Suze-la-Rousse et ses environs.
Le château de Suze-la-Rousse, la Tour de Chamaret, Montségur-sur-Lauzon.
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Le château de Suze-la-Rousse.
Le château de Suze-la-Rousse est un château fort féodal du XIe siècle et une demeure seigneuriale style Renaissance du XVIe siècle. Au 12e siècle, le château, possession de la dynastie des Baux, se résume en un donjon et une tour de garde. Il est progressivement agrandi pour devenir au 15e siècle, une imposante forteresse grâce à l’action des nouveaux seigneurs : la famille La Baume. Avec la Renaissance, le système défensif est maintenu mais l’intérieur de l’édifice est modernisé : une cour et de nouveaux appartements sont créés. En parallèle, un parc est aménagé avec une salle de paume. Aux 17e et 18e siècles, le château se transforme en demeure de villégiature: de larges fenêtres s’ouvrent sur la campagne environnante tandis que des décors raffinés ornent les salles. Peu touché par la Révolution française, il reste la propriété des La Baume jusqu’au décès de leur dernière descendante en 1958, la marquise de Bryas. Le château appartient au département depuis 1965, il est géré par l’établissement public de coopération culturelle des Châteaux de la Drôme.
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Le château de Suze-la-Rousse.
En 1173 Tiburge II d'Orange (petite-fille du comte Rambaud II d'Orange et descendante de Guillaume) épouse Bertrand Ier des Baux à qui elle apporte la terre de Suze. Ce dernier fait bâtir un château fort militaire à demi incrusté dans la roche ocre, doté de remparts défensifs gigantesques, de douves profondes et d'un pont-levis, de créneaux, d'un puits de 34 mètres, d'une chapelle Saint-Turquois, sur une colline qui domine le village de Suze. Au point de vue féodal, Suze-la-Rousse était une terre qui appartenait aux princes d'Orange (de la maison de Baux) dès 1146. 1272 et 1392 : la terre est hommagée aux évêques de Saint-Paul-Trois-Châteaux.
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Le château de Suze-la-Rousse.
En 1392 l'évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux Raymond IV donne le village de Suze à sa nièce Marguerite des Baux (surnommée Marguerite la Rousse, petite-fille de Raymond IV (décédé en 1340), 5e prince d'Orange, et fille de Bertrand des Baux (décédé en 1380). Elle est à l’origine probable du nom du village Suze-la-Rousse qui tire son nom du celtique « uz » (lieu élevé) et « La Rousse » qui évoque la teinte roussâtre des pierres et roches du château. Elle épouse en 1391 Hugues de Saluces. 1401 : possession des Raybaud. La terre revient aux princes d'Orange. Elle passe (par échange) aux Saluces de Montjay. 1411 :La fille de Marguerite des Baux et d'Hugues, Antoinette, se marie avec Henri le Roux, baron de Sassenage (+ 1424). 1426 : elle épouse (en secondes noces) Louis de La Baume. De cette union naît la famille de La Baume de Suze (ou La Baume-Suze). Le membre le plus célèbre de cette famille est François de la Baume (1526-1587).
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Le château de Suze-la-Rousse.
François de la Baume (1526-1587) devient seigneur de Suze en 1551. Lors des guerres de Religion, il est dans le camp catholique. Il combat le baron des Adrets, le marquis de Montbrun et le président du parlement d'Orange.En 1563, le roi Charles IX le fait capitaine et membre de son conseil. 1572 : les La Baume-Suze obtiennent l'érection de la seigneurie en comté puis, en 1697, en marquisat. En 1578, Henri III lui confère e titre de « gouverneur de Provence » et celui d'« amiral des mers du Levant » La solidité des murailles du château mit Suze à l'abri des attaques des protestants. Blacons prit le bourg de Suze le 31 août 1587 mais il ne put rien contre la forteresse. François de la Baume fut mortellement blessé en défendant Montélimar assiégée par le duc de Lesdiguières. Son corps fut caché dans la Cathédrale Saint-Vincent de Viviers. Lorsqu'en 1628, le cardinal de Richelieu fit décréter la démolition de tous les châteaux forts ne servant pas à la défense du territoire, celui de Suze échappa à la destruction, en hommage aux services rendus
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Le château de Suze-la-Rousse.
Porte d'entrée du XVIIe siècle, surmonté du blason des LaBbaume Suze. Ce pont "dormant" remplace le pont-levis médièval.
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Blason de la famille La Baume, seigneur de Suze de 1426 à 1799.
Au XVIIIe siècle, Louis-Charles de la Baume-Suze épousa Olympe-Emilie de Suffren, sœur du bailli qui, vers la fin de sa vie, séjourna à plusieurs reprises au château. Le fils de Louis-Charles et d’Olympe-Emilie de Suffren étant mort à 19 ans en 1797, le château passa à sa sœur, la marquise des Isnards, dont la descendance le conserva jusqu’à la mort de la comtesse de Bryas en 1958, sans qu’il ait jamais été vendu depuis le XIIe siècle.
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Au Sacré Coeur de Jésus Roi, 1689-1889. Hommage et consécration.
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Façade est.
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Il est bâti sur un promontoire rocheux, occupé par les Princes d’Orange du 12ème au 15ème siècle. C'est un ouvrage militaire médiéval protégé par ses tours, son rempart et son fossé sec.
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Le château de Suze-la-Rousse.
Le simple château à tours de la famille des Baux devient, au 15e siècle, une forteresse imposante, à l’initiative de ses nouveaux seigneurs : la famille La Baume. Doté d’un système défensif perfectionné, elle résiste aux assauts des troupes pontificales au 14e siècle et à ceux des protestants au 16e siècle
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Façade Ouest. On a une douve sèche creusée dans la roche. Au bas de la tour ronde à base talutée trapézoïdale, on peut voir une bouche à feu pour couleuvrine. Au sommet, le chemin de ronde est muni de mâchicoulis.
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Dans les douves, on peut voir les vestiges du pont-levis.
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Les vestiges du pont-levis. L'ancienne entrée, murée au XVIe siècle lors de la construction du pont actuel, est repérable sur la façade Ouest (autour de la petite fenêtre). Les vestiges de l'arc de retombées du premier pont sont visibles de l'autre côté du fossé.
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Au Moyen Âge, la seigneurie de Suze-la-Rousse est au cœur d’enjeux politiques et territoriaux. Au 12e siècle, elle appartient à la prestigieuse famille des Baux, en conflit ouvert avec les comtes de Provence. À quelques kilomètres du Comtat Venaissin, terre papale à partir de 1229, elle subit à deux reprises les assauts des troupes pontificales. Intégrant le royaume de France en 1409, la seigneurie est rattachée à la province du Dauphiné et connaît, à la fin de la guerre de Cent Ans, une forte reprise économique grâce à l’action de ses nouveaux seigneurs : la famille La Baume.
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À la Renaissance, la seigneurie de Suze-la-Rousse connaît son apogée. Outre la modernisation du château et l’aménagement du parc, elle doit sa renommée à François de La Baume (1526-1587). Durant les guerres de religion, ce chef militaire joue un rôle essentiel dans le contrôle de la vallée du Rhône par le clan catholique. Apprécié des rois de France, il accueille Charles IX et sa cour le 21 septembre 1564 et reçoit charges et honneurs. En 1572 la baronnie de Suze-la-Rousse est érigée en comté.
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Aux 17e et 18e siècles, la seigneurie demeure la propriété des La Baume. Ces derniers résident principalement à Avignon et viennent en villégiature sur leurs terres suziennes, dont l’exploitation constitue leur principale source de revenu. Au début de la Révolution, le jeune comte de Suze, Pierre-Louis de La Baume, étudie en Suisse. Déclaré émigré en 1792, ses biens sont saisis. Il les recouvre grâce à sa radiation de la liste des émigrés, en 1797. À son décès en 1799, le château et la majorité des terres reviennent à sa sœur Aldonce, épouse du marquis Gabriel des Isnard.
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Les Baux et les La Baume sont issus de la noblesse d'épée dont les mérites se mesurent aux exploits militaires, à la lignée et aux charges occupées auprès des princes. Les Baux, originaires du pays d'Arles, se fixent au 10e siècle dans les Alpilles. Ils étendent rapidement leurs possessions en Provence, en Italie et dans le Dauphiné. Au milieu du 12e siècle, Bertrand Ier des Baux devient, par mariage, seigneur d'orange et de Suze, il obtient de l'empereur romain germanique le titre de prince d'orange. À la suite, son fils Guillaume est nommé vice-roi d'Arles. Suze est transmise en 1426 à la famille dauphinoise des La Baume : Louis de La Baume épouse la fille de Marguerite des Baux. Leur descendance s'illustre par des faits d'armes et par des alliances matrimoniales importantes, telle celle de Rostaing de La Baume, maréchal de camps des armées du roi, qui épouse en 1583 Madeleine de Prez, fille d'Henriette de Savoie et de Melchior de Prez, maréchal de France.
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Les douves sèches et le pont dormant.
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Suite aux nombreuses attaques, la fortification du château. S'améliore au XVe siècle. Les angles à l'ouest sont renforcés par des tours rondes à base talutée trapézoïdale et dotées de bouches à feu.
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Entrée du jeu de courte paume.
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La salle de paume est construite dans le parc du château de Suze-la-Rousse dans les années 1550. Identique à celle bâtie au Louvre pour Henri II à 1552, elle a vraisemblablement été rafraîchie à l'occasion du passage de Charles IX, fervent amateur du jeu, le 21 septembre 1564, pour un festin de toutes sortes de confitures car le roi et la reine mère furent parrain et marraine d’un des enfants de François de la Baume. Cette époque correspond avec l'apogée du jeu de paume.
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La salle de paume. Le jeu de paume consiste à se renvoyer la balle. L'objectif essentiel est de prendre le service et de le garder. Contrairement au tennis, le service ne s'effectue que d’un côté, le côté dedans. Le receveur doit donc « partir en chasse » (qui va à la chasse, perd sa place) pour prendre la place du serveur. La balle de service doit toucher le toit de la galerie située côté devers. Le serveur prévient en criant : « tenetz ! » (d’où le nom tennis). Au cours du jeu les joueurs frappent la balle à la volée ou après un rebond au sol. Ils peuvent utiliser tous les murs et les toits.
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La salle de paume. La façon de compter au tennis (15/30/40/Jeu) vient, naturellement, du jeu de Paume où l'on comptait les points de la manière suivante : 15/30/45/Jeu. Une des hypothèses repose sur le fait que le nombre 15 représentait une mesure de longueur. Le serveur avançait (pour servir de nouveau) de 15 pieds vers le filet lorsqu’il remportait un coup. S'il gagnait le coup suivant, il continuait d'avancer de 15 pieds et ainsi de suite jusqu'ayant remporté 4 coups, il arrivait au filet. L'adversaire faisait de même. Lorsque les deux joueurs avaient avancé chacun de 45 pieds, ils devaient gagner deux points de suite.
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La salle de paume. Dans la galerie se trouvaient les spectateurs. Lors d'un très beau point, ceux-ci avaient les jambes coupées, d'où l'expression « épater le la galerie ».
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La salle de paume. Un ramasseur de balle, à l'extérieur, récupérait les balles, et les faisait passer par cette fenêtre, les rainures permettant de les ranger.
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La salle de paume. Le vestiaire.
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Clou du parcours.
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Cour d’honneur. La construction de la cour Renaissance au milieu du 16ème siècle transforme la forteresse en une grande demeure de plaisance pour la famille des La Baume Suze. Elle a été édifiée entre 1547 et 1556. L’harmonie des façades ouest, nord et est tient au jeu d’équilibre entre les lignes horizontales et les lignes verticales. À l’image d’un monument romain, chaque niveau est ponctué de pilastres et de demi-colonnes surmontés d’un chapiteau. Ces éléments sont emblématiques de l’architecture de la Renaissance italienne. Les fenêtres à double croisillons procurent aux intérieurs une luminosité généreuse. Leur encadrement est de style gothique. Les caractéristiques de cette cour d’honneur quadrangulaire sont sa monumentalité, sa symétrie, son illumination et la qualité des ouvertures.
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Cour d’honneur. Construite à partir de 1544, la cour est bordée de trois galeries à arcades en plein cintre voûtées d'arêtes à l’est, au nord et à l’ouest.
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Cour d’honneur. Construite à partir de 1544, la cour est bordée de trois galeries à arcades en plein cintre voûtées d'arêtes à l’est, au nord et à l’ouest.
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Cour d’honneur. Elle conserve un système de récupération et d’évacuation des eaux de pluie : son puits est relié à une citerne aménagée dans le sous-sol et alimentée par les eaux provenant des gargouilles, des corniches et celles du ruissellement du sol de la cour légèrement incliné.
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Cour d’honneur. La façade nord. Cette façade, dont le début de la construction date de 1551, est composée de 14 fenêtres à meneaux à double croisillon suivant la superposition classique des ordres antiques, comme sur les autres façades : les piliers toscans, sauf au sud, les pilastres ioniques et les demi-colonnes corinthiennes à base attique.
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Cour d’honneur. La façade nord. A la clef des arcs de la galerie du rez-de-chaussée : des ancres de marine, François de La Baume Suze fut amiral des mers du Levant, et des motifs antiques, trophées de guerre et masques de lion flanqués de cornes d’abondance.
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Cour d’honneur. La façade nord. Masque de lion flanqué de cornes d’abondance.
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Cour d’honneur. La façade nord. Trophées de guerre.
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Cour d’honneur. La façade nord. La corniche du premier étage accueille une frise à balustre. Trois cartouches présentent les armes de la famille des La Baume Suze.
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Cour d’honneur. La façade nord. La corniche du premier étage accueille une frise à balustre. Trois cartouches présentent les armes de la famille des La Baume Suze.
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Cour d’honneur. La façade nord. Les armes de la famille des La Baume Suze : trois chevrons surmontés d’un lion. Le blason central est entouré des cordons de l’Ordre de Saint Michel (collier intérieur) et du Saint Esprit (collier extérieur), distinctions que reçut François de La Baume Suze.
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Cour d’honneur. La façade nord. Sur les deux blasons extérieurs, les armes de la famille des La Baume Suze sont surmontées d'un chapeau sacerdotal témoignant des fonctions religieuses occupées, comme dans toute grande famille de la noblesse, par les La Baume Suze.
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Cour d’honneur. La façade nord. Des ancres de marine, entourées du collier de l’Ordre de Saint Michel et surmontées de la couronne comtale, François de La Baume Suze fut amiral des mers du Levant.
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Cour d’honneur. La façade nord. La corniche du deuxième étage est soulignée par des caissons à motifs floraux.
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Cour d’honneur. La façade nord. La corniche du deuxième étage est soulignée par des caissons à motifs floraux.
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Cour d’honneur. Les deux façades est et ouest se répondent en une symétrie de décors, d’ouvertures et de volumes.
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Cour d’honneur. La façade ouest. Le rez-de-chaussée est composé de trois ouvertures avec des arcs en anse de panier, dont le tracé est identique sur la façade est opposée. A la clef des arcs, des couronnes de trophées d’arme à l’antique, au centre deux ancres de marines entourées du collier de l’Ordre de Saint Michel et surmontées de la couronne comtale.
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Cour d’honneur. La façade Est. A la clef des arcs, des couronnes de trophées d’arme à l’antique et un masque grimaçant. Séparant les deux étages, au centre, un grand blason montre les ancres marines entourées du collier de l’Ordre de Saint Michel et surmontées de la couronne comtale.
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Cour d’honneur. La façade Est. Séparant les deux étages, au centre, un grand blason montre les ancres marines entourées du collier de l’Ordre de Saint Michel et surmontées de la couronne comtale.
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Cour d’honneur. La façade sud. A la place d’une galerie, l’aile sud, dont la construction correspond au démarrage du chantier en 1544, est composée d’un mur saillant au rez-de-chaussée. Les portes et fenêtres en plein cintre sont du l6ème siècle. Au rez-de-chaussée se trouvent des communs médiévaux très restaurés : cuisines, puits de 34 mètres, remise.
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Cour d’honneur. Au XIIe-XIVe siècles, une citerne enterrée et un puits au sud permettent l'approvisionnement en eau du château. Ce puits est intégré à la façade sud au XVIe siècle.
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Escalier d’honneur. Occupant une grande partie de l’aile est du château, ce vestibule impressionne par ses dimensions et son volume. Entièrement restauré au début du 19e siècle, l’escalier d’honneur est bâti sur le modèle d’un escalier du 17e siècle préexistant.
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Escalier d’honneur. Au 18e siècle, le prestige d’une maison se mesure à la grandeur de l’escalier intérieur. Toute l’aile est du château y est consacrée. Chef d’œuvre d’architecture, il comprend un perron central ouvrant sur deux escaliers qui desservent l’étage noble. Restauré après la Révolution, l’escalier reçoit une balustrade en pierre de style néo-classique. Ce retour à l’Antiquité classique naît avec le goût pour l’archéologie. Il est actuellement agrémenté de quatre muses, ainsi que de quatre bustes de grandes personnalités romaines.
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Escalier d’honneur. Sa construction sur trompes et voûtes en demi berceau permet de libérer le vaste espace d'accueil au rez-de-chaussée.
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Escalier d’honneur.
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Escalier d’honneur.
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Escalier d’honneur.
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Escalier d’honneur.
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Escalier d’honneur.
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Escalier d’honneur. Quatre statues de muses reconnaissables par leurs attributs sont placées dans les niches : sur le palier, Uranie et le globe
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Escalier d’honneur. et Clio et le stylet ;
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Escalier d’honneur. Au premier étage, Euterpe et la flûte,
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Escalier d’honneur. et Érato et la lyre
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Escalier d’honneur. Le sénateur Marcus Ulpius Trajanus, le père de l'empereur Trajan.
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Escalier d’honneur. L'empereur Vespasien.
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Grande salle. Héritière de l’aula médiévale, elle est aménagée à la Renaissance. Symbole du pouvoir civil et militaire du seigneur, elle sert de cadre aux décisions judiciaires, aux banquets, aux réunions des conseillers et occasionnellement au couchage d’invités. Pour chaque usage un mobilier d'appoint est installé : une estrade pour rendre justice, des tréteaux, des planches et des bancs pour le banquet et des paillasses pour le couchage.
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Grande salle. La cheminée monumentale aux armes des La Baume, date du 16e siècle. Ce style Renaissance, son décor sculpté reprend celui de la cour. Elle est encadrée de pilastres corinthiens d’époque Renaissance.
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Grande Les armes des La Baume.
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Grande salle. Les peintures murales du 19e siècle représentent des exploits militaires du 15e siècle. Le panneau de gauche présente une vue d’ensemble d’une armée rangée, portant le drapeau de la croix de Savoie. Au premier plan, un chevalier richement harnaché occupe la majeure partie de la scène.
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Grande salle. Les peintures murales du 19e siècle représentent des exploits militaires du 15e siècle. Le panneau de droite montre un affrontement entre deux armées. Au premier plan, un cavalier et son cheval s’effondrent, touchés par la lance d’un chevalier.
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Grande salle. Le portrait en pied de François de la Baume (1526-1587) fait face à la cheminée. Ce portrait peint au 19e siècle, reprend les codes fixés au 17e siècle des portraits d'apparat. Ce personnage central de la famille apparaît décoré du collier de l’ordre du Saint Esprit, l'épée et la coiffe évoquent sa fonction et son origine noble. Cette toile, intégrée dans le décor de gypserie, est sans doute le dernier témoignage d'une galerie de portraits aujourd'hui disparue. Membre du clan catholique durant les guerres de religion, il est apprécié des rois de France. En 1581 Henri III lui remet le collier de l’ordre de Saint Esprit. Des trophées de pêche et de chasse ornent les dessus-de-porte. Au centre, le pétase (chapeau ailé), le carquois et les flèches symbolisent Mercure et Vénus.
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Grande salle. Allégories de la pêche (poissons, ancre, trident, utilisé pour la pêche au thon en Méditerranée). Une gypserie est un décor réalisé en plâtre, à la main et directement sur le motif. Ce type d’ornement est très en vogue sous Louis XV dans les châteaux et hôtels particuliers parisiens et provençaux.
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Grande salle. Allégories de la chasse (hure de sanglier, épieux et tête de cervidé).
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Grande salle. Avec le siècle des Lumières, le château s'ouvre sur la campagne environnante. Le mur sud de la grande salle est percé de trois grandes portes-fenêtres. Des décors en plâtre sculpté, la gypserie, agrémentent les murs : des paniers de fleurs encadrent des instruments de musique pastoraux.
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Grande salle. Les murs Nord et Sud sont ornés de paniers fleuris et d’instruments de musique : luth, musette (ancêtre de la cornemuse), tambourin, chalémie (sorte de hautbois)... évoquant les fêtes champêtres.
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Grande salle. Les murs Nord et Sud sont ornés de paniers fleuris et d’instruments de musique : luth, musette (ancêtre de la cornemuse), tambourin, chalémie (sorte de hautbois)... évoquant les fêtes champêtres.
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Grande salle. Un des paniers fleuris.
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Appartement ouest. La vigne en Gaule. Des amphores pour transporter le vin.
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Appartement ouest. La vigne en Gaule. Le halage sur le Rhône.
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Appartement ouest. La vigne en Gaule. Rangement des amphores dans la cale d'un navire.
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L’aile nord du château a été construite dans les années 1540-1550. L'actuel appartement date du 17e siècle. Emblématique des appartements à la française, il est constitué de trois pièces en enfilade : deux antichambres et une chambre. Il se termine par un cabinet. Dans les années 1745, l’appartement est modernisé : la seconde antichambre est transformée en une salle à manger de style rocaille.
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Le mobilier et le décor de la chambre évoquent l’art de vivre dans un château de villégiature en Provence dans la seconde moitié du 18e siècle. Le souci de confort - de « commodité » - caractérise du XVIIIe siècle. Si la chambre à coucher devient le lieu de l’intimité, elle demeure un lieu de réception dont l’élément principal est le lit d’apparat à la duchesse. Daté des années 1780, ce dernier adopte la ligne droite et les décors sobres et élégants du néoclassicisme. Noyer polychrome, soie, coton. Le lit à la duchesse est un lit de bout sans quenouilles disposé perpendiculairement au mur. Son ciel suspendu, entouré de lambrequins , est attaché au dessus de la tête de lit, fixé à son chevet ou sur le mur. Le lit à la duchesse ne possède pas de dôme comme le lit à Impériale. Cependant il s'orne de panaches ou un fronton qui le distingue alors du simple lit à dais uni.
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Panaches ou un fronton qui distingue le lit à la duchesse du simple lit à dais uni.
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Le souci de confort - de « commodité » - caractérise du XVIIIe siècle. Pour les fauteuils, le dossier est abaissé afin de ne pas froisser les coiffures délicates. Leurs accotoirs sont reculés pour faire place aux jupes à panier des dames. Quant à leur assise, elle était couverte d'une galette en cuir aujourd'hui disparue. Paire de fauteuils à la reine. Paris, milieu du XVIIIe siècle. Charles Delenoncourt.
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Miroir. Provence, milieu du 18e siècle. Sapin doré, glace.
Cartel et sa console. Paris, vers 1750. Bronze doré, corne, émail. Edme-Jean Causard (vers 1720-1780), Nicolas Jean Marchand (1697-1757).
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Portrait de jeune dame au chat. France, XVIIIe siècle. Huile sur toile.
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Cabinet. Dernière pièce de l'appartement, le cabinet est aménagé au 17e siècle par Louis François de La Baume, évêque de Viviers (1602-1690).
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Cabinet. Avec sa forme octogonale, le cabinet s’intègre harmonieusement dans une ancienne tour circulaire. Ses larges fenêtres offrent un panorama sur la garenne et la campagne environnante.
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Cabinet. Le décor du plafond est à la gloire du commanditaire. Dans un répertoire naturaliste foisonnant apparaissent le blason familial, son monogramme (L F B), le symbole de sa fonction (chapeau ecclésiastique) et des figures sacrées (anges). En créant ce petit salon, Louis François de La Baume suit la mode versaillaise des « cabinets de conversation »
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Cabinet. A gauche et à droite, entourant le masque aux deux cornes d'abondance, le monogramme (L F B).
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Cabinet.
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Cabinet.
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Cabinet.
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Serrure à fleurs de lis du cabinet.
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Salle à manger. En 1745, la salle à manger remplace une « chambre de devant » ou antichambre ou « Chambre des fonteynes » du 16e siècle. De style rocaille, son décor de gypserie célèbre la vie à la campagne au rythme des saisons. Composé comme des boiseries, il est constitué de feuillages, de fleurs, de motifs de rocaille... La transformation d’une antichambre - pièces aux multiples fonctions - en salle à manger spécialise l’espace et le mobilier. La table désormais fixe est garnie d’orfèvrerie et de faïences de Moustiers- Sainte-Marie. La composition symétrique s’inspire du plan du jardin à la française. Au centre, une terrine est encadrée de deux plats tandis que les angles sont agrémentés de salières et d’un huilier. Les couverts sont individuels, à la différence des verres installés près de la table, dans un rafraîchissoir.
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Le château de Suze-la-Rousse.
Salle à manger. Règles rédigées par Erasme en 1530. Au moment de t'asseoir à table avec des gens d'un rang élevé, tes cheveux préalablement bien peignés, ôte ton chapeau. Se dandiner sur sa chaise et s'asseoir tantôt sur une fesse, tantôt sur l'autre, c'est se donner /'attitude de quelqu'un qui lâche un vent, ou qui s'y efforce. Tiens-toi le corps droit dans un équilibre stable. Si l'on te donne une serviette, place-la sur ton épaule ou sur ton bras gauche. Lécher ses doigts gras ou les essuyer sur ses habits est inconvenant ; Il vaut mieux se servir de la nappe ou de sa serviette.
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Le château de Suze-la-Rousse.
Salle à manger. Le buffet central. Le rythme des saisons côtoie les quatre éléments, la musique (chutes d’instruments entre les fenêtres) et les boissons (arcade du buffet).
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Le château de Suze-la-Rousse.
Salle à manger. Le buffet central.
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Salle à manger. Entourant le buffet central, deux fontaines avec dauphins sculptées en pierre de Saint-Restitut servaient de rafraîchissoirs.
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Salle à manger.
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Le château de Suze-la-Rousse.
Salle à manger. Le long des piédroits de l'arcade, le décor évoque le thème de la boisson avec la présence de broc à eau, cafetière, tasse, verre à pied... et constitue une véritable invitation aux plaisirs de la table. Le buffet permet d’exposer le dernier service du repas, celui « du fruit ».
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Le château de Suze-la-Rousse.
Salle à manger. Le long des piédroits de l'arcade, le décor évoque le thème de la boisson avec la présence de broc à eau, cafetière, tasse, verre à pied... et constitue une véritable invitation aux plaisirs de la table. Le buffet permet d’exposer le dernier service du repas, celui « du fruit ».
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Le château de Suze-la-Rousse.
Salle à manger. La musique (chutes d’instruments entre les fenêtres)
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Le château de Suze-la-Rousse.
Salle à manger. La musique (chutes d’instruments entre les fenêtres)
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Le château de Suze-la-Rousse.
Salle à manger. Le rythme des saisons côtoie les quatre éléments : l'eau, l'été avec les épis de blé, l'air.
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Le château de Suze-la-Rousse.
Salle à manger. L'eau.
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Le château de Suze-la-Rousse.
Salle à manger. L'été avec les épis de blé, l'air.
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Le château de Suze-la-Rousse.
Salle à manger. La terre et le printemps.
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Le château de Suze-la-Rousse.
Salle à manger. L'automne.
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Le château de Suze-la-Rousse.
Salle à manger. L'hiver.
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Le château de Suze-la-Rousse.
Salle à manger. Le feu.
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Le château de Suze-la-Rousse.
L’antichambre. Nommée « chambre verte » au 16e siècle, cette salle devient antichambre dès le 17e siècle. Les invités y patientent avant d'être reçus par le maitre des lieux. Accessible par l'escalier d’apparat, elle marque l'entrée d'un appartement à la française situé à l'étage noble où antichambre, chambre et cabinet sont distribués en enfilade. De style Renaissance, la cheminée à hotte droite ornée de rudentures témoigne d’une recherche de confort
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Le château de Suze-la-Rousse.
La chapelle Saint-Michel.
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Le château de Suze-la-Rousse.
La chapelle Saint-Michel.
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La chapelle Saint-Michel.
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La chapelle Saint-Michel.
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La chapelle Saint-Michel.
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Le château de Suze-la-Rousse.
La chapelle Saint-Michel.
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Chamaret
Dominé par un beffroi du XII siècle, le village cache des traces de l’époque médiévale. Le château de Chamaret («camaretum castrum») est attesté dans le cartulaire de Richerenches en 1157 : la construction de la forteresse féodale commence en 1136 sous Dodon Ier de Chamaret et s'achève en 1157, sous Dodon II.
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Chamaret
À la suite du partage des biens de la famille entre les descendants en 1254, Amalric de Chamaret, de la branche cadette, fait construire son propre donjon, la Tour Sud, que l'on appelle aujourd'hui « Le Pigeonnier ». À cette époque, deux frères se partagent la forteresse : l'aîné possède la forteresse primitive, le second la nouvelle tour. Recherchant protection, Amalric, le cadet, prête hommage à l'évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux qui peut disposer de ce château (Fort Sud) en cas de conflit, tandis que son frère aîné reste indépendant, jusqu'à ce qu'il soit inféodé aux Adhémar en 1255.
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Chamaret
Le site est de ce fait partagé entre deux puissances antagonistes (l'évêque de St Paul pour le Fort Sud et les Adhémar pour la Tour) ; une muraille est construite entre les deux tours. Les Adhémar entrent en possession complète de Chamaret en 1506, et transforment la Tour Sud, devenue inutile, en colombier. Les guerres de religion n'épargnent pas la forteresse qui change de mains plusieurs fois. La partie nord du château s'écroule en 1696 puis avec le séisme de 1772. La Tour, construite dans une pierre d'excellente qualité, résiste.
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Chamaret
En 1736, le comte de Muy achète tout le Comté de Grignan. Le château de Chamaret, et la commune, restent aux mains de cette famille jusqu'à la Révolution, qui n'entraînera pas de troubles importants, la forteresse étant déjà en grande partie ruinée. Tout au long du XIXe siècle, le site sert de carrière de pierres aux habitants du village. Grâce au très généreux legs d'un habitant de la commune, Xavier Sylvestre, une restauration partielle fut effectuée entre 1894 et 1895 : la Tour fut remise en état et la plateforme rocheuse consolidée par un mur de soutènement. Lors de la restauration, à la demande du légateur, une cloche est également installée au sommet de la Tour.
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Chamaret
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Chamaret
La tour dite « du Colombier » est la partie la mieux conservée du vieux manoir. Le "Fort Sud" dénommé successivement le château, le colombier, le pigeonnier a été bâti en franc alleu par la branche cadette des seigneurs de Chamaret entre 1157 et 1172. Cet édifice assurait deux fonctions : la défense du site ; l'habitat (au premier étage actuel, il subsiste un évier et un placard). Du fait de ses archères, le fort sud était plus efficace, sur le plan défensif, que la tour. Il a été transformé en colombier à pied dès que sa fonction initiale est devenue obsolète.
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Chamaret
La tour. Cette tour de plan carré renforcée d'un contrefort est aussi curieuse qu’énigmatique et les archéologues ne sont pas d’accord. L’opinion la plus répandue est que l’on est en présence d’une tour à signaux. Sa façade complètement unie, dépourvue de meurtrières et de tout ornement, ne peut lui donner la destination d’un donjon. Elle n’a donc pu être employée par les comtes de Grignan ou par la commanderie des Templiers, de Richerenches, qu’au service de leurs communications.
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Chamaret
La tour. Devant la tour, la muraille qui séparrait les deux puissances antagonistes, l'évêque de St Paul pour le Fort Sud et les Adhémar pour la Tour.
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Chamaret
La tour.
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La tour.
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Chamaret
La tour.
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Chamaret
La tour.
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Chamaret
La tour.
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Chamaret
La tour.
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Chamaret
La tour.
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Chamaret
La tour. Premier étage : ouverture dans le plafond pour laisser passer les contre-poids de l'horloge lors de leur descente.
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Chamaret
La tour. Deuxième étage : ouverture pour les contre-poids.
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Chamaret
La tour. Les contre-poids.
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Chamaret
La tour. Deuxième étage.
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Chamaret
La tour. Troisème étage. Remontage de l'horloge.
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Chamaret
La tour. Mécanisme de l'horloge. Constructeurs : L.D. Odobey Cadet, horlogers mécaniciens à Morez (jura).
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Chamaret
La tour. Troisème étage.
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Chamaret
La tour. Les cloches qui sonnent les heures et les quarts d'heures.
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Chamaret
La tour.
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Chamaret
La tour. Le village.
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Chamaret
La tour. Les collines de la Drôme et la montagne de la Lance, le château de Grignan.
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Chamaret
La tour.
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Chamaret
Le château de Grignan et la montagne de la Lance.
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Chamaret
Ancienne porte d'entrée du village.
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Chamaret
Le lavoir.
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Chamaret
Le lavoir.
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Montségur sur Lauzon
Mont de la sureté (Mont-sûr, ségur en provençal). La porte principale du village "Le Portalet". Deux portes à angle droit étaient séparées par un espace, adossé au pied d'une tour de défense, la « Tour Charlotte ».
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Montségur sur Lauzon
Le boulevard qui suit était l'axe de pénétration dans le village.
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Montségur sur Lauzon
Maisons restaurées avec des pierres de réemploies du XVIIe.
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Montségur sur Lauzon
Mascaron.
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Montségur sur Lauzon
Etoile du Félibrige. En 1966, Eugène Martin, maire du village et « félibre », inaugure une étoile occitane à sept branches sur le rempart est. L'estello di sèt rai est l'emblème choisi par le Félibrige, association créée au 19e siècle pour promouvoir la culture et la langue provençales. Cette étoile en « pierre du Midi » mesure 3,5 mètres de haut, moitié de sept, chiffre du Félibrige. Une partie a été restaurée en 2004. Au-dessous de l'écrivain Rodolphe Bringer, à l'origine du projet, et autour de Frédéric Mistral, poète et écrivain initiateur du Félibrige, figurent les noms de sept félibres natifs de la région ou y ayant vécu : Louis Béchet (Vaison-la-Romaine), Julien Lapierre (Bourg-Saint-Andéol), Anfos Martin (Montélimar), Paul Pommier (Suze-la-Rousse), René padoux et Maxime Robert (La Baume-de-Transit), Edgar de Vernejoul (Nyons)
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Montségur sur Lauzon
Le rempart.
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Montségur sur Lauzon
Le clocher de l'église et maisons restaurées.
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Montségur sur Lauzon
Le puits sud (il y en avait un dans le village) était en dehors du village et bénéficiait d'un corps de Garde. Ce puits profond de 40 mètres n'avait de l'eau qu'en hiver, sinon il fallait aller dans la plaine pour s'approvisionner.
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Montségur sur Lauzon
Vestiges d'une chambre funéraire. Les maisons étaient trop petites pour garder un défunt à l'intérieure. Ces maisons étaient constituées d'une pièce de 4m sur 5 au sol la cuisine et la chambre à 1'étage, quelque fois un grenier était sous la toiture. Pour accéder à l’étage il fallait sortir et emprunter un escalier extérieur commun à 2 maisons. Ces dernières étaient construites sur d'anciennes grottes, restes d'habitats anciens, traces des Ligures (-180 à -1000).
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Montségur sur Lauzon
A côté de la chambre funéraire, il y a une petite construction où l'on entreposait de la glace (glacière).
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Montségur sur Lauzon
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Emplacements de maisons consolidées et mises en sécurité.
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La chapelle Saint Félix est de styles Roman et Mauresque. Elle date du XIème siècle et est implantée dans le rocher. Cette chapelle appartient au Diocèse de Saint Paul Trois Châteaux et a été construite au pied même des remparts de l'ancienne citadelle à l'intérieur de l'enceinte fortifiée du vieux village. Elle a ensuite été agrandie et restaurée à plusieurs reprises depuis le XIIème siècle.
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Montségur sur Lauzon
Chapelle Saint-Félix. Initialement dédiée à saint Jean, cette chapelle médiévale est la première église du village. Rattachée au diocèse de Saint-Paul-Trois-Châteaux, elle était desservie par les religieux du prieuré de Saint-Amand à l'ouest de la commune venus de l'abbaye de Cluny au 10e siècle pour christianiser la région. Reste d'un cadran solaire.
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Montségur sur Lauzon
Chapelle Saint-Félix. Le chevet avec l'abside du choeur roman.
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Montségur sur Lauzon
Chapelle Saint-Félix. La nef centrale est de style roman. La chapelle a fait l'objet d'agrandissements au 17e siècle.
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Chapelle Saint-Félix. Au centre, choeur et nef du Xe-XIe siècles édifiés par les moines de Cluny. Cette partie a été modifiée par la suppression des 2 piliers qui soutenaient l'arc doubleau, pour adjoindre côté nord un agrandissement en 1601. A gauche et à droite, agrandissement du XVIIe siècle, dû à 1'augmentation de la population.
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Montségur sur Lauzon
Chapelle Saint-Félix. Nef de 1634.
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Montségur sur Lauzon
Chapelle Saint-Félix. La niche de la nef du 17e siècle est décorée d'un arc en lancette orientalisant et d'une inscription rappelant une édification vouée à saint Jean. "Saint Jean Porte Latine" est le Saint Patron du village. L'empereur Domitien fit plonger Saint Jean dans une cuve d'huile bouillante. Cette dernière se transforma en bain rafraîchissant. Ce supplice eut lieu près de la porte de Rome située sur la Voie latine. Saint Jean Porte latine est le nom d'une fête de l'Église de Rome en l'honneur de l’apôtre et évangéliste Jean. Elle est célébrée le 6 mai.
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Montségur sur Lauzon
Chapelle Saint-Félix. Chapelle du XVIIe siècle, avec, à droite, la sacristie.
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Montségur sur Lauzon
Chapelle Saint-Félix. Tribune de 1601 au-dessus des restes de tables à sanctification, le départ de tombes. Cet ensemble était en dehors de l'église d'origine.
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Chapelle Saint-Félix. Socle de la chaire.
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Chapelle Saint-Félix. Fonts baptismaux.
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Chapelle Saint-Félix. Autel de 1829.
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Chapelle Saint-Félix.
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Chapelle Saint-Félix. La voûte.
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Chapelle Saint-Félix. La voûte.
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Cette façade a été modifiée au XVIIe comme l'église. A l'origine c'était la maison commune (mairie). Le premier étage a été modifié et est devenu l'école. Il reste la porte d'entrée à mi-hauteur et la fenêtre à meneau.
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La porte masque un habitat troglodytique (habité jusqu'en 1062 par un ermite). Ce piton est constitué de différente couches de sédiments, ce qui permettait de creuser les couches tendres (même avec des outils rudimentaires) sous un couche dur ce qui permettait de faire de petits habitats.
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Montségur sur Lauzon
Le rempart de la plateforme sommitale.
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Soubassement d'une maison avec le départ de la porte (à gauche) et le rebord d'une fenêtre (à droite), au fond un passage avec un arc de cercle qui soutient l'escalier permettant l'accès au: étages supérieurs de chaque maisons situées de part et d'autre. Cet escalier était entre les deux maisons, mais à ciel ouvert.
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Le rempart de la plateforme sommitale.
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Entrée de la cour d'honneur de la place fortifiée. Une guérite en surveille l'accès. Face à nous un escalier reconstitué mène à la plateforme de ce qui reste, soit du château, soit de la maison fortifiée.
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Montségur sur Lauzon
Le clocher en dôme, surélevé en 1668, introduit une touche orientale rappelant le style mauresque. A droite, un puits taillé dans le rocher avec des entailles à intervalles réguliers (puits citerne ou puits perdu ?).
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Montségur sur Lauzon
Le clocher en dôme et l'abside.
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Montségur sur Lauzon
Le haut du rempart de la ville.
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Montségur sur Lauzon
Descente à la réserve où l'on entreposait vivres et provisions.
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Montségur sur Lauzon
L'esplanade qui était la surface de cette demeure, château ou maison fortifiée.
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Aujourd’hui une table d'orientation a été érigée sur l'emplacement d'un puit citerne.
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Montségur sur Lauzon
A droite, dans les nuages, le Mont Ventoux.
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