La majestueuse façade de l’ensemble est classée Monument historique. Elle est l'oeuvre de l’architecte Théodose Sardnal.
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Centrale hydroélectrique André Blondel à Bollène
Construit entre 1948 et 1952, sur le canal de Donzère-Mondragon, à Bollène (Vaucluse), le barrage de Donzère-Mondragon est doté d'une écluse pour permettre son franchissement aux bateaux. Il fut inauguré le 25 octobre 1952 par le Président de la République française Vincent Auriol. vec une puissance de 348 mégawatts2, et une capacité de production annuelle de 2 140 gigawatts-heures, il est le plus productif du Rhône et assure 13 % de la production hydroélectrique de la Compagnie nationale du Rhône.
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Centrale hydroélectrique André Blondel à Bollène
Turbine Kaplan.
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Caderousse.
L'originalité de Caderousse est l'imposante digue (10 mètres de hauteur sur près de 2 kms de long) construite en 1856 pour protéger la ville contre les inondations incontrôlables du Rhône. La digue domine le village et s'ouvre sur deux entrées : la Porte Léon Roche et la Porte Castellan. Les projets conçus par les ingénieurs Rondel et Kleitz de l’arrondissement furent légèrement modifiés par rapport à ceux issus de la crue de 1840, et ont pu être concrétisés entre le 8 mai 1863 et le 24 septembre 1866.
Construite à 9 mètres au-dessus de l’étiage du fleuve, c’est-à-dire à la côte de 31,38 mètres au-dessus du niveau de la mer et sur une longueur de 1716,40 mètres, elle assure aujourd’hui une protection quasi complète du village intérieur pour un débit du Rhône pouvant aller jusqu’à 15 000 m3/s (hypothèse haute jamais atteinte).
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Caderousse.
La digue, vue de l'intérieur. Son étymologie a toujours posé problème aux historiens et chercheurs locaux. Cependant, la version délivrée par l’abbé Blanc en 1929 semble être toujours la plus crédible car son origine est fondée sur son appellation. Appellation qui aurait pour base deux mots celtiques CAD et ROS :
CAD qui impliquerait un lieu,
ROS qui impliquerait celui d’un confluent (Aigues-Rhône).
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Caderousse.
restes des remparts du XIVe, avec le lavoir. L’ouvrage a été construit en pierres dures de Courthézon sur une hauteur de 5 mètres et 1,50 mètre de largeur sur la base. Le premier seigneur de Caderousse fut Ripert de Cadarossa (de Caderousse). Puis sur les 33 co-seigneurs ayant participé à la vie de la commune, deux furent illustres : Les maisons d’Ancezune et Reynnaudi. Quant aux Gramont, ils furent les descendants au 5e degré de la famille d’Ancezune.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel. Elle est de de style romano-gothique, c'est un des rares témoins du gothique flamboyant provençal. Construite vers le XIIe siècle sur les piliers d’un ancien temple dédié à Apollon. D’abord chapelle privée, elle devient paroissiale en 1464, après les menaces des « routiers » contre les moines de Cluny.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel. A gauche, les contreforts gothiques de la chapelle d'Ancézune. L’abside de cette chapelle, enrobée dans la sacristie moderne, s’avance sensiblement plus que celle de l’Église. Sur les contreforts apparaissent des écus mutilés qui sont terminés par des pinacles en forme de toit aigu, ils correspondent aux retombées des voûtes. Deux arcs-boutants s’appuient sur le château des d’Ancezune, ils enjambent la rue et contribuent à neutraliser la poussée de la voûte. Au fond, deux arcs-boutants de la seconde chapelle des Syndics.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel. Les gargouilles sont des gouttières qui servent à l’évacuation des eaux. Elles affectent la forme d’animaux qui sont des chef-d’œuvre de sculpture. Leur but symbolique est de faire fuir tout esprit malin. Les chenaux étaient en plomb.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel. Le clocher à arcade. Sa construction date de 1404. Reconstruit entre 1509 et 1511, il s’élève au-dessus de l’arc du chœur, il comprend six baies réparties sur trois étages. Ces baies sont dotées de cloches de taille et de sons différents.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel. Entrée principale de l'église. Elle date de 1446.
En 1808, une ouverture située à droite de la porte d'entrée permettait d’accéder à la tribune. Elle fut condamnée en 1926. En 1895 le fronton a été modifié. A droite,un des deux arcs-boutants de la seconde chapelle des Syndics.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel. Elle se compose d'une nef, de quatre travées et d'une abside semi-circulaire romane. Les chapelles latérales ont été rajoutées par la suite, c’est pourquoi il n’y a pas de continuité architecturale. L'origine de l'église remonte au Xème siècle. C'était à ce moment-là une simple chapelle de secours pour les habitants intra-muros. Il ne subsiste aujourd'hui plus aucune trace de cet édifice. Le seul vestige serait noyé dans l'actuel cul de four qui date de la fin de XIème. La nef centrale fut reconstruite et prolongée entre 1438 et 1446 en style ogival. Sa voûte incorpore des arcs doubleaux d'origine. Elle était recouverte d'une toiture. Entre 1478 et 1496 trois chapelles séparées par des murs de refend ont été bâties. Elles forment l'actuelle nef gauche. Entre 1489 et 1525 trois autres chapelles latérales de style gothique ont été également érigées. Ces six chapelles ont été construites par les familles de notables du village. Elles renferment des tombeaux.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel. C'était à ce moment-là une simple chapelle de secours pour les habitants intra-muros. Il ne subsiste aujourd'hui plus aucune trace de cet édifice. Le seul vestige serait noyé dans l'actuel cul de four qui date de la fin de XIème. Il est formé de 5 arcatures en plein cintre retombant sur des colonnettes.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel. Une fresque décorative y est encore partiellement visible.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel. Première chapelle à gauche. En 1984, sous la municipalité Pierre Cuer, lors de la restauration complète de l'édifice les chapelles latérales ont été dépouillées de leurs autels pour être en conformité avec l'architecture. Le 20 février 1493, le prieur de Caderousse fait construire conjointement avec les syndics du bourg deux chapelles qui se situeront au nord de l’Édifice central. La chapelle des Syndics, avec une travée d’ogives, dédiée à Saint-Roch était destinée à la confrérie de Saint-Sébastien. Le bâtisseur est Robert de Jay originaire du Forez.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel. Une souscription auprès des Caderoussiers avait recueilli la somme de 24 950 Frs. (soit 5 900 € en 2007), elle a permis l'acquisition et la mise en place de vitraux sud et ouest de l'église Saint-Michel.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel. La chapelle du Prieur a une croisée d’ogives avec au sommet des armoiries avec fleur de lis. La Chapelle est dédiée à Saint-Eloi.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel. St Joseph.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel. La Chapelle de Chassenatico et Maréchal. Elle a abrité les dépouilles.mortelles de ces deux seigneurs. Son tombeau, mis à jour au cours de la restauration de 1984, renfermait une trentaine de corps.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel. Anthoine d’Ancezune meurt le 15 décembre 1489 et est enseveli dans sa chapelle. Son fils et successeur, Guillaume IV -conseiller du Roi François Ier-gouverneur de Roquemaure- la trouve trop petite et indigne de son rang, la fait démolir le 23 décembre 1517, pour en construire une beaucoup plus grande et plus belle. Il donne en « prix fait » cette nouvelle construction au lapicide, Dominique de Saint-Pierre, qui en fait le projet et le devis en latin. (Pacta pro construenda capella nobilium deAnceduna dominorum Caderossie).
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Caderousse.
Eglise Saint Michel.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel. En 1767, s’éteint la branche des d’Ancezune-Cadard. Guillaume de Gramont, son cousin au 5e degré hérite de son fief de Caderousse, du Duché et de ses biens6. L’appellation de Chapelle de Moussu (monsieur) a été donnée en l’honneur de Emmanuel, Marie, Pierre, Félix, Isidore, fils du colonel de Gramont, Pair de France, pour sa dévotion à la prière dans sa Chapelle (Saint-Claude).
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Caderousse.
Eglise Saint Michel. Au plafond, les décorations se développent en torsades appelées liernes et tiercerons. Cette architecture se termine à l’extrémité de chaque intersection des ogives par des motifs sculptés (détruits au moment des événements du XVIIIe siècle).
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Caderousse.
Eglise Saint Michel. Tribune de la chapelle St. Claude.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel. Cette chapelle est éclairée par 4 fenêtres qui supportent les blasons, de Provence, de l’archevêque d’Avignon, du Comtat Venaissin, de Caderousse et d’Orange.
Les armoiries ont été placées en 1945 par l’abbé Miral, curé de la paroisse.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel. Le repos pendant la fuite en Egypte. Huile sur toile du XVIIe, proche du tableau du peintre italien dit l’Albane.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel. La chapelle du curé André Fayssat. C’est en 1489, le 8 novembre que ce prêtre de Caderousse, fit élever cette chapelle pour y être enseveli. Elle est dédiée à Notre-Dame-de-Consolation et aux Saints Blaise et Maximin. En 1931, elle était appelée Chapelle de Sainte-Anne et on y célébrait des offices pour la communauté de l’Abbé Fayssat. Elle ne possède qu’une travée d’ogives.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel. Sculpture en marbre blanc du XVIème représentant St. Antoine de Padoue.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel. Ste Anne et Marie.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel. La Présentation de Jésus au temple.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel. La seconde chapelle des Syndics. C’est le 1er août 1522 que sa construction est commencée. C’est Jean de Paris qui se voit confier la tâche de construction de la 5e chapelle. Cette chapelle est plus grande et comporte deux travées d’ogives et deux ouvertures en arcade sur la nef, le prix fait est de 240 florins et les arcades sont du même modèle que les autres ouvertures de la chapelle. Elle est bâtie en l’honneur du corps du Christ de Sainte-Anne et de Saint-Eloi. Elle n’abritait pas d’autel. La vocation de cette construction avait un but de cohérence architecturale. Cet ajout fut terminé le 9 mars 1525.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel. St Eloi.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel. St Roch.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel. En 1808, une tribune a été érigée. Elle a été démolie en 1926. Il ne subsiste aujourd'hui que deux corbeaux latéraux.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel. Croix érigée en avril 1576, oeuvre du serrurier Barthélémy Simonet.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel. Château de Guillaume d’Ancezune, construit en 1601 par Louise d’Ancezune-Cadart, puis légué aux Gramont en 1768.
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Caderousse.
Eglise Saint Michel. Château de Guillaume d’Ancezune, construit en 1601 par Louise d’Ancezune-Cadart, puis légué aux Gramont en 1768.
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Caderousse.
Le presbytère.
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Caderousse.
Le presbytère.
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Caderousse.
Le presbytère.
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Caderousse.
maison abandonnée après une crue.
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Caderousse.
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Caderousse.
Le campanile.
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Caderousse.
La maison d’Ancezune. Dénommé communément « Château Vieux », il ne reste de sa gloire passée que les vestiges du porche d’entrée et les fenêtres à meneaux
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Caderousse.
La maison d’Ancezune. Ce château du XIIe siècle accueillit temps Je nombreuses personnalités :
Le 17 janvier 1523, le roi René et sa cousine la princesse Nassau rendent visite à la maison d’Ancezune ;
Le 29 mars 1524, escortés de 2000 hommes, le roi François Ier et les ducs d’Alençon et du Berry y séjournent 13 jours ;
Le 12 août 1565, le roi Charles IX et Catherine de Médicis, sa mère, s’invitent chez les Ancezune ,
Le 11 juin 1600, Marie de Médicis, venant de Marseille, fait étape au château avant de continuer sur Paris pour son mariage avec le roi de Navarre (Henri IV) ;
Le 19 novembre 1622, Louis XIII loge chez les Ancezune.
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Caderousse.
La maison d’Ancezune.
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Caderousse.
La maison d’Ancezune.
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Caderousse.
Hôtel de ville. Sur son fronton est écrit en latin : bâtiment public consulaire reconstruit par souscription en l’an 1752 par Messieurs les consuls Joseph Berbiguier et Jérôme Raymon.
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Caderousse.
Façade de l'Hôtel de ville de Caderousse avec marques (plaques noires à gauche) des inondations historiques de 1827, 1840 et 1856.
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Caderousse.
De bas en haut, niveaux des années 1827, 1840 et 1856.
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Châteauneuf-du-Pape.
Comme tout village typiquement provençal, Châteauneuf du Pape dispose d'un point d'eau principal, la Grande Fontaine, où les hommes et animaux venaient se désaltérer et les lavandières se rencontrer autour du lavoir (1744) qui la jouxtait jusqu'en 1977, date de sa destruction.
La source qui alimente cette fontaine est située à plusieurs kilomètres de là, à la sortie du village, au lieu-dit du Grand Pierre.
La Grande Fontaine de Châteauneuf du Pape est mentionnée pour la première fois dans un document de 1635, mais sa construction est certainement plus ancienne. Elle fait partie de ces fontaines dites “de prestige" au rôle décoratif important. Agrémentée de sculptures et d’ornements, elle est idéalement située place du Portail (ancienne entrée principale de la ville) à la vue de tous.
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Châteauneuf-du-Pape.
Sur le fût central, quatre visages aux allures mystiques fixent avec insistance le précieux liquide. Ces quatre nymphes, génies de l’eau, veillent depuis
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Châteauneuf-du-Pape.
En 1344, le village prospère et atteint deux mille habitants. Une deuxième enceinte de remparts est alors construite et protégera la cité jusqu'au milieu du XIXe siècle.
Au cours des siècles, ces murs sont endommagés et finalement détruits pour répondre à des besoins d’agrandissement du village. Icci se trouvait l’ancienne porte fortifiée, entrée principale de la cité.
Appelée "Porte d’Avignon" ou “Grand Portail", elle était pourvue au Moyen Âge d’un pont-levis. Réaménagée au cours des siècles, elle sera détruite en 1842.
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Châteauneuf-du-Pape.
Sous l’Ancien Régime, l'administration de la Ville était organisée autour de trois consuls, élus pour une année, par tous les chefs de famille.
Cette demeure abrite depuis 1764 la "Maison Commune et Consulaire" et encore à ce jour, l'Hôtel de Ville de Châteauneuf du Pape.
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Châteauneuf-du-Pape.
Siège de l’administration communale, elle fut également à cette époque, le lieu où étaient précieusement conservées les archives, dans lesquelles étaient consignées les reconnaissances des droits et des privilèges obtenus tout au long des siècles par les habitants. Le parchemin le plus ancien date de 1157, copie d’un manuscrit écrit au Xe siècle.
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Châteauneuf-du-Pape.
La "Maison Commune et Consulaire" était installée dans cette bâtisse. On ne retrouve son emplacement qu’à partir de 1633.
Elle était le haut lieu de rassemblement des consuls et des grands chefs de famille qui constituaient le Parlement Général.
Idéalement située face à la tour de défense (actuel clocher), où étaient entreposées les archives de la Ville, sous la surveillance du clergé.
Certainement pour préserver les droits et avantages des habitants face au seigneur spirituel et temporel du lieu, l'Archevêque d’Avignon, la "Maison Commune et Consulaire” déménagea en 1766, avec ses archives, dans ce qui est actuellement l’Hôtel de Ville.
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Châteauneuf-du-Pape.
Rue Porte Rouge.
Même si l’imaginaire populaire laisse à penser que cette rue doit son nom au sang versé lors des massacres de la Révolution, il n’en est pas réellement ainsi.
Cette rue doit son nom à la Porte Nord de l’ancien rempart, aujourd'hui encore existante. En effet, la “Porte Ourouse" littéralement en provençal “Porte venteuse” (ouro = vent), indique l’entrée nord du village exposée au Mistral.
Cette dénomination est due à une mauvaise traduction sur le cadastre napoléonien de 1810, devenue par déformation la "Porte Rouge.
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Châteauneuf-du-Pape.
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Châteauneuf-du-Pape.
L'église Notre Dame de l'Assomption. Très certainement construite en même temps que les premières fortifications, l'église sera antérieure à 1155. A l'angle Sud-Est de l'église était accolée une tour de défense pourvue de meurtrières. Des chapelles complètent l'édifice au cours des siècles suivants.
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Châteauneuf-du-Pape.
L'église Notre Dame de l'Assomption. L'église sera agrandie en 1783 puis entre 1853 et 1859. L'édifice actuel correspond à celui de la fin du XIXème siècle.
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Châteauneuf-du-Pape.
L'église Notre Dame de l'Assomption. Porche d'entrée.
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Châteauneuf-du-Pape.
L'église Notre Dame de l'Assomption. Porche d'entrée.
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L'église Notre Dame de l'Assomption. Porche d'entrée.
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Châteauneuf-du-Pape.
L'église Notre Dame de l'Assomption. Porche d'entrée.
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Châteauneuf-du-Pape.
L'église Notre Dame de l'Assomption. De l'église primitive de style roman, il ne reste plus que les travées voûtées en plein cintre avec doubleaux. les deux nefsd latérales ont été ajoutées entre 1853 et 1859.
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Châteauneuf-du-Pape.
L'église Notre Dame de l'Assomption. Vitrail du Bienheureux St Pierre de Luxembourg, patron du village depuis 1892. Né en 1369 à Ligny-en-Barrois et mort en 1387 à Villeneuve-lès-Avignon. En 1384, à l'âge de 15 ans, il est nommé évêque de Metz par l’antipape Clément VII, puis cardinal en 1386 et vint en Avignon sur l'ordre du Pape. Il est réputé gratifié d'extases, au cours desquelles le Christ lui apparaît. Sur l'emplacement de la plus célèbre d'entre elles, à Châteauneuf-du-Pape, une chapelle sera édifiée.
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Châteauneuf-du-Pape.
L'église Notre Dame de l'Assomption. Les vitraux ont été offerts par les différentes congrégations religieuses.
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Châteauneuf-du-Pape.
L'église Notre Dame de l'Assomption. Le côté droit est dédié à la Vierge.
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Châteauneuf-du-Pape.
L'église Notre Dame de l'Assomption. Ste anne et Marie.
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L'église Notre Dame de l'Assomption. La Vierge.
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Châteauneuf-du-Pape.
L'église Notre Dame de l'Assomption. Les chapelles latérales sont dédiées respectivement à la Vierge Marie et à Joseph. La Vierge, entourée de l'arbre de Jessé et surmontée de Dieu le Père.
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Châteauneuf-du-Pape.
L'église Notre Dame de l'Assomption. Statue de Notre Dame de l'Assomption, la Vierge Marie, à qui est dédiée l'église.
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L'église Notre Dame de l'Assomption.
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L'église Notre Dame de l'Assomption.
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L'église Notre Dame de l'Assomption.
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Châteauneuf-du-Pape.
L'église Notre Dame de l'Assomption. Le côté gauche est dédié à la Saint Joseph.
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L'église Notre Dame de l'Assomption. Chemin de croix en plâtre.
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Châteauneuf-du-Pape.
L'église Notre Dame de l'Assomption. Saint Théodore.
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Châteauneuf-du-Pape.
L'église Notre Dame de l'Assomption. Saint Paul.
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Châteauneuf-du-Pape.
L'église Notre Dame de l'Assomption. Dtatues de Saint Vincent, Saint Eloi et Saint Marc.
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L'église Notre Dame de l'Assomption.
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L'église Notre Dame de l'Assomption. Saint Marc.
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Châteauneuf-du-Pape.
L'église Notre Dame de l'Assomption. Statues de Saint Anne, Sainte Marie et Saint Joseph.
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L'église Notre Dame de l'Assomption. Saint Joseph.
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Châteauneuf-du-Pape.
L'église Notre Dame de l'Assomption. Les chapelles latérales sont dédiées respectivement à la Vierge Marie et à Joseph. St Joseph entoiré par St Marc et Pierre de Luxembourg.
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L'église Notre Dame de l'Assomption.
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L'église Notre Dame de l'Assomption. Vitrail qui représente l'élévation de Marie
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Châteauneuf-du-Pape.
L'église Notre Dame de l'Assomption.
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L'église Notre Dame de l'Assomption. L'église possède une chaire en pierre de Velleron, œuvre du sculpteur Lafitte.
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L'église Notre Dame de l'Assomption.
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L'église Notre Dame de l'Assomption.
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L'église Notre Dame de l'Assomption. Un orgue est là depuis 2008, dont la partie originelle date de 1870.
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Châteauneuf-du-Pape.
Le château. Il est construit à l'initiative de Jean XXII, élu pape en 1316. Les travaux débutent en 1317 et s'achèvent 16 années plus tard, en 1933. Les tuiles et la chaux utilisées sont produites dans le village. Les pierres proviennent de la colline du château et des carrières de pierres de Courthézon, village voisin. La charpente est constituée de bois italien, de la région de la Ligurie dans le Nord de l'Italie.
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Châteauneuf-du-Pape.
Le château. Le château est composé d'un important corps de logis, de quatre tours et de trois grandes salles; la salle basse ou Cellier pontifical destiné à stocker aliments, matériel et armes, la grande salle au premier étage, lieu des festivités de l'époque et la salle du deuxième étage qui devait constituer les appartements du pape. Un jardin d'agrément est aménagé autour du château, ainsi qu'un parc d'environ 10 hectares où sont cultivés des vignes, des oliviers et des arbres fruitiers.
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Châteauneuf-du-Pape.
Le château. Après le départ des papes, le château n'est plus entretenu. Lors des guerres de religion, il est pillé et incendié. A la révolution, le château est vendu comme bien national. Des habitants du village se regroupent pour l'acheter. En 1892, le château est classé comme monument historique. Les premiers travaux de restauration débutent en 1906. Lors de la seconde guerre mondiale, le château est utilisé comme poste d'observation par les troupes allemandes et des explosifs y sont entreposés. Menacés par l'arrivée des Américains, le 20 août 1944, les troupes allemandes dynamitent le donjon, détruisant ainsi toute la partie Nord du château.
