L'église Notre-Dame-de-Nazareth. Cette collégiale d'origine romane (XIe siècle) fut d'abord un prieuré des chanoines de l'abbaye de Saint-Ruf d'Avignon.
Elle a été fortement remaniée aux XIVe et XVIIe siècles. En 1562, elle fut pillée et incendiée par le baron des Adrets.
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Pernes-les-Fontaines.
L'église Notre-Dame-de-Nazareth. Le clocher.
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L'église Notre-Dame-de-Nazareth.
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L'église Notre-Dame-de-Nazareth. Saint Sébastien.
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L'église Notre-Dame-de-Nazareth. Les 4 évangélistes : Saint Matthieu et l'homme, Saint Marc et le lion, Saint Luc et le taureau et Saint Jean et l'aigle.
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Les remparts de Pernes-les-Fontaines, longée par la Nesque. La ville de Pernes-les-Fontaines est protégée de remparts depuis le Ier siècle. Les remparts initiaux sont remplacés au Moyen Âge. La commune devenant la capitale du Comtat Venaissin, ils sont renforcés.
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La chapelle, le pont et la Porte Notre-Dame de Pernes-les-Fontaines au pied de laquelle coule la Nesque. La porte de ville fortifiée a été construite en 1548 et la chapelle Notre-Dame-des-Grâces en 1510. Les tours ont une base en cul-de-lampe qui s’étire vers le bas, en direction de la Nesque. En 1628, on prit le risque de construire une première arche en pierre, à gauche, en prolongement du pont-levis. Puis, en 1681, on supprima définitivement le pont-levis et une deuxième arche fut construite pour compléter le pont.
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La chapelle, le pont et la Porte Notre-Dame de Pernes-les-Fontaines au pied de laquelle coule la Nesque. Le pilier situé entre la deuxième et la troisième arche porte une petite chapelle parallèle à la Nesque, la chapelle Notre-Dame Notre-Dame-des-Grâces. Pas plus large que le pilier, cette chapelle en encorbellement couverte de tuiles présente une très courte nef de deux travées percées chacune d'une fenêtre cintrée à simple ébrasement. Sa façade, orientée au sud-ouest, est percée d'un portail cintré de style classique à impostes saillantes et clé passante, et précédée d'un auvent de tuiles qui surmonte le pont et se termine par une loge carrée ornée de quatre colonnes toscanes. Notre-Dame-des-Grâces en 1510.
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La Porte Notre-Dame. L'ensemble est constitué d'un pont qui enjambe la Nesque, d'une porte de ville fortifiée et d'une chapelle, la chapelle Notre-Dame-des-Grâces.
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La Porte Notre-Dame. L'auvent de tuiles de la chapelle surmonte le pont et se termine par une loge carrée ornée de quatre colonnes toscanes.
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La Porte Notre-Dame. La porte de ville présente deux tours aménagées pour le tir de la petite artillerie. Cette porte de la Renaissance présente une architecture soignée mais discrète et des murs lisses et bien appareilés. La porte fortifiée est percée d'une porte dotée d'un arc cintré aux puissants claveaux et surmontée d'un blason. Les tours qui l'encadrent sont percées de nombreuses canonnières et surmontées de puissants mâchicoulis.
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La Porte Notre-Dame. Le blason au-dessus de la porte. Les armoiries papales furent martelées à la Révolution mais l’encadrement de style Renaissance a été conservé.
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La Porte Notre-Dame. Porte du côté intra-muros avec un large arc surbaissé.
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Fontaine du Cormoran, hall Les Halles de Pernes les Fontaines furent construites entre 1622 et 1627. Transformé en caserne pendant la Première Guerre, l'édifice servit ensuite de cinéma dans les années 1920 jusqu'à sa destruction en 1967. Aujourd'hui restauré dans son état initial, le lieu accueille des marchés ponctuels, comme le marché aux truffes en janvier, et des expositions temporaires.e couverte et tour de l'horloge.
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Du côté intra-muros, la porte de ville est agrémentée d'un large arc surbaissé et de deux gargouilles en forme de canon.
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La Tour de l'Horloge, vestige du XIIe siècle du château des Comtes de Toulouse. L'horloge fut installée en 1496.
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Le campanile en fer forgé date de 1764. Il est surmonté d’une girouette qui représente un chat poursuivant une souris.
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La Fontaine du Cormoran est la plus célèbre de toutes celles de Pernes. Elle présente un bassin octogonal avec quatre faces rectilignes et quatre autres incurvées pour des raisons pratiques et esthétiques.
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A sa construction, en 1761, elle a remplacé deux fontaines qui coulaient sur l’actuelle Place du Cormoran. Le lavoir qui était à l’époque accolé à la fontaine est aujourd’hui contre les remparts.
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Sur le pilier central, lui aussi de base octogonale, se détache une panse arrondie. Huit mascarons la décorent. Quatre d’entre eux semblent évoquer des visages faisant référence à la légende du Roi Midas, reconnaissable par ses grandes oreilles. Ce roi aux oreilles d’âne avait le pouvoir de transformer tout ce qu’il touchait en or.
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Au-dessus de la panse, de chaque côté est gravée la devise de la ville « Dei gratia inter alia lucet », ce qui signifie : « Par la grâce de Dieu, elle brille entre toutes ».
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La devise de la ville est complétée par les armoiries sculptées plus haut : le soleil et la perle d’argent. Ils évoquent la richesse et la fertilité du terroir.
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Au sommet du monument se trouve la sculpture qui en a fait sa renommée. Un cormoran ingurgite un poisson dans son bec pour, peut-être, nourrir ses petits.
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Portail du XVIIe siècle de l'ancien hôtel de Jocas.
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Portes de l'Hôtel de Vichet (XVIe siècle, porte et balcon en fer forgé du XVIIe siècle)..
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Fontaine du Gigot. Aussi nommée la fontaine de Guilhaumin, elle a été construite en 1757, au pied de la tour Ferrande.
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Fontaine du Gigot. Elle comporte quatre macarons, en forme de têtes de satyres, par lesquels sort l'eau de source, ainsi que quatre autres macarons de décoration, sur un piédestal central, entouré d'un bassin.
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Fontaine du Gigot. Elle comporte quatre macarons, en forme de têtes de satyres, par lesquels sort l'eau de source, ainsi que quatre autres macarons de décoration, sur un piédestal central, entouré d'un bassin.
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Fontaine du Gigot. Elle se trouve au pied de la tour Ferrande.
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La tour Ferrande, à Pernes-les-Fontaines, est un édifice carré, haut de trois étages, qui a été daté du XIIe siècle. Sa renommée est liée aux fresques du XIIIe siècle qui ornent son troisième étage. Considérées comme les premières fresques militaires en France, elles illustrent l'investiture par le pape de Charles Ier, comte de Provence, en tant que roi de Sicile, et les combats qu'il mena en Italie du Sud pour y assurer son trône.
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Pernes ne se situant pas en Provence mais dans le Comtat Venaissin, dont elle fut la capitale avant Carpentras, ces fresques à la gloire de Charles Ier, comte de Provence et roi de Sicile, pourraient sembler incongrues dans cette ville. Sauf à considérer que le commanditaire fut très certainement un témoin oculaire qui accompagna en Italie le frère cadet de Louis IX pour se tailler un royaume.
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Guillaume d'Orange vainc le géant Isoré. Sur cette fresque est représenté Guillaume au cornet, prince d'Orange, et héros de maintes chansons de geste dont le Moniage Guillaume et Garin de Monglane. Il sort à cheval de sa bonne ville d'Orange, identifiée à la fois par la légende AVREGA et par un oranger en fleurs, et se dirige vers Paris pour défier un géant sarrasin (indiqué IAIAN) qui n'est autre qu'Isoré. Il le terrassa et l'occit. Le redoutable guerrier, qui est représenté sur la fresque « noir, frisé et enturbanné », fut inhumé sur place. La rue de la Tombe-Issoire garde mémoire de ce haut fait d'armes. Cette tombe, située à l'intersection de cette rue, de la rue Dareau et de l'avenue du Parc-de-Montsouris, était encore visible au XIIIe siècle
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Cette scène représente l'affrontement qui se déroula le 26 février 1266, à Bénévent , près de Naples, entre les troupes françaises et provençales de Charles 1er et l'armée impériale commandée par Manfred qui prétendait au trône de Sicile. Les deux clans se distinguent grâce à leurs écus, d'un côté les fleurs de lys, de l'autre l'aigle impériale.
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Au cours du combat du 26 février, selon les lois de la chevalerie, plusieurs duels eurent lieu entre nobles français et nobles germaniques. Lors d'un combat singulier, entre Manfred et un chevalier français, le prétendant eut la gorge transpercée par la lance de son adversaire. Le choc fut si violent que celle-ci se brisa.
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Investiture de Charles d'Anjou, comte de Provence par Clément IV. A droite, sa Cour pontificale. Cette scène est légendée par cette inscription : CLEMENS PP. IIII - KAROLVS PRIM(V)S REX (SIC)ILIE.
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Charles d'Anjou, comte de Provence, est représenté devant le pape Clément IV. Celui-ci, coiffé de sa tiare et tenant, posée sur l'épaule droite, une énorme clef de saint Pierre, présente au nouveau roi de Sicile a bulle de son investiture. Charles la reçoit, à genoux, revêtu d'une robe blanche à fleurs de lys, et coiffé de la couronne royale. Cette scène est légendée par cette inscription : CLEMENS PP. IIII - KAROLVS PRIM(V)S REX (SIC)ILIE.
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Vierge à l'enfant couronné.
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Fresque représentant saint Christophe portant le Christ sur ses épaules. Ils sont tous deux revêtus de mantels à encolure circulaire typique du XIIIe siècle. L'inscription explique « Je suis assis au cou de Christophe, moi qui porte les péchés / Quiconque regarde l'image de saint Christophe / n'est atteint, c'est un fait, le même jour, d'aucune maladie »
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La Croix de Boët. C'est une croix monumentale couverte située à la sortie du village. C'est l'une des deux dernières croix couvertes encore visibles en Provence, avec celle de Beaucaire, dans le Gard. Il s'agit d'une croix commémorative d'un évènement datant du 13 mai 1433. Pierre de Boët, alors premier syndic de Pernes-les-Fontaines, remit les clés de la ville au cardinal de Foix, nouvellement nommé légat du pape, en reconnaissance, alors que la cité d'Avignon se refusait de faire de même.
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La Croix de Boët. L'édifice est composé d'une croix, en pierre, surmontant une colonne, posée sur une base rectangulaire. La spécificité de cette croix est due à sa couverture par un portique « en baldaquin », également en pierre, de base carrée. La toiture, reposant sur 4 frontons triangulaires, et une voûte en ogive, sont couvertes de lauzes. Ce qui singularise ce monument, c’est sa simplicité : il n’est orné que de colonnettes et des nervures de ses arcades ; seules quelques feuilles de vigne sculptées sur les consoles évoquent le vignoble déjà réputé à cette époque.
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La Forge Fally.
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La Forge Fally.
La forge date de 1993 et emploie six personnes.
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La Forge Fally.
Le charbon permet une chauffe rapide.
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La Forge Fally.
Le martinet, marteau mécanique.
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La Forge Fally.
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La Forge Fally.
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La Forge Fally.
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La Forge Fally.
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La Forge Fally.
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Le martinet, marteau mécanique.
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L'atelier de travail à froid.
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La Forge Fally.
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Crestet
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L'église.
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Crestet
Le château.
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Le mont Ventoux.
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L'ancienne mairie et l'ancienne école.
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L'ancienne mairie et l'ancienne école.
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Chapelle de Notre-Dame de l'Annonciation. Édifiée par une noble par un notable Crestois en 1545, près de la porte Notre-Dame, la chapelle ouvre par une large arcade sur le chemin à l'entrée du village. Extérieurement, l'édifice d'une seule travée est sobre avec ses murs appareillés en moellons irréguliers et son toit de tuiles en batière, mais, à l'intérieur, parois et plafond sont recouverts de peintures murales contemporaines de la construction, donc du XVIe siècle. Elles ont été restaurées en 2009 grâce aux dons de l’association « Les Amis du Crestet ».
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Crestet
Chapelle de Notre-Dame de l'Annonciation. A l'intérieur, parois et plafond sont recouverts de peintures murales contemporaines de la construction et d'un décor géométrique sur les soubassements plus tardif, composé de rinceaux rouges sur fond ocre jaune que l'on découvre grâce au travail des restaurateurs. Restaurée par Dominique Luquet et Isabelle Rolet, Vierge à l'Enfant restaurée par Dominique Luquet.
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Chapelle de Notre-Dame de l'Annonciation. A partir de la clé de voûte, des gueules de dragons ouvertes sur une langue fléchée crachent des chapelets de perles noires reliées par un ruban rouge. Les nervures des voûtes d'arêtes retombent à l'est sur deux culots dont l’un représente un blason non identifiable.
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Chapelle de Notre-Dame de l'Annonciation. Les nervures des voûtes d'arêtes retombent à l'est sur deux culots dont l’un représente un blason non identifiable, et l'autre une tête d'un homme. Sur la paroi de l'abside, on distingue à droite de l’autel, de construction récente, deux personnages en vis-à-vis et leur faisant face, un homme agenouillé, peut-être le donateur.
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Chapelle de Notre-Dame de l'Annonciation. Sur le mur nord, figure une scène évoquant probablement la Nativité, une femme voilée se tient en retrait derrière un nourrisson couché. On peut penser que l'Annonciation, vocable sous lequel est consacrée la chapelle, était représentée sur le mur méridional. L'artiste, par sa maîtrise du dessin et de l'organisation spatiale, a réalisé une œuvre naïve mais pleine de grâce.
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Chapelle de Notre-Dame de l'Annonciation. Sur le mur nord, figure une scène évoquant probablement la Nativité, une femme voilée se tient en retrait derrière un nourrisson couché. On peut penser que l'Annonciation, vocable sous lequel est consacrée la chapelle, était représentée sur le mur méridional. L'artiste, par sa maîtrise du dessin et de l'organisation spatiale, a réalisé une œuvre naïve mais pleine de grâce.
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Montée vers la porte Notre-Dame et le lavoir.
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Le lavoir couvert est alimenté par le trop plein de la fontaine située plus haut.
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Les lavandières mettaient leurs blocs de savon dans les alvéoles.
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Porte Notre-Dame.
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Porte Notre-Dame. Les corbeaux indiquent la présence d'une bretèche.
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Porte Notre-Dame et place de l'église. A gauche, l'ancienne épicerie.
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Place de l'église.
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Place de l'église. La fontaine à bassin octogonal datant du XVIe siècle.
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La fontaine à bassin octogonal datant du XVIe siècle. Les mascarons.
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La fontaine à bassin octogonal datant du XVIe siècle. Les mascarons.
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La fontaine à bassin octogonal datant du XVIe siècle. Le globe terrestre est surmonté de la croix. En-dessous, sur la pierre cubique, étaient gravées les dates de construction.
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C’est en 890 que débute la construction de l’église du village. Les trois chapelles intérieures seront datées successivement de 1380, 1495 et de 1563.
En 1760 l’église paroissiale est dédiée à St Sauveur. En 1829, l’angle sud Est de l’église St Sauveur menaçant de s’effondrer, on construit un puissant contrefort pour le soutenir. Le 7 octobre 1860, le conseil municipal et le conseil de fabrique adressent à l’Impératrice Eugénie une missive lui demandant de subventionner l’agrandissement et la réparation de l’église St Sauveur. La réfection du clocher actuel eu lieu en 1990.
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Au dessus de la statue, sur la droite, on aperçoit une petite tête en marbre.
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Le puits du XIVe siècle, de 25 m de profondeur.
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Le puits.
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Vue vers les Baronnies.
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La croix de fer a été érigée en 1834, pour le jubilé du Pape Grégoire XVI.
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Le mont Ventoux
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Cadran solaire sur lequel est marqué "On vit par l'esprit, tout le reste appartient à la mort".
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Le village de Crestet a accueilli, des années 30 aux années 80, le peintre Albert Abou. Une rue lui rend hommage.
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Maison d'Abou avec des têtes sculptées modernes.
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Maison d'Abou avec des têtes sculptées modernes.
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Maison d'Abou avec des têtes sculptées modernes.
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Devant la maison du peintre Abou, trois sièges sont taillés dans le roc.
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Le château.
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En 1931, le peintre René Durieux s’installe au village et en entreprend la rénovation. Il est l’auteur de plusieurs statues et gargouilles visibles dans les ruelles du vieux village.
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Un poisson.
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Visages.
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Dragon.
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Fossiles de coquillages.
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Le château.
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Mosaïque moderne.
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Le porche d'entrée sert de base pour le clocher dont la pointe s'élève de 23 m au dessus du sol.
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Une Vierge. En haut, à droite, une petite tête.
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En bas, à droite, la petite tête.
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Le sommet "moderne" du clocher
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Le porche principal mesure 18 mètres de haut.
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Le porche d'entrée.
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Le porche d'entrée.
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Le porche d'entrée.
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Porte en bois avec une décoration en plis de serviette.
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Le mur nord est partiellement composé par le rocher de la falaise, sur laquelle est appuyé l'édifice. De forme rectangulaire, l'abside de l'église est plat, sans abside, ni absidiole. A droite, lambris de revêtement, bancs de chœur et agenouilloirs, pupitre d'officiant.
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Fonts baptismaux.
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Fonts baptismaux.
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Voûte avec des croisillons à nervures. La clé de voûte représente l’Agnus Dei.
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Chaire à prêcher.
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Chaire à prêcher.
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Sainte Catherine de Sienne.
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Saint Dominique avec le chien tenant le flambeau dans la bouche pour illuminer l'Eglise.
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Statue de la Vierge de l'Immaculée Conception.
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Statue-reliquaire (socle-reliquaire) : saint Sixte. L'église est sous la dédicace de Saint Sauveur et Saint Sixte. Il y eut plusieurs papes portant le nom de Sixte.
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Vierge à l'Enfant.
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Statue (grandeur nature) : Christ en croix.
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Vitrail avec l’Agnus Dei.
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Le nouvel autel a été consacré en 1983 par l'archevêque d'Avignon.
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La Sainte Famille, Joseph offrant des raisins à Jésus.
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Christ en croix.
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Rigole creusée dans le rocher pour récupérer l'eau.
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Saint Gens.
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Groupe sculpté (petite nature) : saint Antoine de Padoue.
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Saint Roch.
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A droite, l'ancienne maison commune, puis maison de retraite et épicerie.
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Rue de la calade.
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Statue de Guillaume II de Cheisolme à Crestet (sculpture XXe siècle). Guillaume II de Cheisolme, né en 1525 ou 1526, était le fils de Charles Chisholm de Cromlix et le neveu de l'évêque William de Chisholm. Guillaume II de Cheisolme, né en 1525 ou 1526, était le fils de Charles Chisholm de Cromlix et le neveu de l'évêque William de Chisholm. Il fut employé par la reine d'Écosse Marie Stuart dans des missions diplomatiques. Il se rendit, en 1565, à Rome afin d'obtenir la permission du pape pour le mariage consanguin de la reine avec Henry Stuart, lord Darnley, comte de Ross et duc d'Albany. Il baptisa le roi d'Écosse Jacques VI, futur Jacques Ier d'Angleterre, en 1567. Avec la chute de la reine Marie, William Chisholme s'exila en France dès avant 1573, comme d'autres évêques catholiques écossais.
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Crestet
Le baron Guillaume de Cheisolme fut nommé évêque de Vaison-la-Romaine par Pie V, sous le nom de Guillaume III, dit de Cheisolme, (1566 ou 1569). Il démissionna en 1584 ou 1585 en faveur de son neveu William III Chisholme. Il prit l'habit de novice chez les Chartreux le 31 décembre 1585, fit sa profession le 6 janvier 1586. Un second bref apostolique de Sixte Quint, donné à Rome le 6 juin 1586, l'autorisa à conférer les ordres dans la Chartreuse. Il se retira à la Grande Chartreuse, devint prieur des Chartreux à Lyon, en 1589, puis à Rome. Il devint procureur général de l'ordre en 1592.
Mort en charge le 26 septembre 1593 à la chartreuse de Rome, il fut enterré dans l'église des Cartusiens (Sainte Marie des Anges, dans les anciens thermes de Dioclétien), à Rome. Le pape Clément VIII assista à ses funérailles
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Crestet
Cérés sculptée par Durieux. Il y avait aussi Bacchus qui a disparu.
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Crestet
Fontaine dans la maison du peintre Durieux.
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Crestet
Au fond, le château.
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Porte de Salles.
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Crestet
Maisons dans les anciens remparts.
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Crestet
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Crestet
Entre 840 et 850 eu lieu la construction du château. En 1160, Raymond VI, Comte de Toulouse, s’empare du château de Vaison et en chasse les évêques qui viennent s’installer au château de Crestet. Ce n’est qu’en 1189 que Raymond VI s’emparera du château de Crestet. . L'évêque fut contraint de chercher refuge au château d'Entrechaux. Les troupes épiscopales ayant brûlé le château comtal et massacré la garnison, par deux fois, Raymond VI, en 1238, puis Raymond VII, en 1251, attaquèrent le palais épiscopal de Vaison. L'évêque se réfugia à nouveau au Crestet et décida d'y rester. A gauche, le puits géant est creusé à même la roche, large de 1,60 m avec une profondeur de 62 m si on en croit la tradition. Devant le château on battait le blé.
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Crestet
En 1979, un architecte parisien, Mr Roger Anger, auteur du projet pour la ville internationale Auroville en Inde reconnu par l'UNESCO, acquiert le château. Il y fait effectuer des travaux de consolidation et reconstruction et des fouilles qui dégagent plusieurs salles voutées souterraines. Au fond, une des tours.