Louveciennes, le Pavillon de Musique, le domaine de Marly, Marly-le-Roi
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Le salon Fragonard
La Comtesse agrémenta le Pavillon de nombreuses œuvres d'art (tableaux et statues) et en fit, par sa décoration néo-grecque, un véritable temple de l'Amour ; ce fut l'éclosion du « style du Barry », précurseur du style Louis XVI, avec des lignes sobres et des meubles décorés de plaques de porcelaine de Sèvres ornées de bouquets de fleurs multicolores : un moment de perfection de l'art français.
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Le salon Fragonard
Le ciseleur, Jacques Gouthière, est également l'auteur des bronzes qui ornent les serrures des salons ; souples entrelacs de lauriers, de myrtes et de roses, ces dessins rares sont d'une exécution parfaite ; le grand ornementiste ne fut jamais payé pour son travail, et ce fut la Convention qui indemnisa les héritiers.
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Le Pavillon de Musique
Gravure représentant un banquet dans le salon de musique.
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Le Pavillon de Musique
Portrait de Zamor, le page de la comtesse, qui plus tard la trahira en faisant une déposition contre elle en 1793.
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Vue de la Seine.
Dans la verdure, à gauche, le Pavillon de Musique, au centre le château de Madame du Barry ou Pavillon des eaux.
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Le domaine de Marly
Au premier plan, la conduite amenant l'eau de la Seine sur le plateau de Louveciennes.
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Le domaine de Marly
A gauche, arrivée de l'aqueduc et l'entrée du château de Marly. Louis XIV (1638-1715), lassé de la Cour, décide d’édifier un nouveau palais dans les années 1670. Son choix se porte sur le vallon de Marly, humide mais giboyeux. L’aménagement du site commence en 1679. En 1684, la plus grande partie des travaux est achevée. Le roi s’y rend pour la première fois le 23 juillet 1684. En 1686 a lieu le premier « Marly », terme désignant un séjour au château, en compagnie du roi et de quelques privilégiés. L’originalité de ce château réside dans son architecture éclatée installée dans un écrin de verdure. Ce « château-jardin » émane des différentes propositions de ses concepteurs : Louis XIV, le peintre Charles Le Brun puis celle de l’architecte Jules Hardouin-Mansart, dont la participation est effective à partir de 1681. Venir à Marly, c'est côtoyer le roi pendant quelques jours en cercle restreint, dans son intimité et prendre beaucoup de plaisir dans un lieu où l'étiquette est assouplie. Chasse, promenades, balades dans les gondoles du Grand Miroir, jeux dans les jardins (escarpolette, ramasse, mail...) contribuent à divertir les invités. Dans le pavillon royal, bals, concerts, jeux de cartes, loteries, parties de billards animent les journées. L'invitation aux « Marlys » devient l'une des faveurs royales les plus recherchées et participer à un « Marly » est un privilège. Il faut pour cela solliciter le Roi, d'où la célèbre expression de Saint-Simon « Sire, Marly... ». Cette grâce n'est accordée qu'à peu d'élus, 60 à 100 personnes par séjour. Certains membres de la Cour sont ainsi de tous les voyages quand d'autres ne viennent qu'une fois et certains jamais. Le nom des heureux élus d'un séjour figure sur une liste, diffusée peu avant le départ, longuement commentée par la Cour. Les 12 pavillons des invités se déploient de part et d’autre du bassin du Grand Miroir. L’un d’entre d’eux est aménagé, en 1688, en pavillon des bains. Deux autres pavillons accueillent, dès 1703, les globes de Coronelli.
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Le domaine de Marly
Maquette du pavillon royal de Marly en 1715. Les angles du pavillon sont occupés par 4 appartements : ceux du Roi, de Madame de Maintenon, de Monsieur, frère du Roi, et de Madame, son épouse.
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Le domaine de Marly
Allée Royale descendant vers le château. La Place et les Corps de Gardes d'en haut. La grille royale constituait l’accès principal du domaine de Marly, en venant de Versailles. Les deux vases qui en décorent toujours les piliers, ainsi que le petit pavillon situé à sa droite sont les seuls vestiges de l’état originel. Deux corps de garde en arc de cercle, décorés d'arcades, encadraient la place adjacente. Ils étaient prolongés, le long des allées latérales, par les écuries. Des éléments de ces constructions ont été partiellement remontés au XXe siècle et les arcades figurées par des plantations d'ifs. En contrebas de l’allée pavée, une seconde place fermée permettait aux voitures de faire demi-tour devant une grille dorée qui marquait l'accès du château lui-même.
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Le domaine de Marly
Les quatre copies de statues du parc royal présentées ici sont, de droite à gauche : - Le Faune au chevreau de Pierre Lepautre (1659-1744), exécuté en 1685 à Rome d'après une sculpture antique. On le trouve en 1695 dans un « Appartement vert » à l’est du château puis, en 1707, dans le « Bosquet du Couchant », à l'ouest. - La Compagne de Diane de René Frémin (1672-1744) livrée en 1717. Elle appartient à un ensemble de nymphes chasseresses commandées entre 1697 et 1715 aux meilleurs artistes de l'époque à la suite de la Diane d'Anselme Flamen ( 1647-1717) placée en 1694 au milieu d'un bassin dans le « Bosquet du Couchant ».Toutes ces statues son inspirées de la Diane à la biche, une sculpture romaine présentée sous Louis XIV dans la grande galerie de Versailles.
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- La Compagne de Diane de Simon Mazière (l649-1720) livrée en 1714 est aux Tuileries dès 1722. - La Vénus callipyge de François Barois (1656-1720), exécutée à Rome d'après la célèbre Vénus grecque de la collection Farnèse - - aujourd’hui au musée archéologique de Naples. Elle est en 1695 dans les « Appartements verts du côté du Couchant », puis pudiquement vêtue d'un voile par Jean Thierry avant d’être placée en 1707 dans le « Bosquet au Temps » nouvellement créé.
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Le domaine de Marly
La Compagne de Diane de René Frémin (1672-1744) livrée en 1717. Elle appartient à un ensemble de nymphes chasseresses commandées entre 1697 et 1715 aux meilleurs artistes de l'époque à la suite de la Diane d'Anselme Flamen ( 1647-1717) placée en 1694 au milieu d'un bassin dans le « Bosquet du Couchant ».Toutes ces statues son inspirées de la Diane à la biche, une sculpture romaine présentée sous Louis XIV dans la grande galerie de Versailles.
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Le domaine de Marly
Marie-Adélaïde de Savoie, duchesse de Bourgogne (1685 – 1712). D'après Jean-Baptiste Santerre. Copie de l'œuvre originale datée de 1709.
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Le domaine de Marly
Françoise d'Aubigné, marquise de Maintenon (1635 – 1719) d'après Pierre Mignard. Réplique de l'œuvre originale peinte en 1694 pour la maison royale de Saint-Cyr.
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Le domaine de Marly
Départ de chasse à Marly. Attribué à Pierre-Denis Martin, dit Martin le jeune (1663 – 1742).
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Le printemps ou Zéphyr et Flore. Antoine Coypel. 1699. L'iconographie choisie représentée par Zéphyr, dieu du vent d'Ouest, et par Fflore, déesse des fleurs, est une constante de l'époque et un thème de prédilection chez Coypel. La position en déséquilibre de Flore suggère que Zéphyr, saisissant son bras par deux doigts de la main, l'enlève dans les airs. A l'arrière-plan à droite, on croit deviner une tête de satyre ou de bélier peut-être.
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Le domaine de Marly
L'hiver. Jean Jouvenet. 1699. Au centre, le vent Borée se chauffe devant un brasero. En haut et à gauche, deux génies boréaux soufflent un air gelé. En haut de la composition, la figure ailée qui verse la jarre d'eau symbolise le signe du Verseau, dont la constellation est visible au solstice d'hiver.
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Le domaine de Marly
L'Eté. François Stiemart (1680 – 1740). D'après Louis de Boullogne (1654 – 1733). Cette œuvre décorait un appartement du dauphin au rez-de-chaussée du pavillon. L'œuvre originale intitulée l'Etét a été peinte pour Versailles en 1680 ; elle est aujourd'hui perdue.
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L'automne. François Stiemart (1680 – 1740). D'après Louis de Boullogne (1654 – 1733). Cette œuvre décorait un appartement du dauphin au rez-de-chaussée du pavillon. L'œuvre originale intitulée l'Etét a été peinte pour Versailles en 1680 ; elle est aujourd'hui perdue.
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Le domaine de Marly
Amour au casque et à l'épée. Florentin Damoiselet (né en 1644) et Claude Huilliot (1632 – 1702). En 1682 – 1683, Florentin Damoiselet et Claude Huilliot livrent 58 dessus de portes pour les appartements hauts du pavillon royal, où séjournent les membres de la famille royale. Ces tableaux qui représentent des putti entourés de fleurs, restent en place durant tout l'ancien régime. Les enfants sont peints dans des positions et des attributs toujours variés, d'instruments de musique, de ciels, vases et tapis.
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Le domaine de Marly
L'apothéose d'Enéet. François Boucher (1703 – 1770). Ce tableau a été commandé par Louis XV et a décoré sa chambre. L'oeuvre a pour pendant Vénus et Vulcain conservé au musée du Louvre
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Le domaine de Marly
Buste de Madame du Barry. Manufacture Samson et Cie. D'après Augustin Pajou (1730 – 1809). Porcelaine. En 1772, Madame du Barry commanda à son sculpteur favori, Augustin Pajou, son portrait en buste. L'œuvre en marbre est présentée au salon de 1773 et la comtesses l'expose par la suite dans sa résidence de Louveciennes. La copie en porcelaine de l'œuvre de Pajou manifeste le succès de l'image qu'il laissa de la favorite de Louis XV.
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Cheval de Marly. D'après Guillaume Coustou (1777 – 1746). Réduction moderne en bronze. En 1745, Guillaume Coustou livre à Marly deux groupes sculptés monumentaux, Les Chevaux de Marly. Ils sont placés en surplomb de l'Abreuvoir en remplacement d'un premier ensemble, Mercure et La Renommée d'Antoine Coysevox qui avait été installé en 1702 et déplacé aux Tuileries sous la régence, laissant l'Abreuvoir sans couronnement.
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Le domaine de Marly
En 1713, quatre bassins tapissés de faïence sont ornés de gracieuses sculptures, les Coureurs. Daphné poursuivie par Apollon (1715). Guillaume Coustou. Placée au centre de l'un des bassins des carpes. Nicolas Coustou réalisa Apollon en 1714 pour accompagner Daphné, œuvre de son frère Guillaume.
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En 1713, quatre bassins tapissés de faïence sont ornés de gracieuses sculptures, les Coureurs. Daphné poursuivie par Apollon (1715). Guillaume Coustou. Placée au centre de l'un des bassins des carpes
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En 1713, quatre bassins tapissés de faïence sont ornés de gracieuses sculptures, les Coureurs. Hippomène lançant des pommes d'or à Atalante. Placée au centre de l'un des bassins des carpes. Guillaume Coustou reçut la commande d'Hippomène en 1712 pour accompagner Atalante sculptée par Jean-Baptiste Le Pautre en 1704.
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En 1713, quatre bassins tapissés de faïence sont ornés de gracieuses sculptures, les Coureurs. Hippomène poursuivant Atalante (1712). Guillaume Coustou. Placée au centre de l'un des bassins des carpes
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Le domaine de Marly
Vue depuis le Pavillon du Roi. Le Tapis Vert descendant vers le bassin de la Cascade encadré par les statues de Neptune et Amphitrite au dessus, et en dessous, par les Chasseurs. Au premier plan, le rondeau du Grand Jet.
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Le domaine de Marly
Vue depuis le Pavillon du Roi. Le Grand Bassin. A gauche, bosquet du Levant, à droite celui du Couchant
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Emplacement d'un pavillon des invités. Les invités étaient logés dans 12 petits pavillons qui se faisaient face, de part et d'autre du grand axe du parc. Les six pavillons de chaque côté étaient reliés par un long berceau de treillage qui les isolait du reste du parc. De forme presque cuhique, ils mesuraient dix mètres et demi de large pour onze mètres de haut. Comme le château, leurs façades étaient peintes à fresque. Les deux premiers de chaque côté présentaient des allégories de l'Hiver et du Printemps ; les suivants, un décor à l'antique de sculptures et pilastres en trompe-l'oeil. A l'intérieur, on trouvait deux appartements identiques au rez-de-chaussée et à l'étage, comprenant une antichambre, une cnambre et une garde-robe. Des cheminées et des lambris aux murs adduraient un certain confort.
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Le Grand Bassin vu du bosquet du Couchant.
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Le Grand Bassin, derrière, le bosquet du Levant.
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Vue de la terrasse de l'Abreuvoir. Derrière les arbustes taillés, l' ancien bassin des Nappes.
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Ancien bassin des Nappes.
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Les Chevaux de Marly. En 1699, après la paix de Rysswick, le roi décida de compléter la statuaire du parc de Marly d’œuvres monumentales Au-dessus de l'Abreuvoir on plaça en 1702 deux groupes de Çoysevox, Mercure, messager des Dieux, et La Renommée, symbole de la gloire royale. Pégase, monté par Mercure, entouré des symboles de l'Architecture et de la Paix, piétine des trophées militaires, tandis que La Renommée soufflant dans une trompette signale au monde les victoires du Roi-Soleil. Cet ensemble fut retiré de Marly sous la Régence pour orner l'entrée du jardin des Tuileries, résidence du jeune Louis XV. Celui-ci commanda en 1739 au neveu de Coysevox, Guillaume Coustou, deux nouveaux groupes pour Marly.
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Délaissant les thèmes mythologiques illustrés jusque-là, ces Chevaux échappés arrêtés par des esclaves indiens mettent 1 accent sur la nature sauvage et le rendu du corps humain. L'impatience des chevaux cabrés, crinière hérissée, la tension des muscles des palefreniers qui tentent de les retenir, témoignent d'un réalisme nouveau qui fit leur célébrité dès leur installation en juillet 1745.
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La Convention décida de leur transport à Paris et les .installa, sur une idée du peintre David, en bas de l'avenue des Champs-Élysées. En 1984 et 1986, les quatre groupes de chevaux furent transférés dans la cour Marly du musée du -Louvre. Des moulages les ont remplacés autour de la Concorde à Paris et des
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Eglise saint Vigor
En 1688, la construction de son château à Marly étant achevée, Louis XIV ordonne à son architecte Jules Hardouin-Mansart, aidé de son beau-frère Robert de Cotte, d'édifier une nouvelle église financée sur ses deniers personnels. Ainsi fut créée la paroisse de Marly-le-Roi, regroupant ce qui jusque-là, s'appelait « Le Bourg » et « Le Chatel ». Dédiée aux saints Vigor et Etienne, elle a été consacrée le premier avril 1689. Saint-Vigor est la seule église rurale construite par Jules Hardouin-Mansart.
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Eglise saint Vigor
La nouvelle église, dont la façade est trapue, surmontée d’une croix à fleur de lys, avec un clocher haut de 42 mètres, est tournée vers le midi.
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A la fin du XIXe siècle, l'abbé Blanchon, alors curé de Marly, fit réaliser des vitraux, colorés par Champigneulle, Hirsch et Carot. Vitrail d'Emile Hirsch et Henry Carot.
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Eglise saint Vigor
Visite du roi Saint Louis à saint Thibault, seigneur de Marly, dont l'intercession, aurait, dit-on, assuré la descendance royale. ce vitrail de 1903, dû au Maître-verrier Hirsch, représente le saint offrant au roi Louis IX et à son épouse Marguerite de Provence une corbeille de onze lys, présage des onze enfants qu’ils auront. Vitrail d'Emile Hirsch et Henry Carot.
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Vitrail de Champigneulle.
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Vitrail de Champigneulle.
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Vitrail de Champigneulle.
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Eglise saint Vigor
Au transept gauche de l’église, l’autel est dédié à Saint-Thibaut.
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La chaire en chêne sculpté.
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En 1710, le maître-autel, en provenance de l'une des premières chapelles de Versailles, fut installé au fond du chevet.
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Eglise saint Vigor
Selon les rumeurs, Louis XIV aurait épousé Madame de Maintenon devant cet autel. Sous une marche du chœur se trouvent les entrailles de Bontemps, premier valet de chambre du roi, gouverneur de Marly et de Versailles.
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A droite de l’autel, devant la sacristie, se trouve la chapelle du calvaire. A gauche, au-dessus de la porte de la sacristie, on peut voir la cloche nommée Ave Maria, datée de 1473, provenant du prieuré Saint-Etienne, qui fut donnée à l’église à la fin du 19ème siècle, par les propriétaires du Chenil, et sur laquelle est gravée un Saint-Michel terrassant un dragon.
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Le Christ en croix repose sur un support qui est le dossier du siège qu’occupait Louis XIV à l’église.
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Le château du Verduron
Ville de Marly-er-Roi
Victorien Sardou (1831 - 1908) fut l’un des plus grands dramaturges de la seconde moitié du XIXe siècle, élu à l'Académie française en 1877. Plusieurs des œuvres de Victorien Sardou, tantôt historiques, tantôt satiriques, telles que "Patrie" et "Madame Sans Gêne" furent jouées à l’Orangerie. Sept d' entre elles furent écrites pour Sarah Bernhardt. Conseiller municipal de 1865 à sa mort, il fut nommé maire de Marly pendant la difficile période de 1870. Bienfaiteur de la ville, il contribua à en restaurer le patrimoine, comme il sut être ambassadeur de la culture française à l'étranger.
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Le château du Verduron
Construite à partir de 1985, la propriété du Verduron, où Victorien Sardou s’installa en 1863, avait appartenu à Louis Blouin, premier valet de chambre de Louis XIV.
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La grille de fer forgé, inspirée du domaine de Versailles, fut réalisée en 1873 par Poupart, artisan local.
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Allée de sphinx réalisés par l'archéologue Mlariette et provenant du pavillon égyptien de l'Exposition universelle de 1867.
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