. Rencontre de Jésus avec Pierre en train de pêcher sur le lac de Tibériade avec son frère André. Saint Pierre guérit un paralytique.
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Eglise St Louis
La chaire. Saint Pierre guérit un paralytique. Découverte du tombeau vide du Christ.
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Eglise St Louis.
La chaire. La libération de Pierre par un ange. Crucifixion de Pierre, la tête en bas.
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Eglise St Louis
La chaire. La colombe du Saint Esprit sous l'abat-voix.
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Eglise St Louis
L'Annonciation.
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Eglise St Louis.
Chapelle du Sacré Coeur.
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Eglise St Louis.
Le lavement des pieds.
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Eglise St Louis.
Bas-côté gauche. Marie et l'Enfant.
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Eglise St Louis
Jésus, à 12 ans, au milieu des maitres du temple. Sous le porche, Marie et Joseph.
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Eglise St Louis
Sainte Thérèse de Lisieux ou sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus. A gauche, le chemin de croix.
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Eglise St Louis.
Sainte Rita.
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Eglise St Louis.
Saint Antoine de Padoue.
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Eglise St Louis
Fonts baptismaux.
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Eglise St Louis.
L’Arbre de l’Espérance.
Une grande fresque représentant l'Arbre de l'Espérance a été apposée sur le mur. Réalisée avec les habitants du quartier, elle illustre à merveille, la méditation sur la vie : dans les racines, l'empreinte multicolore des pieds et l'inscription des pays d'origine nous invitent à faire mémoire, de notre héritage familial, affectif et spirituel. Les mains dans les branches, soulignées d'une multitude de prénoms illustrent la vie communautaire et fraternelle faite de mains ouvertes.
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Eglise St Louis.
Fonts baptismaux en marbre, ornés de feuilles stylisées, en relief. XIXe siècle. Au fond, une pietà. Le choix du baptistère comme lieu de reposoir funéraire n'est pas contradictoire : la Liturgie de l'Église nous fait prendre conscience que la liturgie des funérailles à quelque chose à voir avec le baptême.
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Eglise St Louis.
Fonts baptismaux. Une Pièta.
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Eglise St Louis.
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Eglise St Louis
L’orgue de Saint-Louis est le 4e orgue de cette église. L'instrument a été construit en 1962 par Athanase Dunand de Villeurbanne et inauguré une première fois par Marcel Prévôt le 23 avril 1963. Un relevage a été effectué par la société Merklin en 1979 et une deuxième inauguration a eu lieu le 20 janvier 1980 par François Santon. En 2001 et 2002 un nouveau relevage a été effectué par la Manufacture Provençale d’Orgues de Carcès.
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Eglise St Louis
L’orgue de Saint-Louis est le 4e orgue de cette église. L'instrument a été construit en 1962 par Athanase Dunand de Villeurbanne et inauguré une première fois par Marcel Prévôt le 23 avril 1963. Un relevage a été effectué par la société Merklin en 1979 et une deuxième inauguration a eu lieu le 20 janvier 1980 par François Santon. En 2001 et 2002 un nouveau relevage a été effectué par la Manufacture Provençale d’Orgues de Carcès.
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Rue du docteur Jean Bertholet.
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Rue Pastoureau
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Rue Pastoureau
Ancien bâtiment de La Poste, le Télégraphe, un des bâtiments emblématiques du XIXe siècle, bâti en 1850, abrite depuiis 2018 plusieurs espaces dédiés au bien-être et au bien manger, avec une note artistique.
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Toulon
Le Télégraphe.
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Place de la Liberté
Cette place, créée en 1858 lors de l'agrandissement de la ville décidé par Napoléon III et donnant sur l'artère principale qui traverse Toulon, le boulevard de Strasbourg, fait la jonction entre ce que l'on appelle la ville haute, créée au XIXe s., et la basse ville, qui correspond à la ville ancienne. C'est en 1889 qu'elle prit le nom de "place de la Liberté".
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Place de la Liberté
La Fontaine de la Fédération. Ce monument a été élevé en 1889 en l'honneur du centenaire de la Révolution Française par la Fédération Républicaine du Var et a été innauguré le 20 avril 1890 par Mr Carnot, président de la République, Mr Fouroux étant maire de Toulon. C'est la même année que la place prit le nom de "place de la Liberté".
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Place de la Liberté
La Fontaine de la Fédération. Le projet a été conçu par deux frères, l'architecte Gaudensi Allar et le sculpteur André Allar, artiste toulonnais qui a été grand prix de Rome. Taillée dans la pierre de Calissane (calcaire blanc), elle est composée d'un bassin ovale surmonté des figures allégoriques de la France, de la Justice et de la Force. Elle symbolise aussi le transport de la statue de la Liberté de la France vers l'Amérique.
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Place de la Liberté
La fontaine de la Fédération. Le groupe sculpté se dresse au centre d'un grand bassin ovale agrémenté d'une série de bassins semi-circulaires formant cascades, et de chaque côté un mascaron déverse de l'eau dans une vasque en forme de coquille. Il est formé de trois figures principales à l'antique : la Liberté, ou la République triomphante, dressée sur un piédestal marqué des initiales RF ; elle est flanquée à gauche d'un personnage masculin symbolisant la Force ; et à droite d'un personnage féminin représentant la Justice, avec lesquelles elle gouverne.
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Place de la Liberté
La fontaine de la Fédération. La Liberté, ou la République triomphante, dressée sur un piédestal marqué des initiales RF ; elle est flanquée à gauche d'un personnage masculin symbolisant la Force ; et à droite d'un personnage féminin représentant la Justice.
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Place de la Liberté
La fontaine de la Fédération. La Liberté, le personnage masculin symbolisant la Force, le personnage féminin représentant la Justice prennent place sur une proue de navire à l'antique, ornée d'une tête de lion et dont le rostre est orné d'une guirlande de fleurs.
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Place de la Liberté
La fontaine de la Fédération. La proue du navire a son rostre orné d'une guirlande de fleurs.
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Place de la Liberté
La fontaine de la Fédération. La Liberté est casquée et une épée est attachée à sa ceinture. Elle lève fièrement un flambeau pour éclairer le monde et tient dans l'autre main la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen.
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Place de la Liberté
La fontaine de la Fédération. La Justice tient ses symboles habituels, l'épée et la balance. A ses pieds, un génie tient le mors du cheval marin d'une main, et de l'autre tient une corne dans laquelle il souffle.
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Place de la Liberté
La fontaine de la Fédération. La Force, symbolisée par un homme, au lieu de l'habituelle massue faisant référence à Hercule, tient ici un faisceau de licteur, l'un des symboles révolutionnaires. A ses pieds, un génie s'agippe au cheval marin.
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Place de la Liberté
La fontaine de la Fédération. Un des mascarons qui déversent de l'eau dans une vasque en forme de coquille.
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Place de la Liberté
Au dos de la fontaine, une bas-relief figure la Fête de la Fédération au Champ de Mars, le 14 juillet 1790.
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Au dos ce la fontaine, le relief qui figure la Fête de la Fédération au Champ de Mars, le 14 juillet 1790. D'après le dessin de C. Monet, gravé par Helman, de l'Académie des Arts de Lille en Flandre et eau-forte de A.J. Duclos.
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Le Grand Hôtel.
Place de la Liberté. Édifié en 1870, le Grand Hôtel qui s'élève au nord de la place fut réquisitionné par l'occupant pendant la Seconde Guerre mondiale avant d'être transformé en Préfecture maritime en 1944. Après avoir abrité des appartements, il a fermé définitivement ses portes en 1997.
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Place de la Liberté
La Maison aux Citrons
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La Maison aux Citrons
Immeuble de style Art Nouveau, elle est ainsi surnommée à cause des nombreux citrons décorant fenêtres et étages.
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La Maison aux Citrons
La porte d'entrée.
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La Maison aux Citrons
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La Maison aux Citrons
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La Maison aux Citrons
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La Maison aux Citrons
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La Maison aux Citrons
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La gare de Toulon.
Le premier bâtiment est construit par l'architecte Laroze ; il est détruit par un incendie en 1868. La nouvelle gare due à l'architecte Louis-Jules Bouchot est un édifice monumental avec un imposant corps central comportant trois ouvertures de plein cintre en façade qui permettent d'accéder au hall. Ce bâtiment voyageurs de la gare est achevé en 1887. Dans les années 1960, sa vaste halle de l'époque industrielle est détruite. La gare devenue « Pôle d’Échange Multimodal » a bénéficié d'une extension avec doublement de la surface du hall voyageurs et création de 2 halls d'été ombragés en 2013.
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Place Albert Ier
Monument édifié après la guerre de 1870, en 1884, mais dédié à la mémoire des marins et soldats toulonnais tués à l'ennemi depuis 1870, sans plus de précisions. Deux sculpteurs sont à l’origine de ce monument.
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Place Albert Ier
La statue est l’oeuvre du toulonnais Guillaume. Le piédestal est confié à Gauthier de l’atelier. Nous voyons un jeune mobile frappé d’une balle mortelle. Un marin le soutient, armé d’une hache et tenant le drapeau de la Patrie. Une ancre, deux épées et une couronne de lauriers apparaissent sur le socle.
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Place Albert Ier
Il est écrit, en bas : Dulce et decorum est pro patria mori.
Horace.
Au-dessus de l'ancre : Ce monument a été élevé à la mémoire des marins et soldats toulonnais tués à l'ennemi depuis 1870 par souscription publique sur l'initiative des sauveteurs de Toulon sous la présidence du docteur Ch. Aubin, monsieur Casimir Périer étant président de la république et monsieur Prosper Ferrero maire de Toulon.
16 décembre 1884
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Place Albert Ier
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Place Albert Ier
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Chambre de Commerce et d'Industrie du Var.
236, boulevard du Maréchal Leclerc. Elle a été créée le 13 juin 1833 et par ordonnance du roi Louis-Philippe. En 1912, le président Lazare Nicoli décide la construction d’un immeuble dédié.
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Chambre de Commerce et d'Industrie du Var.
La chambre de commerce naît d’un constat : Toulon est une ville maritime qui demeure étroitement dépendante des activités militaires, la privant en même temps d’un espace portuaire adapté à son commerce maritime. Les commerçants toulonnais veulent prendre en main leur destin et ouvrir le port au commerce international d’autant que la conquête de l’Algérie représente une promesse de croissance. Ainsi, ils se regroupent et créent officiellement le 13 juin 1833, et par ordonnance du roi Louis-Philippe, la chambre de commerce du Var. La chambre de Commerce est officiellement installée par le sous-préfet le 30 juillet 1883. En 1912, le président Lazare Nicoli décide la construction d’un immeuble dédié, ainsi le Palais de la bourse voit le jour sur Boulevard du Maréchal Leclerc à Toulon.
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Rue Adolphe Guiol
Le dôme et la façade latérale de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Var. A droite, l'Hôtel des Arts.
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Boulevard du Maréchal Leclerc.
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Rue Jean Jaurès
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Le musée et la Bibliothèque d’Art de Toulon.
Le projet monumental est confié à l’architecte toulonnais Stanislas Gaudensi Allar (1841-1904). Ce dernier dessine un plan en U permettant de mettre en scène les façades du musée, et d'offrir à la vue des promeneurs du nouveau boulevard un petit jardin à la française et une fontaine. Ce plan en U, avec deux ailes séparées par une galerie, rappelle le palais Longchamp d'Henry Espérandieu, un des maîtres de Gaudensi.
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Le musée et la Bibliothèque d’Art de Toulon.
Les deux ailes du bâtiment.
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Le musée et la Bibliothèque d’Art de Toulon.
Allar opte pour un style rappelant la Renaissance italienne, avec deux remarquables loggias au rez-de-chaussée et au premier étage du corps principal. Percées de cinq grands arcs en plein-cintre, elles inondent de lumière les galeries de circulation et l’immense escalier à double-impériale desservant les étages.
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Le musée et la Bibliothèque d’Art de Toulon.
Les écussons des portes sont dus à Félix Charpentier.
186
Le musée et la Bibliothèque d’Art de Toulon.
Les écussons des portes sont dus à Félix Charpentier.
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Le musée et la Bibliothèque d’Art de Toulon.
Les écussons des portes sont dus à Félix Charpentier.
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Le musée et la Bibliothèque d’Art de Toulon.
Le fronton s'orne des armoiries de Port-la-Montagne (nom sous lequel fut rebaptisée la ville en 1793 après avoir perdu son statut de chef-lieu), du sculpteur Guglielmo Lange, encadrées par une jeune paysanne et un pêcheur.
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Le musée et la Bibliothèque d’Art de Toulon.
Les deux ailes latérales du bâtiment, plus massives, s'ornent de chaînages d’angles, et s’ouvrent, sur leurs trois côtés, de larges fenêtres en plein-cintre. Leurs avant-corps sont coiffés d’un étage attique percé de petites fenêtres carrées autour desquelles sont disposés des médaillons en émail polychrome. Sur leurs murs se trouvent deux bustes sculptés par Benoît Lucien Hercule. Ici, celui du célèbre sculpteur et peintre Pierre Puget, entouré de deux listes de noms : ceux d'artistes toulonnais à gauche, ceux d'artistes provençaux à droite.
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Le musée et la Bibliothèque d’Art de Toulon.
Le buste de Nicolas-Claude Fabri de Peiresc (1580-1637), « prince de la république des lettres » et humaniste local, entouré de deux listes de noms : ceux d'historiens, poètes, orateurs et savants du Var à gauche, et ceux de Provençe à droite. La statue est de Benoit Hercule.
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Le musée et la Bibliothèque d’Art de Toulon.
Le buste de Nicolas-Claude Fabri de Peiresc (1580-1637), « prince de la république des lettres » et humaniste local, entouré de deux listes de noms : ceux d'historiens, poètes, orateurs et savants du Var à gauche, et ceux de Provençe à droite.
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Le musée et la Bibliothèque d’Art de Toulon.
Les deux pavillons bordant les loggias s'ornent de quatre cariatides de pierre sculptées par André Allar (1845-1926), frère de l’architecte. Le pavillon occidental (côté musée) est orné par des allégories de La Peinture et La Sculpture.
193
Le musée et la Bibliothèque d’Art de Toulon.
Le pavillon oriental (côté bibliothèque) accueille les statues de La Poésie et L'Histoire.
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Le musée et la Bibliothèque d’Art de Toulon.
Le bâtiment est orné de douze médaillons en céramique émaillée de Jules Paul Loebnitz.
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Le musée et la Bibliothèque d’Art de Toulon.
Sur l'aile nord, côté musée, six médaillons sculptés par Émile Hugoulin représentent les artistes Christophe Veyrier, Simon Julien. Les Putti, en terre cuite émaillée, sont d'André Allar.
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Le musée et la Bibliothèque d’Art de Toulon.
José Louis Hubac, Jean Nicolas Laugier,
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Le musée et la Bibliothèque d’Art de Toulon.
Bernard Turreau, dit Toro, et Jean-Honoré Fragonard, qui sont tous toulonnais à l'exception de Fragonard.
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Le musée et la Bibliothèque d’Art de Toulon.
Sur l'aile sud, côté bibliothèque, six médaillons sculptés par Victorien Bastet représentent les écrivains Honoré-Gabriel Riquetti de Mirabeau, Jean-Baptiste Massillon,
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Le musée et la Bibliothèque d’Art de Toulon.
Pierre Gassendi, Jean-Jacques Barthélemy.
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Le musée et la Bibliothèque d’Art de Toulon.
Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues et Louis Moréri.
201
Le musée et la Bibliothèque d’Art de Toulon.
Porte de gauche du rez-de-chaussée.
202
Le musée et la Bibliothèque d’Art de Toulon.
JEAN POUZADOUX, 1829 – 1895.
D’APRÈS PIERRE PUGET, 1620 – 1696.
ATLANTES, PORTE ET BALCON DE L’ANCIEN HOTEL DE VILLE DE TOULON, 1886.
Plâtre.
Inv. 978.12340.
Pierre Puget, natif de Marseille, étudie la sculpture auprès de Pierre de Cortone en Italie. Après avoir effectué deux séjours à Toulon, il réalise en 1656-1657 les Atlantes pour le balcon de l’Hôtel de Ville. Le terme « Atlante », dérivé du nom d'Atlas (le géant condamné à porter le monde sur ses épaules) désigne une statue masculine qui, à l’égal des cariatides, sert de support à une structure architecturale comme les balcons, les corniches... Puget retranscrit parfaitement les expressions de souffrance et d’effort de ces figures qui peinent à soutenir le balcon de l’édifice ; les veines sont apparentes et la douleur, qui s’exprime sur le visage, intense.
En 1885-1886, Jean Pouzadoux (maître mouleur) reproduit deux moulages en plâtre en grandeur réelle de l’ouvrage de Puget dont le deuxième est conservé à la Cité de l’architecture et du patrimoine de Paris. Quant à l’œuvre originelle, elle orne aujourd’hui l’entrée principale de la Mairie d’Honneur de la ville de Toulon, située sur le carré du port.
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Le musée et la Bibliothèque d’Art de Toulon.
ANDRÉ ALLAR, 1845-1926.
JULES LOEBNITZ, CIRCA 1895.
Buste, bronze sur un socle de marbre vert-de-mer. Acquisition, 2025 - Inv 2023.1.1.
Jules Loebnitz fait son apprentissage à Paris dans la fabrique de poêles en faïence fondée en 1833 par son grand-père Jean-Baptiste Pichenot. En 1857, âgé de 21 ans, il reprend les rênes de l'entreprise. Dans les années 1860, il étend son activité à la création de céramiques architectu¬rales (pavages, carrelages muraux...). Sa rencontre avec l'architecte Paul Sédille vers 1872 lui ouvre de nouveaux horizons plus artistiques. Celui-ci sollicite le faïencier pour décorer les façades de nombreuses demeures privées comme celles de l'industriel Victor Roux à Marseille (Villa Beaupin, 1874) et à La Londe les Maures (château des Bonnettes, 1875). Gaudensi Allar pour son Musée-Bibliothèque de Toulon (1888) recoure également à son talent.
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Le musée et la Bibliothèque d’Art de Toulon.
Porte de droite du rez-de-chaussée.
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Le musée et la Bibliothèque d’Art de Toulon.
CYPRIEN GODEBSKI, 1855 - 1909
LA FORCE BRUTALE ETOUFFANT LE GENIE, 1888. Marbre blanc
Dépôt de l’État 1889 - Inv. D.980.12.161
D’origine polonaise, Cyprien Godebsky est l’élève du sculpteur François Jouffroy, représentant du néo-classicisme en France. A partir de 1857, Godebsky expose au Salon et reste fidèle à la tradition en utilisant l’allégorie pour figurer des idées et sentiments.
En 1888, il présente La Force brutale étouffant le Génie. Cette œuvre est la représentation de deux allégories incarnées par deux corps traités différemment. La Force est figurée sous les traits d’un homme et rappelle les héros grecs. Sa musculature est exagérée, la peau d’ours qu’elle porte accentue son caractère sauvage et animal, et les veines apparentes montrent sa nervosité.
Le Génie, lui, est incarné par un homme ailé. Prisonnier des bras de la Force qui l’encerclent il se débat vainement contre la brute ; son bras tendu vers le ciel et son visage expriment le désespoir.
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Le musée et la Bibliothèque d’Art de Toulon.
L'escalier monumental à double-impériale desservant les étages. A droite, l'entrée du cabinet d'Arts Graphiques.
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Le musée et la Bibliothèque d’Art de Toulon.
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Le musée et la Bibliothèque d’Art de Toulon.
ANDRÉ ALLAR, 1845-1926.
GAUDENSI ALLAR, 1905.
Marbre.
Musée dArt de Todon - Inv. 2009.02.
André Allar sculpte le buste de Gaudensi Allar, son frère aîné et architecte du Musée Bibliothèque en 1905, afin de rendre hommage à son œuvre. Les deux frères ont étudié ensemble à Marseille et ont réalisé des œuvres en commun, notamment la Fontaine de la Fédération (1889) située sur la place de la Liberté à Toulon.
209
Le musée et la Bibliothèque d’Art de Toulon.
210
Le musée et la Bibliothèque d’Art de Toulon.
Les cinq grandes baies en plein-cintre.
211
Le musée et la Bibliothèque d’Art de Toulon.
Porte de gauche du 1er étage.
212
Le musée et la Bibliothèque d’Art de Toulon.
Porte de droite du 1er étage.
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Le musée et la Bibliothèque d’Art de Toulon.
FRANCISQUE DURET.
1804 - 1865.
Mercure inventant la lyre.
Plâtre. Dépôt de l’état 1861- Inv.D.979.7.165
214
Anonyme. 17e siècle. Projet d'art religieux, Saint-Jean-l'Evangéliste et 6 groupes d'angelots. Pigments, encre et mine de plomb.
Pierre Puget, 1620-1694. Figure d'étude ou académie. Sanguine.
Zacharie- Félix Doumet, 1761-1818. Figure d'étude ou académie. Sanguine
215
Jacques- Félix Brun, 1763 1831. Port de mer ouvert. Plume et lavis d'encre. Don Brun, 1872 .
216
Pierre Puget, 1620-169
Galère tirant le canon. Plume et lavis d'encre. Don de Ginoux, 1857.
Pierre Puget, 1620-1694.
Poupe du vaisseau « le Neptune ». Plume et lavis d'encre. Don de Ginoux, 1857.
Nicolas- Marie Ozanne.- 1728 1811. Vue d'un port. Plume et lavis d'encre. Donne de l'association pour les musées de Toulon, 2000.
217
Émile Loubon, 1809-1863.
Berger italien.
Fusain, craie et pastel. Don Ford-De Maria, 1985.
218
Charles Mozin, 1806-1862.
Toulon, le quai du Parti devant l’Hôtel de Ville, 1847.
Crayon et rehauts de gouache. Achat avec l’aide du FRAM, 2004.
219
Les dessins de Vincent Courdouan.
L’enseignement du dessin au XIXe siècle est marqué par la diminution de la pratique du paysage en atelier, au profit d’un enseignement d’après nature. La collection de dessins du XIXe siècle du MAT illustre parfaitement cet état de fait. En effet, elle est composée en majorité d’œuvres d’artistes des écoles toulonnaiseet marseillaise, qui suivent l’enseignement proposé par Vincent Courdouan à Toulon ou par Émile Loubon à Marseille. Tous deux favorisent le dessin sur le motif, en plein air et l’utilisation de techniques variées tel que le pastel, le fusain ou la mine de plomb.
Vincent Courdouan se distingue dans la pratique des différentes techniques de dessin. Il parvient à une grande maîtrise des pastels qu’il expose au Salon de Paris entre 1840 et 1880. Il prépare lui-même ses couleurs et associe le pastel gras au pastel poudre, parfois à l’aquarelle.
En 1853-1854 il fait un séjour dans les Gorges du Verdon.
Il adopte alors la technique du fusain sur de grands formats, et se distingue de son contemporain Auguste Allongé qui se limite à de petits formats.
La critique est unanime sur la qualité de ses fusains, aux effets puissants et saisissants. Très jeune, Courdouan bénéficie d’un apprentissage auprès de Pierre Letuaire et d’une solide formation auprès de Jacques-Félix Brun, à l’école des beaux-arts de la Marine. Mais sa véritable formation, il la trouve au contact de la nature, en observant puis en dessinant sur le motif les paysages varois qu’il parcourt pendant de longues heures.
220
Vincent Courdouan, 1810-1893.
Moustiers Sainte-Marie.
Mine de plomb. Acquisition de la ville de Toulon
221
Vincent Courdouan, 1810-1893.
Vue de la vallée de Dardennes,
1864.
Pastel.
Legs Augé Roustan, 1982.
222
Vincent Courdouan, 1810-1893.
Déjeuner sous les arbres.
Pastel.
Don de l’Association pour les musées de Toulon, 1994.
223
Vincent Courdouan, 1810-1893.
Village de pêcheurs au bord de mer, 1869.
Pastel, aquarelle et pierre noire. Acquisition ville de Toulon.
224
Vincent Courdouan. 1810-1893.
Paysage de bord de mer.
Pastel.
Acquisition ville de Toulon.
225
Émile-René Ménard, 1862-1930.
Pêcheur du poisson d'or, 1909.
Pastel.
Don Ménard, 1958.
226
Émile-René Ménard, 1862-1930.
Le laboureur.
Projet de décoration pour la Caisse d’Épargne de Marseille, 1911.
Pastel.
Don Ménard, 1958.
227
Jean Cocteau,
1889-1963.
Nu féminin.
Encre.
Don Poitevin-Cruel, 1985.
228
Henri Pertus, 1908-1988.
Les roulottes.
Fusain.
Don Pertus, 1958
229
Felix Pascalet, 1887-1954.
Saint-Mandrier, vue sur la rade de Toulon.
Aquarelle. Legs Calistri, 1963
230
Felix Pascalet, 1887-1954.
Marché de Toulon, cours Lafayette.
Aquarelle. Legs Calistri, 1963
231
Felix Pascalet, 1887-1954.
Fontaine du Panier de fruits, cours Lafayette.
Aquarelle. Legs Calistri, 1963
232
Maurice Bouviolle, 1893-1971.
Quais. Port de Marseille.
Crayon, aquarelle et gouache. Don Bouviolle, 1986
233
Maurice Bouviolle, 1893-1971.
Coucher de soleil, port de Marseille.
Pastel.
Don Bouviolle, 1986
234
Émile Othon Friesz, 1879-1949.
Paysage.
Crayon de couleur. Don Jonquière
235
Auguste Chabaud, 1882-1955.
La corniche à Marseille.
Pastel gras.
Don Poitevin-Cruel, 1985
236
Pierre Ambrogiani, 1907-1985.
Vue d’un port.
Pastel.
Don de l'Association pour les musées de Toulon, 1999
237
Pierre Ambrogiani, 1907-1985.
Fort orange.
Pastel.
Guieu, 1999
238
Christo et Jeanne-Claude, 1935-2020/1935-2009
The Pont Neuf Wrapped, Project for Paris, 1980.
Technique mixte. Achat, 1980
239
CHARLES VACHER DE TOURNEMINE, 1812 – 1872.
UNE FÊTE DANS L ’INDE, 1869.
Dépôt de l’État de 1873, transfert de propriété de l’État à la Ville de Toulon, 2022. Inv. 2022.4.39
240
FREDERIC MONTENARD, 1849-1926.
RUINES DE TIMGA 1900.
Huile sur toile.
Dépôt de l’État, 1922 - Inv. D.979.12.342
241
VINCENT COURDOUAN, 1810 – 1893.
MERS EL-KÉBIR 1887.
Huile sur toile.
Achat avec l’aide du FRAM, 2004 - Inv. 2004.2.1
242
FÉLIX ZIEM, 1821-1911.
BORDS DU BOSPHORE.
Huile sur bois.
Legs Latil, 1929 - Inv. D.968.22.1
243
FÉLIX ZIEM, 1821-1911.
LE CAÏK, VUE DE CONSTANTINOPLE.
Huile sur toile.
244
FÉLIX ZIEM, 1821-1911.
VENISE, VUE DE LA LAGUNE, LE BUCENTAURE
Huile sur bois
Don Ziem, 1912 - Inv. D.957.1083
245
VINCENT COURDOUAN, 1810 – 1893.
VUE D’ALEXANDRIE, 1868
Huile sur toile.
Legs Iborra. 2000 - Inv. 2000.1.2
246
VINCENT COURDOUAN,
1810-1893.
LE CANAL DE MAHMOUD, 1874.
Huile sur toile.
Legs Iborra. 2000 - Inv. 2000.1.3
247
FÉLIX ZIEM, 1821 – 1911.
VENISE, NOTRE-DAME-DE-LA-SALUTE.
Huile sur toile
Don Ziem, 1912-Inv. 957.108.2
248
EMILE RENE MÉNARD, 1862 – 1930.
LE TEMPLE D ÉGINE, 1904.
Huile sur toile.
Don Ménard, 1958 - Inv 9619.1
249
AUGUSTE FRANÇOIS RAVIER, 1814 - 1895
LE TIBRE À OSTIE, LE SOIR.
Huile sur bois
Dépôt du Musée d’Orsay, 2019. Inv. RF 1745
250
FÉLIX ZIEM, 1821 – 1911.
VENISE, EFFET DE SOLEIL
Huile sur bois
Don Ziem. 1912- Inv. 957.108.1
251
FÉLIX ZIEM, 1821 – 1911.
L’ÉGLISE DES GESUATI, LA GIUDECCA
Huile sur toile
Legs Iborra, 2000 - Inv. 2000.1.13