Le Fort du Mont à Albertville. Hauteluce. Beaufort-sur-Doron.
Le Fort du Mont. Hauteluce : l'écomusée ;
l'église Saint-Jacques-d'Assyrie ; l'église Notre-Dame-de-Haute-Lumière aux Saisies. Beaufort-sur-Doron : l'église Saint-Maxime ; la Coopérative laitière du Beaufortin.
Entrée du fort. Il domine le bassin albertvillois à 1130 m d’altitude. Il occupe un replat qui permet le regard vers la vallée de la Tarentaise et vers le débouché du Beaufortain. Comme tous les édifices similaires, est astucieusement situé pour surveiller et défendre un secteur, mais « est également protégé des éventuels tirs ennemis.
L’ensemble du site est peu visible, donc peu exposé depuis la vallée tant les aménagements se fondent dans le relief naturel : c'est l'art du défilement. De plus, le Fort étant perché, il est difficile pour des canons ennemis de se positionner de façon à nuire. Cet atout est appelé «le commandement».
1
Albertville : Fort du Mont.
Au-dessus de l'entrée, le poste de télégraphie optique. A partir de 1874, le Général Séré de Rivières impose au Comité de Défense, qui a pour mission la réorganisation défensive de toutes les frontières de France, un nouveau système de fortifications qui porte son nom.
Il choisit le site d'Albertville pour arrêter une invasion italienne lancée depuis le Col du Petit Saint Bernard (Tarentaise), prévoyant aussi un contournement dans le Beaufortain.
2
Albertville : Fort du Mont.
Séré de Rivières, fidèle à ses principes, organise la place d'Albertville avec plusieurs forts et ouvrages, placés et étagés autour de la ville.
Trois types d'ouvrages sont mis en œuvre :
Les ouvrages d'interdiction qui barrent les fonds de vallées ;
Les ouvrages de protection à flanc de montagne ayant un champ de tir étendu ;
Les ouvrages de surveillance sur les crêtes.
Tous ces ouvrages se protègent mutuellement.
Les batteries de Conflans ferment la route de Tarentaise (interdiction, en bas). Batterie de Lançon (au centre) Avec une vue en enfilade jusqu'à Cevins, le Fort du Mont (à droite)est idéalement placé pour surveiller et couper cette route par des tirs d'artillerie de longue portée (protection). Plus en retrait, le Fort du Villard (et ses batteries, en bas à gauche) à Mercury et le Fort de Tamié (à gauche) complètent le barrage et empêchent tout mouvement ennemi vers la Combe de Savoie, tandis qu'au nord d'Albertville, le Fort de Lestai verrouille le Val d'Arly.
Sur les Crêtes, les blockhaus des Têtes et du Laitelet (surveillance) au-dessus du Fort du Mont) et celui de l'Alpettaz (aufond, à gauche)au-dessus du Fort de Lestai (aufond, au centre) achèvent de verrouiller le dispositif.
3
Albertville : Fort du Mont.
Construit entre 1877 et 1881 pour arrêter une éventuelle invasion italienne, ce Fort est occupé par l'armée française jusqu'à la fin de la Deuxième Guerre Mondiale.
Pourtant, à peine achevé, il devient quasiment obsolète du fait de l'évolution de l'artillerie et de la mise en place d'une autre ligne de défense, plus proche de la frontière italienne, autour de Bourg-Saint-Maurice.
Le Fort du Mont n'a ainsi jamais connu de combats.
4
Albertville : Fort du Mont.
Un des bastionnets de l'escarpe. L’enceinte du fort épouse le relief mais le terrain alentour était parfaitement dégagé : ni talus, ni roche, ni arbre qui puisse permettre à un assaillant de se dérober aux tirs défensifs : c’est le glacis. Protégés par un mur d’escarpe haut de plusieurs mètres, les défenseurs visent et tirent grâce à des ouvertures ressemblant aux meurtrières d’autrefois : les créneaux à fusil.
Chaque segment du mur d’escarpe est protégé par un saillant, permettant ainsi un tir flanquant, c’est-à-dire parallèle au mur. Parfois, un coffre (abri enterré) est dissimulé dans le saillant, comme ici occupé par un bastionnet.
5
Albertville : Fort du Mont.
Le mécanisme du pont-levis. L’unique entrée du fort reste un point faible qu’il faut protéger – y compris en temps de paix – grâce à un fossé, un pont-levis et de nombreux créneaux à fusil. Dans tous les forts de la région d’Albertville, on retrouve le même type de pont-levis : le pont-levis à bascule en-dessous à mouvement assisté. Sous ces termes un peu ardus se cache en fait une technique assez simple : le tablier en bois se redresse grâce à des contre poids qui basculent dans une fosse, le tout formant un ensemble solidaire et rectiligne, en équilibre sur des tourillons. Ce mécanisme s’actionne facilement grâce à un seul homme, qui, tirant sur un levier, déverrouille la chute des contrepoids.
6
Albertville : Fort du Mont.
Cour principale avec des casemates logements. Tous les forts Séré de Rivières sont construits et équipés de façon à tenir un siège de trois mois maximum.'
Cette autonomie vaut aussi bien pour les vivres, l'eau, le matériel que pour les soins et les munitions.
Le Fort du Mont peut accueillir 400 soldats (dont 13 officiers et 17 sous-officiers) et comprend des casemates pour loger la troupe en dortoirs.
Les pièces où dorment les gradés sont plus petites et bien plus confortables. De même, ceux-ci se restaurent au mess alors que les soldats emportent leurs rations dans le dortoir ou à l'extérieur.
Le pain est cuit sur place quotidiennement dans le four du Fort.
7
Albertville : Fort du Mont.
Casemates logements des officiers.
8
Albertville : Fort du Mont.
Au-dessus, le poste de télégraphie optique.
Communiquer avec les autres forts était essentiel. Le moyen adopté à l’époque fut la télégraphie optique (le téléphone n’était pas encore répandu). Le principe est simple : il suffit d’envoyer des signaux lumineux codés en morse. Pour cela, on emploie une source de lumière (lampe à pétrole ou à acétylène ou, dans certains cas, le soleil capté par des miroirs) couplée à une lentille grossissante, le tout dirigé vers le poste récepteur. Ainsi, le Fort du Mont était en permanence en mesure de communiquer avec les autres forts autour d’Albertville, mais aussi avec le Fort de Montperché (Maurienne), le Fort Barraux (Grésivaudan) et même le Fort de Saint-Eynard (Grenoble).
9
Albertville : Fort du Mont.
Une casemate.
10
Albertville : Fort du Mont.
Les défenseurs visaient et tiraient grâce à des ouvertures ressemblant aux meurtrières d’autrefois : les créneaux à fusil.
11
Albertville : Fort du Mont.
Bastionnet avec sa galerie d'escarpe couverte.
12
Albertville : Fort du Mont.
La galerie d'escarpe couverte.
13
Albertville : Fort du Mont.
Le chemin de ronde.
14
Albertville : Fort du Mont.
Mur de défilement le long de la courtine sud.
15
Albertville : Fort du Mont.
Le chemin de ronde.
16
Albertville : Fort du Mont.
Un abri pour les hommes et les munitions. Au-dessus, une plarforme d'artillerie pour un canon de 120 de Bange.
17
Albertville : Fort du Mont.
18
Albertville : Fort du Mont.
Au fond, un saillant.
19
Albertville : Fort du Mont.
Le mur d’escarpe au niveau du deuxième bastionnet.
20
Albertville : Fort du Mont.
Vue du bastionnet.
21
Albertville : Fort du Mont.
Vue du bastionnet.
22
Albertville : Fort du Mont.
23
Albertville : Fort du Mont.
Entrée du troisème coffre d'escarpe qui s'occupe de la protection du saillant .
24
Albertville : Fort du Mont.
25
Albertville : Fort du Mont.
Chaque segment du mur d’escarpe est protégé par un saillant, permettant ainsi un tir flanquant, c’est-à-dire parallèle au mur.
26
Albertville : Fort du Mont.
Le saillant.
27
Albertville : Fort du Mont.
Le flanc est (face à la Roche Pourrie), plus exposé à ce genre d’attaque, possède un fossé complété par le mur de contre-escarpe.
28
Albertville : Fort du Mont.
La caponnière double. La caponnière, construite en saillie par rapport au fort, permet de tirer vers le fossé. Les ouvertures aménagées sur deux niveaux sont destinées à des fusils et à des canons à balles.
La caponnière du Fort du Mont est dite « double » car elle permet de flanquer le côté nord en plus du fossé est.
29
Albertville : Fort du Mont.
Le chemin de ronde.
30
Albertville : Fort du Mont.
Accès à la caponnière double depuis le chemin de ronde.
31
Albertville : Fort du Mont.
L’intérieur de la caponnière double à étage. Côté est.
32
Albertville : Fort du Mont.
L’intérieur de la caponnière double à étage.
33
Albertville : Fort du Mont.
L’intérieur de la caponnière double à étage. Côté nord.
34
Albertville : Fort du Mont.
L’intérieur de la caponnière double à étage. Côté nord.
35
Albertville : Fort du Mont.
L’intérieur de la caponnière double à étage. Côté nord.
36
Albertville : Fort du Mont.
L’intérieur de la caponnière double à étage. Côté nord.
37
Albertville : Fort du Mont.
L’intérieur de la caponnière double à étage. Cheminée d'aération.
38
Albertville : Fort du Mont.
Escalier d'accés à la caponnière.
39
Albertville : Fort du Mont.
40
Albertville : Fort du Mont.
41
Albertville : Fort du Mont.
Une cheminée d'aération.
42
Albertville : Fort du Mont.
43
Albertville : Fort du Mont.
La claustra délimite la lampisterie.
44
Albertville : Fort du Mont.
La claustra délimite la lampisterie.
45
Albertville : Fort du Mont.
L'arrière d'une chambrée du deuxième casernement.
46
Albertville : Fort du Mont.
L'arrière d'une chambrée du deuxième casernement. Des jours grilles se trouvent au sol devant chaque porte du premier étage de façon à éclairer le couloir du rez-de-chaussée.
47
Albertville : Fort du Mont.
Entrée d'une chambrée.
48
Albertville : Fort du Mont.
Entrée d'une chambrée.
49
Albertville : Fort du Mont.
Une chambrée pour 48 hommes, avec son plancher.
50
Albertville : Fort du Mont.
Le casernement des sous-officiers. L’artillerie de l’époque, en progrès constant, projette des obus destructeurs. Les bâtiments maçonnés sont donc dissimulés sous d’épais matelas de terre. L’explosion d’un projectile forme un cratère mais ne perce pas la voûte de la casemate.
51
Albertville : Fort du Mont.
Un passage couvert
52
Albertville : Fort du Mont.
La cuisine.
53
Albertville : Fort du Mont.
54
Albertville : Fort du Mont.
La boulangerie.
55
Albertville : Fort du Mont.
Un lavoir.
56
Albertville : Fort du Mont.
La cour supérieure. Portes des anciennes poudrières. A droite, entrée du monte-charge destiné à descendre les munitions sous-terre. Au-dessus, une des deux casemate Haxo. Deux casemates de tir direct d’artillerie sont positionnées pour contenir l’ennemi loin du fort. Ces casemates de type Haxo sont noyées dans le cavalier au-dessus du bâtiment A. La casemate Haxo (du nom de son inventeur
François Haxo, l’architecte de la Bastille de Grenoble) se compose d’un simple tunnel voûté, autorisant un tir direct avec un canon-revolver. Le choix de cette arme et de cette architecture – déjà dépassées pour l’époque – s’explique par la proximité des cibles à atteindre (1500 m environ). A noter que ce sont les deux seules casemates de ce type sur la place-forte d’Albertville.
57
Albertville : Fort du Mont.
Entrée du magasin caverne creusé dans la roche.
58
Albertville : Fort du Mont.
59
Albertville : Fort du Mont.
Trois ateliers de chargement avec leurs fumivores des créneaux à lampe.
60
Albertville : Fort du Mont.
Un atelier de chargement avec une gouttière de récupération de la condensation.
61
Albertville : Fort du Mont.
62
Albertville : Fort du Mont.
A gauche, des emplacements pour stocker les détonateurs.
63
Albertville : Fort du Mont.
Un créneaux à lampe avec son fumivore.
64
Albertville : Fort du Mont.
Un créneaux à lampe avec son fumivore.
65
Albertville : Fort du Mont.
Le magasin caverne à poudre avec deux gouttières de récupération de la condensation. Le Fort du Mont peut stocker jusqu’à 72 tonnes de poudre. Hautement explosive et sensible à l’humidité, la poudre exige d’apporter un soin particulier à son stockage.
Dans un premier temps, les tonnelets de poudre sont entassés dans des magasins casemates. Les soldats chargés du transport chaussent des galoches en bois et prennent garde de ne jamais entrer dans la pièce avec une lampe à pétrole. Le fer est banni à cause du risque d’étincelle, les gonds et serrures sont en bronze. La troupe confectionne les petites munitions (cartouches) et les gargousses (sacs de poudre pour les canons).
A partir de 1885, les progrès techniques de l’artillerie et l’invention d’une nouvelle poudre (la mélinite), plus efficace et moins sensible à l’humidité, imposent la création de nouveaux lieux de stockage sécurisés. Les maçonneries ne résistent pas aux nouveaux obus, il faut donc chercher la solution en sous-sol avec le percement d’un magasin-caverne à plusieurs mètres sous terre. Les conditions de travail des artificiers vont s’en trouver terriblement changées !
66
Albertville : Fort du Mont.
67
Albertville : Fort du Mont.
La citerne. L’approvisionnement en eau est assuré par une source captée en amont. En cas d’attaque, pour éviter toute tentative d’empoisonnement, il faut puiser l’eau de la citerne d’une capacité théorique de 440 m3 alimentée par un système de chéneaux pour la récupération de l’eau de pluie.
68
Albertville : Fort du Mont.
Le mécanisme inférieur du pont-levis.
69
Albertville : Fort du Mont.
Le mécanisme du pont-levis : les contre-poids basculants.
70
Albertville : Fort du Mont.
Le mécanisme du pont levis : les contre poids basculantsd.
71
La Négresse .
72
Hauteluce : Église Saint-Jacques-d'Assyrie.
Son clocher à bulbe avec le Mont Blanc au fond.
73
Hauteluce : Écomusée.
74
Hauteluce : Écomusée.
75
Hauteluce : Écomusée.
76
Hauteluce : Écomusée.
77
Hauteluce : Écomusée.
78
Hauteluce : Écomusée.
79
Hauteluce : Écomusée.
80
Hauteluce : Écomusée.
81
Hauteluce : Écomusée.
82
Hauteluce : Écomusée.
83
Hauteluce : Écomusée.
84
Hauteluce : Écomusée.
Fabrication du beurre.
85
Hauteluce : Écomusée.
86
Hauteluce : Écomusée.
87
Hauteluce : Écomusée.
88
Hauteluce : Écomusée.
89
Hauteluce : Écomusée.
90
Hauteluce : Écomusée.
Les petits ramoneurs. Dès la fin du XVIIIe siècle, les petits ramoneurs se répandent dans toute la France.
Leur recrutement se fait dans trois régions : la Maurienne, la Tarentaise et la Vallée d'Aoste. Les troupes de petits savoyards partent le jour de la Saint Gras (le 7 septembre) et reviennent en mai. Pour les Savoyards
91
Hauteluce : Écomusée.
92
Hauteluce : Église Saint-Jacques-d'Assyrie.
Au cœur du Beaufortain, à 1100 mètres d’altitude, l’église Saint-Jacques d’Assyrie est un des hauts lieux de l’art baroque savoyard. Construite entre 1666 et 1672, elle présente une riche décoration. Le clocher, typique de l’art baroque alpin, à bulbe est l’un des plus majestueux et des plus élaborés de la région. Elle a, sans doute, été le fruit d’un grand remaniement au XVIIIe siècle, après le ministère de Saint François de Sales qui introduit en Pays de Savoie le style baroque architecture de la « contre-réforme ».
93
Hauteluce : Église Saint-Jacques-d'Assyrie.
Dédiée à Saint Jacques d’Assyrie, premier évêque de Tarentaise, venu évangéliser la Vallée vers le milieu du 5ème siècle avec Saint Maxime de Riez, l’église paroissiale est classée monument historique. Cette église halle est conforme aux édifices du Beaufortain : la tribune ne se contente pas d’être au fond de la nef : elle remplit également une grande surface des bas-côtés, représentant ainsi un « U » dans le sanctuaire.
94
Hauteluce : Église Saint-Jacques-d'Assyrie.
La façade de l'église d'Hauteluce se distingue des autres églises baroques du Beaufortain par son décor peint représentant un temple antique. La façade avec 2 cadrans solaires sans gnomon. Au dessus des colonnes ioniques, dans des fausses niches Saint Pierre et Saint Paul encadrent Saint Jacques d'Assyrie.
95
Hauteluce : Église Saint-Jacques-d'Assyrie.
Les églises du Beaufortain ont deux rangées de fenêtres : les supérieures pour éclairer la tribune, les inférieures, la nef.
96
Hauteluce : Église Saint-Jacques-d'Assyrie.
L’église est flanquée au Nord du chœur d’un monumental clocher à bulbe de 55 mètres de hauteur. Rasé à la Révolution sur ordre du Représentant du Peuple Albitte en 1794, il a été reconstruit entre 1820 et 1825. Lors de cette reconstruction, on installa une première cloche, toujours en place. Elle a été fondue par les fondeurs Vallier & Gautier en 1824, un temps établis à Albertville. Chevet polygonal.
97
Hauteluce : Église Saint-Jacques-d'Assyrie.
Au-dessus d’un toit à l’impériale, se superposent deux petits corps octogonaux aveugles (lanternes), un bulbe, une flèche effilée puis une boule qui supporte une croix et un coq.
98
Hauteluce : Église Saint-Jacques-d'Assyrie.
La tour du clocher comme la façade est ornée d’un décor du 19e siècle en trompe-l’œil, avec des chaînages d’angle et de fausses pierres appareillées.
99
Hauteluce : Église Saint-Jacques-d'Assyrie.
La tourr porte une pendule à une seule aiguille qui signifie le temps qui passe et rapproche de la mort : une horloge sans aiguilles, la mort avec une faux, le léopard symbolisant l’éternité, le serpent, au pied gauche du squelette, le péché, et la stèle funéraire les fins dernières.
100
Hauteluce : Église Saint-Jacques-d'Assyrie.
L’entrée se fait sous une tribune en forme de fer à cheval, très caractéristique du Beaufortain. La balustrade est en pierre taillée.
101
Hauteluce : Église Saint-Jacques-d'Assyrie.
102
Hauteluce : Église Saint-Jacques-d'Assyrie.
103
Hauteluce : Église Saint-Jacques-d'Assyrie.
C'est une église halle. Les voûtes de la nef sont des voûtes d'arête, elles transmettent les poussées sur 4 piliers qui ont des sections cruciformes (caractéristique de l'architecture au 17ème).
104
Hauteluce : Église Saint-Jacques-d'Assyrie.
105
Hauteluce : Église Saint-Jacques-d'Assyrie.
A gauche, la croix de bois sculptée à la main date de 1723. Le retable baroque s’inscrit dans une abside à sept pans en insérant des verrières dans les volets latéraux, ce qui lui donne une allure bien particulière, très aérée. Il a été réalisé en 1749 par Joseph Albertini, de la Valsesia (vallée entre Turin et Milan) et Joseph Gentil, originaire de Macôt en Tarentaise.
106
Hauteluce : Église Saint-Jacques-d'Assyrie.
Sur la grande toile centrale, Saint Jacques Apôtre en habit de pèlerin et Saint Jacques d’Assyrie en archevêque, se font face. Ils sont encadrés par Saint Maurice (patron de la Maison de Savoie) et Saint Sébastien, invoqué contre la peste. Au-dessus, à l’étage céleste, la Vierge en assomption, entourée d’angelots, fait le lien entre le ciel et la terre. Le retable est un structure en bois, en pin cembro (ou arolle), peint et doré à la feuille d’or.
107
Hauteluce : Église Saint-Jacques-d'Assyrie.
Saint Antoine l'Ermite.
108
Hauteluce : Église Saint-Jacques-d'Assyrie.
Le tabernacle en bois doré (deuxième moitié du 18e siècle) occupe tout le centre du retable. sur la porte, le pélican. Comme tous ceux du Beaufortain, ce tabernacle frappe par sa richesse, son exubérance et sa monumentalité.
109
Hauteluce : Église Saint-Jacques-d'Assyrie.
Saint Roch.
110
Hauteluce : Église Saint-Jacques-d'Assyrie.
Dieu le Père, avec, au-dessus, la colombe du Saint Esprit.
111
Hauteluce : Église Saint-Jacques-d'Assyrie.
Au-dessus de l'avant chœur : un calvaire. Ce calvaire sur poutre de gloire représente le Christ en croix, à sa droite, Marie (avec une épée plantée dans la poitrine), Marie Madeleine et Saint Jean. Le pied de la Croix est orné d'une sorte de gloire circulaire et rayonnante dans laquelle sont disposées 3 têtes d'anges.
112
Hauteluce : Église Saint-Jacques-d'Assyrie.
Saint Jacques, évêque de Tarentaise.
113
Hauteluce : Église Saint-Jacques-d'Assyrie.
Saint Jacques apôtre. Vitrail de Jandet, Grenoble, 1888.
114
Hauteluce : Église Saint-Jacques-d'Assyrie.
St Paul.
115
Hauteluce : Église Saint-Jacques-d'Assyrie.
St Pierre.
116
Hauteluce : Église Saint-Jacques-d'Assyrie.
Saint Joseph et la Ste Vierge tenant l'enfant Jésus dans leurs bras, de part et d'autre de la loggia du choeur.
117
Hauteluce : Église Saint-Jacques-d'Assyrie.
Dans le médaillon, st Jean l'évangélmiste.
118
Hauteluce : Église Saint-Jacques-d'Assyrie.
Peinture en face de la loggia. Au-dessus, st Luc et st Marc.