<center>Chapelle de l'Annonciade.</center>La Dormition de la Vierge. Le vase au premier plan, l'aspergilius, symbolise jésus.
Chapelle de l'Annonciade.
La Dormition de la Vierge. Le vase au premier plan, l'aspergilius, symbolise jésus.
141
<center>Chapelle de l'Annonciade.</center>Les noces de Cana.
Chapelle de l'Annonciade.
Les noces de Cana.
142
<center>Chapelle de l'Annonciade.</center>Jésus chez les docteurs. A gauche, Marie et Joseph.
Chapelle de l'Annonciade.
Jésus chez les docteurs. A gauche, Marie et Joseph.
143
<center>Chapelle de l'Annonciade.</center>Le mur sud. Sainte-Ursule, patronne de la confrérie des pénitents, a priori réalisée durant les restaurations de 1966. Les deux femmes symbolisent les 11000 vierges. Les attributs de sainte Ursule sont la couronne, les flèches, un bateau, un groupe de pèlerins. Elle est souvent représentée avec un ample manteau sous lequel elle protège ses compagnes.
Chapelle de l'Annonciade.
Le mur sud. Sainte-Ursule, patronne de la confrérie des pénitents, a priori réalisée durant les restaurations de 1966. Les deux femmes symbolisent les 11000 vierges. Les attributs de sainte Ursule sont la couronne, les flèches, un bateau, un groupe de pèlerins. Elle est souvent représentée avec un ample manteau sous lequel elle protège ses compagnes.
144
<center>Chapelle de l'Annonciade.</center>Le mur sud. Au centre, une scène apparemment mythologique montre Minerve et Hercule. Réalisée pendant la Révolution, il s'agit en fait d'une allégorie de la Raison et de la Force, découverte sous un tableau la Nativité de la Vierge.
Chapelle de l'Annonciade.
Le mur sud. Au centre, une scène apparemment mythologique montre Minerve et Hercule. Réalisée pendant la Révolution, il s'agit en fait d'une allégorie de la Raison et de la Force, découverte sous un tableau la Nativité de la Vierge.
145
<center>Chapelle de l'Annonciade.</center>Le mur sud. L'Immaculée Conception. La rose symbolise la Pureté et le serpent, le Mal.
Chapelle de l'Annonciade.
Le mur sud. L'Immaculée Conception. La rose symbolise la Pureté et le serpent, le Mal.
146
<center>Chapelle de l'Annonciade.</center>
L’un des éléments les plus importants de la chapelle de l'Annonciade est le retable du maître-autel. Majestueuse œuvre de 7,91 m de haut par 8,28 m de large, elle est composée du retable à proprement parler, bâti en bois de noyer, d’aulne, de hêtre et de tilleul sculpté doré et polychrome, ainsi que de trois peintures en lien avec le thème de la vie de la Vierge.
Chapelle de l'Annonciade.
L’un des éléments les plus importants de la chapelle de l'Annonciade est le retable du maître-autel. Majestueuse œuvre de 7,91 m de haut par 8,28 m de large, elle est composée du retable à proprement parler, bâti en bois de noyer, d’aulne, de hêtre et de tilleul sculpté doré et polychrome, ainsi que de trois peintures en lien avec le thème de la vie de la Vierge.
147
<center>Chapelle de l'Annonciade.</center> L'Annonciation.
Chapelle de l'Annonciade.
L'Annonciation.
148
<center>Chapelle de l'Annonciade.</center> L'autel.
Chapelle de l'Annonciade.
L'autel.
149
<center>Chapelle de l'Annonciade.</center>Médaillon représentant sainte Ursule tenant dans sa main, une flèche. Il existe plusieurs versions de la légende de sainte Ursule. Dans La Légende dorée, il s'agirait d'une princesse bretonne des Cornouailles du IIIe siècle (ou IVe siècle) qui aurait accompli, pour fuir son prétendant, un pèlerinage de trois ans auprès de saint Cyriaque de Rome. À son retour, elle aurait été capturée par les Huns et aurait refusé d'épouser leur chef Uldin (ou son petit-fils Attila ?), et donc d'abjurer sa foi. Elle est massacrée, criblée de flèches par les Huns qui assiégeaient Cologne, ainsi que ses suivantes vierges, au nombre de onze mille. Une autre version : le texte latin disait que sainte Ursule et sa compagne Undecimille avaient été martyrisées le même jour. Le traducteur, étonné de rencontrer le nom Undecimille, excessivement rare, supposa que le texte était altéré et qu’il fallait lire undecim millia, c’est-à-dire onze mille. Les attributs de sainte Ursule sont la couronne, les flèches, un bateau, un groupe de pèlerins. Elle est souvent représentée avec un ample manteau sous lequel elle protège ses compagnes.
Chapelle de l'Annonciade.
Médaillon représentant sainte Ursule tenant dans sa main, une flèche. Il existe plusieurs versions de la légende de sainte Ursule. Dans La Légende dorée, il s'agirait d'une princesse bretonne des Cornouailles du IIIe siècle (ou IVe siècle) qui aurait accompli, pour fuir son prétendant, un pèlerinage de trois ans auprès de saint Cyriaque de Rome. À son retour, elle aurait été capturée par les Huns et aurait refusé d'épouser leur chef Uldin (ou son petit-fils Attila ?), et donc d'abjurer sa foi. Elle est massacrée, criblée de flèches par les Huns qui assiégeaient Cologne, ainsi que ses suivantes vierges, au nombre de onze mille. Une autre version : le texte latin disait que sainte Ursule et sa compagne Undecimille avaient été martyrisées le même jour. Le traducteur, étonné de rencontrer le nom Undecimille, excessivement rare, supposa que le texte était altéré et qu’il fallait lire undecim millia, c’est-à-dire onze mille. Les attributs de sainte Ursule sont la couronne, les flèches, un bateau, un groupe de pèlerins. Elle est souvent représentée avec un ample manteau sous lequel elle protège ses compagnes.
150
<center>Chapelle de l'Annonciade.</center>Le tabernacle (meuble au-dessus de l'autel abritant le ciboire contenant les hosties) semble avoir été conçu entre 1661 et 1671, période de construction de la chapelle, et remis en place dans l’autel du retable actuel réalisé en 1702 par Étienne et Claude Darbon, maîtres menuisiers de Martigues. A gauche, saint Pierre avec les clefs, au centre, Jésus et à droite, saint Paul avec l'épée.
Chapelle de l'Annonciade.
Le tabernacle (meuble au-dessus de l'autel abritant le ciboire contenant les hosties) semble avoir été conçu entre 1661 et 1671, période de construction de la chapelle, et remis en place dans l’autel du retable actuel réalisé en 1702 par Étienne et Claude Darbon, maîtres menuisiers de Martigues. A gauche, saint Pierre avec les clefs, au centre, Jésus et à droite, saint Paul avec l'épée.
151
<center>Chapelle de l'Annonciade.</center>Correspondant à une codification établie par le Concile de Trente, le retable présente un tableau central figurant L'Annonciation.
Chapelle de l'Annonciade.
Correspondant à une codification établie par le Concile de Trente, le retable présente un tableau central figurant L'Annonciation.
152
<center>Chapelle de l'Annonciade.</center>Les deux travées latérales sont ornées d’une peinture représentant respectivement La nativité de la Vierge Marie, avec Joachim et sainte Anne.
Chapelle de l'Annonciade.
Les deux travées latérales sont ornées d’une peinture représentant respectivement La nativité de la Vierge Marie, avec Joachim et sainte Anne.
153
<center>Chapelle de l'Annonciade.</center>et La présentation de la Vierge au temple, avec saint Zacharie.
Chapelle de l'Annonciade.
et La présentation de la Vierge au temple, avec saint Zacharie.
154
<center>Chapelle de l'Annonciade.</center>
Chapelle de l'Annonciade.
155
<center>Chapelle de l'Annonciade.</center>
Chapelle de l'Annonciade.
156
<center>Chapelle de l'Annonciade.</center>
Chapelle de l'Annonciade.
157
<center>Chapelle de l'Annonciade.</center>Derrière les angelots, on peut apercevoir la tribune aux graffiti. Les murs de la tribune sont couverts de graffiti tracés au fusain, à la sanguine ou à la pointe du couteau. Ces dessins témoignent d'un peu plus de trois siècles de mémoire d'hommes gravés dans la pierre. On accédait à l'étage par un escalier à vis en pierre de taille. La tribune était ouverte sur la nef par deux baies jusqu'à l'installation du retable en 1704.
Chapelle de l'Annonciade.
Derrière les angelots, on peut apercevoir la tribune aux graffiti. Les murs de la tribune sont couverts de graffiti tracés au fusain, à la sanguine ou à la pointe du couteau. Ces dessins témoignent d'un peu plus de trois siècles de mémoire d'hommes gravés dans la pierre. On accédait à l'étage par un escalier à vis en pierre de taille. La tribune était ouverte sur la nef par deux baies jusqu'à l'installation du retable en 1704.
158
<center>Chapelle de l'Annonciade.</center>Les médaillons représentent des angelots tenant un objet représentant une allégorie de la Vierge. Le vase de parfum.
Chapelle de l'Annonciade.
Les médaillons représentent des angelots tenant un objet représentant une allégorie de la Vierge. Le vase de parfum.
159
<center>Chapelle de l'Annonciade.</center> L'étoile du matin.
Chapelle de l'Annonciade.
L'étoile du matin.
160
<center>Chapelle de l'Annonciade.</center> La rose.
Chapelle de l'Annonciade.
La rose.
161
<center>Chapelle de l'Annonciade.</center> La chaise.
Chapelle de l'Annonciade.
La chaise.
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<center>Chapelle de l'Annonciade.</center> La tour.
Chapelle de l'Annonciade.
La tour.
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<center>Chapelle de l'Annonciade.</center>La couronn et la palme. Inscription :
Chapelle de l'Annonciade.
La couronn et la palme. Inscription : "Blaÿ, père et fils, ont peint les murailles en l'année 1754". Elle indique aussi les noms du recteur et du sous-recteur.
164
<center>Chapelle de l'Annonciade.</center> le tabernacle.
Chapelle de l'Annonciade.
le tabernacle.
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<center>Chapelle de l'Annonciade.</center> Le phylactère.
Chapelle de l'Annonciade.
Le phylactère.
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<center>Chapelle de l'Annonciade.</center> Le serpent.
Chapelle de l'Annonciade.
Le serpent.
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<center>Chapelle de l'Annonciade.</center> La maison.
Chapelle de l'Annonciade.
La maison.
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<center>Chapelle de l'Annonciade.</center>Le mobilier de la chapelle. <br>
Il reste peu de chose du mobilier d'origine. Quelques croix et lampes de procession sont exposées à la Galerie de l'Histoire de Martigues. Le reste a dû être fondu ou détruit à la Révolution. Il nous reste les stalles et la porte d'entrée principale en bois. Les stalles en noyer sont des bancs qui permettaient aux pénitents de suivre l'office depuis les banquettes latérales. Elles ont été réalisées entre 1651 et 1655 par un menuisier de Martigues (André Ollivier) et sculptées par un artisan marseillais (Louis Bremiard).
Chapelle de l'Annonciade.
Le mobilier de la chapelle.
Il reste peu de chose du mobilier d'origine. Quelques croix et lampes de procession sont exposées à la Galerie de l'Histoire de Martigues. Le reste a dû être fondu ou détruit à la Révolution. Il nous reste les stalles et la porte d'entrée principale en bois. Les stalles en noyer sont des bancs qui permettaient aux pénitents de suivre l'office depuis les banquettes latérales. Elles ont été réalisées entre 1651 et 1655 par un menuisier de Martigues (André Ollivier) et sculptées par un artisan marseillais (Louis Bremiard).
169
<center>Chapelle de l'Annonciade.</center> Le siège du prieur.
Chapelle de l'Annonciade.
Le siège du prieur.
170
<center>Chapelle de l'Annonciade.</center>Le siège du prieur se distingue de l'ensemble par un dais orné d'un tympan en bois peint et doré montrant une Annonciation entre deux pénitents blancs agenouillés.
Chapelle de l'Annonciade.
Le siège du prieur se distingue de l'ensemble par un dais orné d'un tympan en bois peint et doré montrant une Annonciation entre deux pénitents blancs agenouillés.
171
<center>Chapelle de l'Annonciade.</center>L'Annonciation entre deux pénitents blancs agenouillés. Dans la frise du dessous, un autre Annonciation.
Chapelle de l'Annonciade.
L'Annonciation entre deux pénitents blancs agenouillés. Dans la frise du dessous, un autre Annonciation.
172
<center>Chapelle de l'Annonciade.</center>Ces sphinges aux pieds fourchus représentent le péché originel. On retrouve ces représentations dans les maisons bourgeoises des pénitents.
Chapelle de l'Annonciade.
Ces sphinges aux pieds fourchus représentent le péché originel. On retrouve ces représentations dans les maisons bourgeoises des pénitents.
173
<center>Chapelle de l'Annonciade.</center>
Chapelle de l'Annonciade.
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<center>Chapelle de l'Annonciade.</center>
Chapelle de l'Annonciade.
175
<center>Chapelle de l'Annonciade.</center>Les arcs-boutants du mur ouest.
Chapelle de l'Annonciade.
Les arcs-boutants du mur ouest.
176
<center>Chapelle de l'Annonciade.</center>
Chapelle de l'Annonciade.
177
<center>Le rempart de Jonquières.</center> Plusieurs documents iconographiques, du XVIe au XVIIIe siècle, attestent l'ancienne présence, autour de chacun des trois quartiers de Martigues, d'un système de fortifications élaboré, entretenu, et même modifié au cours des décennies, depuis le Moyen Âge. Le large mur d'axe méridien, découvert aux abords de la chapelle de L'Annonciade lors des fouilles de 2003, est ainsi interprété comme une portion de l'ancien rempart de Jonquières.
Le rempart de Jonquières.
Plusieurs documents iconographiques, du XVIe au XVIIIe siècle, attestent l'ancienne présence, autour de chacun des trois quartiers de Martigues, d'un système de fortifications élaboré, entretenu, et même modifié au cours des décennies, depuis le Moyen Âge. Le large mur d'axe méridien, découvert aux abords de la chapelle de L'Annonciade lors des fouilles de 2003, est ainsi interprété comme une portion de l'ancien rempart de Jonquières.
178
<center>Le rempart de Jonquières.</center> Il était constitué de deux parements de gros blocs bordant un remplissage de moellons et blocs plus petits, le tout maçonné au mortier de chaux. Dans le dispositif fortifié, il correspondait à l'escarpe et était suivi, immédiatement à l'ouest, d'un fossé temporairement en eau, puis d'un talus de contrescarpe.
Le rempart de Jonquières.
Il était constitué de deux parements de gros blocs bordant un remplissage de moellons et blocs plus petits, le tout maçonné au mortier de chaux. Dans le dispositif fortifié, il correspondait à l'escarpe et était suivi, immédiatement à l'ouest, d'un fossé temporairement en eau, puis d'un talus de contrescarpe.
179
<center>Le rempart de Jonquières.</center>  Les choix de restitution. <br>
Le rempart se trouve actuellement à environ un mètre sous la restitution que l'on peut voir aujourd'hui dans le jardin de L'Annonciade. La réalisation de cette dernière s'est fondée sur les observations topographiques et architecturales effectuées au moment de la fouille. L'emplacement et la direction du mur restitué correspondent exactement à ceux de la portion de rempart authentique. La présentation du mode de construction est faite par l'intermédiaire des deux écorchés situés aux deux extrémités du mur. De même, un soin particulier a été apporté au choix des matériaux : nature pétrographique et modules des blocs, composition et couleur du mortier de liaison.
Le rempart de Jonquières.
Les choix de restitution.
Le rempart se trouve actuellement à environ un mètre sous la restitution que l'on peut voir aujourd'hui dans le jardin de L'Annonciade. La réalisation de cette dernière s'est fondée sur les observations topographiques et architecturales effectuées au moment de la fouille. L'emplacement et la direction du mur restitué correspondent exactement à ceux de la portion de rempart authentique. La présentation du mode de construction est faite par l'intermédiaire des deux écorchés situés aux deux extrémités du mur. De même, un soin particulier a été apporté au choix des matériaux : nature pétrographique et modules des blocs, composition et couleur du mortier de liaison.
180
Au premier plan, le pont autoroutier, au fond le pont Eiffel ferroviaire construit en 1915. De près d'un kilomètre de long, il surplombe le canal à près de 25 m au-dessus du niveau de l'eau. Cette hauteur ne permettant pas le passage de navires importants, la partie centrale du viaduc a été montée sur un axe pivotant, qui permet l'effacement de la ligne ferroviaire le temps de laisser passer une circulation maritime hors gabarit. Le viaduc de Caronte est un spécimen exceptionnel d'architecture ferroviaire.
Au premier plan, le pont autoroutier, au fond le pont Eiffel ferroviaire construit en 1915. De près d'un kilomètre de long, il surplombe le canal à près de 25 m au-dessus du niveau de l'eau. Cette hauteur ne permettant pas le passage de navires importants, la partie centrale du viaduc a été montée sur un axe pivotant, qui permet l'effacement de la ligne ferroviaire le temps de laisser passer une circulation maritime hors gabarit. Le viaduc de Caronte est un spécimen exceptionnel d'architecture ferroviaire.
181
182
<center>Chapelle Notre-Dame des marins</center> La chapelle Notre-Dame de la Miséricorde, également appelée Notre-Dame des marins, date du premier quart du 17e siècle. Elle est aussi désignée comme ermitage ou chapelle des marins pêcheurs. Un pèlerinage est organisé le 15 août. La chapelle, située à 82 m d'altitude est un amer remarquable pour les marins de l'étang de Berre. La chapelle est un bâtiment en maçonnerie et pierres apparentes. Le plan de la chapelle en croix latine est orienté est-ouest. Une croix monumentale en fer forgé de plus de deux mètres de haut est située sur le parvis.
Chapelle Notre-Dame des marins
La chapelle Notre-Dame de la Miséricorde, également appelée Notre-Dame des marins, date du premier quart du 17e siècle. Elle est aussi désignée comme ermitage ou chapelle des marins pêcheurs. Un pèlerinage est organisé le 15 août. La chapelle, située à 82 m d'altitude est un amer remarquable pour les marins de l'étang de Berre. La chapelle est un bâtiment en maçonnerie et pierres apparentes. Le plan de la chapelle en croix latine est orienté est-ouest. Une croix monumentale en fer forgé de plus de deux mètres de haut est située sur le parvis.
183
<center>Chapelle Notre-Dame des marins</center> Le moulin, situé un peu plus bas, est plus proche de l'étang de Berre.
Ce moulin est le seul moulin restauré de Martigues. 0 droite, le rocher des trois frères.
Chapelle Notre-Dame des marins
Le moulin, situé un peu plus bas, est plus proche de l'étang de Berre. Ce moulin est le seul moulin restauré de Martigues. 0 droite, le rocher des trois frères.
184
Le 28 mars 1910, en France, près de Martigues, au bord de l'étang de Berre, face au village de la Mède, Henri Fabre fit décoller son hydravion devant un public nombreux dans lequel se trouvait l'aviateur Louis Paulhan. L'appareil parcourut 800 mètres au-dessus de l'étang et se posa sur l'eau : c'était le premier hydravion au monde à avoir décollé de manière autonome, réussi son vol et son amerrissage. Deux monuments commémorent cet événement du 28 mars 1910. Celui-ci fut inauguré en 1965, à Martigues, face au plan d'eau de l'amerrissage.
Le 28 mars 1910, en France, près de Martigues, au bord de l'étang de Berre, face au village de la Mède, Henri Fabre fit décoller son hydravion devant un public nombreux dans lequel se trouvait l'aviateur Louis Paulhan. L'appareil parcourut 800 mètres au-dessus de l'étang et se posa sur l'eau : c'était le premier hydravion au monde à avoir décollé de manière autonome, réussi son vol et son amerrissage. Deux monuments commémorent cet événement du 28 mars 1910. Celui-ci fut inauguré en 1965, à Martigues, face au plan d'eau de l'amerrissage.
185
Issu de la famille d'armateurs marseillais Cyprien Fabre, après de brillantes études à la Faculté des Sciences de Marseille puis des études d'ingénieur à l'École supérieure d'électricité (Paris), Henri Fabre se consacra pendant quatre années à la conception, aux essais et à la réalisation de son hydro-aéroplane muni de trois flotteurs. Dans la réalisation de ce projet il eut pour mécanicien Marius Burdin, ancien mécanicien du capitaine Ferdinand Ferber, et pour dessinateur, Léon Sebille, un architecte naval marseillais. L'appareil construit, de type « canard », dont il reprit le nom, avait une envergure de 14 m, une longueur de 8,5 m, un poids de 380 kg. Il était équipé d'un moteur Gnome Omega de 50 ch qui entraînait une hélice  propulsive de 2,60 m.
Issu de la famille d'armateurs marseillais Cyprien Fabre, après de brillantes études à la Faculté des Sciences de Marseille puis des études d'ingénieur à l'École supérieure d'électricité (Paris), Henri Fabre se consacra pendant quatre années à la conception, aux essais et à la réalisation de son hydro-aéroplane muni de trois flotteurs. Dans la réalisation de ce projet il eut pour mécanicien Marius Burdin, ancien mécanicien du capitaine Ferdinand Ferber, et pour dessinateur, Léon Sebille, un architecte naval marseillais. L'appareil construit, de type « canard », dont il reprit le nom, avait une envergure de 14 m, une longueur de 8,5 m, un poids de 380 kg. Il était équipé d'un moteur Gnome Omega de 50 ch qui entraînait une hélice propulsive de 2,60 m.
186
Henri Fabre  est un ingénieur et aviateur français qui inventa en 1910 de  l'hydro-aéroplane qui prit le nom d'hydravion en 1913. Pendant quatre ans il mis au point un aéroplane avec trois flotteurs. Cet aéroplane avait une envergure de 14 mètres et une longueur de 8,5 mètres pour un poids de 380kg, son moteur était un Gnome Oméga de 50ch avec une hélice de 2,60 mètres, que venait d’inventer Laurent Seguin. C'est sur l'étang de Berre que le premier décollage et le premier
Henri Fabre est un ingénieur et aviateur français qui inventa en 1910 de l'hydro-aéroplane qui prit le nom d'hydravion en 1913. Pendant quatre ans il mis au point un aéroplane avec trois flotteurs. Cet aéroplane avait une envergure de 14 mètres et une longueur de 8,5 mètres pour un poids de 380kg, son moteur était un Gnome Oméga de 50ch avec une hélice de 2,60 mètres, que venait d’inventer Laurent Seguin. C'est sur l'étang de Berre que le premier décollage et le premier "amerissage" eut lieu le 28 mars 1910. En 1911, l'hydravion « Canard », piloté cette fois par Jean Becue, vola au prestigieux Concours de Canots Automobiles de Monaco. Après le premier vol, Henri Fabre entreprit aussitôt la commercialisation de son appareil et en construisit plusieurs exemplaires.
187
Les « Trois frères », groupe de rochers émergeant de l’eau de l’étang de Berre, près de l’anse de La Mède. Le Canal de Marseille au Rhône construit au début du 20e siècle comprend une section dans l'étang de Berre, la tranchée La Mède-Martigues. La digue de protection passe par le site du rocher des Trois Frères.
Les « Trois frères », groupe de rochers émergeant de l’eau de l’étang de Berre, près de l’anse de La Mède. Le Canal de Marseille au Rhône construit au début du 20e siècle comprend une section dans l'étang de Berre, la tranchée La Mède-Martigues. La digue de protection passe par le site du rocher des Trois Frères.
188
Les rochers
Les rochers "les trois frtères", d'où partit Fabre. Henri Fabre (1882-1984), un inventeur de génie. Né à Marseille d'une famille d'armateurs, il s'intéresse très tôt à tout ce qui peut voler. Après une licence ès sciences qui le destine à être ingénieur et un brevet de l'Ecole supérieure d'électricité de Paris, il dirige ses recherches sur l'hydravion et crée de nombreux appareils personnels. Fin 1906, il acquiert l'«Essor», un remorqueur et engage Marius Burdin, mécanicien, qui va devenir un élément majeur dans sa réussite. Après un premier essai infructueux, il améliore son hydro-aéroplane avec des flotteurs à fond plat qu'il va breveter. Suivront plusieurs tentatives et modifications avant la création du «Canard», fin 1909.
189
Le premier mémorial, érigé par la Chambre de Commerce de Marseille en 1935, se trouve dans le village de La Mède (Châteauneuf-lez-Martigues), près du bord de l'étang de Berre, à l'endroit où l'hydro-aéroplane avait décollé en 1910 : il représente un canard en vol au sommet d'une colonne.<br>
A cette époque presque tous les aviateurs s’essayèrent aux hydravions, mais c’est bel et bien Fabre qui réalisa le premier véritable appareil de ce type. Désigné Canard celui ci était un étonnant monoplan à ailes médianes, sans véritable fuselage puisque le pilote, Fabre lui-même, prenait place sur une grosse poutrelle en bois, véritablement à cheval sur la structure. Mais le génie du Canard résidait dans ses quatre flotteurs de forme cylindrique.
Le premier mémorial, érigé par la Chambre de Commerce de Marseille en 1935, se trouve dans le village de La Mède (Châteauneuf-lez-Martigues), près du bord de l'étang de Berre, à l'endroit où l'hydro-aéroplane avait décollé en 1910 : il représente un canard en vol au sommet d'une colonne.
A cette époque presque tous les aviateurs s’essayèrent aux hydravions, mais c’est bel et bien Fabre qui réalisa le premier véritable appareil de ce type. Désigné Canard celui ci était un étonnant monoplan à ailes médianes, sans véritable fuselage puisque le pilote, Fabre lui-même, prenait place sur une grosse poutrelle en bois, véritablement à cheval sur la structure. Mais le génie du Canard résidait dans ses quatre flotteurs de forme cylindrique.
190
La Revue Aérienne - n°38 - 10 mai 1910.
L'hydroaéroplane Henri Fabre.
Les premiers essais de cet appareil ont eu lieu le 28 mars, dans l'anse de la Mède, près de Martigues. Ils ont donné des résultats satisfaisants, tant pour le déplacement comme hydroplane que dans le vol proprement dit; l'appareil s'est élevé franchement au-dessus de la mer et a repris contact parfaitement. Après les oiseaux terrestres, voici qu'un nouvel oiseau, marin celui-là, fait son apparition. Souhaitons-lui d'être à ses prédécesseurs ce que les grands voiliers, comme l'albatros et la frégate, sont aux passereaux de nos régions.
La Revue Aérienne - n°38 - 10 mai 1910. L'hydroaéroplane Henri Fabre. Les premiers essais de cet appareil ont eu lieu le 28 mars, dans l'anse de la Mède, près de Martigues. Ils ont donné des résultats satisfaisants, tant pour le déplacement comme hydroplane que dans le vol proprement dit; l'appareil s'est élevé franchement au-dessus de la mer et a repris contact parfaitement. Après les oiseaux terrestres, voici qu'un nouvel oiseau, marin celui-là, fait son apparition. Souhaitons-lui d'être à ses prédécesseurs ce que les grands voiliers, comme l'albatros et la frégate, sont aux passereaux de nos régions.
191
Le sculpteur est Ary Bitter, sculpteur animalier, né à Marseille en 1883 et mort à Paris en 1973. Il a sculpté le groupe Lion et Enfant de l'escalier monumental de la gare St Charles.
Le sculpteur est Ary Bitter, sculpteur animalier, né à Marseille en 1883 et mort à Paris en 1973. Il a sculpté le groupe Lion et Enfant de l'escalier monumental de la gare St Charles.
192
Le 28 mars 1910, l'hydravion est prêt : Henri Fabre tente un vol sur l'étang de Berre. Il se hisse à bord du « Canard », un hydro-aéroplane de 14 mètres d'envergure et de 475 kg. Il lance l'hélice du moteur « Gnome » de 50 chevaux des frères Seguin. Le pilote fait un signe de la main, se dirige vers le large et lance son moteur à pleine puissance. Les sillons disparaissent après 300 mètres de course : l'avion s'est élevé dans les airs ! «Le Canard» parcourt alors 500 mètres à 5 mètres de hauteur puis amerrit et revient docilement à son point de départ. Henri Fabre réussit son premier vol officiel depuis La Mède à destination de Martigues : l'hydravion est officiellement lancé au niveau mondial.<br>
« Jamais je n'étais monté en avion, pas plus comme passager que comme pilote ; je ne pouvais donc nullement me fier à mes réflexes ; mais mon appareil était étudié pour être automatiquement stable et, avec ce temps parfaitement calme, je devais pouvoir voler sans intervenir dans les commandes... La main sur la manette d'admission, je laissais l'appareil se lancer... J'étais en l'air parfaitement stable, glissant sur cette mer d'huile ou bourdonnant à quelques mètres au-dessus d'elle dans l'atmosphère endormie, l'impression était la même... Quelques minutes plus tard, j'amerrissais dans le port de Martigues, heureux d'être félicité par mes amis les pêcheurs, témoins depuis quatre ans de mes efforts. »
Henri Fabre
Le 28 mars 1910, l'hydravion est prêt : Henri Fabre tente un vol sur l'étang de Berre. Il se hisse à bord du « Canard », un hydro-aéroplane de 14 mètres d'envergure et de 475 kg. Il lance l'hélice du moteur « Gnome » de 50 chevaux des frères Seguin. Le pilote fait un signe de la main, se dirige vers le large et lance son moteur à pleine puissance. Les sillons disparaissent après 300 mètres de course : l'avion s'est élevé dans les airs ! «Le Canard» parcourt alors 500 mètres à 5 mètres de hauteur puis amerrit et revient docilement à son point de départ. Henri Fabre réussit son premier vol officiel depuis La Mède à destination de Martigues : l'hydravion est officiellement lancé au niveau mondial.
« Jamais je n'étais monté en avion, pas plus comme passager que comme pilote ; je ne pouvais donc nullement me fier à mes réflexes ; mais mon appareil était étudié pour être automatiquement stable et, avec ce temps parfaitement calme, je devais pouvoir voler sans intervenir dans les commandes... La main sur la manette d'admission, je laissais l'appareil se lancer... J'étais en l'air parfaitement stable, glissant sur cette mer d'huile ou bourdonnant à quelques mètres au-dessus d'elle dans l'atmosphère endormie, l'impression était la même... Quelques minutes plus tard, j'amerrissais dans le port de Martigues, heureux d'être félicité par mes amis les pêcheurs, témoins depuis quatre ans de mes efforts. » Henri Fabre
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<center>Fort de Bouc. </center> Dans le Trésor du Félibrige, Frédéric Mistral cite Port-de-Bouc à l'article bou, mot provençal qui désigne l'ouverture qui relie l'étang de Berre à la mer ainsi que d'autres lieux de même nature ; de l'ancien provençal boc, du bas-latin bucum, ouverture, même étymologie que l'italien buco.
Fort de Bouc.
Dans le Trésor du Félibrige, Frédéric Mistral cite Port-de-Bouc à l'article bou, mot provençal qui désigne l'ouverture qui relie l'étang de Berre à la mer ainsi que d'autres lieux de même nature ; de l'ancien provençal boc, du bas-latin bucum, ouverture, même étymologie que l'italien buco.
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<center>Fort de Bouc. </center> Dans le Trésor du Félibrige, Frédéric Mistral cite Port-de-Bouc à l'article bou, mot provençal qui désigne l'ouverture qui relie l'étang de Berre à la mer ainsi que d'autres lieux de même nature ; de l'ancien provençal boc, du bas-latin bucum, ouverture, même étymologie que l'italien buco.
Fort de Bouc.
Dans le Trésor du Félibrige, Frédéric Mistral cite Port-de-Bouc à l'article bou, mot provençal qui désigne l'ouverture qui relie l'étang de Berre à la mer ainsi que d'autres lieux de même nature ; de l'ancien provençal boc, du bas-latin bucum, ouverture, même étymologie que l'italien buco.
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<center>Fort de Bouc. </center>
Fort de Bouc.
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<center>Fort de Bouc. </center>
Fort de Bouc.
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<center>Fort de Bouc. </center>La vigie du Grand Port de Marseille-Fos.
Fort de Bouc.
La vigie du Grand Port de Marseille-Fos.
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<center>Fort de Bouc. </center>Le Fort-de-Bouc est un des rares témoins intacts de l'art des premiers ingénieurs militaires français. Construit autour d'une cour tour carrée médiévale, les fortifications bastionnées, dues à Bonnefons père et fils, ingénieurs du roi en Provence datent de la première moitié du XVIIe siècle. Les aménagements réalisés du XVIIIe au XXe siècle ont surtout permis son adaptation aux évolutions de l'artillerie. Par sa position stratégique dans la région, le fort a assuré, au fil des siècles, le contrôle économique défensif de l'accès de l'étang de Berre
Fort de Bouc.
Le Fort-de-Bouc est un des rares témoins intacts de l'art des premiers ingénieurs militaires français. Construit autour d'une cour tour carrée médiévale, les fortifications bastionnées, dues à Bonnefons père et fils, ingénieurs du roi en Provence datent de la première moitié du XVIIe siècle. Les aménagements réalisés du XVIIIe au XXe siècle ont surtout permis son adaptation aux évolutions de l'artillerie. Par sa position stratégique dans la région, le fort a assuré, au fil des siècles, le contrôle économique défensif de l'accès de l'étang de Berre
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<center>Fort de Bouc. </center>Le général Napoléon Bonaparte, fort de sa victoire après le siège de Toulon, punie d’avoir choisi le camp des Anglais, cherche une seconde rade pour abriter la marine française de Méditerranée. Le Port-de-Bouc séduit Bonaparte qui perçoit toute l'importance stratégique du site. De la naîtra, en 1805, le projet grandiose d'un chantier de construction navale de vaisseau de guerre et d'un port militaire pour la marine impériale. Rêve pharaonique qui n'aboutira pas faute de moyens. C'est également Napoléon qui ordonna, dès 1802, le démarrage des travaux de creusement du canal d'Arles à Bouc, qui permirent plus tard le développement de la ville de Port-de-Bouc.
Fort de Bouc.
Le général Napoléon Bonaparte, fort de sa victoire après le siège de Toulon, punie d’avoir choisi le camp des Anglais, cherche une seconde rade pour abriter la marine française de Méditerranée. Le Port-de-Bouc séduit Bonaparte qui perçoit toute l'importance stratégique du site. De la naîtra, en 1805, le projet grandiose d'un chantier de construction navale de vaisseau de guerre et d'un port militaire pour la marine impériale. Rêve pharaonique qui n'aboutira pas faute de moyens. C'est également Napoléon qui ordonna, dès 1802, le démarrage des travaux de creusement du canal d'Arles à Bouc, qui permirent plus tard le développement de la ville de Port-de-Bouc.
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<center>Fort de Bouc. </center>Le fort est presque entièrement entouré par la mer. Construit sur la mer avec une belle pierre blanche, il surplombe l’entrée du canal de Martigues. Il est connu sous diverses appellations comme la Caserne Suffren, fort de Bouc ou Fort Vauban.
Au XIème siècle, ce n’est qu’une simple tour de défense, construite par les seigneurs de Fos pour contrôler les navires pénétrant dans l’étang et éventuellement se protéger du pillage perpétré par les pirates de méditerranée. Cette tour défendait l’accès à la crique de Caronte, l’un des rares sites de mouillage naturels dans la région. Elle est située sur l’île de Bouc, qui était séparée de la terre ferme par le canal Vieil qui a été comblé au XIXème siècle et l’île de Bouc est devenue la presqu’île de Bouc.
Fort de Bouc.
Le fort est presque entièrement entouré par la mer. Construit sur la mer avec une belle pierre blanche, il surplombe l’entrée du canal de Martigues. Il est connu sous diverses appellations comme la Caserne Suffren, fort de Bouc ou Fort Vauban. Au XIème siècle, ce n’est qu’une simple tour de défense, construite par les seigneurs de Fos pour contrôler les navires pénétrant dans l’étang et éventuellement se protéger du pillage perpétré par les pirates de méditerranée. Cette tour défendait l’accès à la crique de Caronte, l’un des rares sites de mouillage naturels dans la région. Elle est située sur l’île de Bouc, qui était séparée de la terre ferme par le canal Vieil qui a été comblé au XIXème siècle et l’île de Bouc est devenue la presqu’île de Bouc.
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<center>Fort de Bouc. </center>Puis les Marseillais bâtissent la tour carrée en pierre au XIIème siècle. La tour carrée se trouve encore au centre du fort telle un donjon des châteaux forts du moyen âge ! C’est à cette époque que commence sa vocation de phare. On parle alors de farot (comme le quartier de Marseille du même nom), ils permettent de communiquer de proche en proche par des tours ou des clochers grâce à l’allumage de grands feux. Ce système était très efficace pour prévenir la population de l’arrivée d’un bateau ennemi.
Le comte de Provence Raymond de Béranger chasse les Marseillais du fort vers le début du XIIIème siècle et à la mort du dernier Comte de Provence, Charles d’Anjou en 1481, le Roi de France Louis XI en profite pour s’octroyer les terres de Provence, parmi lesquelles le Fort de Bouc qui devient la propriété du Roi. 
En 1536, Charles-Quint envahit la Provence et charge l'Amiral génois, le célèbre Andrea Doria, d'enlever l'îlot et le Fort de Bouc. La citadelle, défendue par les Martégaux, résiste héroïquement et reste invaincue. Doria doit abandonner le siège. Le fort a été renforcé et un nouveau rempart est construit en 1607.
Fort de Bouc.
Puis les Marseillais bâtissent la tour carrée en pierre au XIIème siècle. La tour carrée se trouve encore au centre du fort telle un donjon des châteaux forts du moyen âge ! C’est à cette époque que commence sa vocation de phare. On parle alors de farot (comme le quartier de Marseille du même nom), ils permettent de communiquer de proche en proche par des tours ou des clochers grâce à l’allumage de grands feux. Ce système était très efficace pour prévenir la population de l’arrivée d’un bateau ennemi. Le comte de Provence Raymond de Béranger chasse les Marseillais du fort vers le début du XIIIème siècle et à la mort du dernier Comte de Provence, Charles d’Anjou en 1481, le Roi de France Louis XI en profite pour s’octroyer les terres de Provence, parmi lesquelles le Fort de Bouc qui devient la propriété du Roi. En 1536, Charles-Quint envahit la Provence et charge l'Amiral génois, le célèbre Andrea Doria, d'enlever l'îlot et le Fort de Bouc. La citadelle, défendue par les Martégaux, résiste héroïquement et reste invaincue. Doria doit abandonner le siège. Le fort a été renforcé et un nouveau rempart est construit en 1607.
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<center>Fort de Bouc. </center>En 1664, Louis XIV ordonne à Vauban de remodeler le site avec de puissants remparts bastionnés, tel que nous pouvons l’observer de nos jours. Ce système de défense caractéristique  supprime les angles morts et les secteurs sans feu. sa garnison était composée d'un Commandant, un Capitaine, 5 Lieutenants, un médecin et 55 hommes en assurent la défense ainsi que le bon fonctionnement du signal lumineux affecté à la Tour.
Fort de Bouc.
En 1664, Louis XIV ordonne à Vauban de remodeler le site avec de puissants remparts bastionnés, tel que nous pouvons l’observer de nos jours. Ce système de défense caractéristique supprime les angles morts et les secteurs sans feu. sa garnison était composée d'un Commandant, un Capitaine, 5 Lieutenants, un médecin et 55 hommes en assurent la défense ainsi que le bon fonctionnement du signal lumineux affecté à la Tour.
203
<center>Fort de Bouc. </center>Premier pont-levis, entrée de la demi-lune.
Fort de Bouc.
Premier pont-levis, entrée de la demi-lune.
204
<center>Fort de Bouc. </center> Caserne Suffren de Bouc.
Fort de Bouc.
Caserne Suffren de Bouc.
205
<center>Fort de Bouc. </center>Entrée du fort proprement dit.
Fort de Bouc.
Entrée du fort proprement dit.
206
<center>Fort de Bouc. </center>Corps de garde de la demi-lune.
Fort de Bouc.
Corps de garde de la demi-lune.
207
<center>Fort de Bouc. </center>Le fort a été construit par le maître Antoine Borel d’Arles durant la période d’Henri IV, puis par le père et le fils Bonnefons qui ont construit la demi-lune et le rempart qui épouse le contour de l’île. En 1639, le fort a sa configuration actuelle. On a utilisé, en France, le système bastionné pour la première fois à Notre-Dame de la Garde.
Fort de Bouc.
Le fort a été construit par le maître Antoine Borel d’Arles durant la période d’Henri IV, puis par le père et le fils Bonnefons qui ont construit la demi-lune et le rempart qui épouse le contour de l’île. En 1639, le fort a sa configuration actuelle. On a utilisé, en France, le système bastionné pour la première fois à Notre-Dame de la Garde.
208
<center>Fort de Bouc. </center>Deuxième pont-levis.
Fort de Bouc.
Deuxième pont-levis.
209
<center>Fort de Bouc. </center>
Fort de Bouc.
210
<center>Fort de Bouc. </center>Le pont dormant suivi du deuxième pont-levis.
Fort de Bouc.
Le pont dormant suivi du deuxième pont-levis.
211
<center>Fort de Bouc. </center>Les deux cordons horizontaux sont caractéristiques du début de la période bastionnée.
Fort de Bouc.
Les deux cordons horizontaux sont caractéristiques du début de la période bastionnée.
212
<center>Fort de Bouc. </center>
Fort de Bouc.
213
<center>Fort de Bouc. </center>Un aurillon est un bastion circulaire, ce qui supprime les angles morts.
Fort de Bouc.
Un aurillon est un bastion circulaire, ce qui supprime les angles morts.
214
<center>Fort de Bouc. </center>
Fort de Bouc.
215
<center>Fort de Bouc. </center>
Fort de Bouc.
216
<center>Fort de Bouc. </center>Entrée du fort.
Fort de Bouc.
Entrée du fort.
217
<center>Fort de Bouc. </center>Entrée du fort.
Fort de Bouc.
Entrée du fort.
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<center>Fort de Bouc. </center>La tour est semblable à celle du roi René. La base est évasée, l’accès se faisait au premier étage par un escabeau.
Fort de Bouc.
La tour est semblable à celle du roi René. La base est évasée, l’accès se faisait au premier étage par un escabeau.
219
<center>Fort de Bouc. </center>Les casernements.
Fort de Bouc.
Les casernements.
220
<center>Fort de Bouc. </center>
Fort de Bouc.
221
<center>Fort de Bouc. </center>Au pied de la tour, l’ancienne citerne qui devint ensuite la prison avant que cette dernière soit transférée à l’autre bout de la cour.
Fort de Bouc.
Au pied de la tour, l’ancienne citerne qui devint ensuite la prison avant que cette dernière soit transférée à l’autre bout de la cour.
222
<center>Fort de Bouc. </center>La citerne-prison.
Fort de Bouc.
La citerne-prison.
223
<center>Fort de Bouc. </center>Au centre, l'entrée de la prison.
Fort de Bouc.
Au centre, l'entrée de la prison.
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<center>Fort de Bouc. </center>Au XVIIème siècle le Fort de Bouc sert de Prison d'Etat, Richelieu fait enfermer de nombreux prisonniers politiques au sein du fort, dont Laurent de Coriolis, Président du Parlement d'Aix, coupable de s'être rangé aux côtés de Gaston d'Orléans, et qui finit ses jours au sein de cette prison d'État en 1644, le prince polonais Jean Casimir pour intrigues contre la France. C’était le frère du roi de Pologne Ladislas IV, et il devint lui-même roi en 1648 sous le nom de Jean II. Il fut emprisonné d’abord à Sisteron, puis à Vincennes. Il abdiqua en 1668 et devint abbé de Saint-Germain-des-Prés jusqu’à sa mort en 1672.
Fort de Bouc.
Au XVIIème siècle le Fort de Bouc sert de Prison d'Etat, Richelieu fait enfermer de nombreux prisonniers politiques au sein du fort, dont Laurent de Coriolis, Président du Parlement d'Aix, coupable de s'être rangé aux côtés de Gaston d'Orléans, et qui finit ses jours au sein de cette prison d'État en 1644, le prince polonais Jean Casimir pour intrigues contre la France. C’était le frère du roi de Pologne Ladislas IV, et il devint lui-même roi en 1648 sous le nom de Jean II. Il fut emprisonné d’abord à Sisteron, puis à Vincennes. Il abdiqua en 1668 et devint abbé de Saint-Germain-des-Prés jusqu’à sa mort en 1672.
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<center>Fort de Bouc. </center>Laurent de Coriolis, comme son père, fut président du Parlement d’Aix-en-Provence durant la peste de 1629 et 1630. Après la cessation du fléau, le parlement rentra dans Aix au mois d'août 1630. C'était à cette époque que le cardinal de Richelieu, premier ministre, voulant perdre le duc de Guise, gouverneur de Provence, avec lequel il était brouillé, fit rendre par le roi divers édits contraires aux privilèges du pays. La Provence entière et la ville d'Aix principalement, se soulevèrent à la première nouvelle de cet édit. Les agitateurs attachaient à leurs bras un grelot en signe de ralliement, et c'est de ce grelot, appelé en provençal cascaveou, qu'est venu le nom de révolte des Cascaveoux qui fut donné à ces troubles. Suite à cette révolte, Laurent de Coriolis fut accusé d'être l'un des principaux auteurs de tous ces excès. Pour sauver sa vie, il fut contraint de s’expatrier à Barcelone. Quelques années plus tard il rentra en France en espérant se réfugier dans le Comtat, mais il fut enlevé en route et conduit prisonnier à la tour de bouc où il finit ses jours en 1644 dans le plus affreux dénuement. 
Jehan de Coriolis, né en 1460, eut deux fils : Honoré, en 1495 et Jehan en 1500. Honoré est le grand père de Laurent qui fait donc parti de la branche ainée, barons de Corbières, seigneurs d’Espinousse. Un des lointains descendants de Jehan, la branche cadette, barons de Limaye, est Gaspard-Gustave Coriolis, né à Paris le 21 mai 1792 et mort à Paris le 19 septembre 1843. C’est un mathématicien et ingénieur français qui a donné son nom à la force de Coriolis affectant le mouvement des corps dans un milieu en rotation). L’explication du sens des tourbillons dans un lavabo par la force de Coriolis n’est pas valable car il n’y a pas assez de matière (l’eau) pour que son influence se fasse sentir. Par contre, elle entre en ligne de jeu dans celui des alizés de part et d’autre de l’équateur.
Branche ainée : Jehan 1460, Honoré 1495, Louis 1524, seigneur de Corbières (Il rendit l'arrêt célèbre qui proclamait Henri de Navarre, conformément à la loi salique, légitime héritier de la couronne de France), Laurent 1570, Honoré 1600, Pierre 1625, marquis d’Espinousse en 1651, Jean Baptiste 1655, Pierre 1677, François Charles Xavier 1708, Alexandre 1770, Emmanuel 1813, etc.
Branche cadette : Jehan 1460, Jehan 1500, Claude 1525, Honoré 1545, Jean Louis 1570, baron de Limaye en 1646, Honoré 1595, Edouard 1635, Honoré 1670, Joseph Edouard 1708, Jean Baptiste Elzéar 1754, Gaspard Gustave 1792, etc.
Fort de Bouc.
Laurent de Coriolis, comme son père, fut président du Parlement d’Aix-en-Provence durant la peste de 1629 et 1630. Après la cessation du fléau, le parlement rentra dans Aix au mois d'août 1630. C'était à cette époque que le cardinal de Richelieu, premier ministre, voulant perdre le duc de Guise, gouverneur de Provence, avec lequel il était brouillé, fit rendre par le roi divers édits contraires aux privilèges du pays. La Provence entière et la ville d'Aix principalement, se soulevèrent à la première nouvelle de cet édit. Les agitateurs attachaient à leurs bras un grelot en signe de ralliement, et c'est de ce grelot, appelé en provençal cascaveou, qu'est venu le nom de révolte des Cascaveoux qui fut donné à ces troubles. Suite à cette révolte, Laurent de Coriolis fut accusé d'être l'un des principaux auteurs de tous ces excès. Pour sauver sa vie, il fut contraint de s’expatrier à Barcelone. Quelques années plus tard il rentra en France en espérant se réfugier dans le Comtat, mais il fut enlevé en route et conduit prisonnier à la tour de bouc où il finit ses jours en 1644 dans le plus affreux dénuement. Jehan de Coriolis, né en 1460, eut deux fils : Honoré, en 1495 et Jehan en 1500. Honoré est le grand père de Laurent qui fait donc parti de la branche ainée, barons de Corbières, seigneurs d’Espinousse. Un des lointains descendants de Jehan, la branche cadette, barons de Limaye, est Gaspard-Gustave Coriolis, né à Paris le 21 mai 1792 et mort à Paris le 19 septembre 1843. C’est un mathématicien et ingénieur français qui a donné son nom à la force de Coriolis affectant le mouvement des corps dans un milieu en rotation). L’explication du sens des tourbillons dans un lavabo par la force de Coriolis n’est pas valable car il n’y a pas assez de matière (l’eau) pour que son influence se fasse sentir. Par contre, elle entre en ligne de jeu dans celui des alizés de part et d’autre de l’équateur. Branche ainée : Jehan 1460, Honoré 1495, Louis 1524, seigneur de Corbières (Il rendit l'arrêt célèbre qui proclamait Henri de Navarre, conformément à la loi salique, légitime héritier de la couronne de France), Laurent 1570, Honoré 1600, Pierre 1625, marquis d’Espinousse en 1651, Jean Baptiste 1655, Pierre 1677, François Charles Xavier 1708, Alexandre 1770, Emmanuel 1813, etc. Branche cadette : Jehan 1460, Jehan 1500, Claude 1525, Honoré 1545, Jean Louis 1570, baron de Limaye en 1646, Honoré 1595, Edouard 1635, Honoré 1670, Joseph Edouard 1708, Jean Baptiste Elzéar 1754, Gaspard Gustave 1792, etc.
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<center>Fort de Bouc. </center> Jehan de Coriolis, né en 1460, eut deux fils : Honoré, en 1495 et Jehan en 1500. Honoré est le grand père de Laurent qui fait donc parti de la branche ainée, barons de Corbières, seigneurs d’Espinousse. Un des lointains descendants de Jehan, la branche cadette, barons de Limaye, est Gaspard-Gustave Coriolis, né à Paris le 21 mai 1792 et mort à Paris le 19 septembre 1843. C’est un mathématicien et ingénieur français qui a donné son nom à la force de Coriolis affectant le mouvement des corps dans un milieu en rotation). L’explication du sens des tourbillons dans un lavabo par la force de Coriolis n’est pas valable car il n’y a pas assez de matière (l’eau) pour que son influence se fasse sentir. Par contre, elle entre en ligne de jeu dans celui des alizés de part et d’autre de l’équateur.
Fort de Bouc.
Jehan de Coriolis, né en 1460, eut deux fils : Honoré, en 1495 et Jehan en 1500. Honoré est le grand père de Laurent qui fait donc parti de la branche ainée, barons de Corbières, seigneurs d’Espinousse. Un des lointains descendants de Jehan, la branche cadette, barons de Limaye, est Gaspard-Gustave Coriolis, né à Paris le 21 mai 1792 et mort à Paris le 19 septembre 1843. C’est un mathématicien et ingénieur français qui a donné son nom à la force de Coriolis affectant le mouvement des corps dans un milieu en rotation). L’explication du sens des tourbillons dans un lavabo par la force de Coriolis n’est pas valable car il n’y a pas assez de matière (l’eau) pour que son influence se fasse sentir. Par contre, elle entre en ligne de jeu dans celui des alizés de part et d’autre de l’équateur.
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<center>Fort de Bouc. </center> Branche ainée : Jehan 1460, Honoré 1495, Louis 1524, seigneur de Corbières (Il rendit l'arrêt célèbre qui proclamait Henri de Navarre, conformément à la loi salique, légitime héritier de la couronne de France), Laurent 1570, Honoré 1600, Pierre 1625, marquis d’Espinousse en 1651, Jean Baptiste 1655, Pierre 1677, François Charles Xavier 1708, Alexandre 1770, Emmanuel 1813, etc.
Branche cadette : Jehan 1460, Jehan 1500, Claude 1525, Honoré 1545, Jean Louis 1570, baron de Limaye en 1646, Honoré 1595, Edouard 1635, Honoré 1670, Joseph Edouard 1708, Jean Baptiste Elzéar 1754, Gaspard Gustave 1792, etc.
Fort de Bouc.
Branche ainée : Jehan 1460, Honoré 1495, Louis 1524, seigneur de Corbières (Il rendit l'arrêt célèbre qui proclamait Henri de Navarre, conformément à la loi salique, légitime héritier de la couronne de France), Laurent 1570, Honoré 1600, Pierre 1625, marquis d’Espinousse en 1651, Jean Baptiste 1655, Pierre 1677, François Charles Xavier 1708, Alexandre 1770, Emmanuel 1813, etc. Branche cadette : Jehan 1460, Jehan 1500, Claude 1525, Honoré 1545, Jean Louis 1570, baron de Limaye en 1646, Honoré 1595, Edouard 1635, Honoré 1670, Joseph Edouard 1708, Jean Baptiste Elzéar 1754, Gaspard Gustave 1792, etc.
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<center>Fort de Bouc. </center>
Fort de Bouc.
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<center>Fort de Bouc. </center> La tour.
Fort de Bouc.
La tour.
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<center>Fort de Bouc. </center> A gauche, les contre-forts du chemin de ronde.
Fort de Bouc.
A gauche, les contre-forts du chemin de ronde.
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<center>Fort de Bouc. </center>
Fort de Bouc.
232
<center>Fort de Bouc. </center>Emplacement de la chapelle du XVIII ème.
Fort de Bouc.
Emplacement de la chapelle du XVIII ème.
233
<center>Fort de Bouc. </center>
Fort de Bouc.
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<center>Fort de Bouc. </center>
Fort de Bouc.
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<center>Fort de Bouc. </center>
Fort de Bouc.
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<center>Fort de Bouc. </center>Ici, le 8 février 1794, Bonaparte est reçu, en toute simplicité, au Fort de Bouc par Jean-François Martin, faisant fonction de maire de Martigues. Une démonstration lui est faite de la dépose, à l'aide d'une chèvre, d’une caronade anglaise prise à l'ennemi.
Fort de Bouc.
Ici, le 8 février 1794, Bonaparte est reçu, en toute simplicité, au Fort de Bouc par Jean-François Martin, faisant fonction de maire de Martigues. Une démonstration lui est faite de la dépose, à l'aide d'une chèvre, d’une caronade anglaise prise à l'ennemi.
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<center>Fort de Bouc. </center>Une caronade est un petit canon développé par la fonderie écossaise Carron à partir de 1779. Par le biais de l'espionnage et des échanges techniques, la France, qui a pu voir à ses dépens l'efficacité de cette nouvelle arme à tir rapide pendant la guerre d'indépendance américaine, mène des études à partir de 1786 (frères Perrier, fonderie de Chaillot) et développe ses propres modèles de carronades, à partir de 1795.
Le gabion : Le mot provient de l'italien gabbione, qui signifie « grosse cage ». Le gabion est originellement un système défensif utilisé pour rapidement protéger une position des tirs d'artillerie ou des balles. Il est apparu vers le XVIe siècle et a été remplacé au XXe siècle par le système du sac de sable, plus simple à créer et à utiliser. Un gabion se compose alors d'un panier en osier rempli de terre et de gravats, destinés à amortir les balles et les éclats. Le gabion fait partie des outils d'attaque et de défense des places fortes utilisés en particuliers à l'époque de Vauban.
Fort de Bouc.
Une caronade est un petit canon développé par la fonderie écossaise Carron à partir de 1779. Par le biais de l'espionnage et des échanges techniques, la France, qui a pu voir à ses dépens l'efficacité de cette nouvelle arme à tir rapide pendant la guerre d'indépendance américaine, mène des études à partir de 1786 (frères Perrier, fonderie de Chaillot) et développe ses propres modèles de carronades, à partir de 1795. Le gabion : Le mot provient de l'italien gabbione, qui signifie « grosse cage ». Le gabion est originellement un système défensif utilisé pour rapidement protéger une position des tirs d'artillerie ou des balles. Il est apparu vers le XVIe siècle et a été remplacé au XXe siècle par le système du sac de sable, plus simple à créer et à utiliser. Un gabion se compose alors d'un panier en osier rempli de terre et de gravats, destinés à amortir les balles et les éclats. Le gabion fait partie des outils d'attaque et de défense des places fortes utilisés en particuliers à l'époque de Vauban.
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<center>Fort de Bouc. </center>Salle du corps de garde.
Fort de Bouc.
Salle du corps de garde.
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<center>Fort de Bouc. </center>Salle du corps de garde.
Fort de Bouc.
Salle du corps de garde.
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<center>Fort de Bouc. </center>avec ses couchettes.
Fort de Bouc.
avec ses couchettes.
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<center>Fort de Bouc. </center>
Fort de Bouc.
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<center>Fort de Bouc. </center>Echauguette.
Fort de Bouc.
Echauguette.
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<center>Fort de Bouc. </center>Latrine.
Fort de Bouc.
Latrine.
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<center>Fort de Bouc. </center>La demi-lune avec ses canons.
Fort de Bouc.
La demi-lune avec ses canons.
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<center>Fort de Bouc. </center>
Fort de Bouc.
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<center>Fort de Bouc. </center>
Fort de Bouc.
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<center>Fort de Bouc. </center>Lors de l'Occupation (1942-1944), les Allemands ne manquèrent pas de s'y installer ; à la débâcle, ils tentèrent de l'anéantir, sans succès ! La maçonnerie du Fort est solide... 
Depuis, la Tour de Bouc dominant le Fort, a repris son rôle de guide lumineux, continuant, avec des moyens plus modernes, la mission des “ farots ” du XIVème siècle. La tour de la citadelle est aujourd'hui surmontée d'une tourelle cylindrique accueillant un phare haut de trente-deux mètres, électrifié depuis 1936, et perpétuant ainsi la mission des anciens farots moyenâgeux.
Fort de Bouc.
Lors de l'Occupation (1942-1944), les Allemands ne manquèrent pas de s'y installer ; à la débâcle, ils tentèrent de l'anéantir, sans succès ! La maçonnerie du Fort est solide... Depuis, la Tour de Bouc dominant le Fort, a repris son rôle de guide lumineux, continuant, avec des moyens plus modernes, la mission des “ farots ” du XIVème siècle. La tour de la citadelle est aujourd'hui surmontée d'une tourelle cylindrique accueillant un phare haut de trente-deux mètres, électrifié depuis 1936, et perpétuant ainsi la mission des anciens farots moyenâgeux.
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<center>Fort de Bouc. </center>Le phare. Hauteur au dessus de la mer : 32 m.
Taille générale : 28, 50 m.
Hauteur focale : 26, 20 m.
Description : Tourelle cylindrique de 3 m de diamètre construite sur la tour Nord d'un fort.
- Description technique :
1ère optique : 1840 : feu fixe blanc de 4ème ordre.
Autres optiques : 01 janvier 1872 : feu fixe à secteurs blanc et rouge de 4ème ordre. 15 juillet 1904 : feu fixe à secteurs blanc, rouge et vert focale 0, 30 m. 1939 : feu à 2 occultations toutes les 12 secondes, secteurs : 2 blancs, 1 rouge et 1 vert. de focale 0, 30 m de 3/4 d'horizon.
Fort de Bouc.
Le phare. Hauteur au dessus de la mer : 32 m. Taille générale : 28, 50 m. Hauteur focale : 26, 20 m. Description : Tourelle cylindrique de 3 m de diamètre construite sur la tour Nord d'un fort. - Description technique : 1ère optique : 1840 : feu fixe blanc de 4ème ordre. Autres optiques : 01 janvier 1872 : feu fixe à secteurs blanc et rouge de 4ème ordre. 15 juillet 1904 : feu fixe à secteurs blanc, rouge et vert focale 0, 30 m. 1939 : feu à 2 occultations toutes les 12 secondes, secteurs : 2 blancs, 1 rouge et 1 vert. de focale 0, 30 m de 3/4 d'horizon.
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<center>Fort de Bouc. </center> Combustibles :
Huile végétale : 1840.
Huile minérale : vers 1875.
Vapeur pétrole : 1904.
Electrification : 1970.
Automatisation : 1998.
- Etat actuel : Tourelle cylindrique métallique située sur la tour carrée principale du fort. Lanterne Ø 2 m blanche Sautter-Harlé à montants verticaux et vitrage cylindrique. Optique d'horizon à tambour de 0, 25 m focale au 270°. Lampe halo 90w. Feu à 2 occultations 6 secondes à 7 secteurs colorés blanc-rouge-vert. Portée 13 milles.
Fort de Bouc.
Combustibles : Huile végétale : 1840. Huile minérale : vers 1875. Vapeur pétrole : 1904. Electrification : 1970. Automatisation : 1998. - Etat actuel : Tourelle cylindrique métallique située sur la tour carrée principale du fort. Lanterne Ø 2 m blanche Sautter-Harlé à montants verticaux et vitrage cylindrique. Optique d'horizon à tambour de 0, 25 m focale au 270°. Lampe halo 90w. Feu à 2 occultations 6 secondes à 7 secteurs colorés blanc-rouge-vert. Portée 13 milles.
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<center>Fort de Bouc. </center> Les casernements.
Fort de Bouc.
Les casernements.
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<center>Fort de Bouc. </center>Le chemin de ronde.
Fort de Bouc.
Le chemin de ronde.
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<center>Fort de Bouc. </center>Le chemin de ronde.
Fort de Bouc.
Le chemin de ronde.
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<center>Fort de Bouc. </center>
Fort de Bouc.
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<center>Fort de Bouc. </center>Les canons de 24 sont les secondes plus grosses pièces d'artillerie de la fin du XVIIIe siècle. Ils sont définis non par leur calibre mais par le poids du projectile, un boulet plein en fonte de fer. Le poids est donné en livres, ici 24 livres soit 12 kg environ le boulet.
Fort de Bouc.
Les canons de 24 sont les secondes plus grosses pièces d'artillerie de la fin du XVIIIe siècle. Ils sont définis non par leur calibre mais par le poids du projectile, un boulet plein en fonte de fer. Le poids est donné en livres, ici 24 livres soit 12 kg environ le boulet.
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<center>Fort de Bouc. </center>Un canon de 36 qui pouvait tirer des boulets de 18 kg.
Fort de Bouc.
Un canon de 36 qui pouvait tirer des boulets de 18 kg.
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<center>Fort de Bouc. </center>
Fort de Bouc.
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<center>Fort de Bouc. </center>Emplacement de la chapelle à gauche et du logement du commandant à droite.
Fort de Bouc.
Emplacement de la chapelle à gauche et du logement du commandant à droite.
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<center>Fort de Bouc. </center>Port de Bouc et l'entrée du canal qui relie la ville à celle d'Arles.
Fort de Bouc.
Port de Bouc et l'entrée du canal qui relie la ville à celle d'Arles.
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<center>Fort de Bouc. </center>La vigie du port de Port-de-Bouc.
Fort de Bouc.
La vigie du port de Port-de-Bouc.
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<center>Fort de Bouc. </center>
Fort de Bouc.
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<center>Fort de Bouc. </center>
Fort de Bouc.
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<center>Fort de Bouc. </center>
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Fort de Bouc.
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<center>Fort de Bouc. </center>
Fort de Bouc.
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<center>Fort de Bouc. </center>La demi-lune avec ses canons.
Fort de Bouc.
La demi-lune avec ses canons.
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