La Chapelle Saint-Grat : entièrement restaurée, elle accueille cinq panneaux de bois polychromés et dorés du XVIIIe siècle (classés le 7 décembre 1908) illustrant la vie épiscopale du premier évêque d’Oloron connu, Gratus.
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La cathédrale Sainte-Marie
La Chapelle Saint-Grat : entièrement restaurée, elle accueille cinq panneaux de bois polychromés et dorés du XVIIIe siècle (classés le 7 décembre 1908) illustrant la vie épiscopale du premier évêque d’Oloron connu, Gratus.
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La Cène.
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La Vierge, Jésus et saint Joseph.
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Saint Grat et saint Marcel
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A gauche, saint Zacharie, à droite, saint Jean-Baptiste et sainte Elisabeth.
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Saint Joseph.
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Saint Denis.
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Au fond, la plaque de marbre avec la liste de tous les évêques d'Oloron.
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La pêche miraculeuse.
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Le Christ donnant les clés à saint Pierre.
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L'Assomption.
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Présentation de Jésus au Temple.
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Lutrin.
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Lutrin.
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Ange.
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Ange.
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La chaire : mise en place au XVIIIe siècle, elle offre un véritable témoignage du savoir-faire en matière d’ébénisterie de l’époque. Elle est ornée des symboles du Tétramorphe et du Saint-Esprit.
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Chapiteaux au décor floral.
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Chapiteaux aux visages humains aux expressions variées .
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Le buffet d’orgue de style baroque (classé le 20 décembre 1906) a été offert par l’évêque Pierre de Gassion en 1650 ; l’instrument (classé le 24 septembre 1971), réalisé en 1870, est dû au facteur d’orgues Aristide Cavaillé-Coll.
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Le chevet avec les chapelles rayonnantes.
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La légende de Saint Grat, sculptures de Pierre Castillou. L'évêque d'Oloron mourut à Jaca au sixième siècle. Les Aragonais et les Béarnais se disputèrent sa dépouille. Pour trancher, on proposa de confier, depuis le col du Somport, le choix de la destination finale du corps à la mule aveugle de l'évêque. Celle-ci ramena Grat bien ficelé sur son dos jusqu'à Sainte-Marie.
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La légende de Saint Grat, sculptures de Pierre Castillou. L'évêque d'Oloron mourut à Jaca au sixième siècle. Les Aragonais et les Béarnais se disputèrent sa dépouille. Pour trancher, on proposa de confier, depuis le col du Somport, le choix de la destination finale du corps à la mule aveugle de l'évêque. Celle-ci ramena Grat bien ficelé sur son dos jusqu'à Sainte-Marie.
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La légende de Saint Grat, sculptures de Pierre Castillou. L'évêque d'Oloron mourut à Jaca au sixième siècle. Les Aragonais et les Béarnais se disputèrent sa dépouille. Pour trancher, on proposa de confier, depuis le col du Somport, le choix de la destination finale du corps à la mule aveugle de l'évêque. Celle-ci ramena Grat bien ficelé sur son dos jusqu'à Sainte-Marie.
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Le fort du Portalet
Pont sur le gave d'Aspe, sur la route du Somport. Contrebandiers des laines et des sucres, trafiquants de monnaies et de chevaux, passeurs d’espions et de huguenots ne sont qu’une partie des nombreuses agitations montagnardes que les douanes ont eu à affronter dans les vallées pyrénéennes.
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Le fort du Portalet
Le Portalet est à l’origine un poste de péage commercial “Le fortin du Poutou”. Il a été construit au Moyen-âge sur la route qui longe le Gave en réponse aux espagnols qui ont eux-même construit un péage de l’autre côté de la frontière. Le fortin n’est à cette époque qu’un petit fort qui se prolonge au dessus de la route. il perdurera jusqu’à la révolution de 1789. (on voit le haut du bâtiment situé au bord de la route, en aval du fort actuel).
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Le fort du Portalet
Casemate destinée à surveiller le pont et à le détruire le cas échéant.
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Le fort du Portalet
Casemate destinée à surveiller le pont et à le détruire le cas échéant.
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Le fort du Portalet
On aperçoit en bas, sous les arbres, contre le rocher, une maisonnette dans laquelle on avait construit le système hydraulique. Il amenait l’eau au fort et permettait aussi de chauffer les bâtiments.
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Le fort du Portalet
Casemate destinée à surveiller le pont et à le détruire le cas échéant et la galerie pour protéger la route si l'ennemi avait franchi le pont.
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Le fort du Portalet
Des galeries creusées dans la roche, crénelées ou à meurtrières couvrent la route descendant d'Urdos et du col du Somport.
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Le fort du Portalet
Le 22 juillet 1842, le roi Louis-Philippe 1er ordonne la construction d'un fort afin de protéger la frontière des Pyrénées et de neutraliser la route du Somport en cas d'invasion espagnole. Heureusement, le fort du Portalet n'eut jamais à faire donner ses canons pour empêcher le passage des troupes espagnoles. Les travaux sont réalisés dans un environnement pénible (rochers, climat, abords du gave d'Aspe...) et durent jusqu'en 1870.
Armé d'une dizaine de canons, le fort du Portalet devait pouvoir abriter plus de 400 hommes et tenir au moins une semaine de siège en totale autonomie.
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Le fort du Portalet
La caserne surmontée de la terrasse inférieure. Les fenêtres du bas correspondent aux cellules des officiers et où furent emprisonnées des personnalités de la IIIème république.
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Le fort du Portalet
Tout en haut, la poudrière, le chemin de ronde, le fortin et les emplacements des canons (bâtiment rectangulaire). Le fort est étagé sur 150 m de dénivellation.
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Le fort du Portalet
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Pont d'entrée et route d'accés au fort. Dans la falaise, on aoerçoit la saignée du chemin de la Mâture.
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Le chemin de la Mâture est un chemin de 1 200 mètres de long, taillé dans le rocher d'une falaise de la vallée encaissée du ruisseau La Secoue. Formant une gouttière de 4 mètres de haut pour 4 mètres de large dans la falaise sur plus de 900 mètres de son parcours, il surplombe les gorges d'Enfer de 200 mètres.
À partir de 1660, le roi Louis XIV et son ministre Colbert décident de doter la France d'une grande marine de guerre. Devant les difficultés pour s'approvisionner en bois du nord à cause des guerres et du coût, Colbert décide d'exploiter les forêts de l'ouest pyrénéen. Elles offrent de grands arbres de qualité et des voies d'acheminement par les gaves jusqu'au port de Bayonne. Après une interruption entre 1720 et 1750, l'exploitation connait son apogée dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, avec Choiseul sous le règne de Louis XV. L'exploitation est alors confiée au corps des ingénieurs de la Marine. Mais les forêts s'épuisant, cela oblige ces derniers à exploiter d'autres forêts ou bois, plus difficiles d'accès.
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Le fort du Portalet
C'est ainsi que l'ingénieur Leroy décide d'exploiter la forêt du Pacq. Mais pour cela, il faut pouvoir faire franchir aux troncs un ravin étroit et à pic connu sous le nom de « gorges de l'Enfer ». Ces hommes vont alors creuser à flanc de la falaise abrupte un passage suffisamment large et haut pour le passage de bœufs tirant des troncs. Il fut achevé en 1772. Les sapins extraits de cette forêt allaient devenir des mâts de bateaux, les hêtres seront utilisés pour les avirons et les poutres, tandis que les buis serviront à la confection d'essieux et de poulies. Les futurs mâts étaient ensuite transportés par flottage sur le gave pour rejoindre Oloron, puis Bayonne. L'exploitation des arbres pour la marine en vallée d'Aspe s'achève en 1778 par épuisement de la ressource.
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Le fort du Portalet
Le pont d'entrée. Le fort est occupé de 1871 à 1925 par le 18e régiment d'infanterie de Pau. À cette date, il est abandonné par l'armée et loué à une colonie de vacances jusqu'en 1939.
Sous le régime de Vichy, il sert de prison politique pour des personnalités de la IIIe République (Daladier, Reynaud, Blum, Mandel, le général Gamelin, etc.)
En 1943, il va abriter une garnison allemande. Il est repris par les maquisards en 1944. Le maréchal Pétain y est détenu 3 mois en 1945.
Après la guerre, le 18e régiment d'infanterie l'occupe de nouveau jusqu'en 1952 puis il est démilitarisé en 19626 et il est racheté, lors d'une vente aux enchères, par un particulier en 1966. Rien n'est entrepris pour son entretien, il est racheté par la communauté de communes de la Vallée d'Aspe en 1999.
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Le fort du Portalet
Petite ravine creusée pour protéger l'entrée du fort.
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Le fort du Portalet
Bâtiment des cachots.
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Porte d'entrée. Les pierres de coin sont des pierres d'Arudy.
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Porte d'entrée dont le tympan est peint en bleu blanc rouge.
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Le fort du Portalet
En haut, le chemin de ronde surmonté du fortin.
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Le fort du Portalet
Terrasse principale. Les terrasses sont garnis de puits de lumière, en voici un.
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Terrasse inférieure qui servit de promenade pour les prisonniers. Guérite avec son toit en cloche.
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Rigole pour l'écoulement de l'eau d'infiltration.
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Le fort du Portalet
Galerie de communication.
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Terrasse principale et les bâtiments d'entrée.
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Tout en haut, le fortin.
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Une guérite.
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Intérieur de la guérite.
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Intérieur de la guérite.
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La poudrière.
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Galerie de communication.
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Le chemin de ronde
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En bas de la fenêtre, à gauche, on aperçoit les vestiges du fort de Poutou.
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Le chemin de ronde
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Le chemin de ronde. Rigole pour canaliser l'eau d'infiltration.
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Le chemin de ronde. Stalagtites
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Le chemin de ronde
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Porte donnant sur la terrasse supérieure.
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Porte blindée de la terrasse supérieure.
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Au dessus de la porte, la date de 1836.
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Porte et fenêtres blindées du fortin.
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Volet en bois.
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Emplacement d'un canon.
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Emplacement d'un canon. Le gros volet de bois était fermé lorsque les canons n’étaient pas en position.
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Nous voici redescendu au niveau de la terrasse principale. Dans la pièce principale se trouve la pompe à eau. L’eau était pompé depuis le Gave par un système de tuyaux qui montaient jusqu’au fort .
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Au fond, le four immense.
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Couloir desservant les dortoirs et différentes pièces.
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Dortoir.
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La cuisine.
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Descendons d'un étage. Les couloirs sont éclairés par les puits de lumière
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Le niveau juste en dessous est celui des cellules. Il y en a 5, identiques. Les prisonniers avaient chacun un lit, un bureau, une grande fenêtre donnant sur le Gave. ils aveint des livres à profusion, certains ayant fait transporter leur bibliothèque de Paris. dans le couloir, en face des chambres, de grands placards leur permettaient de ranger leurs affaires. Les familles étaient logées à Bielle, dans un auberge et elles pouvaient leur rendre visite quand elles le souhaitaient. Les prisonniers avaient droit à une promenade quotidienne sur la terrasse inférieure.
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Les prisonniers y étaient, contrairement à ce qui a été dit, très bien traités. Ils avaient fait installer des poêles ou des cheminées dans leurs chambres, en témoigne ce foyer.
En 1941, sur ordre de Pétain, des personnalités de la IIIème république y sont emprisonnés. Ces prisonniers politiques célèbre ne sont autres que
- Léon Blum(chef du gouvernement en 37/37, 38 et 46)
- le Général Maurice Gamelin (commandant de l’armée française en 40)
- Edouard Daladier (ministre de la défense en 40)
- Paul Reynaud (président du conseil et ministre des affaires étrangères en 40)
- Georges Mandel (ministre de l’intérieur en 40)
Condamnés pour être tenus responsables de la défaite, ils vont séjourner au fort entre 1941 et 1943. Certains y resteront quelques mois, d’autres 2 ans. Ils seront ensuite envoyés en Allemagne.
Le maréchal Philippe Pétain sera à son tour emprisonné dans le fort du Portalet durant 3 mois, au lendemain de son procès (août 1945), puis transféré au Fort de la Citadelle, sur l’île d’Yeu (Vendée). Sa santé déclinant, Vincent Auriol autorise le 8 juin 1951 l’« élargissement » du prisonnier qui est transférét dans une maison privée de Port-Joinville le 29 juin 1951, où il meurt le 23 juillet 1951, à l’âge de 95 ans.