Monteux, l'Harmas de Sérignan
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La Porte Neuve. La construction des remparts de Monteux pourrait remonter au début du XIVe siècle. Les murs avaient 1,50 m d’épaisseur et 10 m de hauteur. Ils étaient flanqués, de distance à distance, de tours rondes ou carrées, couronnées de mâchicoulis et de créneaux, entourés d'un large fossé alimenté par les eaux du Lauzon Ces murailles furent démolies en 1840. De ces remparts, il ne reste que la Porte d'Avignon, la Poterne de la Boucherie et la Porte Neuve ainsi que quelques murailles imbriquées dans les maisons du centre intra-muros et découvertes au hasard de travaux. Ce monument - autrefois Porte Notre Dame - était l'entrée Nord de la ville. Aujourd'hui, deux parties marquent distinctement deux époques. Le côté intramuros daterait du XVème Siècle. C'est au XVIIème siècle que la Porte fut remise en état puis doublée par l'adjonction d'une nouvelle porte, style renaissance, flanquée de meurtrières et surmontée des deux tourelles visibles du côté Nord. Elle prit alors le nom de Porte Neuve.
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La Porte Neuve. Au premier plan, la partie du XVIIe siècle et derrière la partie du XVe siècle. Cette porte était défendue par un pont-levis jeté sur le fossé du rempart. On en a retrouvé les traces lors des récents travaux d'aménagement de la Place de la Glacière.
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La Porte Neuve. Au cours de l'année 1854, la Municipalité programma la démolition de la Porte Neuve dans le cadre d'un vaste projet urbain. Ce dernier prévoyait la vente des terrains de l'ancienne Glacière située à l'Est de la Porte Neuve ainsi que la démolition de cette dernière. Finalement, sur pression de la population, le préfet autorisa le projet mais pas la démolition de la Porte Neuve : « LLa Commune veillera à l'intacte conservation des tours de la Porte Neuve et fera réparer la toiture qui recouvre cette porte. »
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La Porte Neuve.
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La Porte Neuve. Sous son porche, on rendait la justice et le notaire public y passait tous les actes. Sa voûte fut reconstruite en 1730.
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La Porte Neuve. En 2019, la commune a procédé procédé à des travaux d'étaiement de la voûte du monument. Il est à nouveau possible de traverser à pieds la Porte Neuve de Monteux.
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La Porte Neuve.
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Ici sur cette place, près de la Porte Neuve, se trouvait un grand trou couvert dans lequel on entassait de la glace pendant l'hiver afin de pouvoir l'utiliser pendant la saison chaude. C'était la Glacière. Elle avait été construite à la fin du XVIIe siècle. C'était un vaste puits en forme d'entonnoir creusé dans la terre. L'ouverture du haut avait plus de 6 m de diamètre et 10 m de profondeur. Les parois étaient en briques. Au fond, un dallage de pierres disjointes permettait l'écoulement de l'eau de fonte. Le toit était surmonté d'une épaisse couche de paille et d'une bonne épaisseur de terre. Une porte, en haut, s'ouvrait au nord pour le remplissage de neige et de glace en hiver. On couvrait de paille puis de planches chargées de grosses pierres. La glace pouvait être conservée pend
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Trompe-l'oeil.
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L'église Notre-Dame de Nazareth. Vers 1325, les pères Antonins (Hospitaliers de Saint Antoine) cédèrent la chapelle de leur couvent située alors au milieu du bourg aux habitants de Monteux. C'est autour de cette structure primitive et à partir de cette date que fut édifiée, par agrandissements successifs, et sur les ruines de l'ancien couvent des Antonins, l'église actuelle. La partie la plus ancienne de l'église correspond à la chapelle Saint Joseph d'aujourd'hui. Les chapelles furent élevées à différentes époques par les familles nobles qui y établirent leur sépulture. L'église eut à souffrir considérablement des désordres de la Révolution. En 1827, la Commune fit masquer la toiture par la voûte actuelle en plâtre. Mais c'est à cause de la rareté de sa charpente dans le Sud-est de la France, qu'elle fut inscrite au titre des monuments historiques en 1992. En 1606, construction du clocher.
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L'église Notre-Dame de Nazareth. "La tête et les mains". Vincent Lievore. 2013.
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L'église Notre-Dame de Nazareth. Dans les années 1920, pour des raisons d'urbanisme, la façade primitive fut démolie et reconstruite 3,50 m en retrait. La porte d’entrée a 2.64 m de largeur et 5.50 de hauteur. Elle va se rétrécissant, simulant une perspective fuyante.
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L'église Notre-Dame de Nazareth. L’Eglise est orientée vers l’Est. Sa façade, reconstruite en pierres de taille après 1918, est comme d’ailleurs le reste de l’édifice, d’une simplicité monacale. Son architecture porte les signes de la décadence du style ogival du XIVe siècle. Une imposte coupe la porte à la naissance de l’arc et supporte un tympan que décore une statue de la Vierge. La porte est de style gothique. Elle est formée de trois colonnettes engagées dans des nervures et soutenant des chapiteaux unis et dégradés. Le pignon de la façade était, avant 1914, percé d’un oculus, fermé par une verrière. Lors de la réfection du mur de façade, à partir de 1918 trois fenêtres gothiques, ornées de vitraux, furent réalisées enjolivant l’extérieur et éclairant l’intérieur. Ces travaux furent réalisés par M. GILLES, tailleur de pierres, sous la direction de l’architecte Valentin. Le sol de l’église est plus élevé de 0.75m que celui de la place. On accède à l’intérieur par trois marches.
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L'église Notre-Dame de Nazareth. A l’intérieur de l’édifice, l’église n’a qu’une nef de 40m de longueur, 14m de largeur (hors chapelles) et 15 m de hauteur. La voute en charpente, couverte de tuiles, est soutenue par 4 arcs doubleaux qui prennent croissance à 2,65 m au-dessus du sol et se développent sur un rayon de 11m, jusqu’à la toiture. Les deux côtés de la nef sont flanqués de chapelles qui présentent beaucoup de variétés dans leur construction. Les unes sont gothiques, d’autres romanes. Il y en a de profondes et d’autres sans enfoncement. Ces variétés montrent que l’église a été élevée avec seulement les deux chapelles attenantes au sanctuaire, tandis que les autres, à l’exception toutefois de celle de Saint Etienne (aujourd’hui Saint Joseph) qui formait le sanctuaire de l’église primitive, n’ont été édifiées qu’au cours des deux siècles suivants par des familles nobles ou des confréries pour y établir leur sépulture et y ériger un autel au St-Patron.
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L'église Notre-Dame de Nazareth. Charpente apparente. Rareté de ce type d'édifices dans le Sud Est.
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L'église Notre-Dame de Nazareth. FONTS BAPTISMAUX. Au centre, statue de Saint Jacques.
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L'église Notre-Dame de Nazareth. FONTS BAPTISMAUX. Au premier plan, statue de Saint Etienne.
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L'église Notre-Dame de Nazareth. CHAPELLE SAINTE THÉRÈSE. D’abord dédiée à Saint Michel, puis à Sainte Philomène en 1846, et actuellement à Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, cette chapelle présente : au centre, au-dessus de l’autel, un tableau représentant l’Archange Saint Michel terrassant le démon ; de part et d’autre de l’autel, un tableau représentant Sainte Thérèse et un tableau représentant Sainte Rose.
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L'église Notre-Dame de Nazareth. CHAPELLE SAINTE THÉRÈSE. D’abord dédiée à Saint Michel, puis à Sainte Philomène en 1846, et actuellement à Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, cette chapelle présente : au centre, au-dessus de l’autel, un tableau représentant l’Archange Saint Michel terrassant le démon ; de part et d’autre de l’autel, un tableau représentant Sainte Thérèse et un tableau représentant Sainte Rose.
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L'église Notre-Dame de Nazareth. CHAPELLE SAINTE THÉRÈSE. Dans la boiserie, côté droit, une statue de Sainte Marthe.
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L'église Notre-Dame de Nazareth. CHAPELLE SAINTE THÉRÈSE. Dans la boiserie, côté gauche, le buste de Sainte Barbe dans une niche ; une statue de Sainte Thérèse sur un socle.
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L'église Notre-Dame de Nazareth. CHAPELLE SAINT JOSEPH. Dédiée à Saint Etienne en 1489 et à Saint Joseph depuis 1655, cette chapelle est le seul vestige de l'église des Hospitaliers de Saint Antoine dont elle formait le sanctuaire. Avant 1789, elle était entièrement recouverte de boiseries sculptées par Bernus et Grangeon de Mazan et dont il ne subsiste que les panneaux droit et gauche. L’autel est surmonté d'une statue de Saint Joseph portant l’Enfant Jésus. Au bas de cet autel sont représentés en médaillon les outils du menuisier.
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L'église Notre-Dame de Nazareth. CHAPELLE SAINT JOSEPH. Deux tableaux décorent les boiseries : à gauche, Sainte Cécile ;
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L'église Notre-Dame de Nazareth. CHAPELLE SAINT JOSEPH. et à droite la Sainte Vierge.
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L'église Notre-Dame de Nazareth. CHAPELLE DE LA RECONCILIATION. Construite en 1400 par la famille de Villeneuve, cette chapelle appelée autrefois “petite porte” (car elle servait d’entrée secondaire à l’édifice) a été dénommée successivement chapelle Sainte Marthe, chapelle Saint Louis de Gonzague puis, en dernier lieu, chapelle de la Réconciliation. Au centre, on découvre, sur une tablette en pierre, la statue de Saint Roch, située primitivement dans l'actuelle chapelle de Saint Marc.
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L'église Notre-Dame de Nazareth. CHAPELLE DU SACRÉ-CŒUR. Construite en 1336 et dédiée au Sacré-Cœur depuis 1837, elle porta en premier lieu le titre de chapelle de Saint Gens puis celui de chapelle de Sainte Catherine en 1567. Elle présente : au centre, la statue du Sacré-Cœur ; de chaque côté, un confessionnal désaffecté.
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L'église Notre-Dame de Nazareth.
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L'église Notre-Dame de Nazareth. CHAPELLE DU SAINT- SACREMENT ET DE SAINT GENS. Construite vers 1300 par l’aïeul du Sieur Pierre de Féléon, cette chapelle a porté le titre de Saint Pierre jusqu'en 1561, époque à laquelle elle fut dédiée au Sain Esprit puis, en 1837, à Saint Gens. Llle devint chapelle du Saint-Sacrement en 1970, lors de l’installation du Maître-Autel tabulaire. Elle présente : au centre, un tableau représentant la mère de Saint Gens suppliant son fils de revenir à Monteux, œuvre du peintre Lacroix exécutée en 1860 ; à droite, une fenêtre gothique décorée d'un vitrail datant de 1859. L’autel actuel en marbre blanc est également de 1859. Il est l’œuvre de Troussel. On peut voir dans sa partie basse trois scènes de la vie de Saint Gens. De gauche à droite : Saint Gens faisant jaillir l’eau du rocher ; Saint Gens labourant avec la vache et le loup ; la mère de Saint Gens l'implorant de revenir à Monteux.
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L'église Notre-Dame de Nazareth. C’est une abside carrée. Chacun de ses angles était orné d’une colonne en pierre surmontée d’un chapiteau. La voûte est à nervures et sa clef était ornée d'un pendentif.
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L'église Notre-Dame de Nazareth. Dans les piliers des murs de séparation du sanctuaire avec deux chapelles latérales ont été creusées deux niches romanes où furent placés les Saints Patrons de l’église de Monteux : Saint Jean-Baptiste
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L'église Notre-Dame de Nazareth. et Saint Gens. Au dessous de la niche de Saint Gens, protégé par une grille en fer forgé, on remarque le reliquaire de Saint Gens.
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L'église Notre-Dame de Nazareth. ANCIENNE CHAPELLE DE SAINT JEAN-BAPTISTE. De forme gothique, cette chapelle construite en 1326 et dédiée à Saint Jean-Baptiste a été cédée en 1656 à Louis de Merles de Beauchamp. Elle comporte : à gauche, une porte donnant accès au clocher ; au fond, une porte donnant accès à la sacristie. Celle-ci fut construite en 1565 et agrandie en 1850. Cette porte est surmontée d'une magnifique fenêtre gothique aveugle avec grand encadrement et munie d'un petit vitrail dans les années 1970.
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L'église Notre-Dame de Nazareth. CHAPELLE DE LA SAINTE VIERGE. Installée en 1415 sous le vocable chapelle Saint Jacques, elle devint successivement chapelle du Saint Sacrement de 1616 à 1647 puis chapelle du Rosaire en 1655. Dans son pavé en marbre se trouvait la sépulture de la famille Bournareau (ascendante de Saint Gens). L'autel est surmonté d'une statue de la Sainte Vierge, entourée de boiseries couvrant le fond de la chapelle et ornée, de différentes moulures représentant symboles et objets sacrés. Les boiseries latérales ont été détruites par un incendie.
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L'église Notre-Dame de Nazareth. CHAPELLE DE LA SAINTE VIERGE. Installée en 1415 sous le vocable chapelle Saint Jacques, elle devint successivement chapelle du Saint Sacrement de 1616 à 1647 puis chapelle du Rosaire en 1655. Dans son pavé en marbre se trouvait la sépulture de la famille Bournareau (ascendante de Saint Gens). L'autel est surmonté d'une statue de la Sainte Vierge, entourée de boiseries couvrant le fond de la chapelle et ornée, de différentes moulures représentant symboles et objets sacrés. Les boiseries latérales ont été détruites par un incendie.
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L'église Notre-Dame de Nazareth. Côté gauche dans une niche, la statue de la Filiation.
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L'église Notre-Dame de Nazareth. CHAPELLE DES DÉFUNTS. Ancienne chapelle de Sainte Ursule (1504) puis de Saint Eloi, elle a été consacrée aux âmes du purgatoire et enfin dédiée en 1924 aux soldats de Monteux morts pour la France à la guerre de 1914-1918 et dont les noms sont inscrits sur deux plaques en marbre. Utilisée autrefois comme dépositoire pour les défunts habitant la campagne, elle a été rétrécie, après cette même guerre, pour des raisons d'alignement. Sur le côté gauche se dresse la statue de Saint Antoine de Padoue.
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L'église Notre-Dame de Nazareth. Des boiseries en noyer au-dessus des stalles tapissent les murs jusqu’à trois mètres de hauteur. Ces stalles ont été probablement réalisées, comme celles de Saint Siffrein à Carpentras, en 1843 par Leytier, ébéniste à Monteux. Au fond, une très belle statue de la Vierge.
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L'église Notre-Dame de Nazareth. En 2009, la Commune fit construire une tribune destinée à recevoir l’orgue de l’Eglise Saint Martin d’Arenc de Marseille « récupéré » par les Amis de l’Orgue. Il s’agit d’un instrument construit par le grand facteur d’orgues Cavaillé-Coll Mutin en 1919. Il encadre les vitraux de Saint Gens et Saint Jean-Baptiste. Tout près des petites portes latérales, deux bénitiers de marbre blanc sont posés sur des colonnes en pierre sculptée.
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L'église Notre-Dame de Nazareth. Les vitraux de Saint Gens, à droite, et Saint Jean-Baptiste à gauche.
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L'église Notre-Dame de Nazareth. Statue de NICOLAS SABOLY (1614-1675), prêtre, compositeur et organiste. Cette statue en pierre, œuvre du sculpteur Royer, orna la fontaine Saboly, de 1955 à 2005. Elle fut élevée par monsieur Gaston Gonnet, maire de Monteux, en remplacement de celle en bronze du sculpteur Amy, datant de 1875 et dérobée par l’occupant allemand avant 1945. Elle a trouvé sa place dans l’église paroissiale Notre-Dame de Nazareth le 28 avril 2013, lors de la fête de Saint Marc et a été bénite à cette occasion.
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Cette statue est une reproduction de celle de 1875 due au sculpteur Noël Pourtal et a été installée sur la fontaine Saboly, place de l’église, le 10 décembre 2005 par la Municipalité de monsieur Christian Gros, maire de Monteux.
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Un soustet.
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Place Saint Gens. Ornant le mur Est de la place, la Fontaine Saint Gens est surmon-tée d’une statue du Saint Patron de Mon-teux réalisée en 2012 par le sculpteur Noël Pourtal et d’une fresque retraçant sa vie.
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Monteux. A gauche, son départ pour l'ermitage. A droite, son retour à Monteux. Gens BOURNAREAU est né à Monteux en l’an 1104. Il fut chassé de la cité par ses concitoyens auxquels il reprochait leur impiété. Tout jeune, il partit vivre en ermite au Beaucet, près de Saint-Didier. Il y pria, dans le silence, pour la conversion des Montiliens. Il y vécut du travail de la terre et domestiqua un loup qui avait dévoré une de ses vaches. Depuis son départ de Monteux, à l'âge de IS ans. le pays souffrait d'une sécheresse sans précédent. A la demande du peuple, Imberte sa mère, les autorités de la ville et le clergé décidèrent de se rendre à l'ermitage du Baucet. Ils supplièrent Gens de revenir à Monteux pour qu'il intercède en faveur de ses compatriotes et de son pays. Les messagers, épuisés de fatigue et mourant de soif furent désaltérés par une source que Gens fît jaillir du rocher. Elle coule encore de nos jours et on lui attribue de nombreuses guérisons.
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Place Saint Gens. Le grand bâtiment en retrait à l’Ouest de la place fut l’Hôtel de Ville jusqu’en juillet 1958, date d’inauguration de l’actuelle Mairie. Dans les années 1960-1970, la place n’existait pas. Dans l’alignement des maisons de la Rue de la République il y avait le Café du Commerce, une mercerie et le cinéma « Le Familia ». L’immeuble qui était situé à l’angle de la Rue de la Répu-blique et de la Rue Saint Gens portait la statue du Saint. Il s’agissait de la maison natale du Saint Patron.
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Les colonnes de Christelle. C’est une œuvre de l'atelier Chrysalide avec le concours de l’accueil jeunes de Monteux dans le cadre d'un projet STREET ART. Hauteur des colonnes 2,40 m. Circonférence : 1 m 20 m2 de surface à "mosaïquer" Grès Cérame, épaisseur 6 mm (matière première) 2000 carreaux à tailler, Carreaux 10 x 10 cm Environ 33000 morceaux auront été nécessaires pour recouvrir les colonnes, 70 kg de ciment colle, 40 kg de joints.
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La paix : représentation du drapeau de la paix aux couleurs de l'arc-en-ciel. Chrysalide : la chrysalide devient papillon, clin d'œil à « l'atelier chrysalide/mosaïque » de Christelle Lecomte. Aux vives : l'énergie, la nature, la force. Niki : hommage à « Niki de Saint-Phalle ».
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Feux de Monteux : Monteux, capitale du feu d'artifice. Miro : hommage au célèbre peintre Joan Miro. Lego : un montage astucieux de rectangles colorés qui rappellent l’enfance. Bubble : interprétation du jeu vidéo « Bubble Shooter ».
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Un soustet.
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La Traversée des Arts.
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La Traversée des Arts. Au fond, la tour Clémentine. C'était le donjon du château de Monteux, construit au XIIème siècle. C'est la seule construction qui a résisté à l'incendie qui a détruit ce château en 1415. Son nom lui a été donné en l'honneur du Pape Clément V qui fut l'un de ses possesseurs et qui y séjourna souvent. Son sommet est bordé de créneaux simples.
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La Traversée des Arts. Marianne, de Gérard Braguy. 2013. En roche d'espeil.
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La Traversée des Arts. Marianne, de Gérard Braguy. 2013. En roche d'espeil.
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La Traversée des Arts.
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La tour Clémentine dans laquelle résida Clément V. Elle mesure vingt-huit mètres de haut et huit mètres de large. Ses murs ont une épaisseur de deux mètres. Le rez-de-chaussée a servi de prison.
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Elle comprend 3 étages et a été rehaussée en 1314. Son sommet est bordé de créneaux simples.
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La porte d’Avignon. Vue de l'intérieur.
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La porte d’Avignon. Vue de l'intérieur. Lla Fontaine de la Porte d’Avignon est une fontaine double, la seconde étant de l’autre côté du mur d’enceinte, Place Henri Barbusse. La fontaine primitive construite entre 1729 et 1750 fut reconstruite dans les années 1770 à l’emplacement de l’ancienne Porte d’Avignon.
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La porte d’Avignon. L’époque de construction des remparts de Monteux pourrait remonter au début du XIVe siècle. Construite en même temps que les remparts, la Porte d’Avignon originelle se trouvait à l’emplacement de la fontaine murale située à gauche de la Porte actuelle. On peut voir son arcature au-dessus de la fontaine.
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La porte d’Avignon. Elle fut rasée en 1695 et remplacée par la Porte actuelle sur des plans de M. Mignard, architecte du Roi de passage à Avignon.
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La porte d’Avignon. Murée en 1695, une nouvelle porte a été édifiée il y a environ 290 ans suivant les plans de Mignard, peintre de la noblesse et du roi Louis XIV. Son aspect d'origine était beaucoup plus flatteur, portant en sculpture les armes du pape et celles de Monteux, mais elles furent brisées en 1792. Cette porte était l'un des lieux importants de la ville et était synonyme de vie.
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La porte d’Avignon. L'autre face de la Fontaine double.
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La porte d’Avignon. A gauche de la Fontaine, le lavoir construit entre 1729 et 1750 a disparu.
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L'Hôtel de Ville en tant que tel fut inauguré le 21 juillet 1958, mais la construction du bâtiment remonte aux années 1730. A cette époque, l'hôpital - Saint Pierre -, situé dans la rue du Château, bénéficia du legs d'une maison rue des Mauves (actuelle rue de l'Hôpital). Les consuls de Monteux profitèrent de celui-ci pour faire de cette maison le nouvel hôpital (actuel Hôtel de Ville). La chapelle de l'hospice St Louis -nouvel hôpital - fut bénie sous le vocable de la Sainte Croix en 1731. En 1760, la Commune fit placer, au clocher de la chapelle de l'Hôpital, la cloche qui se trouvait au beffroi de la Porte Neuve. En 1770, une école de filles y fut établie. Dans les jardins qui entouraient cet hospice eurent lieu les premiers essais de la culture de la garance à Monteux. En 1764, le marquis de Seytres-Caumont avait déjà confié à Jean Althen une terre pour ses premiers essais de culture. L'Hôpital a été fermé de 1793 à 1796 avant de subir un agrandissement en 1840, à l'origine de la grande façade actuelle. En 1943, l'établissement fut fermé, les religieuses du Très Saint Sacrement de Valence ayant été rappelées. Les troupes allemandes l'occupèrent alors et plus tard les prisonniers Allemands.
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Devant l’Hôtel de Ville, la Fontaine des Droits de l’Homme. Construite lors de l’aménagement de la Place du même nom, elle a été inaugurée le 23 août 2002 en présence de Madame Danielle Mitterrand.
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En 2004, à l’issue d’un concours, elle a été surélevée par une œu-vre sculptée de Noël Pourtal qui représente les peuples de la terre.
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En 2004, à l’issue d’un concours, elle a été surélevée par une œu-vre sculptée de Noël Pourtal qui représente les peuples de la terre.
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L’Harmas à Sérignan-du-Comtat
A l'entrée du village de Sérignan s'ouvre le domaine champêtre qui servit de refuge et de lieu d'étude à Jean- Henri Fabre. Le célèbre entomologiste passa les trente dernières années de sa vie dans cette bastide simple. C'est en 1879 que Jean Henri Fabre achète ce domaine d'environ 1 ha comprenant un mas ou bastide et une terre en friche nommée harmas en provençal.
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L’Harmas à Sérignan-du-Comtat
La maison a gardé sa salle à manger sombre, son mobilier, jusqu'aux motifs des rideaux et de la tapisserie. Un intérieur provençal typique du XIXe siècle, où les photos, les objets, racontent une vie familiale paisible.
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L’Harmas à Sérignan-du-Comtat
La salle à manger typique du XIXe siècle permet de retrouver avec émotion le cadre de vie de l'époque du naturaliste. Tout est là : buffet, table, chaises, radassier, horloge et bibliothèque vitrée contenant un choix d'ouvrages de Fabre, piano et harmonium sur lesquels il composait la musique de ses poésies provençales, photos et bibelots de famille.
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L’Harmas à Sérignan-du-Comtat
Le cabinet de travail. Véritable petit musée d'histoire naturelle, il renferme pas moins de 1300 objets et spécimens. On y admire les précieuses collections du naturaliste : coquillages, insectes, fossiles ou encore ouvrages et manuscrits.
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L’Harmas à Sérignan-du-Comtat
Au premier plan, la petite table sur laquelle il écrivit tous ses ouvrages.
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L’Harmas à Sérignan-du-Comtat
Jardinière avec ses initiales.
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L’Harmas à Sérignan-du-Comtat
La serre froide. En 1880, Fabre fit construire une petite serre froide attenante au cabinet de travail. Exposée au sud, il y entreposait en hiver les plantes fragiles. Il pratiquait ses activités de bouturage et observait divers insectes qui y trouvaient refuge. Aujourd'hui, elle abrite les plantes gélives : une collection de pélargonium, quelques plantes exotiques comme les bananiers, les brugmansias, les crassulacées « La serre, avec sa chaleur d'étuve pendant la belle saison et sa vive illumination équivalant à celle du plein air, est assez fréquentée. Par escouades de quelques douzaines, le Chalicodome ne manque guère d’y bâtir chaque année, tantôt sur le vitrage, tantôt sur les fers de la charpente. D’autres petits essaims s’établissent dans les embrasures des fenêtres, sous la corniche de la porte d’entrée, dans l’intervalle entre le mur et un volet maintenu ouvert. » Souvenirs entomologiques, livre IV.
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L’Harmas à Sérignan-du-Comtat
Un jardin du XIXe siècle. Le jardin est organisé en plusieurs espaces : une partie fleurie, une autre plantée de grands arbres dont certains par Fabre lui-même, un potager agrémenté d'un bassin, une fontaine et un lavoir. Vous y trouverez quelque 500 espèces, variétés d'arbustes et plantes méditerranéennes choisies par le savant et ses successeurs. Jean-Henri Fabre, naturaliste célèbre pour ses observations sur les insectes et les plantes, vécut dans cette propriété qui fut tout à la fois son « laboratoire à ciel ouvert » et son refuge familial.
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Dans le dédale des sentiers tracés parmi la végétation, Fabre laissait pousser les herbes folles pour y poser ses pièges à insectes, y observer à loisir la vie sauvage qui le fascinait.
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L’Harmas à Sérignan-du-Comtat
Un grand bassin rond fait face à la bastide.
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L’Harmas à Sérignan-du-Comtat
Chêne du Liban.
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