Louveciennes, le Pavillon de Musique, le domaine de Marly, Marly-le-Roi

<center>Louveciennes</center> À la mort de Madame du Barry, guillotinée en décembre 1793, le château de Madame du Barry fut démantelé, voire pillé, au gré de ses différents propriétaires. En 1852, le domaine fut agrandi jusqu'à la Seine, mais divisé en deux lots : le premier lot, comprenant le château, fut acquis par le banquier Salomon Goldschmidt. En 1898, les héritiers firent construire par l'architecte Henri Goury, l'entrée de style Louis XV, flanquée de deux pavillon ; le second lot comprenait le pavillon de musique de Claude Nicolas Ledoux et deux entrées . Aaujourd'hui le domaine se divise en trois propriétés. 
Ici, le pavillon de réception, composé de deux pavillons d'entrée reliés, construit par Goury en 1897 et 1898. Un des pavillons.
Louveciennes
À la mort de Madame du Barry, guillotinée en décembre 1793, le château de Madame du Barry fut démantelé, voire pillé, au gré de ses différents propriétaires. En 1852, le domaine fut agrandi jusqu'à la Seine, mais divisé en deux lots : le premier lot, comprenant le château, fut acquis par le banquier Salomon Goldschmidt. En 1898, les héritiers firent construire par l'architecte Henri Goury, l'entrée de style Louis XV, flanquée de deux pavillon ; le second lot comprenait le pavillon de musique de Claude Nicolas Ledoux et deux entrées . Aaujourd'hui le domaine se divise en trois propriétés. Ici, le pavillon de réception, composé de deux pavillons d'entrée reliés, construit par Goury en 1897 et 1898. Un des pavillons.
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<center>Louveciennes</center> Le pavillon de réception, composé de deux pavillons d'entrée reliés, construit par Goury en 1897 et 1898.
Louveciennes
Le pavillon de réception, composé de deux pavillons d'entrée reliés, construit par Goury en 1897 et 1898.
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<center>Louveciennes</center> L'autre pavillon.
Louveciennes
L'autre pavillon.
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<center>Louveciennes</center> Ancienne pharmacie.
Louveciennes
Ancienne pharmacie.
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<center>Louveciennes</center> Le chemin de la Machine, Louveciennes par Alfred Sisley, 1873.
Louveciennes
Le chemin de la Machine, Louveciennes par Alfred Sisley, 1873.
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<center>Louveciennes</center> Chemin de la Machine, aujourd'hui.
Louveciennes
Chemin de la Machine, aujourd'hui.
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<center>Hameau de Voisins</center> Rotonde où arrivait la conduite souterraine amenant l'eau pompée de la Seine. Au premier plan, le petit pont menant à la place Ernest Dreux.
La machine de Marly est construite à compter de 1681 dans le but de remonter l'eau de la Seine puisée à Bougival vers les réservoirs situés sur le plateau du Cœur volant à proximité du château de Marly. L'eau, depuis la Seine, est refoulée jusqu'aux puisards dits de mi-côte, à flanc de coteau, puis aux puisards supérieurs, là où commence Voisins, et enfin à l'aqueduc de Marly. Deux bâtisses abritant les pompes sont construites au niveau des puisards, l'une à mi-côte et l'autre en bordure du vallonnement de Voisins. Entre cette dernière et l'aqueduc, les canalisations vont être souterraines et traverser le premier château construit sur les lieux, le château dit de Voisins.
Hameau de Voisins
Rotonde où arrivait la conduite souterraine amenant l'eau pompée de la Seine. Au premier plan, le petit pont menant à la place Ernest Dreux. La machine de Marly est construite à compter de 1681 dans le but de remonter l'eau de la Seine puisée à Bougival vers les réservoirs situés sur le plateau du Cœur volant à proximité du château de Marly. L'eau, depuis la Seine, est refoulée jusqu'aux puisards dits de mi-côte, à flanc de coteau, puis aux puisards supérieurs, là où commence Voisins, et enfin à l'aqueduc de Marly. Deux bâtisses abritant les pompes sont construites au niveau des puisards, l'une à mi-côte et l'autre en bordure du vallonnement de Voisins. Entre cette dernière et l'aqueduc, les canalisations vont être souterraines et traverser le premier château construit sur les lieux, le château dit de Voisins.
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<center>Hameau de Voisins</center> La rotonde. La Machine de Marly, située à Bougival, était le premier maillon d’un ensemble d’installations amenant l’eau de la Seine jusqu’à Versailles, pour l’alimentation des nombreux bassins et fontaines du parc du château. L’eau était amenée à 163 mètres au-dessus du niveau de la Seine par trois montées successives jusqu’au réservoir de Marly qui domine Versailles de 33 m. Actionnées par le courant de la Seine, 14 grandes roues dentées entrainent des pistons refoulants. Cette énorme installation a été conçue par le Liégeois Rennequin Sualem. Le chantier, commencé en 1681 s’acheva le 16 juin 1684. La machine sera inaugurée par le Roi Louis XIV. Hélas, non seulement la machine est bruyante et coûte cher, mais, constituée à 90 % de bois, elle se détériore. Vers 1800 toute idée de réparation est abandonnée, et la machine est finalement détruite en 1817. On la remplace alors par une machine à vapeur, construite par l’architecte Cécile et l’ingénieur Martin. Mais les coûts d’exploitation sont toujours trop grands. On change à nouveau la machine en 1859.   Cette troisième machine, hydraulique, est conçue par Monsieur Dufrayer, directeur du Service des Eaux. Pour faire face aux besoins croissants en eau, on modernise la machine de Dufrayer, mais en 1968, on la démonte entièrement, pour la remplacer par des groupes électropompes de plus en plus puissants, jusqu’à nos jours.
Hameau de Voisins
La rotonde. La Machine de Marly, située à Bougival, était le premier maillon d’un ensemble d’installations amenant l’eau de la Seine jusqu’à Versailles, pour l’alimentation des nombreux bassins et fontaines du parc du château. L’eau était amenée à 163 mètres au-dessus du niveau de la Seine par trois montées successives jusqu’au réservoir de Marly qui domine Versailles de 33 m. Actionnées par le courant de la Seine, 14 grandes roues dentées entrainent des pistons refoulants. Cette énorme installation a été conçue par le Liégeois Rennequin Sualem. Le chantier, commencé en 1681 s’acheva le 16 juin 1684. La machine sera inaugurée par le Roi Louis XIV. Hélas, non seulement la machine est bruyante et coûte cher, mais, constituée à 90 % de bois, elle se détériore. Vers 1800 toute idée de réparation est abandonnée, et la machine est finalement détruite en 1817. On la remplace alors par une machine à vapeur, construite par l’architecte Cécile et l’ingénieur Martin. Mais les coûts d’exploitation sont toujours trop grands. On change à nouveau la machine en 1859. Cette troisième machine, hydraulique, est conçue par Monsieur Dufrayer, directeur du Service des Eaux. Pour faire face aux besoins croissants en eau, on modernise la machine de Dufrayer, mais en 1968, on la démonte entièrement, pour la remplacer par des groupes électropompes de plus en plus puissants, jusqu’à nos jours.
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<center>Ville de Marly-le-Roi</center>Prise d'eau sur la Seine, à Bougival.
Ville de Marly-le-Roi
Prise d'eau sur la Seine, à Bougival.
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<center>Ville de Marly-le-Roi</center> A l'arrière du pavillon, on aperçoit la canalisation qui va monter l'eau sur le plateau.
Ville de Marly-le-Roi
A l'arrière du pavillon, on aperçoit la canalisation qui va monter l'eau sur le plateau.
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<center>Louveciennes</center> Le château de Madame du Barry, ou Pavillon des eaux ou « Pavillon du gouverneur de la machine ». En 1683, Louis XIV ordonne la construction, à proximité du puisard supérieur de la machine de Marly, à l'intérieur de l'enclos de la machine, d’un pavillon pour servir de logement de fonction à Arnold de Ville, le promoteur de cette installation hydraulique.
Le bâtiment est construit par le jeune Robert de Cotte, futur architecte du roi, qui commence là sa carrière comme simple entrepreneur des Bâtiments du roi. De 1683 jusqu'à sa mort en 1722, ce pavillon est affecté comme logement de fonction à Arnold de Ville, au titre de gouverneur de la machine de Marly, qui meuble le pavillon avec goût, organisant même un cabinet de peintures avec des œuvres de Raphael, Holbein, Van Dyck, Le Brun. En 1769, Louis XV offrit le château à sa nouvelle favorite, Madame du Barry, qui y résida jusqu'en 1793.  Le château présentait l'inconvénient de ne pas avoir de vue sur la Seine et de ne pas comporter assez de pièces de réception. Elle confia à l'architecte Claude-Nicolas Ledoux la construction, à l'aplomb de la vallée de la Seine, d'un pavillon qui ne comprenne que des pièces de réception. Ce fut le pavillon de musique.
Louveciennes
Le château de Madame du Barry, ou Pavillon des eaux ou « Pavillon du gouverneur de la machine ». En 1683, Louis XIV ordonne la construction, à proximité du puisard supérieur de la machine de Marly, à l'intérieur de l'enclos de la machine, d’un pavillon pour servir de logement de fonction à Arnold de Ville, le promoteur de cette installation hydraulique. Le bâtiment est construit par le jeune Robert de Cotte, futur architecte du roi, qui commence là sa carrière comme simple entrepreneur des Bâtiments du roi. De 1683 jusqu'à sa mort en 1722, ce pavillon est affecté comme logement de fonction à Arnold de Ville, au titre de gouverneur de la machine de Marly, qui meuble le pavillon avec goût, organisant même un cabinet de peintures avec des œuvres de Raphael, Holbein, Van Dyck, Le Brun. En 1769, Louis XV offrit le château à sa nouvelle favorite, Madame du Barry, qui y résida jusqu'en 1793. Le château présentait l'inconvénient de ne pas avoir de vue sur la Seine et de ne pas comporter assez de pièces de réception. Elle confia à l'architecte Claude-Nicolas Ledoux la construction, à l'aplomb de la vallée de la Seine, d'un pavillon qui ne comprenne que des pièces de réception. Ce fut le pavillon de musique.
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<center>Louveciennes</center>Le château de Madame du Barry, ou Pavillon des eaux ou « Pavillon du gouverneur de la machine ». Dans ce domaine résidèrent au XVIIIe siècle plusieurs descendants légitimés de Louis XIV et de Mme de Montespan : Mlle de Clermont (1697-1741), le comte de Toulouse (1678-1737), le duc de Penthièvre (1725-1793), le prince de Lamballe (1747-1768).
Louveciennes
Le château de Madame du Barry, ou Pavillon des eaux ou « Pavillon du gouverneur de la machine ». Dans ce domaine résidèrent au XVIIIe siècle plusieurs descendants légitimés de Louis XIV et de Mme de Montespan : Mlle de Clermont (1697-1741), le comte de Toulouse (1678-1737), le duc de Penthièvre (1725-1793), le prince de Lamballe (1747-1768).
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<center>Hameau de Voisins</center> Camille Pissaro. Le village de Voisins, 1872.
Hameau de Voisins
Camille Pissaro. Le village de Voisins, 1872.
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<center>Hameau de Voisins</center>
Hameau de Voisins
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<center>Hameau de Voisins</center>
Hameau de Voisins
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<center>Hameau de Voisins</center> Ancienne fonderie. La maison où Auguste Renoir habita en 1869-1870. À côté, au n° 9 bis, la maison où habita Kurt Weill, (1900-1950). Compositeur allemand, auteur de « l'Opéra de Quat' Sous ». Fuyant le nazisme, il trouve ici de 1933 à 1935 un calme refuge. Il composa entre autres l'opérette « Marie-Galante » et des mélodies dont « la Complainte de la Seine ».
Hameau de Voisins
Ancienne fonderie. La maison où Auguste Renoir habita en 1869-1870. À côté, au n° 9 bis, la maison où habita Kurt Weill, (1900-1950). Compositeur allemand, auteur de « l'Opéra de Quat' Sous ». Fuyant le nazisme, il trouve ici de 1933 à 1935 un calme refuge. Il composa entre autres l'opérette « Marie-Galante » et des mélodies dont « la Complainte de la Seine ».
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<center>Hameau de Voisins</center> Villa La Futaie. Le chef d'orchestre Charles Münch vécut dans cette propriété de 1958 à 1968.
Hameau de Voisins
Villa La Futaie. Le chef d'orchestre Charles Münch vécut dans cette propriété de 1958 à 1968.
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<center>Le Pavillon de Musique</center> Petit châtelet à l'entrée du domaine du Pavillon de Musique.
Le Pavillon de Musique
Petit châtelet à l'entrée du domaine du Pavillon de Musique.
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Le Pavillon de Musique
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<center>Le Pavillon de Musique</center>
Le Pavillon de Musique
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<center>Le Pavillon de Musique</center>La pureté et la simplicité des lignes du Pavillon de Musique l'ont fait comparer à : «un petit temple grec transporté d'Ionie à Luciennes, une nuit d'été, sur un rayon de lune dont il a la couleur lactée, et déposé doucement sur le gazon, au bord du précipice. »
Le Pavillon de Musique
La pureté et la simplicité des lignes du Pavillon de Musique l'ont fait comparer à : «un petit temple grec transporté d'Ionie à Luciennes, une nuit d'été, sur un rayon de lune dont il a la couleur lactée, et déposé doucement sur le gazon, au bord du précipice. »
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Le Pavillon de Musique
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<center>Le Pavillon de Musique</center>La Comtesse fit appel à deux jeunes architectes de la nouvelle génération. Charles de Wailly et Claude Nicolas Ledoux qui tous les deux établirent leurs projets : finalement la favorite préféra Claude Nicolas Ledoux qui deviendra son protégé, et s'illustrera plus tard par la construction de la fameuse Saline Royale d'Arc et Senans.
Le 16 décembre 1770, on posa la première pierre de ce qui allait devenir le Pavillon de Musique de la Comtesse du Barry, lançant ainsi la mode des Pavillons de Musique qui firent fureur sous Louis XVI. Les travaux ne durèrent que neuf mois et l'inauguration eut lieu le 2 septembre 1771. Le gros-œuvre du bâtiment fut confié à Lefaivre et Couesnon, les sculptures à Feuillet et Metivier.
Le Pavillon de Musique
La Comtesse fit appel à deux jeunes architectes de la nouvelle génération. Charles de Wailly et Claude Nicolas Ledoux qui tous les deux établirent leurs projets : finalement la favorite préféra Claude Nicolas Ledoux qui deviendra son protégé, et s'illustrera plus tard par la construction de la fameuse Saline Royale d'Arc et Senans. Le 16 décembre 1770, on posa la première pierre de ce qui allait devenir le Pavillon de Musique de la Comtesse du Barry, lançant ainsi la mode des Pavillons de Musique qui firent fureur sous Louis XVI. Les travaux ne durèrent que neuf mois et l'inauguration eut lieu le 2 septembre 1771. Le gros-œuvre du bâtiment fut confié à Lefaivre et Couesnon, les sculptures à Feuillet et Metivier.
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<center>Le Pavillon de Musique</center>Les colonnes d'origine, remplacées par le parfumeur François Coty, sont érigées de part et d'autre du vaste tapis vert qui précède le Pavillon. Ici, les colonnes cannelées ioniques de la façade d'entrée.
Le Pavillon de Musique
Les colonnes d'origine, remplacées par le parfumeur François Coty, sont érigées de part et d'autre du vaste tapis vert qui précède le Pavillon. Ici, les colonnes cannelées ioniques de la façade d'entrée.
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<center>Le Pavillon de Musique</center>
Le Pavillon de Musique
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<center>Le Pavillon de Musique</center>Ici, les colonnes lisses doriques de la façade arrière.
Le Pavillon de Musique
Ici, les colonnes lisses doriques de la façade arrière.
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<center>Le Pavillon de Musique</center>
Le Pavillon de Musique
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<center>Le Pavillon de Musique</center>La Comtesse fit transformer le parc à la française en jardin anglais, avec des perspectives limitées et des statues.
Le Pavillon de Musique
La Comtesse fit transformer le parc à la française en jardin anglais, avec des perspectives limitées et des statues.
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<center>Le Pavillon de Musique</center>Un séquoïa vieux de 300 ans.
Le Pavillon de Musique
Un séquoïa vieux de 300 ans.
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<center>Le Pavillon de Musique</center>Un séquoïa vieux de 300 ans.
Le Pavillon de Musique
Un séquoïa vieux de 300 ans.
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<center>Le Pavillon de Musique</center>Entrée du pavillon.
Le Pavillon de Musique
Entrée du pavillon.
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<center>Le Pavillon de Musique</center>Entrée du pavillon.
Le Pavillon de Musique
Entrée du pavillon.
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<center>Le Pavillon de Musique</center>Entrée du pavillon.
Le Pavillon de Musique
Entrée du pavillon.
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<center>Le Pavillon de Musique</center>Côté entrée, la façade s'anime d'un avant-corps creusé d'un porche en demi-lune, avec quatre colonnes ioniques : une bacchanale, par Lecomte, où des enfants jouent avec un bouc parmi des jetées de roses, se déploie en bas-relief sur le fronton.
Le Pavillon de Musique
Côté entrée, la façade s'anime d'un avant-corps creusé d'un porche en demi-lune, avec quatre colonnes ioniques : une bacchanale, par Lecomte, où des enfants jouent avec un bouc parmi des jetées de roses, se déploie en bas-relief sur le fronton.
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<center>Le Pavillon de Musique</center>Bien que le plan de l'édifice soit rectangulaire, les salons sont de formes différentes, par une coquetterie de Ledoux ; le salon du Roi, au centre, est carré ; le salon de gauche est ovale et celui de droite est dit en « cul-de-four » (une extrémité droite et l'autre semi-circulaire).
Le Pavillon de Musique
Bien que le plan de l'édifice soit rectangulaire, les salons sont de formes différentes, par une coquetterie de Ledoux ; le salon du Roi, au centre, est carré ; le salon de gauche est ovale et celui de droite est dit en « cul-de-four » (une extrémité droite et l'autre semi-circulaire).
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<center>Le Pavillon de Musique</center>L'été, avec des épis de blé.
Le Pavillon de Musique
L'été, avec des épis de blé.
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<center>Le Pavillon de Musique</center>L'automne, avec un grappe de raisin.
Le Pavillon de Musique
L'automne, avec un grappe de raisin.
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<center>Le Pavillon de Musique</center>L'hiver, avec une
Le Pavillon de Musique
L'hiver, avec une "chaufferette".
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<center>Le Pavillon de Musique</center>Le printemps, avec une corbeille de fleurs.
Le Pavillon de Musique
Le printemps, avec une corbeille de fleurs.
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<center>Le Pavillon de Musique</center>Côté Seine, sur la terrasse dominant la vallée à 100 mètres de hauteur, le pavillon est flanqué de quatre colonnes doriques soutenant un sobre entablement.
Le Pavillon de Musique
Côté Seine, sur la terrasse dominant la vallée à 100 mètres de hauteur, le pavillon est flanqué de quatre colonnes doriques soutenant un sobre entablement.
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<center>Le Pavillon de Musique</center>La sobriété est d'ailleurs le maître mot de toute cette architecture puisée aux sources antiques, qui relève déjà sous Louis XV, de ce qu'on appellera plus tard le style Louis XVI ; ce goût n'est pas neuf, il était apparu vingt ans plus tôt, encouragé par Madame de Pompadour qui envoya son frère le marquis de Marigny à Rome pour y « étudier sur place la vraie beauté » ; néanmoins, avec ce pavillon, Ledoux révèle un talent parfaitement original, qui ne cessera de s'affermir jusqu'aux extraordinaires projets de la fin de sa vie.
Le Pavillon de Musique
La sobriété est d'ailleurs le maître mot de toute cette architecture puisée aux sources antiques, qui relève déjà sous Louis XV, de ce qu'on appellera plus tard le style Louis XVI ; ce goût n'est pas neuf, il était apparu vingt ans plus tôt, encouragé par Madame de Pompadour qui envoya son frère le marquis de Marigny à Rome pour y « étudier sur place la vraie beauté » ; néanmoins, avec ce pavillon, Ledoux révèle un talent parfaitement original, qui ne cessera de s'affermir jusqu'aux extraordinaires projets de la fin de sa vie.
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<center>Le Pavillon de Musique</center>
Le Pavillon de Musique
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<center>Le Pavillon de Musique</center>La terrasse dominant la Seine.
Le Pavillon de Musique
La terrasse dominant la Seine.
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<center>Le Pavillon de Musique</center>En bas, la Seine.
Le Pavillon de Musique
En bas, la Seine.
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<center>Le Pavillon de Musique</center>La Défense.
Le Pavillon de Musique
La Défense.
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<center>Le Pavillon de Musique</center>Les tours de la Défense et à gauche le Mont Valérien.
Le Pavillon de Musique
Les tours de la Défense et à gauche le Mont Valérien.
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<center>Le Salon de Musique </center>Le Salon de Musique faisait office de salle à manger et les tribunes situées à chaque extrémité permettaient d'accueillir des invités ou des musiciens jouant pendant les soupers, les murs ornés de marbre gris alternaient avec des miroirs ; la pièce était éclairée par des torchères de Pajou, Monot et Lecomte.
Le Salon de Musique
Le Salon de Musique faisait office de salle à manger et les tribunes situées à chaque extrémité permettaient d'accueillir des invités ou des musiciens jouant pendant les soupers, les murs ornés de marbre gris alternaient avec des miroirs ; la pièce était éclairée par des torchères de Pajou, Monot et Lecomte.
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<center>Le Salon de Musique </center>
Le Salon de Musique
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<center>Le Salon de Musique </center>
Le Salon de Musique
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<center>Le Salon de Musique </center>Buste de Louis XV par Lemoine.
Le Salon de Musique
Buste de Louis XV par Lemoine.
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<center>Le Salon de Musique </center>Buste de la comtesse du Barry par Caffieri.
Le Salon de Musique
Buste de la comtesse du Barry par Caffieri.
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<center>Le Salon de Musique </center>Armoiries des Du Barry d'Angleterre.
Le Salon de Musique
Armoiries des Du Barry d'Angleterre.
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<center>Le Salon de Musique </center>
Le Salon de Musique
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Le Salon de Musique
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<center>Le Salon de Musique </center>Au plafond, la reproduction d'une peinture de Boucher représentant « le couronnement de Flore ».
Le Salon de Musique
Au plafond, la reproduction d'une peinture de Boucher représentant « le couronnement de Flore ».
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<center>Le Salon de Musique </center>Au plafond, la reproduction d'une peinture de Boucher représentant « le couronnement de Flore ».
Le Salon de Musique
Au plafond, la reproduction d'une peinture de Boucher représentant « le couronnement de Flore ».
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<center>Le Salon de Musique </center>Au plafond, la reproduction d'une peinture de Boucher représentant « le couronnement de Flore ».
Le Salon de Musique
Au plafond, la reproduction d'une peinture de Boucher représentant « le couronnement de Flore ».
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Le Salon de Musique
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Le Salon de Musique
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<center>Le Pavillon de Musique</center>Sculpture de Saïn.
Le Pavillon de Musique
Sculpture de Saïn.
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<center>Le Pavillon de Musique</center>Dessus de porte.
Le Pavillon de Musique
Dessus de porte.
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<center>Le Salon du Roi</center> En arrière du Salon de Musique, au centre du Pavillon, s'ouvre le Salon du Roi, grand salon carré éclairé de trois fenêtres d'où l'on découvre sur 17 kilomètres de panorama, la Seine de Saint Germain à la Tour Eiffel.
Le Salon du Roi
En arrière du Salon de Musique, au centre du Pavillon, s'ouvre le Salon du Roi, grand salon carré éclairé de trois fenêtres d'où l'on découvre sur 17 kilomètres de panorama, la Seine de Saint Germain à la Tour Eiffel.
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<center>Le Salon du Roi</center> Il est décoré de pilastres en bois sculpté, réalisés par Guibert. Des panneaux, dorés à la feuille d'or, supportent sur plus de trois mètres, de fines sculptures d'une valeur artistique remarquable.
Le Salon du Roi
Il est décoré de pilastres en bois sculpté, réalisés par Guibert. Des panneaux, dorés à la feuille d'or, supportent sur plus de trois mètres, de fines sculptures d'une valeur artistique remarquable.
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<center>Le Salon du Roi</center> Un grand tapis de la Savonnerie orne le salon.
Le Salon du Roi
Un grand tapis de la Savonnerie orne le salon.
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<center>Le Salon du Roi</center> Comme il était d'usage, le baromètre et l'horloge, d'époque Louis XV, sont accrochés devant les miroirs qui surplombent les cheminées.
Le Salon du Roi
Comme il était d'usage, le baromètre et l'horloge, d'époque Louis XV, sont accrochés devant les miroirs qui surplombent les cheminées.
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<center>Le Salon du Roi</center>
Le Salon du Roi
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<center>Le Salon du Roi</center> Horloge de E.F. Dubois, Paris, 1784
Le Salon du Roi
Horloge de E.F. Dubois, Paris, 1784
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<center>Le Salon du Roi</center> Baromètre par Cicery, faiseur de Barône pour la famille royale.
Le Salon du Roi
Baromètre par Cicery, faiseur de Barône pour la famille royale.
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<center>Le Salon du Roi</center> Baromètre par Cicery, faiseur de Barône pour la famille royale.
Le Salon du Roi
Baromètre par Cicery, faiseur de Barône pour la famille royale.
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<center>Le Salon du Roi</center> Buste de Madame du Barry.  Augustin Pajou (1730 – 1809).
Le Salon du Roi
Buste de Madame du Barry. Augustin Pajou (1730 – 1809).
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<center>Le Salon du Roi</center> Buste de Madame du Barry.  Augustin Pajou (1730 – 1809).
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Buste de Madame du Barry. Augustin Pajou (1730 – 1809).
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<center>Le Salon du Roi</center> La serrurerie et les fers forgés sont dus à Gouthière et Deumier.
Le Salon du Roi
La serrurerie et les fers forgés sont dus à Gouthière et Deumier.
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<center>Le Salon du Roi</center> Le ciseleur, Jacques Gouthière, est également l'auteur des bronzes qui ornent les serrures des salons ; souples entrelacs de lauriers, de myrtes et de roses, ces dessins rares sont d'une exécution parfaite ; le grand ornementiste ne fut jamais payé pour son travail, et ce fut la Convention qui indemnisa les héritiers.
Le Salon du Roi
Le ciseleur, Jacques Gouthière, est également l'auteur des bronzes qui ornent les serrures des salons ; souples entrelacs de lauriers, de myrtes et de roses, ces dessins rares sont d'une exécution parfaite ; le grand ornementiste ne fut jamais payé pour son travail, et ce fut la Convention qui indemnisa les héritiers.
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<center>Le Salon du Roi</center>
Le Salon du Roi
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<center>Le salon Ledoux</center> A droite, le salon « en cul de four », actuel salon Ledoux, dont le décor de Restout et Drouais a été soigneusement reconstitué, ouvre sur le parc.
Le salon Ledoux
A droite, le salon « en cul de four », actuel salon Ledoux, dont le décor de Restout et Drouais a été soigneusement reconstitué, ouvre sur le parc.
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<center>Le salon Ledoux</center>
Le salon Ledoux
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<center>Le salon Ledoux</center> Une copie d'une peinture de Calais « Claude Nicolas Ledoux et sa fille » représente le grand architecte dessinant des plans.
Le salon Ledoux
Une copie d'une peinture de Calais « Claude Nicolas Ledoux et sa fille » représente le grand architecte dessinant des plans.
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<center>Le salon Fragonard</center> Pour décorer le salon de gauche, le salon ovale, actuel salon Fragonard, la Comtesse du Barry avait commandé à cet artiste des panneaux décoratifs aux titres évocateurs :
Le salon Fragonard
Pour décorer le salon de gauche, le salon ovale, actuel salon Fragonard, la Comtesse du Barry avait commandé à cet artiste des panneaux décoratifs aux titres évocateurs :
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<center>Le salon Fragonard</center> La surprise ou La rencontre
Le salon Fragonard
La surprise ou La rencontre
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<center>Le salon Fragonard</center> L'Amant couronné
Le salon Fragonard
L'Amant couronné
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<center>Le salon Fragonard</center> La Poursuite
Le salon Fragonard
La Poursuite
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<center>Le salon Fragonard</center> La Déclaration d'amour. Ces toiles, jamais mises en place, furent remplacées par des œuvres de Vien, considéré plus moderne, dans le style néo-grec mis à la mode par Madame du Barry. Ce salon est aujourd'hui orné de copies toutefois plus petites que les originaux exposés à la Frick Collection à New-York.
Le salon Fragonard
La Déclaration d'amour. Ces toiles, jamais mises en place, furent remplacées par des œuvres de Vien, considéré plus moderne, dans le style néo-grec mis à la mode par Madame du Barry. Ce salon est aujourd'hui orné de copies toutefois plus petites que les originaux exposés à la Frick Collection à New-York.
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<center>Le salon Fragonard</center> De délicates sculptures reprenant le thème des arts surplombent les toiles, elles ont été réalisées par Saïn. L'architecture.
Le salon Fragonard
De délicates sculptures reprenant le thème des arts surplombent les toiles, elles ont été réalisées par Saïn. L'architecture.
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