Le Barroux, la Chapelle de la Madelène.
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Le château.
Une architecture composite. Un castrum est mentionné au Barroux dès le XIIIe s., et l'on sait qu'il existait au Moyen-âge un donjon sur ce piton rocheux qui domine avantageusement la plaine comtadine. Entre 1539 et 1544, le château est totalement remanié par Henri de Rovilhasc, seigneur du Barroux. Désormais, c'est une belle demeure de style Renaissance qui s'élève sur le rocher et qui témoigne de l'adoption de nouveaux principes architecturaux les différents étages sont nettement séparés par un cordon (mouluration horizontale), les fenêtres à meneaux et croisillons définissent des travées (au sens large, superposition d'ouvertures placées sur le même axe vertical) à peu près régulières et permettent un ensoleillement accru des pièces d'habitation.
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Le château.
Cependant, la tradition défensive médiévale est toujours présente avec le donjon carré et des tours d'angle rondes qui, il est vrai, possèdent essentiellement une vocation ornementale. Au XVIIe s., enfin, la forteresse peut s'enorgueillir de posséder sept pièces d'artillerie de bronze. Cependant, l'histoire mouvementée du château ne l'a pas laissé indemne et une grande partie de son aspect actuel est dû à des restaurations. Certes, lorsqu'il est livré aux Huguenots en 1563, aucune destruction n'est à déplorer.
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Le château.
Destructions et reconstructions En 1791, les troupes révolutionnaires qui l'occupent lui font subir divers dommages ; le bâtiment est abandonné et sert de carrière de pierres. Il est racheté en 1929 par un particulier qui le restaure pendant dix ans. Quelques années plus tard, en 1944, c'est une troupe allemande qui met à mal le château : attaquée par des résistants aux abords du Barroux, sur la route de Malaucène, elle investit le village en représailles, rassemble la population sur la place et entre dans château. Là, découvrant des paillasses et autres traces d'occupation, les Allemands pensent avoir trouvé un repaire de résistants, alors qu'il s'agissait d'un ancien cantonnement de leurs propres troupes. C'est pourquoi ils mettent le feu au château. Il est à nouveau restauré dans les années 1960 pour enfin offrir son visage actuel.
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Le château.
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Le château.
Vue des escaliers de la chapelle Notre-Dame la Brune.
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Le château.
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Le château.
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Le château.
La cour d'honneur.
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Le château.
La cour d'honneur.
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Le château.
La cour d'honneur.
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Le château.
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Le château.
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Le château.
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Le château.
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Le château.
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Le château.
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Le château.
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Le château.
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Salle des Gardes.
Cette pièce est construite au dessus de la chapelle et elle en reproduit la forme particulière. Ici étaient logés les soldats affectés à la garde du château.
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Escalier menant à la chapelle sainte Catherine de Sienne.
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Chapelle sainte Catherine de Sienne.
Partie la plus ancienne du château, cette pièce date du XIIème siècle. Primitivement c'est là que se situaient les écuries. La porte d'accès était celle par laquelle vous êtes entrés, et a été rétrécie lors de la restauration de 1930. L'architecture particulière de cette salle est due au fait que la construction suit le rocher.
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Chapelle sainte Catherine de Sienne.
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Le château.
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Le château.
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Le château.
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Le château.
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Le château.
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Le château.
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Le château.
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Le château.
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Le château.
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Escalier vers les salles basses.
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Salles Basses.
Vue des salles basses.
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Salles Basses.
Les salles basses ont servi de logis aux soldats.
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Salles Basses.
Le souterrain qui part à droite à hauteur d'homme mène à l'ancien cachot.
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Salles Basses.
Silo à grains.
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Salles Basses.
Silo à grains.
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Salles Basses.
Silo à grains.
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La galerie des seigneurs.
Dans le passage, à gauche, remarquez les trous carrés dans lesquels trouvaient place des barres de fermeture. On peut voir les trous correspondant à droite, dans la petite cavité à côté, l'entrée ayant été rétrécie lors de restaurations de 1929-39.
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La galerie des seigneurs.
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La galerie des seigneurs.
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Salle des Audiences.
Cette pièce fut la première à être restaurée. C'était la salle de réception des personnages officiels. Les trois arcades ont été restituées en concordance avec les trois marches.
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Salle du centre.
Cette salle a été restaurée en 1990. Dans le recoin du mur de la façade, les anciennes latrines.
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La loggia.
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Salle de la Garenne.
Cette pièce se nomme ainsi car le Seigneur avait droit de regard par les fenêtres sur les chasseurs qui étaient sur ses terres.
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Salle de la Garenne.
Cette pièce se nomme ainsi car le Seigneur avait droit de regard par les fenêtres sur les chasseurs qui étaient sur ses terres.
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Salle de la Garenne.
Cette pièce se nomme ainsi car le Seigneur avait droit de regard par les fenêtres sur les chasseurs qui étaient sur ses terres.
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Salle du Parlement.
La salle du Parlement servait pour les grandes réceptions. C'est la pièce la plus spacieuse du château. C'est ici que les Allemands ont utilisés des grenades incendiaires qui ont irrémédiablement détérioré le dallage
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Salle du Parlement.
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Salle du Parlement.
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La salle demi-ruinée.
La salle demi-ruinée donne une idée de l'état dans lequel se trouvait le château en 1960. Les toits de tuiles romaines, restaurés dans les années 30, reposent sur des poutres et des plaques de béton armé.
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La salle demi-ruinée.
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center>Le château. La cour d'honneur.
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Le dôme.
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La terrasse.
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La terrasse.
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La terrasse.
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La terrasse.
Vue sur la chapelle Notre-Dame la Brune. Le nom de la chapelle provient de ce qu'elle a renfermé une statue de Vierge noire. Ces sombres madones se rencontrent surtout, pour la France, dans le Massif Central, mais aussi dans les Pyrénées orientales, la Provence et la vallée du Rhône. On pense aujourd'hui que leur apparition daterait de l'époque gauloise, sans doute à Marseille, ville soumise tôt aux influences gréco-romaines. L'existence des Vierges noires serait en effet le résultat d'un syncrétisme (réunion de plusieurs doctrines) entre la tradition celtique et la mythologie gréco-romaine. L'ancienneté de ces cultes explique que le christianisme en garde la trace.
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La terrasse.
Vue sur la chapelle Notre-Dame la Brune. En Provence, on compte une vingtaine de Vierges noires. Figure maternelle, elle représentait la source de la vie, la fécondité, et on l'invoquait surtout dans nos régions en cas de sécheresse. La légende rapporte que lorsque les Protestants, en 1563, prirent Le Barroux, ils jetèrent la statue dans le feu ; mais miraculeusement, celle-ci ne brûla pas. L'anecdote reflète la haine des Huguenots envers ce type de statues, qu'ils détruisirent souvent au cours des guerres de religion. La Réforme protestante récusait en effet la glorification de la Vierge et les « superstitions » liées au culte des ces statues si particulières. Des pèlerinages sont attestés au XVIIe s. à la chapelle du Barroux.
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La terrasse.
Escalier de la chapelle.
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La terrasse.
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Le château.
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Chapelle Notre-Dame la Brune.
Elle fut sans doute construite par les de Rovilhasc à la fin du XVIe s. Il est probable qu'il s'agissait à l'origine d'une chapelle castrale puisque l'entrée primitive de l'édifice se trouvait au nord, face à la porte du château, et que l'enceinte de celui-ci l'englobait. La chapelle, qui s'appuie sur le rocher, est également construite au-dessus d'un logis et d'une écurie.
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Chapelle Notre-Dame la Brune.
De dimensions modestes, sa nef est structurée par trois travées et son chœur voûté en; cul-de-four. Un prix-fait (devis) daté de 1608 fait état de travaux à l'abside, à la toiture (la chapelle a souffert lors des troubles protestants) et d'un allongement de l'édifice. Vendue comme bien national à la Révolution, elle passe entre diverses mains avant d'être rachetée par un particulier en même temps que le château. La chapelle renferme des peintures murales, classées depuis 1963, qui ont été réalisées entre les XVIIe et XIXe s. et qui représentent notamment des scènes de la vie de la Vierge.
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Le château.
A droite, le Mont Ventoux.
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Le Mont Ventoux.
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Le Barroux.
En bas, l'ancien hôpital.
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Le Barroux.
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Le Barroux.
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L'église.
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La poterne.
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La poterne.
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Le Barroux.
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La chapelle.
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La terrasse.
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Le château.
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Le château.
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Le château.
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L'hôpital.
Une fondation charitable au XVIIIe s L'hôpital du Barroux a été créé grâce à Joseph Marie Clément, prêtre et prieur du Barroux, qui, dans son testament daté de 1770, lègue aux pauvres 5000 livres ainsi que sa maison, à la condition que celle-ci serve au « plus grand soulagement des pauvres malades ». Sous l'Ancien Régime, en effet, seuls les nécessiteux fréquentent les hôpitaux. Mais, contrairement aux grands établissements urbains qui, au XVIIIe s., se transforment peu à peu en véritables centres de soins, les hôpitaux ruraux, très nombreux en Comtat Venaissin, restent fidèles à une tradition d'hospitalité plus ancienne. Le passé de maison d'habitation de l'hôpital se lit encore sur la façade du bâtiment qui offre au regard ses fenêtres à meneaux et une porte en accolade.
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L'hôpital.
En 1775, l'évêque de Vaison officialise cette fondation par un décret qui met bon ordre à l'activité charitable au Barroux, jusque là peu efficace. Il est ainsi spécifié que sont unies au nouvel hôpital toutes les rentes de la Charité du village. Les statuts de l'hôpital, garants de la rectitude du fonctionnement de l'établissement, sont édictés deux ans plus tard. A la fin du XIXe s., l'hôpital est transformé en bureau de bienfaisance et les revenus sont distribués à domicile. Le bâtiment, qui n'accueille plus de malades, se délabre et un décret de 1953 supprime définitivement l'hôpital. Il est vendu par la commune à un particulier en 1959.
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L'hôpital.
Les donatifs ou la commémoration comtadine. Le mot donatif désigne l'objet qui commémore un don, à savoir une peinture, généralement sur toile, associant une image (portrait, armoiries du donateur ou paysage) à un texte (éléments sur le donateur et son don). Ces tableaux ont la particularité de n'avoir été peints que dans une région restreinte, le Comtat Venaissin et ses proches alentours. Au Barroux, on a pu recenser 31 donatifs, dont les dates s'échelonnent de 1756 à 1904. L'un des plus anciens, daté de 1771, commémore d'ailleurs un don de 1200 livres fait par messire Henry Marie Clément, prieur du Barroux ; si le nom diffère quelque peu, on peut supposer qu'il s'agit quand même du fondateur, ou tout au moins d'un membre de sa famille. Comme bien souvent, les armoiries qui figurent sur le tableau sont imaginaires.
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Le Barroux.
A droite, la première maison communale.
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Le Barroux.
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Le Barroux.
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