Versailles

Le Palais, les Trianons et le Hameau de la Reine.

<center>La grille d'entrée. </center>Le château est situé face à la ville, à la convergence du trident formé par l'avenue de Saint-Cloud, l'avenue de Paris et l'avenue de Sceaux. A gauche, les Grandes Ecuries, à droite les Petites Ecuries.
La grille d'entrée.
Le château est situé face à la ville, à la convergence du trident formé par l'avenue de Saint-Cloud, l'avenue de Paris et l'avenue de Sceaux. A gauche, les Grandes Ecuries, à droite les Petites Ecuries.
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<center>Versailles.</center> Les Grandes Ecuries pour les chevaux de selle et, où est installée aujourd'hui, l'Académie équestre de Bartabas. Les Petites Ecuries se trouvent au sud, pour les chevaux d’attelage. Les deux par sont de Jules Hardouin-Mansart.
Versailles.
Les Grandes Ecuries pour les chevaux de selle et, où est installée aujourd'hui, l'Académie équestre de Bartabas. Les Petites Ecuries se trouvent au sud, pour les chevaux d’attelage. Les deux par sont de Jules Hardouin-Mansart.
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<center> La place d'Armes</center> La grille d'entrée.
La place d'Armes
La grille d'entrée.
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<center> La place d'Armes</center>Les deux groupes des statues de la première grille représentent la victoire de la France sur les puissances ennemies. La Victoire sur l'Espagne. Auteur : François Girardon. Ronde-bosse en pierre de Saint-Leu. Allégorie de la Victoire sous les traits d'une figure féminine ailée et couronnée de laurier, vêtue d'une robe ceinturée à la taille et d'une draperie ; assise sur un prisonnier, elle brandit une couronne de laurier. Un lion, symbole de l'Espagne, est couché à ses pieds, au milieu d'un monceau d'armes (carquois, faisceau de lances, casque) ; à sa gauche, un amour tient des palmes et des branches de laurier.
La place d'Armes
Les deux groupes des statues de la première grille représentent la victoire de la France sur les puissances ennemies. La Victoire sur l'Espagne. Auteur : François Girardon. Ronde-bosse en pierre de Saint-Leu. Allégorie de la Victoire sous les traits d'une figure féminine ailée et couronnée de laurier, vêtue d'une robe ceinturée à la taille et d'une draperie ; assise sur un prisonnier, elle brandit une couronne de laurier. Un lion, symbole de l'Espagne, est couché à ses pieds, au milieu d'un monceau d'armes (carquois, faisceau de lances, casque) ; à sa gauche, un amour tient des palmes et des branches de laurier.
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<center> La place d'Armes</center>Les deux groupes des statues de la première grille représentent la victoire de la France sur les puissances ennemies. La Victoire sur l'Empire. Auteurs : Gaspard Marsy et Anselme Flamen (?). Ronde-bosse en pierre de Saint-Leu. Allégorie de la Victoire sous les traits d'une figure féminine, ailée, couronnée de laurier, vêtue d'une robe ceinturée à la taille et d'un manteau retenu sur l'épaule par une fibule ronde ; appuyée sur le dos d'un soldat vaincu, elle écrase un aigle, symbole de l'Empire, et brandit une couronne de laurier. Elle est assise sur un monceau d'armes composés de carquois, bouclier, casque et faisceau et sur une dépouille de lion ; à sa droite, un amour lui tend des palmes.
La place d'Armes
Les deux groupes des statues de la première grille représentent la victoire de la France sur les puissances ennemies. La Victoire sur l'Empire. Auteurs : Gaspard Marsy et Anselme Flamen (?). Ronde-bosse en pierre de Saint-Leu. Allégorie de la Victoire sous les traits d'une figure féminine, ailée, couronnée de laurier, vêtue d'une robe ceinturée à la taille et d'un manteau retenu sur l'épaule par une fibule ronde ; appuyée sur le dos d'un soldat vaincu, elle écrase un aigle, symbole de l'Empire, et brandit une couronne de laurier. Elle est assise sur un monceau d'armes composés de carquois, bouclier, casque et faisceau et sur une dépouille de lion ; à sa droite, un amour lui tend des palmes.
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<center> La place d'Armes</center> De gauche à droite, l'aile de Ministres au sud, le pavillon Dufour à l'extrémité de la vieille aile, la cour royale, suivie de la cour de marbre, l'aile Gabriel, la chapelle, l'aile des ministres nord
La place d'Armes
De gauche à droite, l'aile de Ministres au sud, le pavillon Dufour à l'extrémité de la vieille aile, la cour royale, suivie de la cour de marbre, l'aile Gabriel, la chapelle, l'aile des ministres nord
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<center> La place d'Armes</center> La grille sépare la place d'Armes de la cour royale.
La place d'Armes
La grille sépare la place d'Armes de la cour royale.
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<center> La place d'Armes</center>L'aile de Ministres au sud, le paviilon Dufour à l'extrémité de la vieille aile.
La place d'Armes
L'aile de Ministres au sud, le paviilon Dufour à l'extrémité de la vieille aile.
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<center> La place d'Armes</center>L'aile Gabriel, la chapelle, l'aile des ministres nord  TOUTES LES GLOIRES DE LA FRANCE, sur le fronton de l'aile Gabriel. Le relief qui surmonte l'inscription, intitulé La France et la Religion soutenant les armes de la France, est l’œuvre du sculpteur Bernard Lange, l'aile de Ministres au sud, le paviilon Dufour, datant du XIX . Alexandre Dufour se verra confier par Louis XVIII le soin de construire ce pavillon suivant les projets esquissés par Napoléon Ier.  Son architecture reprend celle de l'aile Gabriel, construite sous Louis XV par Ange-Jacques Gabriel.
La place d'Armes
L'aile Gabriel, la chapelle, l'aile des ministres nord TOUTES LES GLOIRES DE LA FRANCE, sur le fronton de l'aile Gabriel. Le relief qui surmonte l'inscription, intitulé La France et la Religion soutenant les armes de la France, est l’œuvre du sculpteur Bernard Lange, l'aile de Ministres au sud, le paviilon Dufour, datant du XIX . Alexandre Dufour se verra confier par Louis XVIII le soin de construire ce pavillon suivant les projets esquissés par Napoléon Ier. Son architecture reprend celle de l'aile Gabriel, construite sous Louis XV par Ange-Jacques Gabriel.
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<center> La cour Royale.</center>Le paviilon Dufour à l'extrémité de la vieille aile. Colonnes avec des chapiteaux corinthiens, exécution par Boichard et Thierry en 1826. L’appareil en brique et les pilastres remontent à Louis XIII.
La cour Royale.
Le paviilon Dufour à l'extrémité de la vieille aile. Colonnes avec des chapiteaux corinthiens, exécution par Boichard et Thierry en 1826. L’appareil en brique et les pilastres remontent à Louis XIII.
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<center> La cour de Marbre.</center> Des figures, vases et trophées en pierre hérissent les balustrades, des bustes d’empereurs romains garnissent les entrefenêtres. La partie figurative poursuit le discours amorcé dès l’Avant-cour sur les thèmes de la guerre et de la paix. Ce sont, assises sur la balustrade, dix-huit figures féminines, allégories des vertus monarchiques qui expliquent les succès et justifient le repos du souverain victorieux figuré au couronnement de l’avant-corps central sous les traits de Mars et d’Hercule. Trophées d'armes, guirlandes de chêne et rosaces ornent les grandes lucarnes tandis que les petites sont enrichies de masques, guirlandes de laurier et enroulements.
La cour de Marbre.
Des figures, vases et trophées en pierre hérissent les balustrades, des bustes d’empereurs romains garnissent les entrefenêtres. La partie figurative poursuit le discours amorcé dès l’Avant-cour sur les thèmes de la guerre et de la paix. Ce sont, assises sur la balustrade, dix-huit figures féminines, allégories des vertus monarchiques qui expliquent les succès et justifient le repos du souverain victorieux figuré au couronnement de l’avant-corps central sous les traits de Mars et d’Hercule. Trophées d'armes, guirlandes de chêne et rosaces ornent les grandes lucarnes tandis que les petites sont enrichies de masques, guirlandes de laurier et enroulements.
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<center> La cour de Marbre.</center> A droite, la Générosité, par Pierre Ier Legros. Figure féminine assise, casquée, vêtue d'une robe et d'un manteau tenu par une fibule ronde sur la poitrine ; la Générosité est adossée à un lion couché, symbole de cette vertu. De la main droite, elle tient une tige fleurie ; de la main gauche, une corne d'abondance remplie de richesses, pièces et bijoux ; les pieds sont posés sur un casque à chimère et sur une corne d'abondance.
La cour de Marbre.
A droite, la Générosité, par Pierre Ier Legros. Figure féminine assise, casquée, vêtue d'une robe et d'un manteau tenu par une fibule ronde sur la poitrine ; la Générosité est adossée à un lion couché, symbole de cette vertu. De la main droite, elle tient une tige fleurie ; de la main gauche, une corne d'abondance remplie de richesses, pièces et bijoux ; les pieds sont posés sur un casque à chimère et sur une corne d'abondance.
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<center> La cour de Marbre.</center>La Force d'Antoine Coysevox. Allégorie de la Force sous les traits d'une figure féminine assise, coiffée d'une dépouille de lion rappelant les travaux d'Hercule ; elle est vêtue d'une tunique, d'une cuirasse et d'un manteau ; sa main droite, appuyée sur la balustrade, tenait autrefois un rameau de chêne ; sa main gauche tient la base d'une colonne, symbole de la Force ; ses pieds reposent sur le fût d'une autre colonne.
La cour de Marbre.
La Force d'Antoine Coysevox. Allégorie de la Force sous les traits d'une figure féminine assise, coiffée d'une dépouille de lion rappelant les travaux d'Hercule ; elle est vêtue d'une tunique, d'une cuirasse et d'un manteau ; sa main droite, appuyée sur la balustrade, tenait autrefois un rameau de chêne ; sa main gauche tient la base d'une colonne, symbole de la Force ; ses pieds reposent sur le fût d'une autre colonne.
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<center> La cour de Marbre.</center>A gauche, Allégorie de la Justice, d'Antoine Coysevox, sous les traits d'une figure féminine assise, vêtue d'une tunique, brandissant de la main gauche un poignard ; de la main droite, elle tient une balance ; ses pieds reposent sur une conque d'où sortent des chaînes.   Ronde-bosse en pierre de Tonnerre.
La cour de Marbre.
A gauche, Allégorie de la Justice, d'Antoine Coysevox, sous les traits d'une figure féminine assise, vêtue d'une tunique, brandissant de la main gauche un poignard ; de la main droite, elle tient une balance ; ses pieds reposent sur une conque d'où sortent des chaînes. Ronde-bosse en pierre de Tonnerre.
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<center> La cour de Marbre.</center>La Magnificence de Gaspard Marsy et Anselme Flamen. Allégorie de la Magnificence sous les traits d'une figure féminine assise, vêtue d'une robe et d'un manteau drapé, renversant la corne d'abondance qu'elle tient dans une main ; elle distribue de l'autre des pièces, des chaînes et des médailles ; ses pieds sont posés sur un casque empanaché.
La cour de Marbre.
La Magnificence de Gaspard Marsy et Anselme Flamen. Allégorie de la Magnificence sous les traits d'une figure féminine assise, vêtue d'une robe et d'un manteau drapé, renversant la corne d'abondance qu'elle tient dans une main ; elle distribue de l'autre des pièces, des chaînes et des médailles ; ses pieds sont posés sur un casque empanaché.
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<center>La chapelle. </center> En élévation, on distingue quatre parties : d’abord, le rez-de-cour dont les croisées sont en arc surbaissé et que la première corniche sépare de l’étage de la tribune. Ce dernier est rythmé de pilastres, percé de hautes croisées en plein cintre et sommé d’un puissant entablement constitué de la grande corniche et d’une frise hérissée de gargouilles. Au-dessus se trouve l’étage d’attique, bordé d’une balustrade, également rythmé de pilastre , percé de croisées en plein cintre et couronné par un entablement. Enfin, le haut comble aigu. Vingt-huit statues représentent lles Apôtres, les Pères de l'Eglise, les Evangélistes et les Vertus. Au centre, Saint Luc et Saint Matthieu, à droite, Saint Marc et Saint Jean, de Corneille Van Clève.
La chapelle.
En élévation, on distingue quatre parties : d’abord, le rez-de-cour dont les croisées sont en arc surbaissé et que la première corniche sépare de l’étage de la tribune. Ce dernier est rythmé de pilastres, percé de hautes croisées en plein cintre et sommé d’un puissant entablement constitué de la grande corniche et d’une frise hérissée de gargouilles. Au-dessus se trouve l’étage d’attique, bordé d’une balustrade, également rythmé de pilastre , percé de croisées en plein cintre et couronné par un entablement. Enfin, le haut comble aigu. Vingt-huit statues représentent lles Apôtres, les Pères de l'Eglise, les Evangélistes et les Vertus. Au centre, Saint Luc et Saint Matthieu, à droite, Saint Marc et Saint Jean, de Corneille Van Clève.
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<center>La chapelle. </center> Au sommet, trois enfants autour d'une croix, de Guillaume Coustou et Pierre Lepautre. Trois anges, sous la figure d'enfants ailés, portés par des nuées, supportent une croix posée sur un globe. A gauche, Saint Grégoire le Grand,  représenté en pape, et Saint Ambroise, Père de l'Eglise latine (v. 340-397)  représenté comme archevêque de Milan, de Pierre Lepautre. A droite, Saint Luc de Corneille Van Clève. De ses deux mains, il déroule un parchemin, symbole de son Evangile. Quatre torchères sur les 28. Au-dessus de la fenêtre, un couple d'anges portant une tiare.
La chapelle.
Au sommet, trois enfants autour d'une croix, de Guillaume Coustou et Pierre Lepautre. Trois anges, sous la figure d'enfants ailés, portés par des nuées, supportent une croix posée sur un globe. A gauche, Saint Grégoire le Grand, représenté en pape, et Saint Ambroise, Père de l'Eglise latine (v. 340-397) représenté comme archevêque de Milan, de Pierre Lepautre. A droite, Saint Luc de Corneille Van Clève. De ses deux mains, il déroule un parchemin, symbole de son Evangile. Quatre torchères sur les 28. Au-dessus de la fenêtre, un couple d'anges portant une tiare.
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<center>La chapelle. </center> Saint Jacques le Majeur, de Philippe Magnier. Figure masculine, cheveux longs, barbe et moustaches ; l'apôtre saint Jacques le Majeur est vêtu d'une tunique et d'un manteau. Dans la main droite il tient un livre fermé, dans la gauche le bourdon de pèlerin. Saint André de Jean Théodon. Figure masculine, nu drapé, cheveux courts, barbe et moustaches ; l'apôtre saint André s'appuie sur une croix en sautoir. Couple d'anges portant des palmes et des couronnes.
La chapelle.
Saint Jacques le Majeur, de Philippe Magnier. Figure masculine, cheveux longs, barbe et moustaches ; l'apôtre saint Jacques le Majeur est vêtu d'une tunique et d'un manteau. Dans la main droite il tient un livre fermé, dans la gauche le bourdon de pèlerin. Saint André de Jean Théodon. Figure masculine, nu drapé, cheveux courts, barbe et moustaches ; l'apôtre saint André s'appuie sur une croix en sautoir. Couple d'anges portant des palmes et des couronnes.
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<center>La chapelle. </center> Prévu dès 1689 à cet emplacement, l’édifice actuel est la cinquième chapelle du château, et le dernier grand chantier du règne de Louis XIV à Versailles. Les travaux sont dirigés par J. Hardouin-Mansart jusqu’à sa mort en 1708, puis par son beau-frère et successeur comme Premier architecte, Robert de Cotte. C'est une chapelle palatine, sur deux niveaux, les courtisans étant au rez-de-chaussée,  tournant le dos à l'autel pour faire face au roi qui  occupait la place traditionnellement réservée à l'orgue, au premier étage, face à l'autel.. Elle fut  bénie en 1710. Chaque pilier s'orne d'un relief évoquant un épisode de la Passion, réalisé par François-Antoine Vassé en 1708.
La chapelle.
Prévu dès 1689 à cet emplacement, l’édifice actuel est la cinquième chapelle du château, et le dernier grand chantier du règne de Louis XIV à Versailles. Les travaux sont dirigés par J. Hardouin-Mansart jusqu’à sa mort en 1708, puis par son beau-frère et successeur comme Premier architecte, Robert de Cotte. C'est une chapelle palatine, sur deux niveaux, les courtisans étant au rez-de-chaussée, tournant le dos à l'autel pour faire face au roi qui occupait la place traditionnellement réservée à l'orgue, au premier étage, face à l'autel.. Elle fut bénie en 1710. Chaque pilier s'orne d'un relief évoquant un épisode de la Passion, réalisé par François-Antoine Vassé en 1708.
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<center>La chapelle. </center> Le pavement de marbre est entrepris en mars 1708 : trame orthonormée de bandes noires bordées de blanc, où prennent place des compartiments géométriques répartis symétriquement.
La chapelle.
Le pavement de marbre est entrepris en mars 1708 : trame orthonormée de bandes noires bordées de blanc, où prennent place des compartiments géométriques répartis symétriquement.
20
<center>La chapelle. </center> Le maître-autel occupe l'arcade du sanctuaire, entièrement occultée par la gloire du retable. L'ensemble est réalisé en bronze doré par Corneille Van Clève en 1709 et 1710. Le bas-relief de La Déploration du Christ mort, en bronze doré, sert d'antependium.
La chapelle.
Le maître-autel occupe l'arcade du sanctuaire, entièrement occultée par la gloire du retable. L'ensemble est réalisé en bronze doré par Corneille Van Clève en 1709 et 1710. Le bas-relief de La Déploration du Christ mort, en bronze doré, sert d'antependium.
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<center>La chapelle. </center> Ange du maître-autel.
La chapelle.
Ange du maître-autel.
22
<center>La chapelle. </center> Le buffet d’orgue occulte la fenêtre axiale. Conçu par Rudolph Garrels en 1710 et sculpté par Philippe Bertrand, s'orne d'un bas-relief représentant David jouant de la harpe.
La chapelle.
Le buffet d’orgue occulte la fenêtre axiale. Conçu par Rudolph Garrels en 1710 et sculpté par Philippe Bertrand, s'orne d'un bas-relief représentant David jouant de la harpe.
23
<center>La chapelle. </center> Vue de la tribune, place qu'occupait le roi. Elle est pourvue de balustres de bronze doré posés sur des plinthes et soutenant des mains courantes en marbre de Serravezza.
La chapelle.
Vue de la tribune, place qu'occupait le roi. Elle est pourvue de balustres de bronze doré posés sur des plinthes et soutenant des mains courantes en marbre de Serravezza.
24
<center>La chapelle. </center> La voûte célèbre la Rédemption, décor peint sur enduit par de La Fosse et Jouvenet.
La chapelle.
La voûte célèbre la Rédemption, décor peint sur enduit par de La Fosse et Jouvenet.
25
<center>La chapelle. </center> Le décor de la grande voûte est d’abord confié à Charles de la Fosse, choisi par Louis XIV. Mais après le décès de son protecteur Jules Hardouin-Mansart, le peintre initialement pressenti doit se limiter à la Résurrection, dans le cul-de-four de l’abside.
La chapelle.
Le décor de la grande voûte est d’abord confié à Charles de la Fosse, choisi par Louis XIV. Mais après le décès de son protecteur Jules Hardouin-Mansart, le peintre initialement pressenti doit se limiter à la Résurrection, dans le cul-de-four de l’abside.
26
<center>La chapelle. </center>. La partie centrale de la voûte est confiée à Antoine Coypel. Il réalise un édifice imaginaire, percé de trois ouvertures vers le ciel montrant au centre Dieu le Père dans Sa gloire et, de part et d'autre, des anges portant les instruments de la Passion.
La chapelle.
. La partie centrale de la voûte est confiée à Antoine Coypel. Il réalise un édifice imaginaire, percé de trois ouvertures vers le ciel montrant au centre Dieu le Père dans Sa gloire et, de part et d'autre, des anges portant les instruments de la Passion.
27
<center>La chapelle. </center> A l'extrémité, des anges portant la colonne où le Christ a été attaché. Dans les médaillons, en grisé, les 4 évangélistes. Au-dessus de la tribune du roi, Jean Jouvenet réalise La Pentecôte.
La chapelle.
A l'extrémité, des anges portant la colonne où le Christ a été attaché. Dans les médaillons, en grisé, les 4 évangélistes. Au-dessus de la tribune du roi, Jean Jouvenet réalise La Pentecôte.
28
<center>La chapelle. </center> Aux voûtes de la tribune sont représentées les apothéoses des douze apôtres.
La chapelle.
Aux voûtes de la tribune sont représentées les apothéoses des douze apôtres.
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<center>La chapelle. </center>
La chapelle.
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<center>La chapelle. </center>
La chapelle.
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<center>La chapelle. </center>
La chapelle.
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<center>La chapelle. </center> Les murs sont revêtus de pierre de liais, provenant essentiellement des carrières de Saint Leu d’Esserent.
La chapelle.
Les murs sont revêtus de pierre de liais, provenant essentiellement des carrières de Saint Leu d’Esserent.
33
<center>La chapelle. </center>Sainte Adélaïde recevant la bénédiction de saint Odilon. Lambert Sigisbert Adam. Bas-relief, pierre, 1708-1709. Relief, bronze, 1737-1742. Ancienne reine d'Italie, veuve de l'empereur germanique Othon Ier, sainte Adélaïde (931-999) passa quelques années en Bourgogne, sa terre natale, avant de repartir en Allemagne, appelé par l'empereur son fils. Au moment du départ, elle fait ses adieux à saint Odilon, abbé du monastère de Cluny depuis 994, dont elle reçoit la bénédiction.
La chapelle.
Sainte Adélaïde recevant la bénédiction de saint Odilon. Lambert Sigisbert Adam. Bas-relief, pierre, 1708-1709. Relief, bronze, 1737-1742. Ancienne reine d'Italie, veuve de l'empereur germanique Othon Ier, sainte Adélaïde (931-999) passa quelques années en Bourgogne, sa terre natale, avant de repartir en Allemagne, appelé par l'empereur son fils. Au moment du départ, elle fait ses adieux à saint Odilon, abbé du monastère de Cluny depuis 994, dont elle reçoit la bénédiction.
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<center>La chapelle. </center>
La chapelle.
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<center>La chapelle. </center>Tableau : Saint-Louis soignant les blessés après la bataille de la Mansourah. 1708-1709. Jean Jouvenet. Précédant de peu la capitulation de Saint-Louis face aux troupes égyptiennes, la bataille de la Mansourah (1250) marque le tournant de la septième croisade.
Relief : Saint-Louis servant les pauvres à table. Bronze, 1737-1747 Sébastien Antoine et Paul Ambroise Slodtz.
La chapelle.
Tableau : Saint-Louis soignant les blessés après la bataille de la Mansourah. 1708-1709. Jean Jouvenet. Précédant de peu la capitulation de Saint-Louis face aux troupes égyptiennes, la bataille de la Mansourah (1250) marque le tournant de la septième croisade. Relief : Saint-Louis servant les pauvres à table. Bronze, 1737-1747 Sébastien Antoine et Paul Ambroise Slodtz.
36
<center>Le salon d'Hercule. </center> Le salon d'Hercule est un salon donnant accès au Grand Appartement du Roi. Plafond par François Lemoyne entre 1733 et 1736 : l’apothéose d’Hercule, accueilli par Jupiter qui lui destine Hébé.
Le salon d'Hercule.
Le salon d'Hercule est un salon donnant accès au Grand Appartement du Roi. Plafond par François Lemoyne entre 1733 et 1736 : l’apothéose d’Hercule, accueilli par Jupiter qui lui destine Hébé.
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<center>Le salon d'Hercule. </center> Plafond par François Lemoyne entre 1733 et 1736 : l’apothéose d’Hercule, accueilli par Jupiter qui lui destine Hébé.
Le salon d'Hercule.
Plafond par François Lemoyne entre 1733 et 1736 : l’apothéose d’Hercule, accueilli par Jupiter qui lui destine Hébé.
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<center>Le salon d'Hercule. </center> Plafond par François Lemoyne entre 1733 et 1736 : l’apothéose d’Hercule, accueilli par Jupiter qui lui destine Hébé. Dans les angles, allégories traitées en trompe l’œil qui représentent les principales qualités d’Hercule.
Le salon d'Hercule.
Plafond par François Lemoyne entre 1733 et 1736 : l’apothéose d’Hercule, accueilli par Jupiter qui lui destine Hébé. Dans les angles, allégories traitées en trompe l’œil qui représentent les principales qualités d’Hercule.
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<center>Le salon d'Hercule. </center> Plafond par François Lemoyne entre 1733 et 1736 : l’apothéose d’Hercule, accueilli par Jupiter qui lui destine Hébé. Dans les angles, allégories traitées en trompe l’œil qui représentent les principales qualités d’Hercule.
Le salon d'Hercule.
Plafond par François Lemoyne entre 1733 et 1736 : l’apothéose d’Hercule, accueilli par Jupiter qui lui destine Hébé. Dans les angles, allégories traitées en trompe l’œil qui représentent les principales qualités d’Hercule.
40
<center>Le salon d'Hercule. </center> Le Repas chez Simon le pharisien, de Véronèse. Cette peinture à l'huile à thème religieux est datée de 1576. Le cadre fut sculpté par Jacques Verbeckt.
Le salon d'Hercule.
Le Repas chez Simon le pharisien, de Véronèse. Cette peinture à l'huile à thème religieux est datée de 1576. Le cadre fut sculpté par Jacques Verbeckt.
41
<center>Le salon de l'Abondance. </center>Accessible depuis le salon d’Hercule, il ouvre l'enfilade des salons du Grand Appartement du Roi. A gauche, Louis de France, dit le Grand Dauphin. A droite, Louis de Bourbon, duc de Bourgogne. Par Hyacinthe Rigaud. Au-dessus de la porte donnant vers l'ancien cabinet des Raretés figure un camaïeu d'or sur faux marbre représentant une figure allégorique de la Magnanimité, traditionnellement attribuée à Claude Audran III. À la base du plafond court une frise en stuc composée de trente-deux métopes séparées par des consoles. Bustes en bronze d'empereurs romains.
Le salon de l'Abondance.
Accessible depuis le salon d’Hercule, il ouvre l'enfilade des salons du Grand Appartement du Roi. A gauche, Louis de France, dit le Grand Dauphin. A droite, Louis de Bourbon, duc de Bourgogne. Par Hyacinthe Rigaud. Au-dessus de la porte donnant vers l'ancien cabinet des Raretés figure un camaïeu d'or sur faux marbre représentant une figure allégorique de la Magnanimité, traditionnellement attribuée à Claude Audran III. À la base du plafond court une frise en stuc composée de trente-deux métopes séparées par des consoles. Bustes en bronze d'empereurs romains.
42
<center>Le salon de l'Abondance. </center> A gauche, Philippe V d'Espagne . Par Hyacinthe Rigaud. Un des quatre médailliers attribués à Boulle et restaurés par Montigny supportant une sculpture en bronze.
Le salon de l'Abondance.
A gauche, Philippe V d'Espagne . Par Hyacinthe Rigaud. Un des quatre médailliers attribués à Boulle et restaurés par Montigny supportant une sculpture en bronze.
43
<center>Le salon de l'Abondance. </center> L'iconographie des objets posés sur la balustrade est liée à la collection d'objets d'art de Louis XIV qui était conservée dans le cabinet voisin des Raretés. Certains des objets les plus précieux de la collection sont peints sur la balustrade, recouverte d'étoffes issues du garde-meuble royal. On reconnaît ainsi la nef en vermeil de Louis XIV au-dessus de la porte qui ouvrait sur le cabinet.
Le salon de l'Abondance.
L'iconographie des objets posés sur la balustrade est liée à la collection d'objets d'art de Louis XIV qui était conservée dans le cabinet voisin des Raretés. Certains des objets les plus précieux de la collection sont peints sur la balustrade, recouverte d'étoffes issues du garde-meuble royal. On reconnaît ainsi la nef en vermeil de Louis XIV au-dessus de la porte qui ouvrait sur le cabinet.
44
<center>Le salon de Vénus. </center> Créé par Mansart. Comme toutes les pièces suivantes, ce salon tire son nom d’une planète, thème lié au mythe solaire qui inspira tout le décor de Versailles dans les années 1670.
Le salon de Vénus.
Créé par Mansart. Comme toutes les pièces suivantes, ce salon tire son nom d’une planète, thème lié au mythe solaire qui inspira tout le décor de Versailles dans les années 1670.
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<center>Le salon de Vénus. </center> De toute l’enfilade, le salon de Vénus présente le décor le plus baroque. C’est le seul endroit où Le Brun a fait dialoguer architectures, sculptures et peintures, tantôt réelles et tantôt feintes.
Le salon de Vénus.
De toute l’enfilade, le salon de Vénus présente le décor le plus baroque. C’est le seul endroit où Le Brun a fait dialoguer architectures, sculptures et peintures, tantôt réelles et tantôt feintes.
46
<center>Le salon de Vénus. </center> Dans la niche centrale, au centre du mur sud, une statue de Louis XIV en empereur romain, due au sculpteur Jean Varin, installée à cet emplacement vers 1682. A gauche, une Vénus capitoline, à droite, un Sénateur romain.
Le salon de Vénus.
Dans la niche centrale, au centre du mur sud, une statue de Louis XIV en empereur romain, due au sculpteur Jean Varin, installée à cet emplacement vers 1682. A gauche, une Vénus capitoline, à droite, un Sénateur romain.
47
<center>Le salon de Vénus. </center> Consacré à Vénus, le plafond, dû à René-Antoine Houasse, s'organise autour d'une composition centrale : Vénus assujettissant à son empire les divinités et les puissances. Deux camaïeux entourent la composition, illustrant des enlèvements célèbres de la mythologie : Amphitrite enlevée par un dauphin (à gauche) et Europe enlevée par un taureau (à droite).
Le salon de Vénus.
Consacré à Vénus, le plafond, dû à René-Antoine Houasse, s'organise autour d'une composition centrale : Vénus assujettissant à son empire les divinités et les puissances. Deux camaïeux entourent la composition, illustrant des enlèvements célèbres de la mythologie : Amphitrite enlevée par un dauphin (à gauche) et Europe enlevée par un taureau (à droite).
48
<center>Le salon de Vénus. </center> A gauche, Auguste présidant aux Jeux du cirque, encadré par deux camaïeux illustrant l'enlèvement de Syrinx par Pan. A droite, Nabuchodonosor et Sémiramis faisant élever les jardins de Babylone, avec, à côté, le camaïeu représentant l'enlèvement de Coronis par Neptune. Dans l'écoinçon central, Antoine et Cléopâtre.
Le salon de Vénus.
A gauche, Auguste présidant aux Jeux du cirque, encadré par deux camaïeux illustrant l'enlèvement de Syrinx par Pan. A droite, Nabuchodonosor et Sémiramis faisant élever les jardins de Babylone, avec, à côté, le camaïeu représentant l'enlèvement de Coronis par Neptune. Dans l'écoinçon central, Antoine et Cléopâtre.
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<center>Le salon de Diane. </center> Tout comme le salon de Vénus, le salon de Diane servait de vestibule au Grand Appartement et, au temps de Louis XIV, les soirs d’appartement, de chambre du billard. Buste de Louis XIV par le Bernin (1665) en marbre blanc,  le panneau du fond sur lequel se détache le buste est en brocatelle de Tortosa, le piédestal est en marbre sarrancolin ilhet.  Buste antique de femme Romaine.
Le salon de Diane.
Tout comme le salon de Vénus, le salon de Diane servait de vestibule au Grand Appartement et, au temps de Louis XIV, les soirs d’appartement, de chambre du billard. Buste de Louis XIV par le Bernin (1665) en marbre blanc, le panneau du fond sur lequel se détache le buste est en brocatelle de Tortosa, le piédestal est en marbre sarrancolin ilhet. Buste antique de femme Romaine.
50
<center>Le salon de Diane. </center> Plafond : Diane sur son char, tenant son arc,  présidant à la chasse et à la navigation, accompagnée par les heures nocturnes et les heures fraiches du matin. Louis-Gabriel Blanchard. Dans les voussures :  Alexandre chassant le lion, Charles de La Fosse ; Cyrus chassant le sanglier, Claude Audran ; Jules César envoyant une colonie romaine à Carthage, Claude Audran ; Jason et les Argonautes, Charles de La Fosse.
Le salon de Diane.
Plafond : Diane sur son char, tenant son arc, présidant à la chasse et à la navigation, accompagnée par les heures nocturnes et les heures fraiches du matin. Louis-Gabriel Blanchard. Dans les voussures : Alexandre chassant le lion, Charles de La Fosse ; Cyrus chassant le sanglier, Claude Audran ; Jules César envoyant une colonie romaine à Carthage, Claude Audran ; Jason et les Argonautes, Charles de La Fosse.
51
<center>Le salon de Diane. </center> Jules César envoyant une colonie romaine à Carthage, Claude Audran.
Le salon de Diane.
Jules César envoyant une colonie romaine à Carthage, Claude Audran.
52
<center>Le salon de Diane. </center> ). Statue pédestre de Louis XIV terrassant ses adversaires.
Le salon de Diane.
). Statue pédestre de Louis XIV terrassant ses adversaires.
53
<center>Le salon de Mars. </center> Dessus de porte. Allégorie de la Prudence, de Vouet Simon, avec avec le serpent et un miroir porté par un putto. Peint probablement vers 1637-1638 pour la chambre d'Anne d'Autriche au château de Saint-Germain-en-Laye.
Le salon de Mars.
Dessus de porte. Allégorie de la Prudence, de Vouet Simon, avec avec le serpent et un miroir porté par un putto. Peint probablement vers 1637-1638 pour la chambre d'Anne d'Autriche au château de Saint-Germain-en-Laye.
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<center>Le salon de Mars. </center> La Famille de Darius aux pieds d’Alexandre, par Charles Le Brun. A gauche, dessus de porte. Allégorie de la Justice, de Vouet, avec la balance, le sceptre et la couronne (c'est la reine des Vertus).
Le salon de Mars.
La Famille de Darius aux pieds d’Alexandre, par Charles Le Brun. A gauche, dessus de porte. Allégorie de la Justice, de Vouet, avec la balance, le sceptre et la couronne (c'est la reine des Vertus).
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<center>Le salon de Mercure. </center> Antichambre de l’appartement du roi, plafond Mercure sur son char tiré par deux coqs, de Jean- Baptiste de Champaigne. Ce fut la chambre du nouveau roi d’Espagne Philippe V, petit-fils de Louis XIV, ancien duc d’Anjou. A gauche, Ptolémée II Philadelphe s'entretenant avec des savants juifs et se faisant expliquer la bible des Septante dans la bibliothèque d'Alexandrie. A droite, L'empereur Auguste recevant une ambassade d'Indiens lui offrant, entre autres, des tigres, bêtes encore inconnues des Romains. Dans l'écoinçon, la Justice.
Le salon de Mercure.
Antichambre de l’appartement du roi, plafond Mercure sur son char tiré par deux coqs, de Jean- Baptiste de Champaigne. Ce fut la chambre du nouveau roi d’Espagne Philippe V, petit-fils de Louis XIV, ancien duc d’Anjou. A gauche, Ptolémée II Philadelphe s'entretenant avec des savants juifs et se faisant expliquer la bible des Septante dans la bibliothèque d'Alexandrie. A droite, L'empereur Auguste recevant une ambassade d'Indiens lui offrant, entre autres, des tigres, bêtes encore inconnues des Romains. Dans l'écoinçon, la Justice.
56
<center>Le salon d'Apollon. </center> Le Salon d'Apollon est dédié au dieu grec, dieu du soleil, auquel le Roi Soleil s'identifiait. Commandé par Louis XIV, le plafond est une peinture de Charles de La Fosse qui représente Apollon sur son char traîné par quatre coursiers, accompagné par les figures de la France, la Magnanimité et la Magnificence et le Cortège des saisons figurées par Flore, Cérès, Bacchus et Saturne.
Le salon d'Apollon.
Le Salon d'Apollon est dédié au dieu grec, dieu du soleil, auquel le Roi Soleil s'identifiait. Commandé par Louis XIV, le plafond est une peinture de Charles de La Fosse qui représente Apollon sur son char traîné par quatre coursiers, accompagné par les figures de la France, la Magnanimité et la Magnificence et le Cortège des saisons figurées par Flore, Cérès, Bacchus et Saturne.
57
<center>Le salon d'Apollon. </center>  Les voussures illustrent la magnificence et la magnanimité du roi, au travers d’exemples tirés de l’Antiquité : à gauche, Coriolan levant le siège de Rome à la demande de sa mère, au centre, Vespasien faisant élever le Colisée à Rome, à droite, Auguste faisant bâtir le port de Misène. Les quatre continents sont représentés dans les quatre angles.
Le salon d'Apollon.
Les voussures illustrent la magnificence et la magnanimité du roi, au travers d’exemples tirés de l’Antiquité : à gauche, Coriolan levant le siège de Rome à la demande de sa mère, au centre, Vespasien faisant élever le Colisée à Rome, à droite, Auguste faisant bâtir le port de Misène. Les quatre continents sont représentés dans les quatre angles.
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<center>Le salon d'Apollon. </center> Vespasien faisant élever le Colisée à Rome,
Le salon d'Apollon.
Vespasien faisant élever le Colisée à Rome,
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<center>Le salon d'Apollon. </center> Une des girandoles sculptés par Babel en 1769.
Le salon d'Apollon.
Une des girandoles sculptés par Babel en 1769.
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<center>Le salon de la Guerre. </center>Le plafond, compartimenté, réalisé par Le Brun.  La France est peinte au centre de la coupole, brandissant le foudre en s’abritant derrière un bouclier orné du portrait de Louis XIV. Les éclairs qui partent de cette figure se propagent dans les voussures où elles effraient les allégories de l’Espagne, de l’Allemagne et de la Hollande. Tout autour sont peintes des Victoires évoquant les batailles de Sinzheim, du pont de Strasbourg, ainsi que la prise de Luxembourg et celle de Fribourg. Cette composition fait symétrie avec la peinture de la coupole du salon de la Paix où est représenté le sujet : La France donne la paix à l’Europe. Autour, L'Espagne défaite, L'Allemagne défaite, La Hollande défaite, Bellone, déesse des combats.
Le salon de la Guerre.
Le plafond, compartimenté, réalisé par Le Brun. La France est peinte au centre de la coupole, brandissant le foudre en s’abritant derrière un bouclier orné du portrait de Louis XIV. Les éclairs qui partent de cette figure se propagent dans les voussures où elles effraient les allégories de l’Espagne, de l’Allemagne et de la Hollande. Tout autour sont peintes des Victoires évoquant les batailles de Sinzheim, du pont de Strasbourg, ainsi que la prise de Luxembourg et celle de Fribourg. Cette composition fait symétrie avec la peinture de la coupole du salon de la Paix où est représenté le sujet : La France donne la paix à l’Europe. Autour, L'Espagne défaite, L'Allemagne défaite, La Hollande défaite, Bellone, déesse des combats.
61
<center>Le salon de la Guerre. </center> Le triomphe de Louis XIV, le roi à cheval, en armure antique, foulant au pied ses ennemis et couronné par la Gloire, médaillon en stuc de Coysevox. Ce bas-relief est surmonté de deux Renommées dorées et soutenu par deux captifs enchaînés. Ce salon est situé au bout des Grands Appartements du Roi, et déjà il n'en fait plus partie. En effet, placé à l'angle nord-ouest du corps central, il forme avec la Galerie des Glaces et le Salon de la Paix un ensemble grandiose et majestueux qui occupe toute la façade du corps central.
Le salon de la Guerre.
Le triomphe de Louis XIV, le roi à cheval, en armure antique, foulant au pied ses ennemis et couronné par la Gloire, médaillon en stuc de Coysevox. Ce bas-relief est surmonté de deux Renommées dorées et soutenu par deux captifs enchaînés. Ce salon est situé au bout des Grands Appartements du Roi, et déjà il n'en fait plus partie. En effet, placé à l'angle nord-ouest du corps central, il forme avec la Galerie des Glaces et le Salon de la Paix un ensemble grandiose et majestueux qui occupe toute la façade du corps central.
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<center>La galerie des Glaces. </center> C'est une galerie de grand apparat de style baroque. Conçue et construite de 1678 à 1684 par l'architecte Jules Hardouin-Mansart, elle était alors destinée à illustrer le pouvoir du monarque absolu Louis XIV et à éblouir ses visiteurs, par son ornementation, par sa riche iconographie composée par Charles Le Brun et par ses dimensions inédites. Longue de 73 m, large de 10,50 m, la galerie est revêtue de 357 glaces, soit 21 glaces à chacune des 17 arches faisant face à 17 fenêtres.
La galerie des Glaces.
C'est une galerie de grand apparat de style baroque. Conçue et construite de 1678 à 1684 par l'architecte Jules Hardouin-Mansart, elle était alors destinée à illustrer le pouvoir du monarque absolu Louis XIV et à éblouir ses visiteurs, par son ornementation, par sa riche iconographie composée par Charles Le Brun et par ses dimensions inédites. Longue de 73 m, large de 10,50 m, la galerie est revêtue de 357 glaces, soit 21 glaces à chacune des 17 arches faisant face à 17 fenêtres.
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<center>La galerie des Glaces. </center> Au centre, de bas en haut : Alliance de l’Allemagne et de l’Espagne avec la Hollande, 1672 ; Renommées soufflant dans des trompettes et Victoires avec des couronnes ; Soulagement du peuple pendant la famine, 1662, allégorie de la Piété royale distribue du pain au peuple. Médaillon de gauche, Réparation de l’attentat des Corses, 1664 : L’allégorie de la France (en bleu) tient le dessin de la pyramide que le pape Alexandre VII fit élever à la demande de Louis XIV pour faire réparation de l’attentat commis à Rome par ses gardes corses contre la suite du duc de Créqui, ambassadeur de France. La ville de Rome (en rouge) est peinte inclinée devant la France avec sa louve dans une posture très humble, le dos rond, les oreilles baissées. Médaillon de droite, La Hollande secourue contre l’évêque de Munster, 1665 : L’évêque de Munster, Bernard de Galen, réputé pour sa férocité, décida d’entrer en guerre contre les Provinces-Unies en 1665. Elles furent secourues par un contingent français en vertu d’un traité d’alliance signé en 1662. L’allégorie de Munster fait face à celles de la Hollande et de la France.
La galerie des Glaces.
Au centre, de bas en haut : Alliance de l’Allemagne et de l’Espagne avec la Hollande, 1672 ; Renommées soufflant dans des trompettes et Victoires avec des couronnes ; Soulagement du peuple pendant la famine, 1662, allégorie de la Piété royale distribue du pain au peuple. Médaillon de gauche, Réparation de l’attentat des Corses, 1664 : L’allégorie de la France (en bleu) tient le dessin de la pyramide que le pape Alexandre VII fit élever à la demande de Louis XIV pour faire réparation de l’attentat commis à Rome par ses gardes corses contre la suite du duc de Créqui, ambassadeur de France. La ville de Rome (en rouge) est peinte inclinée devant la France avec sa louve dans une posture très humble, le dos rond, les oreilles baissées. Médaillon de droite, La Hollande secourue contre l’évêque de Munster, 1665 : L’évêque de Munster, Bernard de Galen, réputé pour sa férocité, décida d’entrer en guerre contre les Provinces-Unies en 1665. Elles furent secourues par un contingent français en vertu d’un traité d’alliance signé en 1662. L’allégorie de Munster fait face à celles de la Hollande et de la France.
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<center>La galerie des Glaces. </center> A gauche, le Passage du Rhin en présence des ennemis, 1672. A droite, le Roi prend Maëstricht en treize jours, 1673. L’Europe est au centre retenant par la bride son cheval effrayé. Elle est armée, elle a une couronne sur les genoux, des étendards derrière elle ; une corne d’abondance est renversée au tout premier plan.  L’Europe regarde avec effarement Mars emporter l’écu de la ville de Maastricht. Dans le fond on distingue quatre Victoires qui tiennent les écus d’autres villes qui ont été prises par les armées royales lors de la campagne de 1672 qui précéda la prise de Maastricht : Zutphen, Nimègue, Utrecht et Worms. Enfin, à droite, deux Américains sont les témoins des victoires navales françaises sur les côtes de l’Amérique.
La galerie des Glaces.
A gauche, le Passage du Rhin en présence des ennemis, 1672. A droite, le Roi prend Maëstricht en treize jours, 1673. L’Europe est au centre retenant par la bride son cheval effrayé. Elle est armée, elle a une couronne sur les genoux, des étendards derrière elle ; une corne d’abondance est renversée au tout premier plan. L’Europe regarde avec effarement Mars emporter l’écu de la ville de Maastricht. Dans le fond on distingue quatre Victoires qui tiennent les écus d’autres villes qui ont été prises par les armées royales lors de la campagne de 1672 qui précéda la prise de Maastricht : Zutphen, Nimègue, Utrecht et Worms. Enfin, à droite, deux Américains sont les témoins des victoires navales françaises sur les côtes de l’Amérique.
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<center>La galerie des Glaces. </center> Le Passage du Rhin en présence des ennemis, 1672. Le roi est porté sur son char, le foudre à la main. Minerve, symbolisant la Prudence, montre à Louis XIV la voie à suivre. Le char est précédé de trois Victoires portant des palmes et des couronnes de lauriers. Trois Renommées embouchant leurs trompettes volent également auprès du char. La Gloire, couronnée, portant un cercle d’or et une sphère armillaire, est tout près du roi. Appuyé à l’arrière du char, Hercule brandit sa massue pour menacer le Rhin personnifié par un vieillard appuyé sur une urne et un gouvernail. L’Espagne porte un masque pour signe de sa duplicité ; la main sur le harnais des chevaux, elle s’efforce en vain d’arrêter le char royal. Devant le char, auprès de son lion héraldique effrayé et tenant les sept flèches des sept provinces, la Liberté des Provinces-Unies regarde avec angoisse le char s’avancer vers elle. Les villes prises tendent leurs clefs au vainqueur. À droite, une Victoire porte un étendard où est inscrit TOLVYS (Tolhuis), le nom du bureau de péage près duquel eut lieu le passage du Rhin le 12 juin 1672.<br>
La galerie des Glaces.
Le Passage du Rhin en présence des ennemis, 1672. Le roi est porté sur son char, le foudre à la main. Minerve, symbolisant la Prudence, montre à Louis XIV la voie à suivre. Le char est précédé de trois Victoires portant des palmes et des couronnes de lauriers. Trois Renommées embouchant leurs trompettes volent également auprès du char. La Gloire, couronnée, portant un cercle d’or et une sphère armillaire, est tout près du roi. Appuyé à l’arrière du char, Hercule brandit sa massue pour menacer le Rhin personnifié par un vieillard appuyé sur une urne et un gouvernail. L’Espagne porte un masque pour signe de sa duplicité ; la main sur le harnais des chevaux, elle s’efforce en vain d’arrêter le char royal. Devant le char, auprès de son lion héraldique effrayé et tenant les sept flèches des sept provinces, la Liberté des Provinces-Unies regarde avec angoisse le char s’avancer vers elle. Les villes prises tendent leurs clefs au vainqueur. À droite, une Victoire porte un étendard où est inscrit TOLVYS (Tolhuis), le nom du bureau de péage près duquel eut lieu le passage du Rhin le 12 juin 1672.
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<center>La galerie des Glaces. </center> A gauche, le Roi arme sur terre et sur mer, 1672. A droite, le Roi donne ses ordres pour attaquer en même temps quatre des plus fortes places de la Hollande, 1672.
La galerie des Glaces.
A gauche, le Roi arme sur terre et sur mer, 1672. A droite, le Roi donne ses ordres pour attaquer en même temps quatre des plus fortes places de la Hollande, 1672.
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<center>La galerie des Glaces. </center> Le Roi donne ses ordres pour attaquer en même temps quatre des plus fortes places de la Hollande, 1672. Louis XIV est au centre de la composition, flanqué, à gauche, de Neptune qui lui propose ses vaisseaux tandis que Mars, à droite, lui amène ses troupes. Neptune brandit son trident, Mars sa lance ; les deux divinités sont debout dans un char, l’un terrestre, l’autre marin. Pluton a forgé les armes et les armures qui sont présentées au roi, tandis que les métaux précieux que recèle son empire sont disposés au premier plan. Curieusement, Pluton lui-même est peint tout en haut et comme en retrait. Le roi est conseillé par la Prévoyance qui tient un compas et un livre ouvert. Minerve, figurant la Sagesse, maintient au-dessus du roi son casque à panache orné de la couronne royale. Mercure est également auprès du roi dont il porte le bouclier, qui symbolise l’Éloquence royale. Planant dans les nuées, Cérès apporte l’approvisionnement en blé pour les troupes, tandis qu’en symétrie Apollon préside à la construction des remparts des citadelles.
La galerie des Glaces.
Le Roi donne ses ordres pour attaquer en même temps quatre des plus fortes places de la Hollande, 1672. Louis XIV est au centre de la composition, flanqué, à gauche, de Neptune qui lui propose ses vaisseaux tandis que Mars, à droite, lui amène ses troupes. Neptune brandit son trident, Mars sa lance ; les deux divinités sont debout dans un char, l’un terrestre, l’autre marin. Pluton a forgé les armes et les armures qui sont présentées au roi, tandis que les métaux précieux que recèle son empire sont disposés au premier plan. Curieusement, Pluton lui-même est peint tout en haut et comme en retrait. Le roi est conseillé par la Prévoyance qui tient un compas et un livre ouvert. Minerve, figurant la Sagesse, maintient au-dessus du roi son casque à panache orné de la couronne royale. Mercure est également auprès du roi dont il porte le bouclier, qui symbolise l’Éloquence royale. Planant dans les nuées, Cérès apporte l’approvisionnement en blé pour les troupes, tandis qu’en symétrie Apollon préside à la construction des remparts des citadelles.
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<center>La galerie des Glaces. </center> Le Roi donne ses ordres pour attaquer en même temps quatre des plus fortes places de la Hollande, 1672. il montre du doigt un détail d’une grande carte des Provinces-Unies qui est également désignée par un Amour, par Minerve – personnifiant toujours la Sagesse (ou Prudence) royale – et par la Gloire. Auprès de la carte principale, on distingue quatre cartes roulées des quatre villes qui seront assiégées en même temps : « Wessel » (Wesel), « Burich » (Büderich), « Orsoy » et « Rimberg » (Rheinberg). Charles Le Brun a très subtilement rendu la hiérarchie des rangs des membres de ce conseil de guerre : Monsieur, frère de Louis XIV, est sur le même degré que le roi ; Condé, prince du sang, a le pied droit sur le deuxième échelon ; enfin Turenne, qui a rang de prince étranger, a les deux pieds sur cet échelon inférieur.
La galerie des Glaces.
Le Roi donne ses ordres pour attaquer en même temps quatre des plus fortes places de la Hollande, 1672. il montre du doigt un détail d’une grande carte des Provinces-Unies qui est également désignée par un Amour, par Minerve – personnifiant toujours la Sagesse (ou Prudence) royale – et par la Gloire. Auprès de la carte principale, on distingue quatre cartes roulées des quatre villes qui seront assiégées en même temps : « Wessel » (Wesel), « Burich » (Büderich), « Orsoy » et « Rimberg » (Rheinberg). Charles Le Brun a très subtilement rendu la hiérarchie des rangs des membres de ce conseil de guerre : Monsieur, frère de Louis XIV, est sur le même degré que le roi ; Condé, prince du sang, a le pied droit sur le deuxième échelon ; enfin Turenne, qui a rang de prince étranger, a les deux pieds sur cet échelon inférieur.
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<center>La galerie des Glaces. </center> De gauche à droite : Rétablissement de la navigation, 1663. Le roi est assis sur un trône en or ; il désigne de la main gauche des ballots de marchandises. Sous l’impulsion de Colbert, Louis XIV s’efforça de redonner du lustre à la marine française, tant civile que militaire. La composition évoque certainement la création des compagnies des Indes orientales et occidentales en 1664 ; Guerre contre l’Espagne pour les droits de la reine, 1667e l’Espagne pour les droits de la reine, 1667. La guerre de Dévolution a été entreprise pour défendre les droits successoraux de la reine Marie-Thérèse, droits qui venaient d’être annulés par le testament de Philippe IV en 1665 : Marie-Thérèse avait renoncé à ses droits contre une dot de 500 000 écus qui ne fut jamais payée à la France. Louis XIV fit envoyer à la reine-régente d’Espagne, Marie-Anne d’Autriche, un Traité des droits de la reine qui fut ensuite publié et qui expliquait la position française : c’est le « manifeste » entre les mains de la Renommée. Louis XIV se retourne pour regarder la Justice, ce qui symbolise son bon droit ; Réformation de la justice, 1667. Cette réforme, avec celle de la procédure criminelle réalisée en août 1670, constitue ce qu’on appelle le « code Louis ». Le roi est peint sur son trône, il regarde la Justice et écrase la Chicane à ses pieds. Les Juges sont représentés à l’arrière-plan : ils sont prêts à recevoir le nouveau code promulgué par le roi.
La galerie des Glaces.
De gauche à droite : Rétablissement de la navigation, 1663. Le roi est assis sur un trône en or ; il désigne de la main gauche des ballots de marchandises. Sous l’impulsion de Colbert, Louis XIV s’efforça de redonner du lustre à la marine française, tant civile que militaire. La composition évoque certainement la création des compagnies des Indes orientales et occidentales en 1664 ; Guerre contre l’Espagne pour les droits de la reine, 1667e l’Espagne pour les droits de la reine, 1667. La guerre de Dévolution a été entreprise pour défendre les droits successoraux de la reine Marie-Thérèse, droits qui venaient d’être annulés par le testament de Philippe IV en 1665 : Marie-Thérèse avait renoncé à ses droits contre une dot de 500 000 écus qui ne fut jamais payée à la France. Louis XIV fit envoyer à la reine-régente d’Espagne, Marie-Anne d’Autriche, un Traité des droits de la reine qui fut ensuite publié et qui expliquait la position française : c’est le « manifeste » entre les mains de la Renommée. Louis XIV se retourne pour regarder la Justice, ce qui symbolise son bon droit ; Réformation de la justice, 1667. Cette réforme, avec celle de la procédure criminelle réalisée en août 1670, constitue ce qu’on appelle le « code Louis ». Le roi est peint sur son trône, il regarde la Justice et écrase la Chicane à ses pieds. Les Juges sont représentés à l’arrière-plan : ils sont prêts à recevoir le nouveau code promulgué par le roi.
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<center>La galerie des Glaces. </center> A gauche, le Roi gouverne par lui-même, 1661. Le roi est au centre, assis sur son trône, le timon de l’État dans la main droite. Auprès de lui, les trois Grâces symbolisent les dons que le Ciel lui a accordés. Le visage du roi se reflète dans le bouclier de Minerve : Le Brun a ainsi habilement associé le symbole de la Prudence (le miroir) à la déesse tutélaire de cette vertu, Minerve, qui représente plus généralement la Sagesse royale. Celle-ci montre au roi la Gloire, qui est assise sur un nuage et qui tend vers le roi la couronne d’immortalité : un cercle d’or surmonté d’étoiles. La Gloire est aussi désignée par Mars, le dieu de la Guerre, entendu ici comme la Valeur royale, démontrant que la Gloire susceptible d’être obtenue par le roi « ne peut être le prix que de sa sagesse [symbolisée par Minerve], et de son courage [figuré par Mars] » (Rainssant). Tout autour du trône, au premier plan, des Amours figurent les Génies des divertissements : ils écrivent, jouent de la musique, jouent aux cartes, aux dames, s’amusent avec des masques de théâtre ; ces Génies symbolisent les plaisirs auxquels s’adonnait le roi lorsqu’il décida de prendre en main les rênes de l’État. Le mariage du roi avec Marie-Thérèse est évoqué par l’Hymen portant un flambeau allumé et tenant une corne d’abondance. En bas à gauche, la France assise se repose, tenant négligemment de la main droite un rameau d’olivier, symbole de paix, et appuyée sur un faisceau signifiant la justice qui règne dans le royaume.
La galerie des Glaces.
A gauche, le Roi gouverne par lui-même, 1661. Le roi est au centre, assis sur son trône, le timon de l’État dans la main droite. Auprès de lui, les trois Grâces symbolisent les dons que le Ciel lui a accordés. Le visage du roi se reflète dans le bouclier de Minerve : Le Brun a ainsi habilement associé le symbole de la Prudence (le miroir) à la déesse tutélaire de cette vertu, Minerve, qui représente plus généralement la Sagesse royale. Celle-ci montre au roi la Gloire, qui est assise sur un nuage et qui tend vers le roi la couronne d’immortalité : un cercle d’or surmonté d’étoiles. La Gloire est aussi désignée par Mars, le dieu de la Guerre, entendu ici comme la Valeur royale, démontrant que la Gloire susceptible d’être obtenue par le roi « ne peut être le prix que de sa sagesse [symbolisée par Minerve], et de son courage [figuré par Mars] » (Rainssant). Tout autour du trône, au premier plan, des Amours figurent les Génies des divertissements : ils écrivent, jouent de la musique, jouent aux cartes, aux dames, s’amusent avec des masques de théâtre ; ces Génies symbolisent les plaisirs auxquels s’adonnait le roi lorsqu’il décida de prendre en main les rênes de l’État. Le mariage du roi avec Marie-Thérèse est évoqué par l’Hymen portant un flambeau allumé et tenant une corne d’abondance. En bas à gauche, la France assise se repose, tenant négligemment de la main droite un rameau d’olivier, symbole de paix, et appuyée sur un faisceau signifiant la justice qui règne dans le royaume.
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<center>La galerie des Glaces. </center> A gauche, le Roi gouverne par lui-même, 1661. Le roi est au centre, assis sur son trône, le timon de l’État dans la main droite. Auprès de lui, les trois Grâces symbolisent les dons que le Ciel lui a accordés. Le visage du roi se reflète dans le bouclier de Minerve : Le Brun a ainsi habilement associé le symbole de la Prudence (le miroir) à la déesse tutélaire de cette vertu, Minerve, qui représente plus généralement la Sagesse royale. Celle-ci montre au roi la Gloire, qui est assise sur un nuage et qui tend vers le roi la couronne d’immortalité : un cercle d’or surmonté d’étoiles. La Gloire est aussi désignée par Mars, le dieu de la Guerre, entendu ici comme la Valeur royale, démontrant que la Gloire susceptible d’être obtenue par le roi « ne peut être le prix que de sa sagesse [symbolisée par Minerve], et de son courage [figuré par Mars] » (Rainssant). Tout autour du trône, au premier plan, des Amours figurent les Génies des divertissements : ils écrivent, jouent de la musique, jouent aux cartes, aux dames, s’amusent avec des masques de théâtre ; ces Génies symbolisent les plaisirs auxquels s’adonnait le roi lorsqu’il décida de prendre en main les rênes de l’État. Le mariage du roi avec Marie-Thérèse est évoqué par l’Hymen portant un flambeau allumé et tenant une corne d’abondance. En bas à gauche, la France assise se repose, tenant négligemment de la main droite un rameau d’olivier, symbole de paix, et appuyée sur un faisceau signifiant la justice qui règne dans le royaume.
La galerie des Glaces.
A gauche, le Roi gouverne par lui-même, 1661. Le roi est au centre, assis sur son trône, le timon de l’État dans la main droite. Auprès de lui, les trois Grâces symbolisent les dons que le Ciel lui a accordés. Le visage du roi se reflète dans le bouclier de Minerve : Le Brun a ainsi habilement associé le symbole de la Prudence (le miroir) à la déesse tutélaire de cette vertu, Minerve, qui représente plus généralement la Sagesse royale. Celle-ci montre au roi la Gloire, qui est assise sur un nuage et qui tend vers le roi la couronne d’immortalité : un cercle d’or surmonté d’étoiles. La Gloire est aussi désignée par Mars, le dieu de la Guerre, entendu ici comme la Valeur royale, démontrant que la Gloire susceptible d’être obtenue par le roi « ne peut être le prix que de sa sagesse [symbolisée par Minerve], et de son courage [figuré par Mars] » (Rainssant). Tout autour du trône, au premier plan, des Amours figurent les Génies des divertissements : ils écrivent, jouent de la musique, jouent aux cartes, aux dames, s’amusent avec des masques de théâtre ; ces Génies symbolisent les plaisirs auxquels s’adonnait le roi lorsqu’il décida de prendre en main les rênes de l’État. Le mariage du roi avec Marie-Thérèse est évoqué par l’Hymen portant un flambeau allumé et tenant une corne d’abondance. En bas à gauche, la France assise se repose, tenant négligemment de la main droite un rameau d’olivier, symbole de paix, et appuyée sur un faisceau signifiant la justice qui règne dans le royaume.
72
<center>La galerie des Glaces. </center> Faste des puissances voisines de la France. Junon, en haut à gauche, désigne les trois puissances ennemies de la France pour souligner leur vanité, dont cette déesse est l’allégorie. Pour représenter ces trois puissances, Charles Le Brun a respecté la hiérarchie des couronnes : l’Empire est au centre et domine les deux autres. À la droite de l’Empire, un degré en dessous, on trouve l’Espagne, qui n’a pas la couronne fermée signifiant la souveraineté du royaume, et n’est donc pas l’égale de la monarchie française. L’Espagne écrase sous ses pieds un souverain, tandis que son lion en dévore un autre qui est renversé sur ses trésors ; elle montre du doigt la scène, à gauche, où l’Ambition arrache une couronne à un « roi des Indes », tandis qu’elle embrase d’un flambeau un palais en ruines, l’ensemble signifiant les ravages dont l’Espagne a été la cause par sa rapacité et son ambition démesurée dans ses colonies américaines. À gauche de l’Empire, les Provinces-Unies sont peintes un degré en dessous de l’Espagne, avec une simple couronne comtale, pour marquer l’infériorité d’une République. L’allégorie est assise sur des ballots de marchandises pour signifier le commerce qui rend cet État florissant ; elle tient de la main gauche le trident de Neptune et Téthys enchaînée pour montrer qu’elle s’est rendue maîtresse des mers, afin de favoriser son commerce.
La galerie des Glaces.
Faste des puissances voisines de la France. Junon, en haut à gauche, désigne les trois puissances ennemies de la France pour souligner leur vanité, dont cette déesse est l’allégorie. Pour représenter ces trois puissances, Charles Le Brun a respecté la hiérarchie des couronnes : l’Empire est au centre et domine les deux autres. À la droite de l’Empire, un degré en dessous, on trouve l’Espagne, qui n’a pas la couronne fermée signifiant la souveraineté du royaume, et n’est donc pas l’égale de la monarchie française. L’Espagne écrase sous ses pieds un souverain, tandis que son lion en dévore un autre qui est renversé sur ses trésors ; elle montre du doigt la scène, à gauche, où l’Ambition arrache une couronne à un « roi des Indes », tandis qu’elle embrase d’un flambeau un palais en ruines, l’ensemble signifiant les ravages dont l’Espagne a été la cause par sa rapacité et son ambition démesurée dans ses colonies américaines. À gauche de l’Empire, les Provinces-Unies sont peintes un degré en dessous de l’Espagne, avec une simple couronne comtale, pour marquer l’infériorité d’une République. L’allégorie est assise sur des ballots de marchandises pour signifier le commerce qui rend cet État florissant ; elle tient de la main gauche le trident de Neptune et Téthys enchaînée pour montrer qu’elle s’est rendue maîtresse des mers, afin de favoriser son commerce.
73
<center>La galerie des Glaces. </center> A droite, Résolution prise de faire la guerre aux Hollandais, 1671. D’un côté Mars présente au roi les victoires qui l’attendent et le triomphe qui en résulte, mais le roi écoute également Minerve qui lui montre les malheurs de la guerre : la maladie, la faim, le froid, de sorte que le roi prenne sa décision en connaissance de cause. La Justice, tenant une épée et une balance, est également représentée derrière le roi, lui montrant la même scène que Minerve, justifiant ainsi les épreuves qui devront être surmontées. C’est le personnage-clef de la composition, il démontre qu’il s’agit d’une guerre juste qui sera menée sous la protection du couple Minerve-Mars, c’est-à-dire Sagesse-Valeur. Ajoutons que Le Brun a représenté la scène décrite par Minerve sous la forme d’une tapisserie feinte, puisque la déesse préside à l’art du tissage. Dans la partie droite, Mars montre au roi le char du triomphe accompagné d’une Victoire, qui tient les rênes et tend déjà une couronne de lauriers. Au pied des marches se voient des trophées, les enseignes et les écus des villes prises par Louis XIV lors de la guerre de Dévolution menée en 1667 contre l’Espagne, dont le lion héraldique est représenté dans une attitude de soumission.
La galerie des Glaces.
A droite, Résolution prise de faire la guerre aux Hollandais, 1671. D’un côté Mars présente au roi les victoires qui l’attendent et le triomphe qui en résulte, mais le roi écoute également Minerve qui lui montre les malheurs de la guerre : la maladie, la faim, le froid, de sorte que le roi prenne sa décision en connaissance de cause. La Justice, tenant une épée et une balance, est également représentée derrière le roi, lui montrant la même scène que Minerve, justifiant ainsi les épreuves qui devront être surmontées. C’est le personnage-clef de la composition, il démontre qu’il s’agit d’une guerre juste qui sera menée sous la protection du couple Minerve-Mars, c’est-à-dire Sagesse-Valeur. Ajoutons que Le Brun a représenté la scène décrite par Minerve sous la forme d’une tapisserie feinte, puisque la déesse préside à l’art du tissage. Dans la partie droite, Mars montre au roi le char du triomphe accompagné d’une Victoire, qui tient les rênes et tend déjà une couronne de lauriers. Au pied des marches se voient des trophées, les enseignes et les écus des villes prises par Louis XIV lors de la guerre de Dévolution menée en 1667 contre l’Espagne, dont le lion héraldique est représenté dans une attitude de soumission.
74
<center>La galerie des Glaces. </center> La Franche-Comté conquise pour la seconde fois, 1674. La Franche-Comté avait été conquise une première fois en quinze jours lors de la guerre de Dévolution, du 3 au 19 février 1668. La province avait été rendue à l’Espagne à l’issue du traité d’Aix-la-Chapelle. De nouveau conquise entre février et mai 1674 (la citadelle de Besançon fut prise le 22 mai 1674), elle demeura française. Le roi est immobile au milieu du tumulte. Comme dans le tableau de la Prise de Gand, les villes conquises sont peintes comme des jeunes femmes éplorées. Elles sont traînées devant le roi par Mars qui lui présente leurs écus. Le rocher escaladé par Hercule et Minerve à l’arrière-plan symbolise la citadelle de Besançon.
La galerie des Glaces.
La Franche-Comté conquise pour la seconde fois, 1674. La Franche-Comté avait été conquise une première fois en quinze jours lors de la guerre de Dévolution, du 3 au 19 février 1668. La province avait été rendue à l’Espagne à l’issue du traité d’Aix-la-Chapelle. De nouveau conquise entre février et mai 1674 (la citadelle de Besançon fut prise le 22 mai 1674), elle demeura française. Le roi est immobile au milieu du tumulte. Comme dans le tableau de la Prise de Gand, les villes conquises sont peintes comme des jeunes femmes éplorées. Elles sont traînées devant le roi par Mars qui lui présente leurs écus. Le rocher escaladé par Hercule et Minerve à l’arrière-plan symbolise la citadelle de Besançon.
75
<center>La galerie des Glaces. </center>Protection accordée aux beaux-arts, 1663. Louis XIV est assis sur son trône et accueille l’Académie française ou bien une allégorie de l’Éloquence ; d’autres Arts ou Académies sont représentés à l’arrière-plan. La Paix conclue à Aix-la-Chapelle, 1668 : Pour marquer la conclusion de la paix, Louis XIV tend à l’Espagne un rameau d’olivier. La Franche-Comté est à genoux, à gauche du roi, au milieu d’armes éparses. L’Ordre rétabli dans les finances, 1662 : Le roi est peint assis sur son trône, s’appuyant sur le timon du gouvernement et désignant en même temps les Harpyes pourchassées par Minerve (celle-ci, symbolisant la Sagesse royale). Les Harpyes symbolisent les « partisans », c’est-à-dire les financiers qui avançaient des sommes importantes à l’État en contrepartie du prélèvement des impôts indirects. Ils étaient détestés par le peuple et devaient régulièrement rendre des comptes lors de chambres de justice. Louis XIV tient dans la main gauche la clef d’or de la cassette du trésor royal qu’il tend à la Fidélité, tandis que celle-ci lui montre les livres des comptes : cette allégorie désigne certainement Colbert en tant que contrôleur général des finances. L’allégorie de la France suppliante est à genoux devant le roi.
La galerie des Glaces.
Protection accordée aux beaux-arts, 1663. Louis XIV est assis sur son trône et accueille l’Académie française ou bien une allégorie de l’Éloquence ; d’autres Arts ou Académies sont représentés à l’arrière-plan. La Paix conclue à Aix-la-Chapelle, 1668 : Pour marquer la conclusion de la paix, Louis XIV tend à l’Espagne un rameau d’olivier. La Franche-Comté est à genoux, à gauche du roi, au milieu d’armes éparses. L’Ordre rétabli dans les finances, 1662 : Le roi est peint assis sur son trône, s’appuyant sur le timon du gouvernement et désignant en même temps les Harpyes pourchassées par Minerve (celle-ci, symbolisant la Sagesse royale). Les Harpyes symbolisent les « partisans », c’est-à-dire les financiers qui avançaient des sommes importantes à l’État en contrepartie du prélèvement des impôts indirects. Ils étaient détestés par le peuple et devaient régulièrement rendre des comptes lors de chambres de justice. Louis XIV tient dans la main gauche la clef d’or de la cassette du trésor royal qu’il tend à la Fidélité, tandis que celle-ci lui montre les livres des comptes : cette allégorie désigne certainement Colbert en tant que contrôleur général des finances. L’allégorie de la France suppliante est à genoux devant le roi.
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<center>La galerie des Glaces. </center> Vue des jardins de la galerie des glaces. Le parterre d'eau et au fond, le Grand Canal.
La galerie des Glaces.
Vue des jardins de la galerie des glaces. Le parterre d'eau et au fond, le Grand Canal.
77
<center> Le salon de la paix.</center>Vue du parterre du Midi du salon de la paix.
Le salon de la paix.
Vue du parterre du Midi du salon de la paix.
78
<center> Le salon de la Paix.</center>  C'est un salon situé au bout de la Galerie des Glaces. Il donne sur le Grand Appartement de la Reine. La France donne la paix à l'Europe. Cette composition fait symétrie avec la peinture de la coupole du salon de la Guerre où est représenté le sujet : La France foudroyant ses ennemis. Sur le pourtour : la Concorde terrassant la Discrde, cahant à moitié l'Envie. Sous l'auetl enflammé de la Religion, l'Hérésie. L'Innocence, la Magnificence avec le plan d’architecture, l'Abondance, l'Allégresse publique avec l'Amour des plaisirs qui joue du triangle, L’Hymen, les Trois Grâces et la Paix.
Le salon de la Paix.
C'est un salon situé au bout de la Galerie des Glaces. Il donne sur le Grand Appartement de la Reine. La France donne la paix à l'Europe. Cette composition fait symétrie avec la peinture de la coupole du salon de la Guerre où est représenté le sujet : La France foudroyant ses ennemis. Sur le pourtour : la Concorde terrassant la Discrde, cahant à moitié l'Envie. Sous l'auetl enflammé de la Religion, l'Hérésie. L'Innocence, la Magnificence avec le plan d’architecture, l'Abondance, l'Allégresse publique avec l'Amour des plaisirs qui joue du triangle, L’Hymen, les Trois Grâces et la Paix.
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<center> Le salon de la Paix.</center> La France est peinte au centre de la voûte, assise au milieu des nuées, derrière elle, la Gloire ; son char est tiré par quatre colombes ; celles-ci symbolisent les mariages de Marie-Louise d’Orléans, fille de Monsieur, frère de Louis XIV, avec le roi d’Espagne Charles II (1679) et du Dauphin, fils de Louis XIV, avec Marie Anne Christine Victoire de Bavière (1680). Deux autres colombes sont peintes tout en bas de la composition : elles symbolisent le mariage du duc de Savoie, Victor Amédée II, avec Anne-Marie d’Orléans, autre fille de Philippe d’Orléans, frère de Louis XIV (1684). Ces mariages ont en effet suivi les traités de Nimègue et ils marquent la paix retrouvée des puissances européennes. La France ordonne par ailleurs à Mercure d’aller porter la paix en Europe, ce qui est symbolisé par les putti apportant des branches d’olivier à l’Allemagne, à l’Espagne et à la Hollande, peintes dans les voussures du plafond. Voussure du bas : L’Espagne est l’une des puissances alliées que la France a combattues lors de la guerre de Hollande (1672-1678). Elle s’apprête ici à recevoir le rameau d’olivier, symbole de paix, des mains d’un putto envoyé par l’allégorie de la France, peinte dans la coupole. Un feu d’artifice est représenté à l’arrière-plan. Le peuple espagnol en liesse danse et joue de la musique à droite, tandis que des putti brûlent des armes dans la partie gauche de la composition. A droite, l’Europe chrétienne est représentée au centre de la composition, portant une corne d’abondance symbolisant la prospérité, fruit du retour de la paix. Sur le bouclier à ses pieds, le turban et le croissant turc signifient que la menace ottomane est désormais écartée. La Piété est peinte à droite de l’Europe et la Justice, accompagnée d’Amours symbolisant les arts, à gauche.
Le salon de la Paix.
La France est peinte au centre de la voûte, assise au milieu des nuées, derrière elle, la Gloire ; son char est tiré par quatre colombes ; celles-ci symbolisent les mariages de Marie-Louise d’Orléans, fille de Monsieur, frère de Louis XIV, avec le roi d’Espagne Charles II (1679) et du Dauphin, fils de Louis XIV, avec Marie Anne Christine Victoire de Bavière (1680). Deux autres colombes sont peintes tout en bas de la composition : elles symbolisent le mariage du duc de Savoie, Victor Amédée II, avec Anne-Marie d’Orléans, autre fille de Philippe d’Orléans, frère de Louis XIV (1684). Ces mariages ont en effet suivi les traités de Nimègue et ils marquent la paix retrouvée des puissances européennes. La France ordonne par ailleurs à Mercure d’aller porter la paix en Europe, ce qui est symbolisé par les putti apportant des branches d’olivier à l’Allemagne, à l’Espagne et à la Hollande, peintes dans les voussures du plafond. Voussure du bas : L’Espagne est l’une des puissances alliées que la France a combattues lors de la guerre de Hollande (1672-1678). Elle s’apprête ici à recevoir le rameau d’olivier, symbole de paix, des mains d’un putto envoyé par l’allégorie de la France, peinte dans la coupole. Un feu d’artifice est représenté à l’arrière-plan. Le peuple espagnol en liesse danse et joue de la musique à droite, tandis que des putti brûlent des armes dans la partie gauche de la composition. A droite, l’Europe chrétienne est représentée au centre de la composition, portant une corne d’abondance symbolisant la prospérité, fruit du retour de la paix. Sur le bouclier à ses pieds, le turban et le croissant turc signifient que la menace ottomane est désormais écartée. La Piété est peinte à droite de l’Europe et la Justice, accompagnée d’Amours symbolisant les arts, à gauche.
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<center> Le salon de la Paix.</center> Au-dessus de la cheminée en marbre de Campan vert se trouve Louis XV offrant ses deux filles en témoignage de paix à l'Europe, de François Lemoyne, tableau daté de 1729. Le jeune souverain, âgé de dix-neuf ans, tend un rameau d'olivier et reçoit ses deux filles jumelles, Louise-Elizabeth et Anne-Henriette, des mains de la Fécondité et de la Piété. Dans le fond, la Discorde s'efforce vainement de rouvrir les portes du temple de Janus.
Le salon de la Paix.
Au-dessus de la cheminée en marbre de Campan vert se trouve Louis XV offrant ses deux filles en témoignage de paix à l'Europe, de François Lemoyne, tableau daté de 1729. Le jeune souverain, âgé de dix-neuf ans, tend un rameau d'olivier et reçoit ses deux filles jumelles, Louise-Elizabeth et Anne-Henriette, des mains de la Fécondité et de la Piété. Dans le fond, la Discorde s'efforce vainement de rouvrir les portes du temple de Janus.
81
<center>Le salon de l'Œil-de-bœuf .</center> C'est un salon de l'appartement du Roi. Auparavant, c'était la deuxième antichambre ou antichambre des Bassans et la chambre du roi. Vers la cour intérieure de la reine fut percé un grand œil de bœuf et, par symétrie, sur l’autre côté on plaça un second faux œil de bœuf.
Le salon de l'Œil-de-bœuf .
C'est un salon de l'appartement du Roi. Auparavant, c'était la deuxième antichambre ou antichambre des Bassans et la chambre du roi. Vers la cour intérieure de la reine fut percé un grand œil de bœuf et, par symétrie, sur l’autre côté on plaça un second faux œil de bœuf.
82
<center>Le salon de l'Œil-de-bœuf .</center> La frise réclamée par Louis XIV est ornée de bas-reliefs de putti moulés en stuc doré, dans un style Renaissance italienne. Sur un fond mosaïque de compartiments de roses (losanges à fleurettes ou natté), les angelots (putti), les amours ou chérubins (dotés d'ailes d'oiseaux) et les zéphyrs (dotés d'ailes de papillons) sont représentés en train de s'adonner à toute sorte d'occupations ludiques : musique, comédie, danse, balançoires... Réalisés au moyen de moules, certains motifs en stuc de la frise, comme dans les angles, sont dupliqués, mais toujours avec des variantes qui reflètent le travail des sculpteurs. Les auteurs des sculptures en stuc sont : Anselme Flamen père (1647-1717), Jean Hardy (1653-1737), Simon Hurtrelle, Claude Poirier (1656-1729), Jean-Baptiste Poultier et Corneille Van Clève.
François Lespingola, réalise la corniche haute en stuc, au-dessus de la frise.

La sculpture sur bois des boiseries est due aux ornemanistes Jules Degoullons (1671-1737), André Le Goupil ou Legoupil (1660-1723), Pierre Taupin (1662-1734), et Marin Bellan.
Le salon de l'Œil-de-bœuf .
La frise réclamée par Louis XIV est ornée de bas-reliefs de putti moulés en stuc doré, dans un style Renaissance italienne. Sur un fond mosaïque de compartiments de roses (losanges à fleurettes ou natté), les angelots (putti), les amours ou chérubins (dotés d'ailes d'oiseaux) et les zéphyrs (dotés d'ailes de papillons) sont représentés en train de s'adonner à toute sorte d'occupations ludiques : musique, comédie, danse, balançoires... Réalisés au moyen de moules, certains motifs en stuc de la frise, comme dans les angles, sont dupliqués, mais toujours avec des variantes qui reflètent le travail des sculpteurs. Les auteurs des sculptures en stuc sont : Anselme Flamen père (1647-1717), Jean Hardy (1653-1737), Simon Hurtrelle, Claude Poirier (1656-1729), Jean-Baptiste Poultier et Corneille Van Clève. François Lespingola, réalise la corniche haute en stuc, au-dessus de la frise. La sculpture sur bois des boiseries est due aux ornemanistes Jules Degoullons (1671-1737), André Le Goupil ou Legoupil (1660-1723), Pierre Taupin (1662-1734), et Marin Bellan.
83
<center>La Chambre du Roi.</center> Cette chambre de parade fut réalisée sur l’emplacement du salon du roi, une pièce qui remontait à l’époque de Louis XIII. Lors du règne de Louis XIV, elle subit maintes modifications jusqu'à son achèvement en 1701 Avec l’établissement de la chambre du roi, la pièce devint le centre physique et idéologique du château : le souverain y dînait au « petit couvert ». Chaque jour avaient lieu les cérémonies du « lever » et du « coucher » du Roi, auxquels assistaient une centaine de personnes (officiers de la chambre et de la garde-robe, courtisans, diplomates, gouverneurs Le 1er septembre 1715, Louis XIV, âgé de 76 ans, y mourut. La ruelle (nom de l'alcôve attenante au lit) où se trouve le lit du roi, est séparée de l’autre partie de la pièce par une balustrade en bois doré séparant l'espace public de l'espace privé dans lequel seuls les domestiques et les membres de la famille royale pouvaient accéder. Les tentures de la ruelle et du lit sontt de velours cramoisi brodé d’or tendu sur les murs en hiver, damas d’or et d’argent sur fond de damas cramoisi en été. Le lit présenté dans la Grande chambre du Roi, à cet emplacement depuis 1701, est la restitution du meuble d’été en place de 1723 à 1785, commandé par Louis XV quand il retourna vivre au château. Au-dessus de la porte, Sainte Madeleine de Zampieri, Domenico dit le Dominiquin.
La Chambre du Roi.
Cette chambre de parade fut réalisée sur l’emplacement du salon du roi, une pièce qui remontait à l’époque de Louis XIII. Lors du règne de Louis XIV, elle subit maintes modifications jusqu'à son achèvement en 1701 Avec l’établissement de la chambre du roi, la pièce devint le centre physique et idéologique du château : le souverain y dînait au « petit couvert ». Chaque jour avaient lieu les cérémonies du « lever » et du « coucher » du Roi, auxquels assistaient une centaine de personnes (officiers de la chambre et de la garde-robe, courtisans, diplomates, gouverneurs Le 1er septembre 1715, Louis XIV, âgé de 76 ans, y mourut. La ruelle (nom de l'alcôve attenante au lit) où se trouve le lit du roi, est séparée de l’autre partie de la pièce par une balustrade en bois doré séparant l'espace public de l'espace privé dans lequel seuls les domestiques et les membres de la famille royale pouvaient accéder. Les tentures de la ruelle et du lit sontt de velours cramoisi brodé d’or tendu sur les murs en hiver, damas d’or et d’argent sur fond de damas cramoisi en été. Le lit présenté dans la Grande chambre du Roi, à cet emplacement depuis 1701, est la restitution du meuble d’été en place de 1723 à 1785, commandé par Louis XV quand il retourna vivre au château. Au-dessus de la porte, Sainte Madeleine de Zampieri, Domenico dit le Dominiquin.
84
<center>La Chambre du Roi.</center> quatre tableaux représentant les évangélistes et Le denier de César, par Le Valentin : de gauche à droite,  Saint Matthieu, le tribut de César, Saint Luc. Le décor sculpté est de Degouillons
La Chambre du Roi.
quatre tableaux représentant les évangélistes et Le denier de César, par Le Valentin : de gauche à droite, Saint Matthieu, le tribut de César, Saint Luc. Le décor sculpté est de Degouillons
85
<center>Le cabinet du conseil.</center> Ce n’est qu’en 1755, sous Louis XV, qu’il a pris sa forme actuelle qui résulte de la réunion de deux pièces : le cabinet du Roi où Louis XIV tenait ses conseils et le cabinet des Termes (lieu plus intime où le roi se retrouvait en famille ou en cercle restreint le soir après souper). De somptueuses boiseries, sculptées par Antoine Rousseau sur des dessins de Ange-Jacques Gabriel, ornent ce cabinet de motifs décoratifs illustrant les sujets abordés traités par le roi en son conseil : guerre, justice… La décoration comprend également une pendule de style rocaille (1754), un buste d’Alexandre le Grand en porphyre et deux vases de Mars (sur la photo) et de Minerve, en porcelaine de Sèvres et bronze, ciselés par Pierre-Philippe Thomire (1787). Au-dessus du rideau, Minerve naissant toute armée du cerveau de Jupiter de Houasse, René-Antoine. En plus de la table de conseil dressée avec une nappe en velours, il y a trois fauteuils, douze tabourets pliants et une chaise-longue qu’utilisa Louis XIV en 1686 lors de la crise de la fistule anale
Le cabinet du conseil.
Ce n’est qu’en 1755, sous Louis XV, qu’il a pris sa forme actuelle qui résulte de la réunion de deux pièces : le cabinet du Roi où Louis XIV tenait ses conseils et le cabinet des Termes (lieu plus intime où le roi se retrouvait en famille ou en cercle restreint le soir après souper). De somptueuses boiseries, sculptées par Antoine Rousseau sur des dessins de Ange-Jacques Gabriel, ornent ce cabinet de motifs décoratifs illustrant les sujets abordés traités par le roi en son conseil : guerre, justice… La décoration comprend également une pendule de style rocaille (1754), un buste d’Alexandre le Grand en porphyre et deux vases de Mars (sur la photo) et de Minerve, en porcelaine de Sèvres et bronze, ciselés par Pierre-Philippe Thomire (1787). Au-dessus du rideau, Minerve naissant toute armée du cerveau de Jupiter de Houasse, René-Antoine. En plus de la table de conseil dressée avec une nappe en velours, il y a trois fauteuils, douze tabourets pliants et une chaise-longue qu’utilisa Louis XIV en 1686 lors de la crise de la fistule anale
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<center>Première antichambre du Roi (Grand Couvert)</center> Située entre l'Antichambre des Bassans et la Salle des Gardes, cette salle est dévolue aux repas du Roi, à 13 heures (Grand Couvert) et à 22 heures (Souper). On dresse alors la table devant la cheminée. Tous les lundis, l'Antichambre sert à la cérémonie des placets. Là, le Roi ou son ministre Louvois reçoivent les requêtes écrites provenant de tout le royaume. La pièce est ornée d’une série de onze tableaux de batailles par Joseph Parrocel, et d’un douzième tableau représentant la Bataille d’Arbelles par Guillaume Courtois. Au-dessus de la cheminée, Combat de cavalerie, joseph Parrocel..Portière de Mars, manufacture des Gobelins, d'après Charles Le Brun. Au-dessus, Cavaliers tenant un conseil de guerre. A gauche, halte de cvaliers.
Première antichambre du Roi (Grand Couvert)
Située entre l'Antichambre des Bassans et la Salle des Gardes, cette salle est dévolue aux repas du Roi, à 13 heures (Grand Couvert) et à 22 heures (Souper). On dresse alors la table devant la cheminée. Tous les lundis, l'Antichambre sert à la cérémonie des placets. Là, le Roi ou son ministre Louvois reçoivent les requêtes écrites provenant de tout le royaume. La pièce est ornée d’une série de onze tableaux de batailles par Joseph Parrocel, et d’un douzième tableau représentant la Bataille d’Arbelles par Guillaume Courtois. Au-dessus de la cheminée, Combat de cavalerie, joseph Parrocel..Portière de Mars, manufacture des Gobelins, d'après Charles Le Brun. Au-dessus, Cavaliers tenant un conseil de guerre. A gauche, halte de cvaliers.
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<center>Appartement de la marquise de Maintenon. </center>
Appartement de la marquise de Maintenon.
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<center>La chambre de la Reine.</center> La chambre est la pièce principale de l’appartement, celle où la reine se tenait le plus souvent. Elle y dormait, souvent rejointe par le roi. Le matin, elle y recevait durant et après sa Toilette qui constituait un moment de Cour aussi réglementé par l’étiquette que le Lever du roi. C’est là encore qu’avaient lieu les accouchements en public : dix-neuf « Enfants de France » y sont nés. Lors de l’invasion du château par les émeutiers le 6 octobre 1789, Marie-Antoinette parvint à leur échapper par la petite porte gauche de l’alcôve ouvrant sur un corridor donnant accès aux cabinets intérieurs de la Reine, une douzaine de petites pièces réservées à sa vie privée et à son service. e lit de la grande chambre de la Reine est la restitution du meuble d’été qui s’y trouvait quand Marie-Antoinette et la famille royale quittèrent pour toujours Versailles le 6 octobre 1789. Cette reconstitution du dernier état connu par la Reine fut réalisée entre les années 1946 et 1975, d’après un dessin conçu par Jean-François Bony. Œuvre unique, la courtepointe pour sa part est d’origine.
La chambre de la Reine.
La chambre est la pièce principale de l’appartement, celle où la reine se tenait le plus souvent. Elle y dormait, souvent rejointe par le roi. Le matin, elle y recevait durant et après sa Toilette qui constituait un moment de Cour aussi réglementé par l’étiquette que le Lever du roi. C’est là encore qu’avaient lieu les accouchements en public : dix-neuf « Enfants de France » y sont nés. Lors de l’invasion du château par les émeutiers le 6 octobre 1789, Marie-Antoinette parvint à leur échapper par la petite porte gauche de l’alcôve ouvrant sur un corridor donnant accès aux cabinets intérieurs de la Reine, une douzaine de petites pièces réservées à sa vie privée et à son service. e lit de la grande chambre de la Reine est la restitution du meuble d’été qui s’y trouvait quand Marie-Antoinette et la famille royale quittèrent pour toujours Versailles le 6 octobre 1789. Cette reconstitution du dernier état connu par la Reine fut réalisée entre les années 1946 et 1975, d’après un dessin conçu par Jean-François Bony. Œuvre unique, la courtepointe pour sa part est d’origine.
89
<center>La chambre de la Reine.</center> Vue de la porte gauche de l'alcôve. Au-dessus de la porte, La Gloire des Princes s'empare des Enfants de France de Troy (de), Jean-François, 1734. Commandé pour Marie Leczinska. Au-dessus du miroir, Marie-Thérèse de Habsbourg, mère de  Marie-Antoinette, Manufacture des Gobelins (fabricant)
atelier de Cozette, Michel-Henri (lissier)
d'après Ducreux, Joseph (peintre).
La chambre de la Reine.
Vue de la porte gauche de l'alcôve. Au-dessus de la porte, La Gloire des Princes s'empare des Enfants de France de Troy (de), Jean-François, 1734. Commandé pour Marie Leczinska. Au-dessus du miroir, Marie-Thérèse de Habsbourg, mère de Marie-Antoinette, Manufacture des Gobelins (fabricant) atelier de Cozette, Michel-Henri (lissier) d'après Ducreux, Joseph (peintre).
90
<center>La chambre de la Reine.</center> Serre-bijoux offert par la ville de Paris à la reine Marie Antoinette en 1787.. 
Schwerdfeger Jean-Ferdinand (1734-1818) Thomire Pierre-Philippe (1751-1843)
La chambre de la Reine.
Serre-bijoux offert par la ville de Paris à la reine Marie Antoinette en 1787.. Schwerdfeger Jean-Ferdinand (1734-1818) Thomire Pierre-Philippe (1751-1843)
91
<center>La chambre de la Reine.</center> Elle est surplombée par ce vertigineux décor rocaille dont on sait qu’il a été créé pour Marie Leszczyńska, entre 1729 et 1735, en reprenant la structure de l’époque de Marie-Thérèse.
La chambre de la Reine.
Elle est surplombée par ce vertigineux décor rocaille dont on sait qu’il a été créé pour Marie Leszczyńska, entre 1729 et 1735, en reprenant la structure de l’époque de Marie-Thérèse.
92
<center>La chambre de la Reine.</center> Marie-Antoinette, reine de France (1755-1793) de Vigée-Le Brun, Elisabeth-Louise.
La chambre de la Reine.
Marie-Antoinette, reine de France (1755-1793) de Vigée-Le Brun, Elisabeth-Louise.
93
<center>Le salon des Nobles.</center> C'est un salon du Grand appartement de la Reine. C'est là où la reine de France ou les dauphines qui occupèrent l'appartement donnent leurs audiences et tiennent leur cercle. Le plafond reste celui qu'a connu la reine Marie-Thérèse et est dû à Michel II Corneille. La composition centrale représente Mercure répandant son influence sur les arts et sur les sciences. Les voussures sont ornées chacune d'une composition illustrant de grandes figures féminines de l'Antiquité qui s'illustrèrent dans ces domaines. Pénélope travaillant à sa tapisserie, et à droite, Aspasie d'entrenenant avec des philosophes.
Le salon des Nobles.
C'est un salon du Grand appartement de la Reine. C'est là où la reine de France ou les dauphines qui occupèrent l'appartement donnent leurs audiences et tiennent leur cercle. Le plafond reste celui qu'a connu la reine Marie-Thérèse et est dû à Michel II Corneille. La composition centrale représente Mercure répandant son influence sur les arts et sur les sciences. Les voussures sont ornées chacune d'une composition illustrant de grandes figures féminines de l'Antiquité qui s'illustrèrent dans ces domaines. Pénélope travaillant à sa tapisserie, et à droite, Aspasie d'entrenenant avec des philosophes.
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<center>Le salon des Nobles.</center> Pénélope travaillant à sa tapisserie. Dans les angles, amours en stuc qui s’affairent à différentes tâches relatives aux arts ou à la science. Le sujet des peintures des écoinçons du plafond rappelle les attributions traditionnelles de Mercure : L'Académie. Au mur, Pierre François Cozette - Portrait de Louis XV en costume royal.
Le salon des Nobles.
Pénélope travaillant à sa tapisserie. Dans les angles, amours en stuc qui s’affairent à différentes tâches relatives aux arts ou à la science. Le sujet des peintures des écoinçons du plafond rappelle les attributions traditionnelles de Mercure : L'Académie. Au mur, Pierre François Cozette - Portrait de Louis XV en costume royal.
95
<center>Le salon des Nobles.</center>  Sapho chantant en s'accompagnant de la lyre. Dans l'écoinçon, Le Commerce.
Le salon des Nobles.
Sapho chantant en s'accompagnant de la lyre. Dans l'écoinçon, Le Commerce.
96
<center>L’antichambre du Grand Couvert.</center> Initialement salle des Gardes de la reine Marie-Thérèse, elle devint la première antichambre de l'appartement de la reine, dite antichambre du Grand Couvert car elle était utilisée par le roi et la reine pour leur souper en public. Plafond : La Famille de Darius aux pieds d'Alexandre, par Testelin, d'après Le Brun.
L’antichambre du Grand Couvert.
Initialement salle des Gardes de la reine Marie-Thérèse, elle devint la première antichambre de l'appartement de la reine, dite antichambre du Grand Couvert car elle était utilisée par le roi et la reine pour leur souper en public. Plafond : La Famille de Darius aux pieds d'Alexandre, par Testelin, d'après Le Brun.
97
<center>L’antichambre du Grand Couvert.</center> A droite, portrait de Madame Adélaïde, fille de Louis XV par Adélaïde Labille-Guiard qui a fait aussi le portrait de gauche, celui de Madame Victoire, autre fille de Louis XV. Au centre portrait de Marie- Antoinette (1779) par Mme Vigée-Lebrun.
L’antichambre du Grand Couvert.
A droite, portrait de Madame Adélaïde, fille de Louis XV par Adélaïde Labille-Guiard qui a fait aussi le portrait de gauche, celui de Madame Victoire, autre fille de Louis XV. Au centre portrait de Marie- Antoinette (1779) par Mme Vigée-Lebrun.
98
<center>La salle des Gardes.</center> Le plafond a reçu un décor peint par Noël Coypel. La composition centrale, octogonale, représente Jupiter parcourant les airs, tenant la baguette divine, debout sur un char d’argent tiré par deux aigle, entouré par les allégories évoquant l’équité, la piété et l’abondance et escortées par des petits génies tenant des guirlandes de fleurs ou chassant des créatures néfastes.
La salle des Gardes.
Le plafond a reçu un décor peint par Noël Coypel. La composition centrale, octogonale, représente Jupiter parcourant les airs, tenant la baguette divine, debout sur un char d’argent tiré par deux aigle, entouré par les allégories évoquant l’équité, la piété et l’abondance et escortées par des petits génies tenant des guirlandes de fleurs ou chassant des créatures néfastes.
99
<center>La salle des Gardes.</center> Les tableaux des voussures illustrent, selon Félibien, « deux des actions les plus mémorables de la Justice, et deux des actions les plus mémorables de la Piété dont l'Histoire a conservé la mémoire », allusion aux qualités royales : à gauche, Alexandre Sévère faisant distribuer du blé au peuple de Rome dans un temps de disette. A droite, Trajan rendant la justice. Dans l'écoinçon, de Noël Coypel (1628-1707) - Soulagement de la famine par les enfants de la Piété. Dans les angles, des personnages semblent se pencher ironiquement sur le visiteur.
La salle des Gardes.
Les tableaux des voussures illustrent, selon Félibien, « deux des actions les plus mémorables de la Justice, et deux des actions les plus mémorables de la Piété dont l'Histoire a conservé la mémoire », allusion aux qualités royales : à gauche, Alexandre Sévère faisant distribuer du blé au peuple de Rome dans un temps de disette. A droite, Trajan rendant la justice. Dans l'écoinçon, de Noël Coypel (1628-1707) - Soulagement de la famine par les enfants de la Piété. Dans les angles, des personnages semblent se pencher ironiquement sur le visiteur.
100
<center>La salle du Sacre.</center> Le Sacre de Napoléon, ou Couronnement de l'impératrice Joséphine, à Notre-Dame de Paris, le 2 décembre 1804, de Jacques-Louis David, déplacé au Louvre en 1889 et remplacé par un second exemplaire commandé à David par un groupe d'hommes d'affaires américains en 18074, commencée en 1808 et achevée en 1822 pendant son exil à Bruxelles.
La salle du Sacre.
Le Sacre de Napoléon, ou Couronnement de l'impératrice Joséphine, à Notre-Dame de Paris, le 2 décembre 1804, de Jacques-Louis David, déplacé au Louvre en 1889 et remplacé par un second exemplaire commandé à David par un groupe d'hommes d'affaires américains en 18074, commencée en 1808 et achevée en 1822 pendant son exil à Bruxelles.
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<center>La galerie des Batailles.</center> Cette galerie, construite en 1833 par les architectes Pierre Fontaine et Frédéric Nepveu, mesure 120 mètres de long sur treize de large et occupe la longueur du premier étage de l’aile du midi. Elle contient de vastes tableaux représentant les grands événements militaires de l’histoire de France. Des bustes sont placés sur des gaines entre les tableaux et contre les colonnes.
La galerie des Batailles.
Cette galerie, construite en 1833 par les architectes Pierre Fontaine et Frédéric Nepveu, mesure 120 mètres de long sur treize de large et occupe la longueur du premier étage de l’aile du midi. Elle contient de vastes tableaux représentant les grands événements militaires de l’histoire de France. Des bustes sont placés sur des gaines entre les tableaux et contre les colonnes.
102
<center>La galerie des Batailles.</center> Bataille de Bouvines par Horace Vemet, gagnée par Philippe Auguste en 1214.
La galerie des Batailles.
Bataille de Bouvines par Horace Vemet, gagnée par Philippe Auguste en 1214.
103
<center>La galerie des Batailles.</center> Bataille d'Austerlitz par François Gérard, gagnée parNapoléon Ier en 1805, représentant l'Empereur accompagné de Jean Rapp.
La galerie des Batailles.
Bataille d'Austerlitz par François Gérard, gagnée parNapoléon Ier en 1805, représentant l'Empereur accompagné de Jean Rapp.
104
<center>La galerie des Batailles.</center> Bataille de Fontenoy, gagnée par le maréchal de Saxe en 1745,  d'Horace Vernet.
La galerie des Batailles.
Bataille de Fontenoy, gagnée par le maréchal de Saxe en 1745, d'Horace Vernet.
105
<center>La galerie des Batailles.</center> Bataille de Tolbiac gagnée par Clovis en 496, contre les Alamans, d'Ary Scheffer. Clovis lève le bras au ciel et invoque le dieu des Chrétiens.
La galerie des Batailles.
Bataille de Tolbiac gagnée par Clovis en 496, contre les Alamans, d'Ary Scheffer. Clovis lève le bras au ciel et invoque le dieu des Chrétiens.
106
<center>Le Petit Appartement de la reine.</center> C'est un ensemble de plusieurs pièces sur trois étages, situées derrière le Grand Appartement de la Reine,  éclairées par deux cours intérieures. Elles furent le domaine particulier des reines de France, Marie-Thérèse, Marie Leszczynska et Marie-Antoinette aussi bien que la duchesse de Bourgogne en tant que dauphine. A la réalisation du projet initial de Le Vau, l’appartement se composa d’une enfilade de cinq pièces. Ici, Le cabinet de la Méridienne.
Le Petit Appartement de la reine.
C'est un ensemble de plusieurs pièces sur trois étages, situées derrière le Grand Appartement de la Reine, éclairées par deux cours intérieures. Elles furent le domaine particulier des reines de France, Marie-Thérèse, Marie Leszczynska et Marie-Antoinette aussi bien que la duchesse de Bourgogne en tant que dauphine. A la réalisation du projet initial de Le Vau, l’appartement se composa d’une enfilade de cinq pièces. Ici, Le cabinet de la Méridienne.
107
<center>Le Petit Appartement de la reine.</center> Le cabinet de la Méridienne. L’ancien oratoire fut converti en tant que cabinet de la Méridienne avec des nouvelles boiseries par Jacques Verberckt en 1746-1748. En 1781, pour fêter la naissance du premier dauphin, Louis XVI chargea Richard Mique de le réaménager. C'est dans cette pièce octogonale que Marie-Antoinette pouvait se reposer dans la journée. Un décor conçu par Richard Mique remplace l'ancien décor rocaille. Un guéridon au plateau en bois pétrifié, monté sur un pied d'acier orné de bronzes dorés a été offert  à Marie-Antoinette. par sa mère, Marie-Thérèse. Il a été réalisé en 1770 à Vienne par Anton Mathias Domanock.
Le Petit Appartement de la reine.
Le cabinet de la Méridienne. L’ancien oratoire fut converti en tant que cabinet de la Méridienne avec des nouvelles boiseries par Jacques Verberckt en 1746-1748. En 1781, pour fêter la naissance du premier dauphin, Louis XVI chargea Richard Mique de le réaménager. C'est dans cette pièce octogonale que Marie-Antoinette pouvait se reposer dans la journée. Un décor conçu par Richard Mique remplace l'ancien décor rocaille. Un guéridon au plateau en bois pétrifié, monté sur un pied d'acier orné de bronzes dorés a été offert à Marie-Antoinette. par sa mère, Marie-Thérèse. Il a été réalisé en 1770 à Vienne par Anton Mathias Domanock.
108
<center>Le Petit Appartement de la reine.</center> Le cabinet de Billard au second étage. Les soieries en ont été restituées en 1994 : il s'agit d'un lampas à fond satin, en soie et chenille sur fond blanc, décoré de fleurs, de rinceaux et de six médaillons différents. Cette étoffe, dessinée par Jacques Gondouin, avait été tissée à l'origine en 1779 pour le meuble d'hiver du cabinet intérieur de Marie-Antoinette à Versailles ; elle a été retissée pour la salle de billard des cabinets intérieurs de la reine par la manufacture de soieries lyonnaises Tassinari et Chatel.
Le Petit Appartement de la reine.
Le cabinet de Billard au second étage. Les soieries en ont été restituées en 1994 : il s'agit d'un lampas à fond satin, en soie et chenille sur fond blanc, décoré de fleurs, de rinceaux et de six médaillons différents. Cette étoffe, dessinée par Jacques Gondouin, avait été tissée à l'origine en 1779 pour le meuble d'hiver du cabinet intérieur de Marie-Antoinette à Versailles ; elle a été retissée pour la salle de billard des cabinets intérieurs de la reine par la manufacture de soieries lyonnaises Tassinari et Chatel.
109
<center>Le Petit Appartement de la reine.</center> Le mobilier comprend deux canapés que Georges Jacob livra en 1784.
Le Petit Appartement de la reine.
Le mobilier comprend deux canapés que Georges Jacob livra en 1784.
110
<center>Le Petit Appartement de la reine.</center> Pièces du service en porcelaine de Sèvres dit « à frise riche en couleurs et riche en or » commandé par Marie-Antoinette et livré par la manufacture de Sèvres en 1784.
Le Petit Appartement de la reine.
Pièces du service en porcelaine de Sèvres dit « à frise riche en couleurs et riche en or » commandé par Marie-Antoinette et livré par la manufacture de Sèvres en 1784.
111
<center>Le Petit Appartement de la reine.</center> Surtout de table en trois pièces : le Déjeuner, la Toilette,  et la Nourrice, de Leriche, Josse-François-Joseph.  	Manufacture de Sèvres .
Le Petit Appartement de la reine.
Surtout de table en trois pièces : le Déjeuner, la Toilette, et la Nourrice, de Leriche, Josse-François-Joseph. Manufacture de Sèvres .
112
<center>Le Petit Appartement de la reine.</center> Le grand cabinet intérieur de la Reine, ou cabinet doré. Les tentures précieuses de 1779 furent remplacées par des boiseries dorées et la pièce fut rebaptisée le cabinet doré par  Marie-Antoinette. Les boiseries des frères Rousseau montrent un décor de sphinx et de trépieds antiques.
Le Petit Appartement de la reine.
Le grand cabinet intérieur de la Reine, ou cabinet doré. Les tentures précieuses de 1779 furent remplacées par des boiseries dorées et la pièce fut rebaptisée le cabinet doré par Marie-Antoinette. Les boiseries des frères Rousseau montrent un décor de sphinx et de trépieds antiques.
113
<center>Le Petit Appartement de la reine.</center> Le supplément de bibliothèque. Buste de Marie-Antoinette par  Louis-Simon Boizot.
Le Petit Appartement de la reine.
Le supplément de bibliothèque. Buste de Marie-Antoinette par Louis-Simon Boizot.
114
<center>Appartement intérieur du roi.</center> Le cabinet de la Pendule. Louis XV s’intéressait beaucoup aux sciences et en particulier à l’astronomie. On peut voir sur le sol de ce cabinet le tracé du méridien de Versailles, matérialisé par une baguette de cuivre. L’extraordinaire pendule, qui a donné son nom à la pièce, fut présentée à l’académie des Sciences, puis au roi au château de Choisy, avant d’être installée ici en 1754. Conçue par Claude-Siméon Passemant, ingénieur du roi, exécutée par l’horloger Louis Dauthiau et placée dans une caisse de bronze doré due à Jacques et Philippe Caffiéri, père et fils. Au centre de la pièce, le roi Louis-Philippe fit placer une réduction de la statue équestre du Bien-Aimé, surnom de Louis XV, que Bouchardon avait réalisée pour la place Louis XV, actuelle place de la Concorde, à Paris, et qui fut détruite à la Révolution.
Appartement intérieur du roi.
Le cabinet de la Pendule. Louis XV s’intéressait beaucoup aux sciences et en particulier à l’astronomie. On peut voir sur le sol de ce cabinet le tracé du méridien de Versailles, matérialisé par une baguette de cuivre. L’extraordinaire pendule, qui a donné son nom à la pièce, fut présentée à l’académie des Sciences, puis au roi au château de Choisy, avant d’être installée ici en 1754. Conçue par Claude-Siméon Passemant, ingénieur du roi, exécutée par l’horloger Louis Dauthiau et placée dans une caisse de bronze doré due à Jacques et Philippe Caffiéri, père et fils. Au centre de la pièce, le roi Louis-Philippe fit placer une réduction de la statue équestre du Bien-Aimé, surnom de Louis XV, que Bouchardon avait réalisée pour la place Louis XV, actuelle place de la Concorde, à Paris, et qui fut détruite à la Révolution.
115
<center>Appartement intérieur du roi.</center>  L’horloge indique l’heure, le jour de la semaine, le mois, l’année et le quartier de la lune ; dans le globe de cristal, on peut voir les planètes opérer leur révolution autour du soleil selon le système de Copernic. Elle servit à fixer pour la première fois une heure officielle dans tout le royaume.
Appartement intérieur du roi.
L’horloge indique l’heure, le jour de la semaine, le mois, l’année et le quartier de la lune ; dans le globe de cristal, on peut voir les planètes opérer leur révolution autour du soleil selon le système de Copernic. Elle servit à fixer pour la première fois une heure officielle dans tout le royaume.
116
<center>Appartement intérieur du roi.</center> Le bureau à cylindre dit aussi secrétaire à cylindre de Louis XV, commencé par Jean-François Oeben et achevé par Riesener fut livré en 1769.
Appartement intérieur du roi.
Le bureau à cylindre dit aussi secrétaire à cylindre de Louis XV, commencé par Jean-François Oeben et achevé par Riesener fut livré en 1769.
117
<center>Appartement intérieur du roi.</center>
Appartement intérieur du roi.
118
<center>Appartement intérieur du roi.</center> Pièce de la vaisselle d'or. La pièce contient un cabinet-médaillier de Guillaume Beneman. Il s'agit d'un meuble en ébène et acajou, recouvert de plaques de cire avec incrustations d’ailes de papillons.
Appartement intérieur du roi.
Pièce de la vaisselle d'or. La pièce contient un cabinet-médaillier de Guillaume Beneman. Il s'agit d'un meuble en ébène et acajou, recouvert de plaques de cire avec incrustations d’ailes de papillons.
119
<center>Appartement intérieur du roi.</center> Pièce de la vaisselle d'or. La pièce contient un cabinet-médaillier de Guillaume Beneman. Il s'agit d'un meuble en ébène et acajou, recouvert de plaques de cire avec incrustations d’ailes de papillons.
Appartement intérieur du roi.
Pièce de la vaisselle d'or. La pièce contient un cabinet-médaillier de Guillaume Beneman. Il s'agit d'un meuble en ébène et acajou, recouvert de plaques de cire avec incrustations d’ailes de papillons.
120
<center>Appartement intérieur du roi.</center>L'emplacement de la bibliothèque correspond à l'ancienne chambre de Madame Adélaïde bâtie par Louis XV. La bibliothèque de Louis XVI. Cette pièce fut la première commande de Louis XVI, qui confia sa réalisation à l'architecte Ange-Jacques Gabriel en 1774. En 1778 il y fit placer une table en acajou de Sainte-Lucie, attribuée à l'ébéniste Quervelle, ainsi qu'une commode de Jean-Henri Riesener quatre ans plus tard. Au centre, Jean de La Fontaine (1621 - 1695), à  droite Montesquieu, derrière Molière. A gauche, le président Molé.
Appartement intérieur du roi.
L'emplacement de la bibliothèque correspond à l'ancienne chambre de Madame Adélaïde bâtie par Louis XV. La bibliothèque de Louis XVI. Cette pièce fut la première commande de Louis XVI, qui confia sa réalisation à l'architecte Ange-Jacques Gabriel en 1774. En 1778 il y fit placer une table en acajou de Sainte-Lucie, attribuée à l'ébéniste Quervelle, ainsi qu'une commode de Jean-Henri Riesener quatre ans plus tard. Au centre, Jean de La Fontaine (1621 - 1695), à droite Montesquieu, derrière Molière. A gauche, le président Molé.
121
<center>Appartement intérieur du roi.</center>La salle à manger des Porcelaines. Cette salle à manger, créée sous Louis XV en 1769 pour ses soupers de retours de chasse, a surtout servi à Louis XVI et à Marie-Antoinette. Durant vingt ans, une quarantaine de convives s’assirent autour de la table à rallonges pour ces repas dits « de société », un nouveau type de souper à mi-chemin entre les grands couverts officiels et les repas « en particulier ». Cette salle à manger est aussi appelée salon des Porcelaines car chaque année à Noël, Louis XVI y faisait présenter les dernières productions de la manufacture de Sèvres.
Appartement intérieur du roi.
La salle à manger des Porcelaines. Cette salle à manger, créée sous Louis XV en 1769 pour ses soupers de retours de chasse, a surtout servi à Louis XVI et à Marie-Antoinette. Durant vingt ans, une quarantaine de convives s’assirent autour de la table à rallonges pour ces repas dits « de société », un nouveau type de souper à mi-chemin entre les grands couverts officiels et les repas « en particulier ». Cette salle à manger est aussi appelée salon des Porcelaines car chaque année à Noël, Louis XVI y faisait présenter les dernières productions de la manufacture de Sèvres.
122
<center>Salles du XVIIe.</center> Le sacre de Louis XIV à Reims, le 7 juillet 1654. D'après Charles Le Brun
Salles du XVIIe.
Le sacre de Louis XIV à Reims, le 7 juillet 1654. D'après Charles Le Brun
123
<center>Salles du XVIIe.</center> Jean-Baptiste Colbert (1619-1683), ministre. Claude Lefebvre, 1666.
Salles du XVIIe.
Jean-Baptiste Colbert (1619-1683), ministre. Claude Lefebvre, 1666.
124
<center>Salles du XVIIe.</center>Vue de  Versailles avant la construction de la Galerie des Glaces. Le Vau a plaqué une nouvelle façade sur le château de Louis XIII et construit deux pavillons cubiques pour les appartements du Roi et de la Reine de part et d'autre d'une terrasse à l'italienne.
Salles du XVIIe.
Vue de Versailles avant la construction de la Galerie des Glaces. Le Vau a plaqué une nouvelle façade sur le château de Louis XIII et construit deux pavillons cubiques pour les appartements du Roi et de la Reine de part et d'autre d'une terrasse à l'italienne.
125
<center>Le Grand cabinet de Madame Victoire.</center>À l’origine, la pièce était le cabinet octogone de l’appartement des Bains de Louis XIV. Lambris et voussure de Ange-Jacques Gabriel et Jacques Verberckt.  A gauche : Sophie. A droite, Victoire.
Le Grand cabinet de Madame Victoire.
À l’origine, la pièce était le cabinet octogone de l’appartement des Bains de Louis XIV. Lambris et voussure de Ange-Jacques Gabriel et Jacques Verberckt. A gauche : Sophie. A droite, Victoire.
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