Les Appartements du Château de Fontainebleau.
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Corridor d'entrée.
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Corridor d'entrée.
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Escalier de stuc.
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Antichambre de la Galerie des Fastes.
Cette pièce, créée sous Napoléon III est orné de deux vases en porcelaine de Sèvres : l'un représente des guerriers, l'autre des femmes entourés d'angelots (photo).
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Antichambre de la Galerie des Fastes.
Chiens de la meute de Louis XV, de Jean-Baptiste Oudry (1686-1755).
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Antichambre de la Galerie des Fastes.
L'antichambre est également ornée d'un vitrail installé dans la baie centrale. Réalisé par le verrier Laurent Charles Maréchal, ce vitrail intitulé l'Artiste a été réalisé pour l'exposition universelle de 1867 et a rejoint le château de Fontainebleau en 1869.
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Galerie des assiettes.
Cette galerie a été aménagée par Louis-Philippe vers 1840, à l'emplacement d'une terrasse. On y installa au plafond des peintures d'Ambroise Dubois du début du XVIIe siècle, déposées de la galerie de Diane. Louis-Philippe fit également encastrer dans des boiseries de style Renaissance cent vingt-huit assiettes en porcelaine de Sèvres. Elles représentent divers événements qui eurent lieu à Fontainebleau, la forêt, d'autres maisons royales, et des lieux visités par Louis-Philippe à l'étranger.
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Galerie des assiettes.
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Galerie des assiettes.
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Galerie des assiettes.
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Galerie des assiettes.
Le cabinet (ou serre-bijoux) en porcelaine de Sèvres illustre le mariage du duc d'Orléans (fils aîné de Louis-Philippe) avec la princesse Hélène de Mecklembourg en 1837. Les plaques en porcelaine de Sèvres rappellent les différents moments du mariage. De gauche à droite : l'accueil de la Princesse en haut de l'escalier en fer-à-cheval, le mariage civil dans la salle de bal, le mariage catholique dans la chapelle de la Trinité. Sur une autre face, le mariage protestant dans la salle des Colonnes.
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Galerie des Fastes.
Aménagée par Napoléon III à l'emplacement d'un escalier et d'un vestibule, la galerie des fastes est ornée de plusieurs tableaux illustrant l'histoire du château.
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Galerie des Fastes.
Détail du tableau précédent montrant Louis XIV dans sa petite "charrette".
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Galerie des Fastes.
Henri IV relevant Sully par Millin du Perreux (1819)
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Anrichambre obscure.
Cette pièce simplement meublée servait de salle d'attente. Le mobilier recouvert de velours vert date du Second Empire.
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Salon des Huissiers.
Dans cette pièce qui servit successivement de salle des gardes et d'antichambre, siégeaient au XIXe siècle les huissiers chargés de contrôler l'accès à l'appartement. Le canapé et les fauteuils Directoire sont estampillés Jacob-Frères. En bois peint, ils sont couverts en tapisserie de Beauvais représentant les Arts et les Sciences.
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Salon des officiers.
Ce salon de réception est orné de deux dessus de porte de Pierre Mignard, Clio et Calliope et Erato, Euterpe et Terpsichore. Encastrée en 1837, ces deux oeuvres n’ont pas leurs dimensions d’originales. Elles ont été découpées dans une toile représentant Apollon et les Muses, initialement peinte sous Louis XIV, entre 1692 et 1695, pour le plafond du salon Ovale à Versailles. Les tapisseries appartiennent à la tenture de la Galerie de Saint-Cloud et ont été tissées aux Gobelins sur des cartons de Pierre Mignard en 1687. Le mobilier est en partie du XVIIe siècle complété par des copies du XIXe siècle de style Louis XIV et Louis XV. Sur la cheminée, la pendule de style Louis XVI a été remontée au XIXe siècle sur une boite à musique.
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Salon de réception dit salon d’angle.
Ce salon de réception est orné d'une tapisserie des Gobelins représentant Le Parnasse (Apollon et les muses) tissée en 1687 sur un carton de Pierre. Mignard et de cinq tableaux en dessus de porte : P.N. Huilliot,
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Salon de réception dit salon d’angle.
Le mobilier Second Empire de style Louis XV a été livré par Janselme
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Salon de réception dit salon d’angle.
Un dessus de porte : P.N. Huilliot représentant un vase de fleurs et deux paons.
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Chambre à coucher.
Cette pièce fut la chambre de Pie VII en 1804. Elle fut attribuée sous la monarchie de Juillet à la belle-fille de Louis-Philippe, Hélène de Mecklembourg, duchesse d’Orléans. C’est de cette période que date l’ensemble des tissus. Le lit en revanche, œuvre de Hauré, Sené et Régnier en 1787, était celui de Louis XIV à Saint-Cloud puis de Napoléon aux tuileries.
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Chambre à coucher.
D’une structure très architecturée et d’un décor martial, l’exceptionnelle commode dite aux faisceaux, en amarante, bois de rose, bronze doré et marbre blanc a été réalisée pour la salle du Conseil de Compiègne par les ébénistes Stöckel et Benneman en 1787.
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Cabinet de Toilette.
En 1750, on détruisit le Pavillon des Poêles et l'extrémité de l'aile des Reines Mères remplacés par un bâtiment qui prit le nom de Gros Pavillon. Au premier étage, on y installa un nouvel appartement de six pièces désigné par commodité comme appartement Louis XV. De 1770 jusqu'à la Révolution, cet appartement fut celui du comte de Provence, frère du roi et futur Louis XVIII. C'est pour lui que fut créé en 1784 le décor de lambris sculptés de ce cabinet entresolé. Ce qui restait de l'ancien appartement des Reines mères fut dévolu à son épouse. Ainsi disposait-on de deux appartements avec entrées distinctes, se rejoignant par les pièces les plus privées, facilement attribuables à des couples princiers, comme sous Louis-Philippe, le duc et la duchesse d'Orléans. La commode est estampillée Riesener et les fauteuils (attribué à Foliot vers 1770 et copié par Sené) ont été livré pour la chambre de madame Elisabeth à Fontainebleau en 1791.
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Cabinet de Toilette.
Les boiseries de ce cabinet de toilette ont été dessinées par l'architecte Gabriel pour Mesdames, filles de Louis XV lorsqu'elles occupaient cet appartement. L'élément important de cette petite pièce entresolée est le Portrait du Pape Pie VII par Jacques -Louis David (1805). L'original de ce tableau (au Louvre) a été peint en 1805, quelque temps après les cérémonies du sacre de l'Empereur. Ce n'est pas sans une certaine gêne que Pie VII avait accepté de poser devant l'Artiste régicide, organisateur des fêtes de l'Etre suprême mais les deux hommes s'entendirent vite. Il existe de multiples copies de ce portrait attestant de son succès public.
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L'Appartement du Pape : Chambre à coucher.
Cette pièce fut la chambre à coucher d'Anne d'Autriche qui la fit décorer par les Peintres Jean Cotelle et Gilbert de Sève vers 1660. Les deux tapisseries, Le Triomphe de Mars et Le Triomphe de la Religion, appartiennent à la tenture des Triomphes des Dieux. Le carton est dû au peintre Noël Coypel (1628-1707) qui s'est inspiré d'une tenture de la Renaissance réalisée sur des dessins de Jules Romain.
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L'Appartement du Pape : Chambre à coucher.
Le mobilier en noyer sculpté de style Renaissance, comportant un lit à colonnes, deux tables de nuit, deux commodes, une console, un canapé, six fauteuils, six chaises, deux tabourets de pieds, a été livré en 1860 par la maison Fourdinois. Le guéridon a été offert par le pape Pie IX à son filleul le Prince impérial et a figuré à l'Exposition Universelle de Paris en 1867. Son plateau est constitue d'une mosaïque de marbres trouvés dans les fouilles du Palatin avec au centre les armes du Souverain Pontife réalisées en micro mosaïque. Cet objet, œuvre du marbrier Pietro Martinori, est un bel exemple des productions des ateliers romains
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L'Appartement du Pape : Chambre à coucher.
Jean Cotelle réalisa le décor du plafond et des lambris.
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L'Appartement du Pape : Chambre à coucher.
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L'Appartement du Pape : Chambre à coucher.
Gilbert de Sève exécuta pour les dessus de portes les portraits de la reine sous les traits de Minerve, et de sa bru, Marie-Thérèse d'Espagne, sous les traits de l'Abondance
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Salon de réception.
Dans ce qui était son antichambre, Anne d'Autriche fit installer le plafond de la chambre du roi Henri II dit " aux planètes ", sculpté par 1e menuisier Ambroise Perret en 1558. Il comporte neuf compartiments dont sept sont ornés de figures personnifiant les planètes. Anne d'Autriche y fit ajouter son chiffre, AL, et ses armes.
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Salon de réception.
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Salon de réception.
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Salon de réception.
Les deux grandes consoles en bois doré à figures égyptiennes ont été exécutées en 1787 par le menuisier Trompette et le sculpteur Butteaux. Les tapisseries appartiennent à la tenture de la vie d'Alexandre le Grand, tissée aux gobelins d'après les cartons de Charles Le Brun. Alexandre se montre magnanime avec le roi indien Porus qu’il vient de vaincre : il lui rend ses États. On aperçoit les éléphants de Porus abattus dans le fond de la composition.
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Salon de réception.
Alexandre le Grand sous la tente de Darius. La Famille de Darius agenouillée devant Alexandre Le Grand. Cette tapisserie représente la mère de Darius , Roi de Perse , se jetant aux pieds du Roi de Macédoine, Alexandre le Grand , le vainqueur de son fils à la bataille d’Issos dans l antique Cilicie le 1 er novembre 333 av. J.C , afin d’implorer la clémence pour sa famille prisonnière.
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Salon de réception.
Sur la console, le vase dit de Socibius, en porcelaine de Sèvres a été réalisé en 1824 d'après un modèle antique (signé Sosibios d'Athènes) provenant des collections de Louis XIV, (aujourd'hui au Louvre). Son décor se rapporte aux arts et aux sciences.
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Salon de réception.
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Salon des Officiers.
A l'avènement de Louis XIV, d'importants aménagements furent effectués dans cette aile pour Anne d'Autriche. La grande salle des gardes fut alors ornée d'un plafond peint en camaïeu rehaussé d'or par Charles Errard en 1662-1664. Il en subsiste encore la moitié dans ce salon où le compartiment principal représente La Renommée qui publie le règne de Louis XIII. On peut également y remarquer un beau cabinet en ébène de style XVII siècle. Les sièges d'époque Premier Empire sont recouverts en tapisserie de Beauvais. Au centre, la table en palissandre a été réalisée pour la bibliothèque de Louis-Philippe aux Tuileries.
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Salon des Officiers.
Sur la cheminée, des vases en majolique d'Urbino (vers 1565-1571).
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Antichambre.
Apollon et Mercure. Allégorie de l'Air.
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Vestibule du Fer-à-cheval.
Vestibule du fer à cheval: Le vestibule du fer à cheval, ou « vestibule de la chapelle », situé au Ier étage, présente d'un mobilier réalisé au Second-Empire et copiant l'ornementation des encadrements de portes desservant les différentes parties du château. L'encadrement et la porte de la chapelle sont ornés de motifs religieux (anges, couronnes d'épines),
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Vestibule du Fer-à-cheval.
L'encadrement et la porte de la galerie François Ier sont ornés de motifs militaires et de têtes d'Hercule.
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La chapelle de la Trinité.
Cette chapelle, construite au XVIe siècle, a remplacé l'ancienne église d'un couvent installé ici par Saint Louis. Les religieux étaient des pères rédempteurs de l'ordre de la Sainte Trinité chargés du rachat des captifs en pays musulman.
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La chapelle de la Trinité.
Comme beaucoup de chapelles de palais, celle-ci possède deux niveaux : la tribune d'où le roi et la reine assistaient généralement aux offices, le rez-de-chaussée où se tenaient les courtisans. Les princesses s'installaient aux balcons, ainsi que les musiciens et chanteurs, de part et d'autre de l'autel.
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La chapelle de la Trinité.
Les peintures de la voûte, de Martin Fréminet, illustrent le thème de la Rédemption de l'Homme (L'apparition de Dieu à Noé au-dessus de la tribune, la chute des anges rebelles, Le Christ du Jugement dernier au centre entouré des sept premières intelligences et de la Justice, l’envoi de l’ange Gabriel par Dieu en vue de l’Incarnation, l’assemblée des Justes aux limbes en attendant la venue du Fils de Dieu, l'Annonciation derrière le maître-autel) et des personnages de l'ancienne loi (rois de Juda, prophètes, vertus), peints sur la voûte et terminés en 1608.. La tribune, portée par des colonnes de marbres, est l'œuvre de Scibec de Carpi, tout comme la clôture du chœur datant de 1554.
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La chapelle de la Trinité.
Le Christ du Jugement dernier, entouré des sept Premières intelligences et de la Justice. A gauche, les Anges déchus, Lucifer en tête, chutent du haut des cieux.
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La chapelle de la Trinité.
L’assemblée des Justes aux limbes en attendant la venue du Fils de Dieu.
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La chapelle de la Trinité.
La majeure partie du décor date d'Henri IV et de Louis XIII qui sont représentés de chaque côté de l'autel, l'un en Charlemagne, l'autre en saint Louis. Le maître-autel a été réalisé par le sculpteur italien Francesco Bordoni en 1633, lequel est aussi l'auteur du dallage en marbre multicolore du sol. Le tableau d'autel a quant à lui été peint par Jean Dubois en 1642 et représente la Sainte-Trinité au moment de la déposition de croix.
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La chapelle de la Trinité.
Dans cette chapelle eurent lieu plusieurs évènements tels que le mariage de Louis XV avec Marie Leczinska (1725), le baptême du futur Napoléon III (1810) en même temps que 24 autres enfants et le mariage de Ferdinand-Philippe d'Orléans avec Hélène de Mecklembourg-Schwerin en 1837. Les tableaux ovales datent de Louis XVI.
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La Galerie François Ier.
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La Galerie François Ier.
Construite entre 1528 et 1530, elle mesure environ 60 mètres de long et 6 mètres de large, et constituait autrefois un pont couvert jouissant d'ouvertures des deux côtés. Le roi François Ier la fit édifier et décorer. Il en gardait les clés et la faisait visiter à ses hôtes de marque., en particulier, en 1539, Charles Quint.
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La Galerie François Ier.
La galerie a été confiée à l'Italien Rosso Fiorentino (suiveur de Michel-Ange) qui la décora de façon originale avec des peintures, des lambris, des fresques et des stucs (dont certains illustrent des satyres mâles et femelles symbolisant la luxure) de mars 1535 à mai 1537 pour les stucs, à partir de 1536 pour les fresques, et qui l'acheva juste avant la visite de Charles Quint à Noël 1539, et, un peu plus tard, au Primatice (peintre de la cour de Mantoue).
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La Galerie François Ier.
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La Galerie François Ier.
Les peintures représentent des récits de la mythologie gréco-romaine et des allégories dont le sens nous échappe aujourd'hui (Marguerite de France, sœur de François Ier, admettait elle-même la complexité des thèmes et disait « lire en hébreu » sans explications annexes), mais qui symbolisent probablement le bon gouvernement du roi et font l'éloge de François Ier. Ici, le Sacrifice, un prêtre mitré vêtu de noir se tient près d'un autel enflammé, entouré de vieillards, de femmes tenant des enfants et de porteurs de vases. Le prêtre représenté pourrait être saint François de Paule, ou bien le roi François Ier lui-même, la fresque évoquant ainsi le rôle religieux du roi et ses compétences de prêtre, qu'il exerce au même titre que sa fonction de souverain. Les stucs autour de la fresque représentent le sacrifice d'un bélier et celui d'un taureau, toujours dans la thématique religieuse exprimée par la fresque centrale. .
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La Galerie François Ier.
La fresque de L'Eléphant royal (seconde fresque sur le mur face aux fenêtres), symbole de la Sagesse et de la Royauté. Il porte le chiffre royal. A ses pieds, la cigogne symbolise l'amour filial et rend hommage à la mère du roi, Louise de Savoie. Trois jeunes hommes, avec le foudre (comme jupiter), le trident (comme Neptune) et un chien à trois têtes (comme Pluton), symbolisent sans doute les trois espaces sur lesquels régne François Ier : le ciel, la mer et la terre. Sur les côtés sont peintes deux fresques sur le thèmes des enlèvements mythologiques: à droite Saturne déguisé en cheval enlevant Philyre, et à gauche Jupiter, changé en taureau, enlevant Europe.
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La Galerie François Ier.
et, en face, celle de L'Unité de l'État où François Ier tient à la main une grenade (la réunion de multiples grains en ce seul fruit symbolise les pouvoirs concentrés en une seule main). Les deux sont du Rosso, qui répand aussi le motif du cuir découpé qui fera école par la suite.
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La Galerie François Ier.
Les fresques, repeintes sous Louis-Philippe, ont repris leur aspect d'origine lors d'une restauration de 1960 à 1965. Noter la différence entre La Nymphe de Fontainebleau (au milieu de la galerie, face aux fenêtres), entièrement du XIXe siècle, et les fresques restaurées.
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La Galerie François Ier.
Dans la travée centrale sont représentées deux scènes ovales : La Nymphe de Fontainebleau (réalisée en 1860 d'après une œuvre du Rosso)
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La Galerie François Ier.
et Danaé (par Le Primatice).
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La Galerie François Ier.
Les boiseries en noyer sculpté sont l'œuvre du menuisier italien Francisco Scibec de Carpi qui les réalisa dès 1535 avec des essences rares, mais se tourna presque exclusivement vers le bois de noyer à partie de 1539, date à laquelle il exécute le parquet de la galerie. On retrouve partout le monogramme du roi, son emblème (la salamandre) et les armes royales (trois fleurs de lys). La toile représente le Naufrage ou la vengeance de Nauplius.
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La Galerie François Ier.
Fresque du Rosso.La Vénus Frustrée. Vénus tente de réveiller l'Amour et de retenir Mars partant à la guerre. La porte Dorée, sous la fresque, évoque-t-elle Fontainebleau, séjour de Vénus ? Les stucs représentent un jeune homme à gauche et une jeune femme à droite. Des bas-reliefs illustrent à gauche un combat naval, et à droite une batterie de cavalerie.
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La Galerie François Ier.
Extrémité est de la galerie, avec les deux portes menant aux appartements royaux, et au centre le buste de François Ier.
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Salle des Gardes.
La salle des Gardes, première pièce de l'appartement du roi, était occupée par des soldats. Servant de pièce de passage pour les personnes admises aux audiences royales, elle était sobrement décorée d'un plafond à poutres peintes et d'une frise en haut des murs. Le reste du décor a été exécuté sous Louis-Philippe pour un salon de réception (la pièce servit de sal1e à manger ordinaire sous Napoléon III).
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Salle des Gardes.
La cheminée monumentale, ornée d'un buste d'Henri IV, a été en partie construite avec des éléments provenant d'autres cheminées du château. Les deux belles figures qui encadrent la partie centrale (la Force à gauche, la Paix à droite) proviennent de la Belle Cheminée située autrefois dans l'aile du même nom et le buste d'Henri IV, au centre, ornait l'ancienne volière du jardin de Diane.
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Salle des Gardes.
Du décor renaissance d'origine ne subsistent que le plafond à poutres peintes et la frise de trophées guerriers en haut des murs.
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Salle des Gardes.
Le plafond.
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Salle des Gardes.
Le grand vase en porcelaine de Sèvres, de style Renaissance (1832), et illustrant des scènes que la légende situait à Fontainebleau : Léonard de Vinci peignant la Joconde devant François Ier (Léonard de Vinci n'est jamais venu à Fontainebleau), Benvenuto Cellini sculptant sa Diane devant Diane de Poitiers.
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Salle des Gardes.
Léonard de Vinci peignant la Joconde devant François Ier.
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La salle de Bal.
La salle de bal, dite parfois « Galerie Henri II », longue de 30 m et large de 10 m, a une superficie qui dépasse 300 m². À l'origine (sous François Ier), elle était une simple loggia qui s'ouvrait sur la cour ovale et les jardins, et qui devait être couverte d'une voûte en berceau, comme en attestent les piles de consoles de retombée des arcs. François Ier puis Henri II décident de la transformer en une grande salle de réception et d'apparat pour y organiser les fêtes royales. La conception de la salle est confiée à l'architecte Philibert Delorme. Un marché de charpenterie est passé le 13 juillet 1548 pour la couverture de la salle. Délaissée dès le milieu du XVIIe siècle et servant de salle de garde jusqu'à la Révolution, cette pièce a été fortement restaurée sous Louis- Philippe, vers 1835 (parquet reprenant le dessin du plafond).
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La salle de Bal.
Le Primatice a imaginé le décor peint. Il s'agit de scènes mythologiques, exécutées par Nicolas dell'Abate. Il ya huit grandes scènes: l'une d'entre elles représente l'épisode de la pomme de la discorde, une autre illustre Apollon et les Muses au Parnasse[27]. Elles furent restaurées en 1834 par le peintre Jean Alaux. On trouve également des thèmes liés à la fête (musique…)
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La salle de Bal.
Sur les murs, le plafond, la cheminée et les lustres on retrouve le chiffre d'Henri II, H, associée au croissant de lune, accompagné de la devise Donec totum impleat orbem (jusqu'à ce qu'il remplisse tout le disque). Le croissant symbolisant la gloire. On peut voir aussi un letrre redoublée qui peut se lire comme un C pour la reine Catherine de médicis ou comme un D évoquant Diane de Poitiers. A droite, Apollon et les Muses au Parnasse.
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La salle de Bal.
Les musiciens se tenaient dans la tribune au-dessus de la porte d'entrée, avec la fresque représentant les plaisirs de la musique,
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La salle de Bal.
, tandis que le roi et la reine assistaient aux festivités depuis l'estrade, le dos à la cheminée, dessinée par Philibert Delorme. Elle repose sur deux atlantes en bronze moulés représentant des satyres, moulages d'antiques conservés au musée du Capitole, peints et dorés en 1556 par Guillaume Rondel. Fondus à la Révolution, ils ont été refaits en 1966. La cheminée est également décorée du H de Henri II mêlé aux deux C entrecroisés de Catherine de Médicis, ainsi que des représentations d'arcs, de flèches, de carquois, de fleurs de lys et des emblèmes de l'ordre de Saint-Michel. En haut, les plaisirs de la chasse.
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La salle de Bal.
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La salle de Bal.
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La salle de Bal.
Un banquet mythologique.
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La salle de Bal.
Le riche plafond à caissons est couvert des emblèmes lunaires et de la devise du roi.
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>center>Chapelle Saint-Saturnin. La première chapelle du château fut fondée en 1169, sous le règne de Louis VII, et dédiée par Thomas Becket à la Vierge et à saint Saturnin. Mais ce bâtiment avait disparu sans que l'on connaisse même son emplacement exact, lorsque fut décidée, sous François Ier, l'édification de l'actuelle chapelle Saint-Saturnin. La construction qui dut débuter vers 1541 était en voie d'achèvement en 1546, date que l'on retrouve inscrite sur les clés de la voûte. C'est sans doute au maître maçon Gilles LE BRETON qu'il faut attribuer les dispositions inhabituelles de ce sanctuaire: un volume unique terminé par une abside à cinq pans à chaque extrémité. C'est une chapelle à deux niveaux : le bas pour les domestiques et les officiers, et le haut, l'étage noble, réservé au maître de maison et à sa famille. Cette disposition rappelle celle de la Sainte-Chapelle du palais de la Cité à Paris et de quelques autres chapelles royales ou princières.
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>center>Chapelle Saint-Saturnin. Construite en pierre de taille et plus dégagée qu'elle ne l'est aujourd'hui, elle apparaissait comme le pendant du « Portique de Serlio » avec lequel elle partageait de nombreux traits « français » : arcs en anse-de-panier, chapiteaux de fantaisie, ici avec le cerf bellifontain. Le décor peint date d'Henri IV.
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>center>Chapelle Saint-Saturnin.
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>center>Chapelle Saint-Saturnin.
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Escalier Louis XV ou chambre de Mme d'Etampes.
Au XVIe siècle se trouvait ici une chambre à coucher décorée par le Primatice pour Anne de Pisseleu, duchesse d'Etampes, favorite de François Ier. Comme dans la galerie François Ier, on admire l'alliance de stucs et de fresques, pour une ornementation consacrée à l'Histoire d'Alexandre. Les fresques du Primatice sont, sur le mur de droite : Alexandre domptant Bucéphale, Le Mariage d'Alexandre et de Roxane, Alexandre épargnant Timoclée.
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Escalier Louis XV ou chambre de Mme d'Etampes.
En 174, Louis XV sous la direction de Jacques-Ange Gabriel, la fit transformer en escalier.
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Escalier Louis XV ou chambre de Mme d'Etampes.
Alexandre et Canpaspe peints par Apelle, du Primatice.
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Escalier Louis XV ou chambre de Mme d'Etampes.
La haute bordure de l'escalier est ponctuée d'une série de Caryatides et de putti en stucs aux corps très étirés, œuvres du Primatice. Le style du Primatice est différent de celui du Rosso, l'accent étant mis sur la beauté du corps humain (Roxane recevant la couronne) et sur l'harmonie des lignes (les figures féminines en statue).
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Escalier Louis XV ou chambre de Mme d'Etampes.
Le plafond, peint sous Louis-Philippe Ier, illustre l'Apothéose d'Alexandre par Abel Pujol.
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Rotonde.
La Nature, statue en marbre par Niccolo Pericoli, dit Tribolo (vers 150()-1550), commandée pour François ler en 1529 afin de servir de support à une vasque et placée par le roi à Fontainebleau.
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Salon Saint-Louis.
On pénètre au premier étage du donjon, dans ce qui fut la chambre royale jusqu'à la fin du XVIe. Louis Philippe fit replacer sur le manteau de la cheminée le portrait d'Henri IV à cheval de Mathieu Jacquet qui ornait la Belle Cheminée démantalée sous Louis XV.
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Salon Saint-Louis.
Henri IV est égalemnt le sujet des tableaux peints par François-André Vincent en 1783-1787.
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Salon Saint-Louis.
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Salon Saint-Louis.
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Salon Saint-Louis.
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Salon Louis XIII ou Chambre Ovale ou Cabinet du Roi.
Nous entrons dans l'appartement du Roi. Comme celui de la Reine qui lui fait suite, il est constitué d'une série de pièces donnant les unes sur la cour ovale et les autres sur le jardin de Diane. Cabinet de travail d'Henri IV, cette pièce a fait l'objet d'une décoration particulière commandée au peintre Ambroise Dubois en 1601. C'est là, en effet, que naquit, le 27 septembre 1601, le Dauphin, héritier du royaume, le futur Louis XIII. La règle exigeant que les reines de France accouchent en public pour éviter toute accusation de substitution d'enfant, Henri IV avait fait installer son épouse, Marie de Médicis, dans son cabinet de travail qu'il jugeait plus accessible que la chambre de la reine. Les chaises italiennes légères, du second empire, permettaient aux dames de créer à volonté des espaces de conversation.
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Salon Louis XIII ou Chambre Ovale ou Cabinet du Roi.
Les tableaux des murs et du plafond sont du peintre flamand Ambroise Dubois. Ils illustrent un roman grec du IVe siècle ap.J.C. : Les Amours de Théagène et Chariclée. Ces tableaux, ainsi que les boiseries peintes de tons clairs et de paysages sont caractéristiques de la décoration en vogue jusqu'à Louis XIV. Henri IV fit décorer la pièce de paysages peints par Paul Bril. L'ameublement est représentatif du mélange des styles en vigueur au XIXe siècle : sièges d'époque et de style Louis XIV, bronzes de style Renaissance.
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Salon Louis XIII ou Chambre Ovale ou Cabinet du Roi.
Le plafond.
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Salon Louis XIII ou Chambre Ovale ou Cabinet du Roi.
Le plafond.
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Salon Louis XIII ou Chambre Ovale ou Cabinet du Roi.
Les quatre portes à deux battants ont été percées sous Louis XV contraignant au déplacement de certains épisodes dans le premier salon Saint-Louis.
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Salon François Ier.
Le salon François Ier est nommé parfois « Chambre de la Reine Éléonore » à partir de 1530 ou « Antichambre de la Reine » dès 1565, date à laquelle est sert de salle du Grand Couvert de la Reine et de salle de spectacle. Elle devint par la suite la salle à manger de Napoléon Ier puis servit de salon de réception sous Louis-Philippe Ier. Elle est ornée, depuis Napoléon III, des Chasses de l'empereur Maximilien, tapisseries retissées aux Gobelins au XVIIe siècle d'après de célèbres cartons flamands du XVIe siècle.
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Salon François Ier.
Seule la cheminée (réalisée entre 1535 et 1537, ornée de stucs et de fresques inspirées directement du décor du palais du Té, avec un médaillon peint représentant le mariage de Vénus et Adonis d'après Giulio Romano) et le plafond restauré au XIXe siècle conservent les décors du Primatice (réalisés entre 1534 et 1537) qui ornaient auparavant la pièce.
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Salon des tapisseries.
Salle des gardes de la reine, puis première antichambre, la pièce est devenue salon de réception sous Louis-Philippe, avec la pose d’un plafond en sapin du Nord. Les tapisseries, tissées à Paris dans la première moitié du XVII e siècle, illustrent l’Histoire de Psyché. Ici, Psyché est partie sur la montagne. Les deux bas d’armoire du XIXe siècle, décorés selon la technique Boulle, associent l’écaille, le cuivre et l’ébène. L’un est décoré en “partie” (en clair sur fond sombre) et l’autre en “contre-partie” (en sombre su fond clair), une opposition typique de la marqueterie Boulle.
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Salon des tapisseries.
A gauche,la vieille raconte l'histoire de Psyché, et à droite, le repas de Psyché.
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Salon des tapisseries.
Cheminée datant de 1731.
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Antichambre de l'Impératrice.
Cette pièce constituait autrefois la salle des Gardes de la Reine depuis 1768 et était aménagée sur l'emplacement de l'ancien escalier de la Reine. Elle est décorée de tapisseries des Gobelins du XVIIe siècle illustrant les saisons, d'après Le Brun. Ici, l'Hiver et le Louvre avec un ballet.
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Antichambre de l'Impératrice.
L'Automne et le château de Saint-Germain, avec le roi à la chasse.
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Antichambre de l'Impératrice.
L'Été et le château de Fontainebleau avec l'Étang. La tapisserie consacrée au printemps se trouve au Mobilier national.
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La Galerie de Diane.
Autrefois galerie de la Reine, cette galerie est longue de quatre-vingts mètres et large de sept. Elle faisait partie de l'appartement de la Reine et lui servait de promenade. Très délabrée au XVIIIe siècle, elle fut restaurée sous Napoléon Ier et Louis XVIII par l'architecte Hurtault.
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La Galerie de Diane.
Merry-Joseph Blondel, Abel de Pujol et Hyppolite Lecomte participérent au décor. Elle contient aujourd'hui 16000 volumes provenant de l'ancienne bibliothèque de Napoléon Ier ainsi que le globe terrestre qu'il avait fait réaliser en 1810 pour les Tuileries.
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Le salon blanc ou petit salon de la Reine.
Le salon blanc, situé à l'emplacement d'un ancien cabinet dit " cabinet de Clorinde " (il avait été orné pour Marie de Médicis, par Ambroise Dubois, de tableaux illustrant l'histoire de Tancrède et Clorinde, tirée de la Jérusalem délivrée du Tasse), ne remonte dans sa forme actuelle et son décor qu'au. XIXe siècle. Ce fut en effet le petit salon de la reine Marie-Amélie, épouse de Louis-Philippe, puis le salon des dames de l'impératrice Eugénie. Le mobilier a été placé ici sous Louis-Philippe, mais il est d'époque empire dans sa majeure partie : boiseries rehaussées d'or, sièges de Jacob frères, jardinière du bronzier Thomire, console de Jacob-Desmalter.
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Le salon des jeux grand salon de la Reine.
À l'origine, le salon des jeux de la Reine était le Grand Cabinet de la Reine, dans lequel elle accordait ses audiences officielles. Le salon fait alterner le mobilier de style Louis XVI (commodes de Stöckel et Beneman, sièges recouverts de satin peint, tapis de la Savonnerie) et le mobilier Empire (sièges et consoles par Jacob-Desmalter, table dite « des Saisons » en porcelaine de Sèvres peinte par Georget en 1806-1807, tapis retissé sur un modèle ancien). Ici, c'est le décor Premier Empire. Sous l'Empire, la pièce devint le Grand Salon de l'impératrice. Les assises réalisées spécialement pour cette nouvelle attribution se conformaient à l'étiquette stricte remise en vigueur par l'empereur : fauteuils pour le couple impérial, chaises pour les princesses, tabourets et pliants destinés aux dames. Les lustres en cristal sont anglais et sont une prise de guerre de Napoléon en 1805.
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Le salon des jeux grand salon de la Reine.
En 1786, trois ans avant la Révolution, Marie-Antoinette le fit redécorer dans le goût néoclassique par l'architecte Pierre Rousseau. Sur les dessins de celui-ci, les peintres Michel-Hubert Bourgois et Jacques-Louis-François Touzé réalisèrent les décors muraux. Jean-Simon Berthélemy représenta au plafond Minerve couronnant les Muses. Les dessus-de-porte sont l'oeuvre d'un célèbre peintre de trompe-l'oeil, Joseph-Piat Sauvage et les motifs sculptés sont de Philippe-Laurent Roland.
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Chambre de la Reine ou de l'Impératrice.
Depuis la reine Marie de Médicis (épouse d'Henri IV) jusqu'à l'impératrice Eugénie, toutes les souveraines de France occupèrent cette chambre. Le décor actuel correspond à différentes époques. La soierie a été retissée sur le modèle ancien exécuté à Lyon à la fin du règne de Louis XVI, un lampas de soie broché et chenillé qui a nécessité à la maison Tassinari et Chatel de Lyon, près de vingt ans de recherches pour en retrouver la technique. Les portes peintes en faux acajou en styles arabesques ainsi que les dessus de portes en trompe l'œil imitant des bas-reliefs, de Piat-Joseph Sauvage, furent exécutés pour Marie-Antoinette en 1787.
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Chambre de la Reine ou de l'Impératrice.
Le mobilier de la chambre se compose d'un lit réalisé en 1787 pour Marie-Antoinette par Hauré Sené et Laurent, en bois de noyer et tilleul doré, réalisé en seulement trois mois et livré à Fontainebleau le 30 octobre 1787, orné d'un lampas broché acheté en 1790 par le Garde-Meuble à la faillite du fabricant lyonnais Gaudin et brodé par la veuve Baudoin entouré d'une balustrade dorée recouverte de velours vert pour délimiter l'espace privé de la souveraine ; des fauteuils d'apparat attribués à Jacob Frères et des commodes de Stöckel et Beneman datant de 1786 ainsi que des tabourets de Jacob-Desmalter. La chambre présente également un ensemble de vases en porcelaine de Sèvres.
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Chambre de la Reine ou de l'Impératrice.
La partie principale du plafond en bois peint et doré a été réalisée en 1644 pour la reine-mère Anne d'Autriche,remanié en 1747 par Guillaume Noyers et Jacques-Ange Gabriel, composé d'un médaillon principal circulaire à compartiments rayonnant d'où pend le lustre, cantonné de quatre autres médaillons décorés aux armes de France et de Navarre, ornés de cordelières de veuve en hommage à Anne d'Autriche.
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Chambre de la Reine ou de l'Impératrice.
Médaillons décorés aux armes de France et de Navarre, ornés de cordelières de veuve en hommage à Anne d'Autriche.
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Boudoir de la Reine.
Aménagé par Richard Mique pour Marie-Antoinette entre 1776 et 1777, le boudoir de la Reine est décoré de boiseries peintes dans le goût turc par Bourgois et Touzé sur les dessins de l'architecte Rousseau, et d'un plafond réalisé par Berthélemy illustrant l'Aurore. La pièce a été réaménagée en petite chambre à coucher de l'impératrice Joséphine en 1806 et redécorée avec un mobilier en acajou et bronze doré estampillé Jacob-Desmalter. Table à ouvrage réalisée par Riesener en 1786.
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Boudoir de la Reine.
Secrétaire à cylindre réalisé par Riesener en 1786. Parquet en acajou de différentes teintes posé par Bernard Molitor en 1787.
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Boudoir de la Reine.
Dessus-de-porte en trompe-l'oeil de Joseph-Piat Sauvage.
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Salle du Trône.
Cette salle est aujourd’hui en France l'unique salle du Trône existant avec son mobilier. Sous un dais, brodé de 350 abeilles en fil d'or par Picotet ne 1808, encadré de deux enseignes, le trône, exécuté par François Jacob-Desmalter sur les dessins des architectes Percier et Fontaine, domine la salle dans laquelle sont disposés les, pliants et la table de prestation de serment.
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Salle du Trône.
Cette pièce fut la chambre du Roi, du XVIIe siècle jusqu'à la Révolution, et représentait le siège même de la royauté. C’était une chambre de parade qui imposait le plus profond respect aux courtisans, même en l'absence du Roi. Napoléon Ier conserva cette fonction de lieu symbolique du pouvoir en transformant la pièce en salle du Trône. L'ameublement fut conforme aux directives de l'étiquette impériale, souhaitant renouer avec le cérémonial de l'Ancien Régime.
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Salle du Trône.
Le décor mural de la salle fut harmonisé au XVIIIe siècle à partir d'éléments anciens: Lors des agrandissements réalisés entre 1752 et 1754, certains éléments furent remaniés par Jacques-Ange Gabriel (deux portes à côté de la cheminée) et d'autres créés de toutes pièce dans le style rocaille (panneaux de boiseries chantournés, en face du trône). Au-dessus de la cheminée figure un portrait en pied de Louis XIII, issu de l'atelier de Philippe de Champaigne, qui fut placé ici en 1837 sur le modèle de celui existant durant l'ancien régime et qui fut brûlé à la Révolution.
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Salle du Trône.
La partie centrale du plafond date du XVIIe siècle, tandis que la partie située au-dessus du trône date du début du XVIIIe siècle. Les armoiries de la France et celles de la Navarre.
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Salle du Trône.
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Salle du Trône.
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Salle du Conseil.
AU XVIIIe siècle, Louis XV fit de cette pièce le grand cabinet du Roi, ou cabinet du Conseil, et renouvela entièrement son décor.
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Salle du Conseil.
Les panneaux peints de figures en camaïeu bleu ou rose par Carle Van Loo et Jean-Baptiste Pierre représentent saisons, éléments, vertus et savoirs nécessaires au pouvoir : la Force, la Justice, la Clémence, la Prudence...,
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Salle du Conseil.
De part et d'autre de la cheminée, on voit, par exemple, La Fidélité, La Paix, La Guerre et La Force.
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Salle du Conseil.
Au plafond, Le Soleil chasse la nuit encadré des Saisons symbolisées par des groupes d'enfants, a été réalisé par François Boucher pour signifier la lumière qui éclaire, en tout temps, le roi dans ses décisions.
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Salle du Conseil.
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Salle du Conseil.
Sur les portes figurent les Saisons et les EIéments par Jean-Baptiste Pierre : l'Automne et l'Hiver.
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Salle du Conseil.
Le Printemps et l'Eté
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Chambre de l'empereur.
Louis XVI fit dédoubler l'aile en 1786 en ajoutant des appartements, la privant ainsi de son ouverture sur le jardin de Diane, mais faisant réaliser de fausses portes-fenêtres pour garder un aspect symétrique. Ces appartements constituent sous l'Empire les appartements de Napoléon Ier. Napoléon fit de cette pièce, ancien " cabinet à la poudre” (lieu servant à la toilette du roi) sa chambre à coucher. Le lit a été sculpté par Jean-Baptiste Rode.
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Chambre de l'empereur.
Le décor créé pour Louis XVI (boiseries, cheminées et tableaux en dessus de porte) a été conservé mais fut enrichi pour l'Empereur par les peintures en grisaille d'or du peintre Moench. Le mobilier fut installé en 1808-1809. Il est recouvert d'un velours chiné tissé et rebrodé à l'identique de 1988 à 1995. Le fond couleur prune jugé trop sombre par Napoléon avait été brodé à sa demande d'un fil jaune afin de l'éclaircir.
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Petite chambre à coucher.
La petite chambre à coucher des appartements de l'Empereur constituaient en fait le cabinet de Napoléon, où il fit installer un lit de camp en fer doré. Les garnitures des meubles en soie verte et brocart rouge, la tenture de l'hémicycle et la draperie " à la romaine " en brocart ponceau (rouge coquelicot) et or courant sous la corniche, ont été retissées et reposées â l'identique de 1988 à 1995.
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Petite chambre à coucher.
Le grand bureau mécanique de Jacob-Desmalter a été conçu à la demande de Napoléon qui désirait pouvoir étaler ses papiers.
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Le salon particulier de l’empereur dit salon de l’abdication.
Le mobilier Empire de ce salon témoigne de l'abdication de Napoléon Ier, survenue le 6 avril 1814, et qui aurait eu lieu dans cette pièce. Il se compose notamment d'un ensemble de chaises, fauteuils et tabourets de pieds en bois dorés tendus de rouges.
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Le salon particulier de l’empereur dit salon de l’abdication.
C’est sur le guéridon situé au milieu de la salle que Napoléon semble avoir signé son acte d’abdication le 6 avril 1814, avant de faire ses adieux à ses troupes dans la cour d’entrée du château et partir pour l'île d'Elbe.
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Salon des Aides de camp.
Les Aides de camp assuraient auprès de Napoléon un service de garde rapprochée. Installé à partir de 1806, l'ameublement est plus simple car il correspond au règlement imposé par l'Empereur. Les sièges sont en bois peint couverts d'une tapisserie de Beauvais. Les encoignures avaient été anciennement exécutées pour les tantes de Louis XVI pour leur château de Bellevue (près de Saint-Cloud). Les autres meubles datent de la période impériale.
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Antichambre de l'Empereur.
La pendule à dix cadrans, sans doute de fabrication italienne, a été achetée pour Napoléon ler. Au centre, l'heure. Dans les autres cadrans, en partant de celui du haut et en les parcourant dans le sens des aiguilles : les signes des jours de la semaine, les phases de la lune, les jours de la semaine, la date du jour ou quantième, les équinoxe et les solstices, le mois, les années bissextiles ou non, les phases du soleil et sur le demi-cercle du haut les signes du zodiaque.s
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Le musée Chinois.
L'antichambre est décorée de deux palanquins siamois.
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