Le Canal de Marseille
Accueil
Contact
1
2
Précédent
Suivant
Première prise d'eau.
Début du canal avec les logements des gardiens. En 1834, le maire de Marseille, Maximin Consolat, décide la construction du canal de Marseille. Franz-Major De Montricher, mènera les travaux de construction du canal de Marseille. C'est une entreprise colossale pour le XIXème siècle. Il faudra ainsi deux années entières pour les travaux préparatoires. Elle a nécessité le percement de 84 souterrains (20 km), la construction de 18 ponts - aqueducs, et de 12 bassins, c'est-à-dire au total, 250 ouvrages d'art. Pour garder une pente régulière d'environ 30 cm par km, le canal épouse les contours du relief, la vitesse de l'eau étant de 0,80 m/s.
1
Première prise d'eau.
Vu le comportement capricieux de la durance, on décida de la construire en aval du pont, sur la rive gauche de la durance. Les travaux débutèrent au mois d'août 1843 et se terminèrent en 1846.
2
Première prise d'eau.
Mécanisme des vannes. Les eaux de la Durance pénètrent dans le canal par sept ouvertures de 1 mètre de largeur sur 2 de hauteur. Des vannes en fonte sont destinées à régler la quantité de l'écoulement.
3
Première prise d'eau.
Quand la Durance était basse, il fallait construire un barrage avec des gabions et faire un chenal pour diriger l'eau vers la prise. Mais la Durance ayant ses caprices, elle emportait tout sur son passage à chaque crue et il fallait tout recommencer, remettre en place des gabions et diriger de nouveaux l’eau vers la prise.
4
Nouvelle prise. En 1867, une "nouvelle prise" fut construite en amont du pont suspendu et face au courant, c'est-à-dire à l'emplacement prévu à l'origine du projet.
5
Nouvelle prise. Au début des années 60, la prise de Pertuis et 10 km de canal sont abandonnés.
6
Nouvelle prise.
7
Nouvelle prise.
8
Nouvelle prise.
9
Prise actuelle.
En 1962, après qu'EDF eut aménagé la Durance et qu'un canal usinier eut été réalisé à partir du barrage de Serre-Ponson, la ville de Marseille choisit de passer une convention avec l'entreprise publique pour transférer la prise du canal de Marseille au niveau de l’usine hydroélectrique de St Esteve-Janson.
10
Début du voyage...
La partie principale, la branche mère, parcours 71 km depuis la vallée de la Durance jusqu'à son entrée dans Marseille, puis encore 23 km en ville, jusqu'au quartier des Trois Luc. A partir du quartier des trois Luc, une dérivation permit d'amener l'eau jusqu'à Aubagne en 1864, puis jusqu'à Cassis et enfin à La Ciotat en 1883. Outre Marseille, le canal alimente 35 communes en tout ou partie.
11
Bassin de Saint-Christophe.
Un premier bassin d'épuration fut le bassin de Ponserot, situé un peu après la prise actuelle. Sa capacité était d'environ 120000 m³, mais il se révéla insuffisant. Frantz-Mayor de Montricher décida alors de construire un bassin de quatre millions de mètres-cubes à Réaltor. Ce dernier s'envasa rapidement. L'ingénieur Pascalis traça alors les plans d'un bassin de conception originale, dans un vallon resserré qui descend de Rognes et débouche dans la Durance, près du pont de Cadenet, c'est le bassin de Saint Christophe. Quant au bassin de Ponserot, il fut alors abandonné. Deux autres bassins ont été construits puis abandonnés : ceux de Valoubier et de la Garenne, situés en aval de celui de Ponserot.
12
Bassin de Saint-Christophe.
Entrée de l'eau. Construit de 1878 à 1882, le bassin de Saint-Christophe dispose ainsi d'une superficie de 20 hectares et d'une capacité de deux millions de m3 environ.
13
Bassin de Saint-Christophe.
Entrée de l'eau. En bas, la galerie des siphons. L'ancien aqueduc de la route départementale numéro 11 a été fermé pour abriter les siphons. Ces siphons déversoirs débitent, chacun, plus de 8000 l par seconde. Ces régulateurs, qui date du XIXe siècle, fonctionne sans aucune énergie pour les programmer à la cote voulue. La connexion ne se fait qu'avec de l’huile de coude.
14
Bassin de Saint-Christophe.
Entrée de l'eau. Dès sa conception, il est doté d'un procédé révolutionnaire de décantation : l'eau arrive par le fond de la cuvette, sillonné d'une multitude de rigoles maçonnées et séparées par des cavaliers. L'eau, dont rien ne trouble le repos, se décharge des matières en suspension. Le dévasement s'opère par un canal de ceinture maçonné, qui permet d'évacuer chaque année quelque 300.000 m3 de vase.
15
Bassin de Saint-Christophe.
Au fond, les anciens logements des gardiens. Un canal latéral ceinture le bassin et permet ainsi l'alimentation de la ville pendant le dévasement.
16
Bassin de Saint-Christophe.
Le crénelage est constitué de nombreux trumeaux et de plus de 900 vannettes et surhausses pour faire fonctionner le bassin de Saint Christophe. Des vannettes servent au dévasement du bassin, les surhausses à l'alimentation en eau du canal. Ces dernières permettent de faire partir de 20 à 30 cm de la surface de l'eau vers Marseille. 200 surhausses environ sont enlevés pour autoriser un débit quotidien suffisant.
17
Bassin de Saint-Christophe.
Au fond, la sortie du bassin avec le cabanon abritant le treuil de manœuvre.
18
Bassin de Saint-Christophe.
La sortie du bassin au sud. Les 4 vannes qui servent à isoler le canal et le cabanon abritant le treuil de manœuvre servent encore aujourd'hui.
19
Bassin de Saint-Christophe.
Canal de la nouvelle vanne.
20
Bassin de Saint-Christophe.
Nouvelle vanne installée 100 m en aval.
21
Le canal près de La roque d'Anthéron.
22
Le canal près de La roque d'Anthéron.
23
Le canal près de La roque d'Anthéron.
L'eau passe par des souterrains dont les percements se font à bras d'homme et les déblais sont enlevés grâce à des treuils actionnés par des chevaux.
24
Le canal près de La roque d'Anthéron.
25
Le canal près de La roque d'Anthéron.
Par-ci par-là, des ponts permettent de passer d'une rive à l'autre.
26
L'aqueduc de Jacourelle.
Ce pont aqueduc est composé de neuf arches en plein cintre de 6 m d'ouverture. Sa hauteur maximale est de 21 m. Commencé en 1841, il est achevé en 1842. Pendant la belle saison de 1843, on exécute, dans la cuvette un revêtement complet en bitume que l'on habille d'une chemise en briques. Celle-ci est ensuite recouverte avec quelques pierres de taille, enduites d'une couche d’huile bouillante et détrempée avec de la litharge, pour la préserver des contacts avec l'air.
27
L'aqueduc de Jacourelle.
En 1973, le piedroit s'effondre, il est remplacé par des tuyaux Bonna.
28
L'aqueduc de Valbonnette.
Le pont aqueduc de Valbonette franchit le vallon de ce nom et se compose de 11 arches de 6 m d’ouverture en plein cintre, sa hauteur étant de 19 m. Il a été commencé en 1841 et fini en novembre 1842.
29
L'aqueduc de Valbonnette.
30
L'aqueduc de Valbonnette.
Sur l'aqueduc, l'eau s'engouffre dans un tunnel dont le traitement a été similaire à celui de l'aqueduc de Jacourelle.
31
Souterrain des Taillades.
Le canal quitte la vallée de la Durance et fait un brusque virage vers le sud pour traverser la chaîne de la Trévaresse, sous le chaînon des côtes, grâce au souterrain connu sous le nom des Taillades. En sortant, le canal entre dans la plaine de Lambesc. Il va des Carlats au château de Bidaine, près de Lambesc.
32
Souterrain des Taillades.
Sortie du souterrain.
33
Souterrain des Taillades.
Inscription : Canal de Marseille - Souterrain des Taillades - Commencé en 1839 - Terminé en 184(6).
34
Souterrain des Taillades.
Armoiries de Marseille, avec l'inscription Massilia Civitas.
35
Le canal près de Lambesc.
36
Le canal près de Lambesc.
37
Le canal près de Lambesc.
38
L'aqueduc de Valmousse.
Construit de 1844 à 1845, cet aqueduc est composé de 14 arches de 8 m d'ouverture. Il mesure 200 m de long et sa hauteur est de 27 m. Les piliers ont 2 m d'épaisseur aux naissances.
39
L'aqueduc de Valmousse.
40
L'aqueduc de Valmousse.
41
L'aqueduc de Valmousse.
42
L'aqueduc de Valmousse.
43
L'aqueduc de Valmousse.
Sortie de l'aqueduc.
44
Le canal près du château de Valmousse.
Petit souterrain juste après l'aqueduc.
45
Le canal près du château de Valmousse.
Une borne bi-hectométrisue (ici la 192), indiquant également la cote NGF, nivellement général de la France, (ici 172,95). Le niveau zéro de ce réseau est déterminé par le marégraphe de Marseille.
46
Le canal près du château de Valmousse.
Borne nouvelle.
47
Le canal près du château de Valmousse.
48
Le canal près du château de Valmousse.
Pont qui passe au-dessus de la départementale 572. Il a été modifié en 2000 lors de l'aménagement du pont TGV juste à coté (à gauche, les caténaires).
49
Le canal près de Coudoux.
50
Le canal près de Coudoux.
51
Le canal près de Coudoux.
Souterrain de la Baume.
52
Le canal près de Coudoux.
Souterrain de la Baume.
53
Le canal près de Coudoux.
Souterrain de la Baume. Sortie du souterrain, avec les armoiries de Marseille.
54
L'aqueduc de Roquefavour.
Pour franchir la vallée de l'Arc, Montricher envisagea d'abord la construction d'un énorme siphon monté sur arcade est posé à 30 m au-dessus du fond de la vallée. Devant la trop grande importance des risques techniques, il préféra la solution d'un aqueduc. Commencés en 1841, les travaux s'achevèrent à six ans plus tard.
55
L'aqueduc de Roquefavour.
Il constitue l'ouvrage d'art le plus remarquable du canal, haut de 83 mètres et long de 375, avec trois rangs d'arcades en pierres taillées. La hauteur du premier rang et de 34,10 m, celle du deuxième est de 34,90 m et celle du troisième de 13,50 m. ll y a 12 arches de 15 m d'ouverture au premier rang, 15 arches de 16 m au deuxième et 53 arches de 5 m au troisième.
56
L'aqueduc de Roquefavour.
57
L'aqueduc de Roquefavour.
L'Arc.
58
L'aqueduc de Roquefavour.
59
L'aqueduc de Roquefavour.
60
L'arrivée de l'eau à l'aqueduc de Roquefavour.
61
L'arrivée de l'eau à l'aqueduc de Roquefavour.
62
L'arrivée de l'eau à l'aqueduc de Roquefavour.
Au fond, la Sainte-Victoire.
63
L'arrivée de l'eau à l'aqueduc de Roquefavour.
64
L'arrivée de l'eau à l'aqueduc de Roquefavour.
65
L'aqueduc de Roquefavour.
66
L'aqueduc de Roquefavour.
67
L'aqueduc de Roquefavour.
68
L'aqueduc de Roquefavour.
69
L'aqueduc de Roquefavour.
70
L'aqueduc de Roquefavour.
71
L'aqueduc de Roquefavour.
72
L'aqueduc de Roquefavour.
Maison des gardiens.
73
Arrivée de l'eau au bassin de Réaltor.
74
Arrivée de l'eau au bassin de Réaltor.
Vanne d'entrée de l'eau dans le bassin.
75
Le bassin de Réaltor.
Compte-tenu de la qualité aléatoire des eaux de la durance, en période de crue notamment, les bassins de décantation de Ponserot, de la Garenne et de Valoubier, prévus à l’origine par Frantz-Mayor de Montricher pour les clarifier, se révélèrent vite insuffisants. Ce dernier décida alors de construire un bassin de quatre millions de mètres-cubes à Réaltort, dans le vallon de la Mérindole, à proximité d'Aix-en-Provence. Il sera réalisé par Pascalis, le successeur de Montricher. Faute de pouvoir être vidangé, l'ouvrage, achevé en 1869, s'envasera rapidement. Il l’est au trois quarts aujourd'hui et ne remplit plus son rôle de décanteur, le dispositif de vidange étant bloqué sous 18 m de vase. Il constitue néanmoins, une réserve d'un million de mètres-cubes d'eau et sert de régulateur.
76
Le bassin de Réaltor.
Achevé en 1869, le barrage du vallon de la Mérindole, à Réaltor, est constitué d'une digue de 550 mètres de long et de 18 mètres de hauteur. La superficie du bassin immergé est de 70 hectares. Ne remplissant plus sa fonction de décanteur, il sera remplacé par le bassin de saint Christophe.
77
Le bassin de Réaltor.
Il abrite une faune et une flore des plus riches.
78
Le bassin de Réaltor.
79
Le bassin de Réaltor.
Sortie du bassin.
80
Le bassin de Réaltor.
Le canal latéral, qui était lui aussi complètement envasé, a été remis en service en 1946.
81
Le bassin de Réaltor.
Sortie du bassin de Réaltor.
82
Station des Giraudets.
Aux portes de la cité phocéenne, le canal de Marseille traverse la commune des Pennes-Mirabeau au lieu-dit les Giraudets. Tout juste a-t-on le temps de l'y apercevoir, enserré qu'il est entre deux souterrains, celui de l'assassin en amont, et celui de Notre-Dame à l'aval.
83
Station des Giraudets.
C'est en 1922 que les premiers aménagements de ce site commencèrent. La ville de Marseille vient alors de voter une délibération qui concède à Gardanne, 40 litres d'eau par seconde, prélevée sur le canal de marseille, et l’autorisation de construire, à cet endroit, une usine élévatoire pour son alimentation.
84
Station des Giraudets.
85
Station des Giraudets.
Station de filtration : 3500 m3/h. Onze communes et une partie du nord de Marseille sont alimentées à partir de ce complexe.
86
Sortie de la station des Giraudets.
Un peu plus loin, le canal va s'engouffrer dans le tunnel de Notre-Dame et revenir en surface vers St Antoine.
87
Hauts de Sainte Marthe.
88
Prises d'eau de Four de Buze.
89
Prises d'eau de Four de Buze.
C'est là où arrive l'eau du Verdon, en provenance de la réserve du Vallon Dol et où de l'eau est envoyée vers la station de St Marthe.
90
Prises d'eau de Four de Buze.
91
Prises d'eau de Four de Buze.
Départ de l'eau vers St Marthe ?
92
Le mumure des eaux.
Juste après Four de Buze.
93
Le mumure des eaux.
Ancienne maison des prises d'eau de Four de Buze pour alimenter la station de St Marthe. Le canal continue vers Château Gombert .
94
Hauts de Sainte Marthe.
Machine élévatoire.
95
Hauts de Sainte Marthe.
Un ancien moulin. Dans les années 1900, le Merlan était un village de campagne aux portes de Marseille. Le canal de Marseille desservait les semouleries, dont deux appartenaient à la compagnie franco-algérienne de semouleries : la Phocéenne et l’Espérance. Quatre autres étaient des semouleries indépendantes et portaient le nom de la Jeannette, la Ruche, Bourrageas et Brunet. Elles étaient alimentées par des rigoles d'arrosage qui était directement relié à la branche mère du canal.
96
Centre de sainte Marthe.
Popriété Montgolfier.
Centre de traitement de l'eau sainte Marthe. C'est en 1851 que le conseil municipal de Marseille adopte le principe de la création d'un bassin susceptible de contenir 240.000 m3 d'eau et de remplir deux fonctions essentielles : assurer, d'une part, une réserve pour l'alimentation de la ville durant les périodes de chômage du canal ; clarifier, d'autre part, les eaux boueuses de la Durance. Cet ouvrage sera édifié sur l’une des dérivations qui alimentent la cité phocéenne : la dérivation longchamp. Le débit du canal augmentant, le bassin de Sainte-Marthe ne suffisait pas à la décantation des eaux qui traversaient, et il fut abandonné vers 1863, lorsque la construction du bassin de Réaltor fut décidée. La première station de filtration Marseillaise sera édifiée sur le même site en 1934. En 1852 est creusé le bassin de décantation du Merlan Sainte-Marthe des eaux du canal afin d’éviter les risques de pollution. La ville de Marseille achète à Monsieur Rebufat une parcelle de son terrain pour l’établissement du bassin qui est situé à l’est du domaine Montgolfier.
97
Centre de sainte Marthe.
La salle des pompes d'eau brute et d'eau décantée.
98
Centre de sainte Marthe.
La salle des pompes d'eau brute et d'eau décantée.
99
Centre de sainte Marthe.
L'ancienne vanne d'entrée de l'eau brute. A l'entrée, l'eau traverse une grille qui retient les déchets volumineux et flottants, comme les feuilles ou les branchages
100
Centre de sainte Marthe.
Sa qualité est ensuite contrôlée grâce à une station d'alerte équipée, notamment, d'un «Truitel», un détecteur biologique de pollution. Cet aquarium est alimenté en continu par l’eau provenant du canal de Marseille. Le comportement des truitelles est analysé à travers un champ d’ultrasons créé par deux sondes à effet Doppler. Une alarme se déclenche à la moindre altération. La surveillance du mouvement des poissons est renforcée par des images vidéo. Conforme aux normes électromagnétiques internationales, le truitel ne génère aucun stress pour les poissons dont le nombre supprime les fausses alarmes et assure sa fiabilité.
101
Centre de sainte Marthe.
Injection de floculant. Une infime quantité de chlore est ajoutée à l'eau afin de limiter le développement de micro-organismes. Un coagulant, du chlorure féerique, est ajouté à l'eau pour rassembler en flocons les déchets encore présent dans l'eau (poussières, particules de terre ou de végétaux).
102
Centre de sainte Marthe.
La floculation. Le centre de production d'eau potable de Ste-Marthe dispose de 6 floculateurs d'une capacité unitaire de 3.000 m3. L'eau additionnée de chlorure ferrique est remuée lentement de façon à permettre aux particules en suspension de se coller entre elles - c'est la phase de coagulation -, puis de former des grumeaux qu'on appelle "flocs"- c'est la floculation.
103
Centre de sainte Marthe.
La décantation. L'eau floculée rejoint ensuite le vaste bassin de décantation, de capacité 450.000 m3. Elle va y séjourner le temps que les "flocs" se déposent au fond, par gravité. Le temps de décantation varie de 24 à 48 heures selon la saison.
104
Centre de sainte Marthe.
La filtration. Le centre de production d'eau potable de Ste-Marthe dispose de 11 filtres d'une surface unitaire de 200 m2. Da vitesse de filtration moyenne est de 3 à 5 mètres par heure.
105
1
2
Précédent
Suivant
Accueil
Contact