Le musée Chinois, installé en 1863 par l'impératrice Eugénie au rez-de-chaussée du Gros Pavillon, a été constitué grâce au butin de l'expédition franco-anglaise contre la Chine en 1860, jouissant notamment de la mise à sac du Palais d'Été de l'Empereur[33], et grâce à la venue en 1861 d'une délégation d'ambassadeur siamois qui complètent la collection par plusieurs présents. La scène est d'ailleurs illustrée par une peinture de Gérôme. Les salons qui composent ce musée, aux décor de style Second-Empire, furent restaurés en 1991.
Le grand salon, vaste salle de 17 mètres sur 4 mètres, présente des objets d'Extrême-Orient en tant qu'éléments décoratifs. Le salon est meublé de trois tables recouvertes de tapis cramoisis à franges vertes, de dix-huit chaises légères en bois verni de noir fabriquées à Chiavari, en Italie, de canapés, de divans, et de fauteuils garnis de cotteline verte, de lampas de style chinois ou de cuir.
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Le musée Chinois.
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Le musée Chinois.
Cabinet de laque : ce cabinet est décoré de 15 panneaux issus de paravents chinois datant du XVIIIe siècle.
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Le musée Chinois.
Cabinet de laque.
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Le musée Chinois.
Cabinet de laque.
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Le musée Chinois.
Cabinet de laque. Grand stupa tibétain, en laiton rehaussé de turquoises. Devant, entre les deux défenses d'éléphant, une Chimère en bronze et émail cloisonné.
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Le musée Chinois.
Cabinet de laque. Les trois Bouddhas historiques du passé, du présent et de l'avenir.
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Le musée Chinois.
Les trois Bouddhas historiques entourés de disciples, tapisserie du XVIIIe.
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Le théâtre.
C’est dans ce foyer que Napoléon III et sa famille venaient à l’entracte. C’est la seule pièce où se trouve une cheminée. Le capitonnage doré, les banquettes et les franges sont typiquement du second empire.
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Le théâtre.
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Le théâtre.
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Le théâtre.
C’est un théâtre de 450 places. L’empereur, les membres de sa famille et ses invités de marque sont les seuls à avoir des fauteuils rembourrés au balcon.
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Le théâtre.
On y a joué que 13 représentations, surtout des comédies.
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Le théâtre.
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Le théâtre.
Les officiers étaient au parterre qui est moins décoré que le balcon : papier peint cramoisi, banquettes en bois
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Le théâtre.
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Le théâtre.
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Le théâtre.
Au fond, le foyer impérial.
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Le théâtre.
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Le théâtre.
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Le théâtre.
Plafond avec les allégories de la poésie et de la renommée.
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Le théâtre.
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Le théâtre.
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Le théâtre.
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Le théâtre.
La scène.
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Le théâtre.
Les cintres qui permettaient de monter ou de descendre les décors.
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Le théâtre.
Plafond de la scène.
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Le théâtre.
Escalier, avec un portrait de Napoléon III.
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La galerie de portraits.
Au premier plan, portrait du Cardinal Fesch, oncle de Napoléon Ier.
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La galerie de portraits.
Élisa, première soeur de Napoléon, grande-duchesse de Toscane
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La galerie de portraits.
Catherine de Wurtemberg, seconde épouse de Jérôme
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La galerie de portraits.
Joseph Napoléon, roi des deux Siciles, puis d'Espagne
172
La galerie de portraits.
Marie Julie, épouse de Joseph, reine d'Espagne.
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La galerie de portraits.
Louis, roi de Hollande.
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La galerie de portraits.
Hortense, fille de Joséphine, reine de Hollande et son fils. Mère de Napoléon III.
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La galerie de portraits.
Pauline, deuxième soeur de Napoléon, princesse Borghèse.
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La galerie de portraits.
Murat, maréchel d'Empire, roi de Naples, époux de Caroline. Avec l'épée des militaires, le bâton de Maréchal et le collier de la légion d'honneur.
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La galerie de portraits.
Marie Caroline, dernière soeur de Napoléon, épouse de Murat, reine de Naples avec ses quatre enfants. Un garçon qui porte la robe de l'enfance à moins de 7 ans, sinon il porte un pantalon. Un de ses fils porte une tenue de colonel.
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La galerie de portraits.
Maria Laetitia,mère de Napoléon, morte à plus de 80 ans, en Italie auprès de son frère.
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La galerie de portraits.
Napoléon Ier.
180
Le musée Napoléon Ier.
Le musée Napoléon Ier, ouvert depuis 1986, occupe près de 15 salles de l'aile Louis XV et retrace la vie de l'Empereur.
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Le musée Napoléon Ier.
Le 2 décembre 1804, à Notre-Dame de Paris, Napoléon Ier fut sacré empereur. Son portrait, par le baron Gérard, le montre dans son grand habillement dessiné par Jean-Baptiste Isabey.
182
Le musée Napoléon Ier.
On en conserve la tunique, qui a perdu ses franges d'or, du tailleur Chevallier et du brodeur Picot.
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Le musée Napoléon Ier.
Manteau pourpre de l'Empereur, pour son second mariage, exécuté par Chevallier et Picot.
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Le musée Napoléon Ier.
Epée du sacre de 1801 issue de la manufacture d'armes de Versailles, autrefois ornée du diamant Le Régent.
185
Le musée Napoléon Ier.
Les assiettes en porcelaine de Sèvres du service particulier illustrent des sujets
agréables à l'Empereur », dont des sites où l'ont entraîné ses conquêtes et ses expéditions.
En haut, de G à D, Bagatelle, Mortefontaine, le jardin des tuileries, Rouen et ?. En bas : le port d'Amsterdam, Utrecht, un monastère, Tolède et l'Alhambre.
186
Le musée Napoléon Ier.
L'empereur, soucieux d'un cérémonial qu'il jugeait indispensable à sa grandeur, remit en vigueur l'étiquette du Grand Couvert. Il utilisait alors un service en vermeil de plus de mille pièces-il en reste vingt-quatre, réalisé par l'orfèvre Henry Auguste.
Nef de l'Impératrice en vermeil. Sous le vaisseau, figures assises de la Seine et de la Marne. A la poupe, les trois Grâces. A la proue, la Bienfaisance. Les bas-reliefs représentent Minerve et les Arts et l'Impératrice Joséphine faisant distribuer les aumônes.
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Le musée Napoléon Ier.
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Le musée Napoléon Ier.
Tente de campagne, de coutil rayé blanc et bleu doublé intérieurement de toile de Jouy, montre l'ordonnance qui y régnait et l'ingéniosité d'un mobilier entièrement pliant et démontable.
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Le musée Napoléon Ier.
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Le musée Napoléon Ier.
Sabre des Empereur créé en 1797, ayant appartenu à Napoléon, et donné par lui au général Caulaincourt, duc de Vicence, dans la nuit du 12 au 13 avril 1814, à Fontainebleau. Monture et fourreau manufacture de Boutet à Versailles, 1798. La lame est gravée du nom des empereurs romains e t du nom des empereurs du Saint-Empire. Allemagne, XVIIe siècle.
Etui : Biennais, 1798.
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Le musée Napoléon Ier.
L'Impératrice Marie-Louise d'Autriche.
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Le musée Napoléon Ier.
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Le musée Napoléon Ier.
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Le musée Napoléon Ier.
Berceau du roi de Rome, par Pierre-Philippe Thomire.
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Le musée Napoléon Ier.
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Le musée Napoléon Ier.
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Le musée Napoléon Ier.
Le roi de Rome, par François Gérard.
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Le musée Napoléon Ier.
Jouets.
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Le musée Napoléon Ier.
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Les petits Appartements.
Antichambre et premier salon où l'empereur prenait son déjeuner.
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Les petits Appartements.
Antichambre et premier salon où l'empereur prenait son déjeuner.
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Les petits Appartements.
Le deuxième salon est plus luxueusement décoré de tableaux de François Boucher, Noël-Nicolas Coypel, Clément Belle et Joseph-Marie Vien, encastrés dans les boiseries en 1862.
203
Les petits Appartements.
Le deuxième salon est plus luxueusement décoré de tableaux de François Boucher, Noël-Nicolas Coypel, Clément Belle et Joseph-Marie Vien, encastrés dans les boiseries en 1862.
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Les petits Appartements.
Chambre de Méneval, secrétaire de l'Empereur
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Les petits Appartements.
Chambre de Méneval, secrétaire de l'Empereur
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Les petits Appartements.
Monte-charge.
207
Les petits Appartements.
Pièce hébergeant l'un des deux gardes du Portefeuille qui s'y relayaient toutes les 24 heures pour recevoir et trier courrier et nouvelles.
208
Les petits Appartements.
Pièce hébergeant l'un des deux gardes du Portefeuille qui s'y relayaient toutes les 24 heures pour recevoir et trier courrier et nouvelles.
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Les petits Appartements.
La bibliothèque des appartements a été aménagée en 1808 dans l'ancien salon des jeux de Louis XVI, et une grande partie des décors de 1786 ont été préservés (des boiseries et le dessus de porte peints par Sauvage notamment). Un escalier en colimaçon en bois permet d'accéder au premier étage.
210
Les petits Appartements.
La bibliothèque. Le mobilier se compose entre autres d'un grand bureau plat créé par Jacob Frères et acheté au général Moreau, et un canapé en bois doré garni de satin broché, prévu initialement pour être installé dans la chambre de parade de l'impératrice. Les ouvrages sont classés par ordre alphabétique (lettres en bronze sur la partie supérieure des bibliothèques). La bibliothèque possédait à l'origine près de 4500 ouvrages, principalement concernant l'Histoire.
211
Les petits Appartements.
Chambre à coucher de l'Empereur.
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Les petits Appartements.
Chambre à coucher de l'Empereur. Le lit, au couronnement sculpté de casques, a servi au pape aux Tuileries en 1804. Il est signé Jacob-Desmalter.
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Les petits Appartements.
Chambre à coucher de l'Empereur.
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Les petits Appartements.
Chambre à coucher de l'Empereur. Cheminée avec bouche d'air chaud.
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Les petits Appartements.
Chambre à coucher du Garde.
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Les petits Appartements.
Chambre à coucher du Garde.
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Les petits Appartements.
Bureau des secrétaires.
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Les petits Appartements.
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Les petits Appartements.
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Les petits Appartements.
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Les petits Appartements.
Cabinet topographique où, sur les trois grandes tables servant à étaler les cartes, Napoléon pouvait préparer ses campagnes
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Les petits Appartements.
La pendule géographique du célèbre horloger Antide Janvier indique l'heure vraie dans toutes les régions de France. Créée pour Louis XVI en 1791, elle fut acquise par Napoléon en 1806 et convenait à ce souverain obsédé de minutie horaire
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Les petits Appartements.
Cabinet topographique.
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Les petits Appartements.
Cabinet topographique.
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Les petits Appartements.
Cabinet topographique.
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Les petits Appartements.
Salon d'étude de l'Impératrice où l'on retrouve la même avancée en hémicycle que dans la salle du Conseil située au-dessus. On y voit plusieurs petits meubles qui ont appartenu à Marie-Louise, la seconde épouse de Napoléon : au fond, un métier à broder et, au premier plan, une table-écritoire, où l'impératrice postait son courrier.
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Les petits Appartements.
Salon d'étude de l'Impératrice. Table à dessiner de Jacob-Desmalter, chevalet.
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Les petits Appartements.
Salon d'étude de l'Impératrice. Le piano-forte, de la maison Erard, a appartenu à Hortense de Beauharnais, fille de Joséphine et épouse infortunée de Louis Bonaparte.
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Les petits Appartements.
Salon d'étude de l'Impératrice. Les appartements de Joséphine ont été aménagés pour elle en 1808, à partir d'une suite de pièces aux lambris de style Louis XV. Ils furent occupés par Marie-Louise à partir de 1810.
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Les petits Appartements.
Salon d'étude de l'Impératrice. Grand tapis d'Aubusson à fond blanc.
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Les petits Appartements.
Dans la chambre, le lit de Joséphine, au couronnement original, a été agrandi en 1843 pour une des filles de Louis-Philippe et son époux. La tenture, les rideaux et le mobilier, en soierie de Lyon blanche et bleu lapis brochée d'or, devaient conférer à cet espace une atmosphère vive et gaie.
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Les petits Appartements.
Chambre à coucher.
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Les petits Appartements.
Chambre à coucher. Table de chevet.
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Les petits Appartements.
Chambre à coucher. Détail d'une commode.
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Les petits Appartements.
Chambre à coucher.
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Les petits Appartements.
Les tentures de la salle de bain de l'impératrice ont été retissées à l'identique en taffetas bleu ciel en 1977 redonnant tout son lustre à cet espace intime et précieux meublé d'une psyché et d'une table de toilette ornés de bronzes de Thomire. Les sièges en gondole en bois doré, ont leur gourgouran bleu ciel retissé à l'identique.
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Les petits Appartements.
Le canapé, posé sur une estrade à roulettes, découvre, lorsqu'il est poussé, la baignoire encastrée dans le sol.
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Les petits Appartements.
Le Grand Salon des jeux, avec son décor mural et son mobilier en gros de Naples jaune d'or brodé de soie amarante (rouge vif) devait compenser par son éclat la faible lumière de ces pièces orientées au nord.
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Les petits Appartements.
Le Grand Salon des jeux.
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Les petits Appartements.
Le Grand Salon des jeux. Pour le confort, un système d'air chaud était pulsé depuis la bouche de chaleur percée derrière la console de bois doré au centre du mur face aux fenêtres.
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Les petits Appartements.
Le Grand Salon des jeux.
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Les petits Appartements.
Le Grand Salon des jeux.
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Les petits Appartements.
Salon de billard. Le billard a aujourd'hui disparu.
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Les petits Appartements.
Salon de billard. Autour de la table de jeux et des chaises des joueurs, deux voyeuses pour hommes (étroites pour une assise en cavalier) et deux voyeuses pour dames (basses pour s'agenouiller et s'accouder). Jacob Frères.
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Les petits Appartements.
Salon de billard.
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Les petits Appartements.
Salon de billard.
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Galerie des Cerfs.
Cette galerie datant du début du XVIIe siècle et restaurée au Second Empire (elle avait été divisée en appartements au XVIIIe siècle), longue de 74 mètres et large de 7 mètres, située au rez-de-chaussée de l'aile Louis XV de la cour des Princes, doit son nom aux vingt têtes de cerfs (seuls les bois sont naturels, les têtes sont en plâtre) qui la décorent.
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Galerie des Cerfs.
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Galerie des Cerfs.
Cette galerie fut le théâtre de l'assassinat de Giovanni, marquis de Monaldeschi, favori de Christine de Suède, le 10 novembre 1657.
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Galerie des Cerfs.
Elle est notamment ornées de peintures réalisées vers 1600 par Louis Poisson, refaites sous Napoléon III et présentant les grandes demeures royales sous Henri IV.
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Galerie des Cerfs.
Elle est notamment ornées de peintures réalisées vers 1600 par Louis Poisson, refaites sous Napoléon III et présentant les grandes demeures royales sous Henri IV.
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Galerie des Cerfs.
Le plafond a été orné de motifs de vénerie vers 1639-1640.
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Galerie des Cerfs.
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Galerie des Cerfs.
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Galerie des Cerfs.
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Galerie des Cerfs.
La galerie conserve également les fontes d'origines des copies de statues antiques exécutées par Le Primatice en 1540.
Le Laocoon du Vatican. Bronze fondu par Pierre Bontemps en 1543. Les moulages du marbre antique avaient été apportés de Rome par le Primatice.
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Galerie des Cerfs.
Commode en Hercule du Vatican. Bronze fondu à Fontainebleau et réparé par J le Roux dit Picart vers 1540.
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Galerie des Cerfs.
Apollon du Vatican. Bronze fondu à Fontainebleau par Durant et réparé par Pierre Bontemps vers 1540.
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Galerie des Cerfs.
Vénus de Cnide du Vatican. Bronze fondu à Fontainebleau par Beauchesn et réparé par Jean Challuau vers 1540.
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Galerie des Cerfs.
Diane à !a biche, copie d'antique exécutée en 1602 par Barthélemy Prieur, ornait primitivement la fontaine du jardin de Diane.
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Galerie des Cerfs.
L'Ariane endormie du Vatican. Bronze fondu à Fontainebleau et réparé par JCardin du Monstier vers 1540.
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Appartement de Madame de Maintenon.
L'appartement de Madame de Maintenon est situé dans le pavillon de la porte Dorée. Petite-fille du poète Agrippa d'Aubigné, Françoise d'Aubigné est née en 1635. Elle se maria une première fois avec l'écrivain Paul Scarron et anima alors un salon parisien où se rencontraient de brillants esprits. À la mort de son époux, elle entra au service des enfants du roi. En 1675, Louis XIV la fit marquise de Maintenon et, en 1683, devenu veuf, l'épousa en secret, puisqu'elle n'était pas assez noble pour devenir reine. Elle n'occupa donc pas les appartements royaux.
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Appartement de Madame de Maintenon.
Une partie de la décoration réalisée à son attention est encore en place, notamment les boiseries dans le grand salon (sa chambre à coucher) et le cabinet de travail.
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Appartement de Madame de Maintenon.
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Appartement de Madame de Maintenon.
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Appartement de Madame de Maintenon.
La chambre offre un mobilier remarquable provenant du cabinet intérieur de Marie-Antoinette à Saint-Cloud.
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Appartement de Madame de Maintenon.
Le lit a été livré pour Madame Élisabeth soeur de Louis XVI.
![<center>Le musée Chinois. </center>Le musée Chinois, installé en 1863 par l'impératrice Eugénie au rez-de-chaussée du Gros Pavillon, a été constitué grâce au butin de l'expédition franco-anglaise contre la Chine en 1860, jouissant notamment de la mise à sac du Palais d'Été de l'Empereur[33], et grâce à la venue en 1861 d'une délégation d'ambassadeur siamois qui complètent la collection par plusieurs présents. La scène est d'ailleurs illustrée par une peinture de Gérôme. Les salons qui composent ce musée, aux décor de style Second-Empire, furent restaurés en 1991.
Le grand salon, vaste salle de 17 mètres sur 4 mètres, présente des objets d'Extrême-Orient en tant qu'éléments décoratifs. Le salon est meublé de trois tables recouvertes de tapis cramoisis à franges vertes, de dix-huit chaises légères en bois verni de noir fabriquées à Chiavari, en Italie, de canapés, de divans, et de fauteuils garnis de cotteline verte, de lampas de style chinois ou de cuir.](./photos/fontainebleau-0119.jpg)
