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Le musée.
Buste en argent. Buste réaliste d'un patricien romain en ronde botta avec les épaules et le départ des bras. Le visage est marqué par l’âge : rides frontales, poches sous des yeux globuleux, pattes d’oies vers les tempes, peau flasque sous le menton. La coiffure s’ordonne en longues mèches à partir du sommet de la tête. Sur la tunique, le personnage porte une toge drapée sur l’épaule gauche. Des détails, comme la barbe et la moustache en petites incisions, le datent de la première moitié du IIIe siècle.
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Le musée.
GRAFFITIS DE GLADIATEURS. Enduits peints datés du milieu du 1er siècle de notre ère par leurs décors rouge ocre à filets d’encadrement. Maison à la Figure volante. RÉTIAIRE CONTRE SECUTOR. Le rétiaire, à gauche, est vêtu d'un pagne (subligaculum) retenu par un ceinturon. Il lance normalement le filet (rete ou jaculum) de la main gauche pour emprisonner son adversaire. Ce bras est équipé d'un système de bandage et d'une haute pièce de métal sur l'épaule qui lui protège le visage. Il a perdu son arme d'attaque, le trident (fuscina), mais tient encore de la main gauche une arme courte. Le deuxième combattant, le secutor, est armé d'un glaive (gladius). Son bouclier (scutum) gît au sol, au-dessus du trident du rétiaire.
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Le musée.
Ce combat oppose un rétiaire à droite à un secutor. Le rétiaire est armé d’un trident et protégé par la manica et le galerus. Le secutor a la tête casquée et le bras droit bandé par la manica. Il tient un glaive à la main droite et un grand bouclier (scutum) de l’autre. Au-dessus de la scène, quelques signes d’une inscription sont visibles, NC A puis XII. Il s’agit peut-être du nom des combattants et du nombre de victoires du vainqueur. À gauch
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Eglise-mère du diocèse de Vaison, elle se trouvait au centre d’une cité médiévale aujourd’hui disparue. L’évêque résidait dans le palais épiscopal proche et les chanoines dans le cloître et ses bâtiments annexes. Construite au XIème siècle à l’emplacement d’édifices paléo-chrétiens, selon un plan basilical, puis remaniée au siècle suivant, son architecture est un très bel exemple de l’art roman provençal. La cathédrale est portée par des murs dont certains datent du IIe siècle, d’autres de l’époque mérovingienne, d’autres encore du milieu du XIIe siècle.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
À l'est, la cathédrale présente un chevet tripartite constitué d'une abside rectangulaire flanquée de deux absidioles semi-circulaires. L'abside, composée d'un épais massif rectangulaire de maçonnerie en moellons très irréguliers que soutiennent deux petits contreforts, est percée d'une fenêtre axiale de style ogival tandis que les absidioles sont percées de petites fenêtres cintrées. Le chevet est plat à l'extérieur, mais semi-circulaire à l’intérieur. Toits de bards : dalles de mollasse marine.
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Le pignon triangulaire qui surmonte l'abside est orné d'une frise sculptée, d'une frise de denticules et d'un pilastre cannelé.
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Un clocher carré s'élève au-dessus de la dernière travée du collatéral nord, contre l'absidiole septentrionale. La partie supérieure de ce clocher est percée de trous de boulin et ornée d'une frise de rinceaux, d'une corniche à modillons et d'ouvertures décorées de colonnettes.
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La partie supérieure de ce clocher est percée de trous de boulin et ornée d'une frise de rinceaux, d'une corniche à modillons et d'ouvertures décorées de colonnettes. Au-dessous est encastré le cippe funéraire à portrait de Publius Atilius Ingenuus.
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La partie supérieure de ce clocher est percée de trous de boulin et ornée d'une frise de rinceaux, d'une corniche à modillons et d'ouvertures décorées de colonnettes. A
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Le pignon triangulaire qui surmonte l'abside est orné d'une frise sculptée, d'une frise de denticules et d'un pilastre cannelé.
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Les fondations de l'abside, mises à nu, montrent des tronçons de colonnes antiques.
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Le mur en demi-cercle avec trois segments rayonnants montés en moellons taillés date du bâtiment paléochrétien.
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La cathédrale au XIe s. était composée d’une grande nef de six travées avec ses collatéraux et sa couverture en charpente reposant sur des piliers carrés. Seules, l’abside centrale et les absidioles étaient couvertes par une voûte en cul de four. Lors de l'édification de la cathédrale du XIIe s, les absides ont été conservées, les murs du XIe épaissis (aveuglement de fenêtres) et des contreforts construits pour contrebuter les poussées exercées par les nouvelles voûtes.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Façade méridionale, c'est la haute façade du collatéral sud, édifiée en moellons et soutenue par quatre hauts contreforts en pierres de taille portant de nombreuses marques de tâcheron.
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Contrefort en pierres de taille portant de nombreuses marques de tâcheron.
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Cette façade est percée d'une porte dont les larges piédroits portent un grand arc en plein cintre dont les claveaux très réguliers encadrent un tympan plat. L'extrados est protégé par un larmier constitué de pierres irrégulières en forte saillie. Sur le piedroit de droite, une belle croix.
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Cette porte est surmontée d'une belle fenêtre cintrée entourée, elle aussi, de nombreuses marques de tâcheron très visibles.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Les fenêtres bouchées lors de l'épaississement du mur correspondent au monument public de plan basilical (8 à 10m de hauteur) paléochrétien.
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La façade du collatéral est sommée d'une belle frise de rinceaux et d'une corniche à faux modillons décorés de rinceaux et de palmettes.
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La façade du collatéral est sommée d'une belle frise de rinceaux et d'une corniche à faux modillons décorés de rinceaux et de palmettes. Au-dessus de la façade du bas-côté, et en retrait par rapport à celle-ci, la partie haute de la façade de la nef est édifiée en pierre de taille assemblée en grand appareil et percée de belle fenêtres ornées de fines colonnettes à l'ornementation torsadée dont les chapiteaux portent un arc en plein cintre très orné. Cette façade se termine par une frise plate composée de bandeaux séparés par des rangs de perles, et une corniche ornée d'oves, de denticules et de rais-de-cœur.
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La façade du collatéral est sommée d'une belle frise de rinceaux et d'une corniche à faux modillons décorés de rinceaux et de palmettes. Au-dessus de cette façade, et en retrait par rapport à celle-ci, la partie haute de la façade de la nef se termine par une frise plate composée de bandeaux séparés par des rangs de perles, et une corniche ornée d'oves, de denticules et de rais-de-cœur.
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La frise corinthienne avec des petits médaillons à visages humains au milieu de médaillons à fleurs.
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La cathédrale ainsi transformée au XIIe sièvle se compose d’une nef centrale de trois travées, flanquée de deux collatéraux, sans transept. Les piliers carrés de l’édifice du XIe ont été renforcés et transformés en piliers cruciformes.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
La nef est voûtée en berceau brisé sur doubleaux. L"arcade en tiers-point surmontée d'un mur pignon sépare la nef de la coupole.
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Les collatéraux sont couverts de voûtes rampantes, sous-tendues de doubleaux à ressaut. Un arc rampant est un arc dont les naissances sont placées à des hauteurs inégales.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Un sondage dans la première travée du bas-côté sud a permis de mettre à jour un mur et un tambour de colonne double, ainsi qu’une partie de corbeille d’un chapiteau corinthien du monument paléochrétien.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Un sondage dans la première travée du bas-côté sud a permis de mettre à jour un mur et un tambour de colonne double, ainsi qu’une partie de corbeille d’un chapiteau corinthien du monument paléochrétien.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
La fonts baptismaux.
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La fonts baptismaux.
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La troisième travée de la nef a été couverte par une coupole. Derrière, la travée de chœur est couverte d'une voûte en forme de tronc de cône. Au fond, l’abside est couverte d'une voûte en cul-de-four.
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Le chevet tripartite comprend une abside centrale rectangulaire à l’extérieur et semi-circulaire à l’intérieur. La travée de chœur est couverte d'une voûte en forme de tronc de cône, l'abside d'une voûte en cul-de-four.
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La troisième travée de la nef a été couverte par une coupole octogonale reposant sur des trompes en cul-de-four par l'intermédiaire d'une corniche saillante. Dans les écoinçon apparaissent les symboles des évangélistes, l'homme, le lion, l'aigle et le boeuf. Pour passer du plan carré de la travée au plan octogonal de la coupole, les constructeurs romans ont construit de petites voûtes en forme de coquille dans chacun des angles du carré à couvrir. Ces voûtes sont appelées « trompes ».
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Le lion de Marc.
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L'homme de Matthieu.
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Le taureau de Luc.
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L'aigle de Jean.
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La nef est voûtée en berceau brisé sur doubleaux.
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Sur les côtés, les arcades en berceau brisé à doubleau permettent le passage de la nef aux bas-côtés. Derrière, les arcatures aveugles en berceau brisé à double rouleau doublent et renforcent le mur primitif (XIe s.) en petit appareil.
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Dans la travée de choeur, 2 tombeaux épiscopaux dans des enfeux, sans gisant et décorés d'arcatures ogivales et de personnages.
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Dans la travée du choeur se trouve l'autel majeur du XIe s.. Table rectangulaire en marbre blanc, une plaque à strigiles sert d'antépendium.
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Au fond, l’abside principale du XIe, couverte d'une voûte en cul-de-four, montre un moellonnage se rapprochant du petit appareil gallo-romain, mais moins régulier. Elle est décorée de cinq arcatures en plein cintre dont les claveaux reposaient initialement sur six colonnes en marbre blanc ou gris, probablement « arrachées à quelque édifice antique ».
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Enfeu à gauche.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Statue de Notre Dame de Nazareth.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Statue de Notre Dame de Nazareth.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Enfeu, sans gisant et décoré d'arcatures ogivales et de personnages.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Enfeu à droite.
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Buste reliquaire de Saint Quenin.
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Enfeu, sans gisant et décoré d'arcatures ogivales et de personnages.
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L'abside et les absidioles présentent un intérêt historique majeur, car elles sont une des preuves de ce que l'arc outrepassé n'est pas d'origine orientale, mais est une évolution de l'arc en plein cintre, apparue durant le Bas-Empire romain et utilisé par l'architecture paléochrétienne comme ici où on le trouve en plan dans l'abside et les absidioles à la fin du Ve siècle. Au fond de l'abside, précédé de trois marches, trône le siège épiscopal (la cathèdre, siège fixe de l'évêque) en pierre entouré des trois degrés du banc presbytéral (pour les chanoines), mis au jour en 1950.
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Comme le décrit L.-H. Labande plusieurs des arcatures primitives ont été modifiées. La première arcature à gauche a été agrandie et a perdu une de ses colonnes dans la seconde moitié du XIVe siècle pour faire place à un tombeau épiscopal.
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Sous la seconde on a creusé, peut-être au XIIIe siècle, une espèce de niche profonde, probablement destinée au rangement des objets du culte. Elle a été éclairée par une petite fenêtre en plein cintre, aujourd’hui aveuglée.
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L'arcature du milieu a été surélevée au XVe siècle pour servir d’encadrement à la fenêtre principale, que l’on a agrandie à cette époque pour la rendre gothique. Les colonnes de marbre sont des réemplois, comme l’indiquent les disproportions de taille et les rallonges de cales placées au-dessus des bases pour atteindre la hauteur voulue.
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Arcatures soutenues par des colonnes antiques. Tous les chapiteaux (1ere moitié du XIe s.) dérivent du modèle corinthien.
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Tombeau de Saint Quenin (ou Saint Quinid), découvert en 1950. Il est constitué d'un sarcophage taillé dans un fragment d’architrave antique. Quenin est né à Vaison. Très pieux et très savant, il fut appelé par l’évêque de Vaison, Théodose, qui en fit son archidiacre. C’est à ce titre qu’il participa au concile d’Arles de 554. Élu évêque vers 556, il administra son diocèse pendant 19 ans. Quenin mourut le 15 février 578 ou 579 et fut enterré sous le maître-autel de sa cathédrale.
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Tombeau de Saint Quenin (ou Saint Quinid). De passage à Vaison, le général Mummol puissant gouverneur de la Provence, s’attend à être reçu avec tous les honneurs dont il pense devoir être bénéficiaire. Quenin l’accueille avec simplicité, ce qui met en fureur le militaire, par ailleurs comte d’Auxerre. Celui-ci l’insulte et le traite de « gros boeuf ». Quenin reste silencieux, regagne sa cellule et prie Dieu de punir les orgueilleux qui le blasphèment. De son côté, Mummol, poursuivant son chemin, tombe à terre, et son corps en feu devient si douloureux qu’il demande la mort. Pris de compassion, Quenin prie pour sa guérison et celle-ci, comme par miracle, se produit. Reconnaissant Mummol le comble de cadeaux que Quenin redistribue aux nécessiteux… D’autres miracles, ajoutés au fait que Vaison n’a jamais été victime de la peste qui a frappé la Provence, fit de Quenin le grand protecteur de la ville. Il fut canonisé au XIIe siècle par le pape Innocent II et son culte fervent perdure jusqu’à aujourd’hui.
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Absidiole sud.
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Absidiole nord. Autel d'époque carolingienne, IXe siècle.
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Autel tabulaire en marbre blanc dont le bord de la cuvette est décoré de longues feuilles plates. La table est ornée sur ses quatre faces par un rang de perles et pirouettes au-dessous desquelels se développent deux pampres de vigne avec feuilles, vrilles et grappes, sortant de grands vases pansus à deux anses.
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Les deux pampres de vigne avec feuilles, vrilles et grappes, sortant de grands vases pansus à deux anses.
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Le rang de perles et pirouettes et un des deux pampres de vigne avec feuilles, vrilles et grappes.
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Le centre de cette composition se trouve sur l'autre face : un chrisme inscrit dans une couronne de feuillage, associé à l'alpha et à l'oméga, est accosté par deux colombes qui se tournent vers lui. Deux colonnettes torses avec chapiteau isolent la scène des deux grands vases d'où sortent les pampres.
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Un des deux grands vases d'où sortent les pampres.
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Croix du jubilé du 29 novembre 1826, et une pietà.
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Un enfeu.
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Marques de tâcheron.
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Marques de tâcheron.
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Marque de tâcheron : ici VGO est celle de Hugues, dit VGo (Ugo), qui est un lapidaire qui travailla entre le milieu et la fin du XIIe siècle dans la partie provençale de la basse vallée du Rhône. Il fut l'un des premiers, durant la seconde moitié du XIIe siècle, à signer son travail de son sigle VGo (Ugo) constitué d'un grand V, d'un G en faucille et d'un petit o.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Tribune de l'entrée ouest.
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L’orgue Ahrend, fermé par deux grands battants en bois clair. Pour remplacer l’ancien orgue Beaucourt, la cathédrale s’est dotée en juillet 2007 d’un nouvel orgue de tribune, superbe instrument à deux claviers, de vingt jeux et de 1 072 tuyaux, construit tout exprès par le facteur allemand Jürgen Ahrend.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Fenêtre romane.
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Façade ouest.
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Façade ouest.
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Façade ouest.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Mur nord du cloître, avec des fenêtres et des portes murées qui devaient permettre l'accès aux différents bâtiments monastiques. Le cloître contribue à épaler la cathédrale et a permis de supprimer deux contre-forts.
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Le puits à l'extérieur qui alimente le lavabo du cloître.
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Le cloître de la cathédrale Notre-dame de Nazareth
Édifié au Xe siècle par les chanoines du chapitre, le cloître fut réparé par l'évêque Joseph Marie de Suarès au XVIIe siècle et complètement restauré au XIXe siècle par M. Revoil, architecte départemental.
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Accolé à la cathédrale, le cloître comporte quatre galeries entourant le jardin, ajourées de petites arcades groupées par trois sous des arcs de décharge de plein cintre et qui retombent sur de robustes piliers. Les colonnettes sont surmontées de chapiteaux à feuilles d’eau pour la plupart, mais certains sont figuratifs.
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Le plan de l’édifice, quatre galeries enserrant une cour, rappelle la fonction du péristyle de la maison romaine : éclairer, aérer et relier des pièces. Ainsi le cloître desservait la cathédrale et les salles réservées aux chanoines : l’armarium (c’est-à-dire la bibliothèque), la salle capitulaire, le réfectoire et la cuisine, le cellier, le dortoir. Le centre de la galerie septentrionale est percé de deux grandes baies cintrées.
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Le cloître de la cathédrale Notre-dame de Nazareth
Trois de ses galeries sont d'origine (XIIe et XIIIe siècles), celle du sud (photo) ayant été reconstituée au XIXe siècle. Ici les chapiteaux sont à longues feuilles d'eau, certaines étant restaurées. Les groupes de trois arcades sont séparés par des piliers. Ici, un pilier à cannelures rudentées.
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Le cloître de la cathédrale Notre-dame de Nazareth
Galerie sud. Les galeries abritent une sorte d’exposition lapidaire.
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Galerie ouest. Sobres et harmonieuses, les galeries sont ajourées de petites arcatures qui font entrer la lumière provenant de la cour centrale. Elles sont appuyées sur des colonnettes avec chapiteaux, la plupart formant un bloc unique. Piliers et colonnettes prennent appui sur un mur bahut.
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Le cloître de la cathédrale Notre-dame de Nazareth
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Le cloître de la cathédrale Notre-dame de Nazareth
Pierres du jubé.
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Plaque funéraire.
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Le cloître de la cathédrale Notre-dame de Nazareth
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Le cloître de la cathédrale Notre-dame de Nazareth
Cette croix à double face de la fin du XVème siècle est ornée du christ et de la vierge sur l’autre face. Elle ornait le tombeau de la famille de Blégier (Hôtel particulier à la Haute-Ville).
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Le cloître de la cathédrale Notre-dame de Nazareth
Cette croix à double face de la fin du XVème siècle est ornée du christ et de la vierge sur l’autre face. Elle ornait le tombeau de la famille de Blégier (Hôtel particulier à la Haute-Ville).
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Pilier constitué de cinq colonnes à fûts lisses et à chapiteaux à larges feuilles d'eau.
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Pierre tombale.
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Le lavabo, dans la galerie nord, se présente sous la forme d’une simple cavité établie dans l’épaisseur du mur et en relation avec un puits extérieur.
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Le cloître de la cathédrale Notre-dame de Nazareth
Un très beau sarcophage en marbre du IVème siècle présente les douze apôtres. A côté, on remarquera des inscriptions funéraires paléochrétiennes de la fin du IIIe siècle ou du début du un très beau sarcophage en marbre du IVème siècle présente les douze apôtres.
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Le cloître de la cathédrale Notre-dame de Nazareth
Galerie nord. Gros piliers cantonnés de colonnettes à fûts lisses, des portes donnant sur la cour, dont les piedroits sont constitués de pilastres décorés de chevrons. Les grosses piles sont cantonnées de colonnettes rondes.
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Le cloître de la cathédrale Notre-dame de Nazareth
L’inscription monumentale en latin que l’on suit sur le mur du bas-côté de la cathédrale est exceptionnelle par sa taille et rappelle en cela les grandes dédicaces antiques. Elle tient lieu d'architrave, surmontée d'une frise composée de larges palmettes alternées et d'une corniche à denticules. Il s’agit d’une invitation à vivre selon la règle de l’Eglise. On y trouve la notion classique de l’opposition entre l’Aquilon (le nord qui est le péché) et l’Auster (le sud qui est la ferveur).
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Le cloître de la cathédrale Notre-dame de Nazareth
Intitulé : OBSECRO VOS FRATRES AQVILONIS VINCITE PARTES - SECTANTES CLAVSTRVM QVIA SIC VENIETIS AD AVSTRVM - TRIFIDA QVADRIFIDVM MEMORET SVCCENDERE NIDVM - IGNEA BISSENIS LAPIDVM SIT VT ADDITA VENIS PAX HVIC DOMVI.
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Le cloître de la cathédrale Notre-dame de Nazareth
Traduction : Je vous exhorte, frères, à triompher du parti de l’Aquilon, (c'est-à-dire du refuge des démons, le vent du Nord ayant toujours une valeur maléfique) gardant fidèlement la règle du cloître, car ainsi vous parviendrez au Midi (c'est-à-dire au Christ); que le triple feu divin (les vertus théologales) n'oublie pas d'embraser la demeure quadrangulaire (le cloître) en sorte qu'il vivifie les pierres vivantes au nombre de deux fois six (c'est-à-dire les douze chanoines de la cathédrale). Paix à cette maison » (traduction de Dom Willibrord Witters osb).
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La cathédrale Notre-dame de Nazareth
Au-dessus des deux contreforts, la frise reçoit deux masques humains sculptés en taille de réserve avec un certain relief.
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Galerie nord.
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Galerie nord.
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Le pilier d'angle associe un faisceau de neuf colonnettes soudées à deux panneaux perpendicukaires de cannelures.
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Galerie est. La plupart des chapiteaux sont décorés de feuilles d’eau (palmettes), mais sur quelques-uns, dans la galerie ouest, on peut admirer des feuilles d’acanthes, des entrelacs, et de petits personnages stylisés. Ces décors sont sculptés dans des blocs de marbre récupérés par les artisans du moyen-âge sur les vestiges antiques.
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Le cloître de la cathédrale Notre-dame de Nazareth
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Le cloître de la cathédrale Notre-dame de Nazareth
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Le cloître de la cathédrale Notre-dame de Nazareth
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Le cloître de la cathédrale Notre-dame de Nazareth
Ce chapiteau suit le modèle corinthien avec deux rangs de feuilles d'acanthe et de longues volutes ourlées de perforations au trépan.
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Le cloître de la cathédrale Notre-dame de Nazareth
Cette porte devait donner sur la salle capitulaire.
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Le cloître de la cathédrale Notre-dame de Nazareth
Cette porte devait donner sur la salle capitulaire.
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Le cloître de la cathédrale Notre-dame de Nazareth
Cette gravure insolite dans la clef de linteau de la porte, est celle d’un visage masculin. Les yeux en amande, le nez droit, la barbe bifide rappellent les représentations byzantines du christ. Ce qui surprend, ce sont les cornes de taureau qu’il porte sur la tête. Elles donnent souvent lieu à des interprétations variées : A-t-on là un christ ? Est-il représenté en chef gaulois, ou en lien avec le culte de Mythra ou encore avec un symbole lunaire ?
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Vaison-la-Romaine
C’est sur l’éperon rocheux, marquant le paysage (actuellement occupé par la Haute-Ville), que se sont abritées les populations ligures, puis celto-ligures à partir de l’invasion des Voconces au IV ème siècle avant J. C. Vaison s’appelle alors "Vasio voncontiorum" c’est-à-dire "Vaison des Voconces". Dès avant la conquête romaine, la cité est la capitale de ce peuple d’origine celtique qui occupait un territoire limité par la Durance au sud, l’Isère au nord, le couloir rhodanien à l’ouest, la Durance et les Préalpes à l’est. Avec la conquête romaine Vasio devient "cité fédérée" (et non une colonie). Les Voconces descendent sur la rive droite où se structure progressivement une ville.
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Vaison-la-Romaine
Après la chute de l’empire romain, Vaison devint un centre religieux relativement important (un évêché y existe dès le IVème siècle) où se réunirent deux conciles, en 442 et 529. jusqu’au XIIème siècle, la ville se développe en plaine autour de la cathédrale (à droite) et du palais épiscopal où elle subit plusieurs invasions dues aux conflits, entre les comtes de Toulouse et les évêques successifs. Au XIIIème siècle la population chercha refuge sur le rocher, au pied du château construit par les Comtes de Toulouse, mais devenu propriété papale.
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Vaison-la-Romaine : la chapelle Saint-Quenin
La chapelle est construite sur une petite éminence en bordure d’une nécropole romaine et d’un cimetière du Ve ou VIe siècle. Vers l’an 1000, un édifice honorait déjà St-Quenin, évêque de Vaison de 556 â 578. Des chanoines résidaient dans l’abbatia sancti Quinidii qui est alors dite en dehors de la ville. La chapelle actuelle est plus tardive.
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Vaison-la-Romaine : la chapelle Saint-Quenin
La chapelle, dédiée à Saint Quenin, évêque de Vaison au VIème siècle et patron de la ville, est un édifice roman, édifiée dans la seconde moitié du XIIème siècle. La nef fut reconstruite entre 1630 et 1636, grâce à l’évêque, Monseigneur de Suarès. Le site, occupé durant l’époque romaine par une nécropole attestée par de nombreux vestiges, est demeuré longtemps une zone de sépultures. Lors de fouille, 135 sépultures (datées entre le Ve et la seconde moitié du VIe siècle) aux formes diverses et réutilisant parfois des fragments d’architecture plus anciens ont été mises au jour : coffres avec entourage et couverture de pierre, ou en tuiles, tombes creusées dans la roche et à simple couverture, souvent en tuiles, tombes à fosse sans protection. Dès le IVe s, la communauté religieuse est dirigée par un évêque : Daphnus présent au concile d’Arles de 314, Auspicius à celui de Riez en 439 et aussi de Vaison en 442. A la fin du VIe s, les sépultures sont réparties dans les ruines des habitats antiques.
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Vaison-la-Romaine : la chapelle Saint-Quenin
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Vaison-la-Romaine : la chapelle Saint-Quenin
La façade principale et les façades latérales sont soutenues par de puissants contreforts. La façade principale est surmontée d'un clocher-mur à une seule baie campanaire. Elle est ornée de deux bas-reliefs, probables remplois paléochrétiens.
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Vaison-la-Romaine : la chapelle Saint-Quenin
Le bas-relief qui orne le dessus de la porte représente un vase d'où s'échappent des pampres de vigne et des grappes de raisin, le tout surmonté d’une croix latine gemmée. Ce motif est devenu le blason officiel de la ville de Vaison en 1630 par les consuls de la ville.
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Vaison-la-Romaine : la chapelle Saint-Quenin
Autre bas-relief : le chrisme (monogramme du Christ). Quenin (Quinis) né à Vaison entre 500 et 510, a été évêque de la ville. Une charte de 910 mentionne la célébration de sa fête mais il est probable que cette vénération est plus ancienne. Quenin a été canonisé par le pape Innocent III en 1205, à la demande de l’évêque Raimbaud II.
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Vaison-la-Romaine : la chapelle Saint-Quenin
La nef et la façade ont été reconstruites au XVIIe siècle par la confrérie de Saint-Quenin sous l’impulsion de l’évêque Joseph-Marie de Suarès. Ses armoiries sont visibles sous le clocheton.
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Vaison-la-Romaine : la chapelle Saint-Quenin
Armoiries de l’évêque Joseph-Marie de Suarès.
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Vaison-la-Romaine : la chapelle Saint-Quenin
Son originalité est son chevet triangulaire avec les deux baies romanes en plein cintre éclairant l'intérieur de l'abside centrale, mais aussi son appareil mural superbe avec des demi-colonnes à chapiteaux corinthiens et une corniche à l’antique.
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Vaison-la-Romaine : la chapelle Saint-Quenin
Colonne cannelée avec un chapiteau à feuilles d'acanthe.
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Vaison-la-Romaine : la chapelle Saint-Quenin
L'entablement à l'antique avec frise sous corniche. Les trois bandeaux de l'architrave sont constitués d'un décor à l'antique fait de perles et pirouettes et la frise elle-même, constituée de petits panneaux décorés de figures géométriques, d'entrelacs, feuillage, fleurs.
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Sur les pilastres d'angles, les dés s'ornent de tableaux décorés de personnages aux diverses postures.
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Homme bénissant avec sa main droite.
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Frise de la travée de chœur, avec un homme tenant un bâton, vêtu d'un grand manteau et coiffé d'un capuchon et un autre, assis, tenant un faucon.
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Vaison-la-Romaine : la chapelle Saint-Quenin
Homme au faucon. Il y a deux frises sur la façade Sud, ce qui est peut être la conséquence d’un rehaussement du toit. Au-dessus, une corniche très dégradée à une seule rangée de motifs.
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Personnage tenant une crosse (Saint Quenin ?).
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Personnage barbu aux grandes oreilles.
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Pour les faces Sud-Est et Nord-Est, on ne voit qu’une seule rangée de frises. La corniche semble en meilleur état et comporte deux rangées de motifs.
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Personnage semblant tirer la frise composée d'entrelacs.
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Chapiteau avec une tête humaine
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Pilastre cannelé à chapiteau corinthien du chevet.
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Chapiteau historié
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Personnage assis tenant un poignard de la main droite. La volute du chapiteau semble figurer une tête frisée ou un lion. Est-ce la représentation du Sacrifice d'Abraham ou Hercule et le lion de Némée ?
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Personnages essayant d'étirer la tête d'un monstre, occupant l'autre volute du chapiteau. Inspiré de modèles romains, ce chapiteau fait notamment référence à Hercule ouvrant la gueule du Lion de Némée.
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Personnage les bras levés en signe de vénération. Sur la façade Nord, les frises sans doute très dégradées ont disparu.
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La nef à vaisseau unique et à trois travées est voûtée en berceau brisé
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L’abside, en cul-de-four nervé, est précédée d'une courte travée sur laquelle ouvrent de biais deux absidioles.
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La nef unique à trois travées est voûtée en berceau brisé. La voûte est en tronc de cône qui s'évase vers la nef.
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Clé de voûte avec les armoiries de l’évêque Joseph-Marie de Suarès : une tour d'argent, maçonnée de sable, surmontée d'un aigle éployé d'or et couronné de même.
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Clé de voûte avec les armoiries de l’évêque Joseph-Marie de Suarès
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Clé de voûte avec les armoiries de l’évêque Joseph-Marie de Suarès
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Inscription de l'église. Des chanoines résidaient dans l’abbatia sancti Quinidii qui est alors dite en dehors de la ville.
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Inscription en l'honneur de l’évêque Joseph-Marie de Suarès
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Date de la consécration ?
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Ce tableau réalisé à la suite d’un vœu (ex voto) rappelle comment St-Quenin a protégé la ville lors de la venue du nouveau gouverneur de la Provence, Mummol. Le guerrier s’attendant à être reçu avec de nombreux honneurs se sentit offensé par la simplicité de l’accueil de Quenin. Il s’apprêtait à le châtier lui et la population, quand il se trouva envahi de vives douleurs. Saint Quenin, invoquant l’assistance divine, obtint alors sa guérison. Le prélat, coiffé d’une mitre et appuyé sur une crosse est vêtu d’une soutane foncée recouverte de rochet blanc en dentelle, d’une chape et d’une étole pourpres à galon doré. Il est chaussé de rouge. Le visage clément, il bénit Mummol, prosterné à ses pieds, couronne et sceptre déposés en signe de soumission et tendant la main pour toucher le vêtement du prélat en signe de reconnaissance. Il porte une tunique blanche et une cuirasse à lambrequins, un manteau bleu et des chaussures montantes. A l’arrière, sous un- ciel sombre, la ville fortifiée autour de la cathédrale est dominée par un château couronnant la colline. Dans le lointain, apparaît un autre château qui pourrait être celui du Crestet.
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Ce tableau est le plus ancien. Il est peint à la suite du vœu d'un croyant (S. Qvirinidvs. Ex voto). Quenin bénit de la même droite et tient la crosse épiscopale de la gauche. Il est coiffé d'une mitre blanche auréolée. Il est coiffé d'une mitre blanche auréolée. Il est ganté de rouge et vêtu de blanc. Le peintre a soigné le visage, l'attitude est un peu statique.
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Le chœur roman avec son abside sur laquelle ouvrent de biais deux absidioles. L'abside est surélévée de trois marches au dessus de la travée de choeur.
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L'autel.
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Une des deux absidioles
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La corniche décorée d'oves de l'absidiole.
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Vaison-la-Romaine : la chapelle Saint-Quenin
L'abside est pentagonale à l'intérieur, mais triangulaire à l'extérieur. Les cinq arcature romane de plein cintre retombent sur de beaux chapiteaux, tous dérivés du corinthien. Cette abside voûtée en cul-de-four présente six colonnes lisses, cannelées et torsadées supportant des chapiteaux à feuilles d'acanthes se recourbant aux angles, volutes et fleurons sur l'abaque. Les colonnettes reposent sur un haut mur bahut. Les nervures plates sous-tendant la demi-coupole se prolongent jusqu'au tailloir des arcatures en formant une sorte de pilastre sur lequel la corniche marque un décrochement qui ressemble à un chapiteau. Cette décoration est rare.
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Vaison-la-Romaine : la chapelle Saint-Quenin
Voûte en cul-de-four à cinq pans de l'abside, avec l'Agneau au centre, qui ressemble plus à un lion avec une crinière et une longue queue. A la naissance de la voûte en cul-de-four, un petit entablement se compose d'un rang de dents d'engrenage, suivi d'un frise à double rais de cœur, d'oves et de fers de lance.
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Vaison-la-Romaine : la chapelle Saint-Quenin
Les six colonnes sont toutes différentes. Celle-ci a un fût carré, orné de stries verticales à fentes alternées.
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Fût torsadé et fût lisse.
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Vaison-la-Romaine : la chapelle Saint-Quenin
Fût lisse et fût torsadé dont les volutes sont groupées par trois.
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Vaison-la-Romaine : la chapelle Saint-Quenin
Fût cannelé..
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Vaison-la-Romaine : la chapelle Saint-Quenin
Fût lisse.
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Le jardin des 9 Damoiselles.
Jardin contemporain de Serge et Fabienne Boÿer, sculpteurs glypheins, réalisé entre 1998 et 2003. Fabienne, Serge Boyer (1945-2016), artistes sculpteurs et glypheins ont ici témoigné de leur volonté de transmission pour faire sentir aux voyageurs ce qui se trouve derrière les "Portes des grands mystères " et sous la "Rivière de la fontaine des idées ”. Jardin poétique. À l’origine, un récit fondateur : lors d’un déluge, les sirènes sorties de l’Ouvèze, au pied de la colline Mars, défièrent les muses en une joute de chants. Descendues de la colline de Théos, les muses triomphantes les dépouillèrent de leurs ailes qu’elles changèrent en 9 fois 9 pierres couronnées.
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Le jardin des 9 Damoiselles.
Jardin philosophique. Le jardin des 9 Damoiselles, planté de pierres dressées, a été construit sur la structure symbolique du carré de Saturne qui est l'expression arithmétique d’un grand mythe fondateur de l’Occident et Sur celle du temps symbolisé par le rond. La nature cyclique du temps l’oppose ainsi à celle, carrée, de l’espace : voilà pourquoi le jardin est doté d’un carré en son centre où se dressent 9 pierres, les 9 Damoiselles. Plantées et dressées, elles représentent le ciel et la terre. Les 81 pierres du jardin comprennent le cercle entier de l’année et celui des effets qu’elle produit sur la terre. Arsenic.M est le nom de la pierre des philosophes et des 9 proportions du jardin. Ce jardin est semblable à l’univers en mouvement, formant un Tout homogène allant de l’infiniment petit à l'infini ment grand. Les 9 mesures du lieu sont conséquentes les unes des autres dans l’idée d’harmonie. M étant la plus grande mesure, soit le diamètre de l’œuvre 42m36.
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Le jardin des 9 Damoiselles.
Une esthétique de l’énigme. Le voyage dans le jardin des 9 Damoiselles a comme point de départ la consultation des oracles afin de commencer l’apprentissage de la maîtrise de soi par l’initiation au secret des lois régissant le fluide vital, le passage de celui-ci de la dimension métaphysique à la dimension physique. Au centre du jardin, une sphinge arrête le promeneur et lui proposé de réfléchir sur l’énigme de la vie. Ce jardin poétique, philosophique et alchimique suit les principes du tantrisme, du taoïsme, du pythagorisme, de la cabale, du Yi Jing, de l’architecture naturelle, de la géomancie et de l’alphabet des arbres... 64 pierres rappellent ainsi les 8 trigrammes du Yi Jing avec les 8 vents et les 64 hexagrammes du Yi Jing. Les 9 Damoiselles sont ainsi les gardiennes de la porte d’accès de Vaison-la-Romaine. Elles représentent les 9 muses du récit légendaire, mais aussi 9 poètes associés à 9 villes européennes de la culture, célébrées en l’an 3000. Sur 9 pierres est en effet gravé en deux langues le texte d’un poète de chacune de ces villes. Autour du carré central sont venues s’implanter d’autres pierres, issues de villes de tous les continents : réelle ouverture aux autres et au monde du XXIe siècle.
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