La Ciotat.

La chapelle des pénitents bleus, la ville, l'église, le musée, l'Eden théâtre, la bastide Marin, les chantiers navals, l'Île Verte, le parc du Mugel, la calanque de Figuerolles.

<center>La Ciotat.</center>De tous temps, les hommes furent attirés et retenus par le havre protecteur du golfe de La Ciotat. Les fouilles d’Ellianac et de la grotte de Terrevaine attestent d’une présence humaine avec l’implantation de tribus sédentaires au néolithique final (3000 – 2000 av J.C.). On estime que l’installation du premier établissement sur la route maritime des navigateurs antiques remonte au Ve siècle avant J.C.

La « charte de 1429 » explique comment La Ciotat est devenue une commune à part entière. Au XVIe siècle, la ville prit un essor dû à l’émigration d’une partie de l’aristocratie génoise chassée d’Italie par des révolutions locales. De véritables chantiers navals s’installent en 1622. Après la période de déclin au XVIIIe siècle la ville se modernise et se transforme. En 1836 Louis Benet donne une dimension industrielle aux chantiers navals. Ils changent plusieurs fois de mains au cours du XXe siècle et constitueront le poumon économique de la cité.
La Ciotat.
De tous temps, les hommes furent attirés et retenus par le havre protecteur du golfe de La Ciotat. Les fouilles d’Ellianac et de la grotte de Terrevaine attestent d’une présence humaine avec l’implantation de tribus sédentaires au néolithique final (3000 – 2000 av J.C.). On estime que l’installation du premier établissement sur la route maritime des navigateurs antiques remonte au Ve siècle avant J.C. La « charte de 1429 » explique comment La Ciotat est devenue une commune à part entière. Au XVIe siècle, la ville prit un essor dû à l’émigration d’une partie de l’aristocratie génoise chassée d’Italie par des révolutions locales. De véritables chantiers navals s’installent en 1622. Après la période de déclin au XVIIIe siècle la ville se modernise et se transforme. En 1836 Louis Benet donne une dimension industrielle aux chantiers navals. Ils changent plusieurs fois de mains au cours du XXe siècle et constitueront le poumon économique de la cité.
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<center>Chapelle des Pénitents bleus (1626) .</center>Les Pénitents Bleus, fondés en 1597, constitués pour l’essentiel de gens de mer, ils bâtirent sur la colline leur première chapelle Notre Dame de la Garde, puis Notre Dame de Grâce. D'environ 46 mètres de long sur 9 mètres de large, son style est significatif de l'architecture de la Contre-Réforme. Elle est appelée également Chapelle Notre Dame de Grâce.
Chapelle des Pénitents bleus (1626) .
Les Pénitents Bleus, fondés en 1597, constitués pour l’essentiel de gens de mer, ils bâtirent sur la colline leur première chapelle Notre Dame de la Garde, puis Notre Dame de Grâce. D'environ 46 mètres de long sur 9 mètres de large, son style est significatif de l'architecture de la Contre-Réforme. Elle est appelée également Chapelle Notre Dame de Grâce.
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<center>Chapelle des Pénitents bleus (1626) .</center>Elle est entourée de micocouliers, dont un date de 1748. Non contents d'avoir une chapelle en ville, les Bleus en voulurent une au dehors et choisirent le lieu le plus apparent du terroir. En 1610, le dimanche jour des Rameaux, ils allèrent en procession sur la montagne de la Roque Redonne qui venait de prendre le nom de la Gardy après l’installation de la nouvelle vigie et, après avoir planté une croix, décidèrent d’édifier à la place de l’Ermitage de « la Gardy » qui existait déjà là depuis au moins 1500, une chapelle qui serait appelée Notre-Dame de la Garde. Toujours plus prospères, les Pénitents Bleus, achètent en 1618 des terrains autour de leur chapelle urbaine puis, décident de lui en adjoindre une nouvelle, plus imposante, en 1626.
Chapelle des Pénitents bleus (1626) .
Elle est entourée de micocouliers, dont un date de 1748. Non contents d'avoir une chapelle en ville, les Bleus en voulurent une au dehors et choisirent le lieu le plus apparent du terroir. En 1610, le dimanche jour des Rameaux, ils allèrent en procession sur la montagne de la Roque Redonne qui venait de prendre le nom de la Gardy après l’installation de la nouvelle vigie et, après avoir planté une croix, décidèrent d’édifier à la place de l’Ermitage de « la Gardy » qui existait déjà là depuis au moins 1500, une chapelle qui serait appelée Notre-Dame de la Garde. Toujours plus prospères, les Pénitents Bleus, achètent en 1618 des terrains autour de leur chapelle urbaine puis, décident de lui en adjoindre une nouvelle, plus imposante, en 1626.
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<center>Chapelle des Pénitents bleus (1626) .</center>Deux pénitents, en habit, sont agenouillés de chaque coté d'une niche dont la statue a disparu. Les Pénitents Bleus, au nombre de soixante-cinq, avaient présenté une demande d’autorisation à l’Evêque Monseigneur RAGUENEAU afin de fonder leur confrérie.
Le 21 juillet 1597, l’Evêque donna son autorisation. Les 3 et 8 août de la même année, les Confrères se réunirent, la Confrérie des Pénitents Bleus était née.
Elle était placée sous l’invocation de Notre Dame de Grâce et avait pour fête le jour de la Nativité de la Vierge, le 8 septembre. La confrérie était composée de gens de mer,  mais également, d’artisans, commerçants, personnes issues de couches sociales aisées.
Cette confrérie devint vite riche et prospère dans La Ciotat du XVIIème siècle en plein épanouissement.
Elle aidait les déshérités, les défavorisés,  secourait les vieillards, les malades, les infirmes, les orphelins, ensevelissait les morts.
Chapelle des Pénitents bleus (1626) .
Deux pénitents, en habit, sont agenouillés de chaque coté d'une niche dont la statue a disparu. Les Pénitents Bleus, au nombre de soixante-cinq, avaient présenté une demande d’autorisation à l’Evêque Monseigneur RAGUENEAU afin de fonder leur confrérie. Le 21 juillet 1597, l’Evêque donna son autorisation. Les 3 et 8 août de la même année, les Confrères se réunirent, la Confrérie des Pénitents Bleus était née. Elle était placée sous l’invocation de Notre Dame de Grâce et avait pour fête le jour de la Nativité de la Vierge, le 8 septembre. La confrérie était composée de gens de mer, mais également, d’artisans, commerçants, personnes issues de couches sociales aisées. Cette confrérie devint vite riche et prospère dans La Ciotat du XVIIème siècle en plein épanouissement. Elle aidait les déshérités, les défavorisés, secourait les vieillards, les malades, les infirmes, les orphelins, ensevelissait les morts.
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<center>Chapelle des Pénitents bleus (1626) .</center>Les travaux sont réalisés par deux maîtres maçons de Marseille, Antoine DRECHT qui prend à « prixfait » la construction des quatorze fenêtres et chaînages d’angle et divers éléments de pierre, et Antoine CHAULIER qui termine l’œuvre de la chapelle et en exécute les voûtes.
En 1633, le 1er juin les cintres des voûtes sont ôtés. Cette année-là également, le Maître verrier Jacques de France peint les vitraux de la nef.
Chapelle des Pénitents bleus (1626) .
Les travaux sont réalisés par deux maîtres maçons de Marseille, Antoine DRECHT qui prend à « prixfait » la construction des quatorze fenêtres et chaînages d’angle et divers éléments de pierre, et Antoine CHAULIER qui termine l’œuvre de la chapelle et en exécute les voûtes. En 1633, le 1er juin les cintres des voûtes sont ôtés. Cette année-là également, le Maître verrier Jacques de France peint les vitraux de la nef.
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<center>Chapelle des Pénitents bleus (1626) .</center>Enfin en 1693-94, le décor des fenêtres et de la nef est exécuté.
Chapelle des Pénitents bleus (1626) .
Enfin en 1693-94, le décor des fenêtres et de la nef est exécuté.
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<center>Chapelle des Pénitents bleus (1626) .</center>Les Pénitents sont fiers de leur chapelle, le monument se distingue, en effet, par son architecture d’inspiration génoise, sa riche décoration intérieure, cela dans un site pittoresque dominant le golfe.
Chapelle des Pénitents bleus (1626) .
Les Pénitents sont fiers de leur chapelle, le monument se distingue, en effet, par son architecture d’inspiration génoise, sa riche décoration intérieure, cela dans un site pittoresque dominant le golfe.
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<center>Chapelle des Pénitents bleus (1626) .</center>
Chapelle des Pénitents bleus (1626) .
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<center>Chapelle des Pénitents bleus (1626) .</center>
Chapelle des Pénitents bleus (1626) .
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<center>Chapelle des Pénitents bleus (1626) .</center>
Chapelle des Pénitents bleus (1626) .
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<center>Chapelle des Pénitents bleus (1626) .</center>
Chapelle des Pénitents bleus (1626) .
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<center>Chapelle des Pénitents bleus (1626) .</center>Clef de voûte.
Chapelle des Pénitents bleus (1626) .
Clef de voûte.
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<center>Chapelle des Pénitents bleus (1626) .</center>
Chapelle des Pénitents bleus (1626) .
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<center>Chapelle des Pénitents bleus (1626) .</center>
Chapelle des Pénitents bleus (1626) .
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<center>Chapelle des Pénitents bleus (1626) .</center>
Chapelle des Pénitents bleus (1626) .
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<center>Chapelle des Pénitents bleus (1626) .</center>
Chapelle des Pénitents bleus (1626) .
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<center>Chapelle des Pénitents bleus (1626) .</center>Cette place, située au pied des escaliers majestueux de la Chapelle des Pénitents Bleus garde la mémoire des grandes assemblées et des cérémonies qui s’y déroulèrent. Les gradins de l’amphithéâtre qui entourent cette place ont été construits en 1853. Cette place avait toute sa fonction lorsque la chapelle était vouée au culte.
Chapelle des Pénitents bleus (1626) .
Cette place, située au pied des escaliers majestueux de la Chapelle des Pénitents Bleus garde la mémoire des grandes assemblées et des cérémonies qui s’y déroulèrent. Les gradins de l’amphithéâtre qui entourent cette place ont été construits en 1853. Cette place avait toute sa fonction lorsque la chapelle était vouée au culte.
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<center>Chapelle des Pénitents bleus (1626) .</center>
Chapelle des Pénitents bleus (1626) .
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<center>Chapelle des Pénitents bleus (1626) .</center>Le clocher (sans cloche) octogonal fut édifié entre 1633 et 1650.
Chapelle des Pénitents bleus (1626) .
Le clocher (sans cloche) octogonal fut édifié entre 1633 et 1650.
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<center>Chapelle des Pénitents bleus (1626) .</center>La tour est en pierres de La Couronne.
Chapelle des Pénitents bleus (1626) .
La tour est en pierres de La Couronne.
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<center>La Ciotat.</center>Reste du rempart.
La Ciotat.
Reste du rempart.
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<center>La Ciotat.</center>Rue des Poilus.
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Rue des Poilus.
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<center>La Ciotat.</center>Emplacement de la porte Royale.
La Ciotat.
Emplacement de la porte Royale.
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<center>La Ciotat.</center>Cette place porte le nom du musicien Pierre Gautier, né à La Ciotat en 1642 qui fut le fondateur de l’Ecole de Musique de Marseille. Au fond,  la médiathèque Simone Veil qui a investi l'ancien hospice  Saint-Jacques (1617). C'est Antoine Gueymard  qui élèvera vers 1610 un hôpital pour recevoir les malades indigents et les pauvres passants. Il fut remis à la Ville le 4 septembre 1610. En mai 1617, le Conseil Communal décide la démolition. Le 20 novembre 1617, le consul Fougasse propose de bénir le nouvel hôpital et d'y loger les malades. Cet édifice a assuré sa fonction d’hôpital et d’hospice durant près de trois siècles et demi. Devant se trouvait le cimetière. Dans le fronton, le pélican (1823), symbole de l'Assistance Publique.
La Ciotat.
Cette place porte le nom du musicien Pierre Gautier, né à La Ciotat en 1642 qui fut le fondateur de l’Ecole de Musique de Marseille. Au fond, la médiathèque Simone Veil qui a investi l'ancien hospice Saint-Jacques (1617). C'est Antoine Gueymard qui élèvera vers 1610 un hôpital pour recevoir les malades indigents et les pauvres passants. Il fut remis à la Ville le 4 septembre 1610. En mai 1617, le Conseil Communal décide la démolition. Le 20 novembre 1617, le consul Fougasse propose de bénir le nouvel hôpital et d'y loger les malades. Cet édifice a assuré sa fonction d’hôpital et d’hospice durant près de trois siècles et demi. Devant se trouvait le cimetière. Dans le fronton, le pélican (1823), symbole de l'Assistance Publique.
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<center>La Ciotat.</center>Cette place est plus communément appelée Place du Théâtre grâce au théâtre qui siège à cet endroit. le bâtiment a hébergé les pénitents blancs et un cinéma en 1890.
La Ciotat.
Cette place est plus communément appelée Place du Théâtre grâce au théâtre qui siège à cet endroit. le bâtiment a hébergé les pénitents blancs et un cinéma en 1890.
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<center>La Ciotat.</center>
La Ciotat.
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<center>La Ciotat.</center>Au fond, la tour St Jacques. C'est là où se trouvait une voilerie. A droite, le collège des Oratoriens, édifié au début du XVIIIe siècle.
La Ciotat.
Au fond, la tour St Jacques. C'est là où se trouvait une voilerie. A droite, le collège des Oratoriens, édifié au début du XVIIIe siècle.
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La Ciotat.
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<center>La Ciotat.</center>Une bastide qui était hors du premier rempart.
La Ciotat.
Une bastide qui était hors du premier rempart.
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<center>La Ciotat.</center>Maison où a vécu Magloire OLIVIER, maire de La Ciotat en 1790.
La Ciotat.
Maison où a vécu Magloire OLIVIER, maire de La Ciotat en 1790.
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<center>La Ciotat.</center>Ici  vécut et mourut Toussaint-André BESSON, premier maire élu en février 1790. Les maisons des deux maires étaient donc côte-à-côte.
La Ciotat.
Ici vécut et mourut Toussaint-André BESSON, premier maire élu en février 1790. Les maisons des deux maires étaient donc côte-à-côte.
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<center>La Ciotat.</center>La place de la Liberté, créée en 1796, nommée Place de la Liberté pour la légende qui veut que le micocoulier ancestral planté à cet endroit est l’Arbre de la Liberté de 1789. L’architecture de la place, conçue par l’architecte Gouirand s’articule autour du Monument aux Droits de l’Homme et du Citoyen érigé à l’occasion du Bicentenaire de la révolution.
La Ciotat.
La place de la Liberté, créée en 1796, nommée Place de la Liberté pour la légende qui veut que le micocoulier ancestral planté à cet endroit est l’Arbre de la Liberté de 1789. L’architecture de la place, conçue par l’architecte Gouirand s’articule autour du Monument aux Droits de l’Homme et du Citoyen érigé à l’occasion du Bicentenaire de la révolution.
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<center>La Ciotat.</center>Chapelle des Minimes (1633). Elle fut, pendant la Révolution, le siège du Club des Antipolitiques, société populaire reconnue comme filiale par le centre de la rue Thubaneau de Marseille (1791).
La Chapelle est mitoyenne, à gauche, de la synagogue et, à droite, de l’académie de danse ouvrant sur l’ancienne cour du couvent. A remarquer la porte tricentenaire.
La Ciotat.
Chapelle des Minimes (1633). Elle fut, pendant la Révolution, le siège du Club des Antipolitiques, société populaire reconnue comme filiale par le centre de la rue Thubaneau de Marseille (1791). La Chapelle est mitoyenne, à gauche, de la synagogue et, à droite, de l’académie de danse ouvrant sur l’ancienne cour du couvent. A remarquer la porte tricentenaire.
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<center>La Ciotat.</center>Une autre bastide.
La Ciotat.
Une autre bastide.
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<center>La Ciotat. </center>Chapelle Sainte-Anne. Chapelle des Pénitents Noirs construite à partir de 1630, elle ne fut achevée, sous le nom de Notre-Dame-des-Neiges, que vers 1659. Endettés, les Pénitents Noirs la vendirent en décembre 1693 aux Pères Servites, enrichis par la vente de l'eau de Fontsainte, qui l'agrandirent et la consacrèrent à Notre-Dame-des-Sept-Douleurs. Décrétée bien national, elle fut vendue en 1791. Elle fut ensuite convertie en prison puis  passa par diverses mains avant d’être rachetée par le Curé Brunet qui y installa la confrérie de Sainte-Anne, d’où son nom actuel.
La Ciotat.
Chapelle Sainte-Anne. Chapelle des Pénitents Noirs construite à partir de 1630, elle ne fut achevée, sous le nom de Notre-Dame-des-Neiges, que vers 1659. Endettés, les Pénitents Noirs la vendirent en décembre 1693 aux Pères Servites, enrichis par la vente de l'eau de Fontsainte, qui l'agrandirent et la consacrèrent à Notre-Dame-des-Sept-Douleurs. Décrétée bien national, elle fut vendue en 1791. Elle fut ensuite convertie en prison puis passa par diverses mains avant d’être rachetée par le Curé Brunet qui y installa la confrérie de Sainte-Anne, d’où son nom actuel.
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<center>La Ciotat.</center>Limite de la première enceinte (1370).
La Ciotat.
Limite de la première enceinte (1370).
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La Ciotat.
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<center>La Ciotat.</center>Ici se dressait une tour avec une horloge au XVIe. C'était l'emplacement de la porte du haut de la première enceinte.
La Ciotat.
Ici se dressait une tour avec une horloge au XVIe. C'était l'emplacement de la porte du haut de la première enceinte.
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<center>La Ciotat.</center>Rue du grand Madier. Dans le vieux parler ciotaden, un
La Ciotat.
Rue du grand Madier. Dans le vieux parler ciotaden, un "madier" était un canal d'écoulement des eaux.
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<center>La Ciotat.</center>La place Sadi Carnot. La place fut baptisée ainsi le 15 avril 1903 en souvenir du Président de la République Sadi Carnot, assassiné à Lyon en 1894.
Il était venu à La Ciotat le 18 avril 1890 assister au lancement du « Polynésien ». Cette place faisait partie de l’ancien cimetière, datant de la période romaine, entourant l’Eglise. Utilisée comme Marché aux fruits pendant deux ans, elle devint place de la Liberté à la Révolution, puis place de la Poissonnerie lorsque fut édifiée une halle pour la vente du poisson. Cette halle a été rasée en 1947 et remplacée par un petit jardin avec une fontaine en pierre de Rognes, ornée de dauphins. Le magnolia est centenaire.
La Ciotat.
La place Sadi Carnot. La place fut baptisée ainsi le 15 avril 1903 en souvenir du Président de la République Sadi Carnot, assassiné à Lyon en 1894. Il était venu à La Ciotat le 18 avril 1890 assister au lancement du « Polynésien ». Cette place faisait partie de l’ancien cimetière, datant de la période romaine, entourant l’Eglise. Utilisée comme Marché aux fruits pendant deux ans, elle devint place de la Liberté à la Révolution, puis place de la Poissonnerie lorsque fut édifiée une halle pour la vente du poisson. Cette halle a été rasée en 1947 et remplacée par un petit jardin avec une fontaine en pierre de Rognes, ornée de dauphins. Le magnolia est centenaire.
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<center>La Ciotat.</center>Vue de l'église depuis le port.<br> L’Eglise actuelle a été construite de 1603 à 1626, en agrandissant la petite chapelle primitive. La façade provenant des carrières de La Couronne, a été restaurée en même temps que l’intérieur de l’Eglise de 1971 à 1975. Le bâtiment mesure 44 mètres de long sur 25 mètres de large et a une hauteur de 22,5 mètres. L'église fut officiellement consacrée le 15 mai 1678 sous le vocable de Notre Dame de l'Assomption.
La Ciotat.
Vue de l'église depuis le port.
L’Eglise actuelle a été construite de 1603 à 1626, en agrandissant la petite chapelle primitive. La façade provenant des carrières de La Couronne, a été restaurée en même temps que l’intérieur de l’Eglise de 1971 à 1975. Le bâtiment mesure 44 mètres de long sur 25 mètres de large et a une hauteur de 22,5 mètres. L'église fut officiellement consacrée le 15 mai 1678 sous le vocable de Notre Dame de l'Assomption.
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<center>La Ciotat.</center>Vue de l'église depuis le port. On rehaussa le clocher en 1648, puis il sera à nouveau rehaussé en 1664. Les cloches y seront placées en 1665.  Le 7 novembre 1889, c'est le début de la réparation du clocher de l'église paroissiale. C'est à partir de là que le clocher prit son aspect actuel, avec un toit de tuiles à quatre pentes.
La Ciotat.
Vue de l'église depuis le port. On rehaussa le clocher en 1648, puis il sera à nouveau rehaussé en 1664. Les cloches y seront placées en 1665. Le 7 novembre 1889, c'est le début de la réparation du clocher de l'église paroissiale. C'est à partir de là que le clocher prit son aspect actuel, avec un toit de tuiles à quatre pentes.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>La porte romane de la façade Ouest est une création due à la restauration de 1971. Elle est l'oeuvre de l’architecte Massé. On peut admirer une belle rosace romane.  Les travaux n'ayant pas été achevés, il y manque deux travées sur ce côté.
Église Notre-Dame de l'Assomption.
La porte romane de la façade Ouest est une création due à la restauration de 1971. Elle est l'oeuvre de l’architecte Massé. On peut admirer une belle rosace romane. Les travaux n'ayant pas été achevés, il y manque deux travées sur ce côté.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>Une croix sera placée en 1821 et une seconde en 1827 sur la façade ouest .
Église Notre-Dame de l'Assomption.
Une croix sera placée en 1821 et une seconde en 1827 sur la façade ouest .
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>La belle porte de la façade Sud est appelée «Porte Consulaire». C’était la porte par où entraient les maires consuls. L’encadrement de cette porte, en pierre de La Couronne, a été sculpté par Jean Lenfant vers 1616. La porte en noyer massif est récente (1975) mais reproduit l’ancienne huisserie.
Église Notre-Dame de l'Assomption.
La belle porte de la façade Sud est appelée «Porte Consulaire». C’était la porte par où entraient les maires consuls. L’encadrement de cette porte, en pierre de La Couronne, a été sculpté par Jean Lenfant vers 1616. La porte en noyer massif est récente (1975) mais reproduit l’ancienne huisserie.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>La Vierge à l’Enfant, qui se trouvait dans le choeur, sera placée, en 1881, dans la niche au dessus de la Porte Consulaire.
Église Notre-Dame de l'Assomption.
La Vierge à l’Enfant, qui se trouvait dans le choeur, sera placée, en 1881, dans la niche au dessus de la Porte Consulaire.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>L’édifice comporte trois nefs irrégulières, sans transept marqué. Le bâtiment est de style roman très sobre, reconnaissable au demi-cercle de ses voûtes et de ses ouvertures, aux contreforts extérieurs et à la massivité de ses murs et de ses piliers.
Chacun de ses piliers couvre une surface de 9m² avec des murs allant jusqu’à 2 mètres d’épaisseur.
Église Notre-Dame de l'Assomption.
L’édifice comporte trois nefs irrégulières, sans transept marqué. Le bâtiment est de style roman très sobre, reconnaissable au demi-cercle de ses voûtes et de ses ouvertures, aux contreforts extérieurs et à la massivité de ses murs et de ses piliers. Chacun de ses piliers couvre une surface de 9m² avec des murs allant jusqu’à 2 mètres d’épaisseur.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>C’est un édifice remarquable de sobriété avec trois nefs de quatre travées chacune, voûtées de croisées d’ogives, des arcs plein cintre et des piles carrées et massives.
Église Notre-Dame de l'Assomption.
C’est un édifice remarquable de sobriété avec trois nefs de quatre travées chacune, voûtées de croisées d’ogives, des arcs plein cintre et des piles carrées et massives.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>
Église Notre-Dame de l'Assomption.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>Les orgues, restaurées dernièrement, proviennent des Accoules à Marseille et sont un don fait en 1663.
Église Notre-Dame de l'Assomption.
Les orgues, restaurées dernièrement, proviennent des Accoules à Marseille et sont un don fait en 1663.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>Dans le fond de l’Eglise de part et d’autre du porche, deux peintures de Tony Roux, peintre Ciotaden, représentant l’Homme
Église Notre-Dame de l'Assomption.
Dans le fond de l’Eglise de part et d’autre du porche, deux peintures de Tony Roux, peintre Ciotaden, représentant l’Homme
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>et la Femme.
Église Notre-Dame de l'Assomption.
et la Femme.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>Le Christ de l’Ile Verte est une œuvre du sculpteur Jean de Bologne, dit Giambologna (1529-1608), élève de Michelange. Offert par le Pape Pie VII en 1821, rélisé en 1599, restauré en 2005. Pie VII demanda que le Christ soit placé à l’Ile Verte sur les vestiges de la Chapelle St Pierre. Le Christ reste sur l’Ile jusqu’au bombardement de la libération en 1944, où il disparaît en mer pour un certain temps. Les restes sont retrouvés par un pêcheur sous marin. Rurik et Elysabeth Bounatian-Benatov, architectes parisiens, transportent le Christ dans la fonderie familiale de Valsuani à Chevreuse et  ils entament une restauration qu'ils financent entièrement.
Église Notre-Dame de l'Assomption.
Le Christ de l’Ile Verte est une œuvre du sculpteur Jean de Bologne, dit Giambologna (1529-1608), élève de Michelange. Offert par le Pape Pie VII en 1821, rélisé en 1599, restauré en 2005. Pie VII demanda que le Christ soit placé à l’Ile Verte sur les vestiges de la Chapelle St Pierre. Le Christ reste sur l’Ile jusqu’au bombardement de la libération en 1944, où il disparaît en mer pour un certain temps. Les restes sont retrouvés par un pêcheur sous marin. Rurik et Elysabeth Bounatian-Benatov, architectes parisiens, transportent le Christ dans la fonderie familiale de Valsuani à Chevreuse et ils entament une restauration qu'ils financent entièrement.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>Dans le fond à gauche, une statue en marbre : il s’agit de Notre Dame de Bon Voyage qui provient de l’ancien couvent des Capucins qui se trouvait à l’emplacement actuel la Clinique La Licorne.
Église Notre-Dame de l'Assomption.
Dans le fond à gauche, une statue en marbre : il s’agit de Notre Dame de Bon Voyage qui provient de l’ancien couvent des Capucins qui se trouvait à l’emplacement actuel la Clinique La Licorne.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>
Église Notre-Dame de l'Assomption.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>Un moine Cordelier. Disciples de Saint François d’Assise, les Cordeliers sont des moines franciscains nommés ainsi à cause de la corde qui ceignait leur robe de bure. On les nomme aussi Frères mineurs
Église Notre-Dame de l'Assomption.
Un moine Cordelier. Disciples de Saint François d’Assise, les Cordeliers sont des moines franciscains nommés ainsi à cause de la corde qui ceignait leur robe de bure. On les nomme aussi Frères mineurs
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>Les Minimes sont des disciples de saint François de Paule, de spiritualité franciscaine, les franciscains étant quant à eux « mineurs ». Les religieux Minimes portent une tunique de drap noir à larges manches, un court scapulaire avec un capuchon rond. La tunique et le scapulaire sont serrés par un cordon de laine noire à quatre nœuds qui symbolisent selon la règle de l'ordre, les 4 vœux : chasteté, pauvreté, obéissance, jeûne de carême.
Église Notre-Dame de l'Assomption.
Les Minimes sont des disciples de saint François de Paule, de spiritualité franciscaine, les franciscains étant quant à eux « mineurs ». Les religieux Minimes portent une tunique de drap noir à larges manches, un court scapulaire avec un capuchon rond. La tunique et le scapulaire sont serrés par un cordon de laine noire à quatre nœuds qui symbolisent selon la règle de l'ordre, les 4 vœux : chasteté, pauvreté, obéissance, jeûne de carême.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>
Église Notre-Dame de l'Assomption.
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Église Notre-Dame de l'Assomption.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>Le choeur.
Église Notre-Dame de l'Assomption.
Le choeur.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>Au XVIIIème siècle, l’Eglise s’enrichit de son maître-autel, œuvre du marbrier marseillais Fossati. Il est remarquable par la variété de ses marbres. Les boiseries du chœur sont en noyer et datent de 1649.
Église Notre-Dame de l'Assomption.
Au XVIIIème siècle, l’Eglise s’enrichit de son maître-autel, œuvre du marbrier marseillais Fossati. Il est remarquable par la variété de ses marbres. Les boiseries du chœur sont en noyer et datent de 1649.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>Au dessus du maître-autel, on peut voir une Assomption, œuvre du statuaire Millefaut. Elle mesure 3mètres 15. Il faut remarquer les mouvements très sensibles et la pureté des lignes de la sculpture.
Église Notre-Dame de l'Assomption.
Au dessus du maître-autel, on peut voir une Assomption, œuvre du statuaire Millefaut. Elle mesure 3mètres 15. Il faut remarquer les mouvements très sensibles et la pureté des lignes de la sculpture.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>Au dessus du maître-autel, on peut voir une Assomption, œuvre du statuaire Millefaut. Elle mesure 3m15. Il faut remarquer les mouvements très sensibles et la pureté des lignes de la sculpture.
Église Notre-Dame de l'Assomption.
Au dessus du maître-autel, on peut voir une Assomption, œuvre du statuaire Millefaut. Elle mesure 3m15. Il faut remarquer les mouvements très sensibles et la pureté des lignes de la sculpture.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>A droite, de bas en haut : l'adoration des bergers, Jésus au temple, la Pentecôte. A gauche : la flagellation, le chemin de croix, la descente de croix.
Église Notre-Dame de l'Assomption.
A droite, de bas en haut : l'adoration des bergers, Jésus au temple, la Pentecôte. A gauche : la flagellation, le chemin de croix, la descente de croix.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>Le baptême.
Église Notre-Dame de l'Assomption.
Le baptême.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>Le baptême de Jésus.
Église Notre-Dame de l'Assomption.
Le baptême de Jésus.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>A gauche, la Sainte Famille, à droite, la mort de Joseph.
Église Notre-Dame de l'Assomption.
A gauche, la Sainte Famille, à droite, la mort de Joseph.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>A gauche, la Visitation, à droite, l'Annonciation.
Église Notre-Dame de l'Assomption.
A gauche, la Visitation, à droite, l'Annonciation.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>L'Ascension et l'Assomption.
Église Notre-Dame de l'Assomption.
L'Ascension et l'Assomption.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>Les fresques murales réalisées en 1975 sont l’œuvre du peintre ciotaden Gilbert Ganteaume. Ces fresques sont une évocation de notre monde actuel et plus particulièrement de notre ville dans l’Eglise. Sur un triptyque, le peintre évoque la Libération, puis la Rédemption et enfin la Résurrection. Il y a deux parties dans la fresque : les scènes du haut, et en bas, de petites scénettes.
Église Notre-Dame de l'Assomption.
Les fresques murales réalisées en 1975 sont l’œuvre du peintre ciotaden Gilbert Ganteaume. Ces fresques sont une évocation de notre monde actuel et plus particulièrement de notre ville dans l’Eglise. Sur un triptyque, le peintre évoque la Libération, puis la Rédemption et enfin la Résurrection. Il y a deux parties dans la fresque : les scènes du haut, et en bas, de petites scénettes.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>La Libération. En haut, de gauche à droite : Jésus et les marchands du temple, la femme adultère, Marie Madeleine,  En bas : l'Annonciation, la Nativité, la fuite en Egypte et le massacre des innocents, Jean le Baptiste.
Église Notre-Dame de l'Assomption.
La Libération. En haut, de gauche à droite : Jésus et les marchands du temple, la femme adultère, Marie Madeleine, En bas : l'Annonciation, la Nativité, la fuite en Egypte et le massacre des innocents, Jean le Baptiste.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>La Libération. En haut, de gauche à droite : la femme adultère, Marie Madeleine, la samaritaine au fond, la multiplication des pains. En bas : Jean le Baptiste, la tentation de Jésus, la marche sur l'eau, Pierre et Zachée, la petite pièce de la veuve.
Église Notre-Dame de l'Assomption.
La Libération. En haut, de gauche à droite : la femme adultère, Marie Madeleine, la samaritaine au fond, la multiplication des pains. En bas : Jean le Baptiste, la tentation de Jésus, la marche sur l'eau, Pierre et Zachée, la petite pièce de la veuve.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>La Rédemption. En haut : la Cène, Ponce pilate et Jésus, le Calvaire. En bas : l'arrestation de Jésus au mont des Oliviers, la pendaison deJudas, Jésus est flagellé et couronné d'épines, Véronique essuie le visage de Jésus, la mise au tombeau, le tombeau vide, la lumière éclaire le monde.
Église Notre-Dame de l'Assomption.
La Rédemption. En haut : la Cène, Ponce pilate et Jésus, le Calvaire. En bas : l'arrestation de Jésus au mont des Oliviers, la pendaison deJudas, Jésus est flagellé et couronné d'épines, Véronique essuie le visage de Jésus, la mise au tombeau, le tombeau vide, la lumière éclaire le monde.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>La Rédemption. En haut : la Cène, Ponce pilate et Jésus. En bas : l'arrestation de Jésus au mont des Oliviers, la pendaison deJudas, Jésus est flagellé et couronné d'épines, Véronique essuie le visage de Jésus.
Église Notre-Dame de l'Assomption.
La Rédemption. En haut : la Cène, Ponce pilate et Jésus. En bas : l'arrestation de Jésus au mont des Oliviers, la pendaison deJudas, Jésus est flagellé et couronné d'épines, Véronique essuie le visage de Jésus.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>La Rédemption. En haut :  Ponce Pilate et Jésus, le Calvaire. En bas :  Véronique essuie le visage de Jésus, la mise au tombeau, le tombeau vide, la lumière éclaire le monde.
Église Notre-Dame de l'Assomption.
La Rédemption. En haut : Ponce Pilate et Jésus, le Calvaire. En bas : Véronique essuie le visage de Jésus, la mise au tombeau, le tombeau vide, la lumière éclaire le monde.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>La Résurrection. En haut : Rédemption des races humaines (les 4 couleurs des 4 races humaines), la Transfiguration devant Pierre, Jacques et Jean ou le Christ Rédempteur, Paul sur la route de Damas, le mal vit malgré la Rédemption. En bas : les apôtres au Cénacle, Marie prend Jésus pour le jardinier, la rencontre d’Emmaüs, Pierre reconnaît Jésus.
Église Notre-Dame de l'Assomption.
La Résurrection. En haut : Rédemption des races humaines (les 4 couleurs des 4 races humaines), la Transfiguration devant Pierre, Jacques et Jean ou le Christ Rédempteur, Paul sur la route de Damas, le mal vit malgré la Rédemption. En bas : les apôtres au Cénacle, Marie prend Jésus pour le jardinier, la rencontre d’Emmaüs, Pierre reconnaît Jésus.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>La Résurrection. En haut : Rédemption des races humaines (les 4 couleurs des 4 races humaines), la Transfiguration devant Pierre, Jacques et Jean ou le Christ Rédempteur. En bas : les apôtres au Cénacle.
Église Notre-Dame de l'Assomption.
La Résurrection. En haut : Rédemption des races humaines (les 4 couleurs des 4 races humaines), la Transfiguration devant Pierre, Jacques et Jean ou le Christ Rédempteur. En bas : les apôtres au Cénacle.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>La Résurrection. En haut :  la Transfiguration devant Pierre, Jacques et Jean ou le Christ Rédempteur, Paul sur la route de Damas, le mal vit malgré la Rédemption. En bas : Marie prend Jésus pour le jardinier, la rencontre d’Emmaüs, Pierre reconnaît Jésus.
Église Notre-Dame de l'Assomption.
La Résurrection. En haut : la Transfiguration devant Pierre, Jacques et Jean ou le Christ Rédempteur, Paul sur la route de Damas, le mal vit malgré la Rédemption. En bas : Marie prend Jésus pour le jardinier, la rencontre d’Emmaüs, Pierre reconnaît Jésus.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>Le Chemin de Croix fait en tissus est l’œuvre de Madame Lorosière qui l’a réalisé et fait don en 1976. Les textes sont de Paul Claudel.
Église Notre-Dame de l'Assomption.
Le Chemin de Croix fait en tissus est l’œuvre de Madame Lorosière qui l’a réalisé et fait don en 1976. Les textes sont de Paul Claudel.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>
Église Notre-Dame de l'Assomption.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>Une Descente de Croix, œuvre d’un peintre flamand Finsonius (1580-1632). Ce tableau porte le millésime de 1615. Le cadre en bois sculpté est l’œuvre d’un sculpteur ciotaden. Il porte l’inscription : Manoyer Fecit 1786. Une autre source parle de l'artiste lyonnais André Gaudion (1616).
Église Notre-Dame de l'Assomption.
Une Descente de Croix, œuvre d’un peintre flamand Finsonius (1580-1632). Ce tableau porte le millésime de 1615. Le cadre en bois sculpté est l’œuvre d’un sculpteur ciotaden. Il porte l’inscription : Manoyer Fecit 1786. Une autre source parle de l'artiste lyonnais André Gaudion (1616).
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>Le Grand Saint-Antoine ou une Vierge à l’Enfant. Tableau de Michel Serre (vers 1720). En haut, le ciel (Vierge à l'Enfant), au milieu le purgatoire où deux anges s'élancent au secours de ces âmes qui ont encore besoin d'être purifiées et en bas l'enfer. A droite, le Grand Saint-Antoine, le bâteau qui apporta la peste à Marseille en 1720.
Église Notre-Dame de l'Assomption.
Le Grand Saint-Antoine ou une Vierge à l’Enfant. Tableau de Michel Serre (vers 1720). En haut, le ciel (Vierge à l'Enfant), au milieu le purgatoire où deux anges s'élancent au secours de ces âmes qui ont encore besoin d'être purifiées et en bas l'enfer. A droite, le Grand Saint-Antoine, le bâteau qui apporta la peste à Marseille en 1720.
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<center>Église Notre-Dame de l'Assomption.</center>La Vierge intercédant en faveur des âmes du purgatoire.
Église Notre-Dame de l'Assomption.
La Vierge intercédant en faveur des âmes du purgatoire.
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<center>La Ciotat.</center>La Prud'homie des Pêcheurs. En 1364, la reine Jeanne abandonne à l'Abbaye de Saint-Victor de Marseille tous ses droits et pouvoirs sur la communauté de Ceyreste et le bourg de La Ciotat. Les pêcheurs fondèrent vers 1400, dans leur chapelle, la confrérie du Saint-Esprit. En1459, ils rédigèrent la première charte de la prud'homie édictant toutes les règles de bonne conduite de la corporation, définissant en particulier, le domaine de pêche de la « Boca de Marsilha » entre le Seser (Bec de l’Aigle) et l’Illa (Ile Verte). Le 8 mai 1747, les patrons pêcheurs décidèrent d'acheter la maison du n°8 de la rue Adolphe Abeille. Une  statue de Saint-Pierre, en marbre, de Montedoni, sculpteur génois installé à Marseille, fut placée, en 1750, dans une niche sur un socle en pierre de Cassis.
La Ciotat.
La Prud'homie des Pêcheurs. En 1364, la reine Jeanne abandonne à l'Abbaye de Saint-Victor de Marseille tous ses droits et pouvoirs sur la communauté de Ceyreste et le bourg de La Ciotat. Les pêcheurs fondèrent vers 1400, dans leur chapelle, la confrérie du Saint-Esprit. En1459, ils rédigèrent la première charte de la prud'homie édictant toutes les règles de bonne conduite de la corporation, définissant en particulier, le domaine de pêche de la « Boca de Marsilha » entre le Seser (Bec de l’Aigle) et l’Illa (Ile Verte). Le 8 mai 1747, les patrons pêcheurs décidèrent d'acheter la maison du n°8 de la rue Adolphe Abeille. Une statue de Saint-Pierre, en marbre, de Montedoni, sculpteur génois installé à Marseille, fut placée, en 1750, dans une niche sur un socle en pierre de Cassis.
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<center>La Ciotat.</center>Au rez-de-chaussée de ces maisons, on a un
La Ciotat.
Au rez-de-chaussée de ces maisons, on a un "escat' (magasin voûté et garage à bateau), la salle du haut est une longue pièce rectangulaire au plafond aux poutrelles apparentes, éclairée par deux fenêtres s'ouvrant sur le quai.
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<center>La Ciotat.</center>Maison des Grimaldi de Régusse. Oberto Grimaldi, seigneur de Monaco, consul de la République de Gênes en 1233, qu’on a surnommé « le père des Grimaldi », avait eu quatre fils qui donnèrent naissance aux quatre branches de la famille. L’un de ces fils fonda la branche de Gênes, dont il devint l’un des « Huit Nobles ». Un de ses descendants, Guilhen, vint donc s’établir à La Ciotat en 1531. Il aura un fils, Michel, qui devint seigneur de Régusse, car cette terre seigneuriale sera achetée en 1613 par son fils Gaspard. Cette terre était située entre Riez et  Barjols. Elle avait, autrefois, appartenu aux templiers et sera érigée en marquisat, en 1649, sous Louis XIV.
La Ciotat.
Maison des Grimaldi de Régusse. Oberto Grimaldi, seigneur de Monaco, consul de la République de Gênes en 1233, qu’on a surnommé « le père des Grimaldi », avait eu quatre fils qui donnèrent naissance aux quatre branches de la famille. L’un de ces fils fonda la branche de Gênes, dont il devint l’un des « Huit Nobles ». Un de ses descendants, Guilhen, vint donc s’établir à La Ciotat en 1531. Il aura un fils, Michel, qui devint seigneur de Régusse, car cette terre seigneuriale sera achetée en 1613 par son fils Gaspard. Cette terre était située entre Riez et Barjols. Elle avait, autrefois, appartenu aux templiers et sera érigée en marquisat, en 1649, sous Louis XIV.
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<center>La Ciotat. </center>Entrée de l'ancien hôtel de Grimaldi-Régusse édifié au XVIIe siècle.  Portail sculpté de type ornementaliste de l'époque de Louis XIV.
La Ciotat.
Entrée de l'ancien hôtel de Grimaldi-Régusse édifié au XVIIe siècle. Portail sculpté de type ornementaliste de l'époque de Louis XIV.
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<center>La Ciotat. </center>Maison des Grimaldi de Régusse. Gaspard de Grimaldi mourut à La Ciotat en 1657, à l’âge de 93 ans. Il fit bâtir pour son petit-fils Charles, orphelin, vers 1630, cet immeuble. Charles de Grimaldi Régusse était très lié avec le clan des Valbelle, très influent à Marseille. En janvier 1660, il reçoit, dans sa maison d’Aix, Louis XIV en visite. En 1664 il est nommé second président au Parlement d’Aix.
La Ciotat.
Maison des Grimaldi de Régusse. Gaspard de Grimaldi mourut à La Ciotat en 1657, à l’âge de 93 ans. Il fit bâtir pour son petit-fils Charles, orphelin, vers 1630, cet immeuble. Charles de Grimaldi Régusse était très lié avec le clan des Valbelle, très influent à Marseille. En janvier 1660, il reçoit, dans sa maison d’Aix, Louis XIV en visite. En 1664 il est nommé second président au Parlement d’Aix.
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<center>La Ciotat.  </center>L'ancienne mairie, qui est maintenant le musée.
La Ciotat.
L'ancienne mairie, qui est maintenant le musée.
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<center>Le musée du Vieux La Ciotat.</center>A l’extrémité du Vieux Port se dresse le musée du Vieux La Ciotat, datant de 1864. C'est le bâtiment de l'ancien hôtel de ville.
Le musée du Vieux La Ciotat.
A l’extrémité du Vieux Port se dresse le musée du Vieux La Ciotat, datant de 1864. C'est le bâtiment de l'ancien hôtel de ville.
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<center>Le musée du Vieux La Ciotat.</center>Sur la tour, se trouvent des mascarons symbolisant les vents.
Le musée du Vieux La Ciotat.
Sur la tour, se trouvent des mascarons symbolisant les vents.
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<center>Le musée du Vieux La Ciotat.</center>
Le musée du Vieux La Ciotat.
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Le musée du Vieux La Ciotat.
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<center>Le musée du Vieux La Ciotat.</center>
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<center>Le musée du Vieux La Ciotat.</center>Ensemble de 4 toiles peintes, en camaïeu (XVIIème siècle) provenant de l’hôtel de Grimaldi de Régusse (18, rue Adolphe Abeille). L’hôtel Grimaldi Regusse. Construit en 1630 par Gaspard de Grimaldi pour son petit-fils, Charles de Grimaldi, qui venait d'être nommé conseiller au parlement, l'immeuble sis 18 rue Adolphe Abeille est la plus belle résidence urbaine privée de la Ville. Devenu Marquis de Régusse par la grâce de Louis XIV, Charles de Grimaldi fit bâtir le
Le musée du Vieux La Ciotat.
Ensemble de 4 toiles peintes, en camaïeu (XVIIème siècle) provenant de l’hôtel de Grimaldi de Régusse (18, rue Adolphe Abeille). L’hôtel Grimaldi Regusse. Construit en 1630 par Gaspard de Grimaldi pour son petit-fils, Charles de Grimaldi, qui venait d'être nommé conseiller au parlement, l'immeuble sis 18 rue Adolphe Abeille est la plus belle résidence urbaine privée de la Ville. Devenu Marquis de Régusse par la grâce de Louis XIV, Charles de Grimaldi fit bâtir le "grand degré”, demi circulaire et baroque, « l’escalier de vanité » qui existe toujours.
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<center>Le musée du Vieux La Ciotat.</center>La Ciotat est créée, en tant que communauté indépendante, par la Charte de mars 1429. Son nom “ La cieutat qui signifie “ La ville “ lui vient du souvenir de la “ civitas “ antique qui s’élevait là et dont il ne nous reste que de rares vestiges.
La Ciotat des XVe et XVIe siècles est réduite au “ Dintre “ petit espace 4 limité par nos actuelles rues Maréchal Foch, François Donzel, La Callade.
Le XVIIe siècle est, au contraire, le siècle d’or pour La Ciotat qui bâtit f églises et chapelles et s’agrandit aux limites actuelles.
C’est le siècle de la foi triomphante qui se manifeste par les confréries (par exemple : Pénitents ) et les congrégations (Capucines, Bernardines, Ursulines pour les femmes, et Capucins, Servites, Minimes, Oratoriens pour les hommes).
Le musée du Vieux La Ciotat.
La Ciotat est créée, en tant que communauté indépendante, par la Charte de mars 1429. Son nom “ La cieutat qui signifie “ La ville “ lui vient du souvenir de la “ civitas “ antique qui s’élevait là et dont il ne nous reste que de rares vestiges. La Ciotat des XVe et XVIe siècles est réduite au “ Dintre “ petit espace 4 limité par nos actuelles rues Maréchal Foch, François Donzel, La Callade. Le XVIIe siècle est, au contraire, le siècle d’or pour La Ciotat qui bâtit f églises et chapelles et s’agrandit aux limites actuelles. C’est le siècle de la foi triomphante qui se manifeste par les confréries (par exemple : Pénitents ) et les congrégations (Capucines, Bernardines, Ursulines pour les femmes, et Capucins, Servites, Minimes, Oratoriens pour les hommes).
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<center>Le musée du Vieux La Ciotat.</center>La “Porte Réale” (au sommet de l'actuelle rue des Poilus) avait été baptisée “Porte de Marseille” après 1*abolition de la royauté en France, en septembre 1792.
Après la rébellion fédéraliste marseillaise de 1793, Marseille étant devenue “Ville sans Nom
Le musée du Vieux La Ciotat.
La “Porte Réale” (au sommet de l'actuelle rue des Poilus) avait été baptisée “Porte de Marseille” après 1*abolition de la royauté en France, en septembre 1792. Après la rébellion fédéraliste marseillaise de 1793, Marseille étant devenue “Ville sans Nom", la “Porte de Marseille” de La Ciotat devint “Porte de la Liberté”.
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Le musée du Vieux La Ciotat.
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<center>Le musée du Vieux La Ciotat.</center>Vierge en bois provenant de l'ancienne poissonnerie, XVIIe siècle.
Le musée du Vieux La Ciotat.
Vierge en bois provenant de l'ancienne poissonnerie, XVIIe siècle.
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<center>Le musée du Vieux La Ciotat.</center>Ce tableau représentant une
Le musée du Vieux La Ciotat.
Ce tableau représentant une "Crucifixion", est l'ultime vestige de la toute première confrérie ciotadenne, nommé "Confrérie du Triomphant Saint-Esprit”, qui géra le bourg dès la fin du XIVème siècle. Cette confrérie, qui sut obtenir la séparation de "La Cieutat" du territoire de Ceyreste en 1429, devint ensuite confrérie de la Sainte-Barbe puis des Pénitents Blancs (1550).
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<center>Le musée du Vieux La Ciotat.</center>Notre-Dame du Bon Voyage (1609).
Le musée du Vieux La Ciotat.
Notre-Dame du Bon Voyage (1609).
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<center>Le musée du Vieux La Ciotat.</center>La Durance apportant ses eaux à La Ciotat. Esquisse en plâtre d'un bas-relief par P.E Millefaut (1883).
Le musée du Vieux La Ciotat.
La Durance apportant ses eaux à La Ciotat. Esquisse en plâtre d'un bas-relief par P.E Millefaut (1883).
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<center>Le musée du Vieux La Ciotat.</center>Cloche d'appel au travail du personnel des chantiers, mise en place au temps des Messageries Impériales vers 1860, elle sonna ses derniers coups en 1959.
Le musée du Vieux La Ciotat.
Cloche d'appel au travail du personnel des chantiers, mise en place au temps des Messageries Impériales vers 1860, elle sonna ses derniers coups en 1959.
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<center>Le musée du Vieux La Ciotat.</center>Origine de la pétanque.
Le musée du Vieux La Ciotat.
Origine de la pétanque.
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<center>Le musée du Vieux La Ciotat.</center>
Le musée du Vieux La Ciotat.
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<center>Le musée du Vieux La Ciotat.</center>Palette de présentation de serment. La “Palette
Le musée du Vieux La Ciotat.
Palette de présentation de serment. La “Palette" de la santé, provenant du Bureau de la Consigne, est une palette en bois de noyer sculpté, contenant une page de l’Evangile selon Saint Jean. Sur cette palette, avant de débarquer, les capitaines de navire devaient jurer qu’il n’y avait aucun cas de maladie contagieuse à bord.
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<center>Le musée du Vieux La Ciotat.</center>Patente de santé.
Le musée du Vieux La Ciotat.
Patente de santé.
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<center>Le musée du Vieux La Ciotat.</center>Patente de santé.
Le musée du Vieux La Ciotat.
Patente de santé.
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Le musée du Vieux La Ciotat.
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<center>Le musée du Vieux La Ciotat.</center>
Le musée du Vieux La Ciotat.
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<center>Cinéma l'Eden-Théâtre.</center>L'histoire de l'Eden débute en 1889 avec l'achat par l'entrepreneur de spectacles marseillais Alfred Seguin, de l'enclos Ferrouillet afin d'y construire une salle de café-concert. Ulcéré de n'avoir pu obtenir de réservation au Théâtre municipal inauguré depuis peu, il décide de construire son propre établissement et reçoit l'autorisation du maire, Evariste Gras. Travaux commencés le 18 février 1889, sous la direction de l'architecte-expert Marius Dessault, et effectués par l'entreprise Barthélémy, assistée des peintres-décorateurs Raimbaud et Aicard, et de Raviola, artiste-décorateur de la salle. Son inauguration aura lieu le 15juin 1889. L'Eden devient rapidement la salle de spectacle la plus animée de La Ciotat, proposant chaque samedi et dimanche des concerts ou des rencontres sportives de boxe ou de lutte gréco-romaine en alternance avec des représentations théâtrales.
Cinéma l'Eden-Théâtre.
L'histoire de l'Eden débute en 1889 avec l'achat par l'entrepreneur de spectacles marseillais Alfred Seguin, de l'enclos Ferrouillet afin d'y construire une salle de café-concert. Ulcéré de n'avoir pu obtenir de réservation au Théâtre municipal inauguré depuis peu, il décide de construire son propre établissement et reçoit l'autorisation du maire, Evariste Gras. Travaux commencés le 18 février 1889, sous la direction de l'architecte-expert Marius Dessault, et effectués par l'entreprise Barthélémy, assistée des peintres-décorateurs Raimbaud et Aicard, et de Raviola, artiste-décorateur de la salle. Son inauguration aura lieu le 15juin 1889. L'Eden devient rapidement la salle de spectacle la plus animée de La Ciotat, proposant chaque samedi et dimanche des concerts ou des rencontres sportives de boxe ou de lutte gréco-romaine en alternance avec des représentations théâtrales.
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<center>Cinéma l'Eden-Théâtre.</center>Raoul Gallaud, le propriétaire de l'Eden, suggère à Antoine Lumière d'organiser dans la salle de l'Eden, en comité restreint, une séance comparable à celle du Palais Lumière du samedi 21 septembre 1895. Elle aura lieu le 14 octobre.
Cinéma l'Eden-Théâtre.
Raoul Gallaud, le propriétaire de l'Eden, suggère à Antoine Lumière d'organiser dans la salle de l'Eden, en comité restreint, une séance comparable à celle du Palais Lumière du samedi 21 septembre 1895. Elle aura lieu le 14 octobre.
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<center>Cinéma l'Eden-Théâtre.</center>Il faudra attendre quatre longues années après la séance d'octobre 1895, pour retrouver la trace d'une séance de cinéma à l'Eden- Concert. Le 21 mars 1899, près de 250 personnes assistent à cette séance, la première payante à La Ciotat. C'est cette séance qui fait de l'Eden, l'incontestable doyenne mondiale des salles de cinéma. En effet, le célèbre Salon Indien du Grand Café où eut lieu la séance du 28 décembre 1895, n'a même pas survécu au 19ème siècle puisqu'il disparaît avant l'Exposition Universelle de Paris de 1900.
Cinéma l'Eden-Théâtre.
Il faudra attendre quatre longues années après la séance d'octobre 1895, pour retrouver la trace d'une séance de cinéma à l'Eden- Concert. Le 21 mars 1899, près de 250 personnes assistent à cette séance, la première payante à La Ciotat. C'est cette séance qui fait de l'Eden, l'incontestable doyenne mondiale des salles de cinéma. En effet, le célèbre Salon Indien du Grand Café où eut lieu la séance du 28 décembre 1895, n'a même pas survécu au 19ème siècle puisqu'il disparaît avant l'Exposition Universelle de Paris de 1900.
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<center>Cinéma l'Eden-Théâtre.</center>Au début des années 80, la crise économique qui frappe la cité avec les menaces de fermeture des Chantiers, se ressent bien entendu dans la fréquentation du cinéma Eden que les exploitants envisagent de vendre. Le 1er avril 1992, la municipalité rachète l'Eden en sommeil, l'arrachant au risque permanent d'une démolition et effectuant ainsi un premier pas vers une réhabilitation possible des lieux. Le 12 février 1996, se produit une avancée décisive dans le dossier de sauvegarde du lieu : l'Eden est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Cinéma l'Eden-Théâtre.
Au début des années 80, la crise économique qui frappe la cité avec les menaces de fermeture des Chantiers, se ressent bien entendu dans la fréquentation du cinéma Eden que les exploitants envisagent de vendre. Le 1er avril 1992, la municipalité rachète l'Eden en sommeil, l'arrachant au risque permanent d'une démolition et effectuant ainsi un premier pas vers une réhabilitation possible des lieux. Le 12 février 1996, se produit une avancée décisive dans le dossier de sauvegarde du lieu : l'Eden est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.
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<center>Cinéma l'Eden-Théâtre.</center>La rencontre en 1979, au sein de la commission culturelle de la Jeune Chambre économique française, de quelques jeunes ciotadensva déclencher le renouvau. Embarqué dans l'aventure, le docteur Trarieux-Lumière, arrière-petit-fils de Louis Lumière, adresse ses nouveaux amis à Paul Génard, conservateur du Musée national du cinéma de Lyon. Engagement est pris : les Ciotadens organiseront dans leur ville, un hommage aux Frères Lumière son précieux concours. Le succès populaire est phénoménal puisqu'au mépris des consignes de sécurité élémentaires, plus de 700 spectateurs se «compressent» dans les galeries de l'Eden dont la capacité de l'époque est de 380 places ! Film d'ouverture du Festival ? L'Arrivée d'un trainen gare de La Ciotat, bien sûr !
Cinéma l'Eden-Théâtre.
La rencontre en 1979, au sein de la commission culturelle de la Jeune Chambre économique française, de quelques jeunes ciotadensva déclencher le renouvau. Embarqué dans l'aventure, le docteur Trarieux-Lumière, arrière-petit-fils de Louis Lumière, adresse ses nouveaux amis à Paul Génard, conservateur du Musée national du cinéma de Lyon. Engagement est pris : les Ciotadens organiseront dans leur ville, un hommage aux Frères Lumière son précieux concours. Le succès populaire est phénoménal puisqu'au mépris des consignes de sécurité élémentaires, plus de 700 spectateurs se «compressent» dans les galeries de l'Eden dont la capacité de l'époque est de 380 places ! Film d'ouverture du Festival ? L'Arrivée d'un trainen gare de La Ciotat, bien sûr !
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<center>Cinéma l'Eden-Théâtre.</center>La restauration de l’Eden-Théâtre a nécessité 16 mois de travaux sous la conduite des architectes Nicolas Masson et André Stern, et coûté environ 7 millions d’euros. Bâtiment inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques, l’Eden-Théâtre a été reconstruit à l’identique de ce qu’il était en 1889, mais il est désormais équipé d’une cabine de projection dotée des technologies les plus modernes. La capacité maximale de la salle est de 166 places assises. La réouverture de l’Eden, le 9 octobre 2013, est intervenue dans le cadre des festivités liées à Marseille Provence, capitale européenne de la culture 2013.
Cinéma l'Eden-Théâtre.
La restauration de l’Eden-Théâtre a nécessité 16 mois de travaux sous la conduite des architectes Nicolas Masson et André Stern, et coûté environ 7 millions d’euros. Bâtiment inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques, l’Eden-Théâtre a été reconstruit à l’identique de ce qu’il était en 1889, mais il est désormais équipé d’une cabine de projection dotée des technologies les plus modernes. La capacité maximale de la salle est de 166 places assises. La réouverture de l’Eden, le 9 octobre 2013, est intervenue dans le cadre des festivités liées à Marseille Provence, capitale européenne de la culture 2013.
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Cinéma l'Eden-Théâtre.
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Cinéma l'Eden-Théâtre.
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Cinéma l'Eden-Théâtre.
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<center></center><center> La Bastide Marin </center> Les Marin, Abeille, Portalis, Fabre ont vécu ici, leur mémoire nourrit ce lieu. Navigateurs au long cours, Consuls, ils ont écrit l'histoire de la Provence ouverte sur la Méditerranée. Membres de l'Ordre de Malte, navigateurs expérimentés, ils ont bravé les tempêtes, les épidémies, les pirates, ils ont commercé avec le Levant puis l’Outre-Mer et les Amériques.
La Bastide Marin
Les Marin, Abeille, Portalis, Fabre ont vécu ici, leur mémoire nourrit ce lieu. Navigateurs au long cours, Consuls, ils ont écrit l'histoire de la Provence ouverte sur la Méditerranée. Membres de l'Ordre de Malte, navigateurs expérimentés, ils ont bravé les tempêtes, les épidémies, les pirates, ils ont commercé avec le Levant puis l’Outre-Mer et les Amériques.
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<center></center><center> La Bastide Marin </center> A l’origine petit port de pêche sous la tutelle de Ceyreste (la délimitation définitive entre les deux communes ne date que de 1675) La Ciotat devait connaître un extraordinaire développement économique dès le début  du 16ème siècle. Ce contexte favorisa l’émergence de quelques grandes familles d’armateurs,  généralement d’origine italienne. Pour la plupart, la réussite se concrétisait d’abord par l’acquisition d’un domaine dans l’arrière-pays et la construction d’une bastide. Entre mer et collines, la vaste plaine agricole plantée de vignes et d’oliviers que se partageaient alors La Ciotat et Cereyste, se couvrit ainsi en quelques années, dans la seconde moitié du 17ème siècle,  de maisons de campagne. Les Marin (à l’origine Marini) étaient une de ces familles de capitaines au long cours enrichies par le commerce du Levant et qui donna un grand nombre de consuls à la ville.
La Bastide Marin
A l’origine petit port de pêche sous la tutelle de Ceyreste (la délimitation définitive entre les deux communes ne date que de 1675) La Ciotat devait connaître un extraordinaire développement économique dès le début du 16ème siècle. Ce contexte favorisa l’émergence de quelques grandes familles d’armateurs, généralement d’origine italienne. Pour la plupart, la réussite se concrétisait d’abord par l’acquisition d’un domaine dans l’arrière-pays et la construction d’une bastide. Entre mer et collines, la vaste plaine agricole plantée de vignes et d’oliviers que se partageaient alors La Ciotat et Cereyste, se couvrit ainsi en quelques années, dans la seconde moitié du 17ème siècle, de maisons de campagne. Les Marin (à l’origine Marini) étaient une de ces familles de capitaines au long cours enrichies par le commerce du Levant et qui donna un grand nombre de consuls à la ville.
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<center></center><center> La Bastide Marin </center> La demeure présente les dispositions habituelles des maisons de campagne de la seconde moitié du 17ème siècle dans  l’aire marseillaise et aixoise : une haute construction de plan rectangulaire ramassé, aux élévations toutes simples sous la toiture à quatre pentes, comportant  deux étages sur  rez-de-chaussée de plain-pied. Les quatre fenêtres montre que nous sommes dvant une demeure hospitalière, comme une cathédrale laïque.
La Bastide Marin
La demeure présente les dispositions habituelles des maisons de campagne de la seconde moitié du 17ème siècle dans l’aire marseillaise et aixoise : une haute construction de plan rectangulaire ramassé, aux élévations toutes simples sous la toiture à quatre pentes, comportant deux étages sur rez-de-chaussée de plain-pied. Les quatre fenêtres montre que nous sommes dvant une demeure hospitalière, comme une cathédrale laïque.
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<center></center><center> La Bastide Marin </center> La première mention nous est donnée par le cadastre établi en 1680 et concerne un certain Jean Marin, bourgeois, qui possède une propriété « de  terre, vigne, oliviers, citerne et bastide, jardin et garenne, viol au mitan au quartier dit le Garoutier ». Plusieurs acquisitions auprès de ses voisins entre 1680 et 1688, lui permirent d’agrandir son domaine. A son décès le 24 octobre 1688, son fils Pierre hérita de la propriété,  puis son petit-fils qui la céda  pour un montant de 4.105,10 livres à Joseph Abeille dont l’épouse était sa  cousine germaine. Les Abeille, autre famille d’armateurs dont plusieurs membres  furent chevaliers de Malte, étaient déjà propriétaires d’une bastide située non loin. Ils conservèrent la bastide Marin pendant trois générations, jusqu’en 1825, date à laquelle elle fut cédée Honoré Laurent Portalis, futur maire de La Ciotat de 1841 à  1846. En 1865 enfin, une autre grande famille ciotadine entrait en possession de la bastide Marin, les Fabre. La dernière de la famille, Blanche, se maria , fin XIXe, avec un Marin, Octave. Ce dernier fut assassiné sur son bâteau en1899. Le dernier Marin, George, l'occupa de 1975 à 1992, date de son acquisition par la commune. C'était une maison refuge pendant 3-4 mois, ce qui explique les petits volets coulissants aux fenêtres.
La Bastide Marin
La première mention nous est donnée par le cadastre établi en 1680 et concerne un certain Jean Marin, bourgeois, qui possède une propriété « de terre, vigne, oliviers, citerne et bastide, jardin et garenne, viol au mitan au quartier dit le Garoutier ». Plusieurs acquisitions auprès de ses voisins entre 1680 et 1688, lui permirent d’agrandir son domaine. A son décès le 24 octobre 1688, son fils Pierre hérita de la propriété, puis son petit-fils qui la céda pour un montant de 4.105,10 livres à Joseph Abeille dont l’épouse était sa cousine germaine. Les Abeille, autre famille d’armateurs dont plusieurs membres furent chevaliers de Malte, étaient déjà propriétaires d’une bastide située non loin. Ils conservèrent la bastide Marin pendant trois générations, jusqu’en 1825, date à laquelle elle fut cédée Honoré Laurent Portalis, futur maire de La Ciotat de 1841 à 1846. En 1865 enfin, une autre grande famille ciotadine entrait en possession de la bastide Marin, les Fabre. La dernière de la famille, Blanche, se maria , fin XIXe, avec un Marin, Octave. Ce dernier fut assassiné sur son bâteau en1899. Le dernier Marin, George, l'occupa de 1975 à 1992, date de son acquisition par la commune. C'était une maison refuge pendant 3-4 mois, ce qui explique les petits volets coulissants aux fenêtres.
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<center></center><center> La Bastide Marin </center>
La Bastide Marin
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<center></center><center> La Bastide Marin </center> La calade.
La Bastide Marin
La calade.
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