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Le pont d'Avignon sur le « Petit Rhône ». Ainsi qu'en arrière-plan, le mont Ventoux. Un nommé Bénézet serait à l'origine de la construction de l'ouvrage en 1177 sur des restes de culées romaines. A son achèvement en 1185, 22 arches enjambaient le Rhône en formant une courbe de 920 mètres de long pour une largeur de 4 mètres. S'il fut longtemps le seul pont permettant de traverser le Rhône entre Lyon et la mer Méditerranée, son utilisation était pourtant bien spécifique. Trop étroit pour permettre aux charrettes de se croiser, il n'a jamais pu être utilisé à de pures fins commerciales. Le transport de marchandises dut être assuré par barque ou par barge. En revanche, il permettait de contrôler efficacement le trafic et prélever les droits de péage, conformément au rôle de poste-frontière entre l'État pontifical et le Royaume de France qui lui était dévolu.
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Le pont d'Avignon sur le « Petit Rhône ». Ainsi qu'en arrière-plan, le mont Ventoux. Endommagé tant par les crues que par les guerres, l'ouvrage fut reconstruit plusieurs fois, notamment entre 1234 et 1237. En 1479, à cause des inondations, deux arches furent entièrement détruites. Aussi le roi de France Louis XI ordonna-t-il sa réparation par lettre patente royale datée du 10 octobre. À la suite de la modification du lit du fleuve à l’époque du petit âge glaciaire, une première arche s'effondre en 1603, ensuite trois autres en 1605, enfin toutes quatre sont rebâties vers 1628. En 1633, juste après la réouverture du pont, deux nouvelles arches s'effondrent. En 1669, une nouvelle crue du Rhône emporta plusieurs autres arches pour ne laisser pratiquement que celles qu'on lui connaît de nos jours. Son entretien, fort coûteux à la longue, explique qu'il ait été décidé de le laisser à l'abandon.
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Le pont d'Avignon sur le « Petit Rhône ». Ainsi qu'en arrière-plan, le mont Ventoux.
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La cathédrale des Doms, le Palais des Papes.
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L'hôtel des Monnaies. L'inscription dédicatoire sur la façade permet de savoir que l'hôtel a été construit en 1619. Le bâtiment a été commandité par le cardinal Scipion Borghese, légat du pape Paul V.
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Le Palais des Achevëques, datant du XIVe siècle, ou musée du Petit Palais. En 1317, Béranger Frédol l’Ancien, cardinal de Tusculum, grand pénitencier de Clément V, s'est fait bâtir un palais à deux niveaux flanqué d’une énorme tour. Arnaud de Via, neveu du pape Jean XXII, créé cardinal le 20 juin 1317, a acheté la maison de Béranger Frédol à sa mort, le 11 juin 1323, qu'il a agrandi de plusieurs maisons au-dessous du Rocher-des-Doms, près du pont Saint-Bénézet, pour en faire sa livrée cardinalice, entre 1317 et 1327. Au fond, le fort Saint André, à Villeneuve-lez-Avignon. A gauche, le pont Saint Bénézet.
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Le Palais des papes vue de la Place du Palais.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms. De style roman provençal, elle date de 1150, puis fut agrandie aux XIVe et XVIIe siècles par des chapelles latérales.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms. Souvenir d’une mission prêchée en 1819, un calvaire, de Baussan, a été élevé devant son porche.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms. Calvaire composé d’un Christ en croix en fonte, d'une statue de la Vierge et une de Saint Jean.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms. La Vierge, érigée en 1859, et les pilastres cannelés et les colonnes engagées du clocher.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms. Si l’église originale date du XIIe siècle, il faut signaler qu’elle a été entièrement remaniée au XVIIe siècle. La nef à quatre travées est flanquée de chapelles sur son flanc sud, et d'un bas-côté sur son flanc nord.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms. Galerie baroque du XVIIe.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms. Saint Pierre reçevant les clés de Jésus.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms. Lutrin, 1ère moitié du 18e siècle.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms. Clément VI et la reine Jeanne.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms. Peintures monumentales de la chapelle de la Vierge : le Repas d'Emmaüs, David jouant de la harpe, la Purification, la Visitation. Exécutées vers 1839-1840.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms. Le repas d'Emmaüs.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms. Charlemagne et Constantin (portant une orbe crucifère), vitrail, nord.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms. Tombeau de Benoit XII.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms. Tombeau de Benoit XII.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms. Au plafond au-dessus de l’autel on remarque des restes de fresques.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms. Notre-Dame de tout Pouvoir.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms. Notre-Dame de tout Pouvoir.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms. Chapelle de Saint Agricol.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms. Vitrail : décollation de Saint Paul. Statue de Saint Agricol, patron d'Avignon.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms. Arc séparant nef et narthex.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms.
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La cathédrale Notre-Dame des Doms.
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Le Palais des papes vue de la Place du Palais. La construction du palais des Papes s'effectue en moins de 20 ans, de 1335 à 1352. Elle est l'œuvre principalement de deux papes bâtisseurs : Benoît XII, qui fait construire le premier palais pontifical (dit Palais vieux), et Clément VI, qui fait édifier de nouvelles extensions (dit Palais neuf). Benoît XII, confie la direction du chantier à son compatriote du comté de Foix, l’architecte Pierre Poisson. Dès le début de son pontificat, Clément VI achève la tour de Trouillas, ajoute une nouvelle tour des cuisines et fait construire la Tour de la Garde-Robe, accolée à la Tour du Pape. Par la suite, l’architecte Jean de Louvres, originaire de l’Ile-de-France, acquiert le statut de maître des œuvres et supervise toute l’organisation du chantier des nouvelles extensions, qui mobilisera en moyenne 600 hommes dans un contexte pourtant troublé par la guerre de Cent Ans et la peste noire.
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Palais des papes d'Avignon. La salle de la Grande Audience, appelée aussi, à partir de 1336, Tribunal de la Rota (tribunal des causes apostoliques dont les jugements étaient sans appel), chef-d'œuvre de Jean du Louvres, dit de Loubières, 52 mètres de long sur 16,80 mètres de large et 11 mètres de haut.
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Palais des papes d'Avignon. La salle de la Grande Audience.
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Palais des papes d'Avignon. La salle de la Grande Audience.
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Palais des papes d'Avignon. La salle de la Grande Audience.
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Palais des papes d'Avignon. La salle de la Grande Audience.
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Palais des papes d'Avignon. La salle de la Grande Audience.
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Palais des papes d'Avignon. La salle de la Grande Audience.
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Palais des papes d'Avignon. La salle de la Grande Audience.
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Palais des papes d'Avignon. La salle de la Grande Audience.
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Palais des papes d'Avignon. La salle de la Grande Audience.
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Palais des papes d'Avignon. La cour d'honneur.
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Palais des papes d'Avignon. La cour d'honneur.
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Palais des papes d'Avignon. La cour d'honneur.
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Palais des papes d'Avignon.
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Palais des papes d'Avignon. La cour du cloître, œuvre de l'architecte Pierre Peysson. Elle est délimitée par quatre bâtiments : l'aile du Consistoire, à l'est, l'aile des Hôtes, au sud, l'aile des Familiers, à l'ouest, et la chapelle de Benoît XII, au nord. Au milieu, la tour de la Campane.
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Palais des papes d'Avignon. La cour du cloître. A droite, la chapelle de Benoît XII, subdivisée en deux parties : la chapelle basse ou obscure, qui fut rapidement transformée en réserve ; la chapelle haute ou Grande Chapelle. A gauche, l'aile des Familiers regroupe les logements de la Curie. Elle se compose d'un rez-de-chaussée et de deux étages.
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Palais des papes d'Avignon. La cour du cloître. A gauche, l'aile des Hôtes ou aile du Conclave s'étage sur trois niveaux. Au rez-de-chaussée se trouve le Grand Cellier ; au-dessus, les appartements des bouteillers et des panetiers, et le troisième étage (30 mètres de long et de plain-pied), appelé « chambre de l'Empereur » depuis que Charles IV de Luxembourg y séjourna
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Palais des papes d'Avignon. La cour du cloître.
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Palais des papes d'Avignon. La chapelle Saint-Jean. De 1347 à 1348, Matteo Giovannetti s'occupa cette chapelle. I l y a en parallèle deux histoires, celle de saint Jean-Baptiste au sud et à l'est et celle de saint Jean l'évangéliste au nord et à l'ouest, les voûtains étant dédiés à la présentation de parents des deux saints.
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Palais des papes d'Avignon. La salle du grand Tinel, l'ancien grand réfectoire ou salle des festins. Cette pièce, aux proportions impressionnantes puisque très haute de plafond et couvrant 48 mètres de long sur 10,25 mètres de large, était aussi utilisée lors des conclaves. Son lambris était recouvert, au XIVe siècle, d'étoffe bleue parsemée d'étoiles figurant la voûte céleste.
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Palais des papes d'Avignon.
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Palais des papes d'Avignon.
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Palais des papes d'Avignon. Édifiée sous Clément VI, la Grande Chapelle, est dédiée aux apôtres Pierre et Paul et fut achevée après quatre années de travaux. Avec ses 52 mètres de long sur 15 mètres de large et 20 mètres de haut, sa nef est exceptionnelle
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Palais des papes d'Avignon. De haut en bas, de gauche à droite : Clément V : (1305 - 1314) ; Jean XXII : (1316 - 1334) ; Benoît XII : (1334 - 1342) ; Clément VI : (1342 - 1352) ; Innocent VI : (1352 - 1362) ; Urbain V : (1362 - 1370) ; Grégoire XI : (1370 - 1378) ; CLÉMENT VII (1378-1394).
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Palais des papes d'Avignon. Benoît XIII, Antipape d’Avignon (1394-1429).
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La cathédrale Notre-Dame des Doms.
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Le mont Ventoux.
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Palais des papes d'Avignon.
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Palais des papes d'Avignon.
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Hôtel d'Adhémar de Cransac. Cour caladée. 17e siècle, 18e siècle.
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Hôtel d'Adhémar de Cransac.
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Hôtel d'Adhémar de Cransac.
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Hôtel d'Adhémar de Cransac.
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Hôtel de Madon de Châteaublanc ou hôtel de Camaret. Cet hôtel, présentement hôtel de Camaret, édifié en 1697 par l'architecte Pierre II Mignard, est sans nul doute son chef-d’œuvre en matière de construction privée.
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Hôtel de Madon de Châteaublanc ou hôtel de Camaret. De plan général en U, le bâtiment est fermé sur la rue par une quatrième aile plus basse, en partie aveugle sur l'extérieur, qui isole une cour intérieure pourvue d'une très belle mosaïque en galets due à Henri Barrelet/(1759).
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Hôtel de Madon de Châteaublanc ou hôtel de Camaret. Cette petite aile forme l'élément central de la façade. Celle-ci, bien équilibrée, s'ouvre sur une porte surmontée d’un portique ionique encadrant une baie, le tout coiffé d'un fronton triangulaire
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Le Mont de Piété. La congrégation Notre-Dame-de-Lorette, fondée en 1577, se donne pour but de soulager les pauvres. Erigée en mont-de-piété en, 1610, elle devient apte à effectuer des prêts sur gage : c'est le premier établissement de ce type en France.
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Le Mont de Piété. Fort d'un succès continu, il repart d'un nouvel élan après le coup d'arrêt de la Révolution grâce aux talents des administrateurs qui ont l’idée de lui associer une Condition des soies destinée à apporter des subsides.
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Le Mont de Piété. Le bâtiment principal se développe jusqu'en 1877 et s'orne de deux belles façades à chaque extrémité.
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Le Mont de Piété. La Condition des soies fonctionne jusqu'en 1928 et le mont-de-piété, devenu Crédit municipal, occupe les locaux jusqu'en 1986. Ceux-ci sont depuis affectés aux archives municipales qui offrent, en accès libre, un petit musée comportant des objets rappelant l’histoire et le fonctionnement des institutions qui les ont précédées.
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Le Mont de Piété.
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Le Mont de Piété.
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Le Mont de Piété.
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Le Mont de Piété.
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Le Mont de Piété. Dessiccateurs à soie Talabot-Persoz-Rogeat. Appareil utilisé dans le cadre des opérations de conditionnement pour déterminer le poids commercial de la soie après élimination de l’'humidité excessive (qui faussait l’évaluation des valeurs marchandes).
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Le Mont de Piété. Décor : 8 scènes de diverses étapes de confection la soie. Personnages asiatiques sur fond de paysage. (Fonte émaillée et laiton ; 92 x.250x49 cm).
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Le Mont de Piété.
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Le Mont de Piété. Meubles de Rangement. (Six meubles numérotés de un à six munis de 7 tiroirs chacun). Leur utilisation reste mal connue, mais on peut supposer qu'ils servaient au stockage temporaire des échantillons de soie traités dans les banques de dessiccation. (fonte émaillée blanche et bleue ; 106x41x29 cm)
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Le Mont de Piété. Deux dessiccateurs cylindriques Talabot-Persoz-Rogeat Décor : 8 scènes de différentes étapes de confection de la soie avec des personnages de type asiatique. (Tonte émaillée et laiton ; 156x72 cm
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Le Mont de Piété.
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Le Mont de Piété.
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Le Mont de Piété.
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Le Mont de Piété. Façade de dessiccateur. En fonte émaillée, rectangulaire, légèrement courbée, exposée sur chevalet. Décor : buste de Sainte-Marthe sur fond bleu. Inscription : « Santa Martha » Rogeat et Cie à Lyon.
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Le Mont de Piété. Les sujets peints sur ces façades correspondent à une commande particulière du mont-de-piété.
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Le Mont de Piété. Les sujets peints sur ces façades correspondent à une commande particulière du mont-de-piété. Christ de pitié.
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Le Mont de Piété. Entrée des archives.
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Le Mont de Piété. Les archives.
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Le Mont de Piété. Les archives.
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Le Mont de Piété. Les archives.
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Le Mont de Piété. Les archives.
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Le Mont de Piété. Les archives.
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Le Mont de Piété. Les archives.
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Le Mont de Piété. Les archives.
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Le Mont de Piété. Les archives.
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Le Mont de Piété. Les archives.
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Le Mont de Piété. Les archives.
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Le Mont de Piété. Les archives.
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Le Mont de Piété. Les archives.
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Le Mont de Piété. Les archives.
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Le Mont de Piété. Les archives.
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Le Mont de Piété. Les archives.
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Le Mont de Piété. Une Annonciation de Pierre Parrocel.
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Le Mont de Piété
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Le Mont de Piété.
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LHôtel de Blanchetti. La famille Blanchetti est originaire de Bologne. Elle était restée en relation avec sa ville d'origine. François de Blanchetti, seigneur de la Motte, a acheté en 1730 une maison donnant sur la rue de la Croix et la place de la Bulle. Cette maison est démolie pour être reconstruite pour être reconstruite dans les années 1760, peut être par Jean-Baptiste Franque. La porte d'entée sur la place de la Bulle est surmontée du masque et des attributs d’Hercule : massues, peau de lion.
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la statue de la Vierge à l'Enfant dans la niche d'encoignure à l'angle de la maison avec le jardin du côté de la rue de la Croix date de 1764 et serait l'œuvre du sculpteur Pierre-Joseph Brever.
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Eglise Saint-Pierre.
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Collégiale de Saint-Didier. Le nom de l'église Saint-Didier apparaît pour la première fois dans un texte en 1068.
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Collégiale de Saint-Didier. Grâce au legs du cardinal Bertrand de Déaux, mort en 1355 et inhumé dans le chœur, l'église devenue vétuste et exiguë est entièrement rebâtie entre 1356 et 1359. Erigée rapidement, sans transformation notable depuis, elle forme un édifice homogène considéré à juste titre comme l'église la plus caractéristique du gothique avignonnais. L'intérieur, où subsistent dans la première chapelle nord des peintures murales de la fin du XIVe siècle, présente un ensemble d'œuvres d'art conséquent, d'où émerge le haut- relief du « portement de croxt » sculpté par un Francesco Laurana pour le roi René en 1478, il provient de l'église des Célestins.
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Collégiale de Saint-Didier. Le clocher, avec sa puissante tour coiffée d'une flèche octogonale à crochets, abrite un célèbre carillon.
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Collégiale de Saint-Didier.
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Chapelle des Jésuites, musée lapidaire. L'église des Jésuites, dite chapelle du Collège et actuel musée lapidaire, dont les plans avaient été dressés, en 1616 par Étienne Martelange, se vit en définitive confiée à François de Royers de la Valfenière à partir de 1620.
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Chapelle des Jésuites, musée lapidaire
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Chapelle des Jésuites, musée lapidaire. Arceau unissant le collège Frédéric-Mistral à la bibliothèque municipale.
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Saint-Martial, actuel Temple protestant. Ce lieu fut initialement le palais de la Reine Jeanne, puisen 1362, la Livrée cardinalice d'Androin de la Roche, abbé de Cluny, avant de devenir un établissement clunisien. Construit à partir de 1346 sur ordre du sénéchal Hugues IV des Baux, il ne servit qu'une seule fois lors de la venue de la souveraine à Avignon en 1348, en pleine épidémie de Peste Noire. En 1380, le Camerlingue Pierre de Cros, cardinal-archevêque d’Arles, décida de transformer le prieuré Saint-Martial en collège. L’église Saint-Martial a été affectée depuis 1881 au culte réformé.
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Chapelle de Saint-Louis. Les travaux du noviciat débutent par la construction de la chapelle dont les fondations sont entreprises en 1601. Elle est consacrée le 23 mai 1611 sous le vocable de Saint-Louis. La chapelle n'est pas orientée, sa façade se dresse à l’est côté rue. Elle est délimitée en trois travées par des pilastres corinthiens embrassant la totalité de son élévation. Dans la partie médiane, s'ouvrent le portail flanqué de pilastres cannelés et une large baie ; un fronton cintré couronne l'ensemble. Les travées latérales présentent une parfaite symétrie. Percées de petites ouvertures, elles sont ornées de niches à coquilles encadrées de pilastres ornés de motifs géométriques et coiffées de frontons sans base.
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Chapelle de Saint-Louis. C'est la première manifestation du nouveau style, dont les bases ont été jetées en Italie, dans une ville encore toute gothique.
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Chapelle de Saint-Louis.
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Chapelle de Saint-Louis.
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Chapelle de Saint-Louis. Une toile attribuée à Philippe Sauvan, représentant Saint-Louis recevant les attributs de la Passion, orne l'abside, rappelant le vocable sous lequel est placée la chapelle.
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Chapelle de Saint-Louis. L'architecte jésuite Etienne Martelange qui avait fait profession à Avignon en 1590 en aurait, selon la tradition, donné les plans. Cet édifice introduit la nouvelle esthétique, dont les bases ont été jetées en Italie, dans un paysage urbain où triomphe l'architecture médiévale. Sa coupole est le premier exemple connu au-delà des Alpes. L'église présente un plan en croix grecque. La partie centrale est couverte d'un dôme reposant sur un tambour percé de niches et de baies alternées et supporté par un entablement sur lequel court une inscription dédicatoire.
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Chapelle de Saint-Louis. Les pendentifs de la coupole ont reçu, au XVIIIe siècle, un décor représentant les symboles des évangélistes exécuté par le père jésuite Denis Attiret, qui avait fait profession à Avignon et occupé la charge de peintre officiel de l'Empereur de Chine. St Jean et son Aigle effacé.
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Chapelle de Saint-Louis. St Matthieu et l'Homme.
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Chapelle de Saint-Louis. St Marc et le Lion.
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Chapelle de Saint-Louis. St Luc et le Taureau.
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Chapelle de Saint-Louis.
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Chapelle de Saint-Louis. Saint Joseph.
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Chapelle de Saint-Louis. La Vierge.
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Chapelle de Saint-Louis. Sainte Anne et Marie.
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Chapelle de Saint-Louis. Saint Antoine de Padoue.
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Chapelle de Saint-Louis. Saint Louis.
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Noviciat de Saint-Louis. Fondée par Ignace de Loyola, en 1540, la Compagnie de Jésus dont le but principal est l'apostolat, élargit très vite son action à l'enseignement. Elle connaît un essor rapide, cependant l’influence grandissante de l'institution, devenue par son engagement durant les Guerres de religion le fer de lance de la Réforme catholique. Attaqués de toute part, les Jésuites sont chassés de France en 1764 et dix ans plus tard l'Ordre est supprimé par le pape Clément XIV ; il est rétabli en 1814 par Pie VII. La Compagnie s'installe à Avignon, en 1564, à la demande du cardinal Alexandre Farnèse, légat du pape et protecteur de la congrégation, pour y fonder un collège qui connaît un essor rapide, de nombreux novices y sont formés et, quelques années plus tard, en 1589, un noviciat est fondé grâce à la générosité de Louise d'Ancezune. A l'expulsion des Jésuites, le noviciat est vendu aux religieuses dominicaines de Sainte-Praxède qui y demeurent jusqu’en 1792, date de leur dissolution. Affecté au Ministère de la Guerre et transformé en hôpital militaire, il devient en 1801 une succursale de l'Hôtel des Invalides de Paris. Désaffecté en 1850, l'Etat le cède deux ans plus tard à la Ville afin d'y accueillir des invalides civils : l'Hospice Saint-Louis conserve cette destination jusqu'en 1982, année du transfert de ses pensionnaires à l'Hôpital Sainte-Marthe.
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Noviciat de Saint-Louis. Grâce aux libéralités de Louise d'Ancezune, la construction du noviciat des Jésuites peut commencer en 1601. Les bâtiments, disposés en quadrilatère autour d'un vaste préau entouré de portiques, ont été réalisés à partir de 1623 par F. -de Royers de la Valfenière, puis par J. et J.-B. Péru, constructions échelonnées sur plus d'un siècle. Après la révolution, l'établissement devient succursale des invalides de Paris, puis hospice municipal à partir de 1852. En 1997, il est en partie affecté à un hôtel de prestige, le reste étant réservé à des activités culturelles. La vie du noviciat s'organise autour d'une cour centrale dessinée par quatre corps de bâtiments dont trois scandés par une superposition de pilastres toscans délimitant d'étroites travées verticales.
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Noviciat de Saint-Louis. Les façades sont scandées par une superposition de pilastres toscans délimitant d'étroites travées verticales. Au rez-de-chaussée, une série d’arcs en plein cintre ouvrent sur des galeries voûtées d'arêtes : de grandes portes agrémentées d'un décor délicat à coquille en occupent les extrémités. Des fenêtres rectangulaires à moulurations simples éclairent les deux étages. Cette ordonnance sobre, due à Royers de la Valfenière qui avait élevé l'aile occidentale, est reprise par Péru excepté dans la partie orientale.
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Noviciat de Saint-Louis. En 1987, l’aile nord du noviciat est transformée en hôtel avec extension de l'établissement au nord de la chapelle. Le nouveau bâtiment, dû à l'architecte Jean Nouvel, prolonge de façon harmonieuse le discours architectural.
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Noviciat de Saint-Louis. Dans la partie orientale, exécutée par Péru, la façade convexe se raccorde de façon harmonieuse aux corps latéraux. Une grande porte en plein cintre encadrée de pilastres et surmontée d'une large baie donne accès à l’espace intérieur. De part et d’autre, des fenêtres à la riche modénature (en arc segmentaire au premier niveau, rectangulaires à l’étage) dispensent à profusion la lumière. Le pavillon d’entrée occupe la quasi-totalité de la surface, il est couvert d’une voûte en pendentif appareillée en éventail, exemple de stéréotomie qui ne peut, en l'absence de documentation, être attribuée formellement à Jean-Baptiste Péru I, fils et continuateur de Jean Péru, passé maître dans cet art. La façade sur rue contraste par sa simplicité avec l'harmonieuse élégance de l'architecture intérieure.
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Noviciat de Saint-Louis. Le dôme de la chapelle.
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Noviciat de Saint-Louis. Aile Nord.
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Noviciat de Saint-Louis. Aile sud.
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Hôtel Restaurant Cloître Saint Louis.
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Hôtel Restaurant Cloître Saint Louis.
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Hôtel de Caumont. L’hôtel édifié entre 1720 et 1733 pour J. de Seytres, marquis de Caumont, est dû à l'architecte J.-B. Franque. Seul exemple avignonnais d'hôtel à la parisienne, entre cour et jardin, il présente encore deux belles façades sobres. Les aménagements intérieurs ont été détruits par les utilisations postérieures : école normale, caserne en 1899, université en 1970. En 1999, l'édifice, offert par le département à la ville, est aménagé pour accueillir la très fiche collection d'art contemporain d'Yvon Lambert.
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Hôtel de Galéans-Gadagne. Plus modeste, cet l'hôtel a été construit en 1751 sur les plans du même J.-B. Franque. La façade est dominée par un fronton triangulaire et s'ouvre sur le jardin par de belles portes rejetées près des angles. Après avoir accueilli la faculté des lettres, le bâtiment abrite aujourd'hui l'école d'Art d’Avignon
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Chapelle Saint-Charles. Il ne reste rien des bâtiments conventuels du grand séminaire Saint-Charles-de-la-Croix édifiés par Jean-Baptiste Franque entre 1718 et 1728.Toutefois, le grand portail d'entrée donne accès à un cloître inachevé et à la chapelle, constructions réalisées par François Franque à partir de 1749.
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Chapelle Saint-Charles.
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Chapelle Saint-Charles. La chapelle, consacrée en 1758, attire l'attention par ses couvrements, de la voûte plate de la tribune à celle en arc du cloître et du chœur, à la stéréotomie (art de tailler et de poser les pierres) particulièrement soignée.
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Chapelle Saint-Charles. Transformé en caserne a la Révolution, redevenu séminaire diocésain de1824 à 1901, puis centre administratif du département, Saint-Chartes est en grande partie détruit en 1955 pour faire place à une gendarmerie. Les éléments conservés ont été affectés dans les années 1980 au service départemental d'archéologie.
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Chapelle Saint-Charles.
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Reste des remparts de la commune d'Avignon, du XIIe siècle, à l'angle de la rue Joseph-Vernet et de la rue Saint-Charles, redécouverts par Franck Rolland.
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Statue contemporaine de Francis Lievore qui est une allégorie, d’ailleurs assez déhanchée, et court vêtue, des vins des côtes du Rhône.
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Le musée Calvet dans l'hôtel de Villeneuve-Martignan. En 1741, Joseph-Ignace de Villeneuve-Martignan confie à J.-B. Franque et à son fils François le soin de rebâtir la demeure familiale, souhaitant en faire le plus bel hôtel seigneurial d'Avignon.
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Le musée Calvet dans l'hôtel de Villeneuve-Martignan. La construction est presque achevée en 1753 et le résultat grandiose : une cour d'entrée, une galerie, puis un jardin sur lequel se développe la somptueuse façade du bâtiment principal, toute d'harmonie. En 1833, l'hôtel, acheté par la ville, est affecté au Musée Calvet. Cet établissement public, fondé par testament sur les collections et la fortune d'Esprit Calvet (1728-1810), auquel on a réuni en 1826 le premier musée de la ville formé par les saisies révolutionnaires, constitue aujourd'hui l'un des principaux musées de province français. Son très riche patrimoine a été récemment augmenté par les exceptionnelles donations de Marcel Puech. L'escalier et son plan en éventail, le mur de droite est un renard, c' est-à-dire un mur aveugle mur de droite, de la cour, qui est un renard. Un renard –en architecture- est un mur aveugle, dans un souci de symétrie : les arcades aveugles répondent aux fenêtres de l’aile gauche. Le pavement du sol, il est en galets du Rhône.
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