Avignon
Le Palais des Papes, Musée Louis Vouland.
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Palais des Papes
Hall d'entrée
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Palais des Papes
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Palais des Papes
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Palais des Papes
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Palais des Papes
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La cour d'honneur.
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La cour d'honneur.
A droite, fenêtre de l'Indulgence.
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La cour d'honneur.
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La cour d'honneur.
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La cour d'honneur.
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La cour d'honneur.
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Couloir vers la cour du cloître
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La cour du cloître.
Oeuvre de l'architecte Pierre Peysson, elle est délimitée par quatre bâtiments : l'aile des Familiers, à l'ouest, et la chapelle de Benoît XII, au nord (derrière les échafaudages). Au milieu, la tour de la Campane. L'aile des Familiers, en face, regroupe les logements de la Curie. Elle se compose d'un rez-de-chaussée et de deux étages. A gauche, l'aile des Hôtes.
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La cour du cloître.
L'aile du Consistoire, à l'est, l'aile des Hôtes, au sud, ou aile du Conclave s'étage sur trois niveaux. Au rez-de-chaussée se trouve le Grand Cellier ; au-dessus, les appartements des bouteillers et des panetiers, et le troisième étage (30 mètres de long et de plain-pied), appelé « chambre de l'Empereur » depuis que Charles IV de Luxembourg y séjourna.
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Le Consistoire.
C’est en consistoire que le pape convoque ses cardinaux pour débattre des questions politiques, judiciaires et théologiques de la plus haute importance. Il nomme ici, les nouveaux cardinaux promus au Sacré Collège et reçoit en grand apparat, des souverains, des ambassadeurs ainsi que ses légats revenant de mission. C’est aussi dans cette salle que se déroulent des audiences publiques et que sont instruits des procès en canonisation comme celui de Brigitte de Suède en 1375. D’autres procès exceptionnels peuvent également s’y tenir comme celui du tribun romain Cola di Rienzo, au début du règne de Clément VI. Le pape, entouré de ses cardinaux, siège sur une cathèdre installée sur une estrade et adossée au mur sud. Une petite baie surélevée, éclaire directement cette partie de la salle.
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Le Consistoire.
En 1340, Simone Martini, se voit confier la décoration du porche de la cathédrale Notre-Dame-des-Doms, par ce grand mécène qu’est le cardinal Jacopo Stefaneschi : Il réalise un cycle peint très ambitieux dont nous voyons ici les vestiges : deux tympans superposés, l’un circulaire, l’autre triangulaire, que sépare une corniche. A gauche, la sinopia (nom italien ; au pluriel : sinopie). C’est le nom que l’on donne depuis le milieu du XXe siècle à cette esquisse faite avec un oxyde de fer ocre-rouge, que les peintres italiens faisaient venir de la région de Sinope (Turquie), sur la mer Noire. La sinopia permet d’avoir une vision d’ensemble de l’œuvre ; le peintre a apporté quelques modifications et améliorations dans la composition et des portraits. En 1960, ces fresques sont si dégradées que le Service des Monuments Historiques décide de les déposer. Les restaurateurs ont réussi un tour de force technique en décollant d’un seul tenant la sinopia du Christ Rédempteur de 5 mètres de long.
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Le Consistoire.
En bas, la Vierge assise à terre selon le type de la Madone d’Humilité est un motif en grande faveur dans la deuxième moitié du XIVe siècle. L’Enfant tient une banderole où est écrit EGO STJM LUX MUDI (Je suis la Lumière du Monde). Le commanditaire, le cardinal Jacopo Stefaneschi, est représenté agenouillé à droite de la Vierge. En haut, le Christ ne tient plus de livre mais le globe du monde figurent les trois éléments : la mer, la terre et le ciel. De sa main droite, il fait le geste de la Bénédiction. Son visage n’est plus lisible à cause de la chute de l’enduit. De part et d’autres trois anges sont en adoration. Arc de l’intrados : orné de médaillons, rinceaux, feuilles d’acanthe...
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Maquette du Palais.
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Maquette du Palais.
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Maquette du Palais.
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Chapelle Saint-Jean.
Eva Jospin. Grotte. 2023. 74,5 x 56 x 42 cm. Carton, coquillages, laiton, éléments divers
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Chapelle Saint-Jean.
Située juste au-dessous de la chapelle Saint-Martial, la chapelle Saint-Jean est l’oratoire du Consistoire. Elle porte ce nom car ses murs et sa voûte sont décorés de fresques narrant la vie de saint Jean le Baptiste et de saint Jean l’Evangéliste. Ce cycle peint a été réalisé entre 1346 et 1348 par une équipe dirigée par Matteo Giovannetti. Le peintre reprend ici un sujet très répandu à l’époque, notamment à la basilique Saint-Jean-de-Latran à Rome. La référence à ce modèle contribue symboliquement et politiquement à faire d’Avignon, la nouvelle Rome. S’appuyant sur une iconographie classique et codifiée, le peintre construit un ensemble décoratif plus épuré et moins bouillonnant que celui de la chapelle Saint-Martial. Il n’en demeure pas moins novateur dans sa manière d’affirmer son goût pour le naturalisme, l’art du portrait et les mises en espaces savamment élaborées, relevant des expérimentations picturales italiennes les plus abouties
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Chapelle Saint-Jean.
Il y a en parallèle deux histoires, celle de saint Jean-Baptiste au sud et à l'est et celle de saint Jean l'évangéliste au nord et à l'ouest, les voûtains étant dédiés à la présentation de parents des deux saints.
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Chapelle Saint-Jean.
Histoite de saint Jean-Baptiste.
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Chapelle Saint-Jean.
Histoite de saint Jean-Baptiste.
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Chapelle Saint-Jean.
Histoite de saint Jean.
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Chapelle Saint-Jean.
Histoite de saint Jean.
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CLEF DE VOÛTE ORNÉE DE L’AGNEAU PASCAL
XIVe siècle. Pierre. Provient de la loggia de l’Indulgence Palais des Papes.
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TÊTE DE CHIEN AUX LONGUES OREILLES
XIVe siècle. Pierre. Palais des Pape.
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TETE DE FEMME
XIV siècle. Pierre. Palais des Papes.
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FRAGMENTS De FRESQUE DE LA TOUR SAINT-JEAN.
XIVe siècle. Fresque, panneau : H. 35,5 ; L. 46 cm. Ces fragments qui font probablement partie d’une même figure sainte, proviennent certainement de la chapelle Saint-Jean, vandalisée à l'époque où le palais fut transformé en caserne (XIXe siècle). Dépôt Fondation Calvet achat 1877.
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GARGOUILLE EN FORME DE TÊTE DE CHIEN
XIVe siècle. Pierre. Palais des Papes
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GARGOUILLE FANTASTIQUE
XIVe siècle. Pierre. Provient de l’aile des Grands Dignitaires. Palais des Papes
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ACHAT DE LA VILLE D'AVIGNON À LA REINE JEANNE, COMTESSE DE PROVENCE, 3 JUIN 1348
Fac-similé réalisé par Lythos. Parchemin autrefois scellé des sceaux de Jeanne et de Louis de Tarente Archives communales d'Avignon Original : Avignon, Archives départementales de Va.
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Clément V 13056-1314. Jean XXII 1316-1334.
CLEMENT V. Pape itinérant. Bertrand de Got (1264-1314). 1305 Couronnement à Lyon. Règne : 9 ans. Après quatre années d’itinérance suite à son élection, Clément V s'arrête provisoirement dans ses états du Comtat Venaissin pour préparer le concile de Vienne (1312) et apaiser ses relations avec le roi de France Philippe le Bel. En mars 1309, il effectue une entrée solennelle à Avignon et inaugure l’installation progressive de la papauté dans cette ville, sans pour autant y séjourner durablement. Clément V présidant le Concile de Vienne, XIVe siècle, Bibliothèque Apostolique Vaticane. Jean XXII 1316-1334.
JEAN XXII. L’installation à Avignon. Jacques Duèse (1244-1334) 1316 Couronnement à Lyon Règne : 18 ans Après deux années d’intenses négociations, les cardinaux pensent élire, avec Jean XXII, un pape de transition au regard de son âge avancé. Cependant, son exceptionnelle longévité lui permet d’installer durablement la papauté à Avignon dont il fait la nouvelle capitale de la Chrétienté. En accord avec sa politique de centralisation et de développement de l'administration de l’Eglise, il transforme l'ancienne résidence épiscopale en véritable palais pontifical, dont le plan sera en partie repris lors de la campagne de construction suivante. Jean XXII, XIVe siècle, Bibliothèque Nationale de France.
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Benoît XII 1334-1342.
Bâtisseur du Palais Vieux. Jacques Fournier (1285-1342). 1335 Couronnement au couvent des Dominicains d'Avignon. Règne : 8 ans. Il poursuit la réorganisation de la cour pontificale engagée par Jean XXII et accroît les revenus de l’Eglise. Grâce à cette manne financière, il fait ériger en sept ans (1335-1342) un palais plus adapté aux besoins du gouvernement centralisé de l'Eglise. Cette nouvelle demeure est connue sous le nom de Palais Vieux par opposition au Palais Neuf construit par son successeur. Le pape Benoît XII prêchant la croisade devant le roi de France, XVe siècle ; Paris, Bibliothèque Nationale de France.
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Pourquoi les papes s’installent-ils à Avignon ?
Itinérance pontificale dans un contexte troublé Durant le XIIIe siècle, la cour pontificale est itinérante. Elle réside peu à Rome et séjourne tour à tour dans les différentes villes de ses états. À l’aube du XIVe siècle, une violente discorde oppose le roi de France Philippe le Bel au pape Boniface VIII. Elle aboutit, en 1303, à un attentat perpétré par le roi contre le pape résidant dans son palais d’Anagni. En 1305, Bertrand de Got, l’archevêque de Bordeaux est élu pape sous le nom de Clément V. Il demeure en France pour statuer notamment sur le devenir de l’Ordre du Temple, contre lequel le roi de France porte de graves accusations. En 1309, son itinérance le conduit à séjourner à Avignon et dans le Comtat Venaissin. Par ses promotions cardinalices, Clément V constitue une majorité française au sein du Sacré Collège des cardinaux, qui met fin à la domination italienne. Les six papes élus à sa suite sont également français et choisissent Avignon comme lieu de résidence fixe où ils font œuvre de bâtisseurs.
Le choix d’Avignon. La ville appartient au comte de Provence, Charles II d’Anjou, roi de Naples et de Sicile et, à ce titre, vassal du pape, à qui il offre son appui. De plus, Avignon est voisine du Comtat Venaissin, possession de l’Église depuis la fin du XIIIe siècle. Ce territoire, au confluent du Rhône et de la Durance, proche du royaume de France auquel le relie le célèbre Pont Saint-Bénezet, connaît la paix et la stabilité. Sa situation de carrefour, le place idéalement au cœur de l'Europe chrétienne.
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Clément VI 1342-1352.
Pape fastueux et prince des arts. Bâtisseur du Palais Neuf. Pierre Roger (1291-1352) 1342 Couronnement à Avignon Règne : 10 ans Clément VI est le pape avignonnais dont carrière est la plus brillante. Grand seigneur il fait d'Avignon un creuset culturel et un foyer d’échanges européens. Il embellit le palais de Benoît XII et l’agrandit par l’adjonction du Palais Neuf. En 1348, il achète la ville à la reine Jeanne de Naples, comtesse de Provence.
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INNOCENT VI 1352- 1362 L'achèvement du palais Etienne Aubert (1282 ou 1295- 1362) 1352 Couronnement à Avignon Règne : 10 ans Innocent VI entame fortement le trésor pontifical par ses activités diplomatiques et sa politique ambitieuse de travaux. Il achève le Palais Neuf en construisant les tours Saint-Laurent et de la Gâche, un pont et une galerie. Il fait ériger de nouveaux remparts autour d'Avignon et bâtir la Chartreuse de Villeneuve- lès-Avignon. Portrait supposé d’innocent VI par Matteo Giovannetti.
URBAIN V 1362-1370 Vers la sainteté. Guillaume Grimoard (1310-1370) 1362 Couronnement à Avignon Règne : 8 ans 1 1870 Déclaré « Bienheureux » par le pape Pie IX Urbain V se consacre surtout à la prière et partage peu son pouvoir avec la curie et ses cardinaux. Il tente de ramener la papauté à Rome en 1367 mais regagne finalement Avignon trois années plus tard. II étend les jardins du palais et y fait édifier une galerie d’apparat : la Roma. Le Bienheureux Urbain V, Simone Dei Crocifissi, XIVe siècle, Pinacothèque Nationale de Bologne.
GREGOIRE XI 1370-1378. Le retour à Rome Pierre Roger de Beaufort (1329-1378) 1371 Couronnement à Avignon Règne : 7 ans Homme de culture comme son oncle, le pape Clément VI, il appuie son pouvoir sur ses proches et relance une forte activité diplomatique dans toute l'Europe. Pressé par les prières de Catherine de Sienne, il ramène le Saint-Siège à Rome en 1377 et y meurt. Grégoire XI de retour à Rome par Benvenuto di Gknranni, XVe siècle, Museo della Sociétà di Esecutori di Pie Dispositions
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LE PALAIS APRÈS LE DÉPART DES PAPES.
De la légation à l’ouverture au public. A partir du XVe siècle et jusqu'à la Révolution, des légats puis des vice-légats gouvernent Avignon et le Comtat Venaissin au nom du pape. Ils réaménagent des appartements au sein du monument, détruisent certains éléments et réalisent de nouvelles constructions, comme l’Admirable dans les jardins et l'avant-corps défensif à l'entrée du palais. En 1791, les Avignonnais chassent le dernier représentant du pape et obtiennent le rattachement d'Avignon et du Comtat Venaissin à la France. Après quelques années d'abandon, le Palais des Papes est transformé en caserne de 1810 à 1906. Il est ouvert à la visite l’année suivante, alors que débutent d’importants chantiers de restauration.
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Le grand schisme d'Occident (1378-1417) et les papes avignonnais du schisme.
Durant 39 ans, l'Eglise est divisée en deux obédiences, avec un pape régnant à Rome et un autre à Avignon. Pour assoir leur légitimité, les papes négocient le soutien des puissances européennes déjà divisées par la Guerre de Cent Ans. Malgré des tentatives de compromis et des menaces de déposition, sept papes se succèdent en Italie et deux à Avignon. En 1409, le concile de Pise en élit même un troisième en pensant restaurer l'unité. Il faut attendre l’élection de Martin V, en 1417, lors du concile de Constance, pour que l’église refasse don unité.
CLEMENT VII. Retour du faste pontifical à Avignon. Robert de Genève (1342-1394). 1378, Couronnement à Fondi. Règne : 16 ans. Pour contrer l'élection de l'italien Urbain VI à Rome, une frange de cardinaux dissidents retirés à Fondi, élit un nouveau pape qui prend le nom de Clément VII. Ce dernier, revient s'installer à Avignon où il renoue avec le faste et les arts et fonde le Couvent des Célestins.
BENOIT XIII. Le pape assiégé. Pedro de Luna (1342 ou 1343-1423). 1394, Couronnement à Avignon. Règne : 29 ans. Benoit XIII se retrouve à la tête d’une Eglise déchirée. Déposé à deux reprises, il s'acharne cependant à conserver la tiare. Enfermé dans le Palais des Papes, il résiste à deux sièges. Il réussit à s'enfuir en mars 1403 et se réfugie, après des années d'errance, chez le roi d’Aragon, son dernier partisan.
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Revestiaire Pontifical.
Le pape revêt ici les ornements qu’il doit porter lors des réunions du Consistoire. Cette pièce constitue également une petite librairie où sont conservés près de 500 volumes. C’est ici que sont rangées les lettres des papes des XIIIe et XIVe siècles, à proximité du lieu de réunion du Sacré Collège. Une chaire en sapin avec un coussin de futaine et un drap de soie doré ainsi qu’une cathèdre pontificale ornée de têtes de lions meublent cet espace d’après l’inventaire de 1369.
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Revestiaire Pontifical.
Les murs de cette salle sont actuellement couverts de boiseries du XVIIIe siècle provenant du bureau des consuls de l’ancien hôtel de ville d’Avignon.
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Revestiaire Pontifical.
Les murs de cette salle sont actuellement couverts de boiseries du XVIIIe siècle provenant du bureau des consuls de l’ancien hôtel de ville d’Avignon.
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Revestiaire Pontifical.
Les murs de cette salle sont actuellement couverts de boiseries du XVIIIe siècle provenant du bureau des consuls de l’ancien hôtel de ville d’Avignon.
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Revestiaire Pontifical.
La voûte porte les traces d’un décor de blasons et de motifs ornementaux datant du XVIIe siècle, lorsque la salle fut transformée en chapelle.
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La Chambre antique du Camérier.
Elle est située au troisième niveau de là Tour du Pape, au-dessous de la Chambre du pontife. Cette salle est le premier (antique) appartement que le camérier occupe dans le Palais avant qu’une nouvelle chambre ne lui soit attribuée dans l’aile des Grands Dignitaires à partir de 1348 Le camérier est le plus haut dignitaire de L’Eglise après le p; une sorte de premier ministre qui a de plus la charge de la Chambre Apostolique, c’est-à-dire des finances. De par ses attributions, le camérier conserve sans doute dans cette salle divers documents et objets précieux. C’est ce dont semblent attester les huit coffres maçonnés, logés dans les retombées d’ogives du Trésor Bas. Ils ont été découverts sous les dalles de pierre, en 1989. Au XVIIe siècle, le vice-légat accorde des audiences publiques dans cette chambre devenue salle du trône. Des bancs sont disposés autour de la salle. Des tables de jeu occupent les embrasures des fenêtres. Des festivités y sont organisées en l’honneur d’hôtes prestigieux : - un festin en 1662, pour la visite du prince du Danemark, - un concert en 1748, auquel assiste le duc de Richelieu.
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La Chambre antique du Camérier.
Eva Jospin. Forêt Corinthienne.. 2023. 230 x 16 x 130 cm. Carton, bois, papier coloré.
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La Chambre antique du Camérier.
Divisée à l’origine par des cloisons, la salle a conservé sa charpente d’origine, portée par des corbeaux à triple ressaut son décor d’une richesse exceptionnelle est fait de motifs animaliers, géométriques et végétaux. Deux fenêtres à croisillons l’éclairaient et une baie l’aérait. Les ouvertures sont remaniées et les décors muraux vont se succéder, recouvrant les fresques médiévales. Chaque strate ayant valeur égale au regard de l’Histoire, il a été décidé de conserver cette salle dans son état archéologique. Sous le plafond, une frise ornée des armoiries des légats, est venue recouvrir deux autres séries du même type, qui courent chronologiquement du nord vers l’Est et le Sud.
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La Chambre antique du Camérier.
Une des fosses où le camérier cachait l'argent et les objets précieux.
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La Chambre antique du Camérier.
Les grandes fenêtres sont ornées d’arcatures bleues et rouges et d’une frise issue du blason de Pierre François Montorio (1604-1607) où alternent coupeaux et fleurs de lys.
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La Chambre antique du Camérier.
Peintures murales du Moyen-Âge.
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Couloir du Consistoire.
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Grand Tinel
Le Grand Tinel abrite les festins prestigieux de la papauté. En 1345, il est décoré de fresques par Matteo Giovannetti. Lors des réceptions solennelles, le pape prend place sur une estrade contre le mur sud. Il domine ainsi les convives dont les tables longent les murs. Le pontife est assis sur une cathèdre garnie de tentures de couleurs variées et surmontée d’un dais. De la vaisselle précieuse est disposée sur sa table. Le maître d’hôtel procède systématiquement à l’épreuve des mets au moyen de la proba censée déceler d’éventuels poisons. En 1413, un terrible incendie dévaste le Tinel, que l’on nomma longtemps la « salle brûlée ». La réfection des toitures et des terrasses est réalisée entre 1414 et 1419.
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Grand Tinel
Sous le plafond autrefois étoilé du Grand Tinel, l’imposante salle des festins, trois lés de broderies de dix mètres de long, issus de l’œuvre Chambre de Soie, sont installés à la façon des grandes tentures qui ornaient maintes salles du Palais à la grande époque des papes. Le temps de l’exposition, les murs de pierre se parent de nouvelles tapisseries. Dans ces broderies aux milles nuances où s’entrelacent des motifs végétaux et minéraux, l’enchevêtrement des lignes et des couleurs dessine un jardin imaginaire.
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Chambre de soie
Sous le plafond autrefois étoilé du Grand Tinel, l’imposante salle des festins, trois lés de broderies de dix mètres de long, issus de l’œuvre Chambre de Soie, sont installés à la façon des grandes tentures qui ornaient maintes salles du Palais à la grande époque des papes. Le temps de l’exposition, les murs de pierre se parent de nouvelles tapisseries. Dans ces broderies aux milles nuances où s’entrelacent des motifs végétaux et minéraux, l’enchevêtrement des lignes et des couleurs dessine un jardin imaginaire
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Grand Tinel
Eva Jospin. Chambre de Soie, 2021. 350x1000 cm. Broderie de fil de soie.
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Grand Tinel
Eva Jospin. Chambre de Soie, 2021. 350x1000 cm. Broderie de fil de soie.
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Grand Tinel
Eva Jospin. Chambre de Soie, 2021. 350x1000 cm. Broderie de fil de soie.
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Grand Tinel
Eva Jospin. Chambre de Soie, 2021. 350x1000 cm. Broderie de fil de soie.
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Grand Tinel
Eva Jospin. Chambre de Soie, 2021. 350x1000 cm. Broderie de fil de soie.
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Grand Tinel
Eva Jospin. Chambre de Soie, 2021. 350x1000 cm. Broderie de fil de soie.
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Grand Tinel
Eva Jospin. Chambre de Soie, 2021. 350x1000 cm. Broderie de fil de soie.
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Grand Tinel
Eva Jospin. Chambre de Soie, 2021. 350x1000 cm. Broderie de fil de soie.
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Grand Tinel
Eva Jospin. Chambre de Soie, 2021. 350x1000 cm. Broderie de fil de soie.
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Grand Tinel
Eva Jospin. Chambre de Soie, 2021. 350x1000 cm. Broderie de fil de soie.
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Grand Tinel
Eva Jospin. Chambre de Soie, 2021. 350x1000 cm. Broderie de fil de soie.
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Grand Tinel
Eva Jospin. Chambre de Soie, 2021. 350x1000 cm. Broderie de fil de soie.
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Grand Tinel
Eva Jospin. Chambre de Soie, 2021. 350x1000 cm. Broderie de fil de soie.
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Chapelle Saint-Martial
Cet oratoire nommé capella parva, la petite chapelle, est utilisé par le pape et une assistance réduite les dimanches et les jours de fêtes. Attenant au Grand Tinel, il abrite les délibérations lors des conclaves. Entre 1344 et 1345, à la demande de Clément VI, Matteo Giovannetti peint un cycle iconographique novateur dédié à la vie de saint Martial dans un décor foisonnant de détails. Les scènes légendées et ordonnées alphabétiquement, se lisent en spirale de la voûte vers le bas. Elles racontent la vie merveilleuse de ce saint venu évangéliser le Limousin, région natale du pape, à la demande de saint Pierre.
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Chapelle Saint-Martial
Le peintre présente saint Martial comme un véritable apôtre, l’égal d’un saint Pierre de l’Aquitaine et traduit ainsi la volonté de Clément VI de légitimer la papauté avignonnaise, en la situant dans le sillage de saint Martial. Au cours du XIXe siècle, les décors de la chapelle furent vandalisés par les militaires qui arrachèrent notamment les têtes des saints personnages pour en faire commerce.
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Chapelle Saint-Martial
Dans la voûte, Saint Martial recevant le bâton des mains de saint Pierr
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Chapelle Saint-Martial
Matteo Giovannetti, peintre du pape. Né à Viterbe vers 1100, il devient prieur de l’église San Martino en 1116. Il arrive à Avignon vers 1141. Il obtient le titre prestigieux de peintre du pape en 1146 et dirige les grands chantiers de décoration du palais. Il meurt probablement à Rome en 1169 où il travaillait à la décoration du Vatican. Il aura effectué l’ensemble de sa carrière hors d’Italie au service exclusif du prince de l’Eglise.
Le style de Matteo. Redécouvert tardivement par les historiens de l’art, cet artiste se fait l’interprète à Avignon des innovations picturales toscanes. Il se distingue par ses grandes qualités de portraitiste, son goût pour le naturalisme et sa science de la mise en espace dont il joue avec brio, multipliant les effets de perspective et de trompe-l’œil.
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Chapelle Saint-Martial
Eva Jospin. Petite folie. 2023. 63x 55 x 44. Bronze.
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Cuisine haute.
En 1342, Clément VI fait élever une nouvelle tour des Cuisines. Constituée de plusieurs niveaux destinés à la conservation des aliments, elle se termine par cet étage, dit « cuisine haute », consacre à la cuisson des aliments. Elle est couverte d’une hotte pyramidale à huit pans d’une hauteur de 18 mètres. Installé au sol, le brasier est entouré de murs formant un quadrilatère, qui reçoit plusieurs étages de grilles superposées. Ainsi, des quantités considérables d’aliments peuvent cuire simultanément.
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Cuisine haute.
Les œuvres Empyrée et Balcons ont été produites spécifiquement pour l'exposition.
Eva Jospin Empyrée 2023 352x 105 x 185 cm Laiton, carton, verre, éléments divers.
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Cuisine haute.
L'Empyrée est une suspension de laiton, verre et carton, qui prend place dans le conduit de la cheminée qui culmine à plus de vingt mètres au centre de la Cuisine Haute.
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Cuisine haute.
L’horizontalité est inversée et laisse apparaître un escalier tournant à l’infini vers le ciel. Sa double hélice rappelle l’escalier du Palais du Vatican.
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Cuisine haute.
Eva Jospin Empyrée 2023 352x 105 x 185 cm Laiton, carton, verre, éléments divers.
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Cuisine haute.
Eva Jospin. Balcons. 2023. Gauche et Droite - 250 x 240 x 32 cm. Métal, carton. C'est un ensemble de ferronneries envahies de fines lianes en carton, esquissant une forme de: confusion entre espaces intérieurs et extérieurs. Un jeu de temporalité s’opère entre nature et bâti.
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Cuisine haute.
Eva Jospin. Balcon. 2023.
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Dressoir
Au début du règne de Clément VI, l’aménagement d’une cloison fixe permet de créer un dressoir pour soustraire la préparation des mets à la vue des convives. Cet espace est équipé d’une cheminée à hotte, restituée au XXe siècle, qui permet de tenir les plats au chaud. Tables, buffets et dressoirs en constituent le mobilier. Le maître de la salle veille au bon déroulement du service. Le bouteiller, le panetier et le maître de l’eau attendent d’intervenir, tandis que l’écuyer tranchant s’active au découpage des aliments. Hormis le pape, il est le seul à détenir un couteau. Tout ce personnel se tient prêt à former cortège et à défiler dans le Tinel pour assurer le service
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Conclave.
En 1274, le concile de Lyon instaure l’enfermement absolu des cardinaux lors de l’élection d’un pape. Cette disposition est à l’origine du mot conclave, dérivé du latin cum clave qui signifie « fermé à clef ». Avant d’être reclus dans le Palais, les cardinaux procèdent à l’inventaire de leurs biens et à la rédaction de leur testament en cas de décès pendant le conclave. Les vingt à trente membres du Sacré Collège invités à se prononcer, sont assistés chacun par un clerc et des serviteurs. Au palais, cette centaine de personnes environ, occupe l’Appartement des Hôtes, la Chambre de Parement et le Grand Tinel. A partir de la mort de Benoît XII, afin de créer un espace unique, ces trois salles sont réunies grâce au percement de deux arcs de communication. Pour éviter les pressions extérieures, elles sont gardées en permanence tandis que leurs portes et fenêtres sont murées. La seule ouverture vers l’extérieur est un guichet permettant de livrer la nourriture. A l’issue du conclave, les lieux retrouvent leur configuration initiale : les arcs sont rebouchés et le décor repris.
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Chambre de Parement.
Au Moyen Age, le « parement » désigne l’ensemble des tapisseries qui décorent parois et sièges. Cela explique le nom de cette salle qui possédait un riche décor textile. Elle constitue l’antichambre de l’appartement du pape situé au sud. Elle fait transition entre les espaces publics et privés de l’étage. C’est là qu’attendent ceux qui avaient obtenu une audience particulière. Le pape et les cardinaux s’y réunissent pour délibérer en comité secret. Enfin, dans cette salle, se déroulent diverses cérémonies : la remise de l’anneau et du chapeau aux cardinaux nouvellement nommés et l’attribution de la Rose d’or à un personnage que le pontife souhaite honorer.
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Chambre de Parement.
Aux murs, subsistent des soubassements de faux-marbre peints au XIVe siècle ainsi que les traces des aménagements opérés par les militaires au XIXe siècle.
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Chambre de Parement.
Aux murs, subsistent des soubassements de faux-marbre peints au XIVe siècle ainsi que les traces des aménagements opérés par les militaires au XIXe siècle.
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Collection de carreaux de Châteauneuf-du-Pape.
XIVe siècle. Palais des papes.
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Collection de carreaux de Châteauneuf-du-Pape.
XIVe siècle. Palais des papes.
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Collection de carreaux de Châteauneuf-du-Pape.
XIVe siècle. Palais des papes.
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Collection de carreaux de Châteauneuf-du-Pape.
XIVe siècle. Céramique en pâte réfractaire. Palais des papes.
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Chambre de Parement.
Eva Jospin Forêt Galleria 2021 382x510x45 cm. Bois, carton.
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Chambre de Parement.
Eva Jospin Forêt Galleria 2021 382x510x45 cm. Bois, carton.
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Studium
Le Studium, ou cabinet de travail de Benoit XII, est situé au dernier niveau de la Tour de l’Etude accolée à la Tour du Pape. Au sud de la pièce, un étroit couloir permet de gagner directement la Chambre du Pape. Sur les murs, des motifs de fleurettes visibles sous le badigeon militaire, témoignent de la présence d’un décor peint. Lorsque le pape Urbain V édifia la Roma dans les jardins, on modifia les ouvertures à l’est, afin d’établir des communications avec la nouvelle galerie.
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Studium
Les embrasures des fenêtres offrent un surprenant décor en perspective : une série de délicates arcatures gothiques portent des cages de formes variées ; certaines retiennent des oiseaux, mais la plupart sont vides.
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Studium
Sur un fond bleu comme le ciel, un espace végétal à deux dimensions fait de rinceaux de vigne et de chêne, parsemés d’oiseaux et d’écureuils, orne les murs. Evoquant un décor textile, ces peintures datent probablement des années 1337-1338.
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Studium
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Studium
En 1963, un pavement complet de carreaux de terre cuite émaillée est mis au jour dans le Studium. Il est l’unique sol du XIVe siècle conservé dans sa disposition d’origine. Les carreaux historiés présentent divers décors peints de vert et brun (oxyde de cuivre et de manganèse) sur fond blanc (étain) : figures géométriques, animales, végétales et blasons. Ces motifs répondaient harmonieusement aux peintures qui ornaient les murs. D’autres carreaux de ce type ont été trouvés lors de fouilles réalisées dans le Palais. Ils étaient fabriqués en grande quantité par des artisans de Saint-Quentin-la-Poterie près d’Uzès (Gard actuel). Les papes en firent un grand usage, comme en attestent les nombreux achats enregistrés dans les comptes.
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Chambre du Cerf.
Un enfant cueille des grenades Les peintres se sont sans doute inspirés de la nature environnante pour représenter des essences d'arbres et de plantes identifiables et parfois chargées de symboles. Ainsi la grenade peut évoquer la Passion du Christ. Deux lévriers s'élancent en direction de la paroi ouest, créant ainsi un lien avec la scène suivante. Un arbre place à l’angle du contrefort créé un jeu d’illusion qui annonce les recherches de Matteo Giovannetti dans le domaine spatial. Scène de chasse au cerf. Dans les traités, c’est la plus aristocratique des chasses : face à l’entrée :principale, elle a donné son nom à la salle. Dans la symbolique, le cerf représente le Christ.
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Chambre du Cerf.
Scène de chasse au cerf. Dans les traités, c’est la plus aristocratique des chasses : face à l’entrée :principale, elle a donné son nom à la salle. Dans la symbolique, le cerf représente le Christ. Cygne blanc.
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Chambre du Cerf.
Le vivier est représenté en aplat, de manière à montrer les poissons qu’il contient. Les pontifes avignonnais firent bâtir des viviers dans la ville. On y élevait des poissons, en particulier des brochets, destinés à la table du pape. A l’arrière-plan, un sous-bois et un ruisseau donnent une certaine profondeur a la scène. La chasse à la pipée. Elle se pratique au début de l’hiver et prend place logiquement sur la paroi nord.
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Chambre du Cerf.
La chasse à la pipée. Elle se pratique au début de l’hiver et prend place logiquement sur la paroi nord. Repentir : un personnage accroupi a été remplacé par un chien bondissant. Scène de chasse au filet (frise supérieure). Un chasseur assis manœuvre un filet où se sont pris des étourneaux. Dans les traités du Moyen Age, les chasses au lapin, puis celles au moyen d’un filet ou d’un arc, se placent juste avant celles au piège qui sont réservées aux paysans.
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Chambre du Cerf.
Scène de chasse au faucon. Faisant pendant a la chasse au cerf c'est la deuxième des chasses dans les traités de vénerie, qui placent au sommet celles qui se pratiquent avec un chien ou un faucon. Un chasseur tient un faucon dressé sur son poing levé. Tout en lui indique le grand seigneur : ses vêtements, sa pose.
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Chambre du Cerf.
Scène de chasse au furet Le furet part des mains du chasseur à la poursuite d’un lapin blanc, d’autres sortent de leur terrier ou courent s’y réfugier.
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Chambre du Cerf.
Scène de baignade Malgré les lacunes et la disparition des pigments colorés, on distingue un groupe d’enfants jouant dans les feuillages tandis que d’autres s’ébattent dans une rivière. Cette scène est novatrice par la représentation du mouvement des corps et des drapés et contraste avec l’aspect statique de la chasse au faucon voisine. En haut, à droite, un oiseleur.
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Chambre du Cerf.
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Sacristie Nord.
Cette salle offre les principales caractéristiques architecturales du Palais Neuf de Clément VI par l’emploi plus répandu de la voûte à croisées d’ogives et l’apparition du décor sculpté, inexistant dans les constructions de Benoit XII. En 1364, afin de rendre l’accès à la Grande Chapelle plus direct, Innocent VI aménage un pont qui, depuis les appartements privés, aboutissait entre les deux fenêtres du mur nord. Le débouché de l’ouvrage y est d’ailleurs encore visible.Cette salle offre les principales caractéristiques architecturales du Palais Neuf de Clément VI par l’emploi plus répandu de la voûte à croisées d’ogives et l’apparition du décor sculpté, inexistant dans les constructions de Benoit XII. En 1364, afin de rendre l’accès à la Grande Chapelle plus direct, Innocent VI aménage un pont qui, depuis les appartements privés, aboutissait entre les deux fenêtres du mur nord. Le débouché de l’ouvrage y est d’ailleurs encore visible.
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Louis II de Bourbon
cit le bon Duc, église de Souvigny (Allier). XIVe XVe siècles.
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Sacristie Nord.
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Retable du portement de croix
Moulage de plâtre. XXe siècle. Bruno Parizat. Dépôt du Musée Calvet, Avignon, N° INV. 1634 D’après l’original commandé en 1478 par le roi René a Francesco Laurana, pour orner le maître-autel de l’église du couvent des Célestins à Avignon. Le retable en marbre polychrome, aux dimensions exceptionnelles, se trouve depuis 1850 à l’église Saint-Didier. C’est l’une des plus anciennes œuvres de la Renaissance provençale et dont la facture se rapproche de l’arc de triomphe du Castel Nuovo de Naples. Le paysage urbain en bas-relief qui sert de fond à la scène offre un catalogue d’architecture renaissante alors inconnue en Provence.
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Sainte Catherine de Sienne.
Terre cuite. Palais des Papes. Elle vécut de 1347à 1380. Fille d’un teinturier de Sienne, des dons miraculeux la désignèrent très jeune pour la sainteté. Contre la volonté de sa famille, elle rejoignit le tiers-ordre dominicain. Suivant une révélation du Christ, elle entreprit en 1376 le voyage d'Avignon, pour négocier la paix entre la ville de Florence et le pape Grégoire XI. L'entreprise se solda par un échec mais sa rencontre avec le pape prépara le retour à Rome du gouvernement de l'église qui advint en janvier 1377. Cette sculpture appartient à une série importante de copies d’une œuvre qui était autrefois considérée comme la Vera effigies de la Sainte à l'âge de 33 ans. La tradition voulait que le buste ait été réalisé à partir du masque mortuaire de la sainte.
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Fragments du tombeau du cardinal Albornoz
Moulage de plâtre. Don de sa majesté Alphonse xiii. Roi d’Espagne. 1923 Avignon, palais des papes.
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Fragments du tombeau du cardinal Albornoz
Moulage de plâtre. Don de sa majesté Alphonse xiii. Roi d’Espagne. 1923 Avignon, palais des papes.
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Sacristie Nord.
Charles IV, roi de Bohème, empereur des Romains. XIVe siècle. Cathédrale de Prague.
Mathieu d'Arras, architecte français, maître d'oeuvre de la cathédrale de Prague.
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Sacristie Nord.
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Le pont d’innocent VI
Ce pont, commandé en 1360 par le pape Innocent VI, reliait l’aile méridionale à l’aile occidentale des appartements privés aujourd’hui détruits. Il rendait la circulation en direction de la Grande Chapelle plus aisée et plus adaptée aux processions que l’ancien escalier descendant de la Chambre du Cerf. Cet ouvrage détruit au XIXe siècle est connu grâce à des plans et relevés du Génie militaire. Construit en pierre, il était supporté par une arche en ogive retombant sur deux piles. Il reposait sur deux lignes d’encorbellement et était couvert d’un toit à deux pentes. Des fenêtres fermées de toiles cirées l’éclairaient.
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Grande Chapelle
La Grande Chapelle est une des réalisations architecturales majeures du pontificat de Clément VI. Achevée en 1351 après quatre années de travaux, le pape peut y célébrer les fêtes de la Toussaint avant de mourir. Ses dimensions exceptionnelles (52 m x 19 m), permettent de donner faste et solennité au service divin. Dédiée aux apôtres Pierre et Paul, elle accueille les messes solennelles en présence du pape et les cérémonies du couronnement ou les funérailles A cette occasion, un décor luxueux anime la nef. Les murs sont parés de tentures ornées de roses rouges sur fond vert tandis que des tapis sont disposés au sol. La cathèdre du pape, installée clans la deuxième travée, contre le mur nord, est surmontée d’un dais d’or. L’autel qui meuble la dernière travée orientale, est aussi paré de précieux textiles.
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PAYSAGES
« Mon travail accorde une grande place aux récits qui ne seront jamais faits. J’essaie de créer des œuvres-lieux fictionnelles, mais où il n’y a pas de narration.» Eva Jospin
Ces trois compositions monumentales s’agencent de manière à créer de multiples points de fuites sous la voûte à croisée d’ogives de la Grande Chapelle. Évocations de paysages et d’architectures sculptés principalement dans du carton, ces œuvres au milieu desquelles cheminent les regards et les corps, témoignent d’d’un goût de l’artifice et du trompe-l’œil. Dans cette contemplation, Eva Jospin invite le visiteur à faire surgir son propre imaginaire
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Grande Chapelle
Eva Jospin. Nymphées. 2022. 700x1000x800 cm. Bois, carton, pierres, coquillages, papier coloré.
Nymphées, tirant son nom des majestueuses fontaines de la Rome antique, joue des perspectives, des échelles et de la lumière à travers ses deux grandes arches qui épousent la pierre gothique.
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Grande Chapelle
Eva Jospin. Nymphées. 2022. 700x1000x800 cm. Bois, carton, pierres, coquillages, papier coloré.
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Grande Chapelle
Eva Jospin. Nymphées. 2022. 700x1000x800 cm. Bois, carton, pierres, coquillages, papier coloré.
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Grande Chapelle
Eva Jospin. Nymphées. 2022. 700x1000x800 cm. Bois, carton, pierres, coquillages, papier coloré.
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Grande Chapelle
Eva Jospin. Nymphées. 2022. 700x1000x800 cm. Bois, carton, pierres, coquillages, papier coloré.
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Grande Chapelle
Eva Jospin Côté Cour Côté Jardin 2021. 350 x 500 x 360 cm Bois, carton, papier coloré, laiton, éléments divers.
L’œuvre Côté Cour Côté Jardin livre ses deux faces à la contemplation : l’une composée d’arbres et de roches, l’autre d’une série d’arches à colonnade. D’un côté le palais, la place, symbole de la cité et de la loi.
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Grande Chapelle
Eva Jospin Côté Cour Côté Jardin 2021. 350 x 500 x 360 cm Bois, carton, papier coloré, laiton, éléments divers.
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Grande Chapelle
Eva Jospin Côté Cour Côté Jardin 2021. 350 x 500 x 360 cm Bois, carton, papier coloré, laiton, éléments divers.
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Eva Jospin Côté Cour Côté Jardin 2021. 350 x 500 x 360 cm Bois, carton, papier coloré, laiton, éléments divers.
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Grande Chapelle
Eva Jospin Côté Cour Côté Jardin 2021. 350 x 500 x 360 cm Bois, carton, papier coloré, laiton, éléments divers.
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Grande Chapelle
Eva Jospin Côté Cour Côté Jardin 2021. 350 x 500 x 360 cm Bois, carton, papier coloré, laiton, éléments divers.
De l’autre, la forêt, les mondes souterrains où règnent le mystère et la magi
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Grande Chapelle
Eva Jospin Côté Cour Côté Jardin 2021. 350 x 500 x 360 cm Bois, carton, papier coloré, laiton, éléments divers.
De l’autre, la forêt, les mondes souterrains où règnent le mystère et la magi
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Grande Chapelle
Eva Jospin. Cénotaphe. 2020. 1000x380x380 cm. Bois, carton, papier coloré, coquillages, liège, laiton.
Le Cénotaphe, monument à la mémoire des défunts, sculpté dans un style empruntant à celui des du XVIIIe siècle, dévoile ses colonnes parcourues de lianes ciselées comme autant de veines végétales.
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Grande Chapelle
Eva Jospin. Cénotaphe. 2020. 1000x380x380 cm. Bois, carton, papier coloré, coquillages, liège, laiton.
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Grande Chapelle
Eva Jospin. Cénotaphe. 2020. 1000x380x380 cm. Bois, carton, papier coloré, coquillages, liège, laiton.
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Grande Chapelle
Eva Jospin. Cénotaphe. 2020. 1000x380x380 cm. Bois, carton, papier coloré, coquillages, liège, laiton.
L’espace de la grande chapelle sert ainsi d’écrin de pierre à ces compositions dont la présence centrale magnifie en retour la beauté du lieu.
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Le Grand escalier d'Honneur.
une inscription dans un cartouche, relate la réfection de l'escalier par le Vice Légat Lascaris, en (1659), à la veille de la visite de Louis XIV.
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Le Grand escalier d'Honneur.
En 1346, débute la construction du Grand Escalier d'Honneur qui dessert la Grande Chapelle. Jean de Louvres, pour le loger, doit doubler le mur de l'Audience. Sa structure, formée de "2" volées droites en retour contre le mur noyau, est une innovation qu'on ne rencontre, à l'époque, qu'en Italie. L'escalier est large, éclairé de fenêtres donnant sur la cour et flanqué de chambres qui servent de postes de garde. Autrefois, "3" portes de bois aux lourds vantaux ferrés, à chaque palier, permettaient de le protéger. L'ampleur que lui donne Jean de Louvres, inhabituelle pour l'époque, se prête parfaitement à la solennelle majesté des grandes cérémonies Pontificales.
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Le Grand escalier d'Honneur.
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Le Grand escalier d'Honneur.
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Le Grand escalier d'Honneur.
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Palais des Papes
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Palais des Papes
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Musée Louis Voulant.
La Révolution et les années qui suivent ont raison du vaste couvent des Dominicains qui occupait tout ce quartier. A partir de 1840, sur les terrains dégagés, nobles et bourgeois édifient de spacieux hôtels particuliers. Le musée Vouland occupe pour sa part l'hôtel de Villeneuve d'Esclapon, édifié vers 1885, dont la plus élégante façade domine un agréable jardin au midi. En 1927, l'hôtel est acheté par un riche industriel de l'alimentation, Louis Vouland, pour en faire sa résidence principale. Cet amateur éclairé rassemble une belle collection de meubles et d'objets, privilégiant les XVIIe et XVIIIe siècles A sa mort en 1973, suivant ses volontés, un musée géré par une fondation portant son nom est installé dans sa demeure afin de rendre accessibles
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Musée Louis Voulant.
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Musée Louis Voulant.
Sacre de Charles VII. Manufacture d'Aubusson 1ère moitié du 17e s. Tapisserie de laine et soie
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Musée Louis Voulant.
Commode en tombeau. Jean-Charles Ellaume. Ébéniste reçu maître en 1754 Paire 18e s. Marqueterie, bronzes dorés, dessus marbre.
Vase couvert. Paris. France Mi – 18e s. Marbre veiné gris, bronze doré.
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Musée Louis Voulant.
Secrétaire à volet, dit table de changeur. France. 1ère moitié du 18e s. Marqueterie de bois de roses et de bois de violette, bronze doré.
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Musée Louis Voulant.
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Musée Louis Voulant.
Table d'applique. France. Fin 17e - début 18e s. Bois sculpté et doré, dessus marbre rouge du Main
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Musée Louis Voulant.
Anne Catherine Sophie de Gardanne. Ecole de Mignard.
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Musée Louis Voulant.
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Musée Louis Voulant.
Bureau.
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Bureau.
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Bureau.
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Musée Louis Voulant.
Bureau.
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Musée Louis Voulant.
Bureau. Louis XIV.
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Musée Louis Voulant.
Bureau. Les ports de France Charles-Nicolas Cochin et Jacques-Philippe Le Bas d'après Joseph Vernet Paris 2ème moitié du 18e s. Gravures. De haut en bas : Port vieux de Toulon ; Port de Marseille ; Ville d'Avignon.
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Musée Louis Voulant.
Bureau. Les ports de France Charles-Nicolas Cochin et Jacques-Philippe Le Bas d'après Joseph Vernet Paris 2ème moitié du 18e s. Gravures. De haut en bas : Port neuf ou l'arsenal de Toulon ; La Madrague ou la pêce du Thon ; Ville et rade de Toulon.
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Musée Louis Voulant.
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Bureau.
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Musée Louis Voulant.
Salle à manger.
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Salle à manger. Armoire à deux corps. LANGUEDOC ? Fin 16e - début 17e s. Noyer sculpté.
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Salle à manger.
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Musée Louis Voulant.
Salle à manger. Clément BRUN Avignon 1865 - Avignon 1920 PORTRAIT DE MARIE AUBANEL (1890-1968). Marie Aubanel est la petite-fille du félibre Théodore Aubanel. 1919. Huile sur toile.
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Salle à manger. Auguste ROURE Avignon 1878 - Avignon 1936. Grenades et pichet Sans date. Huile sur toile.
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Auguste ROURE Avignon 1878 - Avignon 1936. Femme au tricot. La mère de l’artiste ? Huile sur toile
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Musée Louis Voulant.
Coffret de voyage de Mme Du Barry. Paris. De 1757 à 1773. Marqueterie de bois de poirier, soie, porcelaine tendre et vermeil.
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Commode en double arbalète. Pierre Migeon IV (Paris, 1676-1758). 2èmequart du 18e s. Marqueterie de bois de bout sur fond de bois de rose et d‘amarante, marbre rouge Griotte
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Bonheur du jour. Paris. 2ème moitié du 18e s. Marqueterie de bois fruitiers, dans le goût de Charles Topino, ébéniste reçu maître en 1773
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Petit salon. Encoignure galbée. France Mi-18e s. Marqueterie de bois de fruitiers et de bois de rose, dessus marbre.
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Petit salon.
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Petit salon. Dominique PAPETY Marseille 1815 - Marseille 1849 PORTRAIT DE MARIE-LOUISE ARNAVON (1814-1844) ÉPOUSE JULES JEAN-BAPTISTE CHARLES ROUX (1806-1870) en 1832 Vers 1844 ? Huile sur toile Dépôt Filippo del Drago 2015.
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Petit salon. Ecole italienne XVIIIe siècle. COMBAT DE CAVALERIE. Sans date. Huile sur toile. Legs Louis Vouland 1977
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Petit salon. Secrétaire en encoignure Jean Desforges. Ebéniste reçu maître avant 1730 2ème quart du 18e s. Marqueterie d'acajou, panneaux de laque de Chine, bronze doré, dessus de marbre.
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Marseille bleu et jaune. Les faïences de Marseille et Moustiers ont une origine commune : les frères Clérissy. Joseph, frère de Pierre, dirigea le premier une première fabrique de faïence dans un quartier de Marseille, à Saint-Jean-du-Désert. Les premiers faïenciers marseillais, Héraud, Héraud- Leroy, Joseph Fauchier, utilisent comme Moustiers dont » s'inspirent, le décor de grand feu.
Plat oblong à bord contourné, décor rocaille de grand feu polychrome. Assiette circulaire à bord contourné, décor rocaille. Assiette circulaire à bord contourné, décor rocaille. Rafraîchissoir à un verre, décor rocaille. Deux rafraîchissoirs à un verre. Assiette circulaire à bord circulaire uni, décor de grand feu bleu et jaune. Assiette circulaire à bord contourné, décor de grand feu d’armoiries.
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Inspiré des dessins gravés par Jean Bérain ornemaniste de Louis XIV, le décor dit à la Bérain, à motifs d’arabesques, d'éléments d'architecture antique, de personnages et d’animaux fantastiques ou fabuleux, fut créé à Moustiers par Pierre Clérissy, descendant d'une vieille famille routier installée de potiers depuis le XVIe siècle, déclaré en 1679 comme maître faïencier.
Plat oblong à bord contourné. Plat oblong dit à douze pans. . Plat oblong dit à douze pans à bord godronné. Coquetier à pied godronné. Deux salerons de forme octogonale. Coquetier à pied mouluré. Coquetier à pied godronné.
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La première manufacture lyonnaise connue au XVIIIe siècle est la Manufacture royale créée en 1733 par Joseph Combe, originaire de Moustiers. D'autres manufactures furent actives à sa suite, Rayier, Rogé, Revol, Andrieu...dont les productions offrent sur un fond d’émail gris-bleuté, un riche décor de grotesques et chinoiseries, exécuté en polychromie de grand feu où domine un jaune ocré.
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Marseille. Le décor au petit jeu, obtenu en plusieurs cuissons successives à différentes températures, permet de donner à la faïence un décor à couleurs nuancées, proche de celui de la porcelaine. C'est l'utilisation du pourpre de Cassius, précipité obtenu à partir de chlorure d’or et d’étain, qui permet d'obtenir les tonalités rose
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Marseille. Parmi les décors répertoriés de la veuve Perrin, figure un élégant décor floral en camaïeu de vert, produit à partir de 1763.On y distingue : des pièces à bordures à liseré ocre ou manganèse, à bordure à liseré pourpre avec ou sans insectes, à bordure à liseré vert à dents de loup, à bordure à liseré vert et noir. Parmi les autres grands faïenciers marseillais Gaspard Robert, produisit une faïence à pâte très fine, aux décors de fleurs ou de paysages animés dans le goût de Joseph Vernet.
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Marseille En 1748, Pierrette Candelot, veuve de Claude Perrin, faïencier originaire de Nevers installé à Marseille dès 1723, pris la direction de la manufacture héritée. S’entourant de peintres talentueux et, adoptant le mode de décor à petit feu, elle 1ui donna en quelques années un essor considérable. Jetés de fleurs, bouquets, décors animaliers, décors orientaux, animèrent avec grâce assiettes et pièces de forme.
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Scènes de la vie de la Vierge (éléments de retable) Ecole catalane. Fin 15e -début 16e s. Tempera sur panneaux de bois. L’Annonciation, L’Adoration des mages, la Présentation au Temple, la Pentecôte, le Christ et la Vierge sont assis sur un banc, La Dormition.
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Chambre chinoise. Lit à baldaquin. Chine. XVIIIe siècle. Bois laqué peint rouge, décor sculpté et doré, incrustation de pierres et miroirs.
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Chambre chinoise. Lit à baldaquin. Chine. XVIIIe siècle. Bois laqué peint rouge, décor sculpté et doré, incrustation de pierres et miroirs.
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AUGUSTE ROURE ROUTES I GARRIGUES I MÉDITERRANÉE
« ‘Auguste Roure n’enjolive pas la nature, ne chante pas un hymne à la création. Il peint sobrement sans chercher les effets faciles du crépuscule et de Vaurore ; et de toutes ses toiles, une poésie très confuse presque indéfinissable se dégage. » G. N.. Le radical de Vaucluse, 19 octobre 1934. Le peintre paysagiste Auguste Roure (1878-1936) est un représentant de la nouvelle école d'Avignon. C'est à l'école des Beaux-Arts qu'il rencontre ses amis Jean-Pierre Gras (1879-1964). René Seyssaud (1867-1952) et Auguste Chabaud (1882-1955) et que le directeur Pierre Grivotas (1823-1906) l'initie à la peinture sur le motif, en plein air. Auguste Roure parcourt à bicyclette les routes blanches autour d'Avignon à la recherche de points de vue. Il peint des paysages du Gard (Languedoc) au caractère minéral qui le font désigner "peintre des garrigues et des cailloux". Les étés des années 1920, Auguste Roure se tourne vers la Méditerranée. Il peint les escarpements rocheux des côtes de Porquerolles, de la presqu'île de Giens et de Cassis lors de séjours en famille. Dans les années 1930, son regard se porte sur la nature de la Provence intérieure du Vaucluse, à Mormoiron et Sault. Si Auguste Roure expose régulièrement à Avignon, en Provence et à Paris dès les années 1900, l'abandon de son activité de graveur lithographe pour un poste de professeur à l'école des Beaux-Arts en 1919 lui permet de se consacrer pleinement à la peinture.
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Exposition Auguste Roure. Garrigue en Languedoc. Gard. Sans date. Huile sur toile.
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Musée Louis Voulant.
Exposition Auguste Roure. La Fuite en Egypte. Ancienne carrière de gypse Trou de la Lune, Les Angles (Gard). 1936 Prix Bernheim Jeune au Salon de la Société Nationale des Artistes Français. Huile sur toile. Cette Fuite en Égypte, atypique dans l'œuvre du paysagiste Auguste Roure, s'inscrit dans la tradition académique de la peinture d'histoire, le grand genre qui révélait la capacité d'invention du peintre. Le décor de paysage, selon son importance dans la composition, participe plus ou moins à la narration. La scène illustre la fuite de la Sainte Famille de Judée vers l'Égypte suite au Songe de Joseph : un ange le prévient qu'Hérode, informé de la naissance du « roi des Juifs », ordonne de tuer tous les jeunes enfants de Bethléem (Évangile de Matthieu 11, 13-14). Les fugitifs cheminent au premier plan sous une voûte rocheuse percée qui laisse circuler la lumière. La roche tourmentée, modelée par la lumière zénithale, dramatise la scène. Ce décor spectaculaire est celui de l'ancienne carrière du Trou de la Lune sur le plateau des Angles (Gard), à proximité d'Avignon. On peut s'interroger sur la présence d'un chien. Est-ce une manière d'évoquer la vocation pastorale du plateau des Angles dans les années 1930 et de rapprocher cette peinture d'histoire d'une scène de genre ?
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Exposition Auguste Roure.
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Exposition Auguste Roure. Chemin en fin de journée. Sans date. Huile sur toile.
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Exposition Auguste Roure. Le Rhône. Tour Philippe le Bel vue de l’île de la Barthelasse. Sans date. Huile sur toile.
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Musée Louis Voulant.
Exposition Auguste Roure.
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Exposition Auguste Roure. Plateau des Angles. Vue vers le Sud Est (village des Angles, Rhône et Montagnette). Mai 1920. Huile sur toile. Le plateau et le village des Angles (Gard) sont accessibles à pied d'Avignon. Pierre Grivolas (1823-1906), directeur de l'école des Beaux-Arts d'Avignon de 1878 à 1906, appréciait leurs paysages arides soumis aux éléments. Lors de ses cours du dimanche, élèves et amis partaient d'Avignon à pied pour peindre sur le motif, au bord du Rhône ou sur les reliefs gardois de l'autre rive. C'est probablement lors de ces dimanches dans la nature qu'Auguste Route a développé son goût pour la peinture de paysage. Au premier plan, la moitié de la surface de la composition est occupée par une étendue rocheuse et terreuse, inculte, qui apporte de la lumière, de la matière et de la profondeur au paysage. Dans les lointains, au centre, le vidage des Angles se découpe sur les collines de la Montagnette qui animent la ligne d'horizon. On devine que le village domine la plaine du Rhône par l’ouverture sur le fleuve à droite, derrière la zone cultivée du plateau.
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Exposition Auguste Roure. Garrigue. Vue des collines du Gard vers les Alpilles au Sud Est. 1933. Huile sur toile. Point de vue en hauteur et format panoramique de la toile offrent une large vue sur le paysage. La chaîne des Alpilles se déploie d'Est en Ouest à l'horizon, derrière la plaine du Rhône et le Nord du massif de la Montagnette, alors que la garrigue rocheuse occupe près des deux tiers de la composition au premier plan.
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Exposition Auguste Roure. Cap Canaille à Cassis, vu du cap Cable.
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Exposition Auguste Roure. La presqu’île de Giens (Var)
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