Les Baronnies.
Brantes, Buis-les-Baronnies, Sainte-Jalle.
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Face nord du Mont Ventoux
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Brantes
Le village de Brantes est un village perché entre le mont Ventoux au sud et la Drôme au nord. 1320. Le fief est acquis par la Chambre apostolique et entre dans le Comtat Venaissin. 1402. Le 4 avril. A Brantes, en présence de son épouse Alix des Baux, Odon de Villars fait donation à son neveu Philippe de Lévis des fiefs de Brantes, Plaisians et leurs dépendances, des seigneuries de Saint-Marcel, Roquefort, le Castellet, Cassis et Port-Miou, dépendantes de la baronnie d’Aubagne, ainsi que de La Fare-les-Oliviers, et Éguilles. 1674. Le site est élevé en marquisat. 1697. Pierre du Blanc, seigneur de Buisson, achète le marquisat. Les Protestants occupent le village pendant les guerres de religion. Fin du XXe siècle, des passionnés se mettent en tête de restaurer le village.
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Brantes
Brantes est un village aux ruelles en calades, aux passages voûtés, aux portes anciennes et aux vieilles maisons de pierre. Il est construit en nid d'aigle sur les contreforts de la montagne.
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Brantes
Au-dessus des maisons, vestiges d'un château féodal des seigneurs des Baux.
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Porte fortifiée, avec, à gauche la mairie.
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Ancienne fontaine.
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Monument à la mémoire de Charles Antonin (1888-1967), président de la fédération de cyclotourisme, qui a fait découvrir Brantes.
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Une des deux portes fortifiées. 14e s.
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Les calades.
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Chapelle des Pénitents Blancs. Début XVIIIe. En 1713, elle était dédiée à Notre-Dame-de-Pitié. En 1716, elle est donnée aux pénitents.
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Chapelle des Pénitents Blancs. Début XVIIIe
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Chapelle des Pénitents Blancs. Début XVIIIe. Utilisée maintenant comme salle d’exposition et point d’information et pour présenprésenter les nombreux travaux réalisés par l'association locale pour la restauration du site.
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Descente vers l'église.
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Brantes
Manoir Renaissance avec beau portail sculpté.
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Manoir Renaissance.
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Manoir Renaissance.
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Église paroissiale Saint Sidoine. Elle a été édifiée sous Bertrand des Baux, elle était dédiée à Saint Elvéar. Elle devint église paroissiale en 1555. Les travaux ont duré jusqu'à la,fin du XVIIe.
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Brantes
Église paroissiale Saint Sidoine. Vierge à l'Enfant, tous les deux couronnés.
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Église paroissiale Saint Sidoine.
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Église paroissiale Saint Sidoine avec décor intérieur en trompe-l'œil.
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Église paroissiale Saint Sidoine.
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Église paroissiale Saint Sidoine. A gauche, saint Jean-Baptiste, à droite, saint Sidoine.
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Église paroissiale Saint Sidoine. Saint Roch.
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Église paroissiale Saint Sidoine. Saint Sidoine.
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Église paroissiale Saint Sidoine.
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Église paroissiale Saint Sidoine. Les stalles et la chaire.
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Église paroissiale Saint Sidoine. Les stalles.
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Église paroissiale Saint Sidoine.
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Église paroissiale Saint Sidoine. Saint Jean-Baptiste.
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Église paroissiale Saint Sidoine. Fonts baptismaux.
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Église paroissiale Saint Sidoine. Autel de la Vierge.
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Église paroissiale Saint Sidoine. Autel de la Vierge.
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Église paroissiale Saint Sidoine. Autel de la Vierge.
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Église paroissiale Saint Sidoine. Une Piéta.
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Église paroissiale Saint Sidoine. Autel saint Joseph.
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Église paroissiale Saint Sidoine. Saint Roch.
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Église paroissiale Saint Sidoine. La tribune.
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Église paroissiale Saint Sidoine.
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Face nord du Mont Ventoux
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Pont à une arche qui enjambe le Toulourenc. 13e s. De style « romain ».
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Ancien lavoir fontaine.
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Face nord du Mont Ventoux
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Buis-les-Baronnies
Tour de l'enceinte du XIVe siècle. Buis-les-Baronnies se situe dans les Baronnies, une région naturelle et historique du Dauphiné et de la Drôme provençale. D'une manière générale, à partir du XIe siècle, les villages des Baronnies dépendent de la baronnie de Mévouillon. 1178 : les seigneurs de Mévouillon sont les vassaux directs de l'empereur Frédéric Barberousse.
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Buis-les-Baronnies
Bâtiment de l'octroi. La seigneurie : elle ne comprenait que la paroisse du Buis : • Les barons de Mévouillon, dont elle est la capitale. • 1317 : passe aux Dauphins. • 1422 : passe aux (d') Avaugour. • 1553 : passe aux Vadel. • 1643 : passe aux princes de Monaco, derniers seigneurs. Après son annexion au Dauphiné, en 1317, le Buis deviendra le siège d'un bailliage (1336). Depuis 1270, les Mévouillon sont endettés : en 1288, Raymond VI de Mévouillon donne une charte de franchise au village de Buis-les-Baronnie. Cette charte sera confirmée en 1337 par les Dauphins. 1347 : la peste y fait des ravages. La moitié de la population périt. 1349 : Le Dauphiné est vendu au royaume de France. Louis XI repeuple la ville en y attirant des reitres allemands avec leurs familles et en fit le siège d'un bailliage. Les guerres de religion font beaucoup de mal au Buis ; mais ce fut la Révolution qui lui porta le coup fatal en lui enlevant toute son administration pour la transférer à Nyons.
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Buis-les-Baronnies
La Grande Rue.
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Buis-les-Baronnies
L'arête crénelée du rocher Saint-Julien.
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Buis-les-Baronnies. Tour du Safre (XIVe siècle)
Elle domine le quartier le plus ancien de Buis-les Baronnies, protégée par un rempart de la fin du XIIe siècle, auquel fut intégrée la tour au XIVe siècle. Bâtie en saillie au nord-ouest de l'enceinte, dans la partie haute de la ville, elle fait face au débouché des ravins de la Malaudrie et du Jonchier par lequel arrivait le chemin de la vallée de l'Eygues. Il est probable que, la voie principale passant au nord, la tour jouait un rôle important pour sécurité du bourg. Quadrangulaire, ouverte à la gorge, elle est semblable dans sa conception à celles qui furent édifiées dans la région au XIVe siècle, à Carpentras et à Avignon.
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Buis-les-Baronnies. Tour du Safre (XIVe siècle)
Haute encore d'environ 13 mètres, elle est construite sur trois niveaux : La partie inférieure est constituée par une haute salle voûtée en plein cintre en tuf, d'environ 8 mètres de haut. Dans la voûte a été ménagée une ouverture permettant de monter au niveau supérieur par une échelle.
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Buis-les-Baronnies. Tour du Safre (XIVe siècle)
Au second niveau se trouvait une pièce probablement charpentée de 5 mètres de côté, qui desservait le chemin de ronde. Les murs latéraux ont été construits en léger encorbellement vers l'intérieur de la ville. A la différence des autres parties de l'édifice qui sont en calcaire dur, ils sont en molasse (safre). La tour était vraisemblablement surmontée par une terrasse. Au XVIe siècle, elle fut modifiée par l'ouverture de bouches à feu sur chacun des trois murs, pour s'adapter à la généralisation de l'artillerie.
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Buis-les-Baronnies. Tour du Safre (XIVe siècle)
Cette inscription s'explique par le fait qu'elle fut le refuge des dominicains
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Buis-les-Baronnies
Rempart de l'enceinte ovale (XIe-XIIe siècle), auquel fut intégrée la tour au XIVe siècle.
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Buis-les-Baronnies. Couvent des Ursulines
Venues de Gap en 1643 à la demande des consuls et de la population du Buis pour être chargées de l'éducation des filles, les Ursulines s'établissent provisoirement dans des locaux prêtés avant la construction de nouveaux bâtiments. En 1891, il devient un hôpital.
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Buis-les-Baronnies. Chapelle des Ursulines (XVIIe siècle)
De leur église inaugurée en 1653 ne demeure que la porte monumentale: Elle a emprunté à l'architecture antique, colonnes, chapiteaux d'inspiration ionique soulignés de guirlandes, etc. Un fronton triangulaire surmonte deux fenêtres destinées à éclairer une tribune intérieure. Les
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Buis-les-Baronnies. Chapelle des Ursulines (XVIIe siècle)
Un fronton triangulaire surmonte deux fenêtres destinées à éclairer une tribune intérieure.
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Buis-les-Baronnies. Chapelle des Ursulines (XVIIe siècle)
Les Ursulines accédaient à cette tribune par une galerie, encore visible aujourd'hui, enjambant la rue et communiquant avec les bâtiments conventuels.
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Buis-les-Baronnies. Chapelle des Ursulines (XVIIe siècle)
Entre ces deux fenêtres se trouve une niche probablement destinée à recevoir la statue de sainte Ursule. La liaison avec l'encadrement de la porte est assuré par un arc aveugle destiné à maintenir un équilibre avec la hauteur de la façade actuellement réduite d'un tiers.
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Buis-les-Baronnies. Chapelle des Ursulines (XVIIe siècle)
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Buis-les-Baronnies. Chapelle des Ursulines (XVIIe siècle)
Le chrisme, avec l'alpha et l'oméga, est surmonté de deux coeurs dans lesquels sont inscxrits les deux lettres S et U (Sainte Ursule).
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Buis-les-Baronnies
Le clocher du couvent. A droite, le chevet de Notre-Dame-de-Nazareth, du XIXe.
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Buis-les-Baronnies. Eglise Notre-Dame-de-Nazareth (XIIIe - XIXe siècle)
La partie la plus ancienne est certainement le bas du clocher, carré, massif, et construit comme une tour de défense appartenant à un château du XIe/XIIe siècles. À sa base se trouve ce qui reste de l’église romane, c’est-à-dire les deux premières chapelles à gauche en entrant. En 1437, après une campagne de travaux, la tour initiale est surélevée par les arcades en molasse qui abritent actuellement les cloches. A gauche, partie du XVIIe.
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Buis-les-Baronnies. Eglise Notre-Dame-de-Nazareth (XIIIe - XIXe siècle)
La statue de la Vierge, ajoutée en 1875, domine le clocher et la cité (vue du couvent des Dominicains).
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Buis-les-Baronnies. Eglise Notre-Dame-de-Nazareth (XIIIe - XIXe siècle)
La première mention de l’église du Buis remonte à l’année 1222. Fondée vraisemblablement au XIIe siècle dans le diocèse de Vaison, l’église du Buis a été remaniée de nombreuses fois, soit pour l’embellir, soit pour la sauver de l’état de ruine où les crises l’avaient conduite.
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Buis-les-Baronnies. Eglise Notre-Dame-de-Nazareth (XIIIe - XIXe siècle)
Sur la pierre du bas, une marque de tâcheron en forme de cristal de neige. En 1568, durant les guerres de Religion, l’église qui ne comportait que les deux premières travées actuelles, fut gravement endommagée. Seuls subsistaient « le chœur, deux chapelles et quelques pans de murs d’une nef sans voûte et sans toiture». Dans les premières années du XVIIe siècle l’église est reconstruite et agrandie par l’adjonction à l’ouest de deux travées. Après les vicissitudes de la Révolution, où elle connut d’autres usages, l’église est abandonnée.
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Buis-les-Baronnies. Eglise Notre-Dame-de-Nazareth (XIIIe - XIXe siècle)
Ce n’est qu’en 1837 que d’importants travaux lui donnent son aspect actuel. Ils impliquaient : la destruction de l’ancien chœur, l’ouverture de l’entrée à son emplacement, et la création d’un nouveau chœur à l’ouest, à la dimension des stalles du couvent des dominicains qu’il devait accueillir.
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Buis-les-Baronnies. Eglise Notre-Dame-de-Nazareth (XIIIe - XIXe siècle)
Chœur ancien. Des fouilles préventives en 1993 permirent d’y trouver des sépultures : on y enterra jusqu’à l'interdiction royale de 1776. Il disparaît en 1837, ses pierres ornées pour certaines des marques de tacherons, serviront à l’élévation du nouveau chœur. Chœur actuel. Deux éléments provenant de l’ancienne église des Dominicains : les stalles en noyers du XVIIe siècle et l’autel en bois polychrome et doré de la fin du XVIIe siècle ).
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Buis-les-Baronnies. Eglise Notre-Dame-de-Nazareth (XIIIe - XIXe siècle)
Au centre de l’autel, l’emblème des Dominicains : un chien tenant une torche allumée dans la gueule, sur un globe, figurant les dominicains appelés aussi Frères prêcheurs (Domini Cani = le chien du Seigneur).
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Buis-les-Baronnies. Eglise Notre-Dame-de-Nazareth (XIIIe - XIXe siècle)
Saint Mathieu, saint Luc, le Christ.
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Buis-les-Baronnies. Eglise Notre-Dame-de-Nazareth (XIIIe - XIXe siècle)
Le Christ, saint Jean et saint Marc.
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Buis-les-Baronnies. Eglise Notre-Dame-de-Nazareth (XIIIe - XIXe siècle)
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Buis-les-Baronnies. Eglise Notre-Dame-de-Nazareth (XIIIe - XIXe siècle)
Le Coeur Sacré de Jésus.
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Buis-les-Baronnies. Eglise Notre-Dame-de-Nazareth (XIIIe - XIXe siècle)
Le Coeur Sacré de Marie.
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Buis-les-Baronnies. Eglise Notre-Dame-de-Nazareth (XIIIe - XIXe siècle)
Saint Joseph.
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Buis-les-Baronnies. Eglise Notre-Dame-de-Nazareth (XIIIe - XIXe siècle)
Sainte Philomène.
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Buis-les-Baronnies. Eglise Notre-Dame-de-Nazareth (XIIIe - XIXe siècle)
Première chapelle sud. «St-Louis, roi de France et l'ostentation des reliques de la passion » (XVIIIe, Morel d’Orange) peut renvoyer à la présence au Buis d’une relique de la sainte Epine qui aurait été remise vers 1345, au couvent des Dominicains, par Humbert II Dauphin, alors seigneur du Buis. En 1613, les religieux transportaient la relique en procession à Saint- Pierre de Touson, près du Thor en Vaucluse. L’épine rougeoya durant la célébration de l’office.
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Buis-les-Baronnies. Eglise Notre-Dame-de-Nazareth (XIIIe - XIXe siècle)
Les deux chapelles d'origine romane furent remaniées vers la fin du XIIIe siècle dans le style gothique, comme en témoignent les croisées d’ogives et les clés de voûte ornées de l’agneau de Dieu. Sa tête est tournée vers I’arrière, symbole de la Passion.
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Buis-les-Baronnies. Eglise Notre-Dame-de-Nazareth (XIIIe - XIXe siècle)
Au centre de la deuxième chapelle sud, la cuve baptismale du XXIe siècle.
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Buis-les-Baronnies. Eglise Notre-Dame-de-Nazareth (XIIIe - XIXe siècle)
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Buis-les-Baronnies. Eglise Notre-Dame-de-Nazareth (XIIIe - XIXe siècle)
L’Agnus Dei à l’origine était doré à l’or fin. Il symbolise la Résurrection.
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Buis-les-Baronnies. Eglise Notre-Dame-de-Nazareth (XIIIe - XIXe siècle)
Chapelle dédiée à Saint Jacques, avec à droite, le tableau de Saint Jacques le Majeur peint par Joseph Fortuné Layraud (1833- 1913), grand prix de Rome en 1863.
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Buis-les-Baronnies. Eglise Notre-Dame-de-Nazareth (XIIIe - XIXe siècle)
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Buis-les-Baronnies. Eglise Notre-Dame-de-Nazareth (XIIIe - XIXe siècle)
Les boiseries en noyer de la fin du XVIIIe siècle, proviennent de l’ancienne chapelle des Pénitents des Blancs. Cette chapelle construite sur croisée d’ogives (plus frustre) repose sur des culots sculptés : celui de gauche représente une main supportant la voûte.
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Buis-les-Baronnies. Eglise Notre-Dame-de-Nazareth (XIIIe - XIXe siècle)
A gauche, le tableau « Ste Rose de Lima» (XVIIe) est à mettre en relation avec le miracle de l’enfant mort-né ressuscité en 1669. Cette sainte péruvienne (1586-1617) fut invoquée par le père de l’enfant. Ce dernier survécut miraculeusement.
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Buis-les-Baronnies. Eglise Notre-Dame-de-Nazareth (XIIIe - XIXe siècle)
Le tableau « Ste Rose de Lima».
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Buis-les-Baronnies. Eglise Notre-Dame-de-Nazareth (XIIIe - XIXe siècle)
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Buis-les-Baronnies. Eglise Notre-Dame-de-Nazareth (XIIIe - XIXe siècle)
Chapelle de la Vierge.
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Buis-les-Baronnies. Eglise Notre-Dame-de-Nazareth (XIIIe - XIXe siècle)
Ces deux vitraux, œuvres de maîtres verriers de Valence (Atelier Thomas, 1946), figurent un épisode des guerres de religion et représentent l'échec de l'attaque de DUPUY MONTBRUN (à la tête des troupes huguenotes) contre la ville du Buis, défendue par les catholiques. 12 octobre 1621. « Lors d'un ultime assaut des remparts (au portail des Frères prêcheurs) ... Cadart (pétardier) voulut le premier monter à l'escalade ... et atteignit le sommet du rempart Les troupes de Montbrun prennent la fuite.
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Buis-les-Baronnies. Eglise Notre-Dame-de-Nazareth (XIIIe - XIXe siècle)
... Tout à coup, l'échelon sur lequel s'appuyaient les pieds de Cadart se brise sous le choc d'une pierre lancée avec force. L'artilleur chancelle, tombe dans le fossé rempli d'eau ... et , tout meurtri de sa chute, meurt noyé ...». Seule une intervention divine pouvait justifier cette heureuse issue : celle de la Vierge. Le culte à Notre-Dame-des-Victoires était né. Dans l'église, la Vierge sculptée portant l'enfant Jésus tenait, à l'origine, une pierre dans sa main. « Les dépouilles de l'ennemi furent apportées dans les églises ... Son casque et sa cuirasse furent appendus dans la chapelle du Rosaire dans l'église des Dominicains ...»
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Buis-les-Baronnies. Eglise Notre-Dame-de-Nazareth (XIIIe - XIXe siècle)
Statue de « Notre Dame de la Victoire », en bois peint et doré début XVIIe siècle. Elle peut être associée aux vitraux pour évoquer un évènement historique : le dernier siège de la ville du Buis, mené par les protestants en 1621.
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Buis-les-Baronnies. Eglise Notre-Dame-de-Nazareth (XIIIe - XIXe siècle)
La Tribune date des années 1841-1842.
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Buis-les-Baronnies. Eglise Notre-Dame-de-Nazareth (XIIIe - XIXe siècle)
Sainte Anne et Marie.
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Buis-les-Baronnies. Eglise Notre-Dame-de-Nazareth (XIIIe - XIXe siècle)
Saint Jacques.
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Buis-les-Baronnies. Couvent des Dominicains
Passage couvert. Dès 1294, avec l'appui de son oncle archevêque d'Embrun, le Baron de Mévouillon demande l'autorisation de fonder un couvent de frères prêcheurs au Buis. Prévu pour héberger 21 frères, le couvent s'installe, en 1310, à l'extérieur de la ville. En 1371 il est fortifié sur ordre du Gouverneur du Dauphiné.
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Buis-les-Baronnies. Couvent des Dominicains
Passage couvert. Très rapidement le couvent devient un important propriétaire foncier ainsi qu'un moteur économique pour la ville et sa région. C'est sans doute une des raisons pour laquelle il est investi et brûlé en 1562 par les troupes protestantes. Les Dominicains se réfugient alors à l'intérieur de la ville qu'ils doivent quitter en 1568 lors de son occupation par les protestants.
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Buis-les-Baronnies. Couvent des Dominicains
Vers 1580 ils sont de retour à Buis et entreprennent, à partir de l'ancienne chapelle castrale Saint-Georges, une persévérante politique d'acquisition des immeubles voisins. Ils s'établissent ainsi dans ce qui fut le château des barons, d'abord dans la partie nord, puis vers le sud où se trouve aujourd'hui le cloître. En 1594 l'évêque de Vaison leur attribue la seigneurie de Saint-Denis de Proyas, et leur confie le séminaire de son diocèse, tandis que les consuls du Buis leur imposent l'éducation gratuite des garçons de la ville.
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Buis-les-Baronnies. Couvent des Dominicains
Le réfectoire (linteau daté de 1702) et le cloître (clé de voûte 1728) sont construits plus tardivement dans la première moitié du XVIIIe siècle. Lors de la Révolution, l'ordre sera dissous, les bâtiments confisqués et vendus. Après leur rachat, la ville y installera un collège et la mairie. Toujours propriété communale ils sont actuellement occupés par un établissement hôtelier.
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Buis-les-Baronnies. Couvent des Dominicains
Le cloitre.
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Buis-les-Baronnies. Couvent des Dominicains
Le cloitre.
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Buis-les-Baronnies. Couvent des Dominicains
Le cloitre.
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Buis-les-Baronnies. Couvent des Dominicains
L'enttrée.
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Buis-les-Baronnies. Couvent des Dominicains
L'enttrée.
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Buis-les-Baronnies
Maison du représentant du roi.
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Buis-les-Baronnies
Maison du représentant du roi.
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Buis-les-Baronnies
Maison du représentant du roi.
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Buis-les-Baronnies
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Buis-les-Baronnies
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Buis-les-Baronnies
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Buis-les-Baronnies. Place des Arcades ou du marché
Cette place était en dehors des remparts. Un marché s'y établit en 1291, et pour percevoir les taxes, elle fut alors intégrée à la ville. L'ensemble date des XVe et XVIe siècles. Au XVIIe, les maisons ont été rehaussées d'un étage.
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Buis-les-Baronnies. Place des Arcades ou du marché
Elle est entourée de belles arcades en grande partie gothiques qui rappellent certaines villes de la Suisse alémanique ou de l'Allemagne du Sud. Elles doivent cette ressemblance à la construction qu'en firent, au XVe siècle, les reîtres allemands que Louis XI établit au Buis après la grande peste du siècle précédent.
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Buis-les-Baronnies. Place des Arcades ou du marché
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Buis-les-Baronnies. Place des Arcades ou du marché
Les arcades.
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Buis-les-Baronnies. Place des Arcades ou du marché
Les arcades.
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Notre-Dame de-Beauvert
Elle a été a été construite en 852, elle a remplacé un ancien temple romain, ainsi que le démontre l'inscription latine qui se trouve sur un pilier, à droite du chœur. Ancien prieuré clunisien, l'église Notre-Dame de Beauvert était rattachée au diocèse de Sisteron, jusqu'au 18ème siècle. Cet édifice de style roman (12ème) est élevé sur un plan basilical. Elle fut fort remaniée au cours des siècles et eut à souffrir des guerres de religion. Le portail est surmonté d'une fenêtre à double voussure, ornée de colonnettes à chapiteaux corinthiens. Haut et étroit, il est flanqué de deux niches semi-circulaires sur plinthes destinées à recevoir des statues.
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Notre-Dame de-Beauvert
La croisée du transept supporte un clocher-tour trapu, plus tardif.
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Notre-Dame de-Beauvert
Les contrfortsont été rajouté tardivement.
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Notre-Dame de-Beauvert
Les murs extérieurs sont percés de fenêtres étroites, ce qui est signe d’ancienneté. La maçonnerie dénote des transformations ou réparations, par exemple celles liées à la sécularisation du bâtiment en 1787 ou lors de la dernière restauration en 1986 .
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Notre-Dame de-Beauvert
Le chevet, avec l'abside centrale et les deux absidioles. La présence d'un clocher-tour massif et trapu écrase l'ensemble. Il a dû se substituer à un clocher roman de plus modestes proportions.
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Notre-Dame de-Beauvert
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Notre-Dame de-Beauvert
Le clocher de l'église entre en concurrence avec la tour du château, situé un peu plus haut, qui offre une protection rivale. Ecclesia et Castrum !
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Notre-Dame de-Beauvert
Dans la façade orientale du clocher, on observera, en remploi, une grille de pierre ajourée (claustra), ornée d'une tête féminine fruste (sainte Galle ?) surmontant une croix à cinq branches : peut-être était-elle destinée à l'origine à décorer le jour (baie étroite) d'une des absides.
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Notre-Dame de-Beauvert
La tête féminine surmontant une croix à cinq branches.
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Notre-Dame de-Beauvert
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Notre-Dame de-Beauvert
Le portail présente une archivolte en plein cintre, somptueusement décorée, dont l'unique voussure repose sur deux colonnes à fût lisse surmontées de chapiteaux corinthiens dont la partie supérieure comporte un curieux décor historié. Les piédroits de l'ouverture proprement dite supportent un linteau monolithe décoré d'un rinceau centré sur cinq grandes rosettes et dont les feuillages sont soulignés par de nombreux trous de trépan. Ce linteau porte un tympan historié de facture locale.
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Notre-Dame de-Beauvert
A droite, deux personnages, masculin et féminin, disposés horizontalement.
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Notre-Dame de-Beauvert
Ici, la femme.
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Notre-Dame de-Beauvert
Le chapiteau de gauche présente deux personnages sortant des feuillages. L’un d’eux semble porter une aile. Ils encadrent une sorte de monstre cornu.
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Notre-Dame de-Beauvert
Le chapiteau de gauche présente deux personnages sortant des feuillages. L’un d’eux semble porter une aile. Ils encadrent une sorte de monstre cornu.
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Notre-Dame de-Beauvert
Le tympan, de droite à gauche : un joueur de rebec ou de vielle (peut-être un troubadour) vu de trois-quarts, il semblerait bien qu'il a détaché de l’archet une tête de flèche et qu’il poignarde le personnage suivant ; un personnage masculin vu de face, une chouette située au-dessus de son épaule, mais non portée par cette épaule. L’homme lève le bras en signe de défense ; un pèlerin avec son bourdon et sa besace ; enfin à l'extrême gauche, un coq à tête humaine. Devant lui, une sorte de vase avec au-dessus un trou de forme rectangulaire aux arêtes soigneusement taillées. L'interprétation de ces différents reliefs rustiques (tympan et chapiteaux), apparemment profanes, est difficile à saisir et leur valeur symbolique assez diffuse : peut-être une évocation (à droite) du Mal, des ténèbres et de la mort et (à gauche) du Bien, de la lumière et de la résurrection. Autre interprétation : à droite, le Troubadour joue de sa viole et près de lui le chevalier joue avec son faucon ; à gauche, un pèlerin qui attend au croisement des routes, comme ici à l’entrée de Sainte-Jalle, qu’on lui donne le gîte et le couvert. Le second volatile est un paon disent certains. Cela pourrait aussi être le coq de Saint Pierre.
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Notre-Dame de-Beauvert
L'édifice se compose d'une nef de trois travées, couverte d'une voûte en plein cintre reposant sur des murs gouttereaux allégés par de grands arcs de décharge légèrement brisés, d'un transept dont la croisée et les croisillons sont couverts, à différents niveaux, de voûtes en plein cintre perpendiculaires à celle de la nef, et d'un chœur comportant trois absides semi-circulaires, voûtées en cul-de-four, ouvrant sur le transept par des arcs brisés.
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Notre-Dame de-Beauvert
La voûte en plein cintre de la nef est soutenue par des arcs-doubleaux qui retombent sur des pilastres massifs.
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Notre-Dame de-Beauvert
Voûte du transept, avec le choeur en face et les absidioles de chaque côté. Les trois absides semi-circulaires, voûtées en cul-de-four, ouvrent sur le transept par des arcs brisés.
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Notre-Dame de-Beauvert
L'abside centrale est décorée par une arcature, dont les supports sont ornés de chapiteaux à feuillages très stylisés ; la polychromie des matériaux qui y sont mis en œuvre dénote une certaine recherche et l'influence de l'architecture lombarde et alpine et/ou auvergnate. Elle est visible au niveau des arcs de la colonnade de fond d’abside (alternance de pierres blanches et noires). Cette polychromie se manifeste aussi par la présence de trois bandes horizontales sur le cul-de-four, mais ne se poursuit pas dans la partie supérieure.
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Ces colonnes et ces chapiteaux sont de remploi. Ils sont certainement issus d’un monument préroman.
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Absidiole de droite. Les fonts baptismaux.
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Les fonts baptismaux.
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Le baptême de Jésus, vitrail de l'atelier Thomas, 1969.
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Saint Genest, priez pour nous, 1676.
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Absidiole de gauche. Autel de la Vierge.
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La Cène.
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Encastrée au haut du pilier séparant l'abside centrale de l'absidiole nord, une inscription antique est dédiée à la divinité Baginus, qui a laissé son nom au sommet de la Vanige (1390 m) et qui désignait dans l'Antiquité le pagus Baginensis ou «pays de la Vanige», soit le bassin de l'Ennuye.
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Une Vierge à l'Enfant.
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Entrelac carolingien.
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Un ensemble d’autels gallo-romains présents sur le site.
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Sur le dessus, un emplacement pour les offrandes.
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Sur le dessus, un emplacement pour les offrandes.
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Sainte-Jallle
Le nom de la commune est celui d'une sainte du VIe siècle, Sainte Galle. Gros village de la fertile et riche vallée qu’on appelait « le grenier des Baronnies », Sainte-Jalle était à l'époque romaine le centre du pagus Bag(inensis), une des subdivisions de la cité des Voconces. Les moines de l’abbaye de Bodon de Saint-May s'y installent au VIIe siècle et lui donnèrent le nom de Sainte-Galle, la vierge chrétienne qui, d’après la légende, avait mis les barbares en fuite sous les murs de Valence. Ce nom fut changé, à travers les siècles en celui de Sainte-Jalle. Le château a été récemment restauré avec un donjon du XIIe siècle et un logis flanqué d'une tour circulaire du XVIe siècle.
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Sainte-Jallle
Le donjon du château du XIIe et la tour ronde du XVIe.
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Sainte-Jallle
Au premier plan, le logis. Au XVIème, lors des cruelles guerres de religion le seigneur du château, Faulquet de Tholon se rend populaire pour sa mansuétude lors de la capitulation des assiégeants Protestants. Citation d’un discours de Faulquet: « Il faut aimer en pure perte, toujours, et cette très pure perte de l’amour, c’est le deuil lui-même et l’unique victoire. Vouloir garder c’est déjà perdre ; la mort ne nous prendra que ce que nous avons voulu posséder. J’écris
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Sainte-Jallle
Une des deux portes fortifiées, surmontée d'une bretèche. Lesdiguières prit Sainte-Jalle le 15 avril 1586, après l’avoir battu de 200 coups de canon.
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La tour, avec des meurtrières à fusil.
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Le clocher d'une ancienne église, au-dessus de la chapelle.
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Chapelle des pénitents blancs.
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Chapelle des pénitents blancs.
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Chapelle des pénitents blancs.
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Chapelle des pénitents blancs.
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Chapelle des pénitents blancs.
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Chapelle des pénitents blancs. Un ostensoir.
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Chapelle des pénitents blancs. Une crucifixion, avec deux pénitents agenouillés.
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Chapelle des pénitents blancs. La descente de Croix.
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Chapelle des pénitents blancs.
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Chapelle des pénitents blancs. Une porte de Saint Jalle, avec le clocher et le donjon du château ?
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Chapelle des pénitents blancs.
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Chapelle des pénitents blancs.
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La deuxième porte à côté de l'ancienne église.
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