Villeneuve-Lez-Avignon
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Villeneuve lez Avignon
Au loin, la tour Philippe le Bel. Haute de 39 m, elle a été construite entre 1292 et 1307 sur le rocher à la tête du pont Saint-Bénézet pour tenir Avignon en respect. Au XIVe s. on ajoute un étage supplémentaire et, au siècle suivant, une tourelle de guet.
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Villeneuve lez Avignon
Vue d'Avignon.
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Villeneuve lez Avignon
Ancienne carrière des améliers (amandiers) d'où proviennent les pierres du fort et de beaucoup de bâtiments des environs.
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Le fort Saint-André
Il couronne le rocher dit "du puy Andaon" d'une vaste ceinture de murailles aux tours imposantes, bâtie de 1362 à 1368. Cette enceinte, dont l'étendue (env. 750 m de périmètre) ne s'explique que par le fait qu'elle englobait le monastère et le village de Saint-André, était une véritable citadelle construite sur ordre du roi de France, elle était destinée à surveiller Avignon et à soutenir, dans son office de gardienne du pont, la tour élevée en 1302 par Philippe le Bel. Une porte fortifiée, ouvrant entre deux belles tours cylindriques à mâchicoulis, constitue l'entrée de l'enceinte. Le reste de l'enceinte n'offre qu'une autre tour bien conservée, celle dite des Masques. Les courtines sont munies de place en place d'échauguettes avec toit, banc, cheminées et archères ; elles portent la trace de divers remaniements des XVe et XVle s. et des brèches ouvertes au cours des sièges subis par la forteresse.
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Le fort Saint-André
Le reste de l'enceinte n'offre qu'une autre tour bien conservée, celle dite des Masques
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Abbaye Saint André
L'abbaye bénédictine de Saint-André fondée autour de la grotte de sainte Casarie, est presque entièrement reconstruite au XVIIe s. Au début des années 980, les bénédictins fondent une abbaye. Garnier, évêque d'Avignon, donna biens et menses à l'abbaye par un acte daté du 6 mai 982 dont les églises de Saint-André et de Saint-Paul sur le terroir du « vicus » de Fréta, qui a succédé à Glanum. Les souverains pontifes prirent rapidement l'abbaye sous leur autorité et, en 999, Grégoire V avalisa la liste de ses prieurés languedociens. L'abbé de Saint-André, au cours de la croisade contre les Albigeois, en 1226, et lors du siège d'Avignon par Louis VIII, roi de France, rejoint ses troupes. La conséquence de cette alliance est que le fief allodial de Saint-André est désormais partagée, par un acte de paréage, entre le roi et l'abbé. Quant à Philippe le Bel, en 1292, il signe avec l’abbé de Saint-André un nouvel acte de paréage qui prévoit l'édification de deux forteresses royales. Seule reste à l’entrée du pont Saint-Bénezet la Tour Philippe-le-Bel. Au XIVe siècle, la papauté d'Avignon remit en commande la charge d'abbé de Villeneuve aux membres des familles pontificales ou de ses alliés.
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Abbaye Saint André
L'époque des papes d'Avignon est la période faste de cette abbaye, puis il y a une décadence, les moines ne vivaient plus en respectant les règles. Pour la reprendre en main on envoie la communauté de St Maur. Quand les mauristes ont restauré les abbayes, ils ont fait de véritables châteaux des moines. Ils se sont adressés ici à Pierre Mignard, le fils de Nicolas Mignard, le peintre d'Avignon. Quand Mignard meurt début du XVIIIe, c'est Jean Baptiste Franque qui lui succède et quitransmet à Jean Ange Brun, son neveu. Le bâtiment est à peine achevé quand la révolution éclate. En 1792, vente en bien national, tout est démantelé. Il y a eu des habitations diverses, des religieuses de Namur s'y installèrent, puis ce fut un orphelinat. Enfin Gustave FAYET, né à Béziers en 1865, propiétaire de l'Abbaye de Fontfroide en 1908, acquit en 1916 l'Abbaye Saint André qu'Elsa KOEBERLE habita et restaura jusqu'à sa mort en 1950, aidée par Genia Lioubow.
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Abbaye Saint André
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Colonnes de la collégiale.
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Abbaye Saint André
La bâtisse est entourée d'agréables jardins et terrasses, d'un goût très italianisant.
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Abbaye Saint André
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Abbaye Saint André
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Abbaye Saint André
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Abbaye Saint André
La grande terrasse est soutenue par de belles voûtes du XVIIIe s. formant une salle ouverte sur le panorama d'Avignon.
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Abbaye Saint André
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Abbaye Saint André
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Restes de l'abbaye.
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Abbaye Saint André
La chapelle était d'abord hors les murs et s'appelait St Michel. Elle fut ensuite dédiée à St Casarie.
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Abbaye Saint André
Épouse de Valens, l'un des premiers évêques d'Avignon, Casarie s'éloigna de son mari selon la loi religieuse alors en vigueur, et traversa le Rhône pour mener sur cette colline rocheuse , appelée le Mont Andaon , une pieuse vie d'ermite. A sa mort le 8 décembre 586, Valens l'inhuma au sommet du Mont Andaon , au titre d'époux et de prélat , et fit graver la célèbre inscription (aujourd'hui à la Collégiale ) . La vénération qui entoura cette tombe est à l'origine de la Nécropole au flanc de la colline et du monastère bénédictin reconnu par Rome en 999, qui prit le nom d'Abbaye Saint-André.
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Abbaye Saint André
La Chapelle fut transformée en observatoire par MARTIAL FAYAU vers 1844
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Abbaye Saint André
En face la chapelle romane Notre-Dame-de-Belvezet, de la fin du XIIe s, qui était l'église paroissiale du bourg St André.
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Abbaye Saint André
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Abbaye Saint André
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Abbaye Saint André
Eglise St Pierre.
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Abbaye Saint André
Eglise St André
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Abbaye Saint André
Ancien cimetière.
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Abbaye Saint André
Copie de l'épitaphe de Casarie. Casarie nous est connue par l'inscription, gravée sur une plaque de marbre, placée sur son tombeau par son époux Valens. C'est le plus ancien document conservé à Villeneuve. Son importance est majeure pour l'histoire de la cité.
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L'église Notre-Dame
Ancienne collégiale, elle appartient au type des églises à nef unique et à chapelles latérales encastrées entre les contreforts qui semble bien avoir été introduit en Provence par son fondateur, le cardinal Arnaud de Via.
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L'église Notre-Dame
Fondée en grande partie en 1333, cette église n'avait, à l'origine, pas de choeur : la tour qui s'élève à l'E., bâtie en 1335 pour servir de beffroi et peut-être de tour de défense, ne comprenait qu'un étage reposant sur quatre piliers, le rez-de-chaussée servant de passage public. En 1350, le chapitre fit murer le passage et le transforma en chœur après l'avoir réuni à la nef par une courte travée voûtée en berceau. Vers 1355, la tour fut surélevée d'un second étage fortifié.
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L'église Notre-Dame
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L'église Notre-Dame
Riche maître-autel en marbre avec bas-relief du Christ au tombeau par le Marseillais Antoine Duparc (1745), provenant de la chartreuse. Marbre du minervois. Au-dessus de l'entrée du choeur : copies de sainte Casarie d'après N. Mignard, de la Crucifixion d'après Reynaud Levieux, de saint Bruno de Nicolas Mignard ou d'un de ses élèves.
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L'église Notre-Dame
St Casarie. Vêtements somptueux, un sceptre à terre car, d'après la légende, c'était une princesse wisigothique. On la représente rejetant les insignes de la royauté. Au fond, une grotte ou se trouve st Marie Madeleine et qui évoque la vocation érémétique de St Casarie
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L'église Notre-Dame
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L'église Notre-Dame
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L'église Notre-Dame
A dr., ancien siège abbatial de saint André, en marbre, bel ouvrage du XVIIe s.
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L'église Notre-Dame
Autel en marbre polychrome, surmonté d'un tabernacle de rocher qui symbolise le Golgotha, avec le crâne d'Adam, des anges adorateurs de chaque coté.
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L'église Notre-Dame
Le tombeau : sculpture magnifique d'un gisant descendu de la croix, sculpté par Antoine Duparc, la père de Françoise Duparc.
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L'église Notre-Dame
Buste de St Pons, châsse contenant ses reliques
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L'église Notre-Dame
mensibus et geminis conclu- dens tempora vitae, uiuit in aeternum, nullum moritura per aeuum. Ista Valens fieri, fletu manan- te, rogauit, iura sacerdotis seruans nomenque iugalis. + Obiit bon(ae) m(emoriae) Casaria me- dium noct(is), d(ie) d(omi)nico inluciscente, VI id(us) decemb(res), quatragies et VI p(ost) c(onsulatum) Basili iunior(is) u(iri) c(larissimi) c(onsulis), ann(o) XII regn(o) domini Chelde- berti Regis, indict(ione) quinta. ... lorsqu'elle achève (à l'âge de tant dannées) et deux mois de vivre son temps, elle vit pour l'éternité, elle qui n'a plus d'existence mortelle. Tout cela, Valens dans ses larmes a demandé que ce soit fait, respectant les lois du sacerdoce et le titre d'époux. Casarie, de bonne mémoire, s'en est allée, passé le milieu de la nuit, alors que déjà commençait à luire le jour du Seigneur, le 6 des ides de décembre du postconsulat pour la quarante-sixième fois de Basilius Junior, clarissime consul, 12e année du règne de seigneur Childebert, roi, indiction cinquième. Des raccords en plâtre remplacent les fragments manquants, connus grâce à plusieurs copies d'érudits qui ont visité l'abbaye du XVIe au XVIIIe siècle. Cependant, le début du texte demeure inconnu. Les huit premières lignes constituent la fin d'un poème funèbre en vers. À la neuvième ligne, une croix ouvre une section en prose qui donne avec précision la date du décès : le dimanche 8 décembre 586.
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L'église Notre-Dame
Copie de la Pietà (original au Louvre), chef-d'oeuvre de l'école d'Avignon
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L'église Notre-Dame
Belle collection de reliquaires provenant de la chartreuse et statue de sainte Sophie. En haut, à gauche, portrait de Pierre de Luxembourg. Sur l'autel, buste de St Matc l'Evangéliste, qui est à Villeneuve, patron des vignerons. En haut, St Roch.
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L'église Notre-Dame
La nef comporte dans les travées O. de beaux culs-de-lampe historiés figurant, au S., la Vie du Christ et, au N., la Vie de la Vierge.
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L'église Notre-Dame
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L'église Notre-Dame
Arnaud de Via était le neveu du deuxième pape d'Avignon, Jean XXII. Il fit construire cette église comme chapelle funéraire.
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L'église Notre-Dame
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Cloitre de l'église.
Début de la première moitié du XIVe.
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Cloitre de l'église.
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Cloitre de l'église.
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Cloitre de l'église.
A gauche, portrait du cardinal Arnaud de Via
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Cloitre de l'église.
Le cloître (fin XIVe s.) est assez bien conservé. Il est dominé par le beau petit clocher à arcade gothique qui, sur le flanc N. de l'église, lui servait à l'origine de campanile. Derrière, la grande tour.
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Cloitre de l'église.
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Musée municipal.
L'ancienne livrée du cardinal de Pampelune, Pierre Selva de Montirac, où mourut en 1387 Pierre de Luxembourg, a été reconstruite (XVIIe s.) et abrite aujourd'hui le musée municipal.
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Ancienne livrée de la Thurroye/center> Porche d'entrée qui n'ouvrait pas directempent sur la rue recta.
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Ancienne livrée de la Thurroye/center> Le porche vue de la cour. Au fond, la rue.
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Ancienne livrée de la Thurroye/center> Les livrées avaient en général deux cours : la première entourée des bâtiments nobles, la seconde, plus petite, entourée des services. Au centre de cette grande cour, un puits.
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Ancienne livrée de la Thurroye/center>
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Ancienne livrée de la Thurroye/center> Chapelle des pénitents gris du XVIIIe, par les architectes Franque.
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Ancienne livrée de la Thurroye/center> Deuxième cour.
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La chartreuse du Val-de-Bénédiction
Entrée de la Chartreuse. Un porche ouvrant rue de la République donne accès à une première cour. La chartreuse a pour origine la livrée que le cardinal Étienne Aubert s'était fait construire en 1345 au pied du puy Andaon et où, élu pape en 1352 sous le nom d'Innocent VI, il aimait venir prier et méditer à l'abri des fastes et intrigues de la cour pontificale. Fondé par bulle papale en 1356, consacré dès 1358, le monastère sera agrandi après la mort du pape (1362) par ses neveux, en particulier le cardinal de Pampelune, Pierre Selva de Montirac, qui lui donnera à peu près son importance actuelle. La richesse et l'influence de la chartreuse ne feront par la suite que s'accroître jusqu'à ce que la Révolution, dispersant les oeuvres d'art qu'elle abritait, vende les bâtiments par lots de là les dégradations de tous ordres, les constructions parasites et la présence de plusieurs familles qui, aujourd'hui encore, habitent certaines parties du couvent.
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La chartreuse du Val-de-Bénédiction
La première cour, hors cloître, où se dresse le portail d'honneur actuel, terminé en 1649 (restauré en 1991). C'est le passage obligé entre le monde urbain et le silence du recueillement monastique. Cet "arc de triomphe" est l'exécution d'un dessin de François Royer de la Valfenière antérieur de cinq ans à sa construction (1649). II déploie tout le langage de l'époque Baroque.
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La chartreuse du Val-de-Bénédiction
Façade extérieure : Elle est composée d'une porte rectangulaire placé sous l'imposte d'un arc en plein cintre L'ensemble s'insère entre deux colonnes engagées, portant un entablement et un fronton triangulaire. Le cartouche monumental porte le nom de la maison "Domus beatae mariae vallis benedictionis". La masse imposante en surplomb devient volutes, masques et légers drapés de tissus qui semblent maintenir en équilibre le fronton triangulaire surmonté de quatre pommes de pin et d'un vase cerné des mêmes drapés que le cartouche, débordant de fleurs et de fruits. En 1991, on a remis en place au-dessus de la porte trois statues, conformes à ce que représente le plan de 1644 : la Vierge entourée de saint Bruno et d'Innocent VI qui présente la maquette du couvent.
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La chartreuse du Val-de-Bénédiction
Façade intérieure : Elle propose un décor profane totalement différent.
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La chartreuse du Val-de-Bénédiction
L'entablement supporte à mi-hauteur un passage à balustres supportés par de puissantes consoles répliques inversées de celles de la façade. Des masques de mufles de lions pleurant et avalant des drapés de tissus forment une extraordinaire tribune pour un chœur invisible.
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La chartreuse du Val-de-Bénédiction
Portail latéral.
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La chartreuse du Val-de-Bénédiction
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La chartreuse du Val-de-Bénédiction
Entrée de l'église. La construction de la chartreuse a commencé en 1353 par l'église. Celle-ci ne comprenait alors qu'une seule nef simple de trois travées. Les chapelles latérales furent adjointes à partir de 1360 et se composent de la chapelle de la Trinité (1360-1361) et de la chapelle double Saint-Bruno et Saint-Michel (1363-1365).
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La chartreuse du Val-de-Bénédiction
L'église (XIVe s.) est un édifice à nef unique séparée du choeur par un mur de clôture du XVIIe s. ; le vaisseau de dr., légèrement plus bas, a été divisé dès l'origine en trois chapelles par des murs pleins.
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La chartreuse du Val-de-Bénédiction
Blason d'Innocent VI.
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Une abside a disparu, si bien que la nef se termine par une ouverture béante avec le fort SaintAndré en fond de tableau.
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L'église est de style gothique méridional remarquable par les nervures à facettes des ogives, les murs pleins et l'étroitesse des ouvertures, les contreforts extérieurs massifs, la sobriété et la plénitude de l'ensemble.
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La troisième de ces chapelles conserve une abside cinq pans et abrite le mausolée d'Innocent VI. Étienne Aubert, né à Beyssac dans le Limousin, cardinal de la Cour pontificale possédait à Villeneuve un hôtel particulier ou livrée. Elu pape en 1352 sous le nom d'Innocent VI, il offrit sa livrée et les propriétés qui l'entouraient à l'ordre des chartreux. En 1360, il fit édifier une chapelle funéraire consacrée à la Sainte Trinité, œuvre de Bertrand Nogayrol pour l'architecture, Thomas de Tournon pour une partie de la sculpture et Barthelemy Cavalier pour le gisant. Cet ensemble en pierre de Pernes, contraste par ses riches sculptures avec le dépouillement de l'église. Le pape décéda le 12 septembre 1362, mais ne fut enterré à Villeneuve que le 22 novembre. Les statuettes qui l'ornaient ont disparu, à l'exception de celles du Christ et des saints Pierre et Paul.
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Blason d'Innocent VI.
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Le petit cloître, ou cloître de l'église, appartient avec celle-ci et le grand cloître aux constructions d'Innocent VI. Sur la galerie E. s'ouvrent l'ancienne salle capitulaire et, à côté, au fond d'une courette, la cellule du sacristain.
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Le petit cloïtre.
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Le petit cloitre.
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Le grand cloître.
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Le grand cloître, ou cloître du cimetière, bordé de cellules de pères chartreux, a été remanié aux XVIIe et XVIIIe s. Seule la partie S. en est pour l'instant dégagée c'est là que se trouvait le cimetière
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Le grand cloître, ou cloître du cimetière, bordé de cellules de pères chartreux, a été remanié aux XVIIe et XVIIIe s. Seule la partie S. en est pour l'instant dégagée c'est là que se trouvait le cimetière
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Le grand cloître.
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Au fond, la chapelle du Tinel. Le Tinel, ancien réfectoire des pères (ils n'y prenaient en commun que le repas du dimanche), était primitivement la salle d'audience de la livrée cardinalice protégés par une toiture provisoire, ses murs sont recouverts d'une décoration en stuc du XVIIIe s.
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La petite chapelle funéraire.
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Le petit beffroi avec un campanile de fer forgé.
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L'ancienne salle capitulaire.
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L'ancienne salle capitulaire.
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Cellule d'un moine : elle se divise en trois pièces: L'Ave Maria pour prier, l'atelier pour le travail manuel et le "cubiculum" (chambre).
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Par le tour, passe-plat situé à droite de la porte, le père reçoit sa nourriture ainsi que les documents dont il a besoin pour son travail.
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Les caves dites du pape sont creusés au nord du palais, tandis que l’entrée du palais et de ses dépendances s’installe au sud, dans le bâtiment dit plus tard « du procureur ». Dans la première partie du bâtiment deux grandes pièces superposées étaient réservées à la lessive. Le travail de blanchisserie était confié aux prisonniers logés ici dans des cellules aménagées de telle sorte qu'ils pouvaient assister à l'office de la chapelle centrale grâce à des ouvertures obliques creusées dans les murs.
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Jardin de la bugade.
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Dans la seconde partie sept petites cellules d'isolement servent aux malades où aux "prisonniers".
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Grâce aux ouvertures convergeant vers la chapelle du 1er étage, les prisonniers peuvent suivre les offices de leur cellule.
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La chapelle pontificale, au S. du grand cloître, appartient, avec le Tinel voisin, à la livrée qu'avait fait construire Innocent VI lorsqu'il n'était encore que le cardinal Étienne Aubert ; elle se réduit à une abside à cinq pans dont les murs ont conservé de belles fresques (Crucifixion, Vie de saint Jean Baptiste, les Douze Apôtres) exécutées par Matteo Giovannetti.
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En 1372, Pierre de Monteruc, neveu, du pape fondateur Innocent VI, doubla le nombre des pères de chœur. II transforma les bâtiments occidentaux de l'ancienne livrée (hôtel particulier), en partie détruite par un incendie en 1365 et fit construire douze nouvelles cellules. On appelle cette partie de la chartreuse le Cloître Supérieur ou cloître St Jean. Il a perdu ses galeries. La construction s'est développée sur une faible hauteur réputée pour la pureté de l'air. C'est pourquoi on prit l'habitude d'y loger les malades.
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La chartreuse du Val-de-Bénédiction
La vasque centrale date du XVIIème siècle. Jusqu'en 1744 elle était fermée et surmontée d'une -grande sculpture du Christ tenant sa croix. C'était en fait un collecteur d'eau qui alimentait tous les offices de la chartreuse. La rotonde circulaire date de 1750 et est due à J.-B. Franque. Elle abrite la vasque de la fontaine Saint-Jean, à côté, le puits du XIVe s. Elle est formée de huit arcades reposant sur des pilastres. L'attique porte une coupole octogonale.
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La chartreuse du Val-de-Bénédiction
Les clefs et les chapiteaux, à l'exception d'un seul, sont juste épannelés (non décorés).
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