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Appartement ancien régime. Grand cabinet.
Table d’applique et trumeau. France, 18e siècle. Bois sculpté peint et doré, marbre, trumeau de glace en bois sculpté peint et doré.
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Appartement ancien régime. Grand cabinet.
Laurent Ratto. Plafond à la française, 1er tiers du XXe siècle, polychromie. En usage du Moyen Âge jusqu'au XVIIe siècle, ces plafonds peuvent être ornés d'armoiries et de tout type de scènes. Celui du grand cabinet reçoit un décor qui puise dans le répertoire maniériste des grotesques où animaux fantastiques, sphinges ailées, masques pompéiens et fleurs de lys stylisées se côtoient.
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Appartement ancien régime. Grand cabinet.
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Appartement ancien régime. Grand cabinet.
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Salle du Roi.
Erigée au 13e siècle, cette « grand’salle » était la pièce principale du logis seigneurial, lieu de la vie publique du baron. Agrandie au 15e siècle, elle arborait alors une cheminée monumentale aux armes des Adhémar. Au 18e siècle, elle est désignée comme la salle du roy car elle présentait un portrait de Louis XV. Laissée à l’abandon à partir de la Révolution française, elle se dégrade progressivement. La cheminée est démantelée et vendue dans les années 1900 par Boniface de Castellane. Réaménagée en 1918, la salle reçoit un décor luxueux et éclectique, reflet de son prestige d’antan, dont le point d’orgue est la cheminée néo-Renaissance ornée des armes de France. Louis Adhémar y reçoit le roi François Ier et la cour de France en 1533, de retour de Marseille après le mariage du duc d'Orléans, futur Henri II, avec Catherine de Médicis.
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Salle du Roi.
C'est Marie Fontaine qui remplace l'ancienne cheminée par celle-ci, ornée des armes de France : d'azur à trois lys d'or, surmontés de la couronne royale, entourés du collier de l'ordre de Saint-Michel.
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Salle du Roi.
Cabinet. Paris, 17e siècle. Sapin, noyer, placage en ébène et poirier noirci, marqueterie en poirier noirci, houx, palissandre, amarante, satiné, ivoire, miroirs. Le cabinet d’ébène est un meuble d'apparat produit dans la région parisienne entre les années 1640 et 1650, à la suite de l'importation de la technique flamande et germanique de l'ébénisterie en France. L'iconographie du cabinet de Grignan évoque un répertoire mythologique et biblique. La partie supérieure qui repose sur un piétement à six colonnes est fermée par de grands vantaux qui figurent des épisodes de l'ancienne testament.
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Salle du Roi.
Les deux grands vantaux sont sculptés de deux épisodes de l'ancienne testament : Assuérus et Esther à gauche et David et Abigaïl à droite.
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Salle du Roi.
Portrait présumé de Monseigneur Louis Sextius de Jarente de La Bruyère. France, 18e siècle. Huile sur toile.
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Salle du Roi.
Console. Rome (Italie), vers 1730. Bois sculpté et doré, placage de marbre vert antique sur plaque de pépérin.
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Salle du Roi.
Plafond à la française.
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Salle du Roi.
Portrait de Marie Fontaine, alors agée de 64 ans, par Frédérique Vallet-Bisson (1865-1949). France, 1917. Huile sur toile. L'arrière-plan est occupé par des éléments théâtraux structurants, tels que la base d'une colonne en marbre et un tombé de rideau ocre. Le fauteuil de style Louis XIV, muni d’un haut dossier est recouvert d'une étoffe aux tons verts, rappelle des modèles similaires acquis par Marie Fontaine. Cette dernière pose le pied sur un carreau, coussin carré en velours destiné au XVIIe siècle à s'asseoir ou s’agenouiller.
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Salle du Roi.
Portrait présumé d'Octave Gasparini. Atelier de Claude Arnulphy (1697-1786). France, 1722. Huile sur toile.
Portrait de jeune femme. France, 17e siècle. Huile sur toile.
Portrait présumé de Mme Julien Mignolas. France, 18e siècle. Huile sur toile.
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Le château de Grignan.
Autel. Provence, 18e siècle. Bois sculpté, peint et doré.
La déploration des anges sur le Christ mort. Lombardie (Italie), 17e siècle. Huile sur toile.
A droite, sur le mur : The unnamed feeling. Andrea Mastrovito (né en1978). Grignan, 2015. Plâtre incisé.
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Chambre de Tournon.
Adossée à la grande salle médiévale, cette chambre est construite à la fin du 15e siècle par Gaucher Adhémar de Monteil, baron de Grignan. Attribuée à son épouse, Diane de Montfort, elle est ensuite dévolue à sa belle-fille, Anne de Saint-Chamond, nièce du cardinal de Tournon, éminent conseiller du roi François Ier. Au regard d’un inventaire de 1555, son décor constituait alors l’un des plus luxueux du château. L’actuel aménagement (cheminée, plafond à la française) associé à certaines pièces du mobilier (coffre italien) évoque l’atmosphère d’un intérieur Renaissance.
Lit à la duchesse. Provence, 18e et 19e siècles. Noyer sculpté et peint, lampas broché, taffetas et bourrette de soie.
Table de milieu. 17e siècle. Noyer sculpté.
Chaise. France, 17e siècle. Noyer, tapisserie.
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Chambre de Tournon.
Tenture de l'histoire d'Ariane. Epicharis interrogée par Trébace.
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Chambre de Tournon.
Tenture de l'histoire d'Ariane. Mélinte accuse Dioclès devant les juges.
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Entrée Renaissance.
Construite dans les années 1500 par Gaucher Adhémar, cette entrée comprend un escalier droit voûté sur croisées d’ogives. Reliant l’ancien logis médiéval à la galerie d’un appartement situé en contrebas, elle constitue l’axe principal du château jusqu’à la fin du 17e siècle. En ruine au début du 19e siècle, elle est reconstruite à l’identique dans les années 1920. Les armes de la famille des Adhémar sont composées d'un écu d'or et de trois bandes d'azur. Marie Fontaine insère celles de la branche maternelle de sa famille, les comtes de Heerdt : un écu d'argent et une bande noire.
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Entrée Renaissance.
L'escalier d'apparat est couvert d'une voûte d'ogives, d'influence encore gothique en ce tournant du XVIe siècle.
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Entrée Renaissance.
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Entrée Renaissance.
Laurent Ratto, décor peint, 1er tiers du XXe siècle. Sur les voûtains, des peintures néogothiques entourent le nom de quatre figures centrales de la famille Adhémar, seigneurs de Grignan durant plus de cinq siècles.
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La galerie.
Érigée à la fin du 15e siècle, la galerie est intégrée à l’appartement de Gaucher Adhémar de Monteil, baron de Grignan. Directement accessible de l’escalier droit, cette vaste salle « plus longue que large » est un espace fonctionnel qui distribuait deux chambres nobles aujourd’hui disparues. Pièce emblématique de la Renaissance française, elle se transforme à l’occasion en pièce de réception. Son décor actuel comprenant cheminées armoriées, boiseries en noyer, étoffe brochée (brocatelle) et bras de lumière en fer forgé s’inspire du 16e siècle. Désormais lieu de visite et de manifestations artistiques et culturelles, la galerie retrouve sa double fonction de déambulation et de réception.
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La galerie.
Abandonnée à la Révolution française avant d'être pillée jusqu'en 1838, la galerie est reconstruite dans les années 1920 par Marie - Fontaine. Inspirée par les périodes glorieuses du château. Elle opte dans cette pièce pour un style néo-renaissance : à la teinte chaude des lambris en noyer et du parquet en chêne, répond la blancheur des cheminées. Soucieuse de s'inscrire dans la lignée des seigneurs de Grignan, elle y place leurs blasons surmontés de celui de sa grand-mère maternelle, Theodora van Heerdt (en haut).
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La galerie.
Blasons des seigneurs de Grignan surmontés de celui de la grand-mère maternelle de Marie Fontaine, Theodora van Heerdt.
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La galerie.
Importée d'Italie, la mode des galeries de tableaux se développe en France au 16e siècle. Mêler des portraits de famille à ceux de personnages puissants permet de glorifier ses ancêtres», d’exposer ses alliés et d'honorer le roi. L’accrochage de la galerie répond à ces principes : les effigies des Adhémar (la comtesse de Rochebonne, sœur du comte de Grignan, et Gaucher Adhémar y côtoient les princes de sang, Louis XIV, la Grande Mademoiselle, une princesse).
En haut : Portrait présumé de Thérèse de Grignan, comtesse de Rochebonne. Provence, fin du 17e siècle. Huile sur toile ; Portrait présumé d'une princesse. Milieu du 18e siècle Huile sur toile.
En bas : Portrait présumé de Gaucher Adhémar. France, 17e siècle Huile sur toile. Revêtu d'une armure d'apparat il est agenouillé sur un prie-Dieu recouvert d'une étoffe écarlate arborant le blason familial entouré du collier de l'ordre de Saint-Michel ; Portrait de Louis XIV. France, fin du 17e siècle, début du 18 siècle. Huile sur toile.
Au centre : Portrait présumé d’Anne-Marie-Louise d’Orléans, duchesse de Montpensier. Louis Elle, dit Ferdinand l’Aîné (1612-1689) France, 17e siècle. Huile sur toile.
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La galerie.
Scène de concert. Italie, début du 17e siècle ? Huile sur toile.
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La cour du puits.
Pourvue d'un puits et d'une citerne en sous-sol, la cour haute du château est fermée depuis le moyen âge. Au tournant du XVIe siècle, le baron Gaucher Adhémar de Monteil, puis son fils Louis, métamorphosent et embellissent l'austère forteresse en un château d'agrément. Avant que la grande façade méridionale soit commandée, la cour du puits reçoit trois nouvelles façades au décor raffiné. A gauche, la longue galerie des Adhémar. Les deux autres façades reçoivent un décor plus riche. Dans l'angle de la cour, la tour carrée est percée d'une porte, autrefois surmontée des armes du baron de Grignan. Cette tour belvédère coiffée d'une coupole est l'ancienne entrée du château.
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La cour du puits.
La longue galerie des Adhémar est percée de six fenêtres à meneaux. Elle est rythmée de gargouilles : il s'agissait à l'origine de chevaux marins que Marie Fontaine remplacera par les sept péchés capitaux.
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La cour du puits.
Cinq des sept péchés capitaux.
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La cour du puits.
Les sept péchés capitaux.
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Parvis de la collégiale Saint-Sauveur.
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Parvis de la collégiale Saint-Sauveur.
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Parvis de la collégiale Saint-Sauveur.
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La collégiale Saint-Sauveur.
La terrasse, construite au milieu du 16ème siècle sur le toit de la collégiale de Grignan, constitue un ornement pour le château et une somptueuse ouverture sur le paysage.
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Vue de la terrasse.
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Vue de la terrasse.
Le Mont Ventoux.
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Grignan.
Croix au sommet de la rue Montant au Château et au départ du chemin de ronde.
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Le chemin de ronde.
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Le chemin de ronde.
Le sommet du beffroi.
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Le chemin de ronde.
A gauche, la tour de Chamaret, dernier témoin de la forteresse féodale primitive bâtie entre le 12ème et le 14ème siècle.
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Le chemin de ronde.
En hau, le bout de la balustrade de la cour du puits.
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Le chemin de ronde.
Balustrade de la cour du puits. Trace du pont-levis du château féodal.
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Le chemin de ronde.
La collégiale Saint-Sauveur au bout du chemin de ronde.
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La collégiale Saint-Sauveur.
La collégiale Saint-Sauveur à Grignan a été construite entre 1535 et 1543 en contre bas du flanc sud-ouest du château. L'édification de la façade principale a connu au moins deux étapes de construction. Une première avec la tour abritant le clocher puis une seconde, pleine à sa base, rétablissant la symétrie, au nord. La façade Renaissance qui contraste avec l'intérieur gothique de l'édifice est à rapprocher du décor architectural des façades de la cour du puits du château réalisée autour de 1543. La couverture en terrasse qui coiffe la collégiale, est par sa superficie, aussi audacieuse qu'originale. En 1680, le parapet de la terrasse est remplacé par une balustrade.
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Sur le parvis.
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La collégiale Saint-Sauveur.
Sous la cour du puits. En 1484, Gaucher Adhémar de Monteil fonde un collège de prêtres dans l'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste. En 1515, l'église est érigée en collégiale avec un chapitre de chanoines. Gaucher Adhémar veut en faire une collégiale funéraire pour sa famille. Da décision de construire une nouvelle église collégiale est prise en 1526. C'est Louis Adhémar de Monteuil, proche du roi François Ier après son mariage avec la nièce du cardinal de Tournon, qui entreprend de construire, de 1535 à 1544, une collégiale funéraire au goût du jour. Le 12 janvier 1535, le bâtiment est commandé au maître maçon Jean de l'Occhia, ou Jean Delauche. Il a encore une structure gothique. Le bâtiment est achevé avant 1539. 1562 - 1568 : troubles occasionnés par les guerres de Religion ; en 1566, saccage de la façade, la grande porte est abattue. La Collégiale devient cependant église paroissiale. 1654 : Louis Gaucher Adhémar, comte de Grignan, fait réédifier la façade. 1696 : décès de Madame de Sévigné au château de Grignan le 17 avril. 1789 : suppression du Chapitre. 1793 : le 13 septembre, viol des tombeaux des Adhémar ainsi que celui de la Marquise de Sévigné dans la crypte du chœur.
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La collégiale Saint-Sauveur.
Entre 1538 et 1540, Louis Adhémar de Monteil est nommé ambassadeur à Rome. Cette nomination va probablement être décisive pour la reprise des travaux de la façade avec un portail à l'antique dont les travaux ont été confiés entre 1539 et 1542 au maître maçon picard Antoine Soysson. Ce portail, sur le modèle antique de l'arc de triomphe, présente une baie en plein cintre et des colonnes corinthiennes supportant le fronton triangulaire. Le tympan renferme l’inscription suivante : « Au Dieu Très haut, au Sauveur transfiguré, Louis Gaucher Adhémar, comte de Grignan, réédifia en 1654 ce portique détruit par la rage des Calvinistes ».
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La collégiale Saint-Sauveur.
Au-dessus du portail, magnifique rosace en pierre, de style gothique flamboyant, de 3,80 m de diamètre.
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La collégiale Saint-Sauveur.
Cet édifice se rattache au gothique méridional tardif avec une nef unique divisée en 4 travées et un chevet pentagonal. Le chevet formant la 4ème travée sert de sanctuaire. La 3ème travée sert de chœur, les deux autres forment la nef. Les voûtes sur doubleau et croisée d'ogives, les fenêtres à remplage ainsi que les deux tours carrées appartiennent également à cette époque. Le retable du maître-autel et l'orgue datent pour leur part du XVIIe siècle. Dans le chœur, sur le mur de gauche « Déposition de croix », signé Louis Candide Boulanger, cadeau de l'empereur Napoléon III. La longueur de l’édifice est de 40,39 m, la largeur de 12,35 m et la hauteur sous clef de voûte est de 17,02 m
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La collégiale Saint-Sauveur.
Les colonnes de chaque côté du bâtiment, appuyées sur les murs, portent les initiales D.O.S. (Deo Optimo Salvatori) qui sont celles du saint patron de l’église. Le mur nord, adossé au rocher, n’a permis que le percement de la porte de la tribune seigneuriale, située à 15 m de haut. Le mur sud comptait 5 ouvertures, une autre se trouvait derrière le grand autel. Elles furent murées en totalité ou en partie lors des divers aménagements qui eurent lieu aux siècles suivants : pose du retable du grand autel, mise en place des orgues, percement de la chapelle de la Vierge, etc...La tribune au fond de l'église fut construite en 1664, on y voit les tableaux représentant Sainte Lucie, Ecce Homo, saint Eloi (?).
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La collégiale Saint-Sauveur.
La tribune sur trompe, située à 15 m de haut, communiquait avec la basse-cour du château. Elle permettait à la famille du seigneur d'assister aux offices. Les vitraux sont en cours de réalisation en 1544.
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La collégiale Saint-Sauveur.
Les fonts baptismaux datent de 1687 et sont surmontés de la statue de Saint Jean Baptiste ; l'armoire de style Louis XIV s'orne de 3 panneaux représentant les symboles bibliques de l'eau.
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La collégiale Saint-Sauveur.
Au-dessus de l'autel, un tableau représente « Elisabeth de Hongrie soignant un blessé » , signé Oscar Gué (1809 -1877). Tableau de l'autel : la Sainte Famille, copie d'un tableau de Sanzio Raffaello dit Raphaël
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La collégiale Saint-Sauveur.
Autel du Sacré-Coeur. Les autels du XVIIème. siècle, actuellement adossés au mur de gauche, étaient à l’origine disposés de chaque côté du chœur. Ils ont été déplacés au XVIIIème. siècle.
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La collégiale Saint-Sauveur.
Le retable en bois doré fut offert à la Collégiale par le doyen du Chapitre, Charles d’Inguimbert ; il a été mis en place en 1634. Il est architecturé à fronton triangulaire brisé, bois sculpté, doré.
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La collégiale Saint-Sauveur.
Le retable en bois doré fut offert à la Collégiale par le doyen du Chapitre, Charles d’Inguimbert ; il a été mis en place en 1634. Il est architecturé à fronton triangulaire brisé, bois sculpté, doré.
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La collégiale Saint-Sauveur.
Sur le tombeau de l'autel, le mouton couché sur la croix symbolise le Christ victime.
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La collégiale Saint-Sauveur.
Le grand autel en bois doré a succédé à celui d’origine, en marbre. Le Bon Pasteur figure sur la porte du tabernacle. A gauche, un médaillon représente le pape Paul III, à droite Charles d’Inguimbert, doyen du Chapitre.
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La collégiale Saint-Sauveur.
Le tableau du grand autel « la Transfiguration » date de 1630 ; il est signé Guglielmus Ernestinus Grève. Lors de la Transfiguration Jésus change d'apparence corporelle pendant quelques instants de sa vie terrestre, pour révéler sa nature divine à trois disciples, Pierre, Jacques, et Jean. Moïse est à gauche, et Élie à droite. Au-dessus, dans un petit tableau, Dieu le Père, bénissant de la main droite et tenant dans la gauche le globe crucifère.
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La collégiale Saint-Sauveur.
Détail de la base des colonnes, sculptée en bas-relief d'un portrait d'homme en médaillon et d'un cartouche à chutes de végétaux, bois sculpté, doré. Le pape Paul III qui érigea l'église en collégiale, par la bulle du 28 septembre 1539, ce qui augmenta considérablement les revenus de son chapitre. Les chanoines entrèrent dans la collégiale le 1er janvier 1543.
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La collégiale Saint-Sauveur.
Charles d’Inguimbert, doyen du Chapitre.
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La collégiale Saint-Sauveur.
Sur les boiseries du chœur, qui datent du XVIIème. siècle, entourant le grand autel, 4 hauts reliefs en bois doré représentent les 4 évangélistes et leurs symboles traditionnels. A gauche, Marc et le lion, Matthieu et l’homme ailé entourent le tableau du Christ tendant la main à St Pierre au lac de Tibériade
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La collégiale Saint-Sauveur.
Le Christ tendant la main à St Pierre au lac de Tibériade.
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La collégiale Saint-Sauveur.
A droite, Jean et l’aigle, Luc et le taureau entourent le tableau de la Samaritaine au puits de Jacob.
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La collégiale Saint-Sauveur.
La Samaritaine au puits de Jacob.
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La collégiale Saint-Sauveur.
La dalle funéraire de Madame de Sévigné, située à gauche au pied du grand autel.
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La collégiale Saint-Sauveur.
En 1543, les boiseries initiales et les stalles sont réalisés par Eustache et Alexandre Coulombet, menuisiers à Pont-Saint-Esprit. Les orgues furent construites en 1663 par le facteur flamand de Namur, Charles le Royer. Son installation a nécessité l'occultation partielle de la baie du demi-transept sud. Il a été reconstruit en 1883 par Eugène Puget avec notamment l'élargissement du buffet originel sur les côtés ; puis restauré en 1964 par Ernest Muhleisen dont les successeurs ont réalisé un relevage en 2002. Le buffet est classé. Au sommet, statue en bois stuqué de l'Immaculée Conception, 18e siècle ou 19e siècle.
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La collégiale Saint-Sauveur.
Les places des fabriciens furent mises en place au XVIIème. siècle, mais elles étaient d’abord destinées aux chanoines.
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La collégiale Saint-Sauveur.
La chaire, de Serres Etienne (menuisier), date de 1848. On y accède par un escalier extérieur à la nef.
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Grignan.
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Grignan.
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Grignan.
184
Grignan.
Rue Saint Sauveur.
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Grignan.
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Grignan.
La Calade.
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Grignan.
Au Moyen Âge, le four banal désignait à la fois la propriété du seigneur et l'obligation faite à ses sujets d'utiliser cet équipement moyennant redevances : le « vingtain », ou vingtième partie prélevée sur la cuisson. Le four banal, abandonné avant la Révolution, fut transformé en habitation au XIXe siècle, puis partiellement ruiné au milieu du XXe siècle. Du four proprement dit, ou chambre de cuisson, ne subsiste que l'immense voûte dont les dimensions rappellent l'usage collectif de l'équipement. Les voûtes ruinées qui le précèdent sont les restes d'une maison qui avait été bâtie devant.
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Grignan.
Rue Montant au Château.
189
Grignan.
Rue Montant au Château.
190
Grignan.
Rue d'Or. Emplacement d'un escalier.
191
Grignan.
Rue d'Or. Au fond, le beffroi.
192
Grignan.
Rue Saint Louis.
193
Grignan.
Rue Saint-Louis.
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Grignan.
Rue Saint Louis.
195
Grignan.
Rue Saint Louis. Emplacement d'une ancienne boutique.
196
Grignan.
Rue Saint Louis.
197
Grignan.
Rue Saint Louis. Une fenêtre moulurée.
198
Grignan.
En face, rue de la Traverse.
199
Grignan.
Rue Saint Louis.
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Grignan.
Tour de la porte du Tricot de l'enceinte de la ville, ou beffroi. Cette porte fortifiée est l'une des deux portes fortifiées ayant subsisté à Grignan. Elle date du XIIIe siècle et a été surélevée en 1600 afin d'accueillir une cloche et une horloge publique qui lui valent son surnom de beffroi. Le parement de la voûte a été restauré.
201
Grignan.
Hôtel de ville construit en 1857 à l'emplacement des anciennes halles et boucherie du XVIe siècle
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La fontaine Sévigné.
C'est sur l'ancienne place de l'horloge que fut édifiée en 1840 la fontaine sur laquelle devait être érigée en 1857, grâce à une subvention nationale, la statue à l'effigie de la marquise de Sévigné.
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La fontaine Sévigné.
Les armes des Bussy.
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La fontaine Sévigné.
Les armes des Sévigné.
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La fontaine Sévigné.
Statue de la marquise de Sévigné érigée en 1857 sur la fontaine de la place Sévigné. Dès 1851, François-Auguste Ducros, maire de la commune, conçut le projet audacieux d'élever une statue à Madame de Sévigné. Le maire fit appel aux frères Louis et Charles Rochet, sculpteurs parisiens. Louis Rochet, concepteur du monument, réalisa la statue en bronze.
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Grignan.
Rue sous les remparts. Le bourg castral primitif du XIe siècle, groupé autour de son château et probablement fortifié dès le XIIe siècle, connaît sa plus grande expansion au XIIIe siècle avec la puissante famille des Adhémar de Grignan. La nouvelle muraille ceinturant le bourg prend appui sur 12 tours de défense. Les remparts, plusieurs fois remaniées depuis la fin du Moyen Âge, seront soigneusement entretenus jusqu'au XVIIIe siècle et partiellement détruits au XIXe siècle au plus fort de la prospérité économique du village désormais à l'étroit dans ses vieux murs.
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Le lavoir.
Le lavoir public édifié en 1840 dans le style néoclassique est inspiré du temple de l'amour du Petit Trianon. Il fut exécuté dans le cadre de travaux d'aménagement et d'embellissement de la commune voulue par François Auguste Ducros, maire de Grignan entre 1828 et 1868. Le bassin est circulaire et composé de 16 colonnes doriques, avec un soubassement de trois marches. Orné d'un dôme relativement plat sur lequel domine une boule d'amortissement au centre.
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Le lavoir.
A gauche, la partie où on savonnait le linge, à droite le rinçoir. Sa construction se fit en plusieurs étapes et sur différentes périodes. En 1861, un coffre circulaire est greffé afin de faciliter la lavage. En 1894, la reconstruction du bassin est ordonnée puis en 1907 et 1987 ce fut la restauration de la coupole et l'entablement. La pierre qui servit à l'édification du lavoir provient des carrières de Chamaret. Elle reflète une couleur douce et claire.
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Le lavoir.
Le bassin a une envergure de 6 m de diamètre et possède un jet d'eau central. Situé en contrebas du village perché, le lavoir et sa place était le point de rencontre des lavandières qui venaient laver et taper le linge avec leurs battoirs. Le linge ensuite blanchit séchait au soleil. Le Comte de Grignan aimait également y recevoir ses invités pour des jeux et organisait très souvent des réunions. Un lieu d'échange et de plaisir
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Le lavoir.
Le plafond. Une fresque en hommage aux lavandières est peinte à l'intérieur du dôme en septembre 2021 par l'artiste Charley Case.
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Le mail.
La promenade publique du jeu du mail et le Grand Faubourg furent créés vers 1550 à l'initiative du baron Louis Adhémar. Le jeu, ancêtre du croquet du golf, consistait à propulser une boule en bois avec un mail ou maillet vers un objectif choisi.
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Grignan.
Château de Grignan, côté ouest (bâtiments sur la cour du puits) et collégiale Saint-Sauveur.
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Grignan.
Château de Grignan, côté ouest (bâtiments sur la cour du puits) et collégiale Saint-Sauveur.
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Chapelle Saint-Vincent de Grignan.
Elle se situe au cimetière. C'est aujourd'hui le monument le plus ancien de Grignan. De style roman primitif, la chapelle date du XIe siècle. Elle devint église paroissiale du milieu du XIIIe à la fin du XVe siècle. La nef fut alors agrandie d'une travée sur laquelle fut remonté le portail de tradition romane, et la chapelle reçut une nouvelle voûte en berceau brisé, le chevet pentagonal est le fruit d'un remaniement plus tardif du XVIIe ou du XVIIIe siècle.
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Chapelle Saint-Vincent de Grignan.
Elle abrite une œuvre « Les heures lumineuses » d’Ann Veronica Janssens. L'intervention principale a lieu au niveau des vitraux, par les ouvertures à la lumière naturelle. Elle est complétée d'une double projection de lumière artificielle, abstraite, immatérielle et colorée sur la voûte et le fond de l'abside.
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