Le Château de Chantilly.

<center>Le château de Chantilly. </center> À l'exception du « Petit Château » (au premier plan), construit au XVIe siècle par Jean Bullant, le château actuel est une reconstruction du XIXe siècle sur des plans de l'architecte Honoré Daumet pour l'avant-dernier fils du roi Louis-Philippe Ier, Henri d'Orléans, duc d'Aumale (1822-1897), héritier du domaine, qui y installa ses collections de peintures, de dessins et de livres anciens. Il lègue l'ensemble à l'Institut de France, sous le nom de musée Condé. Le château occupe l'emplacement d'une forteresse médiévale.
Le château de Chantilly.
À l'exception du « Petit Château » (au premier plan), construit au XVIe siècle par Jean Bullant, le château actuel est une reconstruction du XIXe siècle sur des plans de l'architecte Honoré Daumet pour l'avant-dernier fils du roi Louis-Philippe Ier, Henri d'Orléans, duc d'Aumale (1822-1897), héritier du domaine, qui y installa ses collections de peintures, de dessins et de livres anciens. Il lègue l'ensemble à l'Institut de France, sous le nom de musée Condé. Le château occupe l'emplacement d'une forteresse médiévale.
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<center>Le château de Chantilly. </center> Chantilly fut d'abord une ancienne forteresse médiévale cantonnée de sept tours et entourée de douves en eau, construite sur un terrain marécageux de la vallée de la Nonette, qui contrôlait la route de Paris à Senlis. Le château appartenait primitivement à Guy de Senlis, « bouteiller » du roi Louis VI à la fin du XIe siècle. La puissante famille des Montmorency possède Chantilly du XVe au XVIIe siècle et y fait réaliser d'importants travaux de modernisation. C'est le plus illustre membre de cette famille, le connétable Anne de Montmorency (1492-1567), qui fait rénover la forteresse par Pierre Chambiges en 1528 et, en 1551, construire, au pied de la vieille forteresse, la Capitainerie ou Petit Château (au premier plan), par l'architecte Jean Bullant, qui avait travaillé dans son château d'Écouen. Il fait également aménager en 1538 la terrasse sur laquelle se dresse actuellement sa statue équestre et édifier sept chapelles dont deux ont été conservées à l'intérieur du parc. C'est également lui qui fait tracer les premiers jardins.
Le château de Chantilly.
Chantilly fut d'abord une ancienne forteresse médiévale cantonnée de sept tours et entourée de douves en eau, construite sur un terrain marécageux de la vallée de la Nonette, qui contrôlait la route de Paris à Senlis. Le château appartenait primitivement à Guy de Senlis, « bouteiller » du roi Louis VI à la fin du XIe siècle. La puissante famille des Montmorency possède Chantilly du XVe au XVIIe siècle et y fait réaliser d'importants travaux de modernisation. C'est le plus illustre membre de cette famille, le connétable Anne de Montmorency (1492-1567), qui fait rénover la forteresse par Pierre Chambiges en 1528 et, en 1551, construire, au pied de la vieille forteresse, la Capitainerie ou Petit Château (au premier plan), par l'architecte Jean Bullant, qui avait travaillé dans son château d'Écouen. Il fait également aménager en 1538 la terrasse sur laquelle se dresse actuellement sa statue équestre et édifier sept chapelles dont deux ont été conservées à l'intérieur du parc. C'est également lui qui fait tracer les premiers jardins.
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<center>Le château de Chantilly. </center> Le « Petit Château » (à gauche). En révolte contre l'autorité royale, Henri II de Montmorency est exécuté à Toulouse en 1632 ; sa veuve, Marie des Ursins entre alors au couvent et leurs biens sont confisqués par Louis XIII. En 1643, Anne d'Autriche restitue le domaine, par lettres patentes, à la dernière des sœurs d'Henri II de Montmorency, Charlotte de Montmorency, femme d'Henri II de Bourbon-Condé, dont le fils Louis II de Bourbon-Condé venait de remporter la bataille de Rocroi. Chantilly passe ainsi à la maison de Condé, branche cadette de la maison de Bourbon. Louis II de Bourbon-Condé (1621-1686), dit
Le château de Chantilly.
Le « Petit Château » (à gauche). En révolte contre l'autorité royale, Henri II de Montmorency est exécuté à Toulouse en 1632 ; sa veuve, Marie des Ursins entre alors au couvent et leurs biens sont confisqués par Louis XIII. En 1643, Anne d'Autriche restitue le domaine, par lettres patentes, à la dernière des sœurs d'Henri II de Montmorency, Charlotte de Montmorency, femme d'Henri II de Bourbon-Condé, dont le fils Louis II de Bourbon-Condé venait de remporter la bataille de Rocroi. Chantilly passe ainsi à la maison de Condé, branche cadette de la maison de Bourbon. Louis II de Bourbon-Condé (1621-1686), dit "Le Grand Condé", ayant pris parti contre Mazarin pendant la Fronde, se fait confisquer Chantilly en 1652 et ne recouvre le domaine qu'en 1659 (Paix des Pyrénées). En 1664, "Monsieur Le Prince" comme on l'appelle, vient définitivement habiter Chantilly. Éloigné de Versailles, Louis II de Bourbon-Condé consacre tous ses soins à son domaine ; il fait dessiner le parc par André Le Nôtre, qui n'a pas encore travaillé à Versailles, qui canalise la Nonette pour créer "Le Grand Canal" (1671-1673), dessine les parterres français au Nord du château, fait construire par Daniel Gittard "Le Grand Degré", et crée la perspective actuelle allant de la grille d'honneur à la terrasse. Sous la direction du célèbre maître d'hôtel François Vatel, la chère y est raffinée.
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<center>Le château de Chantilly. </center>  En avril 1671, le Grand Condé scelle sa réconciliation avec Louis XIV en le recevant à Chantilly. Vers la fin de sa vie, le Grand Condé charge Mansart de restaurer l'intérieur du château, puis son fils, Henri Jules de Bourbon-Condé (1643-1709), dit « Condé Le Fol », lui fait moderniser le château et dépense des sommes énormes pour enlever tout caractère médiéval à l'ancien édifice. En 1721 les travaux sont achevés par Jean Aubert. De 1723 à 1726, ce dernier construit également pour Louis IV Henri de Bourbon-Condé (1692-1740), dit « Monsieur Le Duc », les Grandes Écuries.
Le château de Chantilly.
En avril 1671, le Grand Condé scelle sa réconciliation avec Louis XIV en le recevant à Chantilly. Vers la fin de sa vie, le Grand Condé charge Mansart de restaurer l'intérieur du château, puis son fils, Henri Jules de Bourbon-Condé (1643-1709), dit « Condé Le Fol », lui fait moderniser le château et dépense des sommes énormes pour enlever tout caractère médiéval à l'ancien édifice. En 1721 les travaux sont achevés par Jean Aubert. De 1723 à 1726, ce dernier construit également pour Louis IV Henri de Bourbon-Condé (1692-1740), dit « Monsieur Le Duc », les Grandes Écuries.
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<center>Le château de Chantilly. </center>
Le château de Chantilly.
"Le Grand Degré" de Daniel Gittard.
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<center>Le château de Chantilly. </center> L'étang de Sylvie.
Le château de Chantilly.
L'étang de Sylvie.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Maison de Sylvie. Cette maison est construite au fond du parc du même nom en 1604 par Henri Ier de Montmorency. Ce bâtiment accueille en 1623 le poète Théophile de Viau, condamné au bûcher, protégé par Henri II de Montmorency. Sa femme Marie-Félicie des Ursins vient régulièrement le visiter et c'est lui qui la surnomme Sylvie. Ce nom reste attaché au bâtiment et à cette partie du parc. Il est reconstruit par Henri Jules de Bourbon-Condé, le fils du Grand Condé et à nouveau transformé par le duc d'Aumale vers 1880-1895, qui y adjoint une rotonde polygonale.
Le château de Chantilly.
La Maison de Sylvie. Cette maison est construite au fond du parc du même nom en 1604 par Henri Ier de Montmorency. Ce bâtiment accueille en 1623 le poète Théophile de Viau, condamné au bûcher, protégé par Henri II de Montmorency. Sa femme Marie-Félicie des Ursins vient régulièrement le visiter et c'est lui qui la surnomme Sylvie. Ce nom reste attaché au bâtiment et à cette partie du parc. Il est reconstruit par Henri Jules de Bourbon-Condé, le fils du Grand Condé et à nouveau transformé par le duc d'Aumale vers 1880-1895, qui y adjoint une rotonde polygonale.
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<center>Le château de Chantilly. </center> Le château d'Enghien construit en 1769 par Jean-François Leroy. Il a pour fonction originelle de loger les invités des princes. Il doit son nom à Louis Antoine de Bourbon-Condé, duc d'Enghien, fils du dernier prince de Condé, qui fut logé avec ses nourrices dans le bâtiment après sa naissance en 1772.

Il est composé d'une succession de quatre logements accolés marqués par quatre entrées propres surmontées chacune d'un petit fronton triangulaire le tout couronné d'une balustrade, qui sont de nos jours le logement de fonction de la conservatrice du Musée Condé, et les anciens logements attribués aux trois académiciens membres du collège des conservateurs du domaine.
Le château de Chantilly.
Le château d'Enghien construit en 1769 par Jean-François Leroy. Il a pour fonction originelle de loger les invités des princes. Il doit son nom à Louis Antoine de Bourbon-Condé, duc d'Enghien, fils du dernier prince de Condé, qui fut logé avec ses nourrices dans le bâtiment après sa naissance en 1772. Il est composé d'une succession de quatre logements accolés marqués par quatre entrées propres surmontées chacune d'un petit fronton triangulaire le tout couronné d'une balustrade, qui sont de nos jours le logement de fonction de la conservatrice du Musée Condé, et les anciens logements attribués aux trois académiciens membres du collège des conservateurs du domaine.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La montée vers l'esplanade.
Le château de Chantilly.
La montée vers l'esplanade.
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<center>Le château de Chantilly. </center> L'esplanade du château.
Le château de Chantilly.
L'esplanade du château.
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<center>Le château de Chantilly. </center> Fanfareau et Brillador, deux chiens de chasse, bronze, d'Auguste Cain, fondeur Rolland . Vers 1880 : commande du duc d’Aumale, propriétaire du château de Chantilly, fils du roi Louis-Philippe, pour l’embellissement du parc lors de la reconstruction du château après son retour d’exil en 1871. Ce sont des chiens  de la  meute de Condé, identifiables par la marque  en forme de triangle qu’ils portent au flanc.
Le château de Chantilly.
Fanfareau et Brillador, deux chiens de chasse, bronze, d'Auguste Cain, fondeur Rolland . Vers 1880 : commande du duc d’Aumale, propriétaire du château de Chantilly, fils du roi Louis-Philippe, pour l’embellissement du parc lors de la reconstruction du château après son retour d’exil en 1871. Ce sont des chiens de la meute de Condé, identifiables par la marque en forme de triangle qu’ils portent au flanc.
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<center>Le château de Chantilly. </center> Lumineau et Séduisant, deux chiens de chasse, bronze, d'Auguste Cain.
Le château de Chantilly.
Lumineau et Séduisant, deux chiens de chasse, bronze, d'Auguste Cain.
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<center>Le château de Chantilly. </center> Un des deux cerfs, d'Auguste Cain.
Le château de Chantilly.
Un des deux cerfs, d'Auguste Cain.
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<center>Le château de Chantilly. </center> L'entrée du Grand Château fut construite sur les bases de l'ancienne forteresse médiévale à la demande du Duc d'Aumale. Sphinge, copie de 1856 d'après Nicolas Coustou (1704).
Le château de Chantilly.
L'entrée du Grand Château fut construite sur les bases de l'ancienne forteresse médiévale à la demande du Duc d'Aumale. Sphinge, copie de 1856 d'après Nicolas Coustou (1704).
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<center>Le château de Chantilly. </center> L'entrée du Grand Château, vue de la cour d'honneur.
Le château de Chantilly.
L'entrée du Grand Château, vue de la cour d'honneur.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La statue équestre d'Anne de Montmorency (1492-1567).
Le château de Chantilly.
La statue équestre d'Anne de Montmorency (1492-1567).
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<center>Le château de Chantilly. </center> <center>Le château de Chantilly. </center>
Le château de Chantilly.
"Le Grand Degré" de Daniel Gittard. et la statue équestre d'Anne de Montmorency. A droite, le château d'Enghien.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La chapelle Saint-Louis.
Le château de Chantilly.
La chapelle Saint-Louis.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La chapelle Saint-Louis.
Le château de Chantilly.
La chapelle Saint-Louis.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La chapelle Saint-Louis a été conçue par Honoré Daumet de façon à pouvoir abriter les éléments provenant de la chapelle du château d'Écouen. Au fronton, deux anges soutiennent les armoiries des Condé.
Le château de Chantilly.
La chapelle Saint-Louis a été conçue par Honoré Daumet de façon à pouvoir abriter les éléments provenant de la chapelle du château d'Écouen. Au fronton, deux anges soutiennent les armoiries des Condé.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La chapelle Saint-Louis. L'autel, portant un bas-relief représentant le sacrifice d'Abraham, sculpté par Jean Goujon.
Le château de Chantilly.
La chapelle Saint-Louis. L'autel, portant un bas-relief représentant le sacrifice d'Abraham, sculpté par Jean Goujon.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La chapelle Saint-Louis.
Le château de Chantilly.
La chapelle Saint-Louis.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La chapelle Saint-Louis.
Le château de Chantilly.
La chapelle Saint-Louis.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La chapelle Saint-Louis. Les deux vitraux, représentant du côté gauche les fils du connétable Anne de Montmorency (sur le mur) présentés par saint Jean,
Le château de Chantilly.
La chapelle Saint-Louis. Les deux vitraux, représentant du côté gauche les fils du connétable Anne de Montmorency (sur le mur) présentés par saint Jean,
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<center>Le château de Chantilly. </center> La chapelle Saint-Louis. et du côté droit les filles du connétable et son épouse Madeleine de Savoie (sur le mur), présentées par sainte Agathe avec sa tenaille.
Le château de Chantilly.
La chapelle Saint-Louis. et du côté droit les filles du connétable et son épouse Madeleine de Savoie (sur le mur), présentées par sainte Agathe avec sa tenaille.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La chapelle Saint-Louis.
Le château de Chantilly.
La chapelle Saint-Louis.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La chapelle Saint-Louis.
Le château de Chantilly.
La chapelle Saint-Louis.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La chapelle Saint-Louis. Au fond du chœur de la chapelle, est installée la chapelle des cœurs des Condé.
Le château de Chantilly.
La chapelle Saint-Louis. Au fond du chœur de la chapelle, est installée la chapelle des cœurs des Condé.
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<center>Le château de Chantilly. </center>La La chapelle Saint-Louis. Il s'agit d'un ancien monument élevé dans l'église Saint-Paul-Saint-Louis à Paris en l'honneur de Henri II de Bourbon-Condé, sculpté par Jacques Sarrazin et qui comportait le cœur du prince. Placé un temps dans l'église paroissiale de Chantilly, il y accueille alors l'ensemble des cœurs des princes de Condé. Le monument est déplacé ici en 1885 par le duc d'Aumale et transformé pour être placé dans cette chapelle de forme ronde installée dans une des tours du château.
Le château de Chantilly.
La La chapelle Saint-Louis. Il s'agit d'un ancien monument élevé dans l'église Saint-Paul-Saint-Louis à Paris en l'honneur de Henri II de Bourbon-Condé, sculpté par Jacques Sarrazin et qui comportait le cœur du prince. Placé un temps dans l'église paroissiale de Chantilly, il y accueille alors l'ensemble des cœurs des princes de Condé. Le monument est déplacé ici en 1885 par le duc d'Aumale et transformé pour être placé dans cette chapelle de forme ronde installée dans une des tours du château.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La chapelle Saint-Louis.
Le château de Chantilly.
La chapelle Saint-Louis.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La chapelle Saint-Louis.
Le château de Chantilly.
La chapelle Saint-Louis.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La chapelle Saint-Louis.
Le château de Chantilly.
La chapelle Saint-Louis.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La chapelle Saint-Louis.
Le château de Chantilly.
La chapelle Saint-Louis.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La chapelle Saint-Louis. Plafond de la Chapelle
Le château de Chantilly.
La chapelle Saint-Louis. Plafond de la Chapelle
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<center>Le château de Chantilly. </center> Le sangler du vestibule d'entrée.
Le château de Chantilly.
Le sangler du vestibule d'entrée.
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<center>Le château de Chantilly. </center> Le grand escalier d'honneur. La magnifique rampe est due aux frères Moreau et date de 1892. C'est la copie exacte de celui du Palais Royal, résidence parisienne des Orléans.
Le château de Chantilly.
Le grand escalier d'honneur. La magnifique rampe est due aux frères Moreau et date de 1892. C'est la copie exacte de celui du Palais Royal, résidence parisienne des Orléans.
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<center>Le château de Chantilly. </center> Le grand escalier d'honneur. La magnifique rampe est due aux frères Moreau et date de 1892. C'est la copie exacte de celui du Palais Royal, résidence parisienne des Orléans.
Le château de Chantilly.
Le grand escalier d'honneur. La magnifique rampe est due aux frères Moreau et date de 1892. C'est la copie exacte de celui du Palais Royal, résidence parisienne des Orléans.
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<center>Le château de Chantilly. </center> Le grand escalier d'honneur.
Le château de Chantilly.
Le grand escalier d'honneur.
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<center>Le château de Chantilly. </center> Le grand escalier d'honneur.
Le château de Chantilly.
Le grand escalier d'honneur.
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<center>Le château de Chantilly. </center> Le grand escalier d'honneur.
Le château de Chantilly.
Le grand escalier d'honneur.
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<center>Le château de Chantilly. </center> Le grand escalier d'honneur.
Le château de Chantilly.
Le grand escalier d'honneur.
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<center>Le château de Chantilly. </center> Le grand escalier d'honneur.
Le château de Chantilly.
Le grand escalier d'honneur.
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<center>Le château de Chantilly. </center> Le vestibule d'honneur, décoré de marbres,  servait d'entrée principale lors des réceptions organisées par le duc d'Aumale au château.
Le château de Chantilly.
Le vestibule d'honneur, décoré de marbres, servait d'entrée principale lors des réceptions organisées par le duc d'Aumale au château.
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<center>Le château de Chantilly. </center> Le grand escalier d'honneur. Le plafond de cet escalier est décoré d'une peinture de Diogène Maillart, L'Espérance tenant le drapeau français, commandée à l'artiste en 1892, d'après une esquisse de Jules-Élie Delaunay
Le château de Chantilly.
Le grand escalier d'honneur. Le plafond de cet escalier est décoré d'une peinture de Diogène Maillart, L'Espérance tenant le drapeau français, commandée à l'artiste en 1892, d'après une esquisse de Jules-Élie Delaunay
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<center>Le château de Chantilly. </center> Le grand escalier d'honneur.
Le château de Chantilly.
Le grand escalier d'honneur.
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<center>Le château de Chantilly. </center> Le grand escalier d'honneur.
Le château de Chantilly.
Le grand escalier d'honneur.
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<center>Le château de Chantilly. </center> Sur les murs, sont fixées deux panneaux de carreaux de faïence de Rouen historiés et réalisés par Masseot Abaquesne en 1542 et 1544 et commandés par Anne de Montmorency pour le château d'Écouen. Ils représentent deux épisodes de l'Histoire romaine de Tite-Live : Marcus Curtius se précipitant dans le gouffre du forum pour apaiser la colère des dieux.
Le château de Chantilly.
Sur les murs, sont fixées deux panneaux de carreaux de faïence de Rouen historiés et réalisés par Masseot Abaquesne en 1542 et 1544 et commandés par Anne de Montmorency pour le château d'Écouen. Ils représentent deux épisodes de l'Histoire romaine de Tite-Live : Marcus Curtius se précipitant dans le gouffre du forum pour apaiser la colère des dieux.
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<center>Le château de Chantilly. </center>  Mucius Scaevola étendant la main sur le brasier.
Le château de Chantilly.
Mucius Scaevola étendant la main sur le brasier.
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<center>Le château de Chantilly. </center> Le Cabinet des livres. Cette salle est aménagée entre 1876 et 1877 par l'architecte du château Honoré Daumet. Elle comprend sur deux pans de murs des rayonnages métalliques sur deux niveaux auxquels on accède à l'aide d'une galerie.
Le château de Chantilly.
Le Cabinet des livres. Cette salle est aménagée entre 1876 et 1877 par l'architecte du château Honoré Daumet. Elle comprend sur deux pans de murs des rayonnages métalliques sur deux niveaux auxquels on accède à l'aide d'une galerie.
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<center>Le château de Chantilly. </center> Le Cabinet des livres. Le buste du Grand Condé, signé Coysevox, est disposé sur la cheminée.
Le château de Chantilly.
Le Cabinet des livres. Le buste du Grand Condé, signé Coysevox, est disposé sur la cheminée.
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<center>Le château de Chantilly. </center> Le Cabinet des livres. Le plafond est décoré de caissons ornés d'écussons des compagnons d'armes du Grand Condé.
Le château de Chantilly.
Le Cabinet des livres. Le plafond est décoré de caissons ornés d'écussons des compagnons d'armes du Grand Condé.
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<center>Le château de Chantilly. </center> Entrée des grands appartements des princes de Condé.
Le château de Chantilly.
Entrée des grands appartements des princes de Condé.
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<center>Le château de Chantilly. </center> Les grands appartements des princes de Condé. L’antichambre et la salle des Gardes ont été construites à la fin du XIXe par Honoré Daumet pour relier le grand château à l’ancien petit château. Trois éléments évoquent le temps des Condé à Chantilly : deux tableaux de Jean-Baptiste Oudry qui représentent des scènes de chasse, et le meuble minéralogique de Haupt offert en 1774 au prince Louis-Joseph de Condé par le roi Gustave III de Suède pour le remercier de son séjour à Chantilly.
Le château de Chantilly.
Les grands appartements des princes de Condé. L’antichambre et la salle des Gardes ont été construites à la fin du XIXe par Honoré Daumet pour relier le grand château à l’ancien petit château. Trois éléments évoquent le temps des Condé à Chantilly : deux tableaux de Jean-Baptiste Oudry qui représentent des scènes de chasse, et le meuble minéralogique de Haupt offert en 1774 au prince Louis-Joseph de Condé par le roi Gustave III de Suède pour le remercier de son séjour à Chantilly.
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<center>Le château de Chantilly. </center> L’antichambre. Tableau de Jacob Philipp Hackert. Le roi Ferdinand Ier chassant le sanglier à Carditello (1783). Meuble minéralogique de Haupt, 1774, composé de différents bois et surmonté de minéraux. C’est un des rares meubles des princes de Condé qui soit revenu à Chantilly après la période révolutionnaire. Ce meuble fut offert à Louis-Joseph de Bourbon, prince de Condé, par le roi Gustave III, suite à son passage à Chantilly le 25 mars 1771.
Le château de Chantilly.
L’antichambre. Tableau de Jacob Philipp Hackert. Le roi Ferdinand Ier chassant le sanglier à Carditello (1783). Meuble minéralogique de Haupt, 1774, composé de différents bois et surmonté de minéraux. C’est un des rares meubles des princes de Condé qui soit revenu à Chantilly après la période révolutionnaire. Ce meuble fut offert à Louis-Joseph de Bourbon, prince de Condé, par le roi Gustave III, suite à son passage à Chantilly le 25 mars 1771.
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<center>Le château de Chantilly. </center> L’antichambre. Deux  dessus-de-porte représentant  des chiens de la meute  de Condé : Briador et ici, Batlthazar.
Le château de Chantilly.
L’antichambre. Deux dessus-de-porte représentant des chiens de la meute de Condé : Briador et ici, Batlthazar.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Salle des Gardes. Fresque provenant d'Herculanum et représentant l'Enlèvement d'Europe.
Le château de Chantilly.
La Salle des Gardes. Fresque provenant d'Herculanum et représentant l'Enlèvement d'Europe.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Salle des Gardes. Portrait  de  Louis  II  de  Bourbon,  prince  de  Condé,  dit  le  Grand  Condé (1621-1686), par Juste d’Egmont,
Le château de Chantilly.
La Salle des Gardes. Portrait de Louis II de Bourbon, prince de Condé, dit le Grand Condé (1621-1686), par Juste d’Egmont,
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Salle des Gardes. A gauche, au fond, portrait de Louis II de Bourbon, dit le grand Condé, par Justus d'Egmont. Deux portraits sur émail de Léonard Limosin, Anne d'Este et le Baron d'Ambres.
Le château de Chantilly.
La Salle des Gardes. A gauche, au fond, portrait de Louis II de Bourbon, dit le grand Condé, par Justus d'Egmont. Deux portraits sur émail de Léonard Limosin, Anne d'Este et le Baron d'Ambres.
58
<center>Le château de Chantilly. </center> La chambre de M. le Prince. Cette pièce marquait l’entrée des grands appartements du prince de Condé, avec son décor de lambris blanc et or, elle est caractéristique du début du style rocaille. Les boiseries ont été exécutées par l’architecte Jean Aubert vers 1720 pour Louis-Henri de Bourbon, 7ème prince de Condé (1692-1740), ministre du roi Louis XV. Le mobilier d’origine a malheureusement été dispersé à la Révolution et la chambre de M. le Prince a ainsi perdu son lit à baldaquin.
Le château de Chantilly.
La chambre de M. le Prince. Cette pièce marquait l’entrée des grands appartements du prince de Condé, avec son décor de lambris blanc et or, elle est caractéristique du début du style rocaille. Les boiseries ont été exécutées par l’architecte Jean Aubert vers 1720 pour Louis-Henri de Bourbon, 7ème prince de Condé (1692-1740), ministre du roi Louis XV. Le mobilier d’origine a malheureusement été dispersé à la Révolution et la chambre de M. le Prince a ainsi perdu son lit à baldaquin.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La chambre de M. le Prince. Les  peintures  décoratives  représentant  des  animaux  exotiques  dans  un  décor  de pagodes orientales sont des œuvres de Christophe Huet(1700-1759).  Elles  illustrent  ce goût,  qui  émerge au  XVIIIesiècle,  pour  les  pays  lointains  et  la  faune  exotique. Ces peintures pourraient évoquer des animaux de la ménagerie de Chantilly, située autrefois dans de vastes bâtiments au-delà du Grand Canal.
Le château de Chantilly.
La chambre de M. le Prince. Les peintures décoratives représentant des animaux exotiques dans un décor de pagodes orientales sont des œuvres de Christophe Huet(1700-1759). Elles illustrent ce goût, qui émerge au XVIIIesiècle, pour les pays lointains et la faune exotique. Ces peintures pourraient évoquer des animaux de la ménagerie de Chantilly, située autrefois dans de vastes bâtiments au-delà du Grand Canal.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La chambre de M. le Prince.
Le château de Chantilly.
La chambre de M. le Prince.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La chambre de M. le Prince. A la  place  du  lit  disparu  se trouve la commode de Riesener provenant de la chambre du roi Louis XVI à Versailles. Les bronzes figurant Hercule avec sa massue, Mars avec son bouclier et sa lance, la Prudence et la Tempérance, constituent un programme de bon gouvernement pour le jeune roi Louis XVI qui venait de succéder à son grand-père Louis XV.
Le château de Chantilly.
La chambre de M. le Prince. A la place du lit disparu se trouve la commode de Riesener provenant de la chambre du roi Louis XVI à Versailles. Les bronzes figurant Hercule avec sa massue, Mars avec son bouclier et sa lance, la Prudence et la Tempérance, constituent un programme de bon gouvernement pour le jeune roi Louis XVI qui venait de succéder à son grand-père Louis XV.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La chambre de M. le Prince.
Le château de Chantilly.
La chambre de M. le Prince.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La chambre de M. le Prince. Bureau plat de style Louis XV (vers 1740).
Le château de Chantilly.
La chambre de M. le Prince. Bureau plat de style Louis XV (vers 1740).
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<center>Le château de Chantilly. </center> La chambre de M. le Prince. Louis II de Bourbon, prince de Condé. Terre cuite, 1699, d'Antoine Coysevox. Seconde commode, livrée en 1773 à l’intendant des meubles de la Couronne, Pierre Elizabeth de Fontanieu, de l’ébéniste Jean-Henri Riesener.
Le château de Chantilly.
La chambre de M. le Prince. Louis II de Bourbon, prince de Condé. Terre cuite, 1699, d'Antoine Coysevox. Seconde commode, livrée en 1773 à l’intendant des meubles de la Couronne, Pierre Elizabeth de Fontanieu, de l’ébéniste Jean-Henri Riesener.
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<center>Le château de Chantilly. </center> Le Grand Cabinet d'Angle. Le Grand Cabinet d’Angle était le bureau du prince de Condé, c’est dans cette pièce qu’il recevait ses audiences. Les chaises et les fauteuils de style néoclassique, réalisés par Jean-Baptiste Sené, datent du règne de Louis XVI.  Boiseries à panneaux symétriques mêlant compartiments verticaux et horizontaux, corniches décorées, portes surmontées de peintures – avec fausses portes, si nécessaire, pour préserver la symétrie –, fenêtres ouvrantes à espagnolette, parquets dit « Versailles ». Dessus-de-porte : Choc de cavalerie par Francesco-Giuseppe Casanova (1727-1802).
Le château de Chantilly.
Le Grand Cabinet d'Angle. Le Grand Cabinet d’Angle était le bureau du prince de Condé, c’est dans cette pièce qu’il recevait ses audiences. Les chaises et les fauteuils de style néoclassique, réalisés par Jean-Baptiste Sené, datent du règne de Louis XVI. Boiseries à panneaux symétriques mêlant compartiments verticaux et horizontaux, corniches décorées, portes surmontées de peintures – avec fausses portes, si nécessaire, pour préserver la symétrie –, fenêtres ouvrantes à espagnolette, parquets dit « Versailles ». Dessus-de-porte : Choc de cavalerie par Francesco-Giuseppe Casanova (1727-1802).
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<center>Le château de Chantilly. </center> Le Grand Cabinet d'Angle. Les dessus-de-porte originaux, disparus à la Révolution, furent remplacés au XIXe siècle par des peintures à sujets militaires, commandées par le prince Louis-Joseph en 1769 pour l’ancienne résidence parisienne des Condé, le Palais-Bourbon, aujourd’hui siège de l’Assemblée nationale. Les sièges de ville menés par le Grand Condé sont de Jean-Baptiste Le Paon.
Le château de Chantilly.
Le Grand Cabinet d'Angle. Les dessus-de-porte originaux, disparus à la Révolution, furent remplacés au XIXe siècle par des peintures à sujets militaires, commandées par le prince Louis-Joseph en 1769 pour l’ancienne résidence parisienne des Condé, le Palais-Bourbon, aujourd’hui siège de l’Assemblée nationale. Les sièges de ville menés par le Grand Condé sont de Jean-Baptiste Le Paon.
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<center>Le château de Chantilly. </center> Le Grand Cabinet d'Angle. Au fond, vase de bronze doré offert au duc d’Aumale par ses parents, le roi Louis-Philippe et la reine Marie-Amélie. Les sièges, alignés désormais en « sièges meublants » le long des murs, appartiennent à un ensemble réalisé vers 1785 par Jean-Baptiste-Claude Séné et regarnis, en 1842, en tapisserie de Beauvais à motifs floraux.
Le château de Chantilly.
Le Grand Cabinet d'Angle. Au fond, vase de bronze doré offert au duc d’Aumale par ses parents, le roi Louis-Philippe et la reine Marie-Amélie. Les sièges, alignés désormais en « sièges meublants » le long des murs, appartiennent à un ensemble réalisé vers 1785 par Jean-Baptiste-Claude Séné et regarnis, en 1842, en tapisserie de Beauvais à motifs floraux.
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<center>Le château de Chantilly. </center> Le Grand Cabinet d'Angle. L’écran de cheminée, exécuté par Boulard, appartenait au Comte de Provence, futur roi Louis XVIII.
Le château de Chantilly.
Le Grand Cabinet d'Angle. L’écran de cheminée, exécuté par Boulard, appartenait au Comte de Provence, futur roi Louis XVIII.
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<center>Le château de Chantilly. </center> Le Grand Cabinet d'Angle. Sur la console à bois doré,
Le château de Chantilly.
Le Grand Cabinet d'Angle. Sur la console à bois doré, "Le grand Condé", statuette équestre en bronze d'Emmanuel Frémiet.
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<center>Le château de Chantilly. </center> Le Grand Cabinet d'Angle. Il est décoré de boiseries blanches et or datant de 1720 et orné de motifs liés à la chasse.
Le château de Chantilly.
Le Grand Cabinet d'Angle. Il est décoré de boiseries blanches et or datant de 1720 et orné de motifs liés à la chasse.
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<center>Le château de Chantilly. </center> Le Grand Cabinet d'Angle.
Le château de Chantilly.
Le Grand Cabinet d'Angle.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Grande Singerie. Evoquant le goût pour l’Asie, à la mode au XVIIIe siècle, ce boudoir a été entièrement décoré dans les années 1730 de peintures murales de Christophe Huet dont les motifs représentent les actions des hommes sous la forme de singes, afin de se moquer d’eux et de leurs travers.  Les murs, les portes et le plafond représentent les Cinq Sens, les Quatre Parties du Monde et des allégories des Sciences et des Arts : peinture, sculpture, géométrie, art militaire, art de la vénerie, etc.
Le château de Chantilly.
La Grande Singerie. Evoquant le goût pour l’Asie, à la mode au XVIIIe siècle, ce boudoir a été entièrement décoré dans les années 1730 de peintures murales de Christophe Huet dont les motifs représentent les actions des hommes sous la forme de singes, afin de se moquer d’eux et de leurs travers. Les murs, les portes et le plafond représentent les Cinq Sens, les Quatre Parties du Monde et des allégories des Sciences et des Arts : peinture, sculpture, géométrie, art militaire, art de la vénerie, etc.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Grande Singerie  est formée d'allégories  des Sciences et des Arts, notamment de la  Guerre,  de la  Chasse, de  la  Peinture,  de  la  Sculpture,  de la  Géométrie,  de la  Chimie,  et d'autres sujets où les Chinois  sont accompagnés de singes.
Le château de Chantilly.
La Grande Singerie est formée d'allégories des Sciences et des Arts, notamment de la Guerre, de la Chasse, de la Peinture, de la Sculpture, de la Géométrie, de la Chimie, et d'autres sujets où les Chinois sont accompagnés de singes.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Grande Singerie. Des clins d’œil au maître du lieu : en particulier l’alchimiste et le singe peintre en porcelaine, qui évoquent la manufacture créée à cette même période par le commanditaire de ce décor, Louis-Henri  de Bourbon.
Le château de Chantilly.
La Grande Singerie. Des clins d’œil au maître du lieu : en particulier l’alchimiste et le singe peintre en porcelaine, qui évoquent la manufacture créée à cette même période par le commanditaire de ce décor, Louis-Henri de Bourbon.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Grande Singerie.
Le château de Chantilly.
La Grande Singerie.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Grande Singerie.
Le château de Chantilly.
La Grande Singerie.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Grande Singerie.  Le singe peintre en porcelaine, qui évoquent la manufacture créée à cette même période par le commanditaire  de ce décor, Louis-Henri  de Bourbon.
Le château de Chantilly.
La Grande Singerie. Le singe peintre en porcelaine, qui évoquent la manufacture créée à cette même période par le commanditaire de ce décor, Louis-Henri de Bourbon.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Grande Singerie. Le décor du plafond évoque plus particulièrement la chasse, pratiquée avec une folle passion par les Condé à Chantilly. Chasse au sanglier.
Le château de Chantilly.
La Grande Singerie. Le décor du plafond évoque plus particulièrement la chasse, pratiquée avec une folle passion par les Condé à Chantilly. Chasse au sanglier.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Grande Singerie. Du côté des fenêtres, ce sont les humains qui  servent les  singes.  significations
Le château de Chantilly.
La Grande Singerie. Du côté des fenêtres, ce sont les humains qui servent les singes. significations
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Grande Singerie.
Le château de Chantilly.
La Grande Singerie.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Galerie des batailles ou des actions de Monsieur le Prince. Plus vaste pièce des grands appartements, elle servait de salle de réception aux princes de Condé. Elle a été décorée à la fin du XVIIe siècle pour le Grand Condé par Jules Hardouin-Mansart, premier architecte du roi Louis XIV. La Galerie des Batailles présente une série de onze toiles, qui illustrent les principales victoires du Grand Condé dans l’ordre chronologique. A droite, le  Repentir du Grand Condé, toile de Michel II Corneille. Elle fait allusion de façon allégorique à la révolte du prince contre Louis XIV entre 1650 et 1659. Au  fond, le plateau de la table est formé d’un seul morceau de cep de vigne et accompagné des armoiries d’Henri II et de la devise d’Anne de Montmorency. La feuille qui recouvre le plateau a probablement été obtenue par le déroulage d’un cep dont la partie rectiligne devait avoir une longueur exceptionnelle.
Le château de Chantilly.
La Galerie des batailles ou des actions de Monsieur le Prince. Plus vaste pièce des grands appartements, elle servait de salle de réception aux princes de Condé. Elle a été décorée à la fin du XVIIe siècle pour le Grand Condé par Jules Hardouin-Mansart, premier architecte du roi Louis XIV. La Galerie des Batailles présente une série de onze toiles, qui illustrent les principales victoires du Grand Condé dans l’ordre chronologique. A droite, le Repentir du Grand Condé, toile de Michel II Corneille. Elle fait allusion de façon allégorique à la révolte du prince contre Louis XIV entre 1650 et 1659. Au fond, le plateau de la table est formé d’un seul morceau de cep de vigne et accompagné des armoiries d’Henri II et de la devise d’Anne de Montmorency. La feuille qui recouvre le plateau a probablement été obtenue par le déroulage d’un cep dont la partie rectiligne devait avoir une longueur exceptionnelle.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Galerie des batailles. Prévues pour orner cette galerie créée par l’architecte Jules Hardouin-Mansart, les toiles furent commandées, en début d’année 1686, au peintre Sauveur Le Conte (1659-1694), élève, collaborateur, puis successeur aux Gobelins d’Adam François Van der Meulen, spécialiste des scènes d’action militaire et des représentations panoramiques. Disparu en 1686, le Grand Condé ne put voir l’achèvement des travaux. Réalisées aux Gobelins, les peintures furent réceptionnées par son fils, le prince Henri-Jules, entre 1688 et 1693.
Le château de Chantilly.
La Galerie des batailles. Prévues pour orner cette galerie créée par l’architecte Jules Hardouin-Mansart, les toiles furent commandées, en début d’année 1686, au peintre Sauveur Le Conte (1659-1694), élève, collaborateur, puis successeur aux Gobelins d’Adam François Van der Meulen, spécialiste des scènes d’action militaire et des représentations panoramiques. Disparu en 1686, le Grand Condé ne put voir l’achèvement des travaux. Réalisées aux Gobelins, les peintures furent réceptionnées par son fils, le prince Henri-Jules, entre 1688 et 1693.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Galerie des batailles. Les grandes toiles représentent Le Siège d'Arras (1640), La Prise d'Aire (1641) et La Prise de Perpignan (1642) ; La Bataille de Rocroi (1643), qui sauva la France de l'invasion espagnole au moment de la mort de Louis XIII ; Les Combats de Fribourg (1644) ; La Bataille de Nordlingen (1645) ; La Conquête des villes de Dunkerque et de Furnes (1646) ; La Bataille de Lens (1648) ; Le Blocus de Paris (1649) ; La Conquête de la Franche-Comté (1668) ; Le Passage du Rhin (1672).
Le château de Chantilly.
La Galerie des batailles. Les grandes toiles représentent Le Siège d'Arras (1640), La Prise d'Aire (1641) et La Prise de Perpignan (1642) ; La Bataille de Rocroi (1643), qui sauva la France de l'invasion espagnole au moment de la mort de Louis XIII ; Les Combats de Fribourg (1644) ; La Bataille de Nordlingen (1645) ; La Conquête des villes de Dunkerque et de Furnes (1646) ; La Bataille de Lens (1648) ; Le Blocus de Paris (1649) ; La Conquête de la Franche-Comté (1668) ; Le Passage du Rhin (1672).
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Galerie des batailles. Bataille de Rocroy, de Sauveur Le Conte. En bas, l'ordre de bataille.
Le château de Chantilly.
La Galerie des batailles. Bataille de Rocroy, de Sauveur Le Conte. En bas, l'ordre de bataille.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Galerie des batailles. La Bataille de Fribourg., de Sauveur Le Conte. En bas, Philipsbourg.
Le château de Chantilly.
La Galerie des batailles. La Bataille de Fribourg., de Sauveur Le Conte. En bas, Philipsbourg.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Galerie des batailles. Le bureau et son cartonnier et pendule attribués à l’ébéniste Joseph Baumhauer, avec bronzes de Caffieri, a été exécuté vers 1757 pour le collectionneur Ange-Laurent Lalive de Jully, introducteur des ambassadeurs à la Cour. Ce meuble dit « à la grecque », dessiné sur les cartons de Louis-Joseph Le Lorrain, s’inspire de l’Antiquité, alors à la mode grâce à la découverte de Pompéi et d’Herculanum. Ce meuble reste dans l’histoire des arts décoratifs l’un des prototypes les plus révélateurs des débuts du néoclassicisme.
Le château de Chantilly.
La Galerie des batailles. Le bureau et son cartonnier et pendule attribués à l’ébéniste Joseph Baumhauer, avec bronzes de Caffieri, a été exécuté vers 1757 pour le collectionneur Ange-Laurent Lalive de Jully, introducteur des ambassadeurs à la Cour. Ce meuble dit « à la grecque », dessiné sur les cartons de Louis-Joseph Le Lorrain, s’inspire de l’Antiquité, alors à la mode grâce à la découverte de Pompéi et d’Herculanum. Ce meuble reste dans l’histoire des arts décoratifs l’un des prototypes les plus révélateurs des débuts du néoclassicisme.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Galerie des batailles. La prise d'Aire, en bas le siège de Lérida.
Le château de Chantilly.
La Galerie des batailles. La prise d'Aire, en bas le siège de Lérida.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Galerie des batailles. Dans le miroir, le siège de Dunkerque.
Le château de Chantilly.
La Galerie des batailles. Dans le miroir, le siège de Dunkerque.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Galerie des batailles.
Le château de Chantilly.
La Galerie des batailles.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Galerie des batailles.
Le château de Chantilly.
La Galerie des batailles.
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<center>Le château de Chantilly. </center> Le salon de musique, a été ainsi nommé en raison de la harpe anglaise du XIXe siècle qui aurait appartenu à la duchesse d’Aumale, épouse du duc. Au XVIIIe siècle il s’agissait du cabinet de physique des princes de Condé. Cette pièce expose du mobilier en bois doré de Georges Jacob commandé par le roi Louis XVI pour le Salon des Jeux du château de Saint-Cloud. Le décorateur Eugène Lami fit acheter par le duc d’Aumale  quatre fauteuils d’origine prestigieuse en 1845 chez le marchand de curiosités Etienne-Anne Escudier. Ces fauteuils ont en effet été commandés en 1787 à Georges Jacob par le roi Louis XVI pour son Salon des Jeux du château de Saint-Cloud.
Le château de Chantilly.
Le salon de musique, a été ainsi nommé en raison de la harpe anglaise du XIXe siècle qui aurait appartenu à la duchesse d’Aumale, épouse du duc. Au XVIIIe siècle il s’agissait du cabinet de physique des princes de Condé. Cette pièce expose du mobilier en bois doré de Georges Jacob commandé par le roi Louis XVI pour le Salon des Jeux du château de Saint-Cloud. Le décorateur Eugène Lami fit acheter par le duc d’Aumale quatre fauteuils d’origine prestigieuse en 1845 chez le marchand de curiosités Etienne-Anne Escudier. Ces fauteuils ont en effet été commandés en 1787 à Georges Jacob par le roi Louis XVI pour son Salon des Jeux du château de Saint-Cloud.
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<center>Le château de Chantilly. </center> Le Salon de Musique. Portrait du duc de Bourbon, dernier prince de Condé (1756-1830), par Danloux Henri Pierre en 1797.
Le château de Chantilly.
Le Salon de Musique. Portrait du duc de Bourbon, dernier prince de Condé (1756-1830), par Danloux Henri Pierre en 1797.
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<center>Le château de Chantilly. </center> Le Salon de Musique.
Le château de Chantilly.
Le Salon de Musique.
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<center>Le château de Chantilly. </center>La galerie Duban, couloir extérieur qui longe  les petits appartements, est construite en 1846 par l'architecte Félix Duban (1798-1870).  Elle est dans un premier temps décorée des vitraux de Psyché, aujourd'hui dans la galerie du même nom. Ils sont remplacés par six vitraux héraldiques provenant eux aussi du château d'Écouen et représentant les armes de Guillaume Gouffier de Bonnivet, compagnon d'armes d'Anne de Montmorency, du dauphin, le futur Henri II en 1541, peut-être celles de Philippe de Montmorency, évêque de Limoges et frère d'Anne, armes d'Antoinette de La Marck, femme de Henri Ier de Montmorency, fils d'Anne, armes d'Anne lui-même et de Marie de Montmorency, sœur cadette d'Anne et abbesse de Maubuisson. Les autres vitraux, qui datent du XIXe siècle, portent les armes des Condé et des Orléans.
Le château de Chantilly.
La galerie Duban, couloir extérieur qui longe les petits appartements, est construite en 1846 par l'architecte Félix Duban (1798-1870). Elle est dans un premier temps décorée des vitraux de Psyché, aujourd'hui dans la galerie du même nom. Ils sont remplacés par six vitraux héraldiques provenant eux aussi du château d'Écouen et représentant les armes de Guillaume Gouffier de Bonnivet, compagnon d'armes d'Anne de Montmorency, du dauphin, le futur Henri II en 1541, peut-être celles de Philippe de Montmorency, évêque de Limoges et frère d'Anne, armes d'Antoinette de La Marck, femme de Henri Ier de Montmorency, fils d'Anne, armes d'Anne lui-même et de Marie de Montmorency, sœur cadette d'Anne et abbesse de Maubuisson. Les autres vitraux, qui datent du XIXe siècle, portent les armes des Condé et des Orléans.
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<center>Le château de Chantilly. </center>La galerie Duban. Duban  travaille  à une  desserte le  long du  rez-de-chaussée de la  façade sur  cour  du  Petit  Château  :  la Galerie Duban (1847). Elle permet de desservir l’enfilade  des appartements  privés tout en exposant une  partie  desvitraux  de l’histoire  de Psyché. Elle  fait  presque  trente mètres  de long  pour  deux mètres de large.La Galerieest percée de vingt-six baies rectangulairesdont dix sont garnies de vitraux, certains du XVIe siècle provenant d’Ecouen.
Le château de Chantilly.
La galerie Duban. Duban travaille à une desserte le long du rez-de-chaussée de la façade sur cour du Petit Château : la Galerie Duban (1847). Elle permet de desservir l’enfilade des appartements privés tout en exposant une partie desvitraux de l’histoire de Psyché. Elle fait presque trente mètres de long pour deux mètres de large.La Galerieest percée de vingt-six baies rectangulairesdont dix sont garnies de vitraux, certains du XVIe siècle provenant d’Ecouen.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La galerie Duban vue de la cour d'honneur. Elle prend la forme d'une extension sur la façade du petit château, pour desservir les petits appartements.
Le château de Chantilly.
La galerie Duban vue de la cour d'honneur. Elle prend la forme d'une extension sur la façade du petit château, pour desservir les petits appartements.
97
<center>Le château de Chantilly. </center>La galerie Duban. Les vitraux héraldiques (1541, ou XIXe) provenant du château d'Ecouen, et remontés dans la Galerie Duban du château de Chantilly.
Le château de Chantilly.
La galerie Duban. Les vitraux héraldiques (1541, ou XIXe) provenant du château d'Ecouen, et remontés dans la Galerie Duban du château de Chantilly.
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<center>Le château de Chantilly. </center>La galerie Duban. A gauche, armoiries d'un évêque de Montmorency (Philippe, évêque de Limoges). A droite, Armoiries d'Antoinette de la Marck.
Le château de Chantilly.
La galerie Duban. A gauche, armoiries d'un évêque de Montmorency (Philippe, évêque de Limoges). A droite, Armoiries d'Antoinette de la Marck.
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<center>Le château de Chantilly. </center>La galerie Duban. A gauche, Armoiries  de Guillaume II Gouffier de Bonnivet (v.1482-Pavie 1525), amiral de France fils de Guillaume I et de Philippa de Montmorency, tante paternelle d'Anne de Montmorency dont il fut compagnon d'armes. A droite, Armoiries de Henri de France, futur Henri II (1519-1559) comme dauphin et duc de Bretagne de 1536 à 1547. Verrière de 1541.
Le château de Chantilly.
La galerie Duban. A gauche, Armoiries de Guillaume II Gouffier de Bonnivet (v.1482-Pavie 1525), amiral de France fils de Guillaume I et de Philippa de Montmorency, tante paternelle d'Anne de Montmorency dont il fut compagnon d'armes. A droite, Armoiries de Henri de France, futur Henri II (1519-1559) comme dauphin et duc de Bretagne de 1536 à 1547. Verrière de 1541.
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<center>Le château de Chantilly. </center>
Le château de Chantilly.
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<center>Le château de Chantilly. </center>La galerie Duban. Armoire en marqueterie Boulle.
Le château de Chantilly.
La galerie Duban. Armoire en marqueterie Boulle.
102
<center>Le château de Chantilly. </center> La Galerie des Cerfs. Aménagée à la fin du XIXe siècle, cette salle de style Renaissance, avec son plafond à caissons, faisait office de salle à manger de réception. C’est là que le duc d’Aumale accueillait toute l’élite artistique et intellectuelle de son temps. on nom est celui d'un ancien bâtiment de chasse détruit à la Révolution. Il a été construit entre 1875 et 1885 par l'architecte Honoré Daumet pour relier le vestibule d'Honneur au Grand Château où le duc d' Aumale désirait installer le Musée Condé.
Le château de Chantilly.
La Galerie des Cerfs. Aménagée à la fin du XIXe siècle, cette salle de style Renaissance, avec son plafond à caissons, faisait office de salle à manger de réception. C’est là que le duc d’Aumale accueillait toute l’élite artistique et intellectuelle de son temps. on nom est celui d'un ancien bâtiment de chasse détruit à la Révolution. Il a été construit entre 1875 et 1885 par l'architecte Honoré Daumet pour relier le vestibule d'Honneur au Grand Château où le duc d' Aumale désirait installer le Musée Condé.
103
<center>Le château de Chantilly. </center> La Galerie des Cerfs. Huit tapisseries tissées au XVIIe siècle à la Manufacture royale des Gobelins ornent les murs, elles représentent Les Chasses de Maximilien. Il s'agit en fait des reproductions de tapisseries flamandes du XVIe siècle d'après des cartons de Bernard van Orley. Ces copies ont été réalisées par la Manufacture des Gobelins au début du XVIIIe siècle pour Louis Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse, fils naturel de Louis XIV, et elles représentent les étapes d'une chasse à courre dans les forêts environnant Bruxelles à différentes saisons. Le rapport.
Le château de Chantilly.
La Galerie des Cerfs. Huit tapisseries tissées au XVIIe siècle à la Manufacture royale des Gobelins ornent les murs, elles représentent Les Chasses de Maximilien. Il s'agit en fait des reproductions de tapisseries flamandes du XVIe siècle d'après des cartons de Bernard van Orley. Ces copies ont été réalisées par la Manufacture des Gobelins au début du XVIIIe siècle pour Louis Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse, fils naturel de Louis XIV, et elles représentent les étapes d'une chasse à courre dans les forêts environnant Bruxelles à différentes saisons. Le rapport.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Galerie des Cerfs. L'assemnlée.
Le château de Chantilly.
La Galerie des Cerfs. L'assemnlée.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Galerie des Cerfs. Une peinture de Paul Baudry est placée au-dessus de la cheminée, représentant La Vision de Saint Hubert (1882).
Le château de Chantilly.
La Galerie des Cerfs. Une peinture de Paul Baudry est placée au-dessus de la cheminée, représentant La Vision de Saint Hubert (1882).
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Galerie des Cerfs.  Céramiques de Sèvres réalisées au XIXe siècle d'après des dessins de Jean-Baptiste Oudry, faisant partie d'un surtout de table .
Le château de Chantilly.
La Galerie des Cerfs. Céramiques de Sèvres réalisées au XIXe siècle d'après des dessins de Jean-Baptiste Oudry, faisant partie d'un surtout de table .
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Galerie des Cerfs.  Céramiques de Sèvres réalisées au XIXe siècle d'après des dessins de Jean-Baptiste Oudry, faisant partie d'un surtout de table .
Le château de Chantilly.
La Galerie des Cerfs. Céramiques de Sèvres réalisées au XIXe siècle d'après des dessins de Jean-Baptiste Oudry, faisant partie d'un surtout de table .
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Galerie des Cerfs. Le plafond à caissons. A gauche, Armoiries d' Henri d’Orléans, duc d’Aumale, 1822-1897, à droite, celles des Bourbon, princes de Condé. En bas, celle du connétable Anne de Montmorency.
Le château de Chantilly.
La Galerie des Cerfs. Le plafond à caissons. A gauche, Armoiries d' Henri d’Orléans, duc d’Aumale, 1822-1897, à droite, celles des Bourbon, princes de Condé. En bas, celle du connétable Anne de Montmorency.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Galerie de Peintures. C'est la plus grande salle du château. Dotée d'un éclairage zénithal, les murs sont couverts de tentures de couleur rouge pompéien. Les tableaux y sont accrochés côte à côte et les uns au-dessus des autres sans ordre apparent. Il s'agit pour la plupart de tableaux de grand format, exposés auparavant dans la salle du jeu de paume, avant la reconstruction du château. En haut, Philippe de Champaigne (1602-74) Le cardinal Richelieu assis dans un fauteuil. Les trois âges de l'Homme (1806), Baron François Gérard (1770-1837) : au centre, un enfant sur les genoux de la femme ; un vieillard à gauche ; à droite, beau jeune homme, vu de dos, assis. Philippe de Champaigne : Le cardinal Mazarin assis dans un fauteuil. Portrait de Mademoiselle de Clermont aux eaux minérales de Chantilly, Jean-Marc Nattier. En bas, le troisième à partir du fond, Les Deux Foscari par Eugène Del acroix. Enfants turcs auprès d'une fontaine (1846) par Alexandre-Gabriel Decamps. Bonaparte et les pestiférés de Jaffa (vers 1802, esquisse par Antoine-Jean Gros (1771-1835). Le parlementaire et le medjeles par H. Vernet. La  chasse  au  héron (Algérie 1865), par Eugène   Fromentin, . Enfants Turcs jouant avec une tortue (1836), Alexandre-Gabriel Decamps.
Le château de Chantilly.
La Galerie de Peintures. C'est la plus grande salle du château. Dotée d'un éclairage zénithal, les murs sont couverts de tentures de couleur rouge pompéien. Les tableaux y sont accrochés côte à côte et les uns au-dessus des autres sans ordre apparent. Il s'agit pour la plupart de tableaux de grand format, exposés auparavant dans la salle du jeu de paume, avant la reconstruction du château. En haut, Philippe de Champaigne (1602-74) Le cardinal Richelieu assis dans un fauteuil. Les trois âges de l'Homme (1806), Baron François Gérard (1770-1837) : au centre, un enfant sur les genoux de la femme ; un vieillard à gauche ; à droite, beau jeune homme, vu de dos, assis. Philippe de Champaigne : Le cardinal Mazarin assis dans un fauteuil. Portrait de Mademoiselle de Clermont aux eaux minérales de Chantilly, Jean-Marc Nattier. En bas, le troisième à partir du fond, Les Deux Foscari par Eugène Del acroix. Enfants turcs auprès d'une fontaine (1846) par Alexandre-Gabriel Decamps. Bonaparte et les pestiférés de Jaffa (vers 1802, esquisse par Antoine-Jean Gros (1771-1835). Le parlementaire et le medjeles par H. Vernet. La chasse au héron (Algérie 1865), par Eugène Fromentin, . Enfants Turcs jouant avec une tortue (1836), Alexandre-Gabriel Decamps.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Galerie de Peintures. A gauche, en haut, un des quatre Amours, par par Annibale Carracci. En dessous, Le Déjeuner d’huîtres, Jean-François de Troy (1735). Ce tableau exécuté par Jean-François de Troy (1679- 1752) fut commandé en 1735 par le roi Louis XV pour la salle à manger des Petits Appartements du château de Versailles, dite des retours de chasse, d’où l’absence de femmes. C’est là qu’il invitait ses amis à déjeuner après la chasse à courre.
Les gentilshommes mangent des huîtres, très à la mode au XVIIIe siècle, dans de la vaisselle d’argent massif et boivent du Champagne, serviteurs et convives suivent des yeux le bouchon, visible au milieu de la colonne de gauche. En bas, Chantilly en 1781, vue prise du vertugadin, De Cort. Buste en marbre du duc d'Aumale, par Paul Dubois.
Le château de Chantilly.
La Galerie de Peintures. A gauche, en haut, un des quatre Amours, par par Annibale Carracci. En dessous, Le Déjeuner d’huîtres, Jean-François de Troy (1735). Ce tableau exécuté par Jean-François de Troy (1679- 1752) fut commandé en 1735 par le roi Louis XV pour la salle à manger des Petits Appartements du château de Versailles, dite des retours de chasse, d’où l’absence de femmes. C’est là qu’il invitait ses amis à déjeuner après la chasse à courre. Les gentilshommes mangent des huîtres, très à la mode au XVIIIe siècle, dans de la vaisselle d’argent massif et boivent du Champagne, serviteurs et convives suivent des yeux le bouchon, visible au milieu de la colonne de gauche. En bas, Chantilly en 1781, vue prise du vertugadin, De Cort. Buste en marbre du duc d'Aumale, par Paul Dubois.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Galerie de Peintures. Le déjeuner de jambon, Lancret Nicolas. En haut, un des quatre Amours, par par Annibale Carracci. En bas, Chantilly en 1781, vue prise de la pelouse et Chantilly en 1781, De Cort. A gauche, au milieu, portrait de Madame Denis, nièce de Voltaire (vers 1778), par Joseph Siffrein Duplessis.
Le château de Chantilly.
La Galerie de Peintures. Le déjeuner de jambon, Lancret Nicolas. En haut, un des quatre Amours, par par Annibale Carracci. En bas, Chantilly en 1781, vue prise de la pelouse et Chantilly en 1781, De Cort. A gauche, au milieu, portrait de Madame Denis, nièce de Voltaire (vers 1778), par Joseph Siffrein Duplessis.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Galerie de Peintures. Gabrielle d'Estrées au bain, école française de la fin du XVIe siècle (1598-1599). La composition est tirée du tableau de Clouet Diane de Poitiers au bain, mais il s’agit ici de la maîtresse du roi Henri IV avec ses fils, César et Alexandre dans les bras de sa nourrice. Les fleurs et les fruits symbolisent la beauté et la fécondité de la jeune femme. Celle qui était surnommée la « presque reine » incarnait l’idéal de beauté au XVIe siècle, habillée d’un simple voile transparent qui révèle les lignes de son corps, elle se détache sur le fond rouge d’un lourd rideau théâtral. Les roses et les perles, attributs de Vénus, associent la jeune femme à la déesse de l’Amour et de la Beauté.
Le château de Chantilly.
La Galerie de Peintures. Gabrielle d'Estrées au bain, école française de la fin du XVIe siècle (1598-1599). La composition est tirée du tableau de Clouet Diane de Poitiers au bain, mais il s’agit ici de la maîtresse du roi Henri IV avec ses fils, César et Alexandre dans les bras de sa nourrice. Les fleurs et les fruits symbolisent la beauté et la fécondité de la jeune femme. Celle qui était surnommée la « presque reine » incarnait l’idéal de beauté au XVIe siècle, habillée d’un simple voile transparent qui révèle les lignes de son corps, elle se détache sur le fond rouge d’un lourd rideau théâtral. Les roses et les perles, attributs de Vénus, associent la jeune femme à la déesse de l’Amour et de la Beauté.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Galerie de Peintures.En haut, Louis XV, Hyacinthe Rigaud (copie par Prevost). En bas, Le Concert champêtre, Jean-Baptiste-Camille Corot (1844-1857). Au bord d’un étang, une violoncelliste joue de la musique. L’une de ses compagnes chante à ses côtés, tandis que l’autre les écoute, allongée dans l’herbe. Les visages de ces jeunes femmes sont à peine esquissés, comme si c’était la musique elle-même que le peintre avait voulu représenter.
Ce tableau de Camille Corot (1796-1875) est l’un des derniers acquis par le duc d’Aumale. Ce dernier disait qu’il aimait que la peinture lui raconte une histoire.
Le château de Chantilly.
La Galerie de Peintures.En haut, Louis XV, Hyacinthe Rigaud (copie par Prevost). En bas, Le Concert champêtre, Jean-Baptiste-Camille Corot (1844-1857). Au bord d’un étang, une violoncelliste joue de la musique. L’une de ses compagnes chante à ses côtés, tandis que l’autre les écoute, allongée dans l’herbe. Les visages de ces jeunes femmes sont à peine esquissés, comme si c’était la musique elle-même que le peintre avait voulu représenter. Ce tableau de Camille Corot (1796-1875) est l’un des derniers acquis par le duc d’Aumale. Ce dernier disait qu’il aimait que la peinture lui raconte une histoire.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Galerie de Peintures. Descente de Croix, Jacopino Del Conte (1540-1598).
Le château de Chantilly.
La Galerie de Peintures. Descente de Croix, Jacopino Del Conte (1540-1598).
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Galerie de Peintures. Les cuirassiers, 1803. avant la charge. Meissonier Jean-Louis Ernest.
Le château de Chantilly.
La Galerie de Peintures. Les cuirassiers, 1803. avant la charge. Meissonier Jean-Louis Ernest.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Galerie de Peintures. Le Massacre des Innocents de Nicolas Poussin (vers 1628-1629). Commandé à Nicolas Poussin (1594-1665) pour la décoration du palais de Vincenzo Giustiniani à Rome, ce tableau est inspiré d’un épisode de l’Évangile selon saint Mathieu. Le roi Hérode, averti par les mages que vient de naître à Bethléem le roi des Juifs, décide de faire exécuter tous les enfants de moins de deux ans. Poussin limite le nombre des protagonistes, il réduit sa palette aux couleurs primaires. La composition est construite sur deux diagonales qui convergent vers le visage de la mère terrifiée et hurlante.
Le château de Chantilly.
La Galerie de Peintures. Le Massacre des Innocents de Nicolas Poussin (vers 1628-1629). Commandé à Nicolas Poussin (1594-1665) pour la décoration du palais de Vincenzo Giustiniani à Rome, ce tableau est inspiré d’un épisode de l’Évangile selon saint Mathieu. Le roi Hérode, averti par les mages que vient de naître à Bethléem le roi des Juifs, décide de faire exécuter tous les enfants de moins de deux ans. Poussin limite le nombre des protagonistes, il réduit sa palette aux couleurs primaires. La composition est construite sur deux diagonales qui convergent vers le visage de la mère terrifiée et hurlante.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Rotonde est aménagée dans la tour de Vineuil. Au sol, une mosaïque issue des fouilles de la maison des fleurs à Pompéi représente une scène de chasse.
Le château de Chantilly.
La Rotonde est aménagée dans la tour de Vineuil. Au sol, une mosaïque issue des fouilles de la maison des fleurs à Pompéi représente une scène de chasse.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Rotonde. Le plafond  peint en 1885 par Paul Baudry, représente l’enlèvement de Psyché par Mercure.
Le château de Chantilly.
La Rotonde. Le plafond peint en 1885 par Paul Baudry, représente l’enlèvement de Psyché par Mercure.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Rotonde. La Vierge de Lorette de Raphaël (1509). Portrait de Simonetta Vespucci de Piero di Cosimo (vers 1480).
Le château de Chantilly.
La Rotonde. La Vierge de Lorette de Raphaël (1509). Portrait de Simonetta Vespucci de Piero di Cosimo (vers 1480).
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Rotonde. La Vierge de Lorette de Raphaël (1509). Jusqu’en 1976, ce tableau était considéré comme la copie d’un original perdu de Raphaël (1483-1520). Lors de sa restauration, fut identifié le numéro 133 inscrit dans un angle du tableau, qui correspondait au numéro porté par l’original de Raphaël dans la collection Borghèse à Rome.
Ce petit rectangle atteste de l’état très obscurci du tableau avant sa restauration. Cette scène familiale montrant la Vierge tendant un voile au-dessus de son fils, est prétexte à évoquer le destin tragique de Jésus : ce voile symbolise traditionnellement le linceul du Christ.
Le château de Chantilly.
La Rotonde. La Vierge de Lorette de Raphaël (1509). Jusqu’en 1976, ce tableau était considéré comme la copie d’un original perdu de Raphaël (1483-1520). Lors de sa restauration, fut identifié le numéro 133 inscrit dans un angle du tableau, qui correspondait au numéro porté par l’original de Raphaël dans la collection Borghèse à Rome. Ce petit rectangle atteste de l’état très obscurci du tableau avant sa restauration. Cette scène familiale montrant la Vierge tendant un voile au-dessus de son fils, est prétexte à évoquer le destin tragique de Jésus : ce voile symbolise traditionnellement le linceul du Christ.
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<center>Le château de Chantilly. </center> La Rotonde. Portrait de Simonetta Vespucci de Piero di Cosimo (vers 1480). Simonetta Vespucci était, dit-on, l’une des plus belles femmes de Florence au milieu du XVe siècle, elle a notamment servi de modèle à Botticelli. Si le portrait est une ode à la beauté, il est aussi un hommage posthume. Simonetta Vespucci décède en effet précocement à l’âge de vingt-trois ans, de la tuberculose. En souvenir de la jeune femme, Julien de Médicis, frère de Laurent le Magnifique, commande alors le tableau à Piero de Cosimo (1462- 1521). La symbolique, avec le serpent de l’éternel recommencement et les arbres morts d’un côté et vifs de l’autre, évoque la brève destinée du modèle et le cycle de la vie.
Le château de Chantilly.
La Rotonde. Portrait de Simonetta Vespucci de Piero di Cosimo (vers 1480). Simonetta Vespucci était, dit-on, l’une des plus belles femmes de Florence au milieu du XVe siècle, elle a notamment servi de modèle à Botticelli. Si le portrait est une ode à la beauté, il est aussi un hommage posthume. Simonetta Vespucci décède en effet précocement à l’âge de vingt-trois ans, de la tuberculose. En souvenir de la jeune femme, Julien de Médicis, frère de Laurent le Magnifique, commande alors le tableau à Piero de Cosimo (1462- 1521). La symbolique, avec le serpent de l’éternel recommencement et les arbres morts d’un côté et vifs de l’autre, évoque la brève destinée du modèle et le cycle de la vie.
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<center>Le château de Chantilly. </center> Le Cabinet des Clouet. En France, au cours du XVIe siècle, l’art du portrait se transforma sous l’influence d’artistes d’origine flamande comme Jean Clouet ou Corneille de La Haye, dit Corneille de Lyon. Le cabinet des Clouet regroupe une collection de 90 portraits de la Renaissace dont tous les rois et reines de France du XVIe siècle peints par Jean Clouet et son fils, François Clouet.
Le château de Chantilly.
Le Cabinet des Clouet. En France, au cours du XVIe siècle, l’art du portrait se transforma sous l’influence d’artistes d’origine flamande comme Jean Clouet ou Corneille de La Haye, dit Corneille de Lyon. Le cabinet des Clouet regroupe une collection de 90 portraits de la Renaissace dont tous les rois et reines de France du XVIe siècle peints par Jean Clouet et son fils, François Clouet.
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<center>Le château de Chantilly. </center> Le Cabinet des Clouet. En bas à gauche, Portrait du Connétable Anne de Montmorency, François Clouet (XVIe siècle) A côté, François de Lorraine, Charles IX. Au centre, à droite, duc d’Anjou, futur Henri III.
Le château de Chantilly.
Le Cabinet des Clouet. En bas à gauche, Portrait du Connétable Anne de Montmorency, François Clouet (XVIe siècle) A côté, François de Lorraine, Charles IX. Au centre, à droite, duc d’Anjou, futur Henri III.
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<center>Le château de Chantilly. </center> Le Cabinet des Clouet. A droite, Portrait de François Ier, Jean Clouet (vers 1515). Ce portrait représente François Ier, roi de France entre 1515 et 1547. Le roi vient juste de monter sur le trône et de remporter la bataille de Marignan. Le jeune souverain ne porte ni couronne, ni insigne royal.
Ce portrait est caractéristique du style de Jean Clouet (1480-1541). Le personnage se détache sur un fond neutre. Les traits du visage sont dessinés de façon très réaliste à la manière flamande. La pose est hiératique, majestueuse et le modèle ne regarde généralement pas le spectateur. En bas, François Ier
Le château de Chantilly.
Le Cabinet des Clouet. A droite, Portrait de François Ier, Jean Clouet (vers 1515). Ce portrait représente François Ier, roi de France entre 1515 et 1547. Le roi vient juste de monter sur le trône et de remporter la bataille de Marignan. Le jeune souverain ne porte ni couronne, ni insigne royal. Ce portrait est caractéristique du style de Jean Clouet (1480-1541). Le personnage se détache sur un fond neutre. Les traits du visage sont dessinés de façon très réaliste à la manière flamande. La pose est hiératique, majestueuse et le modèle ne regarde généralement pas le spectateur. En bas, François Ier
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<center>Le château de Chantilly. </center> La salle Caroline. A gauche, au milieu, Nicolas de Largillierre : Portrait de la comédienne Marie-Anne de Châteauneuf, dite Mlle Duclos (1664-1747), dans le rôle d'Ariane. Portrait du comte de Provence, de Joseph Siffred Duplessis et celuie de Louis XVI. En haut, au centre, portrait présumé de Charles-Paris d'Orléans, duc de Longueville et d'Estouville. En bas, jeune garçon de Greuze, une scène de tempête par un temps de neige d'Everdingen, jeune fille de Greuze.
Le château de Chantilly.
La salle Caroline. A gauche, au milieu, Nicolas de Largillierre : Portrait de la comédienne Marie-Anne de Châteauneuf, dite Mlle Duclos (1664-1747), dans le rôle d'Ariane. Portrait du comte de Provence, de Joseph Siffred Duplessis et celuie de Louis XVI. En haut, au centre, portrait présumé de Charles-Paris d'Orléans, duc de Longueville et d'Estouville. En bas, jeune garçon de Greuze, une scène de tempête par un temps de neige d'Everdingen, jeune fille de Greuze.
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